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Mois : mars 2016

  • Sahara Occidental: Washington réitère son soutien au mandat de la Minurso

    par R. N.
    Le département d’Etat américain a réitéré, vendredi, son soutien au mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, au Sahara Occidental ) après les mesures de rétorsion annoncées par le Maroc, contre cette mission onusienne, visant à l’affaiblir. 
    «Nous sommes au courant de ces rapports et que le Maroc a demandé à la mission de l’ONU de réduire ses effectifs», a déclaré John Kirby, le porte-parole du département d’Etat, au cours d’une conférence de presse. «Nous réitérons notre soutien à cette mission de l’ONU» pour le travail important qu’elle est en train de mener, a ajouté John Kirby, en réponse à une question, sur les dernières mesures de Rabat, de réduire les effectifs civils de la Minurso et de cesser avec effet immédiat, sa contribution financière, à cette mission. 
    «Les Etats-Unis ont participé à une session, à huis clos, du Conseil de sécurité de l’ONU, où les membres ont exprimé leur préoccupation au sujet de la situation», a enchaîné John Kirby, en appelant l’ONU et le Maroc à rester pleinement engagés, en vue de trouver une solution effective». 
    Interrogé, si les Etats-Unis allaient aborder ce sujet avec le Roi du Maroc ou d’autres responsables marocains, John kirby a répondu qu’aucune rencontre bilatérale n’est prévue, dans ce sens, en précisant que le problème sera résolu au sein de l’ONU. 
    Jeudi, le secrétariat général de l’ONU a regretté une décision unilatérale, complètement en contradiction avec les obligations internationales du Maroc, en indiquant que ces mesures qui vont mettre à mal la Minurso sont «sans précédent».
    Pour sa part, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a averti que la nouvelle attitude du Maroc, relative aux mesures prises vis-à-vis de la Minurso, constituait «un précédent très dangereux qui remet en question le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, dans le maintien de la paix et la sécurité, dans le monde».
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5226510
    20 mars 2016
  • Face à l’escalade et aux défis du Maroc : Ban Ki-moon met le Conseil de sécurité devant ses responsabilités

    Les menaces, les intimidations et les manipulations du Maroc, appuyé comme il doit par la France, et l’Espagne qui a fait du peuple sahraoui une monnaie d’échange, ne font pas peur au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui ne veut pas rester dans l’Histoire comme un SG qui se plie au diktat marocain et qui ait succombé à la diplomatie corruptrice du Makhzen, comme ce fut le cas pour certains de ses prédécesseurs.
    Ainsi, Ban ki-moon se montre plus que jamais décidé à pousser à des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc pour régler le conflit au Sahara occidental, à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent auquel au demeurant s’est engagé Hassan II à Nairobi. Le SG de l’ONU, qui s’est montré déçu par l’attitude du président du Conseil de sécurité sous influence de certains États membres et qui ne lui ont pas apporté un soutien public, a dénoncé « les attaques irrespectueuses » de Rabat contre sa personne et a décidé de réunir, lundi, les quinze États membres du Conseil de sécurité pour de franches explications. 
    Le Maroc, à l’origine du blocage dans le processus de paix avec le Front Polisario, multiplie les attaques contre Ban Ki-moon et sa volonté de parvenir à une solution juste garantissant au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. Ban ki-moon a sévèrement recadré Rabat, en dénonçant des attaques « irrespectueuses » envers sa personne et envers les Nations unies, rappelant son attachement aux Résolutions de l’ONU pour le règlement du conflit au Sahara occidental, surtout que la partie marocaine s’entête à saper les efforts de l’ONU pour un règlement du conflit au Sahara occidental. Ban ki-moon a fait également part, suite à une rencontre à New York avec le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, de sa « stupéfaction » concernant la récente déclaration du gouvernement du Maroc, qui a reproché au chef de l’ONU de « s’être départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité », lors de sa dernière visite dans les camps des réfugiés sahraouis et les territoires libérés à Bir-Lehlou.
    Dans le même contexte, Ban ki-moon a exprimé « sa profonde déception et sa colère au sujet de la manifestation qui a été mobilisée dimanche dernier » à Rabat, avec « la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain ». Une manifestation exagérément gonflée et qui a été boycotée par certains partis politiques marocains, dont le plus important parti islamiste El-Ahd oua El-Ihsan. Le ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati, a de son côté affirmé que l’attaque dirigée contre Ban Ki-moon était « un signe de l’affolement » des autorités marocaines, qui ont eu recours, une nouvelle fois, à la pression et au chantage ». 
    Dénonçant les pratiques du Maroc, le responsable sahraoui a souligné que la violente réaction des autorités marocaines était motivée par « la légitimité conférée au combat du peuple sahraoui » par le Secrétaire général des Nations unies. « On assiste à la méthode à laquelle nous a habitués l’expansionniste marocain qui a toujours eu recours aux invectives, à la pression et au chantage », a-t-il relevé. Pour sa part, la représentante de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Espagne, Khira Bulahi, a expliqué que le « Maroc vivait actuellement un isolement international sans précédent, de par ses positions en contradiction avec la légalité internationale ». Citant l’Union africaine, qui milite pour la décolonisation du Sahara occidental et la Cour de justice européenne (CJE), qui a dénoncé en décembre dernier l’Accord commercial UE/Maroc pour les produits agricoles et de la pêche parce qu’il inclut le Sahara occidental, la diplomate sahraouie a relevé : « Ce que fait le Maroc constitue un autre pas dans l’intransigeance comme il a l’habitude de le faire ». « Ceci s’est traduit par les tentatives de sabotage de la visite de Ban ki-moon dans la région, par l’assassinat d’un citoyen sahraoui en territoire occupé et enfin par l’envoi de troupes militaires supplémentaires importantes vers les territoires occupés », a-t-elle révélé. 
    L’Union des jeunes sahraouis, à Madrid, estime que les déclarations de Rabat « sont le résultat de l’échec de la politique de colonisation » que mène le Maroc depuis 40 ans au Sahara occidental occupé. Au cours de sa dernière visite dans la région, le Secrétaire général de l’ONU s’est dit attristé par une tragédie humanitaire au Sahara occidental occupé qui dure depuis quatre décennies, promettant de relancer la médiation de l’ONU en vue d’engager des négociations directes entre les parties en conflit. Il avait même assuré que les membres du personnel de la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) étaient « prêts à organiser un référendum s’il y avait accord entre les parties ». 
    Rabat qui avait prétexté l’absence du roi M6 dans sa Capitale alors qu’il s’y trouvait bel et bien et a même inauguré des réalisations, pour ne pas recevoir le SG de l’ONU et surtout l’empêcher de se rendre à El-Ayoun occupée s’est ensuite offusqué que Ban KI-moon accepte de rencontrer d’autres responsables vu «l’empêchement royal». Une proposition raisonnable que la propagande du Palais a transformé en «atteinte à la personne du roi. On croit rêver et l’on serait dans une étiquette de Louis XIV, alors que le petit M6 aime jouer au souverain démocrate. Ce sens du drame et de la facétie serait risible s’il n’a pris un tournant inquiétant après l’échec de la visite du souverain marocain à Moscou où la Russie, de manière très diplomatique, a refusé de soutenir sa folle démarche et a rappelé les fondamentaux du règlement de la question du Sahara occidental dans le cadre de l’ONU 
    En effet, et dans une démarche sans précédent que même son allié israélien n’a pas eu l’audace de faire, le Maroc renie ses engagements vis-à-vis de l’ONU, et veut tout simplement torpiller la Minurso en expulsant son personnel civil. Une décision illégale qu’il n’a aucune autorité reconnue sur un territoire qu’il a envahi, et qu’il occupe militairement.
    Mokhtar Bendib
    http://lecourrier-dalgerie.com/face-a-lescalade-et-aux-defis-du-maroc-ban-ki-moon-met-le-conseil-de-securite-devant-ses-responsabilites/
    20 mars 2016
  • Selon l’Union africaine, l’attitude du Maroc contre la Minurso est «un précédent très dangereux»

    La présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a averti que la nouvelle attitude du Maroc relative aux mesures prises vis-à-vis de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso) constituaient «un pré- cédent très dangereux qui remet en question le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU dans le maintien de la paix et la sécurité dans le monde». 
    La Mission permanente du Maroc à l’ONU a remis jeudi au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et à l’UA, une liste de 84 membres internationaux des effectifs civils de la Minurso qui doivent quitter le Maroc sous trois jours. «Mme Dlamini-Zuma a appris avec stupéfaction la décision de Rabat de réduire le personnel de la Minurso, y compris les élé- ments de l’UA», a indiqué l’organisation panafricaine dans un communiqué reçu hier par l’APS, mettant en garde contre un tel acte. 
    Mme Dlamini-Zuma a souligné que la décision marocaine allait «compliquer d’avantage l’impasse actuel dans le processus de paix, raviver les tensions au Sahara occidental, et menacer la sécurité régionale à un moment où la communauté internationale se mobilise pour trouver une solution définitive au conflit (qui oppose le Maroc au Front Polisario, Ndlr) conformément à la légalité internationale». «La présence et le fonctionnement de la Minurso au Sahara occidental sont conformes à la résolution du Conseil de sécurité 690 du 29 avril 1991», a rappelé Mme Dlamini-Zuma, appelant ce dernier à «assumer pleinement sa responsabilité en la matière et demander au Maroc de revoir sa décision concernant le retrait du personnel de la Minurso». 
    Aussi, elle a prié instamment le Conseil de sécurité de «réaffirmer le mandat entier de la Minurso, y compris l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», insistant sur la nécessité pour la communauté internationale dans son ensemble, de continuer à fournir un appui sans réserve aux efforts déployés par M. Ban Kimoon, et son Envoyé personnel, Christopher Ross, vers la concrétisation de la solution au conflit conformément à la légalité internationale. 
    Dans une tentative ratée pour amener le chef de l’ONU à changer sa position sur le conflit au Sahara occidental, le Maroc a annoncé mardi dernier qu’il allait réduire de manière importante la composante civile de la Minurso, en particulier la branche politique, et de cesser avec effet immédiat sa contribution financière à cette mission. Le ministè- re des Affaires étrangères marocain a également fait savoir, via un communiqué, qu’il allait retirer ses contingents engagés dans les opérations de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU.
    20 mars 2016
  • Crans Montana à Dakhla occupée; le forum orphelin.

    Encore pour une deuxième fois, Jean-Paul Carteron saisisse la balle au bond et lance son forum de Crans Montana à s’exhiber dans la ville occupée de Dakhla en dépit des appels au boycott lancés par les plus grandes instances transcontinentales. 
    Parlant de cette deuxième édition, Mr. Carteron se vante des réalisations fictifs qui marquent le dite forum sachant qu’avec l’absence de l’Union Africaine, le thème au menu de cette rencontre “l’Afrique, son développement, son avenir et la coopération Sud-Sud” restera un encre sur papier. Pire encore, l’Union Européenne et les Nations Unis ont désormais déclaré le boycott de la tenue de ce forum dans un territoire encore colonisé. 
    Pourtant, dans son allocution d’ouverture, Mr.Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana, esquive la mention des raisons de l’absence de ces instances et s’est mis à chercher de l’importe quels mots pour redorer l’image orphelin de ce forum et pathétiquement s’en remet au langage des statistiques comptant le nombre de présence à cette deuxième édition. 
    “Le nombre des participants dans la deuxième édition dépasse le mille; a savoir, la première édition de Dakhla avait l’effectif de 800 participants” a-t-il martelé. Mais de façon astucieuse, il a éclipsé la qualité des participants qui sont en majorité des ex-responsables étatiques en retraite, des ONG catégoriquement inconnus et des opérateurs économiques marginaux. 
    D’autre part, des sources parlent d’un grand débat qui s’est déclenché en catimini entre des participants lors de leur séjour à Dakhla où ils ont été accueilli au bord d’un navire de croisière louée d’une entreprise allemande et stationnée actuellement au port de la ville occupée; les manœuvres du Maroc dans la tenue de ce forum pour une deuxième fois à Dakhla, la légitimité du combat des sahraouis pour leur autodétermination et l’absence des instances internationales les plus influents ont suscité le doute sur les intentions subtils de l’organisateur de ce forum, Jean-Paul Carteron. Des participants se sentent même avoir été trompés et attendent juste le moment de départ pour quitter à jamais cette farce dans laquelle le Maroc ne cherche que la reconnaissance politique de son occupation du Sahara Occidental tandis que son acolyte mercenaire, Jean-Paul Carteron, est à la poursuite du business sans scrupules. 
     Khalil Asmar
    FREEDOM SUPPORT, 20 mars 2016
    20 mars 2016
  • Sahara occidental : un territoire, une multitude d’appellations

    Sahara occidental : un territoire, une multitude d’appellations
    Mots-clés : #Sahara_occidental #Maroc #Mauritanie #Algérie #Frontières #Conflits
    Apparition(s) : Exposition « Frontières », musée Confluences, Lyon, 2006.
    Auteur : Philippe Rekacewicz
    Date : 2006.
    Sahara occidental : un territoire, une multitude d’appellations
    Esquisse, 2006
    Cette esquisse a fait l’objet d’une numérisation, laquelle a été un peu simplifiée par rapport à l’esquisse originale :
    Sahara occidental : un territoire, une multitude d’appellations
    Version numérisée, 2009
    En complément, on peut aussi considérer cette carte qui montre comment cette ancienne colonie espagnole a été lentement « recolonisée » par le Maroc.
    Au tout début du mois de mars 2016, lors de sa visite dans la zone contrôlée par le Front Polisario, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a utilisé le mot « occupation » pour décrire la situation, ce qui a déclenché une très grosse fâcherie avec les autorités marocaines. Mais indirectement, Ban Ki Moon n’a pas exprimé autre chose que ce qu’est la position officielle des Nations unies :
    Tous les États membres des Nations unies, y compris le Maroc, ont accepté de déterminer le statut final [à l’issue d’un référendum d’autodétermination] des territoires sahraouis en vertu des résolutions de l’Assemblée générale adoptées sans vote ».
    En attendant, le Sahara occidental figure toujours sur la liste des territoires non-autonomes, l’ancienne « liste des territoires encore colonisés ».
    Le Maroc revendique la souveraineté sur ce territoire qu’il appelle « Province saharienne ». Rabat considère toutes les représentations cartographiques figurant une frontière internationale (donc en trait plein) pour le délimiter comme une atteinte à son intégrité territoriale.
    Une ancienne colonie (espagnole) recolonisée (par le Maroc)
    2009
    Si vous souhaitez commenter, utiliser ces documents ou simplement contacter l’auteur, nous vous invitons à le faire via l’adresse courriel contact@visionscarto.net
    Visionscarto
    BilletsCollection cartographiqueIndex du site
    http://visionscarto.net/sahara-occidental-un-territoire
    20 mars 2016
  • Nécessité de redéfinir les relations UE-Maroc en conformité avec le droit international

    BRUXELLES– Dénonçant la violence de la réaction du gouvernement marocain à l’égard du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et son ingérence dans les affaires juridiques de l’Union, des parlementaires européens ont souligné, jeudi à Bruxelles, la nécessité de redéfinir les relations UE-Maroc conformément au droit international.
    « nos intérêts ne doivent pas être au-dessus du droit international et des droits de l’homme », a affirmé la vice-présidente de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG), Giminez Borbat.
    Selon Mme Borbat qui s’exprimait lors d’une réunion de la DMAG, l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a annulé le 10 décembre dernier l’accord agricole qui liait l’UE au Maroc, « doit nous conduire à l’autocritique».
    Elle a, ainsi, plaidé pour le rétablissement des relations avec le Maroc, «mais sans recourir à des accords qui vont à l’encontre du droit international», et pour la conclusion d’accords commerciaux « mais pas à n’importe quel prix».
    « Dans nos relations internationales, nous devons veiller à ce que le doit international soit appliqué et ne pas omettre de rappeler au royaume du Maroc son obligation, à savoir, le respect des droits de l’homme », a-t-elle préconisé.
    La vice-présidente de la DMAG s’est dite, en outre, « inquiète » de la réaction des autorités marocaines par rapport à la visite de Ban Ki-moon dans la région, appelant l’UE à « redoubler d’effort pour débloquer la situation et permettre la tenue d’un référendum d’autodétermination » au Sahara occidental.
    Jugeant l’attitude du gouvernement marocain à l’égard du Secrétaire général des Nations unies « disproportionnée», après les critiques acerbes dont a été victime M. Ban Ki-moon au lendemain de sa visite dans la région, l’eurodéputé, Marie Christine Vergiat, a dénoncé également la décision des autorités marocaines de geler les contacts avec l’UE suite à l’affaire de l’annulation de l’accord agricole UE-Maroc en décembre dernier par la CJUE.
    « Il y a plusieurs choses à expliquer aux marocains sur le respect de l’Etat de droit, de la démocratie et sur le fait que les institutions de l’UE sont des autorités indépendantes », a-t-elle estimé.
    Le Chef de la division Maghreb au service Action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage, a invité les eurodéputés à transmettre un message à leurs homologues marocains sur la nécessité de « laisser les procédures judiciaires suivre leurs cours sous la surveillance de ceux qui en ont la compétence, c’est-à-dire les services juridiques » et de « respecter la compétence de la CJUE » .
    Le président de la DMAG, Pier Antonio Panzeri, a rappelé ses efforts pour expliquer aux marocains qu’ « en Europe, la justice est indépendante du politique. Un principe fondamental dans toute démocratie ».
    L’eurodéputé Jordi Sebastia, quant à lui, s’est insurgé contre la position «hypocrite » de l’UE vis-à-vis du conflit au Sahara occidental et du pillage des richesses naturelles de ce territoire non autonome par le Maroc, dénonçant l’accord agricole UE-Maroc conclu en 2012 et annulé fin 2015 par la CJUE au motif qu’il viole les principes du droit international, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’étant reconnue ni par les Nations unies, ni par l’UE, ni par aucun des Etats membres.
    Il plaidé, à ce titre, pour un retour à la légalité internationale, s’interrogeant sur les modalités de mise en œuvre de l’arrêt rendu le 10 décembre dernier par la CJUE.
    http://lakoom-info.com/?p=3412
    19 mars 2016
  • Comment la mièvrerie diplomatique du Makhzen a sorti la question du Sahara Occidental de l’oubli

    En annonçant des mesures unilatérales qui reviendront à saper le travail de la Minurso, notamment le volet politique de la mission, le Maroc a pris le risque de se trouver en confrontation directe avec la communauté internationale. Les propos ineptes de Salah-Eddine Mezouar, relayés par Nasser Bourita, le nouveau ministre délégué aux Affaires étrangères, laissant accroire que le Maroc n’a pas de problème avec l’ONU mais avec son secrétaire général, ne tromperont personne, car ce distinguo ridicule ne saurait justifier la prise de mesures extrêmement disproportionnées de la part du Maroc.
    Dans ce bras de fer, le Maroc finira, tôt ou tard, par faire céder et faire machine arrière malgré le soutien de son parrain français et le concours de trois autres membres non permanents du Conseil de sécurité, dont l’Egypte, à la surprise générale. La position ferme des autres membres permanents, les Etats-Unis notamment, augure de pressions intenses à venir pour préserver l’intégrité de la Minurso et pour amener le Maroc à respecter pleinement ses obligations internationales.
    En l’espace de 24 heures, Washington a réitéré son soutien à la mission onusienne et à l’importance de son rôle, en appelant les parties – le Maroc, en fait – à rester pleinement et activement engagées dans la recherche d’une résolution effective de cette crise.
    Le déjeuner prévu lundi prochain entre le secrétaire général de l’ONU et les quinze membres du Conseil de sécurité, devrait justement permettre de clarifier la position de ce dernier sur cette crise «tactique et préventive» que le Maroc cherche à instrumentaliser pour «émasculer» le rapport que Ban Ki-moon soumettra en avril prochain au Conseil de sécurité.
    D’autres pressions sont venues de Bruxelles pour inciter le Maroc à apaiser cette querelle. Car, en cas de tensions dans la région, l’UE serait contrainte de réviser sa position avec ce partenaire du Sud. L’annonce en catimini par le Maroc de la reprise de ses contacts avec l’Union européenne, après la bravade du «gel soumis à l’obtention de concessions européennes», alors que Rabat n’a rien obtenu, renseigne sur la portée de ces pressions en plus du fait que le Maroc ne peut pas gérer en même temps deux fronts conflictuels.
    L’UE soutient Ban Ki-moon
    De son côté, l’Union européenne a réaffirmé son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de parvenir à une solution qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, plaidant pour le maintien de la Minurso. «La position de l’UE et ses Etats membres sur le Sahara Occidental n’a pas changé d’un iota. (…) Nous réitérons, ici, notre soutien aux efforts du secrétaire général de l’ONU en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies», a déclaré le chef de la division Maghreb au service de l’action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage. «L’UE soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies, bien que nous soyons conscients de la controverse qui règne actuellement et des différends qui séparent le Maroc et l’office du secrétaire général», a-t-il souligné.
    M. Savage a réitéré, en outre, le soutien de l’UE à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), plaidant pour son maintien après l’annonce de la réduction de son effectif par le Maroc. La vice-présidente de la délégation de l’UE pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG), Giminez Borbat, a, quant à elle, dénoncé la violence de la réaction du gouvernement marocain à l’égard du secrétaire général des Nations unies, et son ingérence dans les affaires juridiques de l’Union. «Nos intérêts ne doivent pas être au-dessus du droit international et des droits de l’Homme», a-t-elle affirmé.
    En définitive, le Maroc a rendu un fier service au Polisario, car de «crise oubliée», la cause sahraouie, se retrouve désormais inscrite comme priorité dans l’agenda des Nations unies.
    Karim Bouali
    http://www.algeriepatriotique.com/article/comment-la-mievrerie-diplomatique-du-makhzen-sorti-la-question-du-sahara-occidental-de-l-oub
    19 mars 2016
  • Sahara Occidental: Le Maroc dans tous ses états

    par Ghania Oukazi
    La colère du royaume marocain, vis-à-vis de Ban Ki Moon, l’a poussé à infliger à la Minurso des sanctions matérielles pour l’obliger à restreindre ses missions, dans les territoires sahraouis. 
    Une agitation féroce secoue le Makhzen, depuis que Ban Ki Moon a visité les camps des réfugiés sahraouis. C’est le branle-bas de combat, dans le royaume. Au-delà des réactions verbales qu’il a eues, pour répondre à ce qu’il qualifie de «dérives sémantiques» du secrétaire général de l’ONU, à propos de la situation dans ces camps, le Maroc a agi, la semaine dernière, comme un enfant gâté. Il s’en est pris à la Minurso, en commençant, en premier, par restreindre la présence de ses personnels dans les territoires sahraouis. Il met les représentants onusiens «civils», à la porte. Le Maroc a, en effet, établi une liste de 84 employés qui doivent rentrer chez eux et se départir ainsi, incessamment de leurs missions de maintien de la paix, dans le Sahara Occidental. C’est la représentation marocaine, au sein de l’ONU, à New York qui a remis jeudi, la liste en question aux concernés. Comme seconde décision, le royaume a supprimé sa dotation financière, au profit de la mission onusienne et ce, en la privant des trois millions de dollars que le roi Hassan avait déjà institué, à son époque. 
    Il a, en outre, décidé de ne plus participer aux missions onusiennes de maintien de la paix, dans les régions en conflit comme il l’a fait entre autres, dans les Balkans et la Côte d’Ivoire. 
    Un débat pointu a eu lieu, mercredi soir, sur une chaîne télévisuelle marocaine, sur toutes ces questions avec comme problématique de fond, «les dérives» du SG de l’ONU et «la complicité de l’Algérie dont il a bénéficié». Entre autres responsables, présents sur le plateau, il y a avait la secrétaire d’Etat auprès du ministre marocain des Affaires étrangères dont le rôle était, certainement, de «ramasser» le débat et d’en préciser la position officielle du Makhzen. «On ne peut continuer à aider quelqu’un qui nous frappe, dans le dos,» a lâché M’Barka Bouaïda, pour justifier les décisions de son pays. 
    Quand le Maroc entretient son amnésie 
    Un universitaire a demandé s’il fallait que le Maroc retire sa confiance à Ban Ki Moon ou à l’ONU. La question avait tourné, pendant plusieurs minutes, pour qu’il soit conclu, sur le plateau, «il faut que le Maroc bouscule l’ordre établi pour faire face à cette stratégie de coups dans le dos.» Les invités de la chaîne interrogent, stupidement, que «le Maroc a des hôpitaux au Mali et en Palestine, comment Ban Ki Moon va-t-il nous en remercier ?» 
    La secrétaire d’Etat rassure alors que «le Maroc a des cartes à abattre.» Bouaïda se retourne vers l’Algérie et soutient qu’«elle n’a jamais participé dans les missions onusiennes de maintien de la paix.» D’autres intervenants renchérissent et indiquent que «l’Algérie a une structure des droits de l’Homme qui n’est pas sérieuse et dont les résultats sont noirs contrairement au Maroc qui a mis, en place, tous les mécanismes nécessaires au respect et à la garantie des droits et a signé toutes les conventions internationales, il est le pays qui préserve la paix et la stabilité dans la région, il a des accords avec les puissants de ce monde, il joue un rôle important dans le règlement de la question de l’émigration (…).» Les hommes du Makhzen balaient ainsi, sans vergogne, d’un revers de la main, les nombreuses affaires de torture et d’atteintes aux droits de l’Homme et aux libertés individuelles dans le pays de «notre ami le roi.» 
    Les Marocains en appellent aux Européens «pour voir les choses en face et réagir. Ils ont, d’ailleurs, repris, hier, langue avec la Commission européenne, dans le but de quémander son soutien. 
    «L’autonomie, c’est le plus qu’on puisse donner» 
    Bouaïda rappelle toutes les actions menées par l’Algérie pour pousser à l’organisation, par la Minurso, d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, au titre d’une solution «mutuellement acceptable.» Mais affirme-t-elle «l’autodétermination n’est pas acceptable par le Maroc, c’est une atteinte à son intégrité territoriale, seule l’autonomie des territoires est possible.» Elle tient à souligner que «l’autonomie est le plafond de toutes les concessions marocaines, il ne peut aller au-delà, il ne peut faire plus que ça.» La secrétaire d’Etat note, encore, que «le Roi Mohamed VI a déclaré que le Maroc a tout donné, l’autonomie est le plus loin qu’il puisse aller dans le règlement du problème sahraoui.» Elle précise que «le terme colonisation ou occupation, avancé par le SG de l’ONU, est insensé et inacceptable, d’ailleurs, il n’existe dans aucun rapport onusien.» Elle est persuadée que «Ban Ki Moon veut donner une nouvelle base juridique à l’ONU.» Les Marocains s’accordent à dire que «dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, il y a une organisation armée qui s’appelle Polisario et qui n’a rien à voir avec les Sahraouis.» Les Marocains reprochent, sévèrement, à Ban Ki Moon d’avoir «éloigné la responsabilité de l’Algérie, dans le conflit sahraoui qu’elle a provoqué.» 
    Une fois, le tour de toutes ces questions fait, les intervenants concluent que «la visite de Ban Ki Moon est un complot contre le Maroc, il a voulu, nous acculer pour venir chercher quelque-chose qui nous perturbe.» 
    M’Barka Bouaïda souligne que la visite du SG de l’ONU dans la région a été programmée «à la demande du roi.» Mais, a-t-elle fait savoir «à chaque fois que le roi lui propose une date, le SG l’accepte mais s’en désiste après pour qu’à la fin il choisit, unilatéralement, le mois de mars.» 
    La secrétaire d’Etat auprès du MAE marocain pense que son pays doit «absolument, se rapprocher davantage de la Russie et de la Chine parce qu’ils sont membres du Conseil de sécurité, ils pourront nous aider à changer le cours des événements.» Elle soutient, aussi, «des échanges» avec «le Japon et la Corée du Sud» que ne pourront, selon elle, qu’être «bénéfiques pour le Maroc.» 
    Un compromis pour quels objectifs ? 
    Les intervenants s’accordent, par ailleurs, à dire que «la situation, en Algérie, nous fait peur.» L’un d’eux évoque Hassan II et rappelle que «Rahimahou Allah, il disait que s’il y a le feu chez le voisin, il ne faut pas s’en réjouir parce qu’il nous atteindra.» Ils expliquent que «le Maroc vit dans un contexte régional instable dans lequel les intérêts s’entrechoquent.» Pour tous les invités, «le Maroc doit promouvoir la démocratie et le développement, dans les territoires sahraouis, pour convaincre les populations de sa bonne foi.» Ils font savoir que «2016 est l’année de mise en œuvre d’un projet pilote de développement, dans les territoires sahraouis.» 
    Avant de clore le débat, ils se sont interrogés s’il était possible de retirer le dossier sahraoui des mains de l’ONU. «C’est difficile, c’est même impossible,» se disent-ils. Ce qui ne les empêche pas de penser à un subterfuge, pour affirmer que la seule perspective possible, pour sa résolution est que «le Maroc et l’Algérie dialoguent, entre eux, ce sera la meilleure manière de trouver un compromis»… 
    Hier, le Maroc n’avait pas, encore, déragé même si son ministre des Affaires étrangères a déclaré que Ban Ki Moon n’est plus au centre des préoccupations marocaines. «Il veut passer comme victime, pourtant c’est lui qui a provoqué la détérioration du climat, dans les territoires sahraouis, alors qu’il était bien calme,» a soutenu le ministre. 
    La colère du royaume ne va, certainement, pas baisser de sitôt. Le 23 mars, le Congrès américain va consacrer une audition à la question des droits de l’Homme, au Sahara Occidental. A quelques mois de la fin de son mandat, Ban Ki Moon a réussi, véritablement, à remettre le dossier sahraoui au-devant de la scène internationale.

    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5226449

    19 mars 2016
  • Autodétermination du peuple sahraoui: efforts soutenus de l’ONU, le Maroc mis à mal

    ALGER – Les efforts soutenus du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de parvenir à une solution qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, sous occupation marocaine, ont mis à mal le Royaume marocain, auteur d’une « tragédie humanitaire » dans ce territoire non autonome en attente de décolonisation.
    Lors de sa récente visite, début mars, aux camps des réfugiés sahraouis et dans les territoires sahraouis libérés à Bir Lahlou, Ban Ki-moon s’est dit attristé par une « tragédie humanitaire » au Sahara occidental occupé qui dure depuis quatre décennies, promettant de relancer la médiation de l’ONU en vue d’engager des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc.
    En insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, le Secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il allait œuvrer à faire avancer ce processus. Il avait en outre fortement irrité le Royaume du Maroc en parlant « d’occupation » à propos du statut de ce territoire annexé par le Maroc en 1975, et qui reste la dernière colonie en Afrique.
    Ban Ki-moon avait surtout déploré le manque de « progrès réel » dans les négociations « devant aboutir à une solution juste et acceptable par tous, fondée sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
    Ces déclarations, soutenues par la communauté internationale, ont visiblement mis à mal Rabat qui, dans un communiqué, a annoncé sa décision de réduire de manière importante la composante civile de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), en particulier la branche politique, et de cesser avec effet immédiat sa contribution financière à cette mission.
    L’ONU avait déploré, mercredi, cette décision « regrettable » du Maroc et a indiqué « prendre des mesures » à suivre. Toutefois, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a indiqué que Ban Ki-moon maintenait ses déclarations à l’origine du courroux marocain, et qu’il avait renoncé à se rendre à Rabat vu le climat ambiant. « Il n’a pas de visite prévue pour l’instant », avait-il précisé, assurant qu’ »il n’est pas non plus question de retirer la Minurso ».
    Réunion du Conseil de sécurité
    Le Conseil de sécurité s’est réuni, jeudi, pour donner suite à la décision du Maroc. « Nous allons avoir des consultations à ce sujet », avait indiqué le président du Conseil en mars, l’ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins.
    Il avait, notamment, souligné que la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) « avait été déployée par le Conseil ». « Si quelque chose arrive à cette mission, avait-il expliqué, nous devons trouver les moyens de le résoudre ».
    L’ONU espère que l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental Christopher Ross va pouvoir continuer ses efforts et que « ce n’est pas la fin du processus politique ». Et d’affirmer: « la population du Sahara occidental mérite de voir une lumière au bout du tunnel ».
    La décision marocaine, communiquée lundi à Ban Ki-moon par le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, « a été une surprise », avait-il confié, exprimant par la même les regrets de l’ONU suite à cette décision.
    Les services qui s’occupent des missions de l’ONU « vont prendre les mesures nécessaires pour garantir que la Minurso puisse continuer à remplir son mandat », avait assuré ce responsable onusien.
    Quant à la menace brandie par le Maroc de remettre en cause sa participation à d’autres opérations de maintien de la paix, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric avait déclaré « attendre encore des détails ».
    Ban Ki-moon déplore un « manque de respect » du Maroc
    Ban Ki-moon avait exprimé son amertume devant une telle décision. Il s’était plaint lundi, en recevant M Mezouar, d’un « manque de respect » du Maroc envers sa personne et l’ONU. Il avait également exprimé, à la même occasion, au ministre marocain « sa profonde déception et sa colère » à la suite d’une manifestation à Rabat « qui l’avait pris pour cible personnellement ».
    Le Maroc a pris le contrôle de la majeure partie du Sahara occidental en 1975 lorsque la puissance coloniale, l’Espagne, s’en est retirée, ce qui a poussé le Polisario à mener une lutte armée jusqu’en 1991, année où l’ONU a réussi à obtenir un cessez-le-feu et a déployé la Minurso.
    Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination, tandis que l’occupant marocain persiste à vouloir imposer sa proposition d’une une large autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire riche en minéraux.
    Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Ben Abdelaziz, avait appelé récemment la communauté internationale et l’ONU à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’instar de l’UA et de plusieurs pays.
    Soutien aux efforts onusiens
    Le chef de la division Maghreb au service Action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage, qui s’exprimait à l’occasion d’une réunion de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG) à Bruxelles. a réitéré le soutien de l’UE à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), plaidant pour son maintien après l’annonce de la réduction de son effectif par le Maroc.
    L’organisation britannique solidaire avec le peuple sahraoui, « Western Sahara Campain » (WSCUK), avait salué jeudi l’engagement pris par le Secrétaire général de l’ONU à ne ménager aucun effort pour résoudre le conflit du Sahara occidental occupé.
    Dans un message publié sur son site électronique, WSCUK s’est félicitée de la visite de M. Ban Ki-moon, début mars, aux camps des réfugiés et aux territoires libérés à Bir Lahlou. Elle a également rappelé ses promesses à œuvrer davantage pour la reprise du dialogue, et à « ne ménager aucun effort » dans ce sens.
    De son côté, la Commission Tom Lantos des droits de l’Homme de la Chambre des représentants des Etats-Unis tiendra le 23 mars prochain une audition sur le Sahara occidental, qui sera consacrée essentiellement à l’examen du mandat de la Minurso dans les territoires occupés.
    Intitulée « droits de l’Homme menacés, l’autodétermination reportée: le statut du Sahara occidental », l’audition sera animée, selon cette Commission, par un panel composé de plusieurs personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Eric Goldstein, et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental.
    L’audition sera notamment centrée sur l’examen du mandat de la Minurso et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour déterminer le statut final des territoires sahraouis occupés.
    La Commission relève que le Maroc continue d’occuper la majeure partie du Sahara occidental malgré son statut, selon l’ONU, de territoire non autonome en attente de décolonisation. Elle souligne, dans ce sens, que ni l’Assemblée générale des Nations unies ni aucun autre organe de l’ONU ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur ces territoires.
    http://www.aps.dz/monde/38783-autod%C3%A9termination-du-peuple-sahraoui-efforts-soutenus-de-l-onu,-le-maroc-mis-%C3%A0-mal?utm_source=ALGERIE+PRESSE+SERVICE&utm_medium=ALGERIE+PRESSE+SERVICE
    18 mars 2016
  • Le Maroc est une puissance occupante du Sahara Occidental au mépris de la légalité internationale

    par Maître Takioullah Eidda
    Lors de sa dernière visite au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés sahraouis, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Ban Ki-Moon, a qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental et l’a invité à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Il n’en fallait pas plus pour que le Maroc le qualifie à son tour d’ennemi, dont la position est contraire à son devoir de neutralité. 
    Pour y voir clair, parcourons les textes des résolutions de l’ONU, adoptées depuis 1960, ainsi que l’avis de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de 1975. 
    A- RESOLUTION 1514 DU 14 DECEMBRE 1960 RELATIVE AU DROIT DES PEUPLES COLONISES DE DISPOSER D’EUX-MEMES:
    «Article 5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle, les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n’ont pas encore accédé à l’indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs vœux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d’une indépendance et d’une liberté complètes.» 
    B- RÉSOLUTION 3458 DE 1975, AFFIRMANT LE DROIT DU PEUPLE SAHRAOUI DE DÉCIDER DE SON AVENIR :
    «Article 5. Prend acte du rapport de la Mission de visite des Nations-Unies au Sahara Espagnol en 1975, et fait sienne sa conclusion selon laquelle des mesures devraient être prises pour permettre à tous les sahraouis originaires du territoire de décider de leur avenir en toute liberté et dans une atmosphère de paix et de sécurité, conformément à la résolution 1514 (XV).» 
    C- AVIS DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE RENDU LE 16 OCTOBRE 1975 NIANT AU MAROC TOUT DROIT SUR LE SAHARA OCCIDENTAL :
    «La Cour a été saisie des questions sur lesquelles un avis consultatif lui est demandé par une lettre du Secrétaire général de l’organisation des Nations Unies au Président de la Cour datée du 17 décembre 1974 et enregistrée au Greffe le 21 décembre 1974. Dans cette lettre, le Secrétaire général porte à la connaissance de la Cour que, par la résolution 3292 (XXIX) adoptée le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de demander à la Cour de donner, à une date rapprochée, un avis consultatif sur les questions énoncées dans la résolution. 
    1. Le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius)?
    Si la réponse à la première question est négative, 
    2. Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien?
    (Réponse à la question 1) 
    «Quelles qu’aient pu être les divergences d’opinions entre les juristes, il ressort de la pratique étatique de la période considérée que les territoires habités pas des tribus ou des peuples ayant une organisation sociale et politique n’étaient pas considérés comme terra nullius.» 
    (Réponse à la question 2) 
    «La Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l‘existence d’aucun lien de souveraineté́ territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté́ des populations du territoire.» 
    D- RÉSOLUTION 380 DE 1975 CONTRE LA «MARCHE VERTE» DU LE MAROC:
    «Article 2. Demande au Maroc de retirer immédiatement du territoire du Sahara Occidental tous les participants à la marche.» 
    E- RÉSOLUTION 37/34 DE 1979, CONDAMNANT «L’OCCUPATION» DU SAHARA OCCIDENTAL PAR LE MAROC :
    «Article 5. Déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de l’OCCUPATION du Sahara Occidental par le Maroc et l’extension de cette OCCUPATION au territoire récemment évacué par la Mauritanie.» 
    F- RÉSOLUTION 43/33 DE 1988, ENTÉRINANT L’ACCORD INTERVENU ENTRE LE MAROC ET LE F.POLISARIO POUR L’ORGANISATION D’UN RÉFÉRENDUM D’AUTODÉTERMINATION: 
    «Article 6. Se félicite également de l’accord donné le 30 août 1988 par le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la liberacion de Sagua El-Hamra y Rio de Oro aux propositions conjointes du Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine et du Secrétaire général des l’Organisation des Nations-Unies en vue de la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, organisé et contrôlé par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine.» 
    G- RÉSOLUTION 658 DE 1990, AUTORISANT LA DÉSIGNATION D’UN ENVOYÉ SPÉCIAL POUR LE SAHARA OCCIDENTAL :
    «Rappelant sa résolution 621 (1988) du 30 septembre 1988 par laquelle il a décidé d’autoriser le Secrétaire général à nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental et de demander au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d’assurer l’Organisation et le contrôle de ce référendum par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine. (…)
    Article 2. Approuve le rapport du Secrétaire générale remis au Conseil conformément à la résolution 621 (1988) en vue de régler la question du Sahara Occidental, qui contient le texte intégrale des propositions de règlement telles qu’elles ont été acceptées par les deux parties le 30 août 1988 ainsi qu’un exposé du plan du Secrétaire général en vue de la mise en œuvre de ces propositions.» 
    H- RÉSOLUTION 690 DE 1991, DÉCIDANT LA MISE EN PLACE DU MINURSO :
    «Article 3. Décide d’établir son autorité une mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental conformément au rapport du 19 avril 1991.» 
    I- L’AVIS JURIDIQUE DU CONSEILLER JURIDIQUE DE L’ONU, HANS CORELL, S\2002\161 DU 12 FÉVRIER 2002, CONCLUANT À L’ILLÉGALITÉ DE L’EXPLOITATION PAR LE MAROC DES RESSOURCES NATURELLES DU SAHARA OCCIDENTAL:
    «Il faut donc conclure que (…) si des activités de prospection et d’exploitation devaient être entreprises au mépris des intérêts et de la volonté́ du peuple du Sahara occidental, elles contreviendraient aux principes de droit international applicables aux activités touchant aux ressources minérales des territoires non autonomes.» 
    J- CONCLUSION :
    Ban Ki-Moon est le Secrétaire général des Nations-Unies, dont les résolutions, comme on vient de les voir, ont qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental. Elles ont affirmé aussi, à maintes reprises, le droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination suivant la tenue d’un référendum libre et transparent. 
    Par conséquent, Ban Ki-Moon ne peut et ne doit rester neutre au mépris de la légalité internationale constatée, déclarée et demandée par sa propre organisation et confirmée par la Cour Internationale de Justice (CIJ). 
    Le Maroc est donc mal placé pour faire des reproches à Ban Ki-Moon à cet égard et les brouhahas dans la rue et devant les micros des médias ne changent rien à cette réalité, devenue si incontournable qu’aucun pays au monde, pas un seul, ne lui a reconnu la moindre souveraineté sur ce territoire. 
    Pire, le 10 décembre 2015, la Cour Européenne a conclu que les pays membres de l’UE ne peuvent conclurent des accords avec le Maroc relatifs à des biens produits au Sahara Occidental, compte tenu de son occupation illégale de ce territoire. 
    Maître Takioullah Eidda, avocat Montréal, Canada 
    18.03.16
    quebec171[at]gmail.com
    http://saharaopinions.blogspot.com/2016/03/le-maroc-est-une-puissance-occupante-du.html
    18 mars 2016
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