Mois : février 2016

  • Es hora de dar la palabra al pueblo saharaui para que decida su futuro

    Fuente: EH Bildu
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    El día 27 de febrero se cumple el 40º aniversario de la proclamación de la República Árabe Saharaui Democrática. Con motivo del aniversario una representación de EH Bildu participará en la delegación organizada por Euskal Fondoa que viajará a la RASD los días 1 y 2 de marzo. La delegación la conformarán Ana Carrere (alcaldesa de Andoain), Naiara Sampedro (concejal de Donostia), David Lopategi (JG Bizkaia), Itziar Arratibel (concejala de Ibarra) e Iban Asenjo (JG Gipuzkoa).
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    Además, EH Bildu va a impulsar iniciativas en diferentes instituciones -Congreso, parlamentos de Iruñea y Gasteiz, ayuntamientos, Bruselas- para denunciar la situación en el Sahara y reclamar compromisos concretos orientados a reivindicar y propiciar una salida democrática a la situación del pueblo saharaui.
    Con motivo del 40º aniversario, desde EH Bildu queremos renovar nuestro compromiso y solidaridad con el pueblo saharaui y con la lucha por su libertad. Pero además de mostrar solidaridad, es preciso reclamar una solución a la cuestión del Sahara, implementando la resolución de la ONU en la que se compromete a la celebración de un referendum para que el pueblo saharaui decida su futuro.
    En este aniversario es preciso recordar también que más de 80 países, o la propia Unión Africana, entre otros, han reconocido ya a la RASD. No así los gobiernos de Madrid y París, responsables directos durante la colonización y en el proceso de ocupación posterior.
    Por ello, consideramos necesario que los partidos que tienen pretensiones de conformar el nuevo gobierno de Madrid deben adoptar un compromiso claro y explicito respecto a la cuestión del Sahara. España formará parte en el periodo 2015-2016 del Consejo de Seguridad; por lo tanto, es responsabilidad del gobierno de España corregir el error cometido en 1975, reconocer al gobierno de la RASD como representante legítimo del Sahara e impulsar una solución democrática. Un paso importante, como se hizo en el caso de Palestina, sería que España otorgara al gobierno de la RASD estatus diplomático.
    Por último, es preciso que la misión de la ONU en los territorios ocupados (Minurso) cumpla las funciones que se encomiendan al resto de misiones de la organización, entre otras velar por los derechos humanos.
  • 40ème anniversaire de la RASD: une célébration sur fond de vaste soutien au peuple sahraoui

    Chahid El-Hafedh (camps de réfugiés sahraouis) – La célébration, samedi prochain, du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) intervient dans une conjoncture marquée par une vaste campagne de soutien au peuple sahraoui qui lutte pacifiquement pour son indépendance et son droit à l’autodétermination.
    Proclamé le 27 février 1976 par le Front Polisario à Bir Lehlou au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui, la RASD ne cesse, en effet, de réaliser des succès sur la scène internationale et attire des adhérents à sa cause juste.
    Il s’agit notamment de la poursuite de sa reconnaissance par des Etats, l’élan de solidarité pour la protection et le respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés, et les verdicts prononcés en faveur de la RASD, à travers le combat que mène le Front Polisario, pour la protection des richesses sahraouies illégalement exploitées par l’occupant marocain.
    La commémoration de cet événement intervient également au lendemain de l’annonce retentissante de la visite dans la région, à partir du 6 mars prochain, du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui avait auparavant appelé à la reprise de négociations « sérieuses et responsables » entre les deux partis au conflit, le Maroc et le Front Polisario.
    Soutien croissant au référendum d’autodétermination
    Par ailleurs, plusieurs actions sont menées à travers le monde pour exiger du Conseil de sécurité de l’Onu l’organisation du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui.
    Une pétition a été initiée, dans ce sens, par le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, à l’échelle européenne, voire mondiale.
    Dans un appel intitulé « Sahara Occidental-Référendum maintenant », les initiateurs de cette campagne demandent au Conseil de sécurité d’ »organiser, avant la fin de l’année 2017, le référendum d’autodétermination au sein de la population sahraouie suivant les règles du Plan de paix de 1991″.
    « Le peuple sahraoui doit pouvoir jouir pleinement de son droit à disposer de lui-même, ainsi que l’établit la Charte des Nations unies », ne cesse-t-on de marteler.
    En outre, des appels sont lancés pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et l’arrêt des pratiques d’harcèlement et de déportation perpétrées contre eux par les autorités d’occupation marocaines et à faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis aux mains du Maroc.
    Forts d’un tel soutien, les Sahraouis célébreront la proclamation de leur Etat sur fond de victoires réalisées grâce aux efforts de leur représentant légitime, le Front Polisario, qui milite également pour la dotation de la MINURSO (mission de l’Onu) d’un mécanisme pour protéger et surveiller les droits de l’Homme au Sahara occidental occupé et les rapporter, l’arrêt du pillage des
    ressources naturelles ainsi qu’au démantèlement du mur de la honte marocain qui représente un crime contre l’humanité.
    Aussi, un combat pour la mise en place des institutions
    Abordant cet événement, les médias sahraouis ont rappelé « les quatre décennies de bâtisse institutionnelle vers la libération et le recouvrement de la souveraineté totale de la RASD sur lensemble de ses territoires ».
    « Durant 40 ans, le peuple sahraoui a réussi, grâce à ses sacrifices et son unité nationale, de consolider l’entité sahraouie et construire ses institutions nationales malgré les conditions difficiles dasile et le manque des moyens », a notamment écrit l’agence de presse sahraouie SPS.
    Les Sahraouis se souviennent aujourdhui des premières étapes de la création et la construction des institutions de lEtat sahraoui qui était plus dun rêve et dun miracle, a ajouté SPS.
    Elle a dans ce sillage rappelé la mise en place du premier gouvernement sahraoui, le 5 mars 1976, en dépit du manque des moyens et lexode des milliers de personnes fuyant l’invasion marocaine de leur territoire vers l’asile dans une situation de terreur, dépidémie et leur besoin dabri et de nourriture.
    « Larmée de libération populaire sahraouie (ALPS) a mené des batailles acharnées contre les envahisseurs marocains soutenus par les plus grandes puissances coloniales dans le monde », a indiqué, par ailleurs, l’agence.
    « La lutte armée était un facteur indispensable dans la réalisation des acquis au niveau national et international, y compris la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique par plus de 80 pays à travers le monde et le soutien aux revendications légitimes du peuple sahraoui et à sa juste lutte pour lautodétermination et lindépendance », ont, pour leur part, soutenu des observateurs.
    S’exprimant à la veille de cet anniversaire, un responsable sahraoui, Brahim Ghali, a indiqué que la RASD célèbrera cette année (27 février) l’anniversaire de sa proclamation ainsi que celui de sa « maturité » après 40 ans de lutte.
    « La RASD est devenue un Etat mûr. Elle a prouvé, dans les instances internationales, son mérite à survivre et à continuer à exister », a indiqué M. Ghali, ex-ambassadeur sahraoui à Alger, affirmant que « les acquis du peuple sahraoui sont irréversibles et sa victoire est imminente ».
    Par Salah HARIRECHE
  • UE – Sahara Occidental : Un recours, plusieurs dangers

    Invalidation de l’accord agricole ue-maroc, un appel nommé désir
    Un recours, plusieurs dangers
    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Les avocats de l’Union européenne ont demandé – et obtenu – une prolongation pour le dépôt du recours qu’ils comptent introduire contre la décision de la Cour européenne de justice d’annuler, avec effet immédiat, l’Accord agricole avec le Maroc et englobant le Sahara occidental.
    La défense de la Commission a donc jusqu’au 28 du mois en cours pour déposer l’appel. Cette démarche des défendeurs de l’UE n’est, pourtant, ni un caprice, ni une manœuvre dilatoire. Le casse-tête pour eux est réel. Un recours, ça doit se justifier et les magistrats de Luxembourg exigent des réponses précises sur les points contre lesquels l’Europe s’insurge.
    La représentativité du Polisario comme unique et légitime interlocuteur sur le Sahara occidental. En première instance, l’Union européenne elle-même avait validé cela.
    Le Maroc est-il puissance administrante du S. O, territoires non autonomes, relevant des Nations-Unies en matière de décolonisation ?
    Bruxelles ne peut aller en justice pour contester le consensus international autour de la question.
    Selon les indiscrétions recueillies dans la capitale belgo-européenne, les avocats de l’UE traînent les pieds pour deux raisons majeures. La première est qu’ils savent que le Polisario est en droit aussi d’aller en appel pour exiger l’application immédiate de la sentence et demander des dommages et intérêts pour toute la durée de l’Accord agricole. Pourtant, les Sahraouis laissent la porte du dialogue politique ouverte avec la Commission européenne et sont prêts à trouver des arrangements si seulement Bruxelles acceptait de se conformer à la légalité internationale et de ne plus, désormais, s’adonner au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental. Agricoles, halieutiques ou autres.
    Etant entendu que sans doute l’Accord de pêche conclu entre Européens et Marocains et englobant la façade maritime du Sahara occidental sera, dans un avenir tout proche, cassé et invalidé par les magistrats de Luxembourg-City. L’effet de jurisprudence du premier jugement de l’Accord agricole.
    La deuxième raison qui explique ce retard pris dans le dépôt de l’appel est, tout simplement, liée à des divergences au sein même de la Commission européenne autour de l’affaire.
    Il n’est un secret pour personne que ni le président Jean-Claude Juncker, ni la numéro 2 du gouvernement des 28, Federica Mogherini, ne sont des fervents partisans du piétinement des résolutions onusiennes sur le dossier sahraoui.
    La France, pour des choix politiques doctrinaux, et l’Espagne pour des intérêts commerciaux, sont ceux qui cavalent ces orientations contraires au droit international. Le Polisario, intelligemment, ne laisse rien filtrer de ses intentions. Le principal avocat de la cause sahraouie auprès de la Cour européenne de justice, maître G. Devers, barreau de Lyon, est d’une confiance et d’une sérénité désarçonnantes pour les lobbies pro-Makhzen…
    Il est vrai aussi que les Européens ne veulent pas aller en appel contre une décision de leur justice au moment même où Ban Ki-moon annonce une importante visite dans la région.
    Sans doute, laisseront-ils le soin aux avocats d’aller, discrètement, à Luxembourg pour tenter un tant soit peu d’obtenir quelque chose…
    A. M.
  • Sahara Occidental: LA VIE EN ATTENTE (suivi d’un débat avec des invitées sahraouies)

    Le nouveau film de Iara Lee sur l’ occupation du Sahara Occidental au Cinélux ! 
    La projection sera suivie d’un échange avec des invitées sahraouies. Modérateur : Gianfranco Fattorini, Représentant permanent de l’Association Américaine de Juristes auprès de l’ONU. 
    SYNOPSIS 
    En 1975, le peuple sahraoui était censé recouvrer sa liberté. Et pourtant, quarante ans plus tard, le Sahara Occidental demeure sous occupation marocaine. C’est en effet la dernière colonie d’Afrique. 
    La vie en attente, le nouveau film de Iara Lee, servira à la fois à dévoiler la violence quotidienne au Sahara Occidental occupé, à témoigner de la vie des camps de réfugiés sahraouis dans le désert sud algérien, et à donner un aperçu des aspirations des Sahraouis—ce peuple du désert ignoré des médias, pour lequel le colonialisme n’a jamais cessé.
    https://www.darksite.ch/ladecadanse/evenement.php?idE=102849
  • Sahara Occidental : La RASD prépare la célébration de l’anniversaire de sa proclamation : dans l’espoir d’une victoire proche

    La République arabe sahraouie démocratique (RASD) célèbrera cette année (27 février) l’anniversaire de sa proclamation ainsi que celui de sa « maturité » après 40 ans de lutte, a indiqué le président de la commission politique du Front Polisario et ancien ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali. « La RASD est devenue un état mûr.
    Elle a prouvé, dans les instances internationales, son mérite à survivre et à continuer à exister », a indiqué M. Ghali, lors de la clôture du Marathon du Sahara occidental, précisant que les festivités prévues cette année, marqueront la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de l’Etat sahraoui ainsi que de sa maturité ». Le diplomate sahraoui a notamment souligné que la RASD a montré à travers son adhésion à l’Union africaine (UA), comme membre fondateur de cette organisation panafricaine, que « le rêve du peuple sahraoui se réalise petit à petit ». « Les acquis du peuple sahraoui sont irréversibles et sa victoire est imminente », a-t-il rassuré. A la même occasion, M. Ghali a évoqué la symbolique que revêt l’organisation du Sahara-Marathon, estimant que cette compétition était dédiée, par tous les participants venus de 22 pays, à « la solidarité » avec le peuple sahraoui en lutte pour son indépendance et son droit à l’autodétermination. « Ceux qui ont participé à cette manifestation sportive sont tous fiers et ont l’honneur d’avoir exprimé leur solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour son droit à l’autodétermination. Aussi avec son combat pour son indépendance et sa mobilisation pour la construction d’un Etat indépendant sur l’ensemble du territoire sahraoui », a-t-il insisté. Il a ajouté que le marathon était aussi particulier cette année, car coïncidant avec la célébration du 40 ème anniversaire de la naissance de la RASD. Cette célébration intervient dans un contexte marquée par la préparation de la visite du SG de l’ONU, Ban Ki-moon dans les territoires occupés. Reportée à maintes reprises en raison des blocages imposés par le Maroc qui ne ménage aucun effort pour empêcher l’arrivée du numéro 1 de l’organisation onusienne dans cette région, cette visite est attendue par le peuple et l’autorité sahraouie. La tournée de Ben Ku-moon, prévue début mars, revêt un caractère stratégique du fait qu’elle va jouer un rôle déterminent dans le processus d’autodétermination du Sahara Occidentale. Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU, portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuple colonisés, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
    APS/ Nouria B
  • Grève générale au Maroc : Mohamed VI dans l’oeil du cyclone

    Les centrales syndicales les plus représentatives au Maroc ont décidé d’observer une grève nationale hier après avoir épuisé de tous les efforts visant à « amener le gouvernement à entamer des négociations sur les questions intéressant la classe ouvrière et l’ensemble des salariés », ont indiqué les syndicats dans un communiqué destiné à la classe ouvrière marocaine et au grand public. 
    L’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération démocratique du travail (FDT) et le Syndicat national de l’enseignement supérieur, ont décidé d’observer une grève nationale de 24 heures face à « l’intransigeance du gouvernement et sa politique de fuite en avant ainsi que ses tentatives d’imposer le fait accompli en suspendant le dialogue social et en refusant d’assumer ses responsabilités politiques et sociales », ajoute le communiqué.
     Cette grève englobera le secteur privé, les institutions publiques à caractère commercial, industriels et administratif ainsi que les collectivités locales et les professions libérales, ont précisé les syndicats dans leur communiqué. La grève intervient dans le contexte de recul des acquis sociaux, notamment dans le sillage de la réforme des caisses de compensation et de retraite à propos de laquelle le gouvernement refuse tout dialogue. 
    Le vice secrétaire général de la CDT, Abdelkader Zair, a affirmé que les syndicats se mobilisaient pour cette grève, notant que tous les secteurs avaient été affectés par la politique gouvernementale qui porte atteinte aux acquis des travailleurs. La grève touchera tous les secteurs économiques sans exception, a fait savoir le syndicaliste ajoutant que les syndicats veulent que, « toute la population du Maroc et tous les électeurs qui ont placé leur confiance en ce gouvernement participent à cette grève pour protester contre les mesures adoptées en contradiction avec les engagements pris avant les élections ». 
    Cette grève générale intervient dans le sillage d’un programme de protestation nationale marqué par une marche nationale organisée le 29 novembre dernier à Casablanca, une grève générale dans la fonction publique le 10 décembre dernier et un mouvement de protestation devant le parlement à Rabat le 12 janvier dernier. Par ailleurs, l’Universitaire sahraoui, Mustapha Baba Sayed, professeur à l’Université Alger 3 a déploré les atermoiements du Maroc vis-à-vis de la visite du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, prévue dans la région dans le cadre de ses efforts visant le règlement du conflit du Sahara Occidental.
  • Algérie-Maroc: pas de réouverture de frontières sans réparations et excuses (El Moudjahid)

    Suite à l’appel lancé par une partie de l’opposition pour la réouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc, le quotidien national El Moudjahid a réagi ce mardi 16 février dans son éditorial, exprimant la position officielle de l’Algérie sur cette question.
    La réouverture de la frontière entre notre pays et son voisin de l’Ouest « demeure pendante, tant que les causes qui ont prévalu à sa fermeture demeurent », écrit le quotidien El Moudjahid.
    Pour le quotidien national, le Makhzen ne propose rien de concret dans ce sens. « Les relations avec notre voisin ne peuvent pas obéir à des sautes d’humeur, fussent-elles celles d’un monarque,» ajoute le quotidien, rappelant les faits qui remontent à 1994 lorsque l’Algérie affrontait le terrorisme barbare.
    « Le roi Hassan II, qui a voulu marchander notre position sur la question sahraouie en échange d’un terroriste qui a trouvé refuge chez lui, nous accuse, sans la moindre preuve, d’être à l’origine de l’attentat terroriste commis par des Franco-Marocains ayant ciblé un hôtel à Marrakech. Cet incident servira même de prétexte pour maltraiter et expulser touristes et résidents algériens, et instaurer unilatéralement un visa d’entrée. C’est en réaction à cette humiliation que la décision de fermer la frontière terrestre a été prise,» poursuit El Moudjahid pour qui « tant que le Makhzen ne répare pas cette injustice envers de nombreux ressortissants algériens, qui ont été spoliés de leurs biens et expropriés de leurs terre, tant qu’il ne présente pas ses excuses aux Algériens touchés dans leur dignité, tant qu’l ne cesse pas sa guerre de stupéfiants, la réouverture de la frontière terrestre ne sera jamais à l’ordre du jour. »
  • Ban Ki-moon, une avancée ?

    Depuis 1975, au Sahara occidental, une colonisation a cédé le pas à une colonisation. La première était  » Espagnole  » et la seconde  » Marocaine « . Comment s’est opéré ce glissement ? Normalement, la colonisation prend fin avec l’évacuation du territoire et c’est là où réside le problème, Le départ définitif du dernier colon appelle le peuple spolié par la colonisation à recouvrer ses droits. Mais , L’Espagne avait joué un jeu juste pour donner le temps au roi Hassan II d’occuper le territoire décolonisé. 
    Pendant que le gouvernement espagnol occupait la scène médiatique en faisant souffler le chaud et le froid c’est à dire tirer sur les populations marocaines qui marchaient en masse pour aller occuper le territoire sahraoui, selon une stratégie mise en œuvre par le Maroc en complicité avec le pouvoir espagnol dirigé par une junte militaire à sa tête le général Franco. 
    Au colonialisme espagnol est substitué le colonialisme marocain. A partir de ce moment, l’équation s’est retrouvée plus complexe dans la mesure où le Maroc a déplacé plus d’une centaine de milliers de sujets marocains pour noyer en nombre les populations sahraouies et créer ainsi une majorité devant participer au référendum sur le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Entre temps, la question de recouvrement par les Sahraouis de la pleine souveraineté est traitée par la sous-commission de décolonisation de l’Onu. 
    Les institutions internationales dont la Cour internationale de justice de la Haye a été saisie par le Maroc lui-même qui prétend avoir reçu allégeance des tribus sahraouies, ce que n’avait pas reconnu cette cour internationale. Impasse . Une impasse qui devait mener le Polisario à déclencher des opérations militaires contre l’occupant marocain. Quel était le plan que voulait mettre en œuvre l’Onu pour trouver une solution ? Donner le plein contenu à la Résolution onusienne définissant la tenue d’un référendum. Problème. 
    Le Maroc avait noyé les Sahraouis au sein de populations marocaines pour les engager dans le vote du référendum. Bien évidemment, le Polisario refusait la prise en compte de toutes les populations pour en faire des électeurs et s’en tenait au recensement fait avant l’envahissement du territoire par des sujets du Royaume. La question de qui va voter est toujours d’actualité. Tour à tour, les envoyés spéciaux de l’Onu Baker puis Christopher Ross ont été déboutés par le Roi car ils n’avaient vu de solution que dans l’extrême vigilance concernant l’électorat. 
    En revenant un peu sur nos pas, signalons que le roi du Maroc avait proposé à la Mauritanie de partager avec lui le territoire Sahraoui. La Mauritanie accepta le partage, puis fut obligée par la guerilla sahraouie à se retirer des territoires ainsi acquis ; Le roi du Maroc perdit ainsi toute crédibilité liée à ses exigences car il venait ainsi de reconnaître que le territoire sahraoui ne fait pas partie de ses provinces. 
    La cause sahraouie avança quand même dans le monde car le nombre d’Etats à reconnaître la RASD augmente de plus en plus. Nombre de compagnies internationales pétrolières et gazières avaient signé des contrats de coopération avec le Polisario.
    N.B.
  • LE MAROC TENTE DE SABORDER LA VISITE DE BAN KI-MOON

    Le SG des Nations unies, Ban Ki-moon, est en principe attendu le mois prochain au Maroc dans le cadre de sa tournée dans la région pour trouver une solution pacifique, juste et durable à la question sahraouie, susceptible de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à la liberté et à l’autodétermination.
    Mais plus d’un mois après l’annonce officielle de cette visite, aucune date n’a encore été annoncée du côté marocain qui tente, vaille que vaille, de saborder la visite du SG de l’ONU. L’envoyé personnel du SG des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, est arrivé hier à Rabat pour s’entretenir avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddin Mezouar, pour tenter d’arracher un accord sur une date précise. Le bureau des Nations unies au Maroc ne « croit pas » que la visite de Ban Ki-moon au Maroc aura lieu en mars prochain, comme cela avait été pressenti.
    Pourtant le Conseil de sécurité des Nations unies, présidé par le Venezuela en février 2016, avait approuvé la visite du SG de l’ONU au Sahara occidental pour « visiter la région et pour parvenir à une solution politique à ce long conflit ». Le report de la visite au mois de juillet, annoncé par plusieurs médias marocains, n’est pas confirmé par l’ONU au Maroc. : « Nous aussi attendons des informations officielles du siège », a confié un représentant du bureau de l’ONU. Dans le cadre de la même tournée, M. Ross s’était rendu en Espagne où il avait reçu des garanties quant à la poursuite des efforts pour la mise en place du processus d’autodétermination par les autorités espagnoles : « L’Espagne soutient les efforts internationaux visant à trouver une solution politique juste et durable (…) qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », avait affirmé le secrétaire d’Etat espagnol aux affaires étrangères Ignacio Ibanez, a rapporté l’Agence de presse sahraouie.
    « L’Espagne continuera d’apporter son soutien aux efforts de l’ONU et à son envoyé personnel pour le Sahara occidental afin de parvenir à une solution favorisant l’accès du peuple sahraoui à son droit à la liberté, et à l’autodétermination », a affirmé le ministère espagnol cité par SPS. L’émissaire onusien, Christopher Ross, était arrivé lundi en Espagne après une tournée qui l’avait conduit en Algérie, aux camps des réfugiés sahraouis et en Mauritanie dans le cadre d’une visite officielle dans la région.
    Pourtant le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé le 11 février dernier le plan du SG de l’ONU Ban Ki-moon d’effectuer une visite au Sahara : « Il y avait un consensus entre tous les membres du Conseil de sécurité pour donner un soutien clair au SG dans ses efforts pour visiter (…) la région et pour parvenir à une solution politique à ce long conflit », relaie le média espagnol qui cite Rafael Ramirez, l’ambassadeur vénézuélien dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU.
    Le représentant du Venezuela, dont le pays a souhaité traiter la question du Sahara occidental lors de la réunion du Conseil de sécurité, a révélé que les 15 membres de celui-ci ont également affiché leur soutien à Christopher Ross, l’envoyé de Ban Ki-moon, qui est en charge de l’organisation de cette visite : « Le Conseil de sécurité devrait traiter en avril le nouveau rapport du SG de l’ONU sur le conflit » a déclaré l’ambassadeur vénézuélien, ajoutant qu’il était « très utile » que Ban Ki -moon voyage avant cette date. Pour l’agence espagnole EFE, qui cite des sources diplomatiques, le SG de l’ONU espère faire le déplacement dans la région au début du mois de mars alors que le Maroc aurait demandé que cette visite soit repoussée au mois de juillet prochain.
    En avril, le Conseil de sécurité de l’ONU décidera de la prorogation du mandat de la Minurso, la mission de l’ONU au Sahara occidental. De son côté le porte-parole de Ban Ki-moon, Stéphane Dujarric, a déclaré que le voyage ne sera pas officiellement annoncé tant que les détails ne seront pas fixés. En Algérie, les dates des 6 et 7 mars prochain ont d’ores et déjà été annoncées par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, après un entretien entre le président Bouteflika et Christopher Ross.
  • Olvidos y traiciones políticas de España al pueblo saharaui

    Este año 2016 se cumple el cuadragésimo aniversario de la creación de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) nacida en 1976 tras el abandono por parte del Gobierno de España de los que había sido territorios propios, no colonia y que entregó sin contrapartidas a Marruecos.
    Este año, también, el secretario general de Naciones Unidas, Ban Ki Moon, visitará las zonas en las que habitan actualmente los saharauis, lo que le otorga especial relevancia al aniversario.
    Con estos motivos ofrecemos un interesante y minucioso trabajo sobre todo ese desconocido pasaje de nuestra historia reciente elaborado por Fernando Muniesa y que hará reflexionar a nuestros lectores, sobre todo a los más jóvenes que desconocen casi en su totalidad lo ocurrido, lo que se llamó y se llama “La vergüenza y traición de España a los saharauis”.
    Trabajo que se complementa con la entrevista que publicamos el pasado jueves con Jira Bulahi, la nueva delegada del Frente POLISARIO en España. 
    La memoria, potencia intelectual por medio de la cual se retiene y recuerda lo pasado, no es útil sólo para adquirir erudición; también es necesaria para mantener una conducta de vida adecuada a la dignidad humana.
    Una verdad especialmente entendida a partir de la era cristiana. Por poner un ejemplo, Plutarco, que además de historiador, biógrafo y ensayista, fue un moralista extraordinario, sostenía que el recuerdo de los acontecimientos pasados da ejemplos para deliberar con más acierto sobre los venideros, o si se prefiere -decimos nosotros- para gobernar mejor.
    Aunque antes de Plutarco ya se había dicho y escrito mucho también sobre el término ‘historia’, muy vinculado a la ‘memoria’ al entenderse aquél como la narración o exposición verdadera de los acontecimientos pasados y dignos de recuerdo. De hecho, en ese maridaje entre memoria e historia (que en cualquier caso significan cosas distintas), encaja esta consideración de Marco Tulio Cicerón (106-43 a.C.), político, escritor y brillante orador romano: “El que no conoce la historia -o no sabe lo sucedido antes de que él naciese- toda su vida será un niño”…
    La promesa incumplida de Juan Carlos I
    La responsabilidad de proteger los legítimos derechos de la población saharaui, fue asumida públicamente por el entonces príncipe de España y Jefe del Estado en funciones, don Juan Carlos de Borbón, exactamente el 2 de noviembre de 1975, en El Aaiún, capital de lo que todavía era el Sahara español. Con la ‘Marcha Verde’ en el horizonte y con Franco agonizando, el hombre que apenas 20 días después (el 22 de noviembre) sería proclamadoRey de España hizo un viaje sorpresa para animar a los militares destinados en el Sáhara Occidental.
    En el Casino Militar y ante el ministro del Ejército, el jefe del Estado Mayor, el capitán general de Canarias y el gobernador militar del Sáhara -entre otras personalidades que acreditaban la relevancia del acto-, quien en aquellos decisivos momentos en la historia de España oficiaba como Jefe del Estado lanzó el siguiente mensaje:
    “Quería daros personalmente la seguridad de que se hará cuanto sea necesario para que nuestro Ejército conserve intacto su prestigio y su honor.
    España cumplirá sus compromisos y tratará de mantener la paz, don preciso que tenemos que conservar. No se debe poner en peligro vida humana alguna cuando se ofrecen soluciones justas y desinteresadas y se busca con afán la cooperación y el entendimiento entre los pueblos.
    Debemos proteger también los legítimos derechos de la población civil saharaui, ya que nuestra misión en el mundo y nuestra historia nos lo exigen”.
    La prensa destacó el clima de máxima tensión política y militar y cómo las palabras de Juan Carlos fueron recibidas con alegría y aprobación. A las cuatro horas volvió a Madrid. Solo tres días después, según los cables diplomáticos desvelados por WikiLeaks, el príncipe de España filtraba al embajador de Estados Unidos en Madrid, Wells Stabler, “los movimientos de Franco respecto al Sahara” (Público 11/04/2013). Al mes y medio salía de El Aaiún la última compañía de la Legión y el 28 de febrero de 1976 se arrió la bandera española en el Sáhara.
    Las palabras de Juan Carlos de Borbón en El Aaiún se han recordado en repetidas ocasiones, pero el monarca nunca las oyó directamente hasta el 31 de marzo de 2009. Ese día se encontraba en la Universidad de Alcalá de Henares justo presidiendo la entrega del Premio de Derechos Humanos Rey de España, y lo que menos esperaba es que la mujer que se acercó a saludarle ataviada con una melfa (prenda tradicional saharaui) le dijera: “Majestad, soy saharaui y recuerdo perfectamente cuando visitó mi ciudad natal, El Aaiún, en noviembre de 1975. Su Majestad prometió que iba a defender el legítimo derecho del pueblo saharaui. Sin embargo, el pueblo saharaui aún está esperando que esa promesa se cumpla, todavía estamos sufriendo las consecuencias de esa promesa que no se ha llevado a cabo”. Era Zahra Ramdán, presidenta de la Asociación de Mujeres Saharauis en España (AMSE): recuerda que el Rey escuchó y calló…
    EL PUEBLO SAHARAUI AÚN ESTÁ ESPERANDO QUE ESA PROMESA SE CUMPLA
    En julio de 2013, ante el anuncio del viaje oficial que el rey Juan Carlos giraría el 15 de julio a Marruecos, al que invitó a todos los ministros de Asuntos Exteriores de España de la democracia, algo sin precedentes en la diplomacia española y que en medios políticos internacionales se entendió como un ejercicio de pleitesía ante el rey de Marruecos, los principales movimientos solidarios con el pueblo saharaui dirigieron una carta al Jefe del Estado recordándole las olvidadas palabras de compromiso con el pueblo saharaui que pronunció en El Aaiún.
    En la misiva de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-SÁHARA), la Federación Estatal de Instituciones Solidarias con el Sáhara (FEDISSAH) y la Coordinadora de Intergrupos Parlamentarios ‘Paz para el Sáhara’, se pidió al rey que“coherentemente con sus palabras de ayer, tenga hoy la decisión y el coraje de asumir las responsabilidades nunca asumidas y se implique decididamente en la búsqueda de una solución política que reconozca los legítimos derechos del pueblo saharaui para asumir su propia responsabilidad en el ámbito de las naciones contemporáneas”. Y se señalaba al monarca que “aún es posible enterrar el dolor y la ira y restaurar la dignidad y la justicia que sus palabras no consiguieron enmendar ni enderezar entonces”.
    Como quiera que en su viaje a Marruecos el Rey iba a estar acompañado por una veintena de empresarios españoles, con el presidente de la CEOE, Juan Rosell, a la cabeza, y por un insólito grupo de ex ministros de Asuntos Exteriores de España, también pidieron a esta última representación que en su cena prevista con el rey alauí Mohamed VI, tuvieran “la valentía de adoptar una postura conjunta en defensa del derecho de los saharauis a decidir su futuro, un pueblo al que España abandonó y con el que tiene una deuda histórica”…
    Un sentimiento general de injusticia con el pueblo saharaui
    Este recurso a la memoria histórica, entendida como concepto ideológico o en el sentido de desarrollo historiográfico que le ha atribuido recientemente Pierre Nora, notable sociólogo y miembro de la Académie Françoise, es el que también late en la conciencia de muchos testigos excepcionales de la historia compartida entre España y el pueblo saharaui. Sin duda bien visible en la entrevista al teniente general Antonio Ramos-Yzquierdo, presidente de los Veteranos del Sáhara, publicada en ElEspiaDigital.Com (30/06/2013).
    Se puede perdonar, pero no olvidar
    Pero en su memoria también permanece la entrega ilegal del Sáhara Occidental a Marruecos, con la indignación de los militares. Y ahora, con la perspectiva de la historia transcurrida, se reprueba la postura favorable a las tesis marroquíes que mantiene el Gobierno de España, que no respaldó la propuesta que hizo Estados Unidos en 2013 para que la misión de Naciones Unidas vigile el cumplimiento de los Derechos Humanos, lamentando que nadie obligue a Marruecos a celebrar el referéndum de autodeterminación para que el pueblo saharaui decida su futuro.
    Cuando en la conclusión de la entrevista se le preguntaba sobre qué futuro deseaba para los saharauis, el presidente de los Veteranos del Sáhara respondía categóricamente: “Un futuro de independencia, por descontado. Un estado saharaui enfrente de Canarias nos favorecería. Hay opiniones contrarias como la del Embajador Javier Rupérez, que dijo en un artículo (ABC, 26/03/2010) que era mucho mejor que aquello fuera marroquí. Yo creo que no, incluso teniendo en cuenta las posibilidades de infiltración del terrorismo de Al Qaeda por una razón: los saharauis nunca han sido fanáticos religiosos, sus prácticas del Corán son bastante suavizadas. La zona natural de desenvolvimiento del Sáhara es Canarias. Y eso nos favorecería mucho, sin hablar de las posibilidades del petróleo”.
    Este tipo de sentimiento sobre la cuestión general del antiguo Sáhara Español, expresado incluso desde una óptica de rectitud militar, converge con otros muchos de raíz complementaria que finalmente muestran una misma frustración política, en una idéntica memoria de comportamientos indignos con el pueblo saharaui.
    Así, en abril de 2014 y ante la inminente renovación por el Consejo de Seguridad de la ONU de su misión en el Sáhara Occidental, un grupo de personalidades españolas de diferentes ámbitos sensibilizadas con el problema, publicaron un manifiesto recordando al Gobierno del PP que España “sigue siendo la Potencia Administradora de iure” del territorio y que, por ello, debía “asumir de una vez sus responsabilidades” y propiciar “un mayor papel de Naciones Unidas en la resolución del conflicto y en la tutela de los Derechos Humanos”.
    El ‘Manifiesto por una Política Digna de España en el Sáhara Occidental’, lo encabezaron Jaime de Piniés Bianchi, hijo del que fue embajador de España ante la ONU cuando, en contra de su criterio, tuvo lugar en 1975 el abandono del pueblo saharaui; el teniente general Miguel Iñiguez del Moral, que tras estar destinado en el Sáhara fue en los años ochenta Jefe del Estado Mayor del Ejército de Tierra (JEME); Carmen Díaz Llanos, viuda de Juan Garrigues y expresidenta de la Asociación de Amigos del Sáhara de Madrid; Ana María Rodríguez de Viguri, empresaria e hija del último secretario general de España en el Sáhara; Eduardo Fungairiño, ex fiscal del Tribunal Supremo; Javier Morillas, catedrático en la Universidad CEU-San Pablo…
    Para ellos fue “escandalosa y vergonzosa” la actuación del Gobierno de Mariano Rajoy en 2013 al respaldar a Francia en su rechazo de la propuesta de Estados Unidos de ampliar a los DDHH las competencias de la MINURSO (Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental). Señalaron que la resolución del conflicto del Sáhara “no es ni debe ser” en España “patrimonio exclusivo de ninguna corriente ideológica”, pues es “un tema de Estado que concierne a todos sus ciudadanos e instituciones”, constituye “la gran asignatura pendiente de la Transición Española”, y los saharauis son “los grandes sacrificados”.

    “LA GRAN ASIGNATURA PENDIENTE DE LA TRANSICIÓN ESPAÑOLA”
    Se mostraron categóricos en su afirmación de que no debe tolerarse que Marruecos“chantajee continuamente a España para consolidar su ocupación ilegal” con asuntos tan sensibles como la inmigración clandestina y la política antiterrorista, y que“la política de buena vecindad con Marruecos no puede estar basada en la permanente cesión de España”. También criticaron la reducción de más del 50 por 100 de la ayuda humanitaria y a la cooperación con los refugiados saharauis adoptada por el Gobierno de Rajoy, al que pidieron“oficializar”, con un estatuto diplomático específico, las relaciones con el Frente Polisario y con las autoridades de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Con todo, el Consejo de Seguridad no atribuyó a la MINURSO, una vez más, competencias en materia de DDHH, aprobándose el proyecto de resolución con el apoyo del irónicamente llamado ‘Grupo de Amigos del Sahara Occidental’, integrado por España, Francia, Rusia, Reino Unido y Estados Unidos.
    Los saharauis que habitan los territorios ocupados por Marruecos seguirían sin protección para ejercer libremente los derechos de expresión, reunión y manifestación, mientras la MINURSO sigue siendo la única misión de la ONU desde 1978 sin cometido en materia de DDHH.
    La actuación del ministro de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, en el tema de la MINURSO ha sido muy criticada, especialmente cuando calificó de “inviable” la propuesta de la administración Obama en 2013 de incluir la vigilancia de los DDHH.
    Dirigentes saharauis dijeron que era antidemocrática y continuación de otras del mismo signo connivente con Marruecos, como fue retirar a los cooperantes españoles de los campamentos de refugiados, cuestionar las medidas de seguridad por parte del Polisario en los campamentos de Tinduf o alinearse con el Gobierno marroquí en contra del enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, Chistopher Ross.
    Los portavoces del Polisario afirmaron que el ministro español de Exteriores actúa al límite de la postura oficial del Partido Popular y recordaron que en su programa electoral el PP dejó claro que apoyaba los esfuerzos de Naciones Unidas “con vistas a lograr una solución conforme a las resoluciones del Consejo de Seguridad y el Derecho Internacional y a la responsabilidad histórica de España”.
    En esa misma línea señalan que la actitud de García-Margallo se contradice con la declaración del presidente Rajoy, realizada el 25 de septiembre de 2012 ante la 67 Asamblea General de la ONU, marco solemne en el que comunicó esta postura oficial:“España mantiene su compromiso de una solución justa, duradera y mutuamente aceptable al contencioso del Sahara Occidental que prevea la libre determinación del pueblo saharaui de acuerdo con los principio y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas”.
    La posición diplomática de España, en la práctica favorable a Marruecos, motivó que la Delegación Saharaui para España emitiera un comunicado en el que expresaba que, una vez más, García-Margallo “se declara a favor de las tesis anexionistas y coloniales marroquíes al expresar que la salvaguarda de los derechos humanos, por parte de la MINURSO en el Sahara Occidental, es inviable”. CEAS-SÁHARA habló de la ‘traición’ personal de García-Margallo, preguntándose: “¿Nuestro ministro de Asuntos Exteriores [está] al servicio de Marruecos…?”.
    De esta forma, parece claro que, en lugar de ayudar a la resolución del conflicto del Sáhara, del que España fue responsable en sus orígenes, lo que hace García-Margallo es doblegarse sistemáticamente ante los chantajes de Marruecos, arropando y oxigenando su radicalidad.
    Como ejemplos de la constante violación de los DDHH de los saharauis en los territorios ocupados por Marruecos y la falta de respuesta española baste recordar el caso de Aminetu Haidar, cuando el ministro socialista de Asuntos Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, aceptó en noviembre de 2009 la expulsión de la activista de DDHH hacia Lanzarote, después de haber estado detenida en el aeropuerto de El Aaiún. Tras 32 días en huelga de hambre, esta mujer de salud frágil por los cuatro años que estuvo detenida de forma ilegal en cárceles secretas marroquíes, pero a la que las autoridades de ocupación no lograron doblegar, consiguió regresar a su tierra gracias a las gestiones de Estados Unidos ante Marruecos, dejando en lamentable evidencia al Gobierno de Rodríguez Zapatero. ¿A qué se debió que el 25 de marzo de 2014 Moratinos fuera galardonado en Rabat por la Fundación Diplomática marroquí como ‘gran amigo de Marruecos’…?
    España, Marruecos y el oscuro negocio de las armas
    Pero desde la dirección del Polisario se va más allá de denunciar los chantajes de Marruecos a España. No faltan fundadas sospechas de que detrás de la actuación del ministro español de Asuntos Exteriores favorable a las tesis del país alauí, que se niega reiteradamente a que la MINURSO vigile las violaciones de los derechos humanos en el Sahara Occidental, tal y como han exigido distintas organizaciones internacionales (como Amnistía Internacional, la Human Rights Watch o el Robert F. Kennedy Center), se cobijan, entre otros, los oscuros intereses de la industria nacional de defensa y seguridad, que por su limitado nivel de desarrollo tecnológico tiene de momento en el país alauí un cliente potencial nada desdeñable.
    El 6 de noviembre de 2014 el Gobierno español fue denunciado por quinta vez como vendedor de armas a Marruecos, vulnerando la legislación que prohíbe autorizar estas exportaciones a países en los que existen indicios racionales de que el material puede ser empleado con fines de represión interna o en situaciones de violaciones de los DDHH.
    En los últimos diez años, España ha vendido armamento a Marruecos por un importe de 193 millones de euros, con lo que éste país se ha convertido en su principal cliente dentro del continente africano, ocupando la posición 16 en el ranking exportador de armamento español y contraviniendo sin el menor sonrojo la legislación nacional y los tratados internacionales suscritos por nuestro país. Con anterioridad, ya se había producido la venta de plataformas navales (patrulleras clase ‘Vigilance’ y ‘Lazaga’ y patrulleras rápidas o guarda-costas de RODMAN, e incluso la corbeta ‘Teniente Coronel Errahmani’, de la clase ‘Descubierta’, que en su momento fue el buque insignia de la Marina Real Marroquí).
    A ese comercio hay que sumar el valor de las donaciones de armamento a precio simbólico que se realizaron en 2008. El 18 de enero de ese año, el Consejo de Ministros autorizó la cesión a Marruecos de ocho juegos de lanzadoras de bombas de aviación, por el precio simbólico de un euro, a pesar de estar valorados en 86.848 euros. Y el inmediato 27 de junio autorizó la cesión de seis torpedos ligeros MK-46, de la clase 2, destinados a la Marina Real también por el precio simbólico de un euro…
    Según las organizaciones denunciantes, en 2011 España suspendió la venta de armamento a Libia y en 2013 a Egipto y Taiwán (antigua Formosa). Pero el Gobierno nunca ha atendido las justas peticiones de la población saharaui para que no facilitara la represión marroquí en el Sahara Occidental.
    Y lo vergonzoso del caso es que España promueve estas ventas de armas a Marruecos siendo nada menos que la potencia administradora del Sáhara Occidental (hasta que finalice el periodo de descolonización), tal y como ha dejado claro un auto dictado por el pleno de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional en julio de 2014. De hecho, Marruecos no figura como ‘potencia administradora’ de dicho territorio en el catálogo de Territorios No Autónomos de Naciones Unidas.
    En julio de 2013 varias organizaciones de la sociedad civil denunciaron que Marruecos utilizaba material bélico español para reprimir al pueblo saharaui, coincidiendo con una visita oficial del rey Juan Carlos a Marruecos. La denuncia incluyó testimonios gráficos e informaciones de prensa dando fe de que el ejército marroquí utiliza vehículos VAMTAC, fabricados por UROVESA, para reprimir manifestaciones saharauis.
    Precisamente esta empresa española, ubicada en Santiago de Compostela, fue visitada en abril de 2013 por el ministro de Defensa marroquí, Abdellatif Loudiyi, para conocer los nuevos modelos VAMTAC (Vehículo de Alta Movilidad Táctica) con aplicaciones, entre otras, de antimotines, porta-armas, plataforma lanza-misiles, transporte de personal, apoyo de vigilancia, comunicaciones, mando y control… Una gira en la que el ministro marroquí estuvo acompañado de su homólogo español, Pedro Morenés, convertido en agente comercial y de relaciones públicas de la industria privada de defensa, función desde luego muy alejada de su responsabilidad institucional…
    El uso demagógico de la causa saharaui
    En una entrevista a Abdelkader Taleb Omar, primer ministro de la RASD, publicada también en ElEspiaDigital.Com (16/06/2013), ya se aclaraba el trasfondo de la política falsaria y represiva de Marruecos en relación con el Sáhara Occidental, evidenciando al mismo tiempo la complicidad del Gobierno de Rajoy. Además, aclaraba que la posición personal del actual presidente español (hoy en funciones) estaba más en línea con la de su predecesor en el cargo, Rodríguez Zapatero, que con la de José María Aznar (“No cabe duda de que Aznar tenía posicionamientos más claros a favor de la causa saharaui”).
    Lo que entonces pedía el primer ministro de la RASD al Gobierno de España, hoy cobra una especial relevancia en la antesala del 40 Aniversario la creación del Estado saharaui (27 de febrero). Decía literalmente: “Lo que exigimos del Gobierno de España es que, como mínimo, defienda que haya control de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental. No pedimos ni que reconozca la República Saharaui ni que lleve políticas de sanciones sobre Marruecos. Simplemente un principio aceptado universalmente, que se respeten los Derechos Humanos. Y, también, que sea más activo en la implementación del derecho de autodeterminación del pueblo saharaui”.
    Una vez llegados al Gobierno, tanto el PP como el PSOE han subordinado su posición sobre el Sáhara Occidental a su relación con Marruecos, ocupante del territorio. Aunque la causa saharaui se venga utilizando para atacar al propio gobierno español cuando cualquiera de ambos partidos políticos se encuentra en la oposición, sabiendo que de esta forma sintonizan con la opinión pública, generalizadamente simpatizante con el pueblo saharaui.
    Dicho de otra forma, el sufrimiento de los saharauis se ha utilizado como un instrumento demagógico de carácter electoralista, que, una vez llegados al poder, tanto PP como PSOE olvidan afectados por el chantajismo y los oscuros intereses económicos con los que se condicionan las relaciones bilaterales entre España y Marruecos.
    El caso de Felipe González fue paradigmático. El 14 de noviembre de 1976 el entonces secretario general del PSOE y aspirante a presidir el Gobierno de España, dijo en los campamentos de refugiados cosas como:
    “Nuestra repulsa y nuestra reprobación por el acuerdo de Madrid de 1975”; “… el Frente Polisario es el guía recto hacia la victoria final del pueblo saharaui”; “… lo más bueno del pueblo español es solidario con vuestra lucha”; “… el Gobierno no sólo ha hecho una mala colonización sino una peor descolonización, entregándoos en manos de gobiernos reaccionarios”. Y afirmó con especial rotundidad: “Sabemos que vuestra experiencia es la de haber recibido muchas promesas nunca cumplidas. Yo quiero, por consiguiente, no prometeros algo, sino comprometerme con la Historia. Nuestro partido estará con vosotros hasta la victoria final”.
    NUESTRO PARTIDO ESTARÁ CON VOSOTROS HASTA LA VICTORIA FINAL
    Pero ese mismo González, que incluso llegó a hacer más tarde gestiones verdaderamente rastreras ante el Gobierno de Colombia para que retirase el reconocimiento de la RASD y ante el de Chile para que no la reconociera, el 28 de septiembre de 2009 dijo en un debate en Madrid cosas tan contrarias como:
    “No sé dónde está la expoliación de recursos que está arruinando el Sáhara”; “… el país con mayor espacio de libertades que conozco del mundo árabe se llama Marruecos… incluidas las autoridades del Sahara Occidental”; “… con lo que estoy totalmente de acuerdo: una fuerte autonomía saharaui que les permitiera ser algo que muchos de ellos no saben, lo que históricamente fueron, pero que nadie lo ha puesto de manifiesto. Históricamente fueron una parte de ese Magreb… con derechos especiales en la relación con el sultanato de Marruecos”.
    Y uno se puede preguntar de forma razonable a santo de qué, o a cambio de qué oscuras compensaciones, venían esas palabras después de presidir durante cuatro legislaturas seguidas el Gobierno de España. Porque es difícil olvidar que el PSOE opositor de la UCD en los primeros años de la Transición, y entonces defensor de la causa saharaui y aliado del Frente Polisario, pidió al Gobierno de Suárez la denuncia de los acuerdos tripartitos de Madrid por los que se entregó el Sáhara y que se reconociera al Frente Polisario; reivindicaciones que abandonó una vez llegado al Gobierno, en contra del sentimiento y la opinión de su militancia, pro saharaui de forma mayoritaria.
    El PP de Rajoy (no el de Aznar) también ha hecho un recorrido de ida y vuelta. En una conferencia de apoyo y solidaridad con el pueblo saharaui de 2005, intervino un diputado del PP, algo hasta entonces inusual. Jorge Moragas, diplomático y hoy director en funciones del gabinete de la Presidencia del Gobierno, dijo entonces que la política del Ejecutivo socialista era ambigua y que se había alejado de la neutralidad activa mantenida por todos los gobiernos de España desde la Transición.
    Además, la presencia de políticos populares en actos a favor de la RASD empezó a ser cada vez más frecuente durante sus ocho años de oposición; incluida alguna manifestación en la calle, como la del 13 de noviembre de 2010, en la que hizo acto de llamativa presencia el entonces vicesecretario de Comunicación y hoy eurodiputado, Esteban González Pons. Peroaquel apoyo a la causa saharaui duró, como sucedió con el PSOE, sólo hasta que el PP ganó las elecciones generales y se hizo con la Presidencia del Gobierno…
    La formación política que sí se ha mantenido fiel a la causa saharaui desde el inicio de la democracia, ha sido el Partido Comunista de España, que también pidió a la UCD el reconocimiento de la RASD y que incluso rompió con los comunistas marroquíes. Después, reprochó al gobierno socialista haber abandonado al Polisario para pastelear las relaciones con Marruecos. Una línea de compromiso y apoyo al pueblo saharaui y al Polisario que Izquierda Unida sigue manteniendo constante.
    Hoy, transcurridos cuarenta años desde que España comprometiera su dignidad de Estado en un proceso honroso de descolonización del Sáhara Occidental por mandato de la ONU, y de que el pueblo saharaui iniciara su lucha por la legítima y prometida independencia, la historia se muestra llena de frustraciones y plagada efectivamente de olvidos y traiciones, que nada bueno dicen en favor de nuestra democracia, de nuestra política exterior y, en definitiva, de nuestro sistema de convivencia.
    La responsabilidad heredada por Felipe VI
    Antes al contrario, las altas instituciones del Estado, con la Corona a la cabeza, han mostrado en la cuestión general del Sáhara Occidental su peor cara, especialmente oscura en cuanto su connivencia con los intereses de Marruecos ha sido de una evidencia casi constante. Se pueden excluir de este juicio los gobiernos de la extinta UCD -que más o menos toleraban las acciones entonces más agresivas del Frente Polisario- y el de José María Aznar enfrentado claramente a la actitud de Marruecos.
    De hecho, en el Frente Polisario se tiene un buen recuerdo de Aznar. Como ejemplo, ahí están las declaraciones de su entonces delegado en España, Bucharaya Beyun. En ABC(28/11/2010) afirmó: “Aznar se plantó ante Bush y le dijo que España no podía aceptar que se impusiera una solución distinta a la que permitiera al pueblo saharaui expresarse libremente”. Y en el digital InfoLibre (13/05/2013) sostuvo: “El mejor posicionamiento lo tuvo Aznar”; “… hemos tenido muchos más problemas en las etapas de Rodríguez Zapatero y Felipe González”.
    Cosa distinta es la promesa de Juan Carlos I incumplida durante todo su largo reinado:“Debemos proteger también los legítimos derechos de la población civil saharaui, ya que nuestra misión en el mundo y nuestra historia nos lo exigen”.
    Con todo, Felipe VI inició el suyo siguiendo la misma senda de sumisión ante las políticas antidemocráticas de Marruecos y de los juegos económicos que se cruzan entre las oscuras sombras de nuestra relación bilateral con el reino alauí. Y no será por ignorar la realidad del sufrimiento saharaui.
    A FELIPE VI LE PIDO QUE INTERVENGA
    A raíz de la proclamación de Felipe de Borbón como Rey de España el 19 de junio de 2014, se planteó que la Corona intermediase ante Mohamed VI en favor de los legítimos derechos del pueblo saharaui. La presidenta de AMSE, Zahra Ramdán, fue clara: “A Felipe VI le pido que intervenga, por sus estrechas relaciones con la monarquía marroquí y, por supuesto, con Francia, país que obstaculiza una solución”. Dijo que la Monarquía española tiene una deuda con los saharauis y que, con Felipe VI como Jefe del Estado, había llegado el momento de saldarla. Y citó un caso más de la discriminación que sufren los saharauis: “Le están dando la nacionalidad española a los sefardíes de hace más de 500 años y de los saharauis, que eran también ciudadanos españoles, se han olvidado por el chantaje marroquí”.
    Con esa misma esperanza de recuperar la memoria perdida y de cambiar el injusto curso de la historia, el conjunto de las asociaciones solidarias con los saharauis también pidieron a Felipe VI (infructuosamente) que, en su primera y emblemática visita oficial a Marruecos, defendiera los legítimos derechos del pueblo saharaui, compromiso originalmente adquirido por su padre hace 39 años, aunque desde entonces el conflicto del Sáhara Occidental apenas haya interesado a la Corona.
    Por su parte, Mohamed Abdelaziz, presidente de la RASD y secretario general del Frente Polisario, aludió a ‘la responsabilidad histórica de España’ con la causa saharaui en el mensaje de felicitación que remitió a Felipe VI con motivo de su proclamación como Rey de España.
    Tras enviar esa misiva, Abdelaziz vivió la curiosa circunstancia de coincidir con el presidente Rajoy en la 23 Cumbre de la Unión Africana (UA), celebrada el 26 de junio de 2014 en Malabo, la capital de Guinea Ecuatorial, antigua colonia española (hasta posaron juntos en la tradicional foto de familia).
    En su discurso ante el pleno de la cumbre, y en presencia del dictador Teodoro Obiang Nguema, Rajoy se dirigió “a los líderes de África” para decirles que los problemas quedan atrás si se mantiene un rumbo firme. Y afirmó: “El trabajo de los líderes consiste precisamente en marcar ese rumbo y mantenerlo frente a los pesimistas. Somos amos de nuestro destino”, definiendo la democracia como un “proyecto compartido al que pueden contribuir todos los ciudadanos independientemente de su raza, sexo, ideología o religión, y con pleno respeto de los Derechos Humanos”.
    Pero el presidente Rajoy no hizo ninguna referencia al Sáhara Occidental, quizás porque en aquella ex colonia España no se llevó a cabo el proceso de descolonización como se hizo con Guinea Ecuatorial durante el franquismo, y se entregó el territorio a Marruecos (Mauritania rehusó participar en esa usurpación). Y también fue curioso que su rey, Mohamed VI, no se encontrara entre los líderes africanos asistentes de la cumbre, dado que el reino alauí se retiró de la Organización para la Unidad Africana (OUA), predecesora de la UA, en 1982, cuando ingresó en la misma la RASD.
    Esta retracción del Gobierno de Rajoy para siquiera hablar de la causa saharaui, ciertamente cobarde (y hasta enfermiza), todavía ha sido más patente en el entorno de la Casa Real española. Solo en dos ocasiones, y de forma muy apretada, el rey Juan Carlos I citó estas dos palabras: Sáhara Occidental.
    La primera fue el 13 de marzo de 2007 en Argel. Ante Abdelaziz Buteflika, entonces presidente de Argelia, don Juan Carlos afirmó: “Es igualmente urgente, como ha puesto recientemente de relieve mi Gobierno, encontrar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable para la cuestión del Sáhara Occidental, que prevea la libre determinación y a la que se llegue a través del diálogo entre las partes en el marco de las Naciones Unidas”.
    La segunda, todavía más escueta, se produjo dos años después, el 23 de enero de 2009, en Trípoli (Libia). En el discurso que pronunció en la cena ofrecida por Muamar el Gadafi, Juan Carlos se limitó a decir: “Por otro lado, confiamos en que las negociaciones iniciadas al amparo de la Resolución 1754 del Consejo de Seguridad puedan constituir la vía para lograr una solución definitiva a la cuestión del Sáhara Occidental”.
    En el caso de Felipe VI, llamó poderosamente la atención que en el discurso de su proclamación ante la Cortes Generales, el 19 de junio de 2014, hiciera referencia a motivos de unión de España con otros pueblos, como la historia y los lazos de afecto y hermandad y, sobre todo, por “nuestra lengua y nuestra cultura compartidas”. Pero se refirió a los países iberoamericanos, no al Sáhara Occidental (ni a Guinea Ecuatorial), donde también se habla español aunque lamentablemente cada vez más desplazado por la lengua francesa.
    Con anterioridad a esa proclamación de Felipe VI, las asociaciones de amistad hispano-saharaui pidieron en varias ocasiones a los entonces príncipes de Asturias, don Felipe y doña Letizia, que recibieran a los niños saharauis que cada verano viajan a España dentro del programa vacaciones en paz. Siempre se les contestó, por supuesto cortésmente, que no era posible por problemas de agenda…
    La triste realidad es que, en definitiva, la primer visita oficial de los reyes de España a Rabat del pasado mes de julio, transcurrió sin referencia alguna a la situación de los Derechos Humanos, en contra de lo que habían solicitado a Felipe VI distintas organizaciones nacionales e internacionales defensoras de los DDHH y asociaciones de amistad con el pueblo saharaui.
    Días antes del viaje regio a Marruecos, la Liga Española Pro-Derechos Humanos envió a los reyes de España, para que se lo entregasen Mohamed VI (también de forma infructuosa), el auto de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional de 4 de julio de 2014 en el que se determina continuar la investigación por el asesinato del saharaui de nacionalidad española Baby Hamday Buyema, ocurrido en El Aaiún en noviembre de 2010.
    El presidente de dicha organización, José Alonso Rodríguez, informaba por escrito a Su Majestad que, según la Audiencia Nacional, Naciones Unidas siempre ha considerado a España la Potencia Administradora –de iure y no de facto– del Sáhara Occidental hasta que finalice formalmente el periodo de descolonización. Y agregaba el siguiente párrafo textual de la resolución judicial: “Debe señalarse por último que si por la legalidad internacional un territorio no puede ser considerado marroquí, tampoco puede aceptarse su jurisdicción como fuero preferente del lugar de comisión del delito”.
    De hecho, la visita de los reyes de España se produjo dos días después de la muerte por disparos del ejército marroquí del saharaui Brahim Budda Ould Taher, en la ciudad de Oum Dreyga, cerca del muro que divide en dos el Sáhara Occidental. Según CEAS-SÁHARA,“desde 2005 trece saharauis han sido asesinados por el gobierno de Marruecos, ante la total impunidad del gobierno marroquí en los territorios del Sáhara Occidental y la cobertura que le brindan los estados francés y español”. Poco antes de ese suceso esta organización se preguntaba si Felipe VI iba a defender ante Mohamed VI los derechos fundamentales de los saharauis, “que tienen la libertad de expresión secuestrada o están presos en cárceles marroquíes”. Un requerimiento que muy probablemente don Felipe seguirá sin atender.
    La opinión de Willy Meyer, que desde IU ha venido siendo el principal valedor de la causa saharaui, tanto en el Congreso de los Diputados como en el Parlamento Europeo, fue muy negativa al respecto (y también reveladora). Dijo que Felipe VI en su primera visita oficial a Marruecos no se iba a pronunciar ante Mohamed VI a favor de los legítimos derechos del pueblo saharaui.
    En declaraciones a ElEspíaDigital.Com, antes del viaje de los Reyes a Rabat, Meyer se mostró realmente escéptico sobre la posibilidad de que Felipe VI tuviera un gesto o palabras favorables hacia la población originaria del Sáhara Occidental.
    Su posición fue así de clara y pesimista: “La monarquía española está totalmente unida al sátrapa marroquí y, por lo tanto, no espero nada, ninguna reivindicación fuerte, que es lo que tendría que hacer un jefe de Estado. Un jefe de Estado, si fuera republicano, lógicamente tendría que impulsar el cumplimiento del derecho internacional; y en esa visita protocolaria España, como país interesado en la administración de la descolonización, debería pedir y exigir fechas concretas para el ejercicio de la autodeterminación”.
    LA MONARQUÍA ESPAÑOLA ESTÁ TOTALMENTE UNIDA AL SÁTRAPA MARROQUÍ
    Añadió: “Pero esto no va a pasar así, porque la monarquía es hoy fundamentalmente un lobby económico. Esto es en lo que se ha convertido la monarquía en España, con grandes intereses económicos, con grandes fortunas y lo único que pretenderá hacer es que las grandes empresas españolas sigan explotando recursos que no son propiedad de Marruecos, sino de los saharauis”…
    Finalmente, deseamos que la celebración el próximo 27 de febrero de los cuarenta años de la creación de la RASD y de su lucha institucional hacía la liberación y la plena soberanía, que se verá culminada con la visita del Secretario General de la ONU, Ban Ki-Moon, a la región en el mes de marzo, España tome verdadera conciencia del papel que debe jugar en la resolución del conflicto del Sáhara Occidental y de la obligación de la Comunidad Internacional en imponer el cumplimiento de las resoluciones de Naciones Unidas. Y proclamando también nuestro firme apoyo a la lucha por la independencia del pueblo hermano que España entregó a Marruecos de forma injusta e indigna, hace cuarenta años y en un tránsito plagado hasta hoy de olvidos y traiciones.
    Una de las mayores grandezas de los seres humanos (o racionales), es el privilegio de poder sentir el dolor de la esclavitud y el ansia de libertad. Sólo por esa razón, hay que ser muy mezquinos para no apoyar un Sáhara libre.