Mois : avril 2016

  • La balle est dans le camp du Conseil de sécurité

    C’est ainsi qu’un journaliste d’El Watan, concluait son article, rédigé à l’occasion de la tenue de la conférence internationale à Paris ce 19 avril 2016, à l’initiative de l’association des Amis de la RASD avec l’appui du député Patrick Mennucci, également président du groupe d’amitié France-Algérie.
    Comme souvent, l’actualité du Sahara occidental n’a pas intéressé la presse française au contraire de la presse algérienne très présente. Et pourtant beaucoup se joue entre ce 5 mars, déplacement du Secrétaire général dans les camps de réfugiés sahraouis et ce 28 avril, date à laquelle se tiendra la réunion du Conseil de sécurité consacrée au renouvellement du mandat de la MINURSO. Les termes utilisés par Le Secrétaire général, lors de son passage dans les camps, en particulier celui « d’occupation », pourtant simple énonciation d’une situation qui est reconnue et dénoncée depuis 1976, a provoqué la violente réaction marocaine : dénonciation du Secrétaire général et surtout renvoi du personnel civil de la MINURSO. Perdant sur plusieurs fronts tant à Genève qu’à Bruxelles, le Maroc a choisi l’épreuve de force avec l’ONU jusqu’à vouloir saborder le plan de règlement et prendre le risque d’une escalade dangereuse.
    Aussi les participants à cette conférence, se tenant à l’Assemblée nationale à une telle date, ont mesuré toute son importance comme celle des interventions juridiques qui toutes s’accordent pour dire que le Front Polisario a gagné les batailles juridiques qui l’ont opposé au Maroc ces quarante dernières années.
    Dans un tel contexte la Conférence a souhaité s’engager dans l’actuel débat en adressant à l’Ambassadeur chinois, SEM LIU Jieyi, qui préside en avril le Conseil de sécurité, une lettre ouverte dont voici le texte signé par Pierre Galand, Président de la Coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui et par Régine Villemont, Présidente de l’association des Amis de la RASD, France.
    « Cher Ambassadeur LIU Jieyi,
    Ce 19 avril 2016, à l’Assemblée Nationale française, plus de 200 personnalités parmi lesquelles des parlementaires de France, d’Europe et d’Afrique, des ambassadeurs, des juristes, des représentants de plusieurs villes françaises ainsi que de nombreuses associations, ONG et syndicats ont participé à une rencontre internationale sur le thème : « le règlement du conflit du Sahara occidental, une question de droit international. Aux côtés de l’ONU, quel rôle pour l’Europe ? »
    La Conférence vous adresse en urgence un appel pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies soutienne fermement l’appel du Secrétaire général Ban Ki-Moon à l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, qui doit pouvoir s’exprimer sans retard, par un référendum d’autodétermination libre et sous contrôle international, sur l’avenir de son pays.
    Il appartiendra au Conseil de fixer un calendrier pour la mise en œuvre négociée de ce référendum promis à la population du Sahara occidental voici près de 25 ans.
    Dès à présent, sous peine de disqualifier les mandats des missions des Nations Unies, il faut que le conseil, comme le demande le Secrétaire général, réhabilite la MINURSO, en particulier sa composante civile afin qu’elle soit en mesure d’exercer pleinement sa mission.
    Nous insistons pour l’extension du mandat de la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’homme au Sahara occidental, comme c’est l’usage pour les missions de maintien de la paix des Nations Unies. »
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
  • Par-delà la participation du Maroc au Sommet des pays du CCG, quels messages en direction de l’Algérie ?

    par Benattallah Halim
    La participation du Maroc au Sommet des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) véhicule-t-elle des messages en direction de l’Algérie? 
    A mon sens, un premier message a été adressé par l’Arabie Saoudite à l’Algérie suite à celui porté au Roi par l’envoyé spécial du président de la République. Ce message avait pour finalité de tempérer le mécontentement de l’Arabie Saoudite au sujet des positions adoptées par l’Algérie sur le Yémen, la Syrie et le Hezbollah libanais. Je pense que la suite réservée à ce message présidentiel est venue au travers la participation du Maroc à ce sommet du CCG. 
    L’Arabie Saoudite qui a tendance à regarder des pays comme l’Algérie comme pays satellites lui devant une solidarité aveugle dans le cadre de ses règlements de compte politiques et militaires, hier en Irak, aujourd’hui en Syrie et au Yémen, et dans le cadre de la lutte d’influence qui l’oppose à l’Iran, s’est élevée contre la position algérienne. Or, toutes les aventures politico-militaires saoudiennes sont désastreuses pour le «monde arabe» et ne font qu’aviver le terrorisme. Les intérêts de nos deux pays sont objectivement divergents. La position exprimée par l’Algérie est fidèle à ses intérêts et à son analyse des conflits géopolitiques au Moyen-Orient et dans le Golfe. Si, par exemple, l’Arabie Saoudite avait engagé un bras de fer avec Israël pour sauver la mosquée d’El Aqsa de la mainmise israélienne, nul doute que le soutien de l’Algérie aurait été parmi les premiers. Malheureusement, il faut croire que les premiers ennemis de la famille régnante sont des Arabes et des musulmans. Le Maroc, en revanche, s’est solidarisé avec l’Arabie Saoudite, considérant que c’était là son intérêt national, et il en attendait un retour. Ce retour s’est soldé à ce sommet par un triple bénéfice pour lui: une «alliance stratégique», comme cela a été qualifié, qui a été tissée de longue date avec ces puissances financières; un camouflet pour l’Algérie, au passage, en réponse au message porté par l’envoyé spécial, peu avant le sommet du CCG; l’appui franc apporté par le CCG au Maroc sur la question du Sahara Occidental au moment où celui-ci a engagé un bras de fer avec le SG/ONU. Enfin, il faut y ajouter les capacités de lobbying de certains de ces pays du Golfe qui vont servir le Maroc auprès de certains membres permanents du Conseil de sécurité pour son projet d’autonomie régionale. 
    A ce propos, posons-nous la question du timing du message qui a été porté par l’envoyé spécial du président de la République. Si le gouvernement algérien était au courant de la participation du Maroc au sommet du CCG, alors ce message était voué à n’être qu’un coup d’épée dans l’eau parce qu’il était vain de vouloir amadouer l’Arabie Saoudite sur des questions aussi primordiales pour elle. Les positions exprimées par l’Algérie ne souffraient quant à elles d’aucune ambiguïté et ne pouvaient être source d’aucune incompréhension comme on a pu le faire accroire. Il n’y avait pas lieu à mon sens de tenter cette opération de récupération; s’en tenir fermement à la position exprimée sans devoir se justifier eût été plus approprié. La presse publique a eu beau répéter qu’une invitation a été adressée au roi d’Arabie Saoudite, ce n’était là qu’une instrumentalisation très primaire visant à camoufler une opération de «réconciliation» à blanc avec l’Arabie Saoudite. A travers l’accueil réservé par le CCG au roi du Maroc, l’Arabie Saoudite, comme chef de file, a rendu la monnaie de la pièce à l’Algérie pour son manque de soutien à la politique saoudienne au Moyen-Orient et dans le Golfe et plus précisément suite aux déclarations de notre ministre des Affaires étrangères et de la position adoptée à Tunis sur la décision de la Ligue arabe de déclarer le Hezbollah libanais «organisation terroriste». 
    Le problème que cela pose est relatif à notre capacité de réaction ou d’anticipation à des évènements annoncés. Il ne suffit pas de constater ces jeux d’alliances géopolitiques, ou de s’indigner des «complots fomentés de l’étranger», cela est monnaie courante dans les relations internationales. Il s’agit surtout de savoir s’il y a une réponse diplomatique en préparation sous quelque forme que ce soit, ou s’il y a eu anticipation, à partir du moment où l’on a eu vent de cette jonction Maroc-CCG. C’est en effet une pratique diplomatique courante que de demander des clarifications par des voies appropriées sans pour autant mettre en cause le droit souverain de quelque pays que ce soit d’agir comme il l’entend. Je crains néanmoins que dans le contexte national d’aujourd’hui, notre pays ne doive encaisser en silence des revers à répétition. Ce dernier contrecoup sur notre pays est symptomatique d’une érosion de nos capacités de dissuasion et de réaction, car en d’autres temps l’Algérie se serait fait fort de prévenir ou de défaire toute manoeuvre de contournement d’où qu’elle vienne. 
    Autre message: le CCG reconnaît en la personne du roi du Maroc un interlocuteur dans le Maghreb avec qui on peut négocier, personnellement.. C’est malheureusement devenu une tendance générale depuis le retrait de notre président de la scène internationale pour raison de santé. De nos jours, les chefs d’Etat sont les premiers acteurs diplomatiques. Ils sont tout le temps en première ligne, sur tous les fronts, où que ce soit. J’ai comme le sentiment que nombre de pays sont en train d’exploiter ce retrait involontaire du chef de l’Etat de la scène internationale pour «avancer leurs pions» ou marquer des points. 
    Nombre de situations ne se seraient pas produites du temps où le président de la République avait toute sa santé parce qu’il avait l’oeil à tout. Le cauchemardesque épisode politico-médiatique algéro-français mais surtout algéro-algérien qui a rabaissé l’honneur du pays à un niveau jamais atteind, a été un symptôme dévastateur. N’eût été cet état de faiblesse, il n’y aurait pas eu ce tweet du Premier ministre français. L’instrumentalisation en interne de l’image du Président s’est retournée cette fois-ci contre le pays tout entier lorsqu’il s’est agi de s’en servir en présence d’un hôte étranger qui, je pense, semble s’être vengé, à sa manière, sans doute pour raison d’Etat. Il n’y a pas eu de réaction «d’indignation» sur ce fait précis. Mais pouvait-il y en avoir lorsque le Premier ministre français sait par le détail les intérêts personnels détenus en France par nombre de nos hauts responsables ou ex-responsables, ou leur dépendance du système de santé français. Comment réagir lorsqu’on apprend par des voies détournées que des Etats étrangers auraient leurs hommes dans le système, sinon dans le gouvernement? La simple insinuation de cette nature, jamais démentie par des faits, est gravissime. Pareille atteinte à la dignité de la Nation aurait dû déclencher enquête en interne et des sanctions. Avec cet épisode, on a une idée de l’estime dans laquelle est réellement tenu notre pays, et de quoi sont à présent capables les partenaires étrangers d’une manière générale du Nord, du Sud, de l’Est. 
    En effet, on évoque ce sommet du CCG, mais on semble perdre de vue que dans le Sahel une «alliance» au sommet de cinq pays, le G5, dont quatre pays frontaliers, s’est constituée au mois de novembre 2015. Cela a été passé sous silence. Pourtant, cette autre alliance a constitué un revers grave qui entre une série de contrecoups pour notre politique étrangère, africaine en particulier. Qui plus est, cela s’est déroulé devant notre porte, dans notre voisinage de sécurité le plus immédiat. Cet autre axe sahélo-sahélien ostensiblement défiant envers l’Algérie est aussi préoccupant que l’axe Maroc-CCG. Ce regroupement emporté par la Mauritanie, membre de la soi-disant UMA, veut mettre l’Algérie hors jeu dans le Sahel. 
    Cette autre «alliance» dans le Sahel au niveau des chefs d’Etat intègre le Mali pour qui l’Algérie a tout fait pour l’aider à conclure un accord de paix. Dans le contexte de voisinage, ne perdons pas de vue une autre donnée: les décisions importantes concernant la Libye sont toujours prises au Maroc et en Tunisie, et aucune ne l’a été en Algérie. Pareilles options sont prises au plus haut niveau des Etats, ce qui a pour effet direct d’évincer l’Algérie au moment des prises de décisions capitales pour le devenir de la Libye. Le reste en ce qui nous concerne n’est que gesticulation diplomatique dans le sillage de la «communauté internationale». Dernière donnée: la question du Sahara Occidental. Limitons-nous à relever que le roi Mohamed VI mène en personne une campagne offensive, et tisse des alliances tous azimuts pour renverser une tendance qui était défavorable pour le Maroc il y a quelques années. Résultat: le gel du processus de référendum par le Conseil de sécurité. 
    L’addition de tous ces contrecoups n’est-elle pas à mettre en rapport avec la fatigue du leadership national ?
  • Moroccoleaks : Consultations du Conseil de Sécurité sur la MINURSO et la situation au Sahara Occidental

    Compte rendu détaillé des briefings du Représentant Spécial W. Wolfgang Weber et de l’Envoyé personnel Christopher Ross pour le Sahara Occidental ainsi que des interventions des membres du Conseil lors des consultations privées, tenues ce matin, au sujet du conflit sahraoui.
    Pour l’ambassadeur français, Gérard Araud, « si on s’intéresse vraiment aux droits de l’Homme, le mieux, c’est d’en parler aux marocains ; c’est ce que la France fait avec d’autres pays » signalant que si « il y a des progrès, et nous n’avons pas l’arrogance de penser que c’est à cause de nous ». 
    Pour rappel, l’ambassadeur Araud avait déclaré en 2011 que le Maroc ressemble à une « maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».

  • Moroccoleaks : Plan pour « neutralisater le DPA » sur la question du Sahara Occidental et « gagner l’amitié et la confiance de M. Feltman »

    Le Représentant du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a déjà utilisé l’aide financière apportée au Haut Commissariat de l’ONU pour les Droits de l’Homme pour imposer ses choix à Mme Navi Pillay. Celle-ci sera manipulée par Anders Kompass en vue d’omettre le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental et vanter le travail du CNDH créé par le Makhzen marocain.
    Dans cette lettre, il rend compte de son intention d’entamer la même démarche avec le Département des Affaires Politiques (DPA) de l’ONU dont le directeur est Jeffrey Feltman.
    « Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie de cette Mission, conformément aux Hautes Instructions Royales, consistant à la fois, à faire preuve de fermeté avec le Secrétariat au sujet de la cause nationale, et en même temps, à faire montre de notre disponibilité et notre ouverture en vue d’élargir l’espace de coopération et investir dans les agendas et activités chers à l’ONU », souligne la lettre de Hilale.
    « L’importance du DPA au sein du Secrétariat est vitale, en particulier sur le dossier de la question nationale et d’autres questions stratégiques pour le Maroc. Je vais continuer à travailler, étroitement, avec M. Feltman sur tous les dossiers importants pour le DPA, et pour lesquels le Maroc pourra apporter une valeur ajoutée et un soutien à l’ONU, y compris, en plus des questions susmentionnées, l’Afrique de l’Ouest et centrale, le Sahel, le Moyen Orient, la Syrie, la lutte contre le terrorisme et la thématique de la médiation. L’objectif principal étant de neutraliser le DPA sur la question nationale et in fine, gagner l’amitié et la confiance de M. Feltman », conclue-t-il.
  • III Conferencia Europea sobre la Información en el Sáhara Occidental

    La Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla, con el apoyo de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sahara, CEAS-Sahara, organiza en Sevilla la III Conferencia Europea sobre la Información en el Sáhara Occidental los próximos 13, 14 y 15 de mayo de 2016.
    – PRECIO INSCRIPCIÓN: 60€ (incluye documentación y comida)
    – MODO DE PAGO: Transferencia a la cuenta de la Asociación de Sevilla 
    IBAN: ES61 2100 2592 2102 1010 0539
    Indicando en el concepto: “3ª Conferencia de Información Sevilla, nombre de la persona participante y nacionalidad.”
    – PROGRAMA Y FICHA INSCRIPCIÓN: ver en documentos adjuntos
    – DATOS DE CONTACTO: Asociación Amistad con Pueblo Saharaui (AAPSS)
    C/ Virgen de la Antigua nº 4, bajo – 41011 Sevilla 
    Tlf: +34 954282205 – Fax: +34 954282046 
    – ALOJAMIENTO: Las personas inscritas recibirán una relación de los hoteles más próximos con ofertas, precios y condiciones. También se gestionará el alojamiento en una Residencia Estudiantil o Albergue Juvenil, cuyo precio no superará los 30 €/persona, en habitaciones compartidas de 3 y 5 personas. Las habitaciones se asignarían a la llegada de participantes, formando grupos para compartir voluntariamente.
    Se eligió Sevilla como sede del evento, por ser una ciudad monumental y representativa de la mejor tradición arquitectónica hispano-árabe y constituir un marco histórico incomparable.
    Esta nueva Conferencia Europea de carácter Internacional sobre la Información en el Sahara Occidental, cuenta con la aprobación de la 40ª EUCOCO, celebrada en Madrid en 2015, y se justifica por la necesidad de discutir y adoptar acuerdos para fomentar el trabajo informativo sobre el Sahara Occidental, para contrarrestar la desinformación que desde siempre el gobierno de Marruecos ha creado como consecuencia de su invasión del territorio saharaui.
    Tras la ruptura marroquí con la ONU y el desplante al Secretario General Ban Ki-Moon, se ha creado la sombra de la tragedia sobre el Pueblo Saharaui y se ha producido un endurecimiento de la represión contra la población civil saharaui en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental.
    El movimiento Intencional de solidaridad con el Pueblo Saharaui, tiene entre sus objetivos difundir la situación de este noble pueblo para que se conozca y no se borre de la memoria colectiva su sufrimiento, en un momento crucial como es el actual, de Ni Guerra, ni Paz.
    La Conferencia Europea sobre la Información, debe analizar el último informe del Consejo de Seguridad de NNUU, publicado hace unos días y actuar en consecuencia.
    La actual situación nos obliga a adoptar acuerdos de cooperación, coordinación y dotarnos de las herramientas de información y comunicación necesarias, capaces de romper la desinformación que interesadamente imponen las grandes cadenas de comunicación públicas y privadas.
    Por tanto existe la necesidad de constituir un foro de debate internacional para hacer balance de los resultados alcanzados hasta la fecha y adoptar nuevos compromisos de coordinación y marcar próximos objetivos en base a la evolución del conflicto de ocupación marroquí del Sáhara Occidental.
    Los objetivos fundamentales de la Conferencia se centran en los siguientes puntos:
    – Hacer balance de los resultados obtenidos y logros alcanzados después de 40 años, desde el inicio de la invasión militar y política de Marruecos en el Sáhara Occidental. 
    – Constituir un foro de debate sobre la situación del Sáhara, que durante tres días consecutivos proponga métodos informativos para dar a conocer internacionalmente el drama del Pueblo Saharaui. 
    – Crear una plataforma informativa global con la participación de personas expertas en herramientas de comunicación, plataformas y redes sociales. 
    – Adoptar compromisos y objetivos para los próximos años o etapas a establecer, sobre el proceso de liberación del Sáhara Occidental.
  • Conférence sur l’occupation et le pillage du Sahara occidental

    Dans cette rencontre, on fera une analyse de la relation entre différents moments de l’occupation étrangère ( Espagne , Maroc) Sahara Occidental et le pillage de ses ressources naturelles et les formes de résistance du peuple sahraoui et les mouvements de solidarité dans le monde.
    La conférence fait partie du projet ‘Dans les sables’ de Saint-Sébastien 2016
    Centre Culturel Okendo
    Culture pour vivre ensemble
    Donostia/San Sebastián Capitale Européenne de la Culture 2016
    Easo kalea, 43 Donostia /San Sebastián 20006 Spain – info@dss2016.eu
  • Le Sénégal trahit l’Afrique pour servir les intérêts des toubabs et des nar-Fas

    Sous les ordres de ses maîtres français, le président Macky Sall a décidé de trahir la cause défendue par l’Union Africaine : le droit du Sahara Occidental à une décolonisation conforme aux paramètres de la légalité internationale.
    Alors que le continent noir a dépêché au Conseil de Sécurité son Envoyé Spécial pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, pour faire part de la position de l’Afrique sur ce contentieux quadragénaire, le Sénégal nage à contre-courant en se positionnant du côté du Maroc et contre le principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme. 
    La France et le Sénégal, les seuls pays á défendre l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc. La France, au nom de ses intérêts économiques et ses ambitions néocolonialistes. Le Sénégal, au nom de la servitude et l’esclavage dans le cadre des derniers vestiges de la Françafrique.
    Ainsi, Dakar a décidé de laisser tomber ses frères africains pour obéir les ordres des toubabs français et servir les nar-gannar marocains.
  • L’AUTRE CÔTÉ DU MUR, les indignés du Sahara Occidental

    Denis VÉRICEL – documentaire France 2011 50mn – Produit par l’APSO, Amis du Peuple du Sahara Occidental.
    Du 29/04/16 au 29/04/16
    Comment plus de 35 ans de lutte du peuple Sahraoui ont-ils mené au tout premier soulèvement du Printemps Arabe ? Dernière colonie d’Afrique, le Sahara Occidental voit depuis 35 ans sa population coupée en deux. D’un côté, les Sahraouis vivent sous l’occupation marocaine, sans aucune liberté d’expression et confrontés à la violente répression du régime ; de l’autre, plus de 165 000 réfugiés subissent l’exil en survivant dans les campements de réfugiés de la région de Tindouf en Algérie.
    Séparées par un mur de sable de 2700 km érigé par le Maroc, les familles sahraouies ne perdent pourtant pas l’espoir d’être un jour réunies pour pouvoir exercer leur droit : celui à l’autodétermination.
    Fin 2010, les Sahraouis se sont réunis à Gdeim Izik pour un mouvement de protestation historique. Un soulèvement qui sera le premier du « Printemps Arabe ». Le film donne la parole aux Sahraouis pour qu’ils nous racontent l’Histoire de leur pays, son passé, son présent et l’espoir qu’ils placent dans l’avenir. Des deux cotés du mur, les témoins et les acteurs de l’Histoire Sahraouie nous emmènent à la rencontre des indignés du désert.
    Vendredi 29 Avril à partir de 19h30 : TABLE DE PRESSE, avec revues, journaux, le livre Lutter au Sahara, édité par APSO en 2025, des DVD du film… et une caisse de soutien aux réfugiés.

  • L’Union africaine neutralise l’alliance Maroc-France-Egypte-Sénégal contre le peuple sahraoui

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a répondu favorablement à la demande de l’Union africaine, introduite via la mission angolaise auprès de l’ONU, de permettre à l’émissaire africain pour le Sahara Occidental, l’ex-président mozambicain Joachim Chissano, de présenter son rapport sur la situation dans ce pays colonisé par le Maroc. Le Makhzen est pris de panique. 
    Les tentatives des deux pays africains qui ont volé à son secours, l’Egypte et le Sénégal – sur ordre de l’Arabie Saoudite –, ainsi que la France, pour faire alliance avec lui contre le peuple sahraoui devant les instances onusiennes, se sont fracassées contre la position ferme de l’Union africaine attachée à la légalité internationale. 
    Malgré, donc, les manœuvres et l’opposition frontale de Paris, Dakar et Le Caire, l’envoyé spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine va rencontrer les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ce 26 avril à 15 heures, pour leur présenter le point de vue de l’Organisation africaine, a appris Algeriepatriotique de sources proches du dossier. 
    L’émissaire africain pour le Sahara Occidental fera part à ses interlocuteurs, à New York, de l’exigence de l’Union africaine de faire annuler la décision du Maroc d’expulser les membres de la composante civile et politique de la Minurso et de rétablir la mission onusienne dans la plénitude de son mandat. L’Union africaine exprimera, à cette occasion, son attachement au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, a-t-on encore appris auprès de nos sources. 
    Enfin, l’Union africaine exhortera les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à protéger les ressources naturelles sahraouies spoliées par l’occupant marocain. Pour rappel, le Maroc et la France avaient réussi, l’année dernière, à saborder la rencontre de Joachim Chissano avec les membres du Conseil de sécurité. 
    Le Makhzen tremble à l’idée que l’Union africaine fasse entendre sa voix à l’ONU. Comptant sur l’aide des monarchies du Golfe, le Makhzen a tenté de faire pression sur les deux pays à sa solde, le Sénégal et l’Egypte, pour affaiblir et contrebalancer la position africaine. Il s’est également arc-bouté sur la France dont il est une sorte de protectorat. 
    Les Français considérant ce pays, en effet, comme une sorte de département d’outre-mer. Toutes les gesticulations de Rabat et tous les soutiens financiers, diplomatiques et politiques dont il bénéficie se brisent lamentablement contre la volonté stoïque du peuple sahraoui à recouvrer son indépendance et à l’éveil de la communauté internationale agacée par le comportement puéril de la monarchie marocaine et de ses serviteurs zélés.
    L’indépendance du Sahara Occidental est définitivement en marche. 
    Karim Bouali
  • Sahara Occidental : le Conseil de sécurité appelé à assumer ses responsabilités

    La commission de l’Union africaine (UA) des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) a appelé les Nations unies à « fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental », territoire sous colonisation marocaine, et à exhorter aussi l’institution onusienne à « trouver une réponse appropriée » aux questions liées au respect des droits de l’Homme et à l’exploitation illégale des ressources naturelles du peuple sahraoui. L’appel de la commission de l’UA s’inscrit en droite ligne avec la Légalité internationale, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU et « conforme » notent les membres de la CADHP, à la décision de la conférence de l’UA de juin dernier.
    Dans sa résolution adoptée à l’issue des travaux de sa 58ème session ordinaire, à Banjul, la CADHP exhorte le Conseil de sécurité de l’Onu à « renforcer » le mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui arrive à terme fin avril courant, «en y incluant la surveillance des droits de l’Homme» est-il souligné, dans le communiqué de la CADHP. à l’adresse du Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS/UA) et à la présidente de l’UA, les membres de la commission appellent ces derniers à continuer le suivi » de l’évolution de la question du Sahara-occidental et « la présentation » d’un rapport sur la situation des droits de l’Homme. Annonçant par la même occasion, qu’elle compte entreprendre une mission au Sahara occidental, conformément à la décision du CPS de l’UA, adoptée le 6 avril 2016 en Ethiopie, la CADHP lance un appel aux organisations internationales, citant l’union européenne,(UE), la Banque Mondiale (BM) et d’autres acteurs, « à ne pas soutenir, ni reconnaître les accords de commerce ou d’investissements avec le Maroc, incluant les territoires sahraouis » car «en opposition» au Droit international et aux droits du peuple du Sahara occidental. Succédant à l’appel précité de la CADHP, l’organisation internationale dont la crédibilité est incontestable à travers le monde, Western Sahara Ressource Watch (WSRW), en l’occurrence, a dans son récent rapport, responsabilisé les sociétés et les firmes étrangères, notamment celles activant dans le secteur de l’énergie, des « souffrances » du peuple sahraoui, au même degré, de celle des autorités coloniales marocaines au Sahara Occidental. Pour la présidente de WSRW, Joanna Allan, à l’origine de l’étude en question, ces entreprises du secteur énergétique outre qu’elle «risquent de donner (…) un financement important à l’occupation marocaine » mais aussi, de « créer simultanément, d’autres obstacles au processus de paix de l’ONU» ne manquant pas de relever plus loin « l’illégalité de toute exploitation des richesses du peuple sahraoui». Le document de WSRW, dont la presse britannique, a repris de larges extraits, met en évidence des données et des chiffres outre sur les pratiques coloniales dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine, notamment sur les violations par Rabat des droits politico-socio-économiques du peuple sahraoui. à titre d’exemple, pour le secteur de la pêche au large des côtes du Sahara occidental, cette activité illégale se fait selon l’étude de Joanna Allan « par des chalutiers appartenant à des Marocains » et à la ville sahraouie occupée, Dakhla, « la pêche est la principale industrie et seulement 5% des travailleurs sont des Sahraouis» indique le rapport.
    Appels à faire valoir la force du Droit
    Refusant des années durant, depuis le cessez le feu, en 1991, sous les auspices de l’Onu, entre le Front Polisario et l’occupant marocain, en prévision de l’organisation du référendum au Sahara occidental, Rabat, n’a cessé de tergiverser et de manœuvrer pour faire valoir la realpolitik sur la doctrine et la charte de l’ONU, s’agissant d’une question de décolonisation inscrite sur le registre onusien, depuis 1966. Une posture adoptée par Rabat, dans son occupation au Sahara occidental, qui s’est révélée, au grand jour, notamment depuis ces derniers mois, similaire à celle de la colonisation de l’Entité sioniste, bafouant d’une manière récurrente la légalité internationale, ce qui lui a valu d’être classée au rang de hors de la Loi sur la scène mondiale. Après s’être opposer à la visite précitée du SG de l’ONU, les autorités coloniales marocaines se sont érigées contre la communauté internationale, en s’attaquant, en premier lieu, à son premier représentant, Ban-Ki moon, puis en violant la résolution 690-Minurso, du Conseil de sécurité, par l’expulsion de son personnel en charge du segment politique du mandat de cette mission au Sahara occidental, et par conséquent, une violation de l’Assemblée générale de l’ONU et de son IV commission en charge des questions politiques et de décolonisation. Ce qui a été à l’origine de l’expression outre des inquiétudes de bon nombre d’institutions, d’organismes, de parlements, d’ONgs et d’associations, sur les plans, régionale, continentales et internationale, mais aussi des appels au Conseil de sécurité, l’exhortant de rappeler à l’ordre, fermement Rabat », lors de sa réunion, qui se tiendra , mardi ou mercredi, sur le Sahara occidental, sur la base du rapport qui lui a été remis par Ban-Ki moon sur le conflit sahraoui marocain. Rapport, qui faut-il le noter, à rappeler, pertinemment, que la primauté du droit international pour le règlement de ce conflit est la base fondamentale et incontournable, car elle consacre le droit d’autodétermination du peuple sahraoui, en application de la Légalité international. Ce qui est souligné, dans les appels à l’adresse du Conseil de sécurité, outre par l’UA, mais aussi par le parlement européen, les pays d’Amérique Latine, ainsi que d’Ongs, organismes et associations à travers le monde. Sans compter les avertissements émis par les responsables du Front Polisario, quant aux conséquences de la posture adoptée par Rabat, laquelle, précise ses responsables, dont le secrétaire général, Mohamed Abdelaziz « est une déclaration de guerre contre le peuple sahraoui». Parmi les voix précitées qui se sont élevées, exigeant au Conseil de sécurité d’assumer pleinement ses responsabilités, en matière de paix et de sécurité, le collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui (CJASPS). Dans un communiqué, ses membres « dénoncent énergiquement les pratiques coloniales du Maroc au Sahara occidental» comme « nous condamnons ses dernières tentatives visant, non seulement à bloquer la poursuite du processus de règlement de ce conflit, en conformité avec la légalité internationale, mais également à discréditer les Nations unies», soulignent-ils. Indiquant, par ailleurs, que « nous nous élevons contre la position des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), ces monarchies, qui, pour couvrir les dérapages répréhensibles du royaume chérifien » précisent le collectif «attisent les tensions, en s’alignant sur les thèses de la colonisation marocaine» notamment, précise-t-on « par leur ( CCG :ndlr) soutien à la proposition d’autonomie, sans aucune considération à la raison d’être de l’ONU, ni à la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses missions de paix et de sécurité dans le monde » notent-ils. Le collectif lance «un appel urgent » aux membres du Conseil de sécurité en leur demandant, poursuit-il «d’assumer leur responsabilité » outre à sanctionner Rabat, «pour non-respect de ses engagements envers la communauté internationale et envers le peuple du Sahara occidental ». Les membres du collectif « interpellent » le Conseil de sécurité, en prévision de sa réunion sur le Sahara occidental à « réhabiliter la pleine mission de la Minurso, par le retour de son personnel dans les territoires sahraouis occupés » et notamment par «l’élargissement du mandat (Minurso :ndlr) à la surveillance des droits de l’homme » précise-t-on.
    Karima Bennour