Mois : mars 2016

  • Le Maroc épinglé par le Conseil de sécurité et la fondation Kennedy

    Nouveau rebondissement dans le conflit sahraoui. Hier, le Front Polisario a appuyé l’appel du Conseil de sécurité à maintenir le mandat de mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), a déclaré, hier, son représentant à l’ONU, Ahmed Boukhari, qui a demandé des «mesures fermes» contre le Maroc. «Nous soutenons et nous appuyons l’appel du Conseil de sécurité adressé au Maroc pour que la Minurso puisse mener à terme son mandat octroyé par les résolutions du Conseil de sécurité», a indiqué M. Boukhari, en réaction à la déclaration de l’organe onusien, qui s’est dit jeudi soir «sérieusement préoccupé» par les mesures de rétorsion prises par le Maroc contre cette mission.
    Nouveau rebondissement dans le conflit sahraoui. Hier, le Front Polisario a appuyé l’appel du Conseil de sécurité à maintenir le mandat de mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), a déclaré, hier, son représentant à l’ONU, Ahmed Boukhari, qui a demandé des «mesures fermes» contre le Maroc. «Nous soutenons et nous appuyons l’appel du Conseil de sécurité adressé au Maroc pour que la Minurso puisse mener à terme son mandat octroyé par les résolutions du Conseil de sécurité», a indiqué M. Boukhari, en réaction à la déclaration de l’organe onusien, qui s’est dit jeudi soir «sérieusement préoccupé» par les mesures de rétorsion prises par le Maroc contre cette mission.
    Une levée de boucliers malveillante de Rabat a eu lieu au lendemain de la visite de Ban Ki-moon aux camps des réfugiés sahraouis et en Algérie. Le Maroc reproche au Secrétaire général de l’ONU d’avoir usé du terme «occupation». Avec des attitudes qui, le moins qu’on puisse dire, sont «dangereuses», le Maroc a défié et l’ONU et ses organes délibérants.
    En parallèle, la monarchie vient d’être épinglée par la fondation Kennedy qui porte de graves accusations sur la politique de lobbying de Rabat. Pour blanchir son image, le Maroc a dépensé 3,1 millions de dollars aux Etats-Unis, en 2014, pour des opérations de lobbying visant à améliorer son image ternie par les violations quotidiennes des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué, mercredi dernier à Washington, la présidente de la fondation, Kerry Kennedy. Au cours d’une audition, organisée par la Commission Tom Lantos des droits de l’Homme au Congrès américain, sur le Sahara Occidental, Mme Kennedy a déclaré que «contrairement aux obstacles qu’il dresse aux enquêtes sur les droits de l’Homme, le Maroc a agressivement dépensé rien qu’aux Etats-Unis 3,1 millions de dollars en 2014 dans le lobbying et les relations publiques». En parallèle, les autorités marocaines empêchent toujours les défenseurs des droits de l’Homme au niveau local de recenser les dépassements. Ces derniers considèrent qu’il est presque «impossible d’enquêter dans les territoires occupés par crainte de représailles». Durant les deux dernières années, le centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme a recensé 56 arrestations arbitraires, 50 cas d’abus commis contre des prisonniers politiques, 84 violations des droits politiques et 31 autres cas de restriction à la liberté de mouvement, a poursuivi Mme kennedy.
    Le Maroc a considérablement restreint les droits économiques, sociaux et culturels des Sahraouis, a-t-elle dit devant cette commission, en relevant que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU qui ne soit pas dotée d’un mandat pour la surveillance des droits de l’Homme. Revenant sur la position américaine à l’égard du conflit au Sahara occidental, Mme Kennedy a relevé que le projet de résolution présenté en 2013 par Suzanne Rice, l’ancienne représentante américaine auprès de l’ONU, pour élargir le mandat de la Minurso à la supervision des droits de l’Homme a été torpillé par le Maroc et ses alliés aux Conseil de sécurité. Mais depuis cette date, «les Etats-Unis n’ont fait que prolonger le mandat […] de cette mission», a-t-elle regretté. La présidente de RFK Center a lancé un appel à son pays pour financer la Minurso suite à la décision de Rabat d’arrêter les fonds alloués à cette mission. «Nous sommes convaincus qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis de soutenir les droits du peuple sahraoui y compris son droit à l’autodétermination», a-t-elle affirmé.
    Intervenant au cours de cette audition, l’ancien représentant du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Franchesco Bastagli, a expliqué que le Sahara occidental «représentait un processus de décolonisation qui a mal tourné», incitant la communauté internationale à prendre ses responsabilités à l’égard de cette question. «La négligence n’est plus une option politique. Les membres du Conseil de sécurité doivent s’engager fortement et avoir le sens de l’urgence», a enchaîné M. Bastagli en préconisant une reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc sans conditions préalables. M. Bastagli, qui a répondu à plusieurs questions de la Commission sur le statut du Sahara occidental, a précisé que l’ONU devrait fixer un délai aux négociations et établir des alternatives en cas d’échec des pourparlers.
    De son côté, Erik Hagen, président de l’Observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental, est revenu sur l’exploitation illégale des richesses de ce territoire en se basant sur l’avis juridique émis en 2002 par l’ONU, qui a conclu que toute exploration ou exploitation de ces ressources doit se faire dans le strict respect de la volonté des Sahraouis et en conformité avec leurs intérêts. Hagen s’est basé également dans ses arguments sur l’accord de libre-échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc, qui exclu le Sahara occidental de son champ d’application. Les Sahraouis, a-t-on rappelé, ne bénéficient actuellement ni des revenus de leurs richesses pillées par l’occupant marocain, ni des emplois générés par ces activités économiques illégales sur les territoires occupés au Sahara occidental.
    A. B.
    http://www.latribunedz.com/article/15766-Le-Maroc-epingle-par-le-Conseil-de-securite-et-la-fondation-Kennedy
  • Ban Ki-moon lâché par le Conseil de sécurité ?

    par Mahdi Boukhalfa
    Le Maroc, pays occupant militairement et administrativement le Sahara Occidental, avec l’appui direct ou non de pays membres du Conseil de sécurité, défie toujours, 41 ans après l’invasion de ce territoire, les Nations Unies. Il le fait tant et si bien que le Conseil de sécurité, réuni jeudi, n’est pas allé jusqu’à le condamner et lui intimer de se conformer, sous peine de sanctions, aux résolutions onusiennes et de ses propres résolutions, après le geste d »’enfant gâté » avec lequel il s’est illustré en expulsant le personnel de la Minurso. 
    L’instance suprême des Nations Unies n’a pas également soutenu son SG, le diplomate coréen Ban Ki-moon, qui a eu le courage, contrairement à ses prédécesseurs depuis le Péruvien De Cuellar, de dénoncer en des termes très policés, et en tant que secrétaire général de l’ONU, l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc. Après avoir également rappelé que le processus référendaire pour ce territoire, longtemps mis au fin fond des tiroirs de la diplomatie à géométrie variable de l’ONU et au gré des secrétaires généraux qui s’y succèdent depuis 1991, doit revoir le jour. 
    Les membres du Conseil de sécurité ont surtout, mais ce n’est guère là une surprise, ménagé le Maroc et lui ont offert une porte de sortie à la crise qu’il a provoquée avec l’ONU et les agressions verbales contre son SG. Que peut en effet signifier ce «souhait» du Conseil de sécurité pour que la Minurso puisse reprendre normalement sa mission, alors que le Maroc, puissance occupante identifiée en tant que telle par la Charte de l’ONU et la Cour internationale de justice (CIJ), sinon que cette instance confirme une fois de plus qu’elle est une coquille vide et qu’elle l’a toujours été depuis le début. Les veto US ou français, même anglais, ont toujours empêché l’ONU d’organiser, depuis le cessez-le-feu en 1991, un référendum populaire pour déterminer démocratiquement l’avenir de ce territoire. 
    Il ne fait aucun doute que le véritable rempart à une avancée sérieuse de ce dossier demeure ce même Conseil de sécurité, qui a toujours défendu, sinon soutenu les thèses d’une des deux parties au conflit. Cela est d’autant frustrant pour les dirigeants sahraouis qui ont toujours soutenu qu’ils respecteront la volonté de leur peuple dans le cas d’un processus référendaire organisé sous l’égide des Nations Unies. Car si Rabat a proposé et maintenu ‘’sa solution », celle de l’autonomie du territoire, ou ce que l’on appelle la troisième voie, il y a toujours sur la table les deux autres propositions, celles de l’indépendance ou l’intégration pure et simple au Royaume du Maroc. 
    Or, l’issue d’un référendum au Sahara Occidental ne devrait pas faire l’objet d’un doute sur ses véritables enjeux, à équidistance entre les appétits capitalistes pour les richesses de ce territoire et politiques pour certains pays membres du Conseil de sécurité, hostiles à l’idée d’un Maghreb à six. D’autant que, sur un autre plan, le royaume chérifien, en sous-traitant des puissances occidentales dans la région, est considéré comme «le parfait barbouze» à tout faire, pourvu que l’on ne touche pas à sa prise. Une fois de plus, et comme l’a rappelé le représentant du Polisario à l’ONU, le Conseil de sécurité s’est bien gardé «d’adresser un message plus fort au Maroc». 
  • Sahara Occidental – Selon des Congressmen américains : Les USA ne reconnaissent pas la prétendue souveraineté du Maroc

    Après l’expulsion, par le Maroc, du personnel de l’ONU du Sahara Occidental : Rabat rappelée à l’ordre
    Le représentant du Polisario à Londres, Mohamed-Ali Limam-Mohamed, a souligné que la mission principale de la Minurso reposait sur son personnel civil, et que, estropiée de ce dernier, elle ne pourrait accomplir l’objectif pour lequel elle avait été créée. Il a affirmé que, seul, le personnel militaire n’est pas à même d’assurer toutes les tâches confiées au mandat de la Mission onusienne.
    La Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), privée de son segment politique, soit «vidée de sa logistique», selon le propos du responsable sahraoui à Londres, c’est, tout simplement, pour le Front Polisario «une volonté délibérée de la part de l’occupant marocain de paralyser» la Minurso. L’expulsion de ses 84 membres, et la fermeture du bureau de la Mission des Nations unies, dans la ville sahraouie sous occupation marocaine, Dakhla, est «une violation flagrante» des Résolutions de l’ONU, dont celles adoptées par le Conseil de sécurité, notamment la 690, d’avril 1991, portant création, définition de la Mission et des modalités du déploiement de la Minurso au Sahara occidental, suite au cessez-le-feu, sous l’égide de l’ONU, entre le Front Polisario et Rabat. Le Royaume chérifien, après avoir, des années durant, tergiversé pour retarder le plus possible la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental, territoire envahi par l’Armée marocaine, en 1975, Rabat vient de franchir un pas, aux conséquences gravissimes, sur les plans international et régional. Rappelé à l’ordre par le premier responsable de l’Institution onusienne, ainsi que par le Conseil de sécurité, suite à ses attaques contre le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, et les entraves marocaines à sa mission concernant le dossier du Sahara occidental, question de décolonisation inscrite, depuis 1966, sur l’agenda onusien, le système colonial marocain a vite fait d’adopter des mesures et des décisions de nature à piétiner les prérogatives de l’AG, du CS et aussi ceux du SG de l’Institution onusienne. Ce qui a amené, depuis, de nombreux responsables politiques, au sein et en dehors de l’ONU, à réagir, dont la réaction récente de la chef de la diplomatie de Suède, déclarant qu’il ne suffit pas, a souligné Margot Wallström, «de soutenir le Conseil de sécurité, la Suède doit, aussi, formuler des demandes claires et agir», a-telle précisé, «activement au sein de l’ONU, en vue d’arriver à une solution, où la demande pour l’organisation imminente d’un référendum ait une place centrale», a déclaré la ministre des Affaires étrangères de la Suède. Il est aussi grand temps, a également indiqué la responsable des Affaires étrangères au gouvernement de Suède, que son pays et l’ONU, dira-t-elle, «doivent insister, clairement, auprès du Maroc, qui est la partie qui a systématiquement fait obstruction, et a saboté le travail de l’ONU», a affirmé Margot Wallström. Les déclarations de la responsable suédoise interviennent à moins d’une semaine après celles de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), appelant le Conseil de sécurité de l’ONU «à prendre des mesures coercitives contre le Maroc», qualifiant les mesures et les décisions précitées de Rabat de «précédent très grave, et qui remettent en question le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies dans le maintien de la paix et la sécurité internationales», a averti Nkosazana Dlamini-Zuma. Autre réaction, celle des États-Unis, dont la chef de la diplomatie suèdoise a rappelé, dans ses déclarations, que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) n’a pas de composante, en matière de droits de l’Homme, à l’instar des autres Missions de l’ONU, à travers le monde, affirmant qu’«une initiative visant à élargir le mandat en ce sens a été prise en 2013 par les États-Unis, mais elle n’a pas été soutenue par le Conseil de sécurité».
    La France a, en effet, fait savoir qu’elle userait de son veto, si la Résolution en question des États-Unis venait à être soumise sur la table du Conseil de sécurité, un droit de véto de la France brandi en soutien à la colonisation du Maroc au Sahara occidental, privant le droit des Sahraouis à l’autodétermination, en contradiction flagrante avec le discours de Paris, plaçant la France premier leader en matière de défense des Droits de l’Homme dans le Monde. Et, pour revenir à la réaction de Washington, rappelant que les États-Unis «ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental» et, donc, il s’agit d’une occupation des territoires sahraouis par le Maroc, comme le stipulent les Textes et les Résolutions de l’ONU. considérant le Sahara occidental comme «un territoire non-autonome, soumis au processus de décolonisation», les congressmen américains, à travers la commission des droits de l’Homme du Congrès américain, ont tenu à lever «toute équivoque» sur la position de leur gouvernement. «Nous devons être clairs, les États-Unis n’ont reconnu la souveraineté d’aucun État sur le territoire du Sahara occidental qu’ils considèrent plutôt comme un territoire non-autonome en attente de décolonisation», a déclaré le démocrate John Conyers. Déclaration tenue par ce responsable, mercredi dernier, devant un parterre d’hommes politiques américains, d’ONGs et d’organismes internationaux venus assister à l’audition de la commission précitée, la première du genre, qu’elle organise sur le Sahara occidental sous occupation marocaine. Pour Mc Govern, représentant de l’État du Massachusetts, celui-ci a soutenu «en dépit des relations qui lient les États-Unis au Maroc, le respect des droits de l’Homme doit primer sur tout autre intérêt, car ce principe représente un élément essentiel dans le maintien de la sécurité dans la région», a-t-il souligné. Le Congressman démocrate a appelé, plus loin, le Maroc à lever le blocus sur les territoires sahraouis encore occupés, et à «autoriser» les observateurs des droits de l’Homme de l’ONU «à accéder sans restrictions» à ces territoires du Sahara occidental, ne manquant pas d’exiger «la libération» des prisonniers politiques sahraouis des geôles marocaines.
    Karima Bennour
    http://lecourrier-dalgerie.com/apres-lexpulsion-par-le-maroc-du-personnel-de-lonu-du-sahara-occidental-rabat-rappelee-a-lordre/
  • Temen que expulsión de ONU de Sahara Occidental genere efecto dominó

    Por Maurizio Guerrero. Corresponsal
    Naciones Unidas, 25 Mar (Notimex).- Funcionarios de la Organización de las Naciones Unidas (ONU) expresaron hoy su preocupación porque sea imitada por otros países la decisión de Marruecos de expulsar de territorio disputado a la misión del organismo en el Sahara Occidental.
    En reuniones con representantes de Estados miembro, los funcionarios señalaron que la expulsión de los más de 80 empleados civiles de la Misión de la ONU para el Referendo de Sahara Occidental (Minurso) podría causar un efecto dominó.
    Diplomáticos presentes en las reuniones de los funcionarios de alto nivel de la Oficina de la ONU para las Operaciones de Mantenimiento de Paz, señalaron a Notimex que la decisión de Marruecos podría precipitar medidas similares en las misiones en Darfur y la República Democrática del Congo.
    Indicaron que en el encuentro también se manifestó frustración ante lo que se consideró una tímida respuesta del Consejo de Seguridad ante la actitud de Marruecos.
    El gobierno marroquí decidió expulsar al personal civil de la Minurso, luego que el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, empleara a principios de marzo la palabra “ocupación” para describir la situación de los campos de refugiados en territorios disputados en Sahara Occidental.
    La declaración de Ban, que no ha sido retractada por sus voceros, alteró el frágil equilibrio que permite operar a Minurso, establecida en 1991 a fin de supervisar el cese al fuego efectivo entre Marruecos y el Frente Polisario, que lucha por la independencia del Sahara Occidental.
    De acuerdo con el gobierno de Marruecos, la declaración de Ban reveló que el secretario general de la ONU no mantiene la neutralidad necesaria para mediar entre las partes enfrentadas en el Sahara Occidental, una antigua colonia española.
    Minurso aún mantiene en operación al componente militar de su mandato, un total de 242 efectivos, que son quienes supervisan el cumplimiento del cese al fuego.
    En declaraciones a la prensa, el presidente en turno del Consejo de Seguridad, el representante permanente de Angola ante la ONU, Ismael Gaspar Martins, aseguró la noche del jueves que los miembros de este organismo están “preocupados” por la expulsión de personal civil de Minurso.
    “Miembros del Consejo de Seguridad expresaron la importancia de abordar de una manera constructiva, integral y cooperativa las circunstancias que llevaron a la actual situación para que Minurso pueda reanudar su capacidad plena para llevar a cabo su mandato”, dijo Martins.
    Por su parte, voceros del gobierno de Marruecos aseguraron este jueves que el retiro del componente civil de Minurso es irrevocable.
    http://panycirco.com/noticia/internacional/temen-que-expulsion-de-onu-de-sahara-occidental-genere-efecto-domino
  • Le Maroc bat les tambours de guerre !

    Après la signature d’un cessez-le-feu, il y a un quart de siècle, entre le Front Polisario et le Maroc et l’engagement de tenir un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental sous les auspices de l’Onu, ne voila-t-il pas que les tambours de la guerre se font entendre à nouveau au Maroc pour déclencher les hostilités avec le Sahara occidental.
    C’est une escalade dangereuse dont est témoin le peuple sahraoui, qui souffre le martyre des affres de la colonisation marocaine et de son expan«sionisme» morbide.
    En effet, les médias ont rapporté qu’un convoi de camions militaires a été vu se dirigeant vers le Sud entre Rabat et Marrakech, de même que le Polisario a déployé ses missiles et des équipements militaires en face du «mur de la honte» érigé par le Maroc.
    Depuis la visite du secrétaire général de l’Onu dans la région et sa position impartiale sur la question sahraouie, jugeant que la présence marocaine au Sahara occidental est une «occupation», le Maroc recherche tous les prétextes possibles et inimaginables pour saborder les efforts de paix de la communauté internationale, comme l’expulsion de 84 fonctionnaires de la Minurso, menaçant de facto la paix et la sécurité dans la région.
    La gravité des décisions marocaines, notamment celles relative à la Minurso, en charge du maintien de la paix au Sahara occidental, a été considérée comme un reniement de l’accord conclu en 1991 sous les auspices de l’Onu.
    Et partant, ceci va augmenter la frustration chez les Sahraouis et renforcer leur sentiment d’indifférence de la part du Conseil de sécurité par cette violation des obligations de la communauté internationale qui n’auront d’autres choix que de recourir aux armes pour recouvrer leurs droits bafoués.
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/278269.html
  • Terrorisme : Silence complice sur la collusion entre terrorisme et trafic de cannabis en Europe

    Le silence des élites françaises et belges sur la collusion entre djihadisme et trafic de cannabis a contribué grandement à la prolifération du terrorisme dans ces deux pays. Pour Lui, les polices du Maghreb ne peuvent ignorer cette réalité. 
    La Commune de Molenbeek, source des derniers horreurs qui ont secoué ces deux pays est connu pour être le fief du Makhzen compte tenu de la grande communauté marocaine qui y résident. Philippe Moureaux, celui qui pendant plus de 20 ans a présidé son Conseil Municipal est marrié à una marocaine et a jumelé sa commune avec la ville marocaine d’Oujda. Pour s’assurer les votes de l’électorat belgo-marocain, Moureaux a fermé les yeux sur tous les trafics auxquels se livraient les marocains de Molenbeek. Il y a même permis l’installation de coffee-shops, même s’il exigeait une certaine discrétion. Il a fait de sa commune une petite Amsterdam en plein coeur de Bruxelles. 
    Phillipe Moureaux, ce grand ami du Maroc, principal source de ce poison devenu la première source de financement des traficants devenus plus tard des terroristes.
    Pourtant, les services secrets marocains sont au courant de tout ce qui se trame dans les milieux marocains. Comment peut’on expliquer le silence du Maroc sur les agissements de ses ressortissants? Est-il un moyen de pression visant à s’imposer comme partenaire inconturnable contre la mouvance terroriste.
    Les citoyens marocains se trouvent derrière les plus grands attentats commis en Europe et ils ont été mobilisés au Proche Orient pour combattre le mouvement haouthie au Yémen et le gouvernement chiite en Irak. Peut-on ignorer cette réalité en Europe? 
  • Investissements saoudiens et émiratis au Sahara Occidental : Un mensonge du Makhzen

    La question des investissements saoudiens n’est qu’un « discours de presse » qui n’a rien d’officiel, a déclaré Ahmed Al-Mazrouï, président du Conseil d’hommes d’affaires saoudio-algériens.
    Dans une déclaration faites à una radio algérienne et reprise par le journal El Bilad, Al-Mazrouï a affirmé que les hommes d’affaires qui ont décidé d’investir dans le territoire du Sahara Occidental ne représentent que leur personne et que la recherche d’opportunités d’investissement se font en dehors de toute considération politique.
    Il n’y a rien d’officiel dans la question des hommes d’affaires saoudiens qui auraient décidé d’investir au Sahara Occidental et les informations qui circulent à cet égard n’est qu’un « discours de presse », selon l’homme d’affaires saoudien.
    Ces informations ont été divulguées par le Makhzen marocain suite aux derniers revers par la Cour de Justice Européenne qui a annulé l’accord agricole avec le Maroc, ainsi que par la décision de plusieurs grandes sociétés, à l’instar de la multinationale française Total, qui ont décidé d’arrêter leur travaux de forage dans le territoire sahraoui.
  • Résolution de l’AG de l’ONU du 21 novembre 1979 sur le Sahara Occidental

    Le mot « occupation » n’est pas la raison des attaques du Maroc contre le Secrétaire Général de l’ONU. Dans la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 21 novembre 1979, il est clairement indiqué dans le paragraphe 5 et 6 que la présence du Maroc au Sahara Occidental est une « occupation » et elle prie à Rabat de « s’engager lui aussi dans la dynamique de la paix et de mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental ».
    TEXTE
    34/37. Question du Sahara Occidental
    L’Assemblée Générale,
    Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara Occidental,
    Rappelant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, contenant la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,
    (…)
    Consciente de la vive préoccupation de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation de l’Unité Africaine et des pays non alignés devant l’aggravation de la situation qui prévaut au Sahara Occidental du fait de la persistance et l’extension de l’occupation de ce territoire,
    (…)
    5. Déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de la persistance de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc au territoire récemment évacué par la Mauritanie;
    6. Demande instamment au Maroc de s’engager lui aussi dans la dynamique de la paix et de mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental.
    (…)

  • Podemos denuncia el silencio cómplice por parte tanto del Consejo de Seguridad como de España ante las provocaciones marroquíes

    CRISIS ENTRE LA ONU Y MARRUECOS SOBRE EL SÁHARA OCCIDENTAL
    Podemos lamenta las últimas decisiones unilaterales de Marruecos y llama a un nuevo consenso entre todas las fuerzas políticas sobre la cuestión del Sáhara Occidental
    Podemos lamenta la creciente tensión entre la Organización de Naciones Unidas (ONU) y Marruecos sobre el Sáhara Occidental a la vez que condena las decisiones del Gobierno de Marruecos de expulsar a 73 miembros de la Minurso (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental) y de otras organizaciones internacionales del territorio y de cerrar la base militar de la Minurso en Dajla.
    Podemos recuerda que el Consejo de Seguridad y la Secretaría General de las Naciones Unidas son los que tienen la responsabilidad sobre la autorización, el diseño y la estructura de las misiones de mantenimiento de la paz. No podemos permitir que una de las partes del conflicto obstaculice activa e impunemente el trabajo de la ONU con la anuencia de algunos miembros del Consejo de Seguridad. Recordamos además que, según la sentencia del Tribunal Internacional de Justicia de La Haya del 16 de octubre de 1975, Marruecos no tiene «lazos de soberanía» con el territorio del que está pretendiendo expulsar a la Minurso.
    Así, mostramos nuestra incomprensión ante el silencio cómplice por parte tanto del Consejo de Seguridad como de España ante estas acciones, que no hacen más que alimentar un conflicto cuya resolución es de importancia capital para la estabilidad regional y en el que nuestro país tiene una innegable responsabilidad histórica.
    Por último, hacemos un llamamiento al Gobierno en funciones y al conjunto de fuerzas políticas para que de una vez por todas dejemos de volver la cara a este expediente y, por extensión, al pueblo saharaui, de forma que la posición que España defienda en el Consejo de Seguridad en el mes de abril, cuando se renueve el mandato de la Minurso, sea fruto del consenso entre las distintas fuerzas representadas en el Congreso de los Diputados.
    http://podemos.info/crisis-entre-la-onu-y-marruecos-sobre-el-sahara-occidental/
  • Eléments de diagnostique du syndrome du Makhzen

    Les ressources du Sahara Occidental font couler les baves des autorités marocaines. Les plus grandes réserves des phosphates de la meilleure qualité et en pleine surface, ce qui rend leur exploitation très facile. Plus de 1600 kilomètres de côte immensément riche en poisson, en plus de nombreuses autres sources. L’idée de perdre ce territoire fait monter le thermomètre du panique. Pour diagnostiquer l’état de santé du Makhzen dans le dossier du Sahara Occidental, quelques éléments ne laissent aucun doute :
    1- Démantèlement fictif de cellules terroristes. Le Maroc est devenu le pays qui a enregistré le plus grand nombre d’annonces de démantèlements de cellules sans pour autant connaître d’attentat depuis 2011.
    2- Les mobilisations de la population et des partis politiques pour manifester contre l’ONU
    3- Les menaces de guerre
    4- La multiplications des annonces de soutiens fictifs des Etats-Unis, la France à son pseudo-plan d’autonomie.

    5 – Tentative de camoufler l’isolements en invocant des soutiens imaginaires, le dernier en date, celui de la Russie et des monarchies du Golfe

    A force de répéter que le Maroc est le seul allié indispensable dans la lutte anti-terroriste, les autorités marocaines ont fini par le croire. Le résultat de l’effet de cette auto-suggestion est la conviction qu’ils ont le droit de se comporter comme un enfant gâté.
    Le fait que, à quelques mois de la fin de son mandat, Ban Ki Moon tente de mettre fin au statu quo aui règne depuis 24 ans, tout en mettant au devant de la scène la nature politique de ce conflit en tant que problème de décolonisation, a provoqué une agitation féroce dans les milieux du Makhzen.
    Rabat est enragé parce que, pour la première fois, un secrétaire général de l’ONU ne se laisse pas corrompre par la France et les lobbies marocains. Pour la première fois, le chef de l’ONU met les points sur les « i » en rappelant que le Maroc est une puissance coloniale qui a envahi un pays classé territoire non autonome par les Nations Unies. C’est cette vérité qui met le Makhzen dans tous ses états.