Mois : avril 2016

  • Sahara occidental : la France contre les droits de l’homme ?

    Par Philippe Bolopion 
    Les événements qui ont embrasé El-Ayoun, la capitale du Sahara occidental, le 8 novembre, devraient convaincrela diplomatie française de changer de cap sur un dossier peu connu, mais qui embarrasse jusqu’aux plus aguerris de ses diplomates. Depuis plusieurs années, à l’abri des portes closes du Conseil de sécurité de l’ONU, la Franceuse du pouvoir de dissuasion que lui confère son droit de veto pour tenir les Nations unies à l’écart des questions touchant au respect des droits de l’homme dans le territoire annexé par son allié marocain en 1975.
    Faute d’un mandat approprié, la mission de l’ONU au Sahara Occidental (Minurso) est restée aveugle tout au long des événements qui ont opposé le mois dernier les forces de l’ordre marocaines aux militants sahraouis – les troubles les plus graves depuis le cessez-le-feu de 1991. Le Conseil de sécurité de l’ONU, en charge de la paix internationale, s’est vu dans l’incapacité de faire la part des choses entre le mouvement indépendantiste du Front Polisario, qui a dénoncé sans preuve le massacre de 36 manifestants pacifiques, et leMaroc qui prétendait, sans plus de crédibilité, libérer les milliers de civils sahraouis soi-disant retenus en otage par des  » criminels  » dans un camp érigé en signe de protestation à proximité de El-Ayoun.
    Si ces événements s’étaient déroulés en République démocratique du Congo, en Haïti ou auSoudan, des experts en droits de l’homme de l’ONU auraient immédiatement été dépêchés sur place pour établir une version objective des événements et informer le Conseil de sécurité, contribuant ainsi à apaiser les tensions. La présence d’observateurs de l’ONU aurait aussi pu s’avérer dissuasive pour les forces de sécurité marocaines qui ont à plusieurs reprises, selon notre enquête, passé à tabac des personnes arrêtées à la suite des troubles.
    Toutes les missions de maintien de la paix de l’ONU établies depuis 1991 disposent de ces mécanismes, qui reposent sur le constat que toute paix durable s’appuie sur le respect des droits de l’homme. Partout ailleurs, du Darfour au Timor Leste, en passant par le Kosovo, la France soutient pleinement l’intégration croissante des questions touchant aux droits de l’homme dans les missions de l’ONU. Il n’y a que sur le dossier sahraoui que Paris s’arc-boute, persistant à défendre une anomalie historique.
    Cette obstination française a un coût. L’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, l’a appris à ses dépens, le 30 avril dernier, lorsqu’il a dû faire face aux pays du Conseil de sécurité tels que le Royaume-Uni, l’Autriche, l’Ouganda, le Nigeria ou le Mexique, qui sont favorables à un élargissement du mandat de la Minurso aux questions de droits de l’homme. A quelques heures de l’expiration du mandat de la mission de l’ONU, selon plusieurs témoins, le ton est monté.
    Comment la France, qui se prétend le berceau des droits de l’homme, pouvait-elle s’opposerà toute mention des droits de l’homme dans la résolution, a demandé un ambassadeur occidental ? Son homologue chinois, un rien ironique, s’est réjoui de constater que Paris partageait désormais les réserves de Pékin sur tout débat des droits de l’homme au Conseil de sécurité. Après une vive réponse de l’ambassadeur français, suivie d’excuses toutes diplomatiques, la France a obtenu gain de cause, non tant par la force de ses arguments que par celle de son droit de veto.
    Les diplomates français se défendent en affirmant que la question des droits de l’homme est devenue un chiffon rouge pour le Maroc, qui y voit une ruse du Polisario et de son soutien officiel algérien, pour embarrasser le Royaume chérifien. A en croire Paris, cette question est une diversion, qui ne fait que braquer Rabat, sans faire avancer les pourparlers entre les deux camps, par ailleurs enlisés depuis des années.
    Mais au lieu de s’aligner sur Rabat, la France devrait convaincre le Maroc qu’il a tout àgagner à améliorer les conditions dans lesquelles vivent les Sahraouis sous son contrôle, souvent muselés et harcelés par les forces de l’ordre marocaines lorsqu’ils osent seprononcer pour l’indépendance. Les observateurs onusiens seraient aussi d’un grand secours pour les réfugiés sahraouis qui vivent près de Tindouf, en Algérie, dans des camps où le Front Polisario règne en maître et intimide ceux qui soutiennent le plan d’autonomie marocain – une situation mainte fois dénoncée par Rabat.
    Le renouvellement du mandat de la Minurso, en avril 2011, offre à la diplomatie française une chance de corriger la situation. Il est temps que Paris reconnaisse que, sans un strict respect des droits des Sahraouis, garanti par l’ONU, les deux camps continueront à se livrerà des campagnes de désinformation qui ne font que compliquer les efforts du Conseil de sécurité en faveur d’une solution politique.
    Philippe Bolopion (directeur ONU de Human Rights Watch) 
    Journaliste au Monde
  • Murió por una mordedura de rata después de haber sido torturado por la policía

    Brahim Saikka, un saharaui en paro de 32 años, miembro de la Coordinación de los Desempleados saharauis en Guelmim, murió en una prisión marroquí en circunstancias sospechosas.
    Brahim Saikka fue detenido el 1 de abril 2016 a la casa de su familia en Guelmim, al intentar unirse a sus colegas licenciados en paro, para manifestarse frente a la Wilaya de la ciudad por su derecho al trabajo. Según sus familiares y amigos, fue golpeado por la policía dentro de la furgoneta policial que lo trasladaba a la comisaría local y luego fue torturado en la sede de la Dirección de Seguridad Nacional de Guelmim.
    El 2 de abril de este año, el fiscal del tribunal de primera instancia ordenó trasladar a Brahim Saikka a la prisión de Ait Meloul.
    El mismo día, Saikka comenzó una huelga de hambre indefinida y se negó a beber agua, en protesta contra la humillación y las torturas que había sufrido.
    Entró en coma el 5 de abril y murió este viernes 15 de de abril de 2016.
    El director del hospital dijo a la familia que la causa de la muerte fue una mordedura de rata y se negó a dar un certificado en donde constasen las causas del fallecimiento. Por su parte, en el hospital donde murió, se negaron a realizar una autopsia.
    Cien estudiantes saharauis y representantes de las organizaciones solidarias marroquíes AMDH y Vía Democrática, llevan a cabo una manifestación pacífica frente al hospital desde se conoció la noticia de la muerte de Brahim Saikka.
  • Risque de reprise de la lutte armée

    Le chef du Front Polisario et président du Sahara occidental occupé Mohamed Abdelaziz a mis en garde avant-hier l’ONU contre le risque de reprise de la guerre avec le Maroc.
    Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, Mohamed Abdelaziz a appelé le Conseil de sécurité à exercer « une pression réelle et directe » sur le Maroc pour permettre à la Minurso de « reprendre son travail et son mandat pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination ». 
    Dans le cas contraire, prévient Mohammed Abdelaziz, ce sera « un feu vert à une agression militaire » du Maroc contre les Sahraouis, rapporte Le Point sur son site internet. Le président du Sahara occidental a estimé qu’en cas d’agression marocaine, le peuple sahraoui n’aura pas d’autres choix que de se défendre par les armes. 
    « Le peuple sahraoui sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés », a averti Mohamed Abdelaziz. Le Maroc a expulsé la quasi-totalité des experts de la Minurso, après une visite de Ban Ki-moon dans la région en mars dernier.
    La Russie appelée à oeuvrer au parachèvement du processus de paix
    Le coordonateur sahraoui auprès de la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et membre du Secrétariat national du Front Polisario, M’hamed Kheddad, a appelé la Russie à jouer un « rôle positif » pour le parachèvement du plan de règlement et la mise en oeuvre immédiate des décisions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU sur le Sahara occidental. 
    M. Khedad intervenait lors d’une rencontre mercredi à Moscou avec l’envoyé spécial du Président russe et vice-ministre des Affaires étrangères chargé de l’Afrique et du Moyen Orient, Mikhael Bogdanov, organisée au siège du ministère russe des Affaires étrangères en présence de hauts fonctionnaires russes au ministère.
    Le responsable sahraoui a présenté un exposé sur les derniers développements de la cause sahraouie, notamment avec le retard accusé dans la mise en oeuvre du plan de règlement ONU-Afrique et de la crise opposant le Maroc au Conseil de sécurité, indique l’agence de presse sahraouie (SPS). Les deux parties ont déploré le silence adopté par le Conseil de Sécurité devant l’obstination du Maroc qui fait fi des résolutions et décisions onusiennes appelant au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    M. Kheddad a estimé que l’expulsion par le Maroc de la composante politique et civile de la Minurso était un « précédent préjudiciable aux opérations de paix dans le monde et une atteinte à la crédibilité du Conseil de sécurité ».
    Pour sa part, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré « être conscient de la situation et des éventuelles menaces », soulignant la « position constante de la Russie fédérale en faveur de la légalité internationale visant à parvenir à une solution juste et durable à la question sahraouie ».
    La Russie suit de près les débats autour du rapport du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki- moon et de la décision du Conseil de sécurité attendue fin avril, a-t-il indiqué. Le coordonateur sahraoui a été reçu lundi dernier visite à Moscou par le président du Centre d’études islamiques et arabes à l’Institut d’études orientales de l’Académie russe des Sciences, Vasily Kuznetsov. 
    M. Kheddad a évoqué avec son interlocuteur les derniers développements de la cause sahraouie et les réalisations du peuple sahraoui depuis sa dernière visite en Russie fédérale, mettant l’accent sur l’adhésion du Front Polisario à la convention de Genève et la décision de la Cour européenne, décembre dernier, portant annulation de l’accord agricole avec le Maroc. M. Kheddad effectue, à la tête d’une délégation sahraouie, une visite de travail en Russie avec au programme des rencontres avec des personnalités importantes, des acteurs de la société civile et des médias russes.
    SPS signe un protocole de jumelage avec son homologue russe
    L’agence de presse sahraouie (SPS) a signé, mercredi, un protocole de jumelage avec son homologue russe au siège de cette dernière, a annoncé SPS. Ce protocole vise à mettre les russophones au fait des développements de la question sahraouie et rompre le black-out médiatique imposé par le régime marocain sur la lutte du peuple sahraoui.
    Le peuple sahraoui lutte toujours pour recouvrer son droit à l’autodétermination et récupérer ses territoires occupés. Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc soutenu par la France.
    119 détenus ont trouvé la mort
    Le Département d’Etat américain a critiqué les conditions carcérales « inhumaines » dans les prisons marocaines où 119 détenus ont trouvé la mort en 2015, dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’Homme. Dans ce rapport, publié à Washington, le Département d’Etat américain a affirmé que « les conditions de détention au Maroc restent précaires et ne répondent pas aux normes internationales » en vigueur. 
    S’appuyant sur des chiffres du gouvernement marocain, le document du Département d’Etat fait état de 119 détenus qui ont trouvé la mort en 2015, dont 14 décédés pendant leur transfert à l’hôpital et 82 durant leur hospitalisation. Le rapport s’inquiète de la dégradation des soins de santé fournis aux prisonniers au Maroc. 
    Les prisons sont surpeuplées en raison du recours abusif à la détention provisoire, a constaté le Département d’Etat qui cite à ce propos des sources gouvernementales et des ONG. L’augmentation de la population carcérale, couplée à un nombre réduit des centres d’observation pour mineurs a amené les autorités à tenir en détention des mineurs dans des prisons d’adultes. 
    La torture dans les établissements pénitenciers persiste également notamment pendant la garde à vue, alors que les enquêtes « sur ce crime n’ont jamais abouti ou donné lieu à sanctions contre les agents impliqués ». Plus grave encore, plusieurs victimes ont été condamnées à la prison pour fausses allégations de torture, note le rapport.
    Par : R. N.
  • La sécurité nationale de l’Algérie et la question du Sahara Occidental, sujet d’une conférence

    Conférence régionale sur la question sahraouie: une opportunité pour examiner les enjeux sécuritaires liés au conflit
    DJANET (ILLIZI)- Le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) Said Layachi a indiqué samedi que la conférence régionale prévue à partir de dimanche à Djanet (Illizi) qui planchera que les développements de la question sahraouie sera une occasion
    pour évoquer la sécurité nationale algérienne comme priorité majeure dans le contexte des enjeux actuels liés au conflit du Sahara occidental.
    La conférence organisée à l’initiative du CNASPS sur les développements de la question sahraouie sera une occasion pour évoquer la sécurité nationale algérienne en tant que priorité capitale dans le contexte des enjeux sécuritaires et géostratégiques actuels en tenta compte du droit des frères Sahraouis à se défendre et de leur combat pour l’indépendance », a déclaré M. Layachi à l’APS.
    Le responsable a expliqué que cette rencontre se proposait essentiellement d’examiner et d’évaluer les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays pour contribuer à conforter le front interne qui est, a-t-il soutenu, « en mesure de faire face à toutes les risques ».
    « Nous devons, nous autres Algériens, nous préparer à faire face aux défis sécuritaires et géostratégiques qui se posent à la région du fait du conflit du Sahara occidental qui peut basculer vers le combat armé en raison des manoeuvres marocaines et le refus de Rabat de se plier à la légalité internationale », a-t-il dit.
    L’Algérie, a ajouté M. Layachi, qui « n’ a aucun intérêt à ce qu’une nouvelle guerre éclate entre le Maroc et le Front Polisario notamment dans le contexte sécuritaire fragile que la région connait a toujours plaidé pour le règlement pacifique des conflits en vue de sauvegarder la stabilité de la région ».
    Selon M. Layachi, les participants à la rencontre passeront en revue les retombées de la décision irréfléchie du Maroc concernant la réduction des effectifs de la MINURSO implications susceptible d’attiser les tensions dans la région.
    Par ses violations systématiques des droits de l’homme sahraouis, par l’exploitation illégale des richesses du Sahara occidental et son mépris des décisions et résolutions onusiennes « pousse les Sahraouis au désespoir compliquant davantage la situation dans la région en voulant faire endosser la responsabilité aux autres, a-t-il poursuivi.
    Le conseil de sécurité doit être à la hauteur de la confiance du peuple sahraoui
    Le président du CNASPS a exhorté le conseil de sécurité a assumer ses responsabilités notamment celle de préserver la sécurité et la paix dans la région et de veiller au respect du droit international. Il a insisté sur la nécessité de rétablir la MINURSO dans toutes ses prérogatives mais surtout dans sa composante telle que définie par cette même instance dans sa décision 690 du 21 avril 1991.
    M. Layachi a appelé la communauté internationale a être à la hauteur de la confiance du peuple sahraoui qui fait preuve de patience depuis plus de 25 ans.
    Le conseil de sécurité doit agir pour l’organisation rapide du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui pour un règlement juste et durable de ce conflit et, partant, pour la préservation de la stabilité de la région, a insisté le président du CNASPS.
    Face aux entraves faites à l’action de la MINURSO, garant unique des droits du peuple sahraoui, ce dernier sera en droit de reprendre les armes, le Maroc a fait une déclaration de guerre en s’en prenant à la mission onusienne, a encore martelé M. Layachi.
    Les Sahraouis se sont montrés soucieux de la stabilité de la région et contribué « efficacement » à combattre l’extrémisme, le crime organisé et le terrorisme. Ils ont prouvé qu’il défendaient une véritable cause nationale, a rappelé le président du CNASPS.
    Le Maroc a décidé, unilatéralement, en mars dernier, de réduire les effectifs politiques et administratifs de la MINURSO défiant les clauses de l’accord de cessez le feu signé en 1991. Un attitude que le Polisario considère comme une déclaration de guerre appelant le conseil de sécurité a assumer ses responsabilités.
  • Comunicado de la ASVDH sobre la expulsión de los juristas internacionales

    Expulsión de observadores internacionales solidarios con los presos políticos saharauis de grupo Gdeim Izik
    El miércoles 6 de abril 2016, una delegación de juristas internacionales en apoyo a los presos
    Saharauis de Gdeim Izik fue detenida en Rabat. El grupo estaba compuesto por una abogada
    Francesa Ingrid Metton, un profesor de derecho internacional belga Eric David, un magistrado español Jesus Maria Martin Morillo, y otros tres abogados españoles Maria Nieves Cubas Armas, Juan Carlos Gomez Justo y Altamira Guelbenzu Gonzalo, fueron todos interpelados por la policía marroquí en su hotel. Fueron todos llevados a la Jefatura de policía en donde fueron interrogados y sus pasaportes y teléfonos fueron confiscados. Al día siguiente, fueron expulsados de Marruecos.
    El viaje a Marruecos de estos observadores internacionales entraba en el marco de campaña internacional de solidaridad con los presos políticos saharauis de Gdeim Izik encarcelados en la prisión de Rabat-Salé.
    La delegación quería informarse sobre el dosier y las condiciones de presos saharauis en huelga de la hambre ilimitada que habían empezado el 1 de marzo para denunciar su situación y protestar contra su detención arbitraria.
    Supusieron que el grupo entraría en contacto con las instituciones marroquíes encargadas de la cuestión de derechos humanos. El grupo de juristas fué interpelado y expulsado.
    La Asociación Saharaui de Violaciones graves de Derechos Humanos cometidas por el Estado de Marruecos declara su firme condena por esta prohibición perpetrada por las autoridades de Rabat y se indigna por el arresto y la expulsión de estos observadores internacionales.
    La ASVDH declara su entera solidaridad con los juristas expulsados de Marruecos e insta a la comunidad internacional para actuar, a fin de que pare la política marroquí de prohibición, de bloqueo y de black-out sobre todo lo que concierne, de cerca o de lejos, al Sahara Occidental.
    La asociación Saharaui llama a todas las organizaciones internacionales y todas las instancias de la ONU a actuar para que el Estado de Marruecos sean sometido a la legalidad internacional y al respeto de los derechos humanos y poner fin al calvario de los Saharauis encarcelados a causa de sus opiniones políticas.
    El Aaiún
    Sahara Occidental
    El 8 de Abril de 2016
  • Communiqué de l’ASVDH sur l’expulsion des juristes internationaux

    Expulsion d’observateurs internationaux solidaires avec les P.P.S groupe Gdeim Izik.
    Le mercredi le 6 avril 2016, une délégation de juristes internationaux en soutien aux prisonniers sahraouis de Gdeim Izik a été arrêtée à rabat. Le groupe était composé d’une avocate française : Ingrid Metton, d’un professeur de droit international belge Eric David, d’un magistrat espagnol Jesus Maria Martin Morillo, ainsi que trois autres avocats espagnols, Me Maria Nieves Cubas Armas, Me Juan Carlos Gomez Justo et Me Altamira Guelbenzu Gonzalo ont, tous, été interpellés par la police marocaine à leur hôtel. Ils ont tous étaient emmené à la préfecture de police où ils sont interrogés et leurs passeports et leurs téléphones ont été confisqués. Le lendemain, ils ont étaient expulsés du Maroc. 
    Le voyage au Maroc de ces observateurs internationaux entrait dans le cadre d’une campagne internationale de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim izik incarcérés dans la prison de rabat-salé.
    La délégation voulait s’enquérir sur le dossier et les conditions des prisonniers sahraouis en grève de la faim illimitée, qui avaient entamé une grève de la faim illimitée, le 1er mars, pour dénoncer leur situation et protester contre leur détention arbitraire. 
    Censé entrer en contact avec les institutions marocaines chargées de la question des droits de l’Homme, le groupe de juristes se sont trouvés interpellés et expulsé.
    L’association sahraouie des violations graves des droits de l’Homme commises par l’Etat du Maroc déclare sa ferme condamnation de cette interdiction perpétrée par les autorités de rabat et s’indigne de l’arrestation et l’expulsion de ces observateurs internationaux.
    L’ASVDH déclare son entière solidarité avec les juristes expulsés du Maroc et exhorte la communauté internationale de tout mettre en œuvre afin que cesse la politique marocaine d’interdiction, de blocus et de black-out sur tout ce qui touche, de ou de loin, au Sahara Occidental.
    L’association sahraouie appelle toutes les organisations internationale et toutes les instances de l’ONU à agir pour que l’État du Maroc s’assujettie la légalité internationale et au respect des droits de l’Homme et mettre terme au calvaire des sahraouis emprisonnés à cause de leurs opinions politiques.
    Fait à El Aaiùn
    Sahara Occidental
    Le 8 avril 2016
  • UN AUTRE MARTYRE À GUELMIM/ SAHARA OCCIDENTAL/MAROC APRÈS LA NAKBA

    Evénement : Un jeune militant du secrétariat de la défense des chômeurs à Guelmim / Maroc vient de succomber à l’hôpital Hassan II à Agadir suite à son emprisonnement pour avoir manifesté dans les normes et droits au travail et d’être dans la dignité de la citoyenneté comme garantie constitutionnellement.
    Le crime d’Etat : 

    C‘est inadmissible…C’est immoral…. C’est de la bassesse de la gouvernance à Guelmim qui instrumente à son humeur l’organisme sécuritaire contre tout citoyen manifestant son refus de l’injustice et traitrise instituées dans notre région depuis 2005, sous l’égide d’un lobby composé d’hommes de l’Etat des Parlementaires de diplomates de ministres et des très proches du roi….. 
    La majorité des grands de l’Etat les plus concernés du Sahara occidental y sont membres… 
    Ce qui est incompréhensible et non avenant ; c’est que même l’ami du ROI Fouad Ali El Himma et ceux du ministère de l’intérieur tel Mr Driss, Hassad, El Hammouchi … le savent !!! 
    Il est donc normal de voir cette machine de traitrise terrifier les citoyens. 
    Infidélité du roi ou ses hommes : 
    Depuis la Nakba de Guelmim largement diffusée par les médias internationaux nous avons perdu toute signification et valeur du roi qui s’est délaissé de la région, alors qu’il était en vacances à Tunis pendant que les cadavres se transportent dans des camions de déchets de la municipalité! 
    Comment alors le roi justifie son attitude? 
    Nous souhaitons être entendus par les organisations internationales et les parlements et gouvernements organisations non gouvernementales ….
    Alter Info l’Information Alternative
  • Le peuple sahraoui n’est pas seul

    Le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, ont pressé les Nations Unies de résoudre le conflit sahraoui sur la base de la légalité internationale en vue d’éviter les risques de toute escalade.
    Certes, les années ont mis la lumière sur les interventions de la France pour entraver une solution juste à ce conflit qui est une question de décolonisation.
    La France, « patrie des droits de l’homme », poussé par ses desseins néo-coloniaux, fait fi des souffrances du peuple sahraoui, des massacres qu’ils a subis et continue à subir, et du mur marocain qui l’enferme. Au contraire, Paris renforce l’autre mur qui entoure la question sahraouie, le mur médiatique.
    La France a fait des Nations Unies, un terrain pour réaliser ses plans hégémoniques et ses ambitions dans la région. Le Conseil de Sécurité, fait mine de mettre la question sahraouie à l’ordre du jour, mais le rapport du SG est soumis à la censure de l’ambassadeur français auprés de l’ONU.
    Les calculs de la France sont les mêmes que ceux du Maroc. Ils pensent qu’avec le temps, ils finiront par imposer le fait accompli de l’occupation marocaine. Cependant, les faits sont là et ils parlent d’eux-mêmes. Les nouvelles générations sahraouis, sont plus déterminées que leurs prédécesseurs. Et leurs soutiens militaires, politiques et financiers ne manquent pas. 
    Ils ont comme principal soutien, l’Afrique, guidée par l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Nigeria, les pays qui constituent la pointe du continent noir en matière d’avancée économique et puissance militaire.
    En Espagne, si les différents gouvernements ont rendu les armes face aux pressions de la France et la peur d’un deuxième 11-M, le peuple espagnol vient de se prononcer par la voix de l’ensemble des partis d’opposition. Tous les courants politiques espagnols, à l’exception du PP, le parti au gouvernement, ont voté au Parlement une résolution de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Un vote qui, de par son timing, est un message subliminal envoyé au Conseil de Sécurité qui s’apprêtre à se prononcer sur les dérives de Rabat qui a osé expulser une partie de la MINURSO.
    Partout en Europe, les milieux politiques, le mouvement associatif et les organisations de défense des droits de l’homme montent au créneau pour mobiliser le maximum de leurs concitoyens autour de la cause sahraouie et pour condamner le silence imposé par la France à l’ONU en vue de contraindre la communauté internationale à accepter de piétiner ses principes.
    La pire des erreurs serait celle de penser que les sahraouis sont un peuple sans défense. Si le Maroc jouit de l’alliance de l’Elysée, le peuple sahraoui a ses alliés et ils sont prêts à le soutenir avec tous les moyens nécessaires pour faire face à l’offensive néo-colonialiste française.
  • Le Makhzen souille à nouveau le drapeau algérien en le hissant dans une ville sahraouie occupée

    Après avoir descendu le drapeau algérien de son mat, en incitant un jeune marocain à l’arracher au su et au vu des agents de police en faction devant le consulat d’Algérie à Casablanca, le Maroc continue ostensiblement de souiller ce symbole des martyrs de l’Algérie dans les territoires occupés du Sahara Occidental. 
    La tactique est différente, mais le but est le même. En effet, à chaque colloque, exposition ou activité de propagande marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental, le Maroc hisse le drapeau algérien pour induire en erreur l’opinion publique locale, les participants et, au-delà, la communauté internationale, en faisant croire à la présence de l’Algérie dans de telles manifestations. 
    Un geste qui s’est produit une nouvelle fois durant un récent séminaire à Dakhla occupée, pour débattre des défis environnementaux et leur impact sur le développement des villes arabes sous le slogan : «Les défis environnementaux et leur impact sur le développement urbain des villes et des régions». 
    Ce colloque s’est tenu du 5 au 7 avril dernier, et était organisé par l’Institut arabe de développement des villes, un bureau d’études basé à Riyad, en Arabie Saoudite, qui se dit être, selon son site, une ONG «à but non-lucratif». 
    Cette manœuvre des Saoudiens entre dans le cadre de l’appui politique de l’Arabie Saoudite à la colonisation marocaine du Sahara Occidental, et de ses actions hostiles à l’Algérie, en raison des positions algériennes sur les dossiers syrien et yéménite, ainsi que son refus de classer le Hezbollah libanais comme organisation terroriste. 
    Un tel timing pour l’organisation de son colloque dans les territoires occupés du Sahara Occidental montre, entre autres, que cet institut saoudien n’est qu’une entité au service des Al-Saoud. 
    En hissant ainsi le drapeau algérien aux côtés de ceux des pays arabes qui ont participé à cette rencontre sponsorisée par Riyad, le Maroc cherche à démoraliser les Sahraouis à qui il voudrait faire accroire que l’Algérie cautionnerait ce genre de séminaires-alibi.
    Diaspora sahraouie
  • Conférence internationale sur le Sahara occidental à l’ Assemblée française

    Une conférence internationale sur le règlement du conflit du Sahara occidental se tiendra, le 19 avril prochain, à Paris , à l’initiative de parlementaires français et d’associations françaises de soutien au peuple sahraoui, solidaires avec sa lutte d’indépendance
    Avec pour thème « Le règlement du conflit du Sahara occidental, une question de droit international. Aux côtés de l’ONU, quel rôle pour l’Europe ? », cette rencontre sera présidée par le président du groupe d’amitié France-Algérie, Patrick Mennucci, député PS. 
    La conférence sera également présidée par Régine Villemont, et Obbi Bouchraya, respectivement présidente de l’association RASD/France, et nouveau représentant du front Polisario en France. Plusieurs intervenants, de différentes nationalités, animeront des débats/conférences sur l’évolution de la situation au Sahara occidental. 
    La conférence coïncidera avec la publication du rapport du Secrétaire général de l’ONU et au lendemain du clash délibéré du Maroc à son encontre et l’agression a l’encontre de la Minurso , dans le secret dessein de la faire changer de mission et occulter définitivement le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Lors de cette rencontre, Gianfranco Fattorini, représentant permanent de l’association américaine des juristes auprès de l’ONU, animera une conférence intitulée : « L’application du droit international dans différentes instances de l’ONU, le rôle de la France au Conseil de sécurité ». 
    Mohammed Sidati, membre du secrétariat national du Front Polisario et son représentant en Europe, animera quant à lui un débat sur la situation au Sahara occidental après la visite de Ban Ki-Moon dans les camps de réfugiés sahraouis , sous le titre : « Au lendemain de la visite de Ban Ki-Moon dans les campements des réfugiés sahraouis et à la veille de la décision du Conseil de sécurité, quelle est l’appréciation de la situation par le Front Polisario ». 
    Outre ces interventions, Patrick Mennucci, député et membre du groupe d’étude Sahara occidental de l’Assemblée nationale française, évoquera la position de la France face à ce conflit « La position française, vers plus d’équilibre ?» 
    Par ailleurs, Pierre Galand, ancien sénateur belge et président de la coordination européenne de soutien au peuple sahraoui dressera les conclusions de cette conférence qui se tiendra au siège de l’Assemblée nationale francaise .Par ailleurs L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), a demandé au ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault, d’intervenir auprès du Maroc pour qu’il libére les prisonniers politiques sahraouis. 
    Dans une lettre adressée au ministre, l’ACAT a estimé que la France, en tant que membre de l’Union européenne (UE), est « tenue de mettre en œuvre ses lignes directrices concernant la torture et les défenseurs des droits de l’homme dans ses relations avec les pays tiers ». Elle lui demande, à cet effet, d’appeler les autorités marocaines à libérer « immédiatement » Naâma Asfari, militant sahraoui des droits de l’homme, et ses coaccusés afin qu’ils soient rejugés devant une juridiction civile « si les poursuites à leur encontre n’ont pas été motivées uniquement par leurs opinions politiques et leur militantisme en faveur des droits de l’homme ». 
    L’ACAT, créée en 1974 , forte d’un réseau de 39.000 membres actifs, demande également au MAE français de « diligenter une enquête sur leurs accusations de torture et de mauvais traitements ». Elle attire également l’attention du chef de la diplomatie française sur un fait sans pré- cédent, l’expulsion d’avocats venus s’enquérir de l’etat de santé des prisonniers . « à l’exemple du ministre des Affaires étrangères espagnol et du barreau de Paris, je vous demande de faire part aux autorités marocaines de votre réprobation face à l’arrestation et l’expulsion des sept juristes et de leur accompagnatrice », est-il écrit dans la lettre de l’ACAT , dont une copie a été adressée à l’ambassadeur de France à Rabat. Une délégation internationale, constituée de juristes français, belges et espagnols, s’est rendu mercredi dernier au Maroc pour rencontrer les avocats marocains et sahraouis qui assurent la défense de civils sahraouis, prisonniers politiques, condamnés à perpétuité par un tribunal militaire pour avoir manifesté, à Gdeim Izik, contre l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. 
    La mission avait prévu également différentes rencontres avec les délégations diplomatiques de plusieurs pays ainsi qu’une conférence de presse à Rabat dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui a subi des pressions en vue d’empêcher cette rencontre. Le collectif, qui a été expulsé manu militari le lendemain du Maroc, revendique la libération « immédiate » des détenus de Gdeim Izik, l’examen « sans délai » de leur pourvoi en cassation et une enquête sur leurs « allégations de torture et de mauvais traitements ». 
    Le barreau de Paris a condamné « fermement » cette expulsion par les autorités marocaines. Se disant « profondément choqué » par cette expulsion, le barreau de Paris a condamné « fermement l’utilisation de telles pratiques par les autorités marocaines », apportant son « entier soutien » aux membres de la délégation pour « leur travail de défense des droits humains ». 
    Dans ce contexte, le maire d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, avait également demandé, dans une lettre, au MAE français de se préoccuper de la situation des détenus politiques sahraouis et d’intervenir auprès des autorités marocaines « en faveur de ces défenseurs des droits de l’homme, injustement condamnés et incarcérés, afin de demander leur libération ». 
    L’ACAT-France, est membre de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT) ayant statut consultatif auprès des Nations unies et statut d’observateur auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
    Mokhtar Bendib