Mois : mars 2016

  • Le Maroc lance sa guerre numérique

    Le royaume de Mohamed VI qui se retrouve présentement au box des accusés par rapport au dossier du Sahara occidental en se mettant même dos à le SG de l’ONU, a décidé de riposter pour se sortir de cette position très délicate. Comment ? En lançant une sorte de guerre numérique et virtuelle sous forme de propagande massive sur les réseaux sociaux à propos du Sahara occidental et pourquoi pas recourir aux cyber-attaques. Pour ce faire, le royaume de l’intrigue va recruter et former une «armée» de 5000 jeunes activistes marocains qui vont apprendre à répandre la propagande du makhzen et sans doute a attaquer le principal soutien de la cause sahraouie, l’Algérie.Ce programme de formation officiel est présenté par le ministre de la communication de sa majesté, Mustapha El-Khalfi comme un «plaidoyer numérique sur la cause nationale dans le conflit au Sahara Occidental». Il a fait savoir que l’objectif de ce programme est «la défense de la cause nationale dans le monde numérique, et ceci, avec une stratégie de communication très poussée». Ce programme s’apparente à une opération de mobilisation nationale puisque ce ministre précise qu’il va concerner les «jeunes des partis politiques». Mieux encore, ils doivent être issus de «toutes régions du royaume».Leur mission ? «Défendre et promouvoir la cause nationale dans le monde numérique». Ces 5 000 jeunes combattants virtuels vont ainsi apprendre les «stratégies et les différentes techniques de contrôle et de manipulation dans les réseaux sociaux». Ce sont en quelque sorte des brigades du Net qui vont s’employer a diffuser la propagande du makhzen sur la prétendue « marocanité» du Sahara occidental, mais aussi de lancer des attaques contres les sites des pays soutenant la cause sahraouie. Autant dire que l’Algérie sera la cible privilégiée de ces brigades du Net de Mohamed VI, incapables de convaincre le monde sur sa colonisation du Sahara occidental. L’Algérie est en effet le meilleur ennemi du Maroc tant elle n’a jamais renoncé à sa position de principe de soutien au droit du peuple sahraoui à son autodétermination. Il semble bien que cette riposte virtuelle du Makhzen fait suite à la tournée du SG de l’ONU Ban Ki-moon dans la région où il s’était même rendu dans les camps des réfugiés sahraouis. M Ban a pu constater de visu les souffrances des Sahraouis et leur détermination à lutter pour l’indépendance de leur pays. Rabat qui a été terriblement choqué par cette visite mais surtout les mots lâchés par Ban Ki-moon, notamment «occupation», a même rendu public un communiqué vitriolé contre le SG de l’ONU accusé d’être «impartial».Une accusation balayée jeudi par un autre communiqué des services de Ban Ki-moon ayant rappelé que la mission de son Envoyé personnel n’est rien d’autre que l’organisation d’un référendum d’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Ban Ki-moon a promis également d’organiser en juin une conférence des donateurs pour venir en aide aux réfugiés sahraouis.C’est dire que le Makhzen va redoubler de férocité dans sa vaine tentative de se transformer de bourreau en victime.
    Imane B
    Lu 43 fois
    – See more at: http://www.lestrepublicain.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=28302:le-maroc-lance-sa-guerre-num%C3%A9rique&Itemid=585#sthash.Gi0pk8CP.dpuf
  • Ex UN rapporteur deplores HR situation in Western Sahara jails

    Former chair of the UN Working Group on Arbitrary Detention, Mads Andenæs, calls the human rights situation in Western Sahara ‘very depressing’.
    Published: 11.03 – 2016 21:49Printer version
    Previous head of the UN Working Group for Arbitrary Detention, Mads Andenæs, was 2 March 2016 interviewed by Norwegian newspaper Klassekampen on his impression of the human rights in Western Sahara.
    Andenæs was leading the working group’s delegation to Morocco and Western Sahara in December 2013 and visited numerous prisons. Their report was published by the UN Human Rights Council 4 August 2014
    «It is a very depressing situation there, which is only turning for the worse», Andenæs told Klassekampen.
    Andenæs stated to Klassekampen that torture «is brutal reality for the people who fight for justice in Western Sahara. People die in jail, while central countries in the West are not critical enough to Morocco». He underlined in particular that Spain is « supporting the regime in Morocco. » 
    Mr. Andenæs is professor at the Faculty of Law of the University of Oslo, the former Director of the British Institute of International and Comparative Law, London and the former Director of the Centre of European Law at King’s College, University of London.
    http://www.vest-sahara.no/a49x2389
  • PLUSIEURS SULTANS MAROCAINS AVAIENT RECONNU QUE LE SAHARA OCCIDENTAL NE LEUR APPARTENAIT PAS

    Des traités conclus entre 1767 et 1895 démontrent clairement que le Maroc n’avait pas exercé de souveraineté sur la Saguiet El Hamra et le Rio De Oro dont les populations, particulièrement turbulentes, causaient des dégâts aux navires et faisaient des prisonniers parmi les marins espagnols. L’Espagne sollicita dès 1767 le sultan Si Mohamed Ben Abdellah d’intercéder pour elle auprès des tribus de cette région.
    Cette demande avait donné lieu au traité de paix et de commerce signé le 28 mai 1767 auquel les Marocains dénient, aujourd’hui, toute validité parce que Moulay Ben Abdellah reconnaissait que sa souveraineté ne s’étendait pas au delà de l’oued Noun.
    Voici ce traité de 1767. Après un préambule ainsi formulé : « Traité de paix et de commerce conclu, signé et scellé entre les très hauts et très puissants Princes Don Carlos III, Roi d’Espagne et des Indes, et l’Empereur du Maroc Si Mohamed Ben Abdellah, Ben Ismaïl, Roi de Fez, de Mequinez (Meknès), Algarbe, Sus, Tafilelt et Dra ; la partie contractante pour sa Majesté Catholique étant son ambassadeur plénipotentiaire Don Jorge Juan, qui par son ordre et au même effet s’est transporté à la Cour du Maroc etc… », le traité qui comporte 19 articles stipule dans ses articles les plus significatifs : le premier article affirme que la « paix sera constante et perpétuelle sur mer et sur terre » entre les deux pays. L’article 4 indique que « si un naufrage [venait] à se produire sur la côte de l’un ou de l’autre pays, on traitera les naufragés de la façon la plus hospitalière et on tachera de sauver les embarcations. On donnera aux équipages les secours qu’ils demanderont à cet effet, et ne faisant payer les travaux et les opérations de sauvetage qu’au juste prix », sans aucune autre précision.
    Si les articles de 5 à 17 traitent de situations qui ne concernent pas la Saguiet El Hamra et le Rio De Oro, l’article 18 revêt une importance pour cette région. Le Sultan répond dans cet article au désir du Roi d’Espagne d’établir un comptoir au sud de l’oued Noun. Il précise : « S.M Impériale s’abstient de délibérer au sujet de l’établissement que S.M Catholique veut former au sud de la rivière Nun (oued Noun) car elle ne peut se rendre responsable des accidents et des malheurs qui pourraient se produire, vu que sa souveraineté ne s’étend pas jusque là et que les peuplades vagabondes et féroces, habitant ce pays, ont toujours causé des dommages aux gens des Canaries et les gens réduits en captivité. Mais S.M Impériale depuis Santa Cruz (Agadir), jusqu’au Nord, concède aux gens des Iles Canaries et aux Espagnols le droit exclusif de pêche, sans permettre à aucune nation d’exercer le même droit sur aucune partie de la côte qui restera entièrement réservée ». L’article 19 aborde le problème des Présides que l’Espagne occupe toujours.
    Dans une autre publication, nous parlerons des traités de 1799 et de 1845.
    Le traité de 1856 conclu entre S.M le sultan du Maroc et S.M Britannique apporte une confirmation supplémentaire sur la position des sultans marocains sur la Saguiet El Hamara et le Rio De Oro (Sahara occidental).
    Signé le 9 décembre 1856 en même temps qu’un accord entre S.M Britannique et S.M le Sultan du Maroc. Par ce traité, le sultan du Maroc accordait le droit de navigation aux bateaux britanniques dans tous les ports du royaume. L’accord conclu au même moment apporte plus de de précisions au sujet de cette concession. Il déclare dans son article 33 que « si un navire appartenant à la reine de la Grande-Bretagne ou à un de ses sujets est jeté à la côte ou vient faire naufrage sur un point quelconque des Etats du sultan du Maroc, il aura droit à tous les soins et à toutes les assistances que comportent les devoirs de l’amitié. »
    Plus loin, l’accord indique : « Si un navire anglais fait naufrage à Wadnon (oued Noun) ou sur tout autre point de ce parage, le sultan du Maroc usera de son autorité pour sauver et protéger le capitaine et l’équipage jusqu’à leur retour dans leur pays. En outre, le consul général d’Angleterre, le consul ou son représentant, auront la faculté de s’enquérir et de s’assurer, autant qu’il sera possible, du sort du capitaine et de l’équipage dudit navire afin de les retirer de cette partie du pays ; ils seront assistés dans leurs recherches conformément aux devoirs de l’amitié, par les gouverneurs que le sultan du Maroc aura placés sur ces points. »
    Dans le cas où un arraisonnement se produisait le sultan du Maroc n’interviendrait pas en qualité de souverain dans la région située au delà de l’oued Noun. Trois traités signés par le royaume du Maroc avec deux puissances étrangères, ne reconnaissent pas la souveraineté des sultans marocains sur le Sahara occidental qui se situe au delà de l’oued Noun.
    AVIS DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE (1)
    L’avis que la Cour de la Haye devait donner à la demande des Nations Unies a été rendu le 16 octobre 1975 après avoir examiné un volumineux dossier. Rappelons qu’il était demandé à la CIJ de dire « si au moment de sa colonisation le Sahara occidental était un territoire sans maître (une terra nullius) », et, en cas de réponse négative à cette question de dire « quels étaient les liens juridiques du territoire avec le Maroc et la Mauritanie. » Nous tenons à préciser qu’il n’est pas dans notre intention de faire une exégèse de ce texte pour le moins ambigu, mais simplement d’exposer les réponses auxquelles la Cour est parvenue.
    a) La réponse à la première question. Après avoir précisé la notion de « terra nullius« (2), alors qu’elle aurait dû, comme l’écrit Charles Vallée (3), « en contester la notion même » (4), la CIJ répondit négativement à la première question pour pouvoir aborder la seconde question qui revêtait le plus d’importance pour le Maroc et la Mauritanie (5).
    Si une unanimité s’est dégagée sur le statut du territoire au moment de sa colonisation par l’Espagne, les avis des participants divergeaient sur la justification de la réponse. Certains soulignaient que le territoire n’était pas « nullius » parce que non seulement « les populations qui l’habitaient étaient socialement et politiquement organisées en tribus », mais encore les « chefs qui étaient chargés de les représenter avaient agi en tant qu’autorité compétente pour conclure des traités avec l’Espagne » (6). D’autres prétendaient que si le Sahara occidental n’était pas un territoire sans maître, c’est parce qu’il existait des liens juridiques avec le Maroc et la Mauritanie, que la CIJ devait examiner dans le cadre de la seconde question posée.
    b) La réponse à la seconde question. Difficile question parce que deux pays : le Maroc et la Mauritanie revendiquaient des droits sur le même territoire, à laquelle la CIJ devait impérativement répondre puisqu’elle avait conclu que le Sahara occidental n’était pas une « terra nullius ».
    Pour déterminer les liens juridiques avec le Maroc, la Cour internationale de Justice devait examiner les « actes internes » et les « actes internationaux » invoqués par lui pour revendiquer la souveraineté sur le Sahara occidental.
    Les « actes internes » : Le Maroc prétendait que l’autorité sultanienne se manifestait au Sahara occidental notamment par la perception de l’impôt (Kharaj) (7), la prière qui était dite au nom du sultan du Maroc dans les mosquées du Sahara – un auteur comme Abdellah Laroui fondait quasiment toute la thèse marocaine sur ce fait religieux – et l’allégeance au trône marocain des tribus Teknas. [Un rapide propos sur les Teknas. Son nombre atteignait dans les années 70/80 50000 personnes ; elles constituaient une confédération de 14 tribus d’origine berbère sanhaja et se divisaient en deux groupes « ancestralement » opposés : les Aït Jmel appelés Teknas du Sahel (de l’ouest) et les Aït Bella ou Aït Atman appelés Teknas du cherk (de l’est) qui occupaient la région s’étendant de l’oued Draa à la Saguiet El Hamra, du nord au sud, et de l’Océan Atlantique à la Hammada de Tindouf, en Algérie, d’ouest en est, avec comme point de fixation la province de Tarfaya. »(8)]
    Pour la Cour, les arguments du Maroc ne pouvaient être retenus comme preuve d’une quelconque autorité sultanienne sur le territoire, mais reconnaissait que le sultan du Maroc a pu exercer une autorité sur certaines fractions Teknas qui nomadisaient sur le territoire des caïds Teknas qui lui était soumis (9). [Selon Francis de Chassey, les Teknas sont des semi-nomades ; une partie de leurs tribus appartenant essentiellement au groupe Aït Bella ou Aït Atman formé de sept tribus dont les principales sont les Azouafid, Aït Oussa, Id Brahim et Id Ahmed, s’est peu à peu sédentarisée dans les régions du sud marocain. »
    La CIJ tire la conclusion que les tribus Teknas « étaient, quant à elles, soumises, dans une certaine mesure au moins, à l’autorité des caïds Teknas » (10). Cependant, la Cour n’accorda à ce fait aucune importance réelle puisque les liens que les tribus Teknas entretenaient avec le Makhzen étaient pour le moins fragiles et lâches (11), d’autant que les Teknas relevaient du Bled Es-Siba (le pays de l’insoumission). Par conséquent, la CIJ écarta la notion de souveraineté territoriale revendiquée par le Maroc pour conclure à l’existence de « liens d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental » (12).
    A ce propos, il a été reproché à la Cour d’avoir outrepassé sa compétence puisqu’il lui était demandé de se prononcer sur la souveraineté qui implique la notion de territorialité et non sur l’allégeance qui traduit, en l’occurrence, des droits sur des personnes. Selon le juge Gros, la CIJ aurait dû éviter de rechercher d’autres liens que ceux touchant au territoire parce que d’abord « le nomadisme est un monde autonome dans la conception de ses rapports avec qui vit autrement », et, ensuite, parce que « l’allégeance est une notion de droit féodal que la Cour n’a pas définie » (13). La Cour répliqua à cet argument que les liens juridiques ne pouvaient exister que par rapport à des personnes et qu’il était normal de rechercher d’autres liens que ceux touchant au territoire (14).
    Les « actes internationaux »: il s’agissait pour la CIJ d’examiner l’ensemble des traités internationaux conclus par le Maroc et les correspondances diplomatiques qu’il entretenait avec les autres Etats pour déterminer si ces derniers lui reconnaissaient une souveraineté territoriale sur le Sahara occidental.
    La Cour étudia particulièrement les traités de 1767, 1861 et 1895 (15), dont nous avons déjà parlé, qui permettaient au Maroc de prétendre à la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara occidental. A ce sujet, le rejet de l’argumentation marocaine fut clair et net. La CIJ indiquait dans sa conclusion que les »actes internationaux » examinés « n’établissaient pas la reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental (16).
    Pour ce qui est maintenant des liens juridiques avec la Mauritanie, la CIJ devait répondre à la prétention de Nouakchott qui indiquait qu’il existait à l’époque dans la région du Sahara occidental un « ensemble mauritanien » désignant « l’ensemble culturel, géographique et social »(17). La Mauritanie assurait que « cet ensemble était le Bilad Ech-Chenguitti, groupement humain caractérisé par une communauté de langue, le mode de vie et de religion » (18), et que le Sahara occidental en faisait partie. La CIJ rejeta cette affirmation et refusa d’inclure le Sahara occidental dans cet « ensemble » (19). En effet, elle indiqua qu’il n’existait « entre le Sahara occidental et l’ensemble mauritanien ni un lien de souveraineté ou d’allégeance des tribus ni une simple relation d’inclusion dans une même entité juridique » (20). Cependant, la Cour admettait l’existence de « droits y compris certains droits relatifs à la terre entre l’ensemble mauritanien et le Sahara occidental » (21), qui « constituaient des liens juridiques entre les deux territoires » (22).
    Enfin, la CIJ examina la possibilité d’un entrecroisement des liens juridiques de la Mauritanie avec ceux du Maroc. A ce propos, aussi bien Rabat que Nouakchott mentionnaient l’existence de chevauchement des liens juridiques « du fait des parcours de nomadisation du nord et du sud qui se croisent, le nord relevant du Maroc et le sud de la Mauritanie » (23). La Cour estima qu’il n’était pas facile de le savoir et récusa par conséquent cet argument, d’autant que ni le Maroc ni la Mauritanie n’en possédaient la souveraineté (24).
    En conclusion générale, la CIJ indiquait qu’elle n’avait, dans ses investigations, constaté l’existence d’aucun lien entre, d’une part, le Sahara occidental et le Maroc, le Sahara occidental et la Mauritanie, d’autre part, susceptible d’empêcher l’application de la résolution 1514 (XV) de l’ONU sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Elle recommanda, par conséquent, l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour permettre l’expression libre et authentique de la population sahraouie (25).
    ______________________________
    Notes :
    (1) Consulter notamment Recueil CIJ, 1975, pp. 12-69 ; AAN, 1975, Documents, pp. 971-974 ; Charles Vallée, « L’affaire du Sahara occidental devant la CIJ », Revue Mag-Mac, n°71, pp. 47-55 ; Jean Chapez, « L’avis de la CIJ du 16 octobre 1975 dans l’affaire du S.O », Revue générale de D.I public, oct-dec, 1976, pp. 1131-1187 ; Maurice Flory « L’avis de la CIJ sur le S.O », Annuaire français de D.I, 1975, pp. 253-277 ; Maurice Barbier in « S.O, un peuple et ses droits « , ed. Harmattan, pp. 132-154.
    (2) Pour la CIJ, c’est un territoire sans propriétaire.
    (3) in Revue Mag-Mac, n°71
    (4) Parce que cette notion a « toujours été invoquée pour justifier la conquête et la colonisation ». Mohamed Bedjaoui, ambassadeur d’Algérie, contestait cette notion, en précisant que dans l’antiquité romaine, tout territoire qui n’était pas romain était « nullius« , tout territoire qui n’appartenait pas à un souverain chrétien, enfin au XIXème siècle, tout territoire ne relevant pas d’un Etat dit civilisé était « nullius ».
    (5) Autrement la CIJ n’aurait pas répondu à cette question.
    (6) Cf. Receuil CIJ, 1975, p. 40
    (7) En terre d’islam n’étaient soumis à l’impôt territorial et foncier (kharaj) que les non musulmans. Les musulmans payaient, quant à eux, l’aumône légale (zakat). Cf. Abdellah Laroui, « Histoire du Maghreb », Maspero, p. 151, t1
    (8) Recueil CIJ, p. 48
    (9) Cf. supra, pp. 20-36
    (10) Cf. supra, p. 49
    (11) supra, p. 76
    (12) supra, p. 41
    (13) supra, pp. 55-62
    (14) supra, p. 56
    (15) Cf. Recueil CIJ, p. 57. Une résolution (3292) qui a été adoptée en 1974 au cours de la 29ème session de l’A.G de l’ONU reprenait les mêmes termes. Voir Charles Vallée, op cit., p. 50.
    (16) Cf. Charles Vallée, op. cit., p. 50
    (17) Ibid
    (18) Cf. Recueil CIJ, 1975, p. 64
    (19) Ibid
    (20) Cf. Recueil CIJ, p. 65
    (21) Cf. Recueil CIJ, p. 66
    (22) Cf. Recueil CIJ, p. 67
    (23) Cf. Recueil CIJ, p. 68
    (24) Cf. supra, pp. 144-145
    (25) « Alors que le Maroc réclamait la souveraineté territoriale pour réaliser son intégrité. »

    SOURCE : UDM, 10 mars 2016 
    http://parti-udm.org/2016/03/11/sahara-occidental-avis-de-la-cour-internationale-de-justice-de-la-haye-1/
    http://parti-udm.org/2016/03/11/plusieurs-sultans-marocains-avaient-reconnu-que-le-sahara-occidental-ne-leur-appartenait-pas-2/
    http://parti-udm.org/2016/03/10/plusieurs-sultans-marocains-avaient-reconnus-que-le-sahara-occidental-ne-leur-appartenait-pas/
  • Sahara occidental : Le Maroc mouché par l’ONU

    Dossier du Sahara occidental. Le Maroc est de plus en plus mis à mal. En plus d’exhaler la visite de Ban Ki-moon dans la région, la semaine dernière, il osa dans un deuxième temps réagir violemment à ses propos, une réaction qui ne restera pas sans suite.
    Par Nabila. A/Agences :
    Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rejeté, ce mercredi, les critiques du Maroc après son déplacement dans la région pour relancer les pourparlers entre Rabat et le Front Polisario sur le Sahara occidental, affirmant que cet objectif demeurait une de ses priorités. Le porte-parole de l’ONU Farhan Haq a réagi à son tour à ses propos affirmant que » le secrétaire général estime que lui et les Nations unies sont des partenaires neutres » sur ce dossier. M. Ban » a fait tout ce qu’il pouvait pour résoudre la situation au Sahara occidental » qui » dure depuis un certain temps « , a-t-il ajouté. » Le secrétaire général voulait s’assurer que dans la dernière année de son mandat cette problématique figure vraiment à l’agenda international « , a insisté M. Haq. La réponse des Nations unis au Royaume chérifien viennent en tout cas renforcer le combat du peuple sahraoui. Du fait notamment que Ban Ki-moon est perçu actuellement comme étant le premier responsable onusien à s’être engagé de manière aussi claire pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental. Pour rappel, mardi dernier, le Maroc a porté des accusations contre le secrétaire général des Nations unies pour ce qu’il a appelé des » dérapages » lors d’une visite en Algérie, en Mauritanie et dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés à Bir Lehlou, destinée à relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara Occidental. La démarche et les propos du SG de l’ONU n’ont, rappelons-le, pas été du goût du Makhzen qui a réagi par un communiqué publié par l’agence de presse officielle MAP, dans lequel le royaume dit avoir constaté que le secrétaire général de l’Onu s’était » départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité, affichant ouvertement une indulgence coupable avec un Etat fantoche, dépourvu de tous les attributs, sans territoire, ni population, ni drapeau reconnu ». Il dit relever avec » une grande stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, durant sa récente visite dans la région « . Le Secrétaire général de l’ONU s’était dit attristé par une tragédie humanitaire au Sahara Occidental occupé par le Maroc qui dure depuis quatre décennies, promettant de relancer la médiation de l’ONU en vue d’engager des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, tout en insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans une déclaration à l’APS, ce jeudi, la représentante de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Espagne, Mme Khira Bularhi, a indiqué que le Maroc vit actuellement un isolement international et ses positions sont en contradiction avec la légalité internationale et avec le droit des peuples l’autodétermination. La responsable souligne que le Maroc est dans une situation très peu enviable, en réaction aux récentes déclarations du gouvernement marocain à l’encontre du SG des Nations Unis. » Il est non seulement confronté à l’UE après l’annulation par la cour européenne des accords agricoles mais aussi avec l’Organisation des Nations unies après avoir refusé la dernière visite de Ban Ki-moon dans la région « , a expliqué la diplomate sahraouie. Elle a précisé par ailleurs que le Maroc se trouve également confronté à l’union Africaine (UA) qui a des positions avancées par rapport à la question du Sahara occidentale. Ce que fait le Maroc constitue un autre pas dans le parcours intransigeant comme il a l’habitude de faire et ceci s’est traduit par le refus de la visite de Ban Ki-moon dans la région, par l’assassinat d’un citoyen sahraoui et enfin par l’envoi de troupes militaires supplémentaires importantes vers les territoires occupés pour la répression des manifestations pacifiques des citoyens sahraouis qui revendiquent l’indépendance « , a-t-elle souligné. De son côté, le ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati a affirmé depuis Bruxelles, ce jeudi, que les accusations portées par le Maroc à l’encontre du Secrétaire général de l’ONU constituent » une preuve de la nervosité des autorités marocaines qui ont recours, une nouvelle fois, à la pression et au chantage « . Dénonçant les pratiques du Royaume chérifien qui s’emploie depuis des années à saper les efforts des Nations unies pour le règlement du conflit au Sahara Occidental conformément aux résolutions de son Assemblée générale et de son Conseil de sécurité, M. Sidati a souligné que la violente réaction des autorités marocaines après la visite de Ban Ki-moon dans la région est motivée par » la légitimité conférée au combat du peuple sahraoui par ce geste du Secrétaire général des Nations unies « . » Rabat a, d’abord, fait obstacle à la visite du Secrétaire général des Nations unies au Maroc et aux territoires sahraouis occupés. Maintenant, on assiste à la méthode à laquelle nous a habitué l’expansionniste marocain qui a toujours eu recours aux invectives, à la pression et au chantage « , a ajouté le responsable sahraoui dans une déclaration à l’APS. La nouvelle sortie médiatique des autorités marocaines démontre, a-t-il poursuivi, à quel point le Maroc nous rendra la tâche plus que difficile à la concrétisation de l’oeuvre de paix entamée par les Nations unies au Sahara Occidental.
    N.A/Agences
  • Sahara Occidental: Ban Ki-Moon répond aux accusations marocaines

    par Mahdi Boukhalfa
    La première visite, au Maghreb, du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, réservée à la question sahraouie, sera-t-elle suivie d’une réelle avancée dans le processus d’autodétermination, au Sahara Occidental? Il est permis, en réalité, d’esquisser quelque espoirs, tant la position de M. Ban est, pour le moment, sans «équivoque» sur ses intentions de mener à son terme, un processus bloqué depuis le cessez-le- feu, à la fin des années 1980, du temps de M. Perez de Cuellar. A la fin de cette visite, en Algérie, et dans les camps de refugiés sahraouis, le Maroc ayant refusé la venue, sur son territoire, au SG de l’ONU, le secrétariat général de l’ONU a indiqué, dans un communiqué, que «le statut final du Sahara Occidental reste à déterminer par un référendum d’autodétermination», et a dans la foulée rejeté les prétentions du Maroc, sur le Sahara Occidental, qu’il estime être un territoire non autonome. «Le statut du territoire du Sahara Occidental reste à déterminer, comme il est considéré territoire non autonome», précise le communiqué du secrétariat général de l’ONU, mercredi soir. 
    Le communiqué du SG de l’ONU fait suite aux accusations de Rabat contre M. Ban ki-moon et les tentatives du Makhzen de jeter le discrédit sur le SG de l’ONU, qui a rappelé que les territoires sahraouis sont, injustement, occupés par le Maroc. Mieux, l’ONU rappelle au Maroc, qu’il a lui-même signé et reconnu le statut des territoires non autonomes, dont le Sahara Occidental, avec tous les Etats membres de l’ONU, qui ont accepté de déterminer le statut final de ces territoires, en vertu des résolutions de l’Assemblée générale, adoptées, sans vote. Dans la même note de clarification au royaume marocain, l’ONU rappelle que le Conseil de sécurité a demandé aux Nations unies de faciliter les négociations, afin de parvenir à une «solution politique, mutuellement, acceptable qui permettra, l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental», estimant que «de toute évidence, l’enjeu est le statut final du territoire». M. Ban a, dès lors, réitéré son appel à de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui doivent être menées, de bonne foi et sans conditions préalables. «L’objectif de relancer ces négociations dans un esprit plus positif est de donner de l’espoir à ces gens et leur permettre de retourner chez eux», précise l’organisation. 
    Situation intenable pour les Sahraouis 
    D’autant que le SG de l’ONU, lors de sa visite dans les camps de réfugiés, s’est rendu à l’évidence, en étant «témoin», selon le communiqué onusien, «d’une situation de désespoir» résultant de plusieurs décennies de vie, sans espoir et dans les conditions les plus dures. «Les Sahraouis méritent un avenir meilleur», a expliqué M. Ban, faisant référence, selon le secrétariat général de l’ONU, à l’occupation pour relever l’incapacité des réfugiés sahraouis, à retourner dans les territoires occupés dans «des conditions leur garantissant des arrangements de gouvernance satisfaisants et leur permettant d’exprimer, librement, leurs revendications.» Quant à l’élargissement des prérogatives de la Minurso, à la surveillance des droits de l’Homme, au Sahara Occidental, M. ban a indiqué «qu’il appartient au Conseil de sécurité de définir les mandats des missions de l’ONU». 
    Par ailleurs, le SG de l’ONU Ban Ki-Moon, en réponse à la réaction du Maroc qui l’a accusé d’avoir été partial, «veut faire en sorte que la question sahraouie soit, fermement, inscrite à l’agenda international, avant la fin de son mandat», a déclaré son porte-parole adjoint, Farhan, au cours d’un point de presse. «Certainement le secrétaire général estime que lui et les Nations unies sont des parties neutres», a affirmé le responsable onusien, en réfutant les allégations colportées par le Maroc, selon lesquelles le SG de l’ONU s’est «départi de sa neutralité» sur ce dossier. Bien au contraire, Ban Ki-moon «est en train de déployer, tous ses efforts, pour résoudre ce conflit», poursuit M. Haq, qui a réaffirmé que le SG de l’ONU a estimé «importante» sa récente visite dans la région qui a consisté à «attirer l’attention, une fois de plus, sur la nécessité de parvenir à une solution, à un différend, sur un territoire non autonome», qui dure depuis l’invasion marocaine du Sahara Occidental, en 1975. Après sa visite des camps de réfugiés sahraouis, M. Ban s’était s’est dit «attristé» par une tragédie humanitaire au Sahara Occidental qu’occupe le Maroc, et a tout naturellement, puisqu’il est dans son rôle, décidé de relancer la médiation de l’ONU pour ouvrir la voie à des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, pour l’organisation du processus référendaire, sur l’avenir de ce territoire. Il a, également, promis de faire avancer «ce processus» qui affirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, que les autorités marocaines occupantes ont, toujours, retardé, et tenté, depuis 1975, de faire capoter. La première tournée, dans la région, de M. Ban Ki Moon aura été, ainsi, une véritable révélation pour ce diplomate, et, surtout, lui a permis de mieux comprendre les enjeux de ce conflit, maintenu en l’état par le Maroc et ses alliés, envers les résolutions et recommandations pertinentes du Conseil de sécurité et l’arrêt définitif de la Cour internationale de Justice (CIJ). M. Ban s’est dit, en effet, «conscient» de l’influence qu’exercent certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU sur le dossier sahraoui, ce qui l’a amené à comprendre «la colère» des Sahraouis envers l’ONU et quelques membres du Conseil de sécurité, pour avoir été oubliés pendant 40 ans. Enfin, la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini a réitéré, l’attachement de l’Union européenne (UE), à la légalité internationale sur le volet des accords agricoles signés avec le Maroc et concernant l’exploitation des richesses du Sahara Occidental occupé. La Cour de Justice de l’UE (CJUE) avait, fin 2015, annulé l’accord agricole signé, en 2012, par l’UE, avec le Maroc, à la suite d’une plainte déposée par le Front Polisario, au motif que l’accord s’appliquait au Sahara Occidental occupé.
  • Sahara Occidental : Le Maroc mobilise les marocains pour une manifestation à Casablanca

    Le Maroc a mobilisé des milliers de personnes en vue d’organiser une manifestation gigantesque ce dimanche à Casablanca
    Dans ce but, le gouvernement marocain offre des billets aller-retour en avion à tous ceux qui désirent y participer.
    Le Maroc, aux abois dans la question du Sahara occidental, fait recours à la population comme dernier arme pour exprimer son désir d’imposer le fait accompli de sa colonisation.
    Les dernières déclarations de l’ONU ont eu l’effet d’une balle au coeur pour les ambitions expansionnistes et les rëves du gouvernement marocain d’imposer son plan d’autonomie. Pour des nombreux observateurs, ces déclaration enterrent définitivement la prétendu proposition marocaine.

  • Ban Ki-moon en el Sahara liberado

    Por: Ricardo Sánchez Serra
    El secretario general de las Naciones Unidas, Ban ki-moon visitó los campamentos de refugiados saharauis de Tinduf y Bir Lehlu, la capital provisional de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), en un viaje sin precedentes que coloca al problema saharaui a la luz de todos los reflectores del mundo.
    Ki-moon quiso visitar también Marruecos y el Sáhara Occidental invadido por Marruecos, pero “el rey no estaba disponible”. Esa actitud demuestra una vez más su intransigencia, su desprecio por la ONU en buscar una solución a la cuestión saharaui y el desaire al secretario general, quien tiene la obligación de respetar los mandatos de la ONU e impulsar las negociaciones, que como dice Ki-moon, lleven a la autodeterminación del pueblo saharaui.
    El viaje del secretario general representa un desafío del Consejo de Seguridad y de su alta investidura, a la negativa de Marruecos de permitir su visita, y un fuerte mensaje para que no siga obstaculizando el referendo. Lo que más debe molestar a Marruecos, asimismo, es haber llegado a Bir Lehlu en el Sáhara Occidental liberado por el Frente Polisario, en donde visitó a sus autoridades, a los Cascos Azules de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso) y a una ONG experta en desactivar minas. Marruecos construyó el muro militar más grande del mundo, partiendo el Sáhara Occidental en dos introduciendo cerca de 10 millones de minas.
    Ello, significa igualmente, un llamado para que Marruecos negocie seriamente, de lo contrario la ONU reconocerá a las RASD y presionará a Marruecos para retirarse del territorio.
    La presencia de Ki-moon lleva consigo explícitamente un enérgico gesto contra la política de desinformación y el silencio informativo que lleva a cabo Marruecos sobre el Sáhara Occidental, como política oficial en el mundo.
    El secretario general se conmovió sobre la situación de los refugiados y dijo que “era una de las tragedias humanitarias más olvidadas de nuestro tiempo. Es desgarrador ver a estas familias separadas durante tanto tiempo” e inaceptable. Hizo “un llamado a los países donantes a que aumenten su asistencia… debemos demostrar que el mundo se acuerda de la población saharaui”.
    Los saharauis aceptaron un alto al fuego con Marruecos, bajo auspicio de la ONU en 1991, con la promesa que en seis meses se realizaría el referendo de autodeterminación. Ya van 24 años de incumplimiento por parte de Marruecos y, sin embargo, “me he sentido alentado por los saharauis su fe puesta en la ONU, sus principios y el derecho internacional. Vamos a coincidir esto con determinación para aliviar su situación y resolver este conflicto de larga data para el futuro de todos los saharauis “, expresó el secretario general, quien dará su informe al Consejo de Seguridad en abril y se espera que esta vez sea duro contra Marruecos.
    http://www.fpp.org.pe/2016/03/09/ban-ki-moon-en-el-sahara-liberado/
  • Marruecos acusa a la ONU de falta neutralidad en disputa del Sáhara Occidental

    RABAT (Reuters) – El Gobierno marroquí acusó al secretario general de Naciones Unidas, Ban Ki-moon, de falta de neutralidad en el conflicto del Sáhara Occidental, al sostener que usó la palabra « ocupación » para describir la presencia de Marruecos en la región.
    El conflicto del Sáhara Occidental comenzó hace 40 años, cuando Marruecos tomó el control sobre la mayor parte de la zona tras el retiro de España.
    El Frente Polisario, que afirma que el territorio pertenece a los saharauis étnicos, libró una guerra de guerrillas hasta que se acordó un alto el fuego en 1991, mediado por Naciones Unidas. Sin embargo, ambas partes siguen enfrentadas desde entonces sobre todo por la convocatoria de un referendo sobre el futuro de la región.
    Ban dijo la semana pasada que reanudaría los esfuerzos de Naciones Unidas para lograr una solución, después de visitar un campamento de refugiados saharauis controlado por el Frente Polisario en el sur de Argelia.
    El Gobierno marroquí acusó que el máximo funcionario de la ONU usó la palabra « ocupación » para describir la anexión del Sáhara Occidental por parte de Marruecos en 1975.
    « El reino de Marruecos ha notado que (…) el secretario general (de la ONU) abandonó su neutralidad e imparcialidad y demostró una culpable indulgencia con un estado títere sin atributos, territorio, población ni una bandera reconocida », dijo el Gobierno marroquí en un comunicado.
    « El uso de esta terminología no tiene ninguna base legal ni política y es un insulto para el Gobierno de Marruecos y sus ciudadanos, » añadió el comunicado, difundido por la agencia de noticias estatal MAP.
    El Frente Polisario, apoyado por Argelia, rival y vecino de Marruecos, además de una serie de otros estados africanos, quiere celebrar el referendo prometido en el acuerdo de alto al fuego. Marruecos, no obstante, dice que no ofrecerá más autonomía para la región, rica en fosfatos y posiblemente en yacimientos marinos de gas y petróleo.
    (Reporte de Aziz El Yaakoubi. Editado en español por Robert Hertz y Rodrigo Charme)
  • El Sahara Occidental es un territorio no autónomo elegible para aplicación del derecho de la autodeterminación (Mogherini)

    BRUSELAS – La Alta Representante de la Unión Europea (UE) para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad, Federica Mogherini, reafirmó el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, señalando que el Sahara Occidental es un territorio no autónomo, elegible para la aplicación
    “El Sahara Occidental es un territorio no autónomo. Los principios fundamentales aplicables a territorios no autónomos se establecen en el artículo 73 de la Carta de la ONU”, que otorga a estos territorios el derecho inalienable a la autodeterminación”, afirmó la jefa de la diplomacia de la UE en su respuesta al eurodiputado Miguel Viegas (Partido Comunista Portugués, Grupo Confederal de la Izquierda Unitaria Europea/Izquierda Verde Nórdica), preocupado por las consecuencias de la anulación del acuerdo agrícola UE-Marruecos.
    “La UE apoya plenamente los esfuerzos del Secretario General de las Naciones Unidas para lograr una solución justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de disposiciones conformes a los propósitos y principios de la Carta ONU”, insistió Mogherini en su respuesta.
    Por su parte, el comisario europeo de Agricultura y Desarrollo Rural, Phil Hogan, afirmó que el recurso presentado por el Consejo de Asuntos Exteriores de la UE tras la cancelación del Acuerdo Agrícola el pasado 10 de diciembre por el Tribunal de Justicia de la Unión Europea “no es suspensivo”.
    En otras palabras, los productos de Sahara Occidental previamente comercializados bajo la etiqueta fraudulenta “Hecho en Marruecos” no pueden entrar en el mercado de la UE en virtud de la decisión de la Corte Europea.
    Hogan que respondió al eurodiputado Salvatore Domenico Pogliese (Forza Italia; Grupo del Partido Popular Europeo Demócrata-Cristianos) en nombre de la Comisión Europea afirmó, por otra parte, que “la UE está trabajando para una posible regularización del acuerdo anulado, según los requisitos establecidos por el Tribunal Europeo”, lo que confirma los informes desde el comienzo del año, la disposición de la UE para revisar el controvertido acuerdo agrícola con Marruecos.
    De hecho, la UE tiene previsto introducir una nueva versión de dicho acuerdo de conformidad con el derecho internacional que hace hincapié en la necesidad de que haya una consulta y acuerdo del pueblo saharaui para cualquier actividad relacionada con la explotación de sus recursos naturales.
    La Comisión Europea ha decidido apelar la decisión ante el Tribunal de Justicia (TJCE) que anuló el pasado 10 de diciembre el acuerdo agrícola UE-Marruecos, firmado en 2012, está convencida de que no va a conseguir con éxito, como ha adelantado el diario al Quds al Arabi, citando fuentes « bien informado ».
    El acuerdo agrícola firmado en 2012 entre Marruecos y la UE fue, en efecto, suspendido por una decisión del Tribunal de Justicia Europeo a raíz de una denuncia presentada por el Frente Polisario con el argumento de que el acuerdo afecta al Sahara Occidental ocupado.
    El Tribunal de Justicia declaró en su sentencia pasado 10 de diciembre el Consejo de la UE también falló en su deber de comprobar si la explotación de los recursos naturales del Sahara Occidental se realiza o no en beneficio de la población de este territorio.

  • « Los saharauis no vamos a dar nuestro brazo a torcer »

    Nota de prensa
    Rodeado de los amigos más cercanos y en un ambiente de hermandad y solidaridad, el Embajador de la República Saharaui en Venezuela, Mohamed Salem Daha, conmemoró los 40 años de la proclamación de la independencia de su país. Fue propicia esta fecha para reafirmar la voluntad del pueblo saharaui por alcanzar la victoria y derrotar el militarismo marroquí que hoy ocupa una parte importante de su territorio.
    « Quiero que el mundo sepa que los saharauis no vamos a dar nuestro brazo a torcer, vamos a seguir la lucha por nuestros derechos legítimos; nuestro combate se coronará con la victoria, no tengan dudas de eso », expresó el diplomático.
    Una vez más lamentó « la inmensa injusticia » cometida contra su pueblo, ante la mirada de la comunidad internacional, de la Organización de Naciones Unidas (ONU); recordó la masacre contra miles de hombres y mujeres, muchos de ellos desaparecidos, atacados con bombas de racimo y otras, prohibidas por el derecho internacional. Así como la división de familias, unos lograron huir del ejército marroquí y otros que se quedaron atrapados en su tierra.
    Cada 27 de febrero, el pueblo saharaui recuerda la salida del colonialismo español y la acción ejercida por Marruecos, al intentar apropiarse de su territorio, obligando a parte de su población a desplazarse a la vecina Argelia, « la Argelia de la solidaridad, de la hermandad, de la cercanía. Fue allí donde las mujeres y los niños saharauis encontraron refugio, encontraron amistad, encontraron solidaridad, encontraron apoyo y desde este momento vivimos en campamentos de refugiados, en ese país vecino y hermano », dijo.
    En este encuentro, celebrado en la sede diplomática, estuvieron presentes los embajadores de la República Argelina y de México, así como representantes de Cuba, Ecuador y Nicaragua, a quienes el Embajador Mohamed Salem Daha agradeció su presencia y solidaridad y, en especial a Venezuela, por ser uno de los primeros países de América Latina en reconocer a la República Saharaui. Mención aparte hizo a la sociedad civil que han expresado su apoyo, en particular a la Asociación Venezolana de Solidaridad con el pueblo Saharaui (Asovessa).
    Esta Asociación, a través de una carta entregada al diplomático en la misma ceremonia, reiteró su “decisión de seguir acompañando la lucha por la total de la independencia del pueblo saharaui y de su territorio”. Durante el encuentro, el grupo Taller de Calíope hizo una representación musical de poesía saharaui y venezolana.