Mois : mars 2016

  • Ban Ki-moon s’engage à contribuer aux négociations sur le Sahara occidental

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré vendredi lors d’une visite en Mauritanie qu’il souhaitait apporter sa pierre aux négociations pour régler le différend de longue date sur le Sahara occidental.
    « Je suis heureux de me trouver ici aujourd’hui à l’occasion de ma première visite en Mauritanie. Je remercie son excellence président Ould Abdel Aziz ainsi que son gouvernement et son peuple de leur accueil chaleureux », a dit M. Ban lors d’un point de presse à la suite d’une rencontre avec le président mauritanien à Nouakchott.
    « Je me trouve actuellement dans la région pour m’entretenir de la situation au Sahara occidental. Demain, je compte me rendre à la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) et m’adresser aux réfugiés sahraouis. J’entends apporter ma pierre aux négociations engagées pour régler ce différend de longue date et favoriser les pourparlers afin que les réfugiés sahraouis puissent rentrer chez eux au Sahara occidental dans la dignité », a ajouté M. Ban, cité par un communiqué de l’ONU. « Faire avancer la situation au Sahara occidental est important ici aussi. Nombre de réfugiés partagent une même culture et des liens familiaux avec les Mauritaniens ».
    Le chef de l’ONU a remercié la Mauritanie du concours qu’elle apporte à son envoyé personnel, Christopher Ross et de la position mauritanienne de « neutralité positive » sur la question. « C’est là une manière constructive d’aborder ce différend épineux, qui empêche la région de tirer pleinement parti du potentiel de son peuple », a-t-il souligné.
    L’administration coloniale du Sahara occidental par l’Espagne a pris fin en 1976. Des combats ont éclaté par la suite entre le Maroc et le Front Polisario. Un cessez-le feu a été conclu en septembre 1991. La MINURSO est chargée de la surveillance de ce cessez-le-feu et de l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental. 
  • El pueblo saharaui exige desde Ginebra su derecho a la autodeterminación

    Finaliza la primera semana de la XXXI Sesión del Consejo de los Derechos Humanos en Ginebra en el que ha destacado la participación de una delegación saharaui dejando su huella en todos las actividades que han marcado la agenda de trabajo de esta primera semana de sesión.
    En primer lugar países como Argelia y Sudáfrica ante el “Segmento de Alto Nivel”, y después Namibia en la “Segmento General”, han recordado la necesidad de dar una solución al conflicto del Sáhara Occidental y han exigido la celebración de un referéndum a través del cual el pueblo saharaui pueda decidir libremente su destino.
    Por otro lado, la delegación saharaui ha participado en paneles organizados por otras ONGs de diversas temáticas de violaciones de los DDHH. Pero también han llevado a cabo su propio evento, bajo el título: “El rol de los jóvenes en la resolución pacífica de los conflictos: Caso del Sáhara Occidental y Colombia”, organizado por la ONG IFOR (International Fellowship for Reconciliation). Un acto al cual han acudido más de cuarenta personas y estados amigos.
    En el caso del Sáhara Occidental, han participado Abida Mohamed Buzeid Presidenta de la ONG NOVA que expuso la situación de los jóvenes en los campamentos de refugiados, junto con la periodista Nazha Elkhalidi, procedente de las zonas ocupadas del Sáhara Occidental, y Cheja Abdalahi, joven saharaui de la diáspora, que expuso el rol de los jóvenes saharauis en la exterior. En el caso de Colombia habló el joven Leonardo Rodríguez que ha explicado el papel de los jóvenes en su país. Este panel fue moderado por la periodista Ebbaba Hameida, que representa Sahara Press League (SPL).
    Paralelamente la delegación ha tenido dos intervenciones orales en la plenaria del Consejo, en el Diálogo Interactivo con el “Reportero Espacial Sobre los defensores de los Derechos Humanos”. En este punto, han subrayado la importancia de la libertad de los defensores saharauis como Elghalia Djimi para poder salir libremente de las zonas ocupadas, sin el impedimento de las autoridades marroquíes y así poder participar en espacios como este.
    Con sus vestimentas tradicionales “melfas” y “darras”, la delegación saharaui cierra esta primera semana con satisfacción, aplaudiendo el trabajo realizado en cuanto a la representación del pueblo saharaui en esta trigésimo primera sesión del Consejo de DDHH. Concienciando y difundiendo aquello que su pueblo lleva cuatro décadas exigiendo a la Comunidad Internacional: poner fin a la ocupación ilegal de Marruecos y llevar a cabo el referéndum de autodeterminación.
  • L’engrenage des camouflets successifs accule le Maroc

    LE SG DE L’ONU, À BIR-LEHLOU, DANS LES TERRITOIRES LIBÉRÉS DU SAHARA OCCIDENTAL, AUJOURD’HUI : L’engrenage des camouflets successifs accule le Maroc
    Alors qu’on s’approche de la fin de la troisième décennie internationale 2011-2020 de l’élimination du colonialisme, les forces armées de l’occupant marocain au Sahara occidental, stationnées au Mur de la honte, séparant les territoires sahraouis encore colonisés par Rabat de ceux libérés, ont ouvert le feu sur des nomades sahraouis, à Gueltet-Zemmour, dans les territoires libérés, tuant l’un d’eux, Choummad Bad Jouli. 
    Qualifié par le Front Polisario de crime de guerre, car en violation des Conventions de Genève IV, signées sous les auspices des Nations unies (ONU), par les deux parties en conflit sur le Sahara occidental, le Front Polisario et les autorités coloniales marocaines. Crime de guerre, car cet assassinat par les soldats marocains d’un Sahraoui dans de telles circonstances est en violation de l’Accord du cessez-le-feu, paraphé par les deux parties précitées, sous l’égide de l’ONU, en 1991, pour la tenue d’un référendum, lequel document stipule «que l’assassinat de civils dans de telles circonstances constitue un crime de guerre», a rappelé le coordonnateur du Front Polisario avec la Mission de l’ONU (Minurso) pour l’organisation du référendum au Sahara occidental, M’hamed Khedad. 
    Alors que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, préparait sa mission de se rendre au Sahara ccidental, lequel territoire est une question de décolonisation inscrite à l’ONU, et ce, en prévision du rapport que le SG de l’ONU doit soumettre au Conseil de Sécurité avril prochain, la monarchie marocaine s’en est allée, usant de tous les moyens, notamment en sollicitant ses soutiens dans sa colonisation du Sahara occidental, principalement la France, pour faire échec à la Mission en question de Ban Ki-moon. 
    Avec l’arrivée, aujourd’hui, du SG de l’ONU, aux camps des réfugiés sahraouis, pour se rendre ensuite, dans le cadre de sa mission, dans les territoires sahraouis libérés, précisément à Bir-Lehlou, le Maroc doit s’en mordre les doigts. Outre que cette visite du premier responsable de l’ONU rappelle pertinemment la nature fondamentale du conflit opposant le Front Polisario aux autorités coloniales marocaines, à savoir une question de décolonisation, son déplacement à Bir-Lehlou en est aussi un rappel à l’ordre pour le Maroc. 
    En se rendant dans les territoires sahraouis libérés, précisément à Bir-Lehlou, là où, le 27 février 1976, le peuple sahraoui et son représentant unique et légitime, le Front Polisario, ont proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Ban Ki-moon affirme la reconnaissance de l’ONU du combat du peuple sahraoui pour son indépendance. Pour le Maroc, il faut bien cacher, au monde, la laideur du visage de sa colonisation dans les territoires sahraouis encore sous son occupation, mais tout citoyen, de part ce monde, garde en mémoire la laideur des systèmes coloniaux qu’ont subi les peuples, dont ceux d’Afrique. 
    Par ses entraves à la visite de Ban Ki-moon au Sahara occidental, tout déplacement du SG de l’ONU, car suivi de près par les médias internationaux, Rabat cherchait à maintenir le blocus politico-médiatique qu’elle impose sur les territoires sahraouis occupés. Rappelons le refoulement et l’accès interdit par les autorités coloniales des territoires sahraouis occupés aux observateurs internationaux, parlementaires étrangers, professionnels des médias internationaux et membres d’ONGs en charge des questions des Droits de l’Homme, Rabat a été prise au dépourvu par la décision de Ban Ki-moon de s’y rendre. 
    En sollicitant la France, à peser au sein du Conseil de Sécurité et au niveau du Bureau du SG de l’ONU pour changer l’itinéraire de la mission en question de Ki-moon au Sahara occidental, par nostalgie à son histoire coloniale, et par calculs d’intérêt économiques, au Maroc, pour mieux exploiter illégalement les ressources naturelles des territoires sahraouis occupés, Paris contribue fortement à faire échec aux objectifs de l’ONU, relatifs à la troisième décennie internationale 2011-2020, de l’élimination du colonialisme dans le monde, dont celui du Maroc au Sahara occidental.
    Paris au secours de Rabat en Europe, contrairement à la Norvège 
    Acculés par les nombreuses et multitudes décisions d’ordre politiques, juridiques et économiques qui ont contrarié et bousculé sa politique coloniale au Sahara occidental, la monarchie marocaine tente, en s’appuyant sur les responsables français et leurs lobbies, dans l’espace européen, pour sortir de l’engrenage des camouflets, dans lequel elle est plongée, depuis, notamment, ces derniers huit mois. La dernière décision en date, celle du Fonds de pension souverain de la Norvège, le plus gros fonds souverain sur la scène internationale. Celui-ci a annoncé, en effet, hier, sa décision de se désengager du groupe pétrolier irlandais San Leon Energy, à cause des activités illégales de ce dernier, dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine, souligne que «l’entreprise (San Leon Energy, ndlr) contribue à de graves manquements aux normes éthiques de base, en conduisant une prospection pétrolière au Sahara occidental pour le compte des autorités marocaines», a-t-il indiqué dans ses recommandations. 
    Décision en conformité avec le Droit international, alors que la France a annoncé la veille, jeudi, qu’elle œuvrera pour l’annulation de l’arrêt du Tribunal européen, du 10 décembre 2015, annulant l’Accord agricole entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, car l’Accord UE-Rabat, inclut le Sahara occidental, lequel territoire est soumis à un processus de décolonisation à l’ONU. Indiquant que la France est «attachée à la relation entre l’Union européenne et le Maroc», le Quai d’Orsay «invite ses partenaires européens à agir dans le même sens, dans la perspective d’aboutir à une annulation de l’arrêt», a souligné, jeudi, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d’un point de presse. 
    Face à la pluie de décisions qui ne cessent de tomber sur Rabat, l’acculant sur son entêtement de maintenir sa colonisation au Sahara occidental, obstruant, ainsi, toute perspective de règlement de la question sahraouie, selon le Droit international, lequel dicte la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental pour venir à bout de conflit qui a duré plus de 40 ans. Ne pouvant aller jusqu’à suspendre ses relations avec l’UE, suite à l’arrêt du Tribunal européen et aussi la résolution du Parlement européen pointant du doigt le non-respect par le Maroc des Doits des Sahraouis, le Maroc s’est contenté de suspendre ses contacts avec l’UE, laquelle décision se veut davantage un coup médiatique, sans plus. 
    Le roi Mohammed VI s’est empressé, lors de sa visite samedi dernier, à Paris, pour organiser un dîner à l’honneur du président français, pour que celui-ci allège outre le poids politico-diplomatique des conséquences des camouflets qu’il a reçus, mais aussi pour demander à Paris de peser au sein du Conseil de Sécurité, comme à ses habitudes, pour que ses décisions ne soient pas accablantes, sur la colonisation marocaine au Sahara occidental. Mais le rapport que s’apprête à rédiger le SG de l’ONO, au terme de sa visite dans la région, Ban Ki-moon sera, aujourd’hui, dans les camps des réfugiés sahraouis, après avoir été à Madrid, l’ex-colonisateur du Sahara occidental, l’occasion pour ce responsable onusien de se rendre bien compte, outre d’un peuple qui a trop et longtemps souffert d’une colonisation qui n’ a que trop duré, et il réclame son droit à l’autodétermination, de voir de visu sa détermination et son attachement à la liberté et l’indépendance de son pays. D’autant plus que la visite de Ben Ki-moon coïncide avec la célébration par le peuple sahraoui et son représentant unique et légitime, le Front Polisario, du 40e anniversaire de la proclamation, le 27 février 1976, de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), un des membres constitutifs de l’Union africaine (UA).
    Karima Bennour
  • Alta representante de política Exterior de la Unión Europea viaja a Marruecos después ruptura de relaciones

    La jefa de política Exterior de la Unión Europea, Federica Mogherini, mantendrá conversaciones en Rabat el viernes, una semana después de que Marruecos suspendió todos los lazos con Bruselas.
    El país de África del Norte rompió relaciones después de un fallo del Tribunal de Justicia Europeo declarando ilegal un acuerdo comercial agrícola porque incluía a la disputada región del Sahara occidental.
    La UE dijo la semana pasada que había apelado el fallo en el Tribunal Superior.
    Mogherini se reunirá con el ministro de Exteriores de Marruecos, Salaheddine Mezouar, dijo su oficina en un comunicado.
    « Esta visita ofrece una oportunidad para discutir las relaciones bilaterales entre Marruecos y la Unión Europea y el estado de nuestra asociación, y para discutir nuestros intereses compartidos, incluso después de la decisión de la Corte sobre el acuerdo de comercio agrícola entre la UE y Marruecos », según el comunicado.
    El Tribunal de Justicia anuló el acuerdo comercial a nivel pesquero y agrícola alcanzado en 2012 debido a que no aclara específicamente la implicación del Sahara occidental, dejando abierta la posibilidad de que el acuerdo se aplique en la región.
    El caso fue llevado ante la Corte con sede en Luxemburgo por el Frente Polisario, que ha luchado por la independencia del Sahara occidental durante décadas, respaldado por Argelia.
    Marruecos tomó el control de la mayor parte del territorio en 1975, cuando el poder colonial, España, se retiró, lo que provocó una guerra que duró hasta 1991.
    El alto el fuego mediado por la ONU entre Marruecos y el Frente Polisario se ha mantenido desde entonces, pero los esfuerzos de la ONU para organizar un referéndum sobre el futuro del territorio han sido rechazados por Rabat.
  • La balle est désormais dans le camp du Conseil de sécurité (responsable sahraoui)

    Base de la MINURSO à Bir Lehlou (UN Photo/Evan Schneider)
    La visite que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon effectuera à partir de demain 5 mars au Sahara Occidental « s’annonce historique », a affirmé le site de Radio France International (RFI) parce que « c’est la première fois qu’un secrétaire général de l’ONU se rend dans une zone contrôlée par le Front Polisario ».
    RFI rappelle que « plusieurs secrétaires généraux de l’ONU se sont rendus à Tindouf, en Algérie, pour visiter les camps où vivent des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis depuis 40 ans », signalant que c’est la première que le plus haut responsable des Nations Unies se rend dans les territoires administrés par le Front Polisario. « C’est ce que s’apprête à faire Ban Ki-Moon en se rendant à Bir Lahlou, localité où a été proclamée, en 1976, la République arabe sahraouie démocratique, que l’ONU n’a jamais reconnue », dit la même source.
    Selon RFI, la décision de Ban Ki-moon de se rendre dans la localité de Bir Lehlou qui se trouve de l’autre côté du mur marocain pour visiter le quartier général de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, est considérée comme hautement symbolique par Mahmed Khadad, coordinateur sahraoui avec la MINURSO. « C’est la première fois qu’un secrétaire général des Nations unies fait un tel geste, qui est très important, explique-t-il. Le secrétaire général montre la voie, montre la bonne volonté, montre de l’intérêt pour le conflit. La balle est désormais dans le camp du Conseil de sécurité. Il ne faut pas que le Conseil de sécurité, au lieu de faire partie de la solution, fasse partie du problème. » 
  • Les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik veulent se faire entendre !

    La newsletter de l’association des Amis de la RASD et le sitewww.ecrirepourlesliberer, vous transmettent le communiqué de presse des prisonniers sahraouis de Gdeim Izik qui engagent ce premier mars 2016, une grève de la faim illimitée. Ils attendent notre soutien !
    Demandez leur libération à Monsieur Chakib Benmoussa, Ambassadeur du Maroc à Paris : info@amb-maroc.fr
    DECLARATION du COMITE DE GREVE
    GREVE DE LA FAIM ILLIMITEE DES PRISONNIERS DE GDEIM IZIK
    à partir du 1° mars 2016
    Prison de RABAT-SALE
    « Le champ où la liberté a toujours été connue (…) est le domaine politique et non celui de l’intériorité ou de la volonté. La liberté n’est donc pas de faire ce que je veux mais de commencer une action avec courage.» Hannah ARENDT in «La Crise de la Culture»1974.
    Devant les 5 ans et demi de détention arbitraire et le jugement du 17 février 2013 du tribunal militaire illégal des Forces Armées Royales marocaines de Rabat nous condamnant à des peines allant de 20 ans à perpétuité qui sont l’expression de la vengeance de l’État marocain face à notre lutte pacifique pour la liberté, nous voulons par cette grève de la faim illimitée:
    -Attirer l’attention du SG de l’ONU et de l’ONU sur notre situation, l’ONU elle-même ayant reconnu que notre détention est arbitraire ( cf Rapport 2014 du Rapporteur spécial sur la détention arbitraire). La visite de Ban Ki Moon ces jours-ci dans les Campements de Tindouf est l’occasion pour le Front Polisario d’évoquer notre situation et celle de tous les prisonniers politiques Sahraouis au Maroc et au Sahara Occidental occupé.
    -Renouveler la mobilisation de la Solidarité nationale et internationale sur la situation des Droits de l’Homme dans les Territoires Occupés du Sahara Occidental et sur la situation des prisonniers politiques dans toutes les prisons.
    -Contribuer à dénoncer les manœuvres et les obstacles mis en place par l’État marocain à l’encontre des efforts fournis par l’ONU, tant sur le plan politique-négociations et travail du Représentant personnel du SG-que sur la revendication principale de la Résistance pacifique dans les Territoires Occupés, à savoir l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des Droits de l’Homme alors que cette revendication est portée dans un projet de Résolution par un des membres du Conseil de sécurité depuis 2013 et pour l’organisation du référendum d’autodétermination du Peuple Sahraoui.
    -Accentuer la pression sur l’Etat marocain pour lui faire annuler le jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013 et obtenir notre libération immédiate et sans condition.
    – Obtenir la reconnaissance de notre statut de prisonniers politiqueset de tous nos droits tels que définis par le droit international des droits de l’homme et par le droit international humanitaire.
    – Solliciter le soutien international des ONG des Droits de l’Homme , des Associations solidaires et de tous les mécanismes spéciaux onusiens pour assurer notre droit à être transférés auprès de nos familles à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental.
    Modalités :
    Sont partie prenante 12 à 13 prisonniers.
    Ne sont pas concernés par la grève les malades et les non volontaires.
    L’ASVDH, le CODESA et le Collectif des avocats ont désigné un Comité de suivi de la grève illimitée dont la mission est d’assurer la coordination avec les ONG marocaines des Droits de l’Homme, de nommer les personnes qui viendront à Rabat pour prendre contact avec les responsables politiques des Ambassades et de l’UE à Rabat, d’être en lien avec les membres du Conseil de sécurité et d’informer les Organisations Internationales et les ONG des droits de l’homme sur la situation des grévistes et sur les réponses de l’Etat marocain.
    Fait à Salé, le 25 février 2016.
    Pour le Comité de la grève illimitée des prisonniers de Gdeim Izik:
    Naâma Asfari
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
    – See more at: http://solidmar.blogspot.be/2016/03/les-prisonniers-politiques-sahraouis-de.html#sthash.rYZQ7Tob.dpuf
  • Situation des détenus sahraouis : la LADDH écrit à Ban Ki-moon

    A l’occasion de la visite du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, prévue demain samedi dans les camps de réfugiés des Sahraouis à Tindouf, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) réitère son appel pour l’élargissement des missions de la Minurso au contrôle de la situation des droits de l’Homme, tout en demandant aux autorités marocaines la libération «immédiate» de tous les détenus politiques sahraouis qui se trouvent dans les prisons marocaines, dont ceux du camp Gdim Izik dans les territoires occupés. 
    Dans une déclaration rendue publique vendredi, la Ligue algérienne dénonce le traitement «cruel» qui est infligé aux détenus sahraouis et qui a poussé certains d’entre eux à lancer des grèves de la faim pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont maintenus. A cette occasion, la LADDH lance une nouvelle alerte au secrétaire général des Nations unies sur la violation de la légitimité internationale par l’occupation marocaine et exhorte l’Organisation internationale à organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui avant la fin de l’année 2017, tout en accusant la France pour le soutien «actif et multiforme» qu’elle apporte au Maroc dans le conflit sahraoui. 
    Enfin, la LADDH se dit indignée par le silence de la communauté internationale sur les atteintes aux droits de l’Homme et sur la violation de la légitimité internationale par le royaume du Maroc et demande aux autorités de ce pays de quitter les territoires occupés du Sahara Occidental, et d’employer plutôt ses moyens pour recouvrer leur souveraineté dans les territoires occupés au nord du Maroc, comme les villes de Ceuta, Melilla et les îles Zaffarines.
    R. Mahmoudi 
  • LA FIN DU STATU QUO

    Nordine Mzalla
    A Boujdour, l’une des wilayas du gouvernement en exil de la RASD, dans les camps de réfugiés de Tindouf, la visite de Ban Ki-moon est attendue avec l’éternelle sagesse sahraouie : compromis entre la lucidité politique et la tradition d’hospitalité.
    Les Sahraouis des camps, à l’instar de leurs compatriotes des territoires occupés ou libres, n’ignorent pas que la mission du SG de l’ONU doit aboutir à un rapport décisif, dont les conclusions seront rendues au Conseil de Sécurité vers la fin du mois d’avril. Lecture. 
    A la veille de la visite de Ban Ki-moon, les conférences animées par les autorités locales dans les camps des réfugiés rappellent que le peuple sahraoui se tient prêt à toute éventualité après quarante ans de résistance. Mohammed Khaddad, coordinateur de la RASD auprès de la MINURSO, la Mission onusienne chargée de l’organisation du référendum sur l’autodétermination depuis 1991, souligne l’échec de l’occupant dans son entreprise de sabotage de la visite du patron de l’ONU : « Le Maroc a envoyé ce message hostile à Ban Ki-moon lui signifiant que s’il venait à rendre visite aux citoyens sahraouis des territoires occupés, le SG de l’ONU serait reçu par les autorités marocaines, une façon de le dissuader mais ce dernier, qui va éviter pareille situation de malaise, n’a cependant pas annulé sa visite dans les camps et en territoire libéré (…) c’est en soi une grande avancée. » 
    Le membre fondateur du Polisario refuse cependant de verser dans le satisfecit politicien en reconnaissant, tout de même, que la mission de Ban Ki-moon ne porte pour l’instant aucune solution concrète au statu quo qui exaspère le peuple sahraoui. Un franc-parler qui n’omet pas de mettre en exergue la complicité de la France dans le blocage au niveau onusien par son soutien inconditionnel au Makhzen. 
    Plus que la MINURSO…
    Mais, ce que l’on retiendra de cette intervention lucide et des autres commentaires des responsables politiques de la RASD qui s’exprimeront sur le déplacement du SG de l’ONU, c’est cette lecture pratique de l’événement politique. 
    En effet, ils sont unanimes à penser que le rapport que devra présenter Ban Ki-moon mettra fin à cette longue traversée du désert de la MINURSO dont le mandat doit expirer le 30 avril 2016. 
    Répondant à la question du Jeune Indépendant, Mohammed Khaddad n’exclut pas une nouvelle voie dans le règlement du contentieux, pourvu qu’elle respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en explicitant que certaines parties de la médiation internationale tendaient à vouloir écarter à la fois la solution référendaire et, bien entendu, le projet de large autonomie proposé par Rabat. 
    Lorsque nous interrogeons d’autres militants, il en est qui considèrent que la décolonisation pourra se faire par un retrait de l’occupant si l’ONU venait enfin à adopter des résolutions contraignantes.
    Optimisme lucide
    A ce sujet, chez les Sahraouis, on se réjouit de la contre-offensive des alliés objectifs de la cause. La tension entre l’UE et le royaume chérifien depuis qu’un tribunal de l’UE a décidé, en décembre dernier, d’invalider un accord agricole en raison de la spoliation des richesses du Sahara occidental, anticipe en quelque sorte sur les voies et moyens que pourraient faire valoir la communauté internationale pour en terminer avec l’impunité dont profite le Maroc. 
    Les Sahraouis ont aussi apprécié la mise en marche d’un mouvement de boycott des produits ou ressources naturelles volés au Sahara occidental et vendues par l’occupant. Le consortium scandinave, client en phosphate ou les négociants suisses en fruits et légumes donnent l’exemple en refusant de cautionner le pillage. 
    Le boycott pénalisant le colonisateur à un double niveau, celui du tarissement possible des revenus indus, et celui de la sensibilisation à la cause contre le fait colonial, anachronisme insupportable qui s’oppose aux principes universels de droit à l’autodétermination des peuples. 
    C’est donc dans un contexte de batailles remportées par la résistance que le SG de l’ONU vient effectuer sa visite. 
    Au moment où l’espoir renaît chez les opprimés qui vivent dans des conditions précaires depuis des décennies, Ban Ki-moon doit se rendre dans les camps de réfugiés de Tindouf et à Bir Lahlou, localité située en territoire libéré supervisé par les soldats de l’ONU.
    Il y constatera la justesse des synthèses de Christopher Ross, son envoyé spécial qui a su témoigner, malgré les pressions du Maroc, de la détermination du peuple sahraoui à recouvrer son indépendance volée par l’invasion marocaine au lendemain du départ des colons espagnols. Une réalité qui impose la rupture avec le statu quo quand la jeunesse du Sahara occidental tend à vouloir reprendre les armes pour libérer le pays.
  • Le Maroc ignore les descendants des travailleurs sahraouis de Fosbucraa

    Le statut de la société marocaine de phosphates Phosbucraa stipule que la priorité dans ls recrutement de nouveaux travailleurs doit être donné aux enfants des anciens travailleurs de la dite société.
    Cependant, cette loi n’est pas appliquée au Sahara Occidental, oú les fils et filles des travailleurs sahraouis retraités ou décédés ont été ignorés et obligés de se regroupes dans une association propre à eux sous le nom « Coordination des fils et veuves des retraités sahraouis de Phosboucraa ».
    L’association dénonce leur marginalisation malgré les milliers d’embauches pratiqués par la société et dont les bénéficiaires sont toujours des colons marocains qui n’ont aucun lien avec le Sahara Occidental.



    La coordination des fils et des veuves

    De retraités PHOSBOUCRAA Laayoune
    Adresse : Rue Idriss 1 n°193
    Laayoune : 70000
    N°tel : 002126 61 34 98 95

    La Listes des Demandes d’embauche des Fils Retraits de DEPHOS BOUCRAA


  • A Nouakchott, Ban Ki-moon déclare vouloir apporter sa pierre aux négociations sur le Sahara occidental

    4 mars 2016 – A l’occasion d’une visite en Mauritanie, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré vendredi qu’il souhaitait apporter sa pierre aux négociations pour régler le différend de longue date sur le Sahara occidental, qui empêche la région, selon lui, de tirer pleinement parti du potentiel de son peuple.
    « Je suis heureux de me trouver ici aujourd’hui à l’occasion de ma première visite en Mauritanie. Je remercie le Son Excellence Président Ould Abdel Aziz ainsi que son gouvernement et son peuple de leur accueil chaleureux », a dit M. Ban lors d’un point de presse à la suite d’une rencontre avec le Président mauritanien à Nouakchott.
    « Je me trouve actuellement dans la région pour m’entretenir de la situation au Sahara occidental. Demain, je compte me rendre à la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) et m’adresser aux réfugiés sahraouis. J’entends apporter ma pierre aux négociations engagées pour régler ce différend de longue date et favoriser les pourparlers afin que les réfugiés sahraouis puissent rentrer chez eux au Sahara occidental dans la dignité », a ajouté le Secrétaire général. « Faire avancer la situation au Sahara occidental est important ici aussi. Nombre de réfugiés partagent une même culture et des liens familiaux avec les Mauritaniens ».
    Le chef de l’ONU a remercié la Mauritanie du concours qu’elle apporte à son Envoyé personnel, Christopher Ross et de la position mauritanienne de « neutralité positive » sur la question. « C’est là une manière constructive d’aborder ce différend épineux, qui empêche la région de tirer pleinement parti du potentiel de son peuple », a-t-il souligné.
    L’administration coloniale du Sahara occidental par l’Espagne a pris fin en 1976. Des combats ont éclaté par la suite entre le Maroc et le Front Polisario. Un cessez-le feu a été conclu en septembre 1991. La MINURSO est chargée de la surveillance de ce cessez-le-feu et de l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental.
    Le Maroc a présenté un plan d’autonomie, alors que la position du Front Polisario est que le statut final du territoire doit être décidé lors d’un référendum sur l’autodétermination qui comprend l’indépendance comme option.
    Lors de leur rencontre, le Secrétaire général et le Président mauritanien ont également évoqué leurs préoccupations communes concernant l’instabilité des conditions de sécurité au Sahel. « Nous avons convenu que les pays du Sahel ne devaient pas seulement remédier à l’insécurité mais également s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité que sont la pauvreté, le chômage, la faiblesse de la gouvernance, l’exclusion sociale, les discriminations et l’impunité des violations des droits de l’homme », a dit M. Ban.
    Le chef de l’ONU a estimé par ailleurs que la Mauritanie avait fait « des progrès notables dans le renforcement de la démocratie » et s’est félicité de l’action menée par les autorités mauritaniennes pour mettre fin à l’esclavage.
    Lors de sa visite, Ban Ki-moon a également visité l’hôpital Mère-Enfant de Nouakchott.
    « En dépit de quelques améliorations des indicateurs de santé au cours des 30 dernières années, la Mauritanie est toujours confronté à des défis de mortalité maternelle et infantile », a noté M. Ban. « En 2012, le gouvernement mauritanien s’est engagé dans l’accélération de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. La création en 2009 de cet hôpital dédié à la santé de la mère et de l’enfant a été un grand pas en avant ».