Mois : février 2016

  • Sahara occidental : Une cause otage d’un système de lobbies

    La visite de Ban Ki-moon en Algérie, attendue le 2 mars prochain, a revitalisé plus que jamais les espoirs qu’entretiennent Algériens et Sahraouis pour l’autodétermination du Sahara occidental. Une ambition, néanmoins, relativisée puisque le secrétaire général de l’ONU peut se révéler impuissant face au lobbying faisant pression sur cette intervention.
    Naouel Boukir – Alger (Le Soir) – La problématique du Sahara occidental était de nature «très simple» à la base : une question de décolonisation uniquement, a révélé le professeur Souilah Boudjemaâ lors du forum de DK News. Mais l’importance des intérêts géostratégiques qu’impliquent cette région de l’Afrique du Nord a donné naissance à d’autres considérations, de plus grande envergure. 
    Effectivement, l’intrusion étrangère, trouvant «une extrême utilité» à ce que le Sahara occidental demeure sous le joug du Makhzen, s’applique activement pour que cette situation n’ait pas à changer. Le retardement du traitement de la cause sahraouie et de son autodétermination depuis près de 40 ans en est justement la conséquence directe. Le professeur Baba Mustapha Sayed a clairement signifié que le néocolonialisme marocain bénéficie d’un solide soutien des puissances occidentales, mais pas que… 
    En effet, si le makhzen est aujourd’hui «la marionnette fétiche» de la France, il n’en demeure pas moins que d’autres Etats sont tout aussi complices. Un véritable lobbying sioniste appuyé également par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite se fortifie encore à travers les perturbations sécuritaires que traverse l’Afrique du Nord. D’ailleurs, leur «domination» s’exprime définitivement dans l’interdiction du Makhzen à Ban Ki-moon de toute visite du territoire sahraoui, fixant ainsi son agenda. Originellement prérogative, l’avantage de la «libre circulation» entre les Etats membres confiée au haut fonctionnaire de l’ONU se voit influencée et «controversée» par des pratiques «répressives». Dès lors, c’est «l’indépendance», le caractère fondamental de cette organisation mondiale qui est affecté.
    En l’occurrence, le professeur Tahar Eddine Amari, expert en droit international, a confirmé que de plus, des rapports transmis à l’ONU par son envoyé personnel au Sahara occidental, Christopher Ross, tous les éléments sur le terrain sont en faveur du peuple sahraoui. Néanmoins, l’influence globale et multidimensionnelle de ce système de lobbies se retranscrit fortement à travers la «manipulation» de l’opinion publique internationale. L’audiovisuel et autres moyens de communication, essentiellement sous contrôle de groupes de pressions sionistes, œuvrent à façonner celle-ci à leur profit. La situation au Sahara occidental relève d’une «affaire interne», propre au Maroc : c’est aujourd’hui l’image véhiculée. Ce qui explique, effectivement, le désintéressement de l’opinion publique ne l’assimilant pas à une cause relative aux droits de l’Homme, à la liberté ou à l’autodétermination de ce peuple.
    Conséquemment, l’ultime facteur sur lequel on peut agir pour remettre la balle du côté du Sahara occidental est de contrecarrer la politique du Makhzen. C’est-à-dire à travers la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion publique internationale en lui communiquant inlassablement ce qu’est la «véritable cause sahraouie». 
    N. B.
  • Mme El Ghalia Djimi interdite de voyage

    Mme El Ghalia Mohamed Abdallah Djimi, la défenseuse des droits de l’Homme et Vice-Présidente de l’ASVDH (l’association des victimes des violations graves des droits de l’Homme commises par l’État du Maroc), s’est vue refuser son congé annuel de 2016 ainsi que la permission de quitter le territoire (document indispensable pour les fonctionnaires de l’administration pour voyager à l’étranger).
    Mme EL Ghalia devait voyager le 20 février en Espagne pour participer, comme formatrice, dans une session de formation, les 22 et 23 de ce mois, sur les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Mme El Ghalia devait, également, se rendre à Genève, le 27 de ce mois de février, pour participer, avec une délégation d’activistes sahraouis, aux travaux de la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme.
    Ces restrictions de la liberté de mouvement sont des représailles de la part des autorités d’occupation marocaines à l’encontre des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, en raison de leur engagement en faveur de principe de l’autodétermination. Mme El Ghalia, Mme Mbarka Aalina Baali Mr. Hamadi Naciri, ainsi que d’autres, sont souvent la cible de ces pratiques restrictives. Les observateurs internationaux, amis du peuple sahraoui, sont, quant à eux, interdits d’entrer dans le territoire.
    Cette nouvelle interdiction, qui concrétise encore une fois la politique de blocus du territoire du Sahara Occidental, est le résultat d’une complicité entre la Direction régionale de l’agriculture (pour laquelle travaille Mme El Ghalia) et les services de renseignements qui cherchent à faire taire toutes les voix sahraouies et les empêcher de mettre la lumière sur la vraie situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
  • Por qué Marruecos teme la visita al Sáhara de Ban Ki-moon?

    La noticia del fallecimiento del antiguo secretario general de la ONU, Boutrous Ghali estuvo acompañada de una observación que tiene poco de anodina. Se destacó que se le reprocha que durante su mandato, tres grandes conflictos del momento no fueron resueltos : los de Ruanda, Yugoslavia y el Sáhara Occidental.

    Quizás sea el motivo que justifique el empeño de Ban ki-moon en jugar, antes del fin de su mandato a finales de este año, su última carta en este conflicto que, a juicio de todo el mundo, duró más de lo que debía.
    A pesar de sus múltiples desplazamientos a lo largo y ancho del planeta, Ban Ki.moon nunca se implicó personalmente en el conflicto. Sin embargo, sí dijo en 2010 que se comprometía personalmente a resolverlo. 
    Ban quiere salir por la puerta grande resolviendo este contencioso de una manera o de otra, aunque las posibilidades de lograrlo en una sola gira sean mínimas por no decir casi nulas. 
    Contrariamente a los que le precedieron en la ONU, Ban parece consciente de la « urgencia de una solución » ya que, según dijo recientemente, « la persistencia de este conflicto podría constituir une bomba de relojería ». Logrará Ban Ki-moon aquello en el que Bouthroud Ghali y Kofi Anan fracasaron?
    Su visita inédita al Sáhara Occidental con el pleno apoyo del Consejo de Seguridad podría aportar, al fin, la solución tanto deseada por la comunidad internacional a un conflicto que impide la construcción del Maghreb y la cooperación en el marco de la lucha antiterrorista en la región. Esta determinación del diplomático coreano asusta en Marruecos. Si Rabat no pudo impedirla, sí consiguió retrasarla hasta el mes de Julio próximo para que el tema de esta visita no figure en el informe que el Secretario general de la ONU remitirá al Consejo de Seguridad en Abril.
    Ban, contrariado, decidió ralizar su visita aunque se limite a Argelia, Mauritania y los campaments de refugiados saharauis en el mes de marzo. 
    Por ello mandó a su emisario para el Sahara Occidental, Christopher Ross a la región en aras de preparar esta visita.
    La iniciativa de Ban es percibida como un verdadero evento por dos motivos principales. El primero, porque decidió involucrarse en persona en el asunto del Sáhara con el fin de hallar una solución definitiva y visitar el territorio para recordar a Marruecos que se trata de un territorio no autónomo cuya destino depende de la ONU y como tal tiene que ser descolonizado conforme a las resoluciones de la comunidad internacional.
  • Célébration – Il y a 40 ans, la RASD

    Le peuple sahraoui célébrera cette année, le 40e anniversaire de la proclamation de son jeune Etat (la République arabe sahraouie démocratique-Rasd). Quatre décennies de construction institutionnelle vers la libération et le recouvrement de la souveraineté totale de la Rasd sur l’ensemble de ses territoires.
    Durant 40 ans, le peuple sahraoui a réussi, grâce à ses sacrifices et son unité nationale, à consolider l’entité sahraouie et construire ses institutions nationales malgré les conditions difficiles d’asile et le manque des moyens. Le jeune Etat sahraoui est devenu une source de fierté pour tous les Sahraouis partout dans le monde. Les Sahraouis se souviennent aujourd’hui des premières étapes de la création et la construction des institutions de l’Etat sahraoui qui était plus un rêve et un miracle. Ces départs ont été affrontés par la mise en place du premier gouvernement sahraoui, le 5 mars 1976, en dépit de la carence des moyens et l’exode des milliers de personnes fuyant l’invasion marocaine de leur territoire vers l’asile dans une situation de terreur, d’épidémie et leur besoin d’abri et de nourriture. Mais le peuple sahraoui grâce à sa volonté et la fidélité de ses hommes et femmes, qui ont contribué avec leur modeste expérience dans la gestion de ses institutions à assurer les services fondamentaux aux réfugiés, afin d’alléger les dures conditions de l’exil. Cette entité est devenue pour les Sahraouis une source de confiance et de fierté dont la voix a fait l’écho de par le monde. L’Etat sahraoui a démontré durant ces 40 ans qu’il était capable de participer aux processus de libération et de construction à travers la mise en place de ses institutions. Au niveau de l’éducation, de la santé publique, la justice, la jeunesse, la promotion des femmes, la sécurité et la liberté d’expression, les autorités sahraouies ont accordé une attention particulière. Le Parlement sahraoui joue son rôle à travers le contrôle et la mise en place des programmes du gouvernement sahraoui et l’adoption des lois et conventions nationale et internationales. Après 40 ans, le peuple sahraoui réaffirme sa cohésion et sa détermination de poursuivre sa lutte pour arracher son indépendance et d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire national, en dépit de la politique marocaine d’intransigeance et de répression perpétrée contre les Sahraouis dans les territoires occupés et au sud du Maroc pour avoir réclamé leur droit à la liberté, en l’absence d’une réelle volonté de la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara occidental par le biais d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
    La politique du fait accompli entrave les efforts internationaux
    Le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de coopérer avec les Nations unies et l’Union africaine pour trouver une solution juste et durable au conflit, au moment où le Royaume du Maroc poursuit sa politique du fait accompli alors qu’aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    El-Ouali Moustapha Sayed, le symbole
    Le 14 novembre 1975, à la suite de la marche verte, l’Espagne, puissance coloniale tutélaire, signe les accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie, qui prévoient la partition du Sahara occidental entre ces deux pays. Cet accord va à l’encontre d’un avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l’autodétermination du Sahara occidental, qui conclut que «les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part». Après le départ des troupes espagnoles, les troupes marocaines et mauritaniennes se trouvent rapidement confrontées à un mouvement sahraoui en faveur de l’indépendance du territoire, le Front Polisario. Il proclame la République arabe sahraouie démocratique, le 27 février 1976 à Bir Lehlou, par El-Ouali Moustapha Sayed, né en 1948 et mort le 9 juin 1976 à Nouakchott. Pour les Sahraouis (es), cet homme, ce chef, ce grand guerrier a tout «donné» pour que le Sahara occidental accède à son indépendance nationale. Ce combat s’est certes arrêté à mi-chemin, mais les jeunes générations particulièrement n’ont jamais oublié le parcours de Moustapha Sayed. Il suffit juste d’évoquer son nom pour que son histoire, son courage et sa bravoure ne soient détaillés. «C’est un homme symbole» si l’on reprenait les dires d’un membre du secrétariat national du Polisario.
    De jeune Etat à pays fondateur de l’Union africaine
    La juste lutte du peuple sahraoui a amené de nombreux pays, organisations, des personnes éprises de la paix et de la liberté à se solidariser avec la cause sahraouie. La question du Sahara occidental a attiré depuis l’annonce de la création de la Rasd l’attention de plusieurs pays, particulièrement des pays africains en tant que dernière colonie en Afrique en attente de décolonisation. L’Organisation de l’unité africaine (OUA) a adopté en 1984 une décision historique à travers laquelle, la Rasd est devenue membre à part entière au sein de cette entité africaine. Cette décision est le fruit d’une grande bataille menée avec succès par la diplomatie sahraouie, qui a poussé l’occupant marocain à essuyer un échec et un isolement total en Afrique qui se poursuivent jusqu’à nos jours en raison de son occupation illégale du Sahara occidental. La Rasd a renforcé sa présence en devenant membre fondateur de l’Union africaine (UA) créée en 2002 en remplacement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA). En revanche, l’Etat sahraoui est devenu un membre à part entière et participe à tous les événements africains organisés par l’UA.
    Des acquis politiques
    Plusieurs Parlements et partis politiques ont appelé leurs pays à reconnaître la République sahraouie, y compris le Parlement de la Suède qui a adopté en 2012 une résolution demandant au gouvernement de son pays à reconnaître la République sahraouie, le parti espagnol de la Gauche Unie (Izquierda Unida) a également appelé en 2013 le gouvernement espagnol à reconnaître la Rasd, la même demande a été présentée le 27 janvier 2016 par le Parti communiste finlandais.

    http://www.lechodalgerie.com/index.php/actualite/10117-celebration-il-y-a-40-ans-la-rasd

  • Cause sahraouie : Le Maroc dos au mur

    L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, qui achève aujourd’hui sa tournée dans la région, n’a pas manqué de se rendre dans les champs des réfugies sahraouis, défiant toutes les entraves et obstacles émis par le royaume marocain.
    Par Doudou Abdelaziz :
    Christopher Ross à travers cette circonstance a eu des discutions avec les responsables sahraouis pour préparer la visite du SG de l’Onu, Ban Ki Moon, prévue au courant de la première semaine du mois prochain (7 et 8 mars). A ce propos le chef de la délégation sahraouie aux négociations, Khatri Addouh, a affirmé, depuis 48 heures à Chahid El Hafed, que le peuple sahraoui attendait beaucoup de la visite de Ban Ki-moon pour mettre un terme à l’entêtement marocain. 
    « Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc », a indiqué Khatri Addouh, cité par l’APS. 
    Le régime marocain craint cette visite, a-t-il remarqué, appelant à cette circonstance la communauté internationale à assumer ses engagements à l’égard du peuple sahraoui et ses promesses faites en 1991, date de la signature du cessez-le-feu avec le Maroc pour l’organisation d’un référendum sous les auspices de l’ONU. Mais le déplacement de l’envoyé de l’Onu aux champs réfugiés n’est t-il pas une sorte de gifle adressée directement au Makhzen. Le Maroc qui s’est toujours comporté jusque là comme un colon s’opposant farouchement à la décolonisation du Sahara Occidental. 
    Rappelons qu’au mois de novembre 2015 les autorités marocaines ont refusé l’accès de l’envoyé de l’Onu à Laayoune en le considérant comme » persona non grata « . D’ailleurs la réplique du SG de l’Onu ne s’est fait pas attendre en affirmant que Christopher Ross a le droit de se rendre au Sahara Occidental. Par ailleurs, et après ce périple Christopher Ross a eu des discussions avec les hauts responsables de la diplomatie algérienne. 
    Dans ce sens là le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, n’a pas manqué de rappeler la position constante de l’Algérie pour un règlement politique « juste et durable » qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. M. Messahel qui a reçu l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, en visite dans la région dans le cadre des consultations régulières qu’il mène en vue du règlement du conflit au Sahara Occidental, a rappelé « la position constante de l’Algérie pour un règlement politique juste et durable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui », a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 
    M. Messahel a réitéré également l’appui de l’Algérie aux efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel pour relancer le processus de règlement politique de la question du Sahara Occidental. Il a situé la responsabilité « première et entière » des Nations Unies dans le règlement définitif de ce conflit sur la base du respect du droit international et de la doctrine des Nations Unies en matière de décolonisation. Le ministre a tout particulièrement insisté sur « le droit du peuple du Sahara Occidental à s’exprimer librement sur le devenir de son territoire à travers un référendum d’autodétermination, tel que prévu par les résolutions pertinentes des Nations Unies ».Il a également appelé les Nations Unies à « prendre en considération la position de l’Union africaine ainsi que celle, désormais, adoptée par les institutions de l’UE sur la question ».
    D.A.
  • «le Maroc ne veut pas de la venue du SG de l’ONU »

    Addouh Khatri sur la visite de Ban Ki-Moon au Sahara Occidental : «le Maroc ne veut pas de la venue du SG de l’ONU »
    Déclarant qu’il n’y a pas une troisième voie pour le règlement de la question sahraouie, le chef de la Délégation des négociateurs du Front Polisario, Khatri Addouh a affirmé, hier, qu’«il n’y a que deux bases fondamentales sur lesquelles repose son règlement».
    Il indiquera en ce sens, « la volonté exprimée par le peuple du Sahara occidental, en 1976, par la proclamation de la république Arabe Sahraouie démocratique et la reconnaissance par les Nations unies (ONU) du Front Polisario comme le seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui » et aussi « l’inscription en 1963 du Sahara Occidental sur le registre de l’ONU, des questions soumises au processus de décolonisation » a –t-il souligné, hier, au camp des réfugiés sahraouis, Smara. Pour le responsable sahraoui, l’application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination « est incontournable » et constitue a-t-il souligné « la seule voie à promouvoir » pour un règlement juste du conflit opposant le Front Polisario et les autorités coloniales marocaines au Sahara occidental, en rappelant, laquelle voie « est en conformité avec la légalité internationale» a affirmé Khatri Addouh. C’est à l’occasion de l’ouverture, hier, des festivités de la célébration du 40e anniversaire de la proclamation, le 27 Février 1976, de la République Arabe sahraouie démocratique (RASD) que le président du parlement sahraoui, Khatri a tenu ces déclarations, à moins de quinze jours de la visite de Ban Ki-Moon , secrétaire général de l’ONU, dans la région, et après la rencontre des responsables sahraouis avec Christopher Ross, l’envoyé personnel du SG de l’Onu pour le Sahara occidental, vendredi dernier, dans les camps des réfugiés sahraouis. Visite de Ross et celle de Ban Ki-Moon, prévue les 6 et 7 mars prochains aux camps des réfugiés sahraouis, qui interviennent, faut-il le noter, au moment où le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario, célèbrent un des évènements majeurs dans son combat pour son indépendance, la proclamation du 40e anniversaire de la RASD. Le déplacement de ces deux responsables de l’ONU, dont celui de son Secrétaire général, d’ici peu de jours, coïncidant avec cette date historique pour le peuple sahraoui, «sonne comme un rappel à l’ordre aux autorités coloniales marocaines» selon Addouh, car elle rappelle « la nature fondamentale de la question sahraouie » a-t-il souligné avant d’ajouter « celle d’une question de décolonisation inscrite à l’ONU, et que son règlement passe inévitablement par la tenue du référendum d’autodétermination». C’est ce qu’a déclaré le responsable sahraoui, hier, aux professionnels des médias, étrangers et sahraouis, en marge de la cérémonie précitée, qu’abrite Samra, qui verra aujourd’hui, le lancement du Marathon auquel prennent part plus de 400 coureurs, venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis. Pour notre interlocuteur, le Maroc, qui depuis son invasion militaire , en 1975 du Sahara-occidental, n’ a cessé de manœuvrer, pour dévier la question sahraouie, de sa nature fondamentale, relative à une question de décolonisation inscrite en 1963, à l’ONU. La monarchie marocaine après avoir voulu faire croire au monde que « le Sahara occidental est un des territoires marocains, en vain » a lancé Addouh, puisque poursuit-il « aucun Etat dans le monde ne lui reconnaît cette qualité», il ajoutera que « Rabat a tenté de faire croire, par la suite qu’il s’agit d’un conflit avec l’Algérie, en vain» a-t-il encore lancé, et de tenter par la suite « de dire que c’est un conflit hérité du temps de la guerre froide » et de préciser « encore une manœuvre, en vain .» a-t-il encore souligné. Partant, le traitement de la question sahraouie demeurant, sur la table des Nations unies, dont la mission de l’ONU pour un référendum au Sahara occidental (Minurso), la communauté internationale est appelée « à assumer ses responsabilités engagées » notamment par « l’application du droit international pour une question de décolonisation» à savoir, a-t-il rappelé «la tenue du référendum d’autodétermination du peuple Sahara occidental». A notre question d’avoir de plus amples d’informations sur la visite du SG de l’ONU, Ban-Ki Moon dans la région, notamment, au Sahara occidental, lequel déplacement, non voulu par les autorités coloniales marocaines, réaffirmant la venue du responsable onusien, Addouh indiquera que «Rabat persiste à manœuvrer pour que la mission de Ban Ki-Moon et son envoyé personnel soient un échec». Des manœuvres de Rabat avec le soutien notamment de la France pour atteindre cet objectif, constituant un frein, outre à l’accomplissement de la mission du SG des Nations unies, lequel rappelle notre interlocuteur « s’est rendu dans d’autres régions abritant des missions de l’ONU» et de préciser que «la Minurso est déployée au Sahara occidental et qu’il est normal que Ban Ki-Moon se rende aux territoires sahraouis» soit, là où se trouve les membres de la Mission onusienne, dans les territoires sahraouis libérés et aussi ceux déployés dans les territoires du Sahara occidental encore sous occupation marocaine, faut-il le souligner.
    K. B.
  • Sahara Occidental : Malgré le forcing marocain, Ban ki-moon vient dans la région

    MALGRÉ UN FORCING MAROCAIN
    Ban Ki-moon maintient sa visite à Alger
    Ban Ki-moon se rendra finalement en Algérie selon le calendrier prévu initialement en dépit du forcing des autorités marocaines pour un report de cette visite au mois de juillet prochain. Cette visite prévue du 7 au 9 mars prochain intervient sur fond de tension entre Alger et Rabat mais mènera quand même le secrétaire général de l’ONU à Tindouf dans les camps de réfugiés sahraouis où est ardemment espérée une avancée notable dans le règlement du dernier conflit de décolonisation au monde.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – De ce fait, le déplacement de Ban Ki-moon est perçu comme un véritable évènement sur au moins deux points. D’abord parce qu’il a décidé de faire de lui-même le point sur le dossier sahraoui, de s’enquérir des violations des droits de l’Homme à El-Ayoun (territoire occupé du Sahara occidental) et de présenter son rapport au Conseil de sécurité en avril prochain. Ensuite parce qu’il a fait face et déjoué toutes les manœuvres marocaines tendant à lui faire d’abord annuler puis reporter son déplacement dans la région et plus particulièrement encore à El-Ayoun. Mohammed VI n’a pas hésité à lui demander de manière officielle (par lettre) de reporter sa visite provoquant ainsi la colère du secrétaire général de l’ONU qui a menacé de se rendre uniquement dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf, si le roi persistait dans sa demande. 
    L’affaire a pris des proportions telles qu’elle a poussé tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à afficher leur soutien à Ban Ki-moon afin d’aboutir à une solution politique à un conflit qui n’a que trop duré. La position du Conseil de sécurité s’est fait entendre publiquement de façon à contre-carrer l’offensive marocaine et dévoiler son objectif, à savoir gagner du temps jusqu’à parvenir à la fin du mandat de Ban Ki-moon qui arrive à échéance à la fin 2016. Fait nouveau, l’appui à cette tournée a été exprimé y compris par la France dont les positions se rapprochent habituellement des thèses marocaines sur le sujet, et en dépit de la récente visite de Mohammed VI à Paris où il s’est entretenu avec François Hollande. Tous ces éléments laissent donc supposer l’existence d’une volonté d’entamer un tournant nouveau dans le traitement du dossier de décolonisation du Sahara occidental volontairement maintenu dans l’impasse depuis 1991, date de la signature d’un cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous les auspices de l’ONU et de l’OUA. Près de trente années après, aucune avancée n’a été enregistrée. Le dossier sahraoui demeure au stade premier, otage de manœuvres marocaines décriées par une bonne partie de la communauté internationale. C’est le signe d’échec aussi et surtout des différents secrétaires généraux des Nations-Unies qui se sont succédé. Boutros Ghali et même Kofi Annan ont très peu œuvré pour l’aboutissement du processus de décolonisation, mais voilà que Ban Ki-moon semble réaliser «l’urgence d’une solution» car, déclarait-il récemment encore, «la persistance de ce conflit pourrait constituer une bombe à retardement». Parviendra-t-il à une solution là où d’autres ont échoué ? Sa volonté et le soutien des quinze membres permanents du Conseil de sécurité constituent à cet effet des atouts majeurs à même de déboucher sur une issue historique.
    A. C.
  • Le Maroc dos au mur

    Ban Ki-moon en visite à Alger le 6 mars : Sahara occidental, terrorisme, situation dans la région et en Afrique au menu
    L’ONU s’était engagée en 1991 à organiser un référendum d’autodétermination mais, après près de vingt-cinq longues années, ce n’est toujours pas le cas. Et le Maroc, soutenu dans sa politique expansionniste par un membre permanent du Conseil de sécurité, la France en l’occurrence, refuse toujours la mise en œuvre du plan de paix qu’il a signé avec le Front Polisario. 
    C’est d’ailleurs l’une des questions et les perspectives de son règlement qui a été au centre des discussions entre le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, samedi dernier, avant que ce dernier ne soit reçu également par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, hier dimanche. 
    Les discussions ont également porté sur la préparation de la visite, prévue les 6 et 7 mars prochain, en Algérie du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. «La situation dans la région, en Afrique et au Moyen-Orient sera passée en revue à l’occasion de cette visite. 
    Le secrétaire général de l’ONU échangera également avec ses interlocuteurs algériens sur le terrorisme et la menace qu’il fait peser sur la paix et la sécurité internationales», a-t-on indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La coopération entre l’Algérie et le système des Nations unies et les moyens de sa promotion «sera également à l’ordre du jour des discussions de M. Ban Ki-moon à Alger», selon la même source. 
    Il s’agit de la première visite dans la région de M. Ban consacrée au conflit du Sahara occidental. Du côté sahraoui, beaucoup est attendu de cette visite. Le chef de la délégation sahraouie aux négociations a, en effet, affirmé à Chahid El Hafed que le peuple sahraoui attendait beaucoup de la visite du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, prévue début mars prochain dans la région pour mettre un terme à l’entêtement marocain. 
    «Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc», a déclaré Khatri Addouh à l’APS. 
    «Il est temps que l’ONU assume ses responsabilités et que la communauté internationale fasse pression sur ceux qui entravent les efforts de la communauté internationale et font obstacle à la visite de l’envoyé spécial de l’ONU dans les territoires occupés et à la Minurso, en l’empêchant d’accomplir ses missions et d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental», a-t-il ajouté.
    LE MAROC DOS AU MUR
    Ban Ki-moon, qui s’apprête à effectuer sa visite dans la région, avait exhorté, en novembre dernier, les deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario, à engager rapidement des négociations en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, accordant au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination. Une position du SG de l’ONU à laquelle le royaume s’est encore opposé, tout comme sa visite dans la région d’ailleurs. 
    Le régime marocain craint cette visite. Le Maroc ne veut pas que ses moyens d’obstruction et sa politique dans les territoires occupés soient révélés au grand jour, notamment ses violations systématiques des droits de l’homme et le pillage des richesses. 
    L’opposition du Maroc à cette visite s’inscrit dans le sillage des entraves qu’il met aux efforts internationaux visant à organiser un référendum pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    «L’ONU doit satisfaire les revendications soulevées par le peuple sahraoui et le continent africain, lors de ses récentes conférences, et arrêter une date pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, d’autant que les délibérations du Conseil de sécurité approchent, et ce sur la base du rapport que présentera le SG de l’ONU en avril prochain», a insisté Khatri Addouh pour qui la date prévue pour cette visite doit être respectée par l’ONU et par Ban Ki-moon qui a bénéficié, la semaine dernière, d’un soutien franc et affiché du Conseil de sécurité. «Le SG de l’ONU est tenu de dire toute la vérité sur les auteurs des entraves aux efforts internationaux dans cette région», a encore estimé Addouh. 
  • France : Les déboires de Sarkozy avec la justice, à 9 mois de la primaire à droite

    Les déboires de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, avec la justice ne semblent connaître de sitôt leur épilogue, à neuf mois de la primaire à droite à laquelle il s’engage dans une véritable course contre la montre pour la présidentielle 2017.
    Se retrouvant dans un fossé politico-juridique en relation avec des dépenses sans trace dans les comptes de sa campagne présidentielle de 2012, cette nouvelle épreuve risque de le mettre hors course et avantager, au sein de sa tendance politique, les autres candidats qui, d’ailleurs, se bousculent au portillon.
    Même si l’ancien président ne va pas se laisser faire pour se défendre jusqu’au bout, comme estiment des observateurs de la scène politique française, la faille est telle (un trou de 10 millions d’euros) que la justice ne sait pas, pour le moment, s’il s’agit d’erreurs de comptabilité ou de factures carrément disparues.
    Déjà, mardi dernier, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour «financement illégal» de sa campagne présidentielle de 2012, dans le cadre de l’enquête sur les fausses factures de Bygmalion, à laquelle il a nié son implication, la justice a abordé une nouvelle piste liée aux dépenses «suspectes», distinctes de l’affaire Bygmalion.
    Au cours de son audition de mardi, l’ancien président a déclaré qu’il n’en savait «rien». «J’ai signé le compte de campagne ce qui implique ma responsabilité administrative, mais pas ma responsabilité pénale», a-t-il déclaré. Pour lui, signer le compte de campagne «ne signifie, en aucun cas, valider des fausses conventions à l’UMP ou des fausses factures entre l’UMP et Event ou l’absence de factures dans mon compte de campagne».
    Lors de son audition du 15 février, il a attribué cette situation ½à de la pagaille», pas à une volonté de tricher. Selon un compte-rendu de l’audition révélé par L’Express et Europe 1, le juge chargé de l’affaire, Serge Tournaire, l’a mis en examen le 15 février pour avoir engagé «des dépenses électorales sans tenir compte des deux alertes adressées par les experts-comptables de sa campagne les 7 mars et 26 avril» 2012.
    L’enquête révèle une double affaire : 18,5 millions d’euros de fausses factures émises par Bygmalion, qui correspondraient à des meetings de Nicolas Sarkozy mais réglées par l’UMP sous couvert de conventions fictives et 10 millions d’euros inscrits sur une «ligne présidentielle» du budget 2012 de l’UMP.
    Même si l’ancien président ne veut plus se mettre dans la peau d’une victime de l’acharnement judiciaire, en redoublant des efforts pour montrer la détermination de son ambition politique, l’enquête s’annonce déjà longue et ses adversaires de son même camp s’en réjouissent secrètement.
    Un sondage publié vendredi a apporté de l’eau au moulin de ses adversaires en annonçant que plus de trois quarts des Français estiment que Nicolas Sarkozy constitue ½plutôt un handicap» pour son propre camp. Réalisé par Odoxa pour ITélé, le sondage révèle que 77 % des Français pensent que l’ancien chef de l’Etat pèse négativement au sein des Républicains.
  • Le Maroc dos au mur

    Ban Ki-moon en visite à Alger le 6 mars : Sahara occidental, terrorisme, situation dans la région et en Afrique au menu
    L’ONU s’était engagée en 1991 à organiser un référendum d’autodétermination mais, après près de vingt-cinq longues années, ce n’est toujours pas le cas. Et le Maroc, soutenu dans sa politique expansionniste par un membre permanent du Conseil de sécurité, la France en l’occurrence, refuse toujours la mise en œuvre du plan de paix qu’il a signé avec le Front Polisario. 
    C’est d’ailleurs l’une des questions et les perspectives de son règlement qui a été au centre des discussions entre le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, samedi dernier, avant que ce dernier ne soit reçu également par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, hier dimanche. 
    Les discussions ont également porté sur la préparation de la visite, prévue les 6 et 7 mars prochain, en Algérie du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. «La situation dans la région, en Afrique et au Moyen-Orient sera passée en revue à l’occasion de cette visite. 
    Le secrétaire général de l’ONU échangera également avec ses interlocuteurs algériens sur le terrorisme et la menace qu’il fait peser sur la paix et la sécurité internationales», a-t-on indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La coopération entre l’Algérie et le système des Nations unies et les moyens de sa promotion «sera également à l’ordre du jour des discussions de M. Ban Ki-moon à Alger», selon la même source. 
    Il s’agit de la première visite dans la région de M. Ban consacrée au conflit du Sahara occidental. Du côté sahraoui, beaucoup est attendu de cette visite. Le chef de la délégation sahraouie aux négociations a, en effet, affirmé à Chahid El Hafed que le peuple sahraoui attendait beaucoup de la visite du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, prévue début mars prochain dans la région pour mettre un terme à l’entêtement marocain. 
    «Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc», a déclaré Khatri Addouh à l’APS. 
    «Il est temps que l’ONU assume ses responsabilités et que la communauté internationale fasse pression sur ceux qui entravent les efforts de la communauté internationale et font obstacle à la visite de l’envoyé spécial de l’ONU dans les territoires occupés et à la Minurso, en l’empêchant d’accomplir ses missions et d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental», a-t-il ajouté.
    LE MAROC DOS AU MUR
    Ban Ki-moon, qui s’apprête à effectuer sa visite dans la région, avait exhorté, en novembre dernier, les deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario, à engager rapidement des négociations en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, accordant au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination. Une position du SG de l’ONU à laquelle le royaume s’est encore opposé, tout comme sa visite dans la région d’ailleurs. 
    Le régime marocain craint cette visite. Le Maroc ne veut pas que ses moyens d’obstruction et sa politique dans les territoires occupés soient révélés au grand jour, notamment ses violations systématiques des droits de l’homme et le pillage des richesses. 
    L’opposition du Maroc à cette visite s’inscrit dans le sillage des entraves qu’il met aux efforts internationaux visant à organiser un référendum pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    «L’ONU doit satisfaire les revendications soulevées par le peuple sahraoui et le continent africain, lors de ses récentes conférences, et arrêter une date pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, d’autant que les délibérations du Conseil de sécurité approchent, et ce sur la base du rapport que présentera le SG de l’ONU en avril prochain», a insisté Khatri Addouh pour qui la date prévue pour cette visite doit être respectée par l’ONU et par Ban Ki-moon qui a bénéficié, la semaine dernière, d’un soutien franc et affiché du Conseil de sécurité. «Le SG de l’ONU est tenu de dire toute la vérité sur les auteurs des entraves aux efforts internationaux dans cette région», a encore estimé Addouh.