Mois : mars 2016

  • Dans une ultime tentative de saboter le travail de l’ONU: Le Maroc «chasse» la Minurso du Sahara

    par Moncef Wafi
    Comme réponse à son sévère recadrage par le SG de l’ONU après les attaques frontales dont il a été l’objet au lendemain de sa première visite dans la région pour relancer les pourparlers entre Le Maroc et le Front Polisario, Rabat a expulsé, ce week-end, 83 fonctionnaires civils de la Minurso présents à Layoune. 
    Le Maroc a décidé en outre de supprimer une contribution financière de trois millions de dollars à la mission onusienne. Saisi de l’affaire jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU, sous l’impulsion des partisans de la solution marocaine, a préféré laisser à chacun de ses membres le soin de traiter individuellement avec le Maroc pour tenter d’apaiser les esprits. De son côté, Ban Ki-moon devait réunir les 15 membres du Conseil, hier, à l’occasion d’un déjeuner pour leur demander de clarifier leur position sur cette affaire. L’ONU estime que la Minurso serait incapable de remplir son mandat avec le départ des membres civils de la mission. Créée par la résolution 690 du Conseil de sécurité, le 29 avril 1991, le mandat de la Minurso avait pour mission de surveiller le cessez-le-feu, vérifier la réduction des troupes marocaines sur le territoire, veiller à la libération de tous les prisonniers et détenus politiques sahraouis, exécuter le programme de retour des réfugiés, identifier et inscrire les électeurs habilités à voter et organiser un référendum libre et équitable et en proclamer les résultats. Jusqu’à aujourd’hui, aucun référendum n’a encore été organisé malgré l’insistance de la communauté internationale. Comme il fallait s’y attendre, la réaction sahraouie ne s’est pas fait attendre et c’est par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’elle est venue. Ainsi, Mohamed Salem Ould Salek a véhémentement condamné la décision «irresponsable» du Maroc. «Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario condamnent avec véhémence cet acte irresponsable de l’occupant et lui endossent l’entière responsabilité des incidences qui en découleront si elle est appliquée», a-t-il indiqué, ce dimanche, dans un communiqué repris par l’APS. Par incidences, le représentant du gouvernement sahraoui fait référence à la reprise de la lutte armée puisque l’amputation de la Minurso de son effectif civil équivaut ni plus ni moins qu’à condamner la principale mission qui lui est dévalue en l’organisation d’un référendum. «Par cette décision, le Maroc attise les tensions et pousse le peuple sahraoui à reprendre la lutte armée», a tenu à prévenir le chef de la diplomatie sahraouie tout en appelant le Conseil de sécurité de l’ONU, garant de la Minurso, à assumer ses responsabilités. Cette offensive marocaine contre l’ONU et son SG, confortée par les assurances de certaines puissances à l’image de la France et des Etats-Unis d’Amérique, et des promesses économiques des monarchies du Golfe intervient moins d’une année après que Rabat eut applaudi des deux mains la décision de Ban de ne pas élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme. En décembre 2015, le Parlement européen a adopté un rapport appelant l’ONU à étendre le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme après que la Cour de justice européenne eut annulé les accords agricoles avec le Maroc suite à une plainte du Polisario. Dans son rapport annuel, l’institution réclame aussi «la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis» et un accès « aux territoires du Sahara Occidental» pour les parlementaires, observateurs indépendants, aux ONG et à la presse. 
    Le rapport adopté par Strasbourg soutient également « un règlement équitable et durable du conflit au Sahara Occidental sur la base du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations unies en la matière». Le fait de «désarmer» la Minurso participe à la fuite du Maroc dans le dossier sahraoui pour espérer gagner du temps. 
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5226615
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  • Terrorisme : La piste marocaine se précise

    Le mystérieux hacker qui sévissait sous le pseudonyme d e Chris Coleman24 avait attiré l’attention sur un fait qui risquait de passer inaperçu. Alors qu’il continuait à déballer des documents confidentiels de la diplomatie marocaine, Charlie Hebdo a été pris pour cible le 7 janvier 2015
    Sous le titre de « Charlie Hebdo : La piste marocaine », Coleman dévoila une lettre envoyée par l’ambassadeur du Maroc au Yémen en date du 20 janvier 2014, dans laquelle l’ambassade de France à Sanaa demandait la coallaboration du Maroc pour l’identification des franco-marcocains qui se battaient avec Al Qaida contre le mouvement chiite des haouthies au Yémen. 
    Un mois après, le 26 février 2014 plus précisément, Rabat, craignant un changement dans la politique de François Hollande vis-à-vis de la question du Sahara Occidental, annonce la suspension des relations de coopération sécuritaire avec la France. Onze mois après, le 7 janvier 2015, la France tremblait par l’horreur de la tuerie de Charlie Hebdo et le crime est revendiqué du Yémen par la branche d’Al Qaida dans la Peninsule Arabe. De là où la France est venu solliciter l’aide du Maroc.
    Le 31 janvier 2015, Rabat et Paris annoncent avoir rétabli leur accord de coopération judiciaire et sécuritaire. 
    Le document révélé par Coleman dévoile la manipulation des terroristes par les services secreta marocains. Les attentats qui suivront vont tous êtres exécutés par des retoritssants marocains et ils coïncident avec des échéances importantes pour le dossier du Sahara Occidental. Ceux de Bruxelles viennent  au moment où la tension est montée d’un cran entre le Maroc et l’ONU rappeler la menace terroriste 
    En 2004, les auteurs des attentats de Madrid étaient tous marocains. Depuis lors, l’Espagne s’est aligné sur la position marocaine dans le conflit du Sahara Occidental. C’est autour de l’Europe de mettre à genou face au terrorisme d’Etat marocain. 
  • Maroc/Sahara occidental : Répression dans le Sahara occupé

    Les autorités d’occupation marocaines exercent un siège militaire et médiatique sur les villes sahraouies occupées qui a été renforcé après la visité du secrétaire général de l’ONU aux camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés. 
    Des milliers des agents de la police et les forces auxiliaires ont été déployées dans tous les quartiers des villes occupées du Sahara occidental, afin d’intimider et semer la terreur au sien de la population sahraouie.
    Plus de vingt personnes ont été grièvement blessé par les forces marocaines hier dimanche qui dispersaient brutalement une manifestation pacifique de Sahraouis dans la ville occupe d’El Aaiun pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis trois semaines.

    http://www.secoursrouge.org/Maroc-Sahara-occidental-Affrontement-dans-le-Sahara-occupe

  • Alerte élevée dans le Sahara espagnol après l’expulsion de la MINURSO militaire de l’ONU au Sahara, détecteurs de mines .

    Par J.S. Mujica Maroc
    (d’après une traduction d’un article en espagnol)
    Représailles contre les Nations Unies et augmentation de la tension au Sahara occidental avec l’expulsion de 82 membres de la MINURSO résidant à Laayoune. Pendant ce temps, une délégation canarienne a déménagé à Dakhla avec tous frais payés, profitant d’une croisière le long de la côte africaine pour augmenter la participation au forum Crans-Montana,et appliquer ces dernières 24 heures le black-out sur les incidents dans l’après-midi dimanche à Laayoune.
    En moins de deux semaines, le conflit du Sahara a fait demi-tour après une pause de plusieurs années.
    Ce fut d’abord la Cour de justice de Luxembourg, avec un arrêt annulant les accords de libre-échange avec le Maroc qui fournissent des biens et des produits générés sur le territoire du Sahara.La décision de la haute cour appelle à mettre en cause la souveraineté que le Maroc s’est attribuée sur l’ancienne colonie espagnole. 
    Puis vint la rupture des relations avec l’UE décrétées par Rabat. 
    Plus tard, a suivi la visite du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Mon, dans les camps de réfugiés de Tindouf (Algérie) et le Maroc a imposé au président coréen l’interdiction de visiter El Aaiun sous l’occupation marocaine, selon Ban Ki-Mon. Il est venu pour décrire la situation du Sahara comme «occupation» par Marrucos. 
    Rabat a menacé, par une action forte, l’expulsion des travailleurs de la Mission internationale, la MINURSO, qui agit sur l’ancienne colonie depuis le cessez-le feu entre le Maroc et le Front Polisario en 1991. 
    Selon des sources sahraouies, la crise est d’une telle ampleur que le roi Mohamed VI est à New York pour faire face aux conséquences diplomatiques pour leur pays.Ban a reconnu vendredi sa déception devant le silence du Conseil de sécurité contre sa critique du gouvernement du Maroc, qui a protesté à la tête de l’ONU de leur prétendue partialité dans le conflit du Sahara occidental.
    Le principal organe exécutif de l’Organisation des Nations Unies a discuté le jeudi de la controverse pendant plusieurs heures, et a pris ses distances par rapport au conflit. L’actuel président du Conseil, l’Angolais Ismael Gaspar, a ajouté que les Etats membres seraient ceux qui prétendent au Maroc une attitude plus constructive. Le porte-parole de Ban, Stéphane Dujarric, a admis la déception du Secrétaire général de l’ONU. 
    Le confidencialsaharaui.com a annoncé sur son site Internet que l’armée SADR se prépare à l’action militaire.Les troupes de la République arabe ont donné des ordres aux commandants de l’armée sahraouie de libération à Bir Lahlou (Algérie) L’armée sahraouie va disséquer « l’attitude de l’ennemi » le Maroc, qui « viole le droit international en expulsant les membres de la MINURSO et manque de respect à Ban Ki-Moon ». Ils ont également réfléchi sur «le danger qui résulte de l’expulsion de la MINURSO, qui menace la paix et la stabilité de la région, provoquant un état de guerre. »
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    http://solidmar.blogspot.com/2016/03/alerte-elevee-dans-le-sahara-espagnol.html#sthash.RE2vISUq.dpuf
  • La tension se déplace de New York vers El Aaiun

    La tension qui règne dans les relations entre l’ONU et Rabat semble se déplacer vers la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    De nouveau, les jeunes sahraouis sont sortis hier soir pour exprimer leur colère contre le Conseil de Sécurité et l’ONU à cause de leur traitement du problème du Sahara Occidental. 
    Des intervention musclées des forces de police marocaines ont donné lieu à des violents affrontements avec les jeunes sahraouis qui scandaient le slogan « La badil, la badil aan taqrir el massir » (Il n’y a aucune alternative à l’autodétermination).
    Les protestations des jeunes sahraouis ont été motivées par la « froideur » de la réponse du Conseil de Sécurité qui caractérise sa position contre les provocations du Maroc et ses attaques contre le Secrétaire Général de l’ONU
    Les routes dans le quartier de Hay Maatalla et l’Avenue de Smara ont été bloquées par d’énormes morceaux de cailloux. Un crise de folie a envahi les esprits des forces de l’ordre lorsqu’un drapeau de la RASD a été hissé dans l’Avenue Deddech
    Les ripostes de la police ont, de nouveau, laissé plusieurs blessés parmi les jeunes sahraouis.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=ckUqGeWMITA]

  • Sahara Occidental : Le Maroc pris au piège

    Par Amirouche El Hadi :
    A quelques mois de la fin de son mandat, Ban Ki Moon a réussi, véritablement, à remettre le dossier sahraoui au-devant de la scène internationale. Une agitation féroce secoue le Makhzen, depuis que Ban Ki Moon a visité les camps des réfugiés sahraouis. C’est le branle-bas de combat, dans le royaume. 
    Au-delà des réactions verbales qu’il a eues, pour répondre à ce qu’il qualifie de « dérives sémantiques » du secrétaire général de l’ONU, à propos de la situation dans ces camps, le Maroc a agi, la semaine dernière, comme un enfant gâté. Il s’en est pris à la Minurso, en commençant, en premier, par restreindre la présence de ses personnels dans les territoires sahraouis. Il met les représentants onusiens « civils », à la porte. 
    Le Maroc a, en effet, établi une liste de 84 employés qui doivent rentrer chez eux et se départir ainsi, incessamment de leurs missions de maintien de la paix, dans le Sahara Occidental. C’est la représentation marocaine, au sein de l’ONU, à New York qui a remis jeudi, la liste en question aux concernés. Comme seconde décision, le royaume a supprimé sa dotation financière, au profit de la mission onusienne et ce, en la privant des trois millions de dollars que le roi Hassan avait déjà institué, à son époque. 
    Il a, en outre, décidé de ne plus participer aux missions onusiennes de maintien de la paix, dans les régions en conflit comme il l’a fait entre autres, dans les Balkans et la Côte d’Ivoire. Un débat pointu a eu lieu, mercredi soir, sur une chaîne télévisuelle marocaine, sur toutes ces questions avec comme problématique de fond, « les dérives » du SG de l’ONU et « la complicité de l’Algérie dont il a bénéficié ». 
    Entre autres responsables, présents sur le plateau, il y a avait la secrétaire d’Etat auprès du ministre marocain des Affaires étrangères dont le rôle était, certainement, de « ramasser » le débat et d’en préciser la position officielle du Makhzen. « On ne peut continuer à aider quelqu’un qui nous frappe, dans le dos, » a lâché M’Barka Bouaïda, pour justifier les décisions de son pays. Quand le Maroc entretient son amnésie Un universitaire a demandé s’il fallait que le Maroc retire sa confiance à Ban Ki Moon ou à l’ONU. La question avait tourné, pendant plusieurs minutes, pour qu’il soit conclu, sur le plateau, « il faut que le Maroc bouscule l’ordre établi pour faire face à cette stratégie de coups dans le dos. » 
    Les invités de la chaîne interrogent, stupidement, que « le Maroc a des hôpitaux au Mali et en Palestine, comment Ban Ki Moon va-t-il nous en remercier ? ». Les Marocains en appellent aux Européens « pour voir les choses en face et réagir. Ils ont, d’ailleurs, repris, hier, langue avec la Commission européenne, dans le but de quémander son soutien. Bouaïda rappelle toutes les actions menées par l’Algérie pour pousser à l’organisation, par la Minurso, d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, au titre d’une solution « mutuellement acceptable. » Mais affirme-t-elle « l’autodétermination n’est pas acceptable par le Maroc, c’est une atteinte à son intégrité territoriale, seule l’autonomie des territoires est possible. » Elle tient à souligner que « l’autonomie est le plafond de toutes les concessions marocaines, il ne peut aller au-delà, il ne peut faire plus que ça. » 
    La secrétaire d’Etat note, encore, que « le Roi Mohamed VI a déclaré que le Maroc a tout donné, l’autonomie est le plus loin qu’il puisse aller dans le règlement du problème sahraoui. » Elle précise que « le terme colonisation ou occupation, avancé par le SG de l’ONU, est insensé et inacceptable, d’ailleurs, il n’existe dans aucun rapport onusien. » Elle est persuadée que « Ban Ki Moon veut donner une nouvelle base juridique à l’ONU. » 
    Les Marocains s’accordent à dire que « dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, il y a une organisation armée qui s’appelle Polisario et qui n’a rien à voir avec les Sahraouis. » Les Marocains reprochent, sévèrement, à Ban Ki Moon d’avoir « éloigné la responsabilité de l’Algérie, dans le conflit sahraoui qu’elle a provoqué. » 
    Les intervenants s’accordent, par ailleurs, à dire que « la situation en Algérie fait peur. » L’un d’eux évoque Hassan II et rappelle qu’il disait que s’il y a le feu chez le voisin, il ne faut pas s’en réjouir parce qu’il nous atteindra. » La seule chose de sensée chez les intervenants.
    AEH
  • Alerta máxima en El Sáhara español tras expulsión de Minurso

    Marruecos represalía a Naciones Unidas y aumenta la tensión en el Sáhara Occidental con la expulsión de 82 miembros de la Minurso que residían en El Aaiún.
    Mientras, una delegación canaria desplazada a Dajla con todos los gastos pagos, disfruta de un crucero por la costa africana como colofón al foro Crans-Montana que aplica desde hace 24 horas el black-out (apagón) sobre los incidentes acaecidos en la tarde de este domingo en El Aaiún.
    En menos de dos semanas, el conflicto del Sáhara se ha dado la vuelta tras un parón de varios años.
    Primero fue el Tribunal de Justicia de Luxemburgo, con una sentencia que anula los tratados de libre comercio con Marruecos que aporten mercancías y productos generados en territorio saharaui.
    El fallo del alto tribunal equivale a cuestionar la soberanía que Marruecos se atribuye sobre la ex colonia española.
    Después llegó la ruptura de relaciones con la UE decretada por Rabat.
    Más tarde le siguió la visita del secretario general de Naciones Unidas, Ban-Ki Mon, a los campos de refugiados de Tinduf (Argelia) y la prohibición que Marruecos impuso al mandatario coreano para visitar El Aaiún.
    Ocupación marroquí, según Ban-Ki Mon
    Ban-Ki Mon llegó a describir la situación del Sáhara como “ocupación” por parte de Marrucos.
    Rabat fue a más y amenazó con medidas contundentes, que se cumplen ahora, con la expulsión de trabajadores de la Misión Internacional, Minurso, que actúa sobre la ex colonia desde el alto el fuego entre Marruecos y Frente Polisario en 1991.
    Según fuentes saharauis, la crisis es de tal envergadura que el rey Mohamed VI se encuentra en Nueva York para atajar consecuencias diplomáticas sobre su país.
    Ban reconoció el viernes su decepción por el silencio del Consejo de Seguridad frente a las críticas vertidas por el Gobierno de Marruecos, que recriminó al máximo responsable de la ONU su supuesta parcialidad en el conflicto del Sáhara Occidental.
    El principal órgano ejecutivo de Naciones Unidas discutió el jueves la polémica durante varias horas, pero se distanció del conflicto. El presidente de turno del Consejo, el angoleño Ismael Gaspar, matizó que serán los Estados miembro los que reclamen a Marruecos una actitud más constructiva.
    El portavoz de Ban, Stephane Dujarric, admitió la decepción del secretario general de la ONU. 
    El confidencialsaharaui.com anuncia en su portal que el Ejército de la RASD se prepara para acciones bélicas.
    Las tropas de la República Árabe han ordenado a mandos del Ejército de Liberación Saharaui en Bir Lehlu (Argelia).
    Los militares saharauis analizaron minuciosamente la “actitud del enemigo” marroquí, que “está violando la legalidad internacional expulsando miembros de la Minurso y faltando el respeto a Ban Ki-Moon”. También reflexionaron sobre “el peligro que arroja la expulsión de la Minurso, que atenta contra la paz yla estabilidad de la región, motivando un estado de guerra”.
    (Foto de portada, soldados del Ejército de Liberación Saharaui, elconfidencialsaharaui.com).
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  • Conflit Sahara Occidental : Le Maroc en pleine tourmente

    Quelques jours après une immense manifestation ressemblant des centaines de milliers personnes à Rabat, pour dénoncer le discours du SG de l’ONU Ban Ki Moon et à la tête des cortèges la plupart des ministres, pour protester contre «le manque de neutralité de ce dernier, le Maroc se trouve en pleine tourmente.
    Salaheddine Mezouar, ministre marocain des affaires étrangères a rendu visite à Ban Ki Moon à New York pour lui remettre une lettre du Roi Mohamed VI pour exprimer la grogne de ce dernier. Via un autre communiqué , le royaume a dit son indignation de voir le Secrétaire Général de l’ONU : « contester le droit légitime et démocratique d’un peuple et de ses forces vives, à exprimer librement ses opinions et ses réactions ».
    Il a été rappelé en particulier à M. Ban Ki Moon que le terme « occupation » utilisé pour qualifier la présence du Maroc dans son Sahara est une ineptie juridique et une erreur politique grave. En effet, aucune résolution du Conseil de Sécurité n’a utilisé une telle terminologie. L’emploi de cette référence constitue ainsi une insulte au peuple marocain et à une Nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance et défendre son intégrité territoriale. 
    De même, le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l’histoire et écarté par le Conseil de Sécurité. Depuis 2004, le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d’une solution politique négociée, sur la base « du réalisme et de l’esprit de compromis ». 
    Le Maroc a également décidé d’annuler sa contribution volontaire au fonctionnement de la MINURSO et d’examiner les modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de Maintien de la Paix.
    Le roi du Maroc a, de son côté, reçu une gifle des autorités russes. Mohammed VI n’a pas été accueilli par le président Vladmir Poutine, ni même par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à son arrivée à l’aéroport de Moscou.
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/277228.html
  • Marruecos es la potencia ocupante del Sáhara Occidental en detrimento de la legalidad internacional

    por su señoríaTakioullah Eidda
    Durante su última visita al Sáhara Occidental y los campamentos de refugiados saharauis, el Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon,calificó Marruecos de país « ocupante » del Sahara Occidental y le invió a permitir al pueblo saharaui ejercer su derecho a la autodeterminación. Esto fue suficiente para que Marruecos lo califique a su vez de enemigo, cuya posición es contraria a su deber de neutralidad.
    Para ver esto con más claridad, recorramos los textos de las resoluciones de la ONU adoptadas desde 1960 así como el dictamen de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) de 1975.
    A- RESOLUCIÓN 1514 de 14 de diciembre de 1960, relativa al DERECHO DE LOS PUEBLOS A DISPONER DE SI MISMOS:
    « Artículo 5. Las medidas inmediatas serán tomadas en los territorios bajo tutela, los territorios no autónomos y todos los demás territorios que aún no han accedido a la independencia para traspasar todos los poderes a los pueblos de esos territorios, sin ninguna condición ni reserva, conforme a su voluntad y a su deseos libremente expresados, sin ninguna distinción de raza, de creencia o de color, con el fin de permitirles gozar de una independencia y libertad completas ».
    B- RESOLUCIÓN 3458 DE 1975, AFIRMANDO EL DERECHO DEL PUEBLO SAHARAUI A DECIDIR SU FUTURO:
    « Artículo 5. Toma nota del informe de la Misión de visita de las Naciones Unidas en el Sahara español en 1975, y hace suya su conclusión según la cual se deben tomar medidas para permitir a todos los saharauis originarios del territorio decidir su futuro libremente y en una atmósfera de paz y seguridad, de conformidad con la resolución 1514 (XV) « .
    C- DICTAMEN DE LA CORTE INTERNACIONAL DE JUSTICIA EMITIDO EL 16 DE OCTUBRE NEGANDO A MARRUECOS CUALQUIER DERECHO SOBRE EL SAHARA OCCIDENTAL:
    « La Corte fue consultada para solicitar su opinión a través de una carte del Secfretario General de la Organización de las Naciones Unidas dirigida al Presidente de la Corte con fecha de 17 de diciembre de 1974 y registrada en la Secretaría el 21 de diciembre en 1974. En esta carta, el Secretario general informa la Corte de que, sobre la base de la resolución 3292 (XXIX), adoptada el 13 de diciembre de 1974, la Asamblea general de la ONU decidió pedir al Tribunal de Justicia que dé, en una fecha próxima, una opinión consultiva sobre las cuestiones que figuran en la resolución.
    1. Era el Sahara Occidental (Río de Oro y Saguia El Hamra) , en el momento de la colonización por España, un territorio sin dueño (terra nullius)?
    Si la respuesta a la primera pregunta es negativa,
    2. ¿Cuáles eran los vínculos legales de este territorio con el Reino de Marruecos y el conjunto mauritano?
    (Respuesta a la pregunta 1)
    « Cualesquiera que hayan sido las diferencias de opinión entre los juristas, se desprende de la práctica de Estado del período considerado que los territorios habitados por tribus o pueblos que tienen una organización social y política no eran considerados como terra nullius « .
    (Respuesta a la pregunta 2)
    « El Tribunal concluye que los elementos presentados para su conocimiento no establecen la existencia de ningún lazo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental, por una parte, el Reino de Marruecos o el conjunto mauritana, por otra. Por tanto, el Tribunal no ha constatado la existencia de lazos jurídicos que puedan modificar la aplicación de la resolución 1514 (XV) en lo que concierne la descolonización del Sahara Occidental y, en particular, la aplicación del principio de autodeterminación a través de la libre y auténtica expresión de la voluntad de la población del territorio « .
    D- RESOLUCIÓN 380 DE 1975 CONTRA LA « MARCHA VERDE » DE MARRUECOS:
    « Artículo 2. Insta a Marruecos a retirar inmediatamente del territorio del Sahara Occidental A todos los participantes en la marcha. »
    E – RESOLUCIÓN 37/34 DE 1979, CONDENANDO « LA OCUPACION » DEL SAHARA OCCIDENTAL POR MARRUECOS:
    « Artículo 5. lamenta profundamente la agravación de la situación derivada de la ocupación del Sáhara Occidental por Marruecos y la extensión de esta OCUPACIÓN al territorio reciéntemente evacuado por Mauritania. »
    F- RESOLUCIÓN 43/33 DE 1988, ENDOSANDO EL ACUERDO ENTRE MARRUECOS Y EL F.POLISARIO PARA LA ORGANIZACION DE UN REFERENDUM DE AUTODETERMINACIÓN:
    « Artículo 6. Se felicuta también por el acuerdo dado el 30 de agosto 1988 por el Reino de Marruecos y el Frente Popular para la Liberación de Sagua el-Hamra y Río de Oro, a las propuestas conjuntas del Presidente en ejercicio de la Conferencia de Jefes Estado y de Gobierno de la Organización para la Unidad Africana y el Secretario general de las Naciones Unidas para la celebración de un referéndum de autodeterminación del pueblo del Sáhara occidental, organizado y supervisado por la Organización de las Naciones Unidas en cooperación con la Organización para la Unidad Africana « .
    RESOLUCIÓN G-658 de 1990, autorizando la CITA DE enviado especial para el Sáhara Occidental:
    « Recordando su resolución 621 (1988) de 30 de septiembre 1988 por la que decidió autorizar al Secretario General que designe un representante especial para el Sáhara Occidental y pedir al Secretario General que presente lo antes posible un informe sobre la celebración de un referéndum de autodeterminación del pueblo del Sahara occidental y los medios desplegados para asegurar la organización y el seguimiento de este referendum por las Naciones Unidas en cooperación con la organización la unidad africana. (…)
    Artículo 2. Hace suyo el informe del Secretario General presentado al Consejo de conformidad con la resolución 621 (1988) para resolver la cuestión del Sahara Occidental, que contiene el texto completo de las proposiciones de arreglo tal y como fueron aceptadas por ambas partes el 30 de de agosto de 1988, y una presentación del plan del Secretario general para la aplicación de estas propuestas « .
    H-RESOLUCIÓN 690 DE 1991 QUE DECIDE LA IMPLANTACION DE LA MINURSO:
    « Artículo 3. Decide establecer su autoridad una Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental, de conformidad con el informe de 19 de abril de 1991. »
    I- AVISO LEGAL DEL CONSEJERO JURIDICO DE LA ONU, HANS CORRELL, S \ 2002 \ 161 de 12 de febrero 2002, QUE CONCLUYE LA ILEGALIDAD DE LA EXPLOTACION POR MARRUECOS DE LOS REECURSOS NATURALES DEL SAHARA OCCIDENTAL:
    « Por lo tanto, se debe concluir que (…) si las actividades de exploración y explotación, debieran ser emprendidas en detrimentos de los intereses y la voluntad del pueblo del Sahara Occidental, contravendrían los principios del derecho internacional aplicables a las actividades relacionadas con los recursos minerales de los territorios no autonomos « .
    J -CONCLUSIÓN :
    Ban Ki-moon es el Secretario General de las Naciones Unidas, cuyas resoluciones, tal como hemos visto, han calificado a Marruecos de país « ocupante » del Sahara Occidental. Afirmaron varias veces, el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación a través la celebración de un referéndum libre y transparente.
    Por lo tanto, Ban Ki-Moon, no puede ni debe permanecer neutral en detrimento del derecho internacional constatado, declarado y solicitado por su propia organización y confirmado por la Corte Internacional de Justicia (CIJ).
    Marruecos está en mala posición para formular reproches a Ban Ki-Moon en este sentido y el ruido en la calle y delante de los micrófonos de los medios de comunicación no cambia en nada esta realidad que se ha convertido en tan ineludible que ningún país del mundo, ni uno solo, le reconoce soberanía alguna sobre este terrorio.
    Más todavía, el 10 diciembre de 2015, la Corte Europea concluyó que los países miembros de la UE no pueden firmar acuerdos con Marruecos relativos a bienes producidos en el Sahara Occidental, dada su ocupación ilegal del territorio.
  • Emeutes à El Aaiun pour dénoncer la position du Conseil de Sécurité

    Salha Boutenguiza, une des victimes hier soir
    La nuit à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental a été très agitée. Des milliers de jeunes sahraouis sont sortis dans la rue pour condamner la « froideur » du Conseil de Sécurité dans son traitement des mesures de défi et de mépris prises par le Maroc à l’encontre de la MINURSO et des attaques contre la personne de Ban Ki-moon.
    Des violents affrontements entre les jeunes sahraouis et les forces de police marocaines ont eu lieu au quartier de l’In3ach. Pendant plus de 10 heures les familles se sont enfermées chez eux pour éviter les foudres des services de sécurité du Maroc. D’ailleurs, plusieurs personnes ont été blessées suite à l’intervention musclée des « croatias* » marocaines.
    « Nous voulons condamner la lâcheté de certains membres du Conseil de Sécurité face à l’arrogance de Rabat qui se permet de menacer la mission de l’ONU au Sahara Occidental », a déclaré le jeune porte-parole de « l’Intifadha » de samedi soir.
    Pour rappel, les membres du Conseil de Sécurité n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une position commune pour mettre fin au conflit qui oppose l’ONU au Maroc sur la question du Sahara Occidental.
    *Croatias : terme utilisée par la population autochtone pour désigner les forces anti-émeutes marocaines