Mois : avril 2016

  • Lire : « Lutter au Sahara : du colonialisme vers l’indépendance »

    Il y a plus de quarante ans, la monarchie marocaine lançait la Marche verte pour annexer le Sahara Occidental, malgré la résistance des indépendantistes sahraouis. Quinze auteurs se sont associés pour faire connaître au monde la lutte du dernier pays colonisé en Afrique.
    Lutter au Sahara. Du colonialisme vers l’indépendance au Sahara Occidental est un livre qui dérange. Quinze auteurs portent un regard sur un territoire colonisé par le Maroc avec l’assentiment de l’État français.
    « Il est grand temps pour la communauté internationale d’agir pour mettre un terme à l’occupation marocaine criminelle du Sahara Occidental, écrit Noam Chomsky dans la préface, afin que les Sahraouis puissent jouir des droits à l’autodétermination et à la liberté pour lesquels ils ont courageusement lutté durant de nombreuses années, au sein de terribles conflits. »
    Le Sahara occidental : un simple bout de désert ?
    On le sait peu, mais le Sahara Occidental a été, en novembre 2010, un des points de départ du Printemps arabe, avec le gigantesque rassemblement d’El Aiun, violemment réprimé par l’armée marocaine.
    Cette terre oubliée du nord-ouest de l’Afrique a subi une centaine d’années de colonisation espagnole avant l’actuelle occupation par le Maroc.
    Comme en Palestine, la monarchie a édifié un « mur de la honte » de 2.720 kilomètres de long, gardé par des dizaines de milliers de soldats pour étouffer la contestation et empêcher les attaques de la guérilla du front Polisario.
    Comment le droit international se positionne-t-il, et comment est-il respecté ?
    Comment une occupation se prolonge-t-elle depuis 40 ans dans le silence ?
    Pourquoi l’exploitation des ressources naturelles se trouve-t-elle à la source du statu quo ?
    Que sont devenus les droits de l’Homme et comment se transforme la culture traditionnellement nomade du peuple sahraoui ?
    Quinze spécialistes, témoins et acteurs directs répondent à ces questions.
    Sous la direction de Denis Véricel et le l’association des Amis du peuple du Sahara Occidental (Apso) : Eduardo Galeano, Francesco Bastagli, Anna Theofilopoulou, Oliver Quarante, Bill Fletcher Jr, Jacob Mundy, Vincent Chapaux, Ayad Ahram, Juan Soroeta, Jeffrey Smith, Erik Hagen, Alice Wilson, Tara Deubel, Sebastien Boulay, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel.
  • Monde : LE PARLEMENT EUROPÉEN (PE) OUVRE À BRUXELLES LA BATAILLE DU SAHARA OCCIDENTAL Actes de propriété

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Tensions et dissensions à Bruxelles sur le dossier sahraoui. Minutes.
    Hier à 16h dans l’une des salles appropriées du Parlement européen (PE) se tenait une réunion exceptionnelle de l’inter-groupes «Paix pour le peuple sahraoui». Juste à côté dans une autre place forte de la Chambre de l’UE, Louis Michel, eurodéputé «mais pas que» — ex-ministre des AE, ex-chef du Parti libéral francophone, père de l’actuel chef de gouvernement du royaume de Philippe et de l’altière Mathilde — animait autour d’un documentaire «Sahara occidental, sources et ressources» des débats autour de la question. Les eurodéputés regroupés pour la défense de l’autodétermination du peuple sahraoui, nombreux et représentant l’essentiel des groupes parlementaires se méfient de la démarche Michel.
    Ils le soupçonnent de rouler pour le Maroc et de vouloir phagocyter par des tours de passe-passe l’actuel élan de solidarité européen en faveur d’une solution juste, définitive, durable et, surtout conforme en droit international au problème de l’ex-colonie espagnole.
    Louis Michel, il est vrai, n’a jamais apporté un soutien quelconque au plan de paix onusien et n’est pas identifié sur le dossier, comme pouvant être d’un arbitrage sincère.
    Les gorges profondes bruxelloises et les salles des pas perdus de la prestigieuse représentation européenne le donnent même comme un lobbyiste roulant pour le palais royal… marocain. Selon des indiscrétions recueillies sur place, l’ex-chef de la diplomatie belge ne serait pas, ne serait plus, dans cet état d’esprit. Il veut se positionner comme interlocuteur des deux parties Maroc et Polisario, en vue d’une probable reprise des négociations.
    Ce n’est pas l’avis de l’intergroupes. Mohamed Sidati, ministre sahraoui, délégué auprès des institutions européennes est plus intéressé par la réunion du groupe parlementaire que du spectacle Louis Michel… Cette activité débordante sur le Sahara occidental indique, toutefois, des pistes d’analyse que l’actualité accrédite.
    A la veille de ce remue-ménage parlementaire, une délégation de «Western-ressources-Sahara» était dans la capitale européenne où elle avait rencontré les principaux responsables tant du Conseil, du Parlement que de la Commission, gouvernement de l’Europe.
    Cette puissante ONG, dont les actes font autorité ne cesse de rappeler l’Europe à ses obligations envers le peuple sahraoui et de souligner le caractère «urgent» et «impératif» de protéger les richesses naturelles sahraouies du colonialisme et de la prédation marocaine en attendant l’organisation du processus référendaire.
    Le rappel de «Western-R.-Sahara» s’inscrit en droite ligne de l’annulation par la Cour européenne de justice de l’Accord agricole UE-Maroc qui englobait le territoire du Sahara occidental, non autonome et relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation.
    Dans la même veine, l’eurodéputée Paloma Lopez Bermejo apporte l’information — vérifiée — selon laquelle un juge britannique a introduit un recours contre les «arrangements halieutiques» entre Bruxelles et Rabat, en définitive contre les actes de brigandage sur la façade atlantique sahraouie auxquels se livrent l’UE et le Maroc.
    Là aussi, la justice britannique ne fera pas de cadeaux aux pirates, l’Accord de pêche sera invalidé et tout indique que les Européens le savent, d’où leur recherche d’une solution négociée à laquelle consentirait le Front Polisario. D’où, sans doute, les mouvements «Michel».
    Paloma Lopez ajoutant aussi «l’Europe fait preuve de lâcheté vis-à-vis du Maroc». Comme Mme Lopez est membre actif du groupe interparlementaires, l’orientation générale de l’UE sur la question est vite assimilée. D’autres sources affirmant même qu’au niveau de la Commission européenne, des dissensions apparaissent sur le traitement de l’arrêt de justice européen et son suivi.
    Le président Jean-Claude Juncker et sa numéro 2, Fédérica Mogherini, n’étaient pas favorables à l’introduction de l’appel contre la décision des magistrats de Luxembourg et que seules des pressions franco-espagnoles ont permis cela. Juncker et Mogherini ayant, néanmoins, averti que nul ne doit s’attendre que le recours invalidera profondément le premier jugement et que chacun devra, alors, prendre ses responsabilités. Ambiance !
    Bruxelles ne pourra plus assister le cambrioleur et se lamenter avec sa victime (tesrak maâ essarek ou tebki maâ moul eddar).
    Luxembourg-City a rendu publics les actes de propriété.
    A. M.
  • Lloran las plumas, el intelectual y diplomático Ahmed Baba Uld Ahmed Mesca.

    Por Mulay Ahmed Jalifa, economista e intelectual saharaui
    En una de tus obras, “Polisario El Alma de un Pueblo”, confiesas que te marchaste a hurtadillas; otra vez vuelves a marchar sin contar con los demás, esos que tanto te necesitan, como la prosa y la poesía, el verso el artículo y nosotros, muchos somos los que quedamos huérfanos, no solo el pequeño Mohamed, ni viuda solamente Mariam. El primer representante que tuvo la República Islámica de Mauritania en las Naciones Unidas, donde comenzaste tu lucha solitaria para imponer el reconocimiento al derecho de autodeterminación del pueblo saharaui, incluso anterior a la creación del Polisario, representante legítimo, después entraste en profundas contradicciones con el presidente, debido a tus exigencias para implantar un régimen de corte progresista, avanzado, más justo y libre en Mauritania.
    En la RASD, te hiciste cargo del Consejo Nacional, formaste parte del Buró Político del Frente y ostentaste el cargo de Ministro de Información, organismo en el cual me encontraba prestando servicio o sea, fuiste mi jefe. Debido a tus exigencias, aquí no estuviste exento de polémicas, sobre todo al ausentarse el Líder.
    Dos países que probablemente no podrán agradecer suficientemente lo mucho que les concediste; te desvives para que existan y se consagren, luchaste por ellos, con ellos y en ellos, siempre en condiciones de desigualdad.
    Tus gestos medidos y tus frases hermosas, tu robusta fragilidad, tu sonrisa Gioconda y tu pluma de oro era tu arsenal. Dedicaste todos los minutos de tu vida a esos principios de identidad, a la causa del bidan, sin desatender a los que padecían la represión en África, en Asia o en América Latina. No ambicionabas nada a cambio, salvo la satisfacción que el militante experimenta al sentir el deber cumplido.
    Tu monumental talento quedaba orientado a valerle a las sociedades de la cultura del Hassania, sin descuidar la cultura universal. Te fuiste, y ahora, qué, las plumas se quedarán, a penas sin usar, la rima, el soneto o simplemente un artículo de fondo, un análisis de actualidad, te van a echar en falta, en fin ya nada será igual.
    Hace sólo unas semanas nos hemos encontrado asistiendo todos al XIV congreso del Frente, donde te notamos lleno de vida y de ilusión, donde escuchamos con atención tu intervención, en la que no ahorrabas los buenos consejos, donde nos relatabas a todos tus vivencias con El Wali Mustafa, tu compañero de militancia y objetivos y con el cual, sin avisar, te acabas de reunir allá en el paraíso donde acuden los héroes y los mártires. Después, hubo quien aseguraba de que aquello se trataba de la despedida, aunque fuera así, las despedidas siempre fueron odiosas y ésta, sí lo ha sido de verdad, no lo es menos.
    Ahora los militantes peregrinarán hacia dos tumbas en Nouagchot. El Estado de los saharauis te llora, estuviste presente para fundar la Republica Saharaui, RASD. Mauritania gime tu muerte, honraste su identidad, “Elbidan”, tu pasión y tu obra dos pueblos que un día en Nouagchot me confesaste que nunca entenderás que puedan permanecer separados. Te pregunté por Baba Mesca el mauritano y por Baba Mesca el saharaui, a lo que me respondiste que no estabas dispuesto ni tampoco podrías si quisieras prescindir de ninguna de las dos condiciones.
    Es curioso como advertí la necesidad de tomar esa instantánea, cuando te vi entre aquella multitud encima de la tarima en la sala del congreso y Pepe Taboada se encontraba abajo, junto al público muy atento, cuando le tuve que rogar que se precipitara en subir para situarse a tu lado y plasmar la historia. La historia de dos hombres, uno llegado de Galicia, lugar donde finaliza la Península Ibérica al nor-oeste, de profesión arquitecto y de ocupación Polisario, llegaba atraído por la militancia en pro de los derechos de los pueblos y me da la sensación que motivado, además por un cargo de conciencia que atañe a su país de origen, España, por permitir convertirse en mala colonizadora y peor descolonizadora, justo el motivo que atrajo a ese otro hombre del sur-oeste de Mauritania.
    Me acuerdo, al entrevistarte un día en Noagchot, te pregunté si la política era para ti profesión o vocación, me respondiste que ninguna de las dos cosas, que simplemente eras un militante. Ello quedaba patente al ver cómo no cuentas con, a penas recursos materiales, sabiendo que de haber sido ese tu objetivo, enriquecerte a costa de la política o del politiqueo, de la escritura superflua o panfletaria, ello estaba en tus manos, pero claro no se encontraba, ni de lejos, en tu civilizada mentalidad.
    Dos hombres, en fin, que se unieron sin cita previa en una misma causa que les pareció noble, lo cual es justo lo que buscaban y ahora son dos saharauis, un español y un mauritano, polisarios, como el más. Hoy, otro día de Marzo 2016, a Taboada le deseo larga vida, firmeza en su pulso por su amor a las causas justas, que permanezca para siempre en el camino trazado por Mesca y por El Wali, a los cuales deseo se hallen en el Olimpo en el lugar más alto del Paraíso, en Marzo, desde su día 14 y en Junio desde su NUEVE pasando por todos los días de todos los años, hasta la eternidad.

  • «L’Europe fait preuve de lâcheté vis-à-vis du Maroc» (Eurodéputée)

    Interview – L’eurodéputée Paloma Lopez Bermejo : «L’Europe fait preuve de lâcheté vis-à-vis du Maroc»

    Algeriepatriotique : Vous avez dénoncé le manque de fermeté de la part du Conseil de sécurité de l’ONU vis-à-vis du Maroc dans l’affaire de la Minurso. Par quoi expliquez-vous cette permissivité ?
    Paloma Lopez Bermejo :Tout comme Israël, le Maroc à des amis puissants au Conseil de sécurité. Les intérêts commerciaux et militaires de l’Occident ont sans doute lourdement pesé dans ce manque de réaction.
    L’Union européenne aussi fait preuve d’une certaine mollesse face aux provocations de Rabat. Quelle en est la raison ?
    La lâcheté. On l’a déjà vu après la suspension des relations Maroc-UE à Rabat : Bruxelles proteste, mais très peu. Surtout, elle tient à protéger ses investissements –surtout ceux de la France et de l’Espagne. Cela passe avant le respect du droit international.
    D’aucuns pensent que le Parlement européen est «phagocyté» par des lobbyistes «entretenus» par le Maroc et dont le rôle est de maintenir le statu quo par rapport à la question du Sahara Occidental et de couvrir les atteintes au droit international par le régime de Rabat… Qu’en dites-vous ?
    Le Maroc à une présence très visible au Parlement européen, mais il est aussi vrai qu’une majorité des députés européens se prononce régulièrement en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Dans ce sens, il y a dans les politiques de l’UE une déconnexion entre volonté populaire, que le Parlement représente, même imparfaitement, et celle menée par les autres institutions.
    Où en est le litige autour de l’accord agricole entre le Maroc et l’UE, jugé non conforme au droit par la Cour de justice européenne ?
    On attend un jugement définitif après l’appel du Conseil européen, mais il n’y a pas de raison juridique pour que l’arrêt de décembre ne devienne pas définitif. La Cour devra aussi se prononcer sur le Traité de pêche après le recours d’un juge britannique. Là aussi, on s’attend à un jugement de non-conformité.
    Comment, selon vous, l’Europe démocratique a-t-elle pu, ainsi, se rendre coupable de complicité dans la spoliation et le pillage des richesses du peuple sahraoui colonisé ?
    Tristement, la politique extérieure de l’Union européenne n’est qu’une extension du colonialisme d’antan. Du moment que l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc sert à l’enrichissement de ses élites, l’Europe se garde bien d’une condamnation plus explicite.
    Bruxelles vient de subir une série d’attentats terroristes. Vous attendiez-vous, au sein de l’UE, à un tel acte de violence en plein cœur de la capitale européenne ?
    J’avoue que non. Mais il n’est pas surprenant que Bruxelles devienne un objectif terroriste vu les aventures impérialistes de l’UE au Moyen-Orient, et la marginalisation de sa propre population islamique, première victime des politiques économiques néo-libérales.
    L’Algérie met en garde contre l’hydre terroriste depuis le début des années 1990. 26 ans plus tard, l’Occident est frappé de plein fouet par ce phénomène transnational. Comment expliquez-vous l’absence de réaction aux mises en garde de l’Algérie ? 
    L’Occident entretient des relations proches avec des groupes terroristes dans un nombre des conflits impérialistes dans lesquels il est plus ou moins ouvertement engagé. C’est à cause de ces contradictions qu’on en est arrivés à la situation actuelle.
    L’ensemble des pays européens ont fait preuve d’un laxisme inexplicable vis-à-vis des extrémistes islamistes qu’ils ont accueillis, hébergés, voire protégés. Qui est responsable de cette indulgence envers ces criminels qui massacraient les civils en Algérie et qui assassinent chez vous maintenant ?
    Il me semble que le mot «laxisme» ne tient pas compte de la répression et de la dérive sécuritaire de bon nombre de pays européens. Je dirais plutôt que les politiques impérialistes de l’Occident, combinées à l’inégalité structurelle de leurs sociétés, sont à tenir responsables pour la radicalisation de certains individus.
    L’Occident veut une Syrie sans Bachar Al-Assad qu’il accuse d’avoir commis les pires crimes, et entretient des relations amicales avec le régime wahhabite des Al-Saoud qui vient d’exécuter par pendaison plus de quarante opposants politiques et qui finance le terrorisme. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
    L’Occident choisit ses alliances régionales pour mieux contrôler les gazoducs et les ressources pétrolières de la région. Dans ce jeu, on ne peut pas vraiment s’attendre à une quelconque cohérence sur le thème des droits humains.
    Interview réalisée par M. Aït Amara
  • Marruecos : presos saharauis en huelga

    Protestan por su condena en un juicio injusto en el que algunos denunciaron haber sido torturados.
    Los hechos se remontan al año 2010 y a la dispersión de un campamento de protesta en Gdim Izik, cerca de El Aaiún, en el Sáhara Occidental, en el que murieron 11 miembros de las fuerzas de seguridad marroquíes y 2 saharauis. Un tribunal militar marroquí declaró culpables de la violencia a 25 manifestantes y activistas saharauis y les impuso penas de prisión, incluida cadena perpetua, en un juicio flagrantemente injusto, lleno de irregularidades y empañado por denuncias de tortura que no se han investigado.
    De ellos 21 están cumpliendo ahora sus condenas, y 13 han iniciado una huelga de hambre.
    Pide a las autoridades marroquíes que dejen en libertad o sometan de nuevo a juicio, esta vez justo, a los 21 saharauis.
    https://www.es.amnesty.org/actua/acciones/marruecos-presos-saharauis-abr16/
  • España, Marruecos y la traición al pueblo saharaui

    Lala Sidi Mohamed
    El pasado 17 de marzo de 2016 el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas se reunió de urgencia para analizar la crisis provocada por los ataque marroquíes al secretario general de la ONU, tras su viaje a los campamentos de refugiados saharauis para buscar una solución al conflicto de 16 años entre Marruecos y el Frente Polisario por el Sahara Occidental, tras las declaraciones de Ban Ki-moon en las que se refería a la presencia de Marruecos en el Sáhara Occidental-que ocupa ilegalmente la región desde la “Marcha Verde”- como « ocupación ». 
    Este hecho ha desencadenado una creciente escalada de tensión en la zona al desafiar Marruecos a la Misión de la Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO), a la que decidió expulsar de los territorios ocupados del Sahara Occidental, rompiendo con ello los acuerdos del año 91 en el que se llegaba a un alto el fuego tras 16 años de conflicto militar por el Sahara Occidental. 
    Como ciudadana saharaui nacida en los campamentos de refugiados saharauis en el desierto de Argelia, no puedo menos que mostrar mi más absoluta decepción ante el silencio de la mayoría de los grandes medios de comunicación españoles y por un gobierno en funciones, el que representa el señor Mariano Rajoy y el ministro Margallo, que no sólo no se han pronunciado a favor de la legalidad de la MINURSO, sino que han bloqueado en el Consejo de Seguridad una acción clara y contundente contra Marruecos, por vulnerar los acuerdos de paz, poniendo en serio peligro la seguridad de la zona y que seguramente producirá una nueva vuelta de tuerca en la vulneración de los derechos humanos que Marruecos practica en el Sahara Occidental ocupado, donde se encarcela a los saharauis y se les priva de libertad de opinión y de un futuro como pueblo. 
    Como saharaui no puedo menos que apreciar lo que la sociedad española ha hecho durante todos estes años por los refugiados saharauis, pero es triste ver la traición que el gobierno y los grandes periódicos hacen con la causa saharaui. Los Gobiernos de España, potencia administradora del Sahara Occidental (ante las Naciones Unidas), y con la innegable responsabilidad histórica sobre la región que literalmente abandonaron a su suerte, guardaron silencio y apoyaron en secreto a Marruecos, lo que no sólo los convierte en complices de una ilegalidad flagrante, sino que la situa fuera de la tradición internacional de apoyo a las misiones de paz. 
    Ni Rajoy, ni Pedro Sanchez, que estos días decía en un viaje a Canarias, que desconocía lo que estaba pasando en el Sahara Occidental, han declarado su apoyo a la legalidad internacional. ¿Seguirá España amparando con su silencio los ataques y menosprecios a la labor del secretario general de la ONU? ¿Es ese el papel de España en el mundo? ¿Abandonar a los más de 200.000 refugiados saharauis en el desierto? ¿Permitir continuas vulneraciones de derechos humanos pegados a sus fronteras como los de manifestantes saharauis del campamnento Djeim Izik condenados a cadena perpetua por pedir que simplemente se cumpla la legalidad? ¿Permitirá España que el Rey de Marruecos, con la complicidad o silencio del Jefe de Estado Español y de un gobierno en funciones se aproveche de una situacion de crisis política de una Europa herida en su proyecto político, acosada por la crisis de los refugiados sirios, del terrorismo yihadista para desmontar los acuerdos de paz y consolidar de facto una ocupación que sólo deja a los saharauis la opcion de volver a las armas ante el abandono internacional? Condenar a los jovenes saharauis de los campamentos de Argelia a un futuro en paz en su tierra ahora ocupada y expoliada? Yo espero que no, y que la sociedad española, la verdadera, la solidaria, cansada de aguantar los desplantes de Marruecos y el silencio de España, grite en alto contra esta nueva.
  • Appel à la démolition du mur de séparation et la destruction des mines de l’occupant marocain

    De nombreux responsables sahraouis ont appelé hier à faire pression sur l’occupant marocain pour démolir le mur de la honte mur de séparation érigé par le Maroc et détruire plus de 10 millions de mines posées le long de ce mur, afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans les territoires sahraouis occupés. 
    Lors d’une rencontre de sensibilisation aux dangers des mines antipersonnel organisée par l’association algérienne Machaal Echahid dans les camps des réfugiés sahraouis, le président de la commission des Affaires étrangères et de l’information au ministère sahraoui des Affaires étrangères, Salek Mohamed Madi, a indiqué que les mines antipersonnel posées le long du mur de séparation continueront de menacer la vie de millions d’innocents tant que ce dernier n’est pas démoli . 
    Selon M. Madi, le bilan des victimes de ces bombes à retardement ne cesse d’augmenter car ces engins de la mort ont été posés de manière aléatoire par l’occupant marocain. Quant à la prise en charge des victimes de ces mines, M. Madi a précisé que les autorités sahraouies œuvraient d’arrache-pied en coordination avec les différentes organisations internationales pour assurer une prise en charge sociale, matérielle et psychologique des victimes. 
    Par ailleurs, le directeur central du secrétariat du commissariat politique et membre du secrétariat national du Front Polisario, Youcef Ahmed, a salué la solidarité indéfectible entre les révolutions algérienne et sahraouie rappelant que, depuis les années 70, les Algériens n’ont ménagé aucun effort pour aider leurs frères sahraouis . 
    Pour M. Youcef, le centre Chahid Chérif des victimes de la guerre contre le peuple sahraoui où se sont déroulés les travaux de cette rencontre de sensibilisation sur les mines est un édifice historique qui accueille des blessés et des invalides de la guerre de libération nationale depuis les années 70 . C’est un modèle pour les milliers de victimes de la guerre de libération nationale, a-t-il précisé. Mohamed Ahmed Ambriki, commissaire politique au niveau du centre, a, quant à lui, expliqué que ce dernier accueillait 151 victimes de guerre et de mines dont des femmes, des enfants et des personnes âgées tout en leur assurant une prise en charge totale. 
    Le président de la campagne sahraouie pour les victimes des mines et la sensibilisation à leurs dangers, Bibat Cheikh Abdelhay a souligné, de son côté, le rôle de sensibilisation dans la limitation du nombre de victimes des mines indiquant que cinq groupes supervisent l’opération dans les camps des réfugiés ou dans les territoires libérés. Les opérations de sensibilisation ont porté leurs fruits, a indiqué M. Bibat précisant que le nombre de victimes a sensiblement diminué grâce à ces campagnes de sensibilisation qui visent les élèves dans les écoles, les bergers et les familles, a-t-il précisé rappelant que 2.500 personnes ont été victimes de mines depuis l’invasion du Sahara occidental par le Maroc. Nous sommes venus aujourd’hui pour nous solidariser avec nos frères dans les camps de réfugiés sahraouis pour la sensibilisation aux dangers des mines dont ont souffert les Algériens durant la guerre de libération et qui font encore des victimes parmi les innocents, a dit, pour sa part, la parlementaire algérienne, Saïda Bounab. 
    A cette occasion, une mine antipersonnel a été détruite dans la ville de Rabouni pour montrer l’ampleur des dégâts que peuvent provoquer ces engins de la mort qu’il ne faut pas prendre à la légère.
  • L’Algérie détient les clés pour mettre fin à l’occupation

    Haroun Mohamed Essaid
    Bien que la politique étrangère de l’Algérie est principalement basée sur le principe de la réciprocité, elle est beaucoup plus indulgente vis-à-vis de certaines positions françaises qui sont contraires aux hauts intérêts de l’Algérie. Celle-ci a été largement atteinte par des nombreuses manipulations et manigances pratiquées par L’Elysée ici et là, faisant fi des intérêts vitaux de l’Algérie. Dans ce contexte se trouve son soutien clair au Makhzen dans son occupation du Sahara Occidental et le silence sur cette occupation en dépit de sa condition de membre permanent du Conseil de Sécurité, et malgré que cette occupation a été condamnée par l’Organisation des Nations Unies et qui a qualifié le Maroc de pays occupant la terre d’un autre peuple maghrébin et l’empêchant de vivre dans sa terre, de profiter de ses ressources, de bâtir son propre Etat, et de se développer dans ses frontières géographiques internationalement reconnues.
    Ce qui inquiète et agacent les Algériens est le fait que l’Elysée est très au fait de l’extrême importance que les peuples du Maghreb accordent à la fin de cette occupation, comme elle sait davantage que cette occupation est le principal facteur géo-politique, économique et culturel qui empêche la réalisation de la stabilité nécessaire au développement de la région du Maghreb arabe, et de tous les pays qui composent l’espace de l’Union du Maghreb. En dépit de cela, la France officielle persiste et signe dans ses positions hostiles, qu’elle brandit à chaque fois qu’elle veut chanter et parasiter l’Algérie. Cela est clairement visible dans les déclarations lors des visites des dirigents français en Algérie et leurs rétractations lorsqu’ils se trouvent chez le régime du Makhzen au Maroc. 
    Dans ce cas, le problème, dans la mesure où il se rapporte à l’éthique des déclarations politiques et au travail politique dépourvu de toute éthique du côté français, il est lié aussi au principe de réciprocité, qui est la base de la politique étrangère de l’Algérie vis-à-vis de la France et de l’ensemble de l’environnement international.
    Il est vrai que l’occupation des terres de la République arabe sahraouie par le Makhzen est un fait qui concerne, en premier degré, le peuple sahraoui et sa direction nationale, parce qu’il a été dépouillé de ses terres et de sa souveraineté sur elles. Rabat a pratiqué et continue de pratiquer les méthodes de répression les plus atroces, mais l’Algérie aussi a beaucoup perdu comme elle a perdu du temps en raison de la poursuite de cette occupation dans l’espace maghrébin. Cette occupation, et l’opinion y est unanime, constitue la principale pierre d’achoppement qui a empêché et continue d’empêcher le développement de la région, et de garantir la stabilité souhaitée en vue de réaliser le rêve maghrébin commun d’édifier un Maghreb arabe unifiée.
    Tant que la position française n’a pas changé, et tant qu’elle se moque des intérêts de l’Algérie, n’est-il pas légitime de faire pression avec tous les moyens dont elle dispose? Pourtant, ils sont nombreux et peuvent être utilisés si les autorités algériennes le souhaitent, au moins jusqu’à ce que la France accorde sa position dans le conflit du Sahara Occidental avec celle des Nations Unies qui a décidé d’arbitrer entre le Maroc et le front Polisario dans le but de permettre l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et équitable pour le peuple sahraoui. En plus de cela, la France n’est-elle pas membre officiel du Conseil de sécurité et elle doit respecter les résolutions des Nations Unies ?!
    Dans ce cas-ci, l’Algérie, même si elle défend le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination, qui est un principe international basique dans la libération des peuples colonisés, elle défend au même temps sa stabilité et la stabilité des autres pays du Maghreb, et leur droit de se développer et de bâtir leur espace du Grand Maghreb.
    En tant que journaliste, je ne vais pas énumérer les cartes que l’Algérie détient pour faire pression sur la France officielle en vue de la contraindre à se plier aux résolutions des Nations Unies sur la question du Sahara occidental et mettre la pression sur le régime marocain. Elles sont nombreuses et connues de tous : les milliards de dollars que la France officielle empoche en l’Algérie. Si notre pays se sert de ces atouts, il se retrouverait dans les meilleures positions. Autant aujourd’hui que demain.
    Je suis convaincu que la France répondra positivement à toute pression qui pourrait menacer ses intérêts de la part de l’Etat algérien. Paris ira même jusqu’à pousser l’Espagne et l’ONU à accélérer la mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur l’autodétermination et l’organisation du référendum libre et transparent décrété par la communauté internationale.
    Je crois fermement que la pression de l’Algérie sur la France avec les cartes gagnantes dont elle dispose constitue le moyen le plus efficace et le plus rapide pour mettre fin à l’occupation marocaine, et l’édification d’un Maghreb arabe unifié.
    Sawt Al-Ahrar. 04/0472016
  • Appel á la constitution d’un collectif de juristes pour soutenir les prisonniers politiques sahraouis

    L’ACAT participe à la constitution en urgence d’un collectif de juristes pour soutenir 13 détenus sahraouis qui mènent une grève de la faim depuis le 1er mars pour dénoncer leur torture, leur détention arbitraire et l’inertie de la justice marocaine.
    Ces 13 détenus sont parmi les 24 militants et défenseurs des droits de l’homme sahraouis qui ont été arrêtés, torturés et condamnés pour leur participation au camp de protestation sahraoui de GdeimIzik. Vous trouverez ci-dessous une brève présentation de leur affaire.
    Condamnés le 16 février 2013 par un tribunal militaire à de très lourdes peines à l’issue d’un procès manifestement inique, ils attendent depuis près de trois ans que leur pourvoi en cassation soit examiné. Leurs tortures, leur détention arbitraire et leur condamnation ont été dénoncées par le Comité contre la torture, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et le Groupe de travail sur la détention arbitraire. En 2014, les autorités marocaines ont amendé la loi relative à la justice militaire, pour mettre fin à la compétence des tribunaux militaires sur les civils mais les condamnés de GdeimIzik n’ont pas pour autant été rejugés par un tribunal civil.
    En désespoir de cause, 13 de ces détenus ont entamé une grève de la faim illimitée le 1er mars dernier (les autres condamnés les soutiennent mais ne peuvent jeûner en raison de problèmes de santé liés à leurs tortures et aux conditions de détention).. Les autorités marocaines font la sourde oreille alors que leur état de santé se détériore de jour en jour. Leurs avocats marocains et sahraouis sont démunis.
    Plusieurs ONG telles que l’ACAT, Amnesty international et le REMDH ont récemment communiqué sur l’urgence de la situation. Ces ONG se mobilisent depuis des années pour obtenir la libération des détenus.
    Face à l’inertie des autorités marocaines, les proches des grévistes et l’ACAT ont invité des avocats et des professeurs de droit à former un collectif de juristes européens en soutien aux grévistes et à leurs avocats. Ce collectif a vocation à appeler les autorités marocaines à : 
    libérer immédiatement les détenus de GdeimIzik ; 
    examiner sans délai leur pourvoi en cassation , 
    diligenter une enquête sur leurs allégations de torture et de mauvais traitements. 
    Une délégation du collectif se rendra à Rabat la semaine prochaine pour rencontrer leurs confrères marocains et sahraouis, rencontrer les autorités marocaines et des chancelleries et tenir une conférence de presse. Le collectif publiera un communiqué de presse pour annoncer la mission. Il est aussi envisagé de publier une tribune courant avril.
    Pour le moment, le collectif compte des membres français, belge et suisse. Nous sommes en attente de réponse de la part de juristes d’autres nationalités.
    Nous serions très heureux de vous compter parmi les membres du collectif. Si vous en avez le temps, nous vous invitons à participer à la mission à Rabat du 6 au 8 avril. Nous ne pouvons malheureusement pas retarder cette mission organisée en urgence car nous craignons que la situation des grévistes de la faim se détériore de façon irréversible. Même si vous ne pouvez pas vous joindre à la délégation, votre participation au collectif est essentielle car elle renforce la légitimité de son action.
    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, XXX, l’expression de mes sincères salutations.
    Présentation de la situation des détenus de GdeimIzik
    À partir du 9 octobre 2010, des milliers de Sahraouis d’El-Ayoun, Boujdour, Dakhla et Smara, des villes situées dans la partie du Sahara occidental sous administration marocaine, ont quitté leur résidence pour s’installer dans des campements temporaires à la périphérie des villes. Il s’agissait là d’une mobilisation collective spectaculaire destinée à protester contre les discriminations économiques et sociales dont les Sahraouis s’estiment victimes, de la part du gouvernement marocain.
    Le 8 novembre 2010 au matin, les militaires marocains, armés de canons à eau et de bombes lacrymogènes, ont attaqué le camp de GdimIzik occupé par près de 20 000 Sahraouis. Au cours de l’évacuation forcée du camp, des affrontements ont éclaté entre l’armée et des manifestants sahraouis, au cours desquels neuf soldats marocains auraient trouvé la mort. S’en est suivie une violente vague de répression menée par les forces de sécurité marocaines, avec l’appui de civils marocains résidant en territoire sahraoui. Elles ont ainsi ouvert le feu sur des civils dans la ville d’El-Ayoun, saccagé des maisons et passé à tabac leurs habitants. Les autorités marocaines sont parvenues à bloquer presque totalement l’accès à l’information sur place. Des centaines de militants sahraouis ont été arrêtés, dont plusieurs ont déclaré avoir été torturés.
    Parmi eux, 24 militants, considérés comme les meneurs du camp de protestation, ont été transférés à Rabat pour être jugés par un tribunal militaire. Leur procès ne s’est ouvert que 27 mois après le démantèlement du camp et 15 mois après la clôture de l’instruction, sans que ce retard n’ait jamais été justifié par le tribunal militaire.
    D’après les témoignages des détenus recueillis par leurs avocats, au moins six de ces détenus ont été violés avec une matraque et se sont fait uriner dessus au cours de leur garde à vue. La plupart ont été maintenus pendant plusieurs jours menottés, les yeux bandés, privés de sommeil et de nourriture. Certains ont notamment été maintenus dans la position du poulet rôti (suspendus à une barre de fer) et d’autres ont été brûlés avec des cigarettes ou électrocutés. Tous ont été insultés et humiliés.
    Le 16 février 2013, ils ont été condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement par le tribunal militaire de Rabat. Ils ont été jugés coupables d’association de malfaiteurs, outrage et violences à fonctionnaires publics et homicides volontaires. Ils sont notamment accusés d’être responsables de la mort des neuf agents de sécurité marocains tués au cours du démantèlement du camp.
    Neuf des accusés ont été condamnés à la perpétuité, quatre à 30 ans d’emprisonnement, sept autres à 25 ans, trois à 20 ans et les deux derniers, condamnés à deux ans d’emprisonnement, ont été libérés car ils avaient déjà effectué leur peine en détention préventive.
    Ce verdict a été prononcé à l’issue de neuf jours de procès inéquitable marqué notamment par la prise en compte d’aveux arrachés sous la torture. Plusieurs observateurs internationaux présents aux audiences, ont dénoncé de nombreuses irrégularités parmi lesquelles, tout d’abord, le fait que les accusés ont été poursuivis devant le tribunal militaire malgré leur qualité de civil. De plus, il n’y a eu aucune autopsie des neuf victimes des forces de sécurité et leur nom n’a même pas été mentionné. Les juges se sont refusés à tenir compte des allégations de torture formulées par les accusés et de satisfaire à leur demande d’expertise médicale, en violation du droit marocain et du droit international. 
    Aucune preuve n’a été présentée prouvant l’implication des accusés dans le meurtre des agents de sécurité. En revanche, il est clairement ressorti des débats que les poursuites à l’encontre des 24 accusés étaient motivées par leur engagement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, ce qui fait d’eux des prisonniers d’opinion.
    Ils ont été condamnés sur le fondement d’aveux stéréotypés signés sous la contrainte.
  • El triste final del Sáhara Español

    El 6 de noviembre de 1975, 350.000 marroquíes concentrados en Tarfaya iniciaron, en coches y a pie a través del pedregoso desierto, la Marcha Verde en dirección a El Aaiún, capital de la provincia colonial española donde los milicianos saharauis del Frente Polisario comenzaban a movilizarse para resistir. Entres ambos, las desorientadas tropas españolas incapaces de manejar la inteligente maniobra « pacífica » ideada por el monarca Hasán II para lograr su retirada definitiva. ¿La guerra anduvo cerca?
    El conflicto bélico fue la excusa de una parte de los políticos franquistas para largarse del Sáhara
    « Que pudiera haber un conflicto bélico fue la excusa de una parte de los políticos franquistas para largarse de allí. Marruecos había situado en el 75 divisiones militrares en la frontera norte de la colonia española. Pero lo cierto es que hubiera sido muy raro que el país norteafricano atacase debido a su manifiesta inferioridad militar, palpable en tierra y abismal en mar y aire. Hasan II no era tonto, al contrario. Era un diplomático muy hábil que jugó la carta de la voluntad marroquí de apropiarse el Sáhara, de no cejar en el empeño contando con que los españoles estaban a otra cosa ».
    Recibimiento en el aeropuerto de El Aaiún a las autoridades españolas
    Nada resultó obvio en todo aquel desastre. José Luis Rodríguez relata el papelón de los diplomáticos españoles en Naciones Unidas que trabajaron por una desconolización que legara el territorio a manos saharauis hasta el último momento, hasta que sonó el teléfono y desde España les ordenaron que no insistieran más en el tema. Las élites políticas españolas barrían así a toda prisa los problemas exteriores para centrarse en el misterioso horizonte que estaba a punto de abrirse a la muerte de Franco. 
    Y España no sólamente no descolonizó sino que entregó el territorio y lo perdió todo. « Fue una doble dejación de responsabilidad », denuncia Rodríguez: « de la diplomacia y de la economía. Porque España había metido mucho dineroen el Sáhara en los años 60 y 70, en sanidad, educación, carreteras, minas, etc. Cuando los ingleses se marchaban de un país firmaban siempre convenios de colaboración con ese país que les beneficiaban. Nosotros se lo regalamos todo a Marruecos ».