Mois : mars 2016

  • Ban Ki-moon en Mauritnie : lutte antiterroriste et conflit du Sahara Occidental au menu

    AMI: « Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon est arrivé jeudi soir à Nouakchott pour une visite de travail de deux jours.
    Le secrétaire général des Nations unies aura des entretiens avec le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et plusieurs hauts responsables de l’Etat.
    A son arrivée à Nouakchott, le secrétaire général des Nations unies a été accueilli par le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Isselkou Ould Ahmed Izidbih et le coordinateur du système des Nations unies à Nouakchottainsi que plusieurs autres responsables onusiens. 
     » Au cours de cette visite, M. Ban Ki-moon examinera avec les autorités mauritaniennes les différents aspects de la coopération entre notre pays et les Nations Unies ainsi que le rôle accru de la Mauritanie en matière d’appui des efforts de la communauté internationale en matière de préservation de la paix et de la stabilité dans le monde, en particulier en Afriqueet plus spécifiquement dans la zone saharo sahélienne ».
    Au delà de des termes génériques de l’AMI, les entretiens porteront essentiellement sur deux thèmes principaux : le conflit du Sahra Occidental et la lutte anti terroriste au Sahel. Sur le second point, Il y a lieu de rappeler que l’ONU s’est interressé très tôt à l’expérience mauritanienne en la matière, allant même jusqu’à envisager la création d’un organe antiterroriste onusien implanté en Mauritanie. 
    S’agissant de la question du Sahara, on note quand même que le Secretaire Général de l’Onu, ne passera pas au Marocdurant son présent voyage dans la zone qui le conduira aussi en Algérie et dans les camps des Sahraouis dans les région de Tidouf où il rencontrera certainement les chefs du  Fpolisario.
  • Sahara Occidental : Les jeunes rebelles se sentent trahis par l’UE (Europa Nu)

    « Lorsque le Chef de l’ONU, Ban Ki-moon arrivera vendredi 5 mars en Algérie, il rencontrera de nombreux jeunes qui se sentent trahis par l’Europe et qui croient que seule la violence pourra leur faire récupérer leur terre » a rapporté jeudi le site Europa Nu.
    « Les arabes sahraouis qui ont vécu dans les camps du désert dans le sud.ouest de l’Algérie pendant 40 ans sont l’héritage du projet de la dernière colonie d’Afrique », ajoute la même source, signalant que depuis un cessez-le-feu fragile en 1991, « la RASD continue d’attendre que l’ONU tienne sa promesse de référendum d’autodétermination ».
    Le ministre de la Défense du Front Polisario, Abdalahi Lehbib Balal, a déclaré à la presse dans les camps des réfugiés la semaine dernière: « Il est temps pour la communauté internationale et l’Organisation des Nations Unies de prendre au sérieux le conflit. La direction sahraouie est sous pression par les jeunes qui veulent reprendre les armes « .
  • Dos cuentos breves sobre el pueblo saharaui

    Al oír el timbre, abrió la puerta de su piso y se encontró con un grupo de hombres que parecían rodear a otro con una gran barriga y muy elegantemente vestido. Antes de que pudiera decir nada entró todo el tropel de gente en su piso y tras examinar todos los rincones, llevaron al dormitorio al de la barriga, en cuya cama se acostó. El dueño de la casa estaba asombrado por el comportamiento de aquellos hombres y exasperado, gritó:
    -¡Salgan todos de mi casa ahora mismo!
    -Cállese usted -dijo entonces con enfado uno de los hombres- que no le deja dormir -y añadió indignado:- qué falta de respeto, por favor…
                                                          – – – – – – – – – – – – – – – 
    Un desaprensivo había robado un gran chorizo en un supermercado metiéndoselo en la cazadora y fue a casa de un amigo. El amigo le abrió la puerta y entró, tomó asiento en el cuarto de estar y sin decir palabra, le tendió el chorizo a su amigo.
    -¿Por qué me das esto? -dijo el amigo.
    -Un regalo -respondió el desaprensivo con cierto cariño.
  • “Marruecos es una potencia ocupante y viola la legalidad internacional en el Sahara”

    En el panel bajo el título “el derecho al desarrollo”, organizado por la Delegación Permanente de la Unión Africana ante el Consejo de los Derechos Humano en Ginebra (Suiza), ha destacado el debate sobre la imposibilidad del desarrollo del pueblo saharaui, la última colonia africana que sigue luchando hasta día de hoy por su derecho a la autodeterminación.
    La delegación saharaui ha mencionado la cuestión de la aplicación de la resolución ECOSOCC sobre los Territorios No Autónomos en el caso del Sáhara Occidental, basada en la resolución 1514 de Naciones Unidas, que insiste en la autodeterminación, un tema que ha sido considerado un pilar fundamental para el desarrollo.
    En este sentido ha destacado la firme respuesta de Luwellyn Landers, Viceministro de Relaciones Exteriores y Cooperación de Sudáfrica, afirmando que “Marruecos es una potencia ocupante, lo cual lo confirman las resoluciones de la Asamblea General de la ONU y además no lo reconoce como potencia administradora”. El Viceministro Sudafricano ha hecho énfasis en la violación de las resoluciones de las Naciones Unidas y el plan de arreglo para una solución pacífica por parte del reino alauita, compromisos que sin embargo adquirió a lo largo de estos 40 años. Aclaró que esta situación “provocó que varias generaciones han sido expuestas a las violaciones de los derechos humanos en los territorios ocupados en el Sáhara Occidental y cerca de 160 mil personas exiliadas fuera de su tierra”. Además recordó que “Marruecos saquea los recursos naturales saharauis con la complicidad de compañías extranjeras violando así la legalidad internacional”.
    Concluyó su intervención, con la conmoción y aplausos de la sala aclarando “que desgraciadamente no se puede hablar del desarrollo del pueblo saharaui, mientras Marruecos siga ocupando ilegalmente el territorio del Sáhara Occidental y que además la potencia ocupante no demuestra una voluntad política creíble para solucionar el conflicto”, dejando así en evidencia el discurso distorsionado de aquellos que defendieron las tesis marroquíes en el panel.
    Una vez más el pueblo saharaui, recibe el apoyo del país africano, como en este caso Sudáfrica que se une a la difusión de este conflicto en contexto de esta XXXI Sesión del Consejo de los Derechos Humanos de la ONU. El panel contó además con la presencia del Representante Permanente de la Unión Africana, Jean-Marie Ehouzou; el Presidente del Grupo de Trabajo Sobre el Derecho al Desarrollo, Zamir Akra, y Kate Gilmore, Adjunta del Alto Comisionado para los Derechos Humanos, entre otros embajadores y representantes de alto nivel político de distintos países y en Naciones Unidas.
  • Photos insoutenables de la dépouille de Ould El Jouly, tué par balle tirée par une patrouille marocaine

    Essaha – Des images insoutenables prises sur le lieu du crime commis dernièrement par une patrouille marocaine sur la personne de l’homme d’affaires sahraoui Chemad Ould Jouly, circulent actuellement sur les réseaux sociaux, suscitant indignation et condamnation. 
    Les photos montrent les cruautés dont l’homme d’affaires et ses biens ont fait l’objet dont les carcasses dispersées des chamelles tuées, tout autour de la dépouille mortelle de leur propriétaire, abattu froidement au moment où il tentait de retourner son troupeau, entré dans le secteur contrôlé par les marocains, en direction de la zone relevant du Polisario. 
    On déduit de ces photos terrifiantes de Ould Jouly, ses efforts déployés en rampant pour s’éloigner de ses agresseurs et son courage, en nouant son turban autour de ses pieds grièvement blessés, pour arrêter l’hémorragie. 
    La photo montre que le défunt était couché sur son côté droit, en direction de « Qheble » (Kaaba), se remettant à Allah, le Clément et le Miséricordieux. 
    Cet incident accable l’armée marocaine qualifiée d’inhumaine et d’impitoyable. Il a montré par ailleurs, l’incapacité des agents de la MINURSO de secourir le blessé, grièvement touché, dans un secteur, situé non loin de leur zone d’intervention, et dont les éléments se sont contentés d’observer Ould Joulysuccomber à ses blessures. 
    Traduit de l’Arabe par Cridem
  • Macky Sall á côté du Premier Ministre sahraoui dans la photo de groupe de l’Union Africaine

    Macky Sall dans la première file à côté du Premier Ministre sahraoui qui porte le boubou blanc

    Qu’est-ce que l’armée sénégalaise fait dans les terres lointaines du Proche Orient, plus précisément en Arabie Saoudite? Le Sénégal, est-il concerné par ce qui se passe dans cette région?
    Certainement pas. Jusqu’à présent, l’Etat Islamique ne constitue aucunement une menace pour le Sénégal, mais l’imprudence du président Macky Sall pourra avoir des conséquences imprévisibles pour le peuple sénégalais. Tout cela, parce que Sall s’est senti obligé de répondre à l’appel saoudien à participer dans la coalition que Riyad veut créer après avoir échoué dans son entreprise visant à renverser le régime syrien.
    Macky Sall s’est senti obligé à obéir parce qu’il a accepté des faveurs personnelles des dirigeants saoudiens.Tout comme Mankeur Ndiaye a empoché de l’argent des marocains, théoriquement, pour payer le Haj de ses parents.
    En manque d’arguments pour se défendre, Ndiaye a fait recours à un présumé soutien du Sénégal au Maroc dans la question du Sahara Occidental au Sommet de l’Union Africaine. De quel soutien parle-t-il?
    Le Maroc utilise ses relations avec le Sénégal pour dissimuler son isolement dans le continent africain. Il a été obligé de plier bagage de l’ancienne OUA à cause de la présence de la République Arabe Sahraouie Démocratique en tant que membre à part entière.
    Si le Sénégal voulait réellement exprimer son soutien au Maroc dans la question du Sahara Occidental, Macky Sall ne s’aurait pas affiché à côté du Premier Ministre sahraoui dans cette photo prise dans le dernier sommet de l’Union Africaine à Nairobi.
    Le prétexte du soutien au Maroc n’est que du vent. Un argument dans une recherche désespérée pour justifier et cacher son petit esprit de politicien corrompu et mesquin quémandeur de miettes pour nourrir sa faim de misérable mercenaire.
    Le Maroc jouit du soutien de la France, une superpuissance mondiale, dans sa politique expansionniste. Ses Jaguars stationnés à Dakar nous ont bombardé à plusieurs reprises. Cela ne nous a empêché de mettre le Maroc dans une situation peu enviable. Le voilà en guerre contre l’ONU. Il refuse de recevoir le Secrétaire Général, Ban Ki-moon à Rabat. Qu’est-ce que le Sénégal peut pour lui? Même leur maître, la France, ne peut rien pour lui.
  • Lamamra qualifie d’"importante" la visite de Ban Ki-moon dans la région

    ALGER – Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié, jeudi à Alger, d’ »importante » la visite dans la région du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qui doit présenter au terme de cette visite son rapport sur la question sahraouie au Conseil de sécurité.

    Dans une déclaration à l’APS à l’issue de ses entretiens avec son homologue angolais, M. Lamamra a estimé que la visite de Ban Ki-moon est « importante » car il s’agit de sa dernière visite dans la région avant la fin de son mandat et à l’issue de laquelle il présentera son rapport au Conseil de sécurité.
    « Il est du devoir » du secrétaire général de l’ONU de « s’intéresser à cette question et au dernier territoire en Afrique concerné par la décolonisation et l’autodétermination », a-t-il ajouté.
    M. Lamamra a souligné que la Mission de l’Onu pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) déployée dans la région depuis 1991 « exige que le premier responsable de l’ONU soit informé de ses conditions de travail et des obstacles entravant sa mission ».
    Il a en outre rappelé que depuis le début du conflit au Sahara Occidental, tous les secrétaires généraux de l’ONU ont visité la région.
    http://www.aps.dz/monde/37834-lamamra-qualifie-d-importante-la-visite-de-ban-ki-moon-dans-la-r%C3%A9gion?utm_source=ALGERIE+PRESSE+SERVICE&utm_medium=ALGERIE+PRESSE+SERVICE
  • Ban Ki-Moon à Nouakchott : Le problème du Sahara Occidental préoccupe l’ONU

    Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon est attendu demain, vendredi 4 mars à Nouakchott pour une visite d’une journée en Mauritanie. Au cœur de ses discussions avec les autorités mauritaniennes, la question du Sahara Occidental. Cette visite s’achèvera par Tindouf et Alger. L’étape du Maroc aurait été annulée.
    Le 4 mars 2016, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon séjournera en Mauritanie où il devra s’entretenir avec les autorités mauritaniennes et les principaux acteurs nationaux. Un discours serait prévu au Palais des Congrès de Nouakchott où le responsable onusien ne manquera certainement pas d’évoquer le cas préoccupant du Sahara Occidental. Après la Mauritanie, le Secrétaire général de l’ONU se rendra à Alger pour une visite de trois jours durant lesquels il pourrait se rendre au camp de Tindouf, fief de la République Arabe Sahraouie. L’étape du Maroc aurait été annulée, le Roi Mohamed VI ayant choisi la tournée de Ban Ki-Moon pour se rendre en Russie, face au refus de ce dernier de reporter sa tournée. Certains y voient un stratagème visant à torpiller l’effort onusien pour un règlement négocié du Sahara occidental. Le SG de l’ONU devra présenter au mois d’avril prochain devant le Conseil de sécurité son rapport final sur la question.
    La tournée de Ban Ki-Moon aurait été décidée le 10 février dernier avec une escale le 4 février en Mauritanie, puis Tindouf où il rencontrera le président sahraoui, Mohamed Abdel Aziz. Il devra se rendre par la suite à Bir Lahou pour y rencontrer les Casques bleus de la mission Minurso chargés de contrôler le cessez-le-feu. Alger constituera la dernière étape de sa tournée. Il devra y passer deux jours, les 7 et 8 mars, et discuter avec le président Bouteflika sur le dossier du Sahara.
    Cette visite de Ban Ki-Moon dans la région pour booster le dossier du Sahara Occidental intervient quelques jours après la démonstration de force de la RASD lors de la commémoration du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La montée d’une atmosphère de va-t-en guerre risque également de réveiller les démons d’un conflit armée dans cette partie du Maghreb. Les Sahraouis de plus en plus en colère, montrent des vélléités de reprendre les armes contre le Maroc si aucune solution n’est apportée à leur dossier qui traîne depuis plus de quarante ans. Elle intervient surtout après le discours adressé par le président Bouteflika au président Mohamed Abdel Aziz de la RASD, où il lui renouvelle son engagement à ne ménager aucun effort pour apporter son soutien au SG de l’ONU visant à relancer les négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario.
    Là où l’Algérie et une grande partie de la communauté internationale réclament l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental, le Maroc reste sur ses intransigeances, proposant une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume.
    La position de la Mauritanie dans ce dossier reste ambigüe. En 1984, la Mauritanie reconnut la RASD, passant selon certains observateurs de la neutralité positive à une alliance avec le Polisario, selon certains éditorialistes marocains. Mais très vite, la Mauritanie après la reprise de ses relations diplomatiques avec le Maroc aurait repris sa neutralité totale par rapport au conflit. Cette position n’a pas changé depuis lors jusqu’à l’arrivée de Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a appelé « à une solution consensuelle », soulignant dans un entretien avec la télévision allemande Deutsche Wellen que la question du Sahara intéresse la Mauritanie au plus haut point. Il a déclaré que la position de la Mauritanie a été toujours de maintenir un équilibre dans ses relations avec le Maroc et l’Algérie.
    Seulement, depuis l’arrivée de Mohamed Abdel Aziz au pouvoir, la diplomatie mauritanienne s’est plutôt rapprochée d’Alger, coupant les ponts avec le Maroc où aucun ambassadeur n’y est nommé depuis presque trois ans. Plusieurs émissaires sahraouis ont rendu également visite aux autorités à Nouakchott.
    MOMS
  • L’ANR réitère «sa position immuable» en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    L’ANR appelle à la relance des mécanismes de la solidarité africaine

    Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réitéré «la position immuable» de son parti en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant à la relance des mécanismes de la solidarité africaine avec la cause sahraouie. 
    L ors d’une conférence animée au siège du parti à Alger, à laquelle était invitée une délégation du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), conduite par son président Moukagni Iwangou Jean de Dieu, M. Sahli a «réaffirmé le soutien indéfectible et inconditionnel de son parti au droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination», conformément aux chartes et résolutions pertinentes des Nations unies. Affirmant la disposition de son parti à prendre part à toute initiative aussi bien politique qu’humanitaire devant alléger les souffrances du peuple sahraoui, M. Sahli a appelé tous les militants de cette cause juste à l’intérieur et à l’extérieur du pays, à «relancer et à raffermir les mécanismes de solidarité à travers des initiatives palpables en faveur des différentes catégories du peuple sahraoui frère, étudiants, jeunes, femmes, intellectuels, élus et société civile». Il a appelé, à cette occasion, la communauté internationale, notamment les Nations unies, à assumer sa responsabilité historique et trouver une solution juste et durable au conflit sahraoui qui est une question de décolonisation. M. Sahli s’est félicité par ailleurs de la décision de l’Union européenne (UE) annulant l’accord agricole avec le Maroc et qui incluait des territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Il a, en outre, plaidé pour le soutien de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), et son élargissement au contrôle des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en dénonçant les tentatives marocaines visant à légitimer sa souveraineté prétendue sur ces territoires en y organisant des forums économiques et en signant des accords commerciaux au détriment des droits élé- mentaires des Sahraouis. M. Sahli a enfin rappelé les principes de la politique extérieure de l’Algérie, basés sur la noningérence dans les affaires internes des pays, en privilégiant les solutions pacifiques des conflits régionaux et internationaux. Le référendum d’autodétermination est un droit élémentaire Le président du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), Moukagni Iwangou Jean de Dieu, a souligné à Alger l’urgence du règlement du conflit du Sahara occidental pour se débarasser des séquelles du colonialisme en Afrique, estimant que le référendum d’autodetermination «est un droit élémentaire du peuple sahraoui». Invité à une conférence animée par le parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), M. Moukagni a indiqué que «la question sahraouie est une affaire africaine», estimant que l’Afrique doit se débarrasser des séquelles du colonialisme notamment celles liées aux conflits. A la tête d’une délégation gabonaise participant à cette rencontre, le président du PUPG a souligné que l’Afrique doit jouer un rôle actif dans la résolution des conflits qu’elle connaît, notamment le conflit sahraoui qui n’a que trop duré, soulignant que le référendum d’autodétermination est «un droit élémentaire pour le peuple sahraoui». M. Moukagni a souligné que l’Etat sahraoui est un «Etat accompli» et qu’il dispose de tous les repères d’un Etat mais qu’il est soumis à un colonialisme qui spolie ses terres, ajoutant que cet Etat (sahraoui) «est une réalité qu’il ne faut ignorer si nous voulons en tant qu’Africains œuvrer pour un meilleur avenir pour le continent». A cette occasion, il a en outre passé en revue les différentes étapes traversées par la région d’Afrique centrale et les référents historiques sur lesquels s’appuie son parti pour soutenir le peuple sahraoui, soulignant que le peuple gabonais est anticolonialiste et soutient les mouvements de libération en Afrique. Il a également souhaité un véritable rapprochement entre la société civile gabonaise et son homologue sahraouie au mieux des intérêts des deux parties. M. Moukagni a par ailleurs déploré la situation économique précaire de l’Afrique en raison des séquelles du colonialisme qui continuent d’impacter notre vie et notre avenir. Il a en outre relevé, à cette occasion, la nécessité de conjuguer les efforts des tous les Africains pour résoudre les conflits de sorte à préserver les intérêts des peuples africains et réaliser un véritable essor économique en Afrique.
    Le Jour d’Algérie, 03/03/2016
  • Marruecos utiliza sus fuerzas de una forma indebida

    Par Karim MOHSEN 


    Algo inédito en los anales diplomáticos, el Secretario General de la ONU es declarado « persona non grata » en un país. Y este país es Marruecos. Un hecho sin precedentes que pone de relieve, si es que hacía falta, cómo la institución internacional se ha convertido en [indudablemente] esa « cosa » que el general De Gaulle despreciaba tanto. Sin embargo, y el detalle es importante, Marruecos no es Francia, y menos aún Mohammed VI, Charles de Gaulle. Es evidente! Además, Marruecos lleva una batalla de retaguardia en vano. Y no es este nuevo acontecimiento que consolidará la posición de Marruecos sobre la cuestión de la descolonización del Sahara Occidental. Rabat, que hasta ahora, se ha beneficiado del efectivo apoyo de París que le permitió desafiar a la ONU y seguir una huida hacia delante que no le llevará a ninguna parte. Ahora, el Reino de Marruecos ha llegado a sus límites, que a se ha puesto él mismosu en el impasse. Desde su ocupación militar del Sáhara Occidental, Rabat ha engañado al mundo sobre el fondo del problema, tratando de hacer creer que se trata de un supuesto contencioso « entre Marruecos y Argelia » mientras que se trata de una cuestión de descolonización.
    Así es cómo Rabat juega el euilibrista desde hace años para posponer indefinidamente el proceso de referéndum en el Sahara Occidental. Ciertamente, ayudado en eso por Francia, que le ha permitido a Rabat despreciar las resoluciones de la ONU. Sin embargo, Marruecos no tiene medios para su política y su resistencia a la organización de un referéndum justo y transparente se debe únicamente al apoyo que le otorgan algunos miembros del Consejo de Seguridad (Francia), en particular, permitiéndole que se passe de las recomendaciones pertinentes del Comité de descolonización de la ONU. De espalda contra la pared, Marruecos prohibió así al Secretario General de la ONU visitar el Sáhara Occidental ocupado, y el monarca Jerifiano se negó a recibirlo en Rabat. 
    Efectivamente, Marruecos, que entra en una guerra suicida contra las Naciones Unidas, muestra al mundo lo que está tramando en el Sahara Occidental y la realidad de un país que hace caso comiso del derecho internacional y del derecho de los pueblos a disponer de sí mismos. Cabe recordafr también que si Marruecos pudo bloquear la visita del Secretario General de la ONU a los territorios saharauis ocupados, se debe esencilmente a las presiones de Francia, que tiene una preponderante en el Consejo de Seguridad, que es el derecho al veto. De hecho, un veto muy mal utilizado en este caso.
    De hecho, la anulación de la etapa marroquí del viaje del Secretario General de la ONU en el Magreb, hace que la visita de Ban Ki-moon sea inútil al tiempo que la vacía de su esencia. En efecto, ¿de qué sirve esta entrevista si el principal actor [junto con el Frente Polisario] del conflicto saharaui, Marruecos, se niega a negociar con el secretario general de la ONU? Sin duda, la llegada de Ban (los días 7 y 8 de marzo) a Nouakchott y Argel es importante, pero pierde parte de su relevancia. 
    Mauritania y Argelia no son, en efecto, que los países vecinos y observadores en una cuestión abierta desde hace cuarenta años. Además, la negativa de Marruecos de recibir al Secretario General de la ONU pone en duda la autoridad (además de la institución internacional en conflictos que son directamente de su incumbencia), de Ban Ki-moon. Sin embargo, la descolonización del Sáhara Occidental tendrá lugar, sólo falta saber cómo va a hacer la ONU para hacerse respetar, por un lado, hacer que Marruecos cumpla con las resoluciones de la ONU, y por otro lado, restaurar un poder, que se convirtió en teórico, ya que es cortocircuitado por otras partes [en este caso por Francia].
    Asómismo, si alguien todavía tiene dudas acerca de las responsabilidades del bloqueo del caso saharaui, la anulación por Rabat de la visita del Secretario General de la ONU a Marruecos aclara definitivamente la situación. Si hay algún obstáculo, viene sólo de Marruecos, que utiliza todos los subterfugio para hacer reconocer el hecho consumado de su usurpación de los territorios de Saguia el-Hamra y Río de Oro. Además, Marruecos deberá asumir el fracaso de la gira del Secretario General de la ONU en el Magreb y también de lo que podría suceder en el avenir de la cuestión saharaui. 
    En la misma línea, Rabat ha suspendido las relaciones con la Unión Europea, porque el Tribunal de Justicia Europeo (TJE) tuvo la « osadía » de anular el Acuerdo de Cooperación Agrícola UE-Marruecos, que abarca un territorio [el Sáhara occidental] no autónomo y que figura en la lista de territorios en espera de ser descolonizados de la ONU. Incapaz de afrontar a la situación de descontrol y desmoronamiento de la pseudo-marroquinidad del territorio saharaui, Rabat, cada vez más aislado, planta la cara atacando a todo lo que se mueva. Marruecos no ha terminado de desilusionarse, porque la comunidad internacional, a la que quiso engañar, comprende mejor los retos que rodean a la cuestión del Sáhara Occidental.
    L’Expression, 03/03/2016

    Traducción no oficial de Diáspora Saharaui