Mois : janvier 2016

  • Chris_Coleman24 podría provocar una crisis política en Senegal

    Como siempre, los favores que Marruecos pide para obtener un apoyo en la cuestión del Sáhara para canuflar su aislamiento a nivek internacional, los paga con dinero sonante y contante a los gobiernos y las personalidades a las que acude en busca de ayuda. Entre ellos, Senegal, un país que siempre ha sido descrito por Rabat como aliado. 
    Entre los documentos aportados por Chris_Coleman24 se encuentra una nota enviada por el embajador marroquí en dicho país en la que el jefe de la diplomacia senegalesa pide 3 plazas para familiares suyos que desean cumplir la peregrinación a La Meca.
    « Tengo el honor de informarle de que el Ministro de Relaciones Exteriores de la República del Senegal, Excmo Sr Mankeur Ndiaye, me ha encargado de transmitirle personalmente su deseo de obtener de vuesa merced tres plazas de peregrinación que desearía otorgar a sus familiares « , escribió el embajador marroquí.
    « Se recuerda que el año pasado un paquete de tres plazas completas le había sido remitido personalmente », añadió la misma fuente, señalando que « recuerda que el ùltimo plazo para la gestión de las deliberaciones a La Meca en Senegal se ha fijado en la última semana de este mes de agosto « , añade.
    « Le ruego acepte el principio de este apoyo y dar las instrucciones para que los pagos consecuentes sean enviados al Ministro Mankeur Ndiaye que siempre ha reaccionado de manera positiva a nuestros trámites y peticiones », concluye la nota.
    « Un asunto que podría hacer derretir mucha tinta y tocar las relaciones entre Senegal y Marruecos », dice el sitio senegalés Dernière Minute en un despacho publicado hoy bajo el título de « Urgente, Mankeur Ndiaye, mojado por un documento confidencial del Embajador de Marruecos en Dakar ».
    La fuente mencionada informa que no pudo contactar al ministro concernido por el escándalo porque se encuentra en Nueva York para participar en una reunión del Consejo de Seguridad sobre la situación en Oriente Medio, pero sus familiares dicen que se trata de « maniobras, una maquinación contra el ministro Mankeur Ndiaye ».
  • Moroccoleaks : Fiche sur la Pologne et ses relations avec le Maroc

    ministère des affaires etrangères
    et de la cooperation
    maroc – POLOGNE
    Sommaire :
    • Fiche succincte sur la Pologne
    • Maroc-Pologne : Relations Bilatérales
    • Thèmes d’entretiens
    • Biographie du Ministre polonais des Affaires Etrangères M.Radosław Sikorski
    République de Pologne
    Fiche succincte
    Carte :

    Situation Politique:

    • Pouvoir Exécutif
    Président de la République de Pologne :M. Bronislaw Komorowski (en fonction depuis le 6 août 2010).
    • Pouvoir législatif
    Le Parlement polonais se compose actuellement de deux corps législatifs :
    • La Diète : Chambre basse, compte 460 députés.
    • Le Sénat : Chambre haute, compte 100 sénateurs.
    • Principaux partis politiques (élections du 9 octobre 2011) :
    • Plateforme Civique (PO, droite libérale) : dirigé par le Premier ministre Donald Tusk (207 sièges, 39,2% des voix) ;
    • Droit et Justice  (PiS, droite conservatrice) : dirigé par Jarosław Kaczyński (137 sièges, 29,9% des voix) ;
    • Mouvement de Palikot (RP, social-libéral) : dirigé par Janusz Palikot (40 sièges, 10 % des voix);
    • Parti populaire polonais (PSL – parti agrarien) : dirigé par le ministre de l’économie, Waldemar Pawlak (28 sièges, 8,4%) ;
    • Alliance de la gauche démocratique (SLD, social-démocrate) : dirigé par Grzegorz Napieralski (27 sièges, 8,2%) ;

    Politique intérieure

    La catastrophe de Smolensk : Depuis la catastrophe aérienne de Smolensk du 10 avril 2010, au cours de laquelle laPologne a perdu des figures importantes de la vie politique et de la société civile (le président Lech Aleksander Kaczyński et son épouse ainsi que de nombreuses personnalités de premier plan), la donne politique a été profondément bouleversée. Conformément à la Constitution, l’intérim fut assuré par le maréchal de la Diète, Bronislaw Komorowski, désigné peu auparavant candidat officiel de la Plateforme civique (PO), à l’issue d’une primaire où il l’avait emporté sur le ministre des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski.
    Le gouvernement actuel :est l’un des deux gouvernements (avec celui de Jerzy Buzek, 1997-2001) ayant connu la plus grande longévité depuis le retour de la démocratie en 1989.
    En effet, depuis novembre 2007, la Pologne est gouvernée par une coalition associant les libéraux et les agrariens.Il sied de relever que la PO et son allié agrarien contrôlent la présidence de la République, le gouvernement, les deux chambres du parlement et la majorité des régions.
    Elections présidentielles du 4 juillet 2010 :Bronislaw Komorowski a été élu président de la République le 4 juillet 2010avec 53,01% des votes au second tour face aucandidat du parti conservateur Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt. Cette élection est intervenue dans un climat particulier d’une Pologne en pleine préparation de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne qui s’est déroulée au second semestre 2011. Ce vote intervient également à la suite de la réussite du premier ministre Donald Tusk pour la politique menée depuis 2007 qui a permis à la Pologne d’éviter les effets négatifs de la crise économique mondiale.
    Les priorités gouvernementales actuelles : Donald Tusk sera jugé par l’opinion publique au cours de son nouveau mandat, sur sa capacité à maîtriser les finances publiques et à réformer le pays en profondeur, en particulier en matière sociale, de santé publique et de modernisation industrielle.
    La première grande réforme de son mandat a été adoptée le 1er juin 2012, avec la promulgation de la loi relevant l’âge de la retraite à 67 ans, malgré les critiques de l’opposition et de nombreuses manifestations.
    Les priorités gouvernementales de la Pologne sont : Le relèvement de l’âge de la retraite (67 ans pour les hommes (2020) et les femmes (2040)), la suppression de plusieurs abattements fiscaux et privilèges de certains groupes professionnels, la reprise du processus de privatisations, le renforcement de la sécurité énergétique et la mise en œuvre du programme nucléaire civil.
    Par ailleurs, une réforme des retraites a été adoptée en mars 2011 visant à réduire la contribution budgétaire au 1er pilier du système de retraite (par répartition), afin de consolider les finances publiques.
    Remaniement gouvernemental de 2013 :
    Le Premier ministre Donald Tusk a procédé à un remaniement ministériel, le 20 novembre 2013, qui a touché plusieurs portefeuilles dont celui des finances, de l’éducation nationale, du transport, du sport et du tourisme. Ce remaniement ministériel intervient à un moment où la croissance économique du pays connaît un entassement et la popularité du parti au pouvoir s’érode. Il s’explique par la volonté du Premier ministre de redorer le blason de son parti Plate-forme civique auprès de la population.

    Panorama économique

    Membre de l’Union européenne depuis 2004, la Pologne a vu sa situation économique se renforcer avec l’intégration communautaire en 2004. La croissance du PIB, robuste entre 2006 et 2008, a été affectée par la crise financière internationale, mais la Pologne fut tout de même le seul pays européen à connaître une croissance positive en 2009 (+1,7%). Elle pourrait être revue à la hausse : la Banque centrale polonaise (NBP) prévoit qu’elle pourrait atteindre 3,1%. Elle ralentit cependant par rapport à 2010 et 2011 (3,8 %). La croissance polonaisedevrait s’élever aux alentours de2,5% en 2012, d’après le gouvernement polonais, la Commission européenne et le FMI.
    L’autre explication à la bonne santé de l’économie polonaise est qu’elle est relativement fermée en comparaison avec d’autres pays de la région, et donc plus à même de résister aux secousses de la conjoncture économique mondiale. Ce qui permet une augmentation du pouvoir d’achat des polonais (le salaire brut mensuel moyen s’élève à 850 euros), et qui explique leur réticence à l’adhésion à la zone euro (annoncée pour le 1erjanvier 2016), par peur de la flambée des prix que cela pourrait occasionner.
    En effet, la Pologne semble avoir réalisé que le maintien de sa monnaie le Zloty pourrait s’avérer bénéfique pour son économie qui a visiblement réussi à réaliser des taux de croissance honorables malgré la crise européenne.
    Selon les milieux économiques polonais, les principaux effets négatifs liés à cette adhésion porteraient sur une baisse de la compétitivité polonaise, une augmentation du coût de la main d’œuvre, le renchérissement des coûts des exportations, la perte de l’autonomie financière et une baisse généralisée des prix de la consommation.
    Le premier Ministre polonais a évoqué l’idée de l’organisation d’un référendum sur cette question pour éviter une impasse constitutionnelle sachant que le passage à l’euro nécessite un amendement de la loi fondamentale à une majorité des deux tiers.
    Mais une récente déclaration du nouveau Ministre des finances met cette option en veille. En effet, celui-ci a estimé que les bénéfices apportées par l’Euro se sont avérées être une fiction. Le Premier ministre, qui était pourtant un fervent défenseur de la monnaie unique, avait, lui-même, peu avant son Ministre, déclaré que l’échéance pour rejoindre l’euro sera retardée jusqu’aux prochaines élections générales de 2015.
    Principaux secteurs d’activités dans le PIB :
    En Pologne, l’agriculture emploie moins de 20% de la population active et contribue à environ 5% du PIB. Le pays est généralement autosuffisant sur le plan alimentaire. Les principales productions sont le seigle, les pommes de terre, les betteraves, le blé et les produits laitiers. Le pays pratique également l’élevage des porcs et des moutons. La Pologne est relativement riche en ressources naturelles et les principaux minerais produits sont le charbon, le soufre, le cuivre, le plomb et le zinc.
    L’industrie manufacturière est le moteur de l’économie, contribuant à environ 30% du PIB, tandis que le secteur tertiaire représente environ 65% du PIB. Les principaux secteurs industriels du pays sont la fabrication des machines, les télécommunications, l’environnement, le transport, la construction, la préparation industrielle des aliments et les technologies de l’information.
    L’industrie automobile polonaise connaît une baisse d’activité de l’ordre de 24% en premier trimestre 2013. Fiat Pologne, premier constructeur automobile du pays, a annoncé la suppression d’environ 1500 postes en raison d’une baisse de la demande en Europe.
    Les autres constructeurs présents en Pologne, tel que General motors ou volkswagen ont également baissé la production de leurs véhicules fabriqués en Pologne et destinés à l’exportation.
    La baisse de l’achat de la machine automobile aura comme première conséquence une chute de la production manufacturière du pays de l’ordre de 2.1% sachant que le secteur représente environ 7% de la production industrielle du pays.
    • Agriculture : 5% ;
    • Industrie manufacturière : 24,3% ;
    • Bâtiments et Travaux Publics : 8,3% ;
    • Transports télécoms : 6,4% ;
    • Commerce : 20,6% ;
    • Autres services : 36,4%
    Les trois principaux partenaires commerciaux du pays sont l’Union Européenne, la Russie et la Chine.L’Union européenne demeure tout de même, de loin le 1er fournisseur de la Pologne (61,5% du total) et absorbe 79,3 de ses exportations.
    Le retard dans la mise en oeuvre par la Pologne de la réglementation de l’UE concernant le contrôle des cultures des OGM, malgré les exhortations réitérées de la Commission européenne, pourrait avoir un effet négatif sur les exportations agricoles polonais au sein de ce regroupement régional. La Pologne a été traduite en justice par Commission Européenne pour n’avoir pas respecté cette réglementation.
    Les principaux clientsde la Pologne se situent dans l’Union européenne (78,6% des exportations polonaises), et notamment dans la zone euro (55%), dont la croissance annuelle est estimée à 1,1% entre 2012 et 2016. Si l’Union européenne demeure de loin le 1er fournisseur de la Pologne (58,8% du total), sa part a connu une baisse de 3 points en 2010 au profit de la Russie et de la Chine. Le déficit de compte courant (4,5% en 2010, 5,2% en 2011) pourrait s’aggraver.
    Zone économiques spéciales :
    Les zones économiques spéciales ont été séparées administrativement du reste du territoire polonais en 1994, afin de jouer un rôle moteur dans l’activité économique grâce à un statut particulier. L’entreprise qui s’installe dans une zone économique spéciale bénéficie des allégements d’impôts et des infrastructures adaptées (terrain viabilisé).
    Points forts et points faibles de l’économie polonaise :
    L’un des points forts de la Pologne, réside en son ouverture sur l’extérieur. En effet, le secteur privé produit désormais plus de 80% du PIB et contribue à  l’exportation qui, depuis son adhésion à l’UE, a augmenté de plus de 30%, en particulier vers la Russie (de plus de 75%). 
    Par ailleurs, la situation géographique de la Pologne lui confère une importance stratégique.En effet, elle est située à mi-chemin entre Paris et Moscou et entre Stockholm et Budapest et possède des ports importants qui sont reliés à la Mer du Nord grâce à la Mer Baltique. De plus, le pays constitue un lieu favorable à l’exportation de marchandises vers les anciennes Républiques soviétiques.
    Par ailleurs au niveau des investissements, la Pologne fait figure d’un concurrent sérieux pour les autres pays qui ont érigé l’attraction des IED comme priorité gouvernementale. Les investissements étrangers ont considérablement augmenté en Pologne à la faveur d’une croissance régionale.A titre d’exemple l’investissement chinois a été multiplié par 18 depuis 2003, ce qui est un signe révélateur de l’engouement de plusieurs pays pour la Pologne qui offre , en plus d’être membre de l’UE, une main d’œuvre hautement qualifié et des coûts de production compétitifs au niveau européen.
    Cependant, le point faible essentiel du pays réside dans un manque de grandes industries d’envergure mondiale au capital polonais,ce qui entraîne une trop forte dépendance des investissements étrangers. Beaucoup d’économistes prévoient ainsi un ralentissement de la croissance à l’horizon 2013-2015.
    Fonds européens :
    Sur la période 2007-2013, la Pologne est le premier bénéficiaire des fonds européens (67,3 milliards d’euros), ce qui selon les économistes contribue à amener un point de croissance supplémentaire chaque année. Ces fonds avaient notamment pour principal objectif la réduction des disparités régionales en Pologne, en particulier entre l’est et l’ouest, entre Varsovie et le reste du pays et entre les grandes agglomérations et les zones rurales.
    Au titre de l’année 2013, les régions polonaises ont récu prés de 10 milliards d’euros d’aides supplémentaires de la part de l’UE visant l’augmentation de la compétitivité, l’amélioration de l’administration et l’optimisation de la cohésion sociale et territoriale.
    La Pologne devrait recevoir 10,05 milliards d’euros de Bruxelles au titre de la PAC et des fonds de cohésion.
    Politique économique actuelle :
    Certaines questions doivent encore être réglées avant l’intégration à la zone Euro à l’horizon 2014-2016 d’où l’entreprise du programme de réformes ambitieuses visant à combattre la crise économique.
    Concernant l’assainissement des finances publiques, malgré de bonnes prévisions de croissance, la Pologne sera confrontée à une progression de sa dette publique, au moins aussi longtemps que la question de la méthodologie de calcul de la dette n’aura pas été révisée.
    Le secteur bancaire reste solide et profitable bien que fragilisé par la crise des dettes souveraines de la zone euro, en raison de l’exposition des banques mère des filiales polonaises aux actifs grecs, portugais et irlandais.
    L’objectif du gouvernement en matière de déficitest d’atteindre 2,9% du PIB en 2012, contre encore 5,6% en 2011, et 7,9% en 2010.
    La question énergétique en Pologne :
    Bien qu’actuellement, la Pologne reste dépendante du pétrole sa source principale d’énergie (dépendance extérieure = 100%, utilisation à hauteur de 32% en 2009, 42% dans l’UE), du charbon (83% de sa production) et des énergies renouvelables plus précisément hydraulique (9%), du gaz (dépendance= 70%- approvisionnement par la Russie), le pays dispose tout de même de ressources importantes en gaz non conventionnel (gaz de schiste) soit 5,3 milliards de m³, estime l’AEIA. Son exploitation lui permettrait de concilier son objectif de diversification énergétique et son indépendance vis-à-vis de la Russie.
    Afin de rendre plus attractive son exploitation pour les sociétés étrangères, la Pologne a décidé de ne pas taxer la production de ce gaz avant 2020.
    Varsovie a également décidé de lancer la construction d’un terminal maritime de gaz liquéfié sur la base d’interconnexions aux systèmes gaziers des pays voisins.
    Au Conseil environnement du 9 mars 2012, la Pologne s’est désolidarisée des 26 autres Etats membres de l’UE, dont la politique énergétique vise la réduction des émissions de gaz a effet de serre, en refusant un engagement de 40% de réduction d’émissions d’ici 2030 par rapport aux émissions de 1990, engagement trop contraignant pour le pays, compte tenu de sa dépendance au charbon (elle produit 90% de son électricité du charbon).
    En effet, la Pologne maintient les centrales de charbon pour des raisons sociales évidentes sachant que les houillères emploient prés de 100.000 ouvriers.
    Si ses ressources en charbon lui procurent une certaine indépendance sur le plan électrique, leur impact carbone et la nécessité de diversifier le mix énergétique polonais ont ainsi amené la Pologne à envisager de se doter de deux centrales nucléaires à l’horizon 2022. Le gouvernement polonais a adopté le 13 janvier 2009 une résolution prévoyant la mise en place d’une filière nucléaire en Pologne, avec la construction d’au moins deux centrales d’une puissance initialement fixée à 3000 MW chacune, la première opérationnelle en 2022, la seconde vers 2025.
    De même, le Groupe GDF SUEZ a annoncé, au cours de l’année 2013, l’inauguration à Polaniec de la plus grande unité de production d’électricité au mondeindépendamment alimentée en biomasse et composée de sous produits issus de l’arboriculture et de l’agriculture.
    Avec la réalisation de cette centrale, le groupe qui est le 5èmeproducteur énergétique de la Pologne a déclaré renforcer sa position dans le secteur des énergies renouvelables devenant le leader du pays dans ce domaine. D’une capacité de 40MW, cette unité permettra d’éviter 1,2 million de tonnes de CO2.
    Les priorités de la politique énergétique de la Pologne à horizon 2030 sont donc l’amélioration de l’efficacité énergétique, la diversification des sources d’énergies (gaz, renouvelables, nucléaire), et la réduction des émissions de CO2 grâce aux technologies de charbon propre, dont la capture et le stockage du carbone (CCS).
    La Pologne vise un objectif d’exportation de 15% d’énergies renouvelables d’ici 2020.

    Politique extérieure :

    La Pologne est membre de l’UE, de l’OCDE, de l’OMC et de l’OTAN. En matière de relations extérieures, la présidence polonaise a favorisé des progrès dans les relations de l’Union européenne avec son voisinage, notamment oriental. Le deuxième sommet du Partenariat oriental, dans le prolongement du sommet fondateur de Prague de mai 2009, s’est tenu à Varsovie les 28 et 29 septembre 2011.

    Union Européenne :

    • La Pologne dispose au Conseil d’un nombre de voix équivalent à celui de l’Espagne (27 sur 345). Elle a obtenu le maintien du système de vote du traité de Nice jusqu’en 2014, puis une période transitoire jusqu’en 2017 au cours de laquelle un Etat pourra encore demander lors d’un vote d’avoir recourir au système du traité de Nice.
    • Le gouvernement polonais compte 50 députés au Parlement européen, présidé par un ancien Premier Ministre polonais, Jerzy Buzek, depuis le 14 juillet 2009. M. Janusz Lewandowski (PPE, ancien président de la Commission des budgets du PE) est le commissaire polonais en charge du budget dans la Commission désignée en 2010.
    • La Pologne a présidé l’Union européenne durant le second semestre 2011. A l’occasion de sa présidence, le gouvernement polonais a réussi à mener à bien un certain nombre de priorités dont les défis auxquels l’Union européenne était confrontée (crise économique et financière, printemps arabes),  le renforcement du Fonds européen de stabilité financière, l’achèvement des travaux sur le paquet relatif à la gouvernance économique (« six pack »), les travaux destinés à mettre au point un traité intergouvernemental pour une Union économique renforcée. Par ailleurs, au cours de la présidence polonaise, a eu lieu la signature du Traité d’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, le 9 décembre 2011.
    • Outre le Collège d’Europe à Natolin, la Pologne accueille à Varsovie le siège de l’Agence de coopération aux frontières extérieures de l’Union, Frontex, qui consiste à aider les États membres à mettre en œuvre les règles communautaires relatives aux frontières extérieures et de coordonner leurs opérations dans la gestion de ces frontières..
    Union pour la Méditerranée :
    La Pologne craint que l’initiative française ne remplace avec le soutien de l’Allemagne le processus de Barcelone auquel elle tient beaucoup et qu’elle ne creuse davantage le déséquilibre qui caractérise les relations des pays de l’Est/UE et les pays du sud de la méditerranée/UE dans le cadre de la politique économique de voisinage. Ces derniers reçoivent 69% des aides communautaires contre seulement 31% pour l’est.

    Groupements régionaux :

    Triangle de Weimar :
    Attachée au Triangle de Weimar,qui a fêté le 29 août 2011 son 20èmeanniversaire, Varsovie a organisé un Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Varsovie le 7 février 2011, puis une réunion des ministres des Affaires étrangères en format Weimar, le 20 mai 2011, à Bydgoszcz.
    Groupe de Visegrad :
    Varsovie cherche aussi à renforcer le poids politique du Groupe de Visegrad, format de coopération qui lui permet de mobiliser régulièrement ses trois alliés (République tchèque, Slovaquie, Hongrie) sur les sujets d’importance. La célébration du 20èmeanniversaire du Groupe en présence des quatre présidents a eu lieu à Visegrad les 7 et 8 octobre 2011. La Pologne a assuré la présidence du groupe pour une année de juillet 2012 à juin 2013.
    Triangle de Kaliningrad
    Ce regroupement régional composé de la Russie, l’Allemagne et la Pologne connaît un développement remarquable des mouvements des biens et des personnes et un essor constant des échanges commerciaux, des investissements et du tourisme qui a enregistré, en ce qui concerne la Pologne, d’excellents résultats en raison de la hausse considérable de la clientèle russe. Dans ce contexte, ce pays et l’Allemagne envisagent la suppression des visas pour les touristes russes. La 3èmeréunion de ce triangle s’est tenue le 10 mai 2013 à Varsovie.

    Relations bilatérales :

    Une relation complexe avec la Russie :
    Historiquement délicate, la relation avec la Russie s’est plus ou moins normalisée avec l’arrivée au pouvoir de Donald Tusk. Aujourd’hui, la Pologne est le second partenaire économique et commercial européen de la Russie après l’Allemagne.
    Au-delà des enjeux énergétiques (les Polonais ont mal vécu l’ouverture du gazoduc Nord Stream en novembre 2011, qui les contourne, voulu par Berlin et Moscou), la Russie est un marché significatif pour les exportations agricoles et les investisseurs polonais. Donald Tusk, en octobre 2007, qui a mis fin à un long embargo russe sur les viandes et certains produits d’origine végétale polonais, puis permis de lever la réserve polonaise à l’ouverture des négociations d’adhésion russe à l’OCDE.
    Les compagnies russe et polonaise, Gazprom et PGNiG, sont parvenues à un accord, le 17 octobre 2010, sur la fourniture de gaz à la Pologne (10,5 milliards de m3, dont 2,8 à travers le gazoduc Yamal) avec une échéance fixée à 2022. Le recours à Yamal pour la livraison de gaz est garanti jusqu’en 2019, avec possibilité de prolongation jusqu’en 2045.
    La signature d’un protocole d’entente , le 5 avril 2013, à Saint Petersbourg entre la société russe GAZPROM et EUROPOL GAZ, opérateur de « Yamal Europe » détenu par GAZPROM et PGNIG , sans informer le Premier Ministre polonais Donald tusk , a conduit ce dernier à destituer le Ministre du trésor.
    Si Varsovie a engagé un spectaculaire mouvement de réchauffement diplomatique avec Moscou, sa position n’a pas substantiellement évolué sur la négociation de l’accord de partenariat renforcé UE-Russie, le dialogue énergétique, la sécurité européenne et la perspective de suppression réciproque des visas de court séjour. Elle est réticente à la mise en place du comité politique et de sécurité ministériel euro-russe, proposé à Meseberg.
    Ukraine :
    A l’avant-poste du soutien à la « révolution orange » en décembre 2004, la Pologne soutient le rapprochement et, à terme, l’intégration de Kiev dans l’UE et l’OTAN. L’élection du Président Yanoukovitch et la signature d’accords privilégiés russo-ukrainiens à Kharkiv (gaz, flotte russe à Sébastopol) n’ont pas remis en cause cette dynamique. Les efforts entrepris par la Pologne pour aboutir à la signature d’un accord d’association entre l’UE et l’Ukraine devraient ainsi franchir une nouvelle étape avec le paraphe de l’accord le 30 mars 2012. Les deux pays ont co-organisé par ailleurs l’euro 2012 de football. Suite aux manifestions des ukrainiens pro-européens, la Pologne a, officiellement, demandé au Président ukrainien de ne pas recourir à la force pour disperser les manifestants et de respecter ses engagements quant au futur accord d’association avec l’UE.
    Biélorussie :
    En raison notamment, de la présence d’une minorité polonaise forte de plus de 400 000 personnes, la question biélorusse reste extrêmement sensible. Varsovie souhaite ainsi que l’UE alourdisse les sanctions contre le régime Loukachenko et intensifie parallèlement son soutien à la société civile ainsi qu’à l’opposition biélorusse. L’Union européenne a adopté la proposition de « Pacte pour la modernisation », présenté lors du sommet du Partenariat oriental par la Pologne, à Varsovie en septembre 2011.
    Moldavie :
    Depuis l’arrivée au pouvoir à Chisinau, à l’été 2009, de l’Alliance pour l’intégration européenne (AIE), Varsovie ne ménage pas ses efforts pour soutenir le camp pro-européen à Chisinau, accélérer les négociations UE-Moldavie et pousser en faveur de la reconnaissance par les pays membres de l’UE d’une perspective européenne pour la Moldavie.
    Turquie :
    Les autorités polonaises soutiennent, sans faille, l’adhésion de la Turquie à l’U.E, position rappelée lors du déplacement de M. Tusk en Turquie en décembre 2010.
    Algérie
    Dans le cadre de son programme général de promotion économique, pour la période 2013-2015, la Pologne qualifie l’Algérie comme pays important pour l’économie polonaise et s’intéresse à intensifier les échanges commerciaux et à développer son partenariat avec ce pays dans plusieurs domaines, notamment l’équipement médical, la construction, l’agroalimentaire et le BTP, mais l’intérêt polonais va davantage au secteur automobile, notamment l’industrie de la pièce automobile. En témoigne la présence en Algérie de la représentante de l’Association polonaise des producteurs des pièces automobiles qui compte 1.000 sociétés.
    En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien. Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente  systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.
    Les produits polonais exportés vers l’Algérie sont principalement le lait et les produits dérivés (42%), suivis des céréales (31%) et des farines et préparations de céréales (17%).
    Coopération militaire
    Dans le cadre de sa nouvelle stratégie en matière d’achat de matériel militaire, tournée vers de nouveaux marchés : américain, italien, allemand et polonais, l’Algérie a passé commande avec la Pologne pour l’achat d’hélicoptères de type Sokol d’écolage fabriqués par Agusta Westland. La commande algérienne porterait sur 8 appareils à livrer dans les prochaines années et une option pour 15 autres. Cet hélicoptère devra remplacer les Mi 2 Hoplite qui sont utilisés pour l’écolage en Algérie depuis plusieurs décennies.
    Etats-Unis d’Amérique :
    Varsovie s’efforce de faire progresser sa coopération bilatérale sur la base de la déclaration de coopération stratégique polono-américaine du 20 août 2008. La Pologne a accepté, le 18 novembre 2010,la proposition américaine d’un stationnement rotatif de F-16 et d’Hercules ainsi que de leurs équipages sur son territoire. La Pologne et les pays baltes accueilleront en 2013 un exercice des Forces de réaction de l’OTAN (NRF).
    La visite du Président Obama à Varsovie, les 27 et 28 mai 2012,première visite en Pologne depuis son investiture, à l’occasion du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe centrale et orientale, a marqué une évolution dans les relations bilatérales
    L’annulation du projet d’installation de boucliers anti-missile déployés par les Américains en Pologne, cause principale des objections de la Russie, a constitué une déception pour ce pays qui convoite à avoir des relations privilégiées avec les Etats-Unis. Le projet prévoyait la mise en place d’un bouclier antimissile sur la base de Redzikowo dans le nord du pays qui devait être pleinement opérationnel dès 2018.
    La Russie considère que la mise en place d’un bouclier antimissile de l’OTAN à proximité de ses frontières constituerait une menace pour sa sécurité nationale, car il peut avoir pour but de neutraliser le potentiel stratégique russe et non de contrer le programme balistique iranien.
    Ainsi, la Russie pose des conditions à sa coopération avec l’OTAN dans le domaine de défense antimissile, notamment un droit de regard sur le fonctionnement du bouclier et des garanties que ce dernier ne neutralise pas le potentiel nucléaire russe.
    Amérique Latine
    La Pologne adopte une politique globale de conquête des marchés latino-américaines et de l’Amérique du sud par les entreprises polonaises désireuses d’élargir leur rayon commercial géographique particulièrement dans le contexte de bonnes performances économiques.

    Questions internationales :

    Réforme du Conseil de Sécurité :
    La Pologne considère que l’ONU exige une réflexion approfondie et une adaptation systémique aux réalités du monde contemporain.
    Par ailleurs, Varsovie appuie l’élargissement du Conseil à six nouveaux membres permanents et soutient à cet égard l’attribution de sièges à l’Afrique et à l’Amérique Latine.
    En effet, le gouvernement polonais estime que l’examen proposé concernant l’attribution du droit de veto aux nouveaux membres dans 15 ans, serait une solution satisfaisante.
    Réforme de l’OTAN :
    Du point de vue polonais, la réforme de l’OTAN, à laquelle le pays a adhéré en 1999, n’a pas le même degré d’importance que la nouvelle conception stratégique adoptée lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique à Lisbonne, les 19-20 novembre 2010. Favorable à l’idée d’une réduction ambitieuse de la structure de commandement (2 états-majors de niveau opérationnel au lieu de 3, effectifs réduits de 13000 à 8900 hommes), la Pologne souhaitait, en revanche, le maintien de structures plus modestes,comme le système de communication et d’information de l’OTAN et le « joint force training center » de Bydgoszcz.
    En outre, Varsovie est attachée au renforcement du rôle du commandement allié pour la transformation (ACT).
    La Pologne a contribué aux opérations de l’OTAN en Afghanistan (1800 militaires) et au Kosovo.
    La Pologne est considéré comme un « exemple fort » car elle maintient ses dépenses de défense proches de l’objectif des 2 % du produit intérieur brut que préconise l’OTAN.
    Dossier nucléaire iranien :
    La Pologne s’est déclarée inquiète par la tension provoquée par le programme nucléaire iranien et par la menace de plus en plus tangible de la prolifération des armes de destruction massive et de course aux armements accrue entre les pays du Golfe. En effet, Varsovie s’est toujours opposée à une attaque militaire contre l’Iran.
    La Pologne s’associe aux efforts dans ce domaine, entre autres dans le cadre de l’Initiative de prévention de la prolifération (ISP), annoncée par le Président Bush à Cracovie, en juin 2002.
    A cet égard, Varsovie considère qu’elle a un rôle particulier à jouer dans le dossier nucléaire iranien et dit espérer que dans le cadre des négociations menées par les six parties (Etats-Unis, Chine, Russie, Japon et les deux Corées), la crise autour du programme nucléaire nord-coréen connaîtra des progrès. En effet, Varsovie a soutenu, officiellement, l’accord intérimaire, signé le 24 novembre 2013, entre la République islamique et le groupe P5+1, en vue d’une réduction du programme nucléaire iranien en échange d’un assouplissement des sanctions économiques contre Téhéran.
    Néanmoins, la Pologne demeure sérieusement préoccupée par la stagnation qui affecte les mécanismes multilatéraux de désarmement, en particulier les abus des règles de procédure au sein de la Conférence de désarmement et est déterminée à contribuer sérieusement aux efforts destinés à dépasser l’impasse persistante au sein de la machine de désarmement onusienne.
    Dans ce sens, le gouvernement polonais préconise une réforme de la Conférence des Nations-Unies sur le désarmement.
    Terrorisme :
    La Pologne soutient la même vision de conduite en matière de lutte contre le terrorisme que l’UE et considère celui-ci comme une menace aux fondements de l’ordre social et civilisationnel. A cet égard, Varsovie renouvelle son engagement dans la coalition antiterroriste.
    Changements climatiques :
    La Pologne a ratifié le protocole de Kyoto le 13 décembre 2002 et s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6% sur la période de 2008-2012 par rapport à l’année de référence de 1988. En outre, en tant que signataire du protocole de Kyoto, Varsovie a réitéré ses engagements dans la stratégie du développement durable de la Pologne jusqu’en 2025. Varsovie a abrité, en outre, du 11 au 22 novembre 2013, la 19e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) appelée COP19, étape décisive préparant la grande conférence de Paris en 2015.
    Monde arabe :
    Les conclusions du Conseil européen du 26 octobre 2011 ont rappelé la résolution de l’Union européenne à soutenir les transitions et les réformes démocratiques dans les pays du Sud de la Méditerranée, dans le cadre de la Politique européenne de voisinage. La présidence polonaise a pleinement pris en compte le défi des transformations engendrées par le printemps arabe, notamment par l’organisation à Varsovie, les 1er et 2 décembre la même année, d’une conférence sur l’Union européenne et le Voisinage Sud, et par son implication particulière au sein de l’Union pour la Méditerranée.
    • Conflit israélo-palestinien :
    La Pologne s’aligne sur la position de l’UE concernant le conflit israélo-palestinien, condamnant la politique israélienne vis-à-vis des palestiniens et soutenant le processus de négociations et les efforts du quartet.
    • Syrie :
    • La Pologne a salué la publication, le 16 septembre 2013, du rapport des Nations Unies qui confirme l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien le 21 août 2013. La Pologne avait condamné dés le début ce crime commis en violation des règles du droit international et avait appelé à ce que les responsables de ce crime soient traduits devant les juridictions pénales internationales.
    • La Pologne se félicite de l’accord conclu par le Secrétaire d’Etat américain et le Ministre des Affaires étrangères de la Russie à la suite de leurs négociations à Genève du 14 septembre 2013 et de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU pour la destruction de l’arsenal chimique syrien ainsi que des décisions contraignantes l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) pour assurer la crédibilité du Processus.
    • La Pologne appelle la Syrie à mettre pleinement en œuvre la Convention sur les Armes Chimiques dont il a décidé d’adhérer et à assurer le plein accès de l’ONU à l’ensemble de ses sites.
    • En sa qualité de membre du Conseil exécutif de l’OIAC et en tant que sponsor de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la mise en œuvre de la Convention, la Pologne entend soutenir les efforts visant à détruire sans délai l’arsenal chimique de la Syrie.
    • Elle se déclare prête à fournir des experts polonais pour soutenir la vérification et la destruction des stocks d’armes chimiques de la Syrie.
    Maroc-Pologne
    Relations Bilatérales
    Dialogue politique
    • Les relations avec la Pologne sont anciennes et connaissent ces dernières années un dynamisme grâce à la multiplication et à l’intensification des contacts politiques ;
    • Un Protocole de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays existe depuis 1996 ;
    • L’ancien Premier ministre M. Abbas El Fassi a effectué une visite officielle en Pologne, du 27 au 29 janvier 2010, au cours de laquelle un mémorandum d’entente pour la promotion des relations commerciales bilatérales a été signé.
    • Sur instruction de Sa Majesté Le Roi que Dieu L’Assiste, M. Abbas EL Fassi avait assisté aux obsèques du Président M. Lech Kaczynski en avril 2010. Cette participation avait été très appréciée des autorités polonaises.
    • Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’alors, Monsieur Saad Dine El Otmani a effectué le 22 novembre 2012, une visite à Varsovie. Il a eu des entretiens avec son homologue Monsieur Radoslaw Sikorski et le Président du parlement, ainsi qu’avec les représentants du groupe d’amitié Pologne- Maroc ;
    • M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Salaheddine Mezour a rencontré son homologue polonais, le 16 décembre 2013, à Bruxelles, en marge du 11ème Conseil d’association Maroc-UE. Les entretiens ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale ainsi que sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    • La coopération au sein des Organisations Internationales est fructueuse, cependant, les relations économiques et commerciales demeurent en deçà des possibilités réelles des deux pays;
    • La Pologne a soutenu la candidature du Maroc au Conseil de Sécurité de l’ONU au titre de la période 2012-2013. Pour sa part, la Pologne a demandé le soutien du Maroc à sa candidature pour un siège de membre non permanent au même organisme pour 2018-2019.
    Question nationale :
    • Les responsables polonais sont conscients des enjeux véritables dans la sous région Nord-africaine et maintiennent une attitude de « neutralité positive ».
    • La Pologne a voté en octobre 2006 en faveur de la résolution algérienne à la 4ème Commission. Elle s’est absentée lors du vote à la plénière de l’AG de l’ONU en décembre 2006.
    • Les autorités polonaises déclarent appuyer les efforts du Secrétaire Général l’ONU et de son envoyé personnel pour aboutir à une solution politique mutuellement acceptable.
    • Les responsables polonais au Département des Affaires Etrangères soulignent que la Pologne est très sensible aux efforts et au rôle sérieux et fiable du Maroc pour parvenir à une solution de la question du Sahara.
    • Le Ministre polonais des Affaires Etrangères a déclaré à Rabat en juin 2009, que la proposition marocaine d’autonomie aux provinces du Sud est « utile » et « facilitera la résolution de cette question ».
    • Absence de représentation du Polisario sur le territoire polonais. Les responsables du Ministère des Affaires Etrangères refusent de recevoir les représentants du Polisario malgré les pressions algériennes ;
    • La Pologne avait participé à la Minurso.
    Coopération Sécuritaire :
    • Cette coopération s’est traduite notamment par des échanges de visites entre responsables du domaine, avec l’objectif de s’informer de l’expérience polonaise en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme, le blanchiment des capitaux et la lutte contre le trafic de drogue.
    Coopération parlementaire :
    • Le poids politique des eurodéputés polonais est comparable à celui des députés espagnols. Parmi les nouveaux Etats membres de l’UE, la Pologne se situe en tête de liste, avec 51 députés au Parlement européen.
    • Sur les 39 eurodéputés présents leurs du vote, le 10 décembre 2013, du Protocole de Pêche Maroc-UE, 35 ont voté pour et 4 se sont abstenus ; ce qui témoigne de l’excellence des relations.
    • Des Groupes d’amitié parlementaire Maroc-Pologne existent au sein de la Diète polonaise et à la Chambre des Représentants. Les responsables parlementaires polonais sont favorables à l’instauration d’un dialogue politique permanent annuel au niveau des Présidents des Chambres des Représentants, des Commissions des Affaires Etrangères et des groupes d’amitié parlementaires.
    • Visite au Maroc en Février 2007 du Président de la Diète Polonaise M. Marek Jurek.
    • Visite en Pologne en novembre 2007, d’une délégation de la Chambre des Conseillers, conduite par son deuxième vice-président M. Mohamed Faouzi Ben Allal.
    • Visite au Maroc du Président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc –Pologne, M.Marcin Luczak , du 10 au 13 juillet 2011.
    Dimensions Euro-méditerranéennes et Euro-africaines :
    • Les responsables polonais considèrent qu’ils doivent, certes, continuer leur « eastern Policy » mais qu’ils demeurent ouverts aux autres zones géographiques, notamment l’espace Euro-méditerranéen, en participant à la formulation d’idées et de propositions, de concert avec notre pays dont ils apprécient les positions.
    • Dans ce contexte, la Pologne a soutenu l’initiative de la « Conférence euro-africaine sur l’immigration » qui a eu lieu au Maroc les 10 et 11 juillet 2006 et s’est dite prête à apporter sa contribution en vue de trouver des solutions adéquates aux problèmes de l’immigration.
    Coopération économique :
    • Bien que les importations et les exportations aient marqué une certaine progression en enregistrant respectivement, 2196546 et 76 2892 en millions Dh en 2012, les résultats restent au dessous des potentialités des deux pays et les échanges commerciaux sont appelés à s’améliorer (le taux de couverture  s’est situé autour de 35%).
    • La Pologne a ouvert à Casablanca une section de promotion du commerce et des investissements, dirigé par Monsieur Jerzy Janiec.
    • Secteur Agroalimentaire :
    Maroc Export CMPEa organisé,les 13 et 14 mai 2013, une mission commerciale en Pologne, (Varsovie) qui avait pour objectif d’identifier de nouveaux créneaux sur le marché polonais et développer les exportations du secteur agroalimentaire sur ce marché ( plus de 40 millions de consommateurs). Cette visite, la troisième dans ce pays depuis 2008, a permis aux 15 hommes d’affaires marocains de rencontrer le opérateurs polonais dans ce domaine et examiner les opportunités de partenariat sachant que le secteur agroalimentaire polonais se développe de manière importante non seulement au sein de l’UE mais également dans le monde.
    • Pêche maritime :
    Des négociations exploratoires ont eu lieu entre les deux pays en vue d’une participation des promoteurs polonais à la création d’entreprises dans le domaine des industries de valorisation des produits de la mer et de la réparation navale.
    • Transports :
    La ligne directe RAM Casablanca-Agadir/Varsovie a été suspendue par une décision de la compagnie marocaine en mois d’octobre 2011. La décision d’arrêt comprend également tous les vols charters programmés sur Agadir.
    L’évolution positive des flux touristiques vers notre pays risque d’être affectée par la suppression de ses liaisons.
    • Tourisme :
    • Près de 50000 polonais visitent annuellement le Maroc (la Tunisie et l’Egypte accueillent respectivement 130 000 et 200 000 touristes polonais par an) ;
    • La décision du Maroc de dispenser les polonais de la formalité de visa (à partir du 1er janvier 2005) a contribué largement à l’augmentation du nombre des touristes ;
    • L’entrée en vigueur, le 07 mars 2003, de l’accord de coopération touristique entre la Pologne et le Maroc et le budget publicitaire accordé aux tours opérateurs en Pologne traduisent la volonté des pays de créer les conditions favorables à la promotion de la coopération dans ce secteur.
    • L’Office national du Tourisme participe annuellement au salon international du tourisme « TT WARSAW» et au salon de Poznan.
    • Louverture d’un bureau de l’Office national du Tourisme à Varsovie constitue une étape importante dans le cadre de la conquête du marché prometteur polonais. Une compagne promotionnelle sur la destination Maroc a déjà été lancée à Varsovie et l’organisation d’une soirée de gala est prévue à l’occasion de l’inauguration imminente du bureau de l’ONMT.
    • Energie et Mines :
    – Un projet d’étude géophysique aérien au Maroc, initié par le Ministère de l’Energie et des Mines, devait être réalisé par un consortium de Sociétés polonaises et canadiennes.
    Par ailleurs, des contacts ont eu lieu en 2004, entre l’Office National de Recherches et d’Exploitations pétrolières et certaines Entreprises polonaises spécialisées, notamment dans le domaine des ouvrages de transport et de distribution de gaz.
    Coopération culturelle :
    • La Pologne a proposé un projet de programme d’application de l’Accord de Coopération Culturelle, Scientifique et Technique, signé à Varsovie en avril 2004. La partie marocaine n’a pas encore réagi à cette proposition.
    • Dans le cadre de la promotion du Maroc en Pologne, la Maison marocaine de l’Artisan a organisé du 15 mai au 29 juin 2013, une caravane composée de 32 tentes exposant des produits variés d’artisanat marocain dans cinq villes polonaises notamment Cracovie, Rzeszów, Lodz, Varsovie et Gdynia.
    Cadre Juridique :
    Projets d’accords en cours de finalisation :
    • Projet d’Accord portant création d’une commission mixte consultative en matière civile (est chez la partie polonaise).
    • Projet d’accord sur l’exécution réciproque des décisions judiciaires en matière pénale (est chez la partie polonaise).
    • Protocole de coopération dans le domaine des affaires sociales (chez la partie marocaine).
    Principaux accords signés:
    • Accord sur la non–double imposition du 24 Octobre 1994.
    • Accord relatif à l’Encouragement et la Protection Réciproque des Investissements du 24 Octobre 1994.
    • Programme de la Coopération dans le domaine de protection de la santé.
    • Protocole de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays (1996).
    • Accord entre les deux pays relatif à l’institutionnalisation de la réunion intergouvernementale tous les deux ans (2000).
    • Accord sur le transport maritime (mai 2000).
    • Accord dans le domaine de l’environnement (2000)
    • Accord sur le Tourisme. (Signé le 05/05/2000-entrée en vigueur le 07/03/2003).
    • Accord de Coopération Culturelle, Scientifique et Educative signé en avril 2004 et entré en vigueur le 06 décembre 2013.
    • Convention sur le transfèrement des personnes condamnées signée à Rabat le 30 juin 2008.
    • Déclaration commune de coopération entre les Ministères de la Justice (30 juin 2008)
    • Accord de coopération économique signé à Varsovie le 6 juillet 2009.
    • Déclaration sur la coopération mutuelle entre le Ministère du Commerce Extérieur du Maroc et le Ministère de l’Economie de la Pologne, le 29 janvier 2010 ;
    • Accord de la Coopération dans le domaine du Tourisme, signée à Rabat le 30 juin 2008 et qui est entré en vigueur le 17 septembre 2012.
    • Convention sur l’investissement entre l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et son homologue polonaise, signée à Rabat le 28 novembre 2013.
    Echange de visites :
    1. Principales visites effectuées :
    • Visite au Maroc du 24-26 juin 2009 de M. Radoslaw SIKORSKI, Ministre polonais des Affaires Etrangères, à l’invitation de Monsieur le Ministre.
    • Visite officielle du Premier Ministre M. Abbès EL FASSI en Pologne les 28 et 29 janvier 2010, à l’invitation de son homologue polonais.
    • Visite du Premier Ministre M. Abbès EL FASSI en Pologne à Cracovie le 17 avril 2010, pour représenter Sa Majesté le Roi aux funérailles du Président polonais.
    • Visite au Maroc d’une délégation du Groupe d’Amitié au sein de la Diète (Chambre basse) du Parlement polonais, le 18 juillet 2011. Ce Groupe d’Amitié a été reçu par Mme la Secrétaire d’Etat aux  Affaires Etrangères et de la Coopération.
    • Visite de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération à Varsovie le 22 novembre 2012.
    • Visite au Maroc du Sous-Secrétaire d’Etat de l’Economie M. Dariusz Bogdan les 28 et 29 novembre 2013 au Maroc à la tête d’une délégation d’homme d’affaires polonais qui, outre des rencontres avec des Secrétaires Généraux des départements ministériels marocaines, a pris part à deux forums économiques B to B à Rabat et Casablanca.
    • visite à Varsovie de M. Mohammed Cheikh Biadillah, Président de la Chambre des Conseillers les 09 et 10 janvier 2014 à l’invitation de son homologue polonais.
    Maroc/Pologne Thèmes d’entretiens
    I-Relations bilatérales
    Relations politiques
    • Se féliciter de l’évolution notable dans les relations bilatérales et réitérer l’engagement du Maroc à les renforcer et les diversifier :
    • Consultations politiques régulières aussi bien dans les capitales respectives qu’au sein des foras internationaux ;
    • Implication d’autres acteurs nationaux dans le processus de coopération (partis politiques, institutions économiques, secteur privé, échanges entre les universités) ;
    • Se féliciter des arrangements de soutien réciproques apportés à nos candidatures respectives (candidature du Maroc au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité 2011-2012) et celle de la Pologne pour le même siège pour la période 2018-2019) ;
    • Encourager les projets de coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
    Coopération parlementaire
    • Visite au Maroc d’une délégation du Groupe d’Amitié au sein de la Diète (Chambre basse) du Parlement polonais présidée par M.Marcin Luczak, le 18 juillet 2011. Ce Groupe d’Amitié a été reçu par Mme la Secrétaire d’Etat aux  Affaires Etrangères, et de la Coopération. d’alors.
    • visite à Varsovie de M. le Président de la Chambre des Conseillers Mohammed Cheikh Biadillah les 08 et 09 janvier 2014.
    Coopération économique
    • Les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé à un rythme régulier de telle sorte que la Pologne est devenue , et de loin, le plus important partenaire commercial du Maroc parmi les dix pays nouveaux membres de l’UE. Néanmoins, et en dépit de cette dynamique, la coopération économique et les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent en deçà des potentialités des deux pays ;
    • Se féliciter de la visite au Maroc du Sous-Secrétaire d’Etat de l’Economie M. Dariusz Bogdan les 28 et 29 novembre 2013 au Maroc à la tête d’une délégation d’homme d’affaires polonais qui, outre des rencontres avec des Secrétaires Généraux des départements ministériels marocains, a pris part à deux forums économiques B to B à Rabat et Casablanca.
    • Présenter le Maroc comme plaque tournante pour le commerce et les services en Afrique. L’Afrique est un marché émergeant pour les produits  « made in Europe » bon marché mais de grande qualité ;
    • Le positionnement du Maroc comme plate forme commerciale avec en plus ses propres capacités de sourcing génère de nombreuses opportunités de coopération commerciale mais également d’investissements entre la Pologne et le Maroc
    Coopération culturelle :
    • Renforcer la coopération entre les universités et les écoles et les échanges entre étudiants et chercheurs notamment dans le domaine de la recherche scientifique ;
    • Encourager la coopération intercommunale par les jumelages des villes ;
    • Encourager l’organisation de manifestations et expositions à caractère culturel et artisanal entre les villes phares des deux pays ;
    • Exprimer l’ouverture du Maroc à toute proposition de coopération sectorielle avec la partie polonaise.
    • Le Maroc procédera à la ratification de l’Accord sur la Coopération culturelle signé en 2004 et déjà ratifié par la partie polonaise, pour ouvrir de nouveaux horizons aux échanges bilatéraux dans ce domaine.
    II- Question Nationale
    Depuis 2007, en réponse aux appels du Conseil de sécurité aux parties pour mettre fin à l’impasse politique, le Maroc a soumis au SG de l’ONU, «l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara.»
    • Il s’agit d’un compromis entre l’intégration et l’indépendance conçu comme une solution politique réaliste et réalisable en conformité avec la légalité internationale sachant que le statut d’autonomie de la région du Sahara fera l’objet de négociations et sera soumis à une libre consultation référendaire des populations concernées.
    • Depuis cette date, le CS a adopté une dizaine de résolutions successives, dont la dernière 2099 (avril 2013) qui :
    • appelle à l’urgence de trouver une solution politique à ce conflit.
    • demande aux parties et aux États voisins (dont l’Algérie), de coopérer et de s’impliquer pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique,
    • estime que la solution politique de ce différend et le renforcement de la coopération entre les pays de l’UMA contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel
    • Souligner les efforts fournis par le Maroc dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Conseil de sécurité:
    • renforcement des commissions régionales du CNDH
    • accueil des trois Procédures Spéciales des Droits de l’Homme et invitation de trois autres
    • Attirer l’attention des responsables polonais sur le manque de coopération des autres parties – rigidité de la position politique – refus du recensement des populations des camps – aucune mesure concrète pour la protection humanitaire des habitants des camps…
    III- Questions régionales :
    Union Européenne :
    • Le Maroc entretient des relations privilégiées avec l’UE à travers plusieurs instruments, notamment le statut avancé.
    • Le Maroc accorde une importance particulière à ses relations avec l’UE, non seulement sur le plan économique mais aussi politique, culturel et humain ;
    • Le Maroc a fait le choix stratégique de s’arrimer à l’UE parce qu’il s’agit pour lui d’un partenariat « exigent » basé sur des valeurs partagées de démocratie, des droits de l’Homme et de bonne gouvernance ;
    • Remercier le côté polonais pour son soutien au Maroc au sein de l’Union Européenne notamment pour la mise en œuvre du statut avancé ;
    • Renforcer la coopération et la concertation entre le Maroc et la Pologne en matière de politique méditerranéenne. L’expérience acquise par la Pologne en matière d’absorption de l’acquis communautaire pourrait bénéficier à notre pays ;
    • Encourager les eurodéputés hongrois à rejoindre le groupe d’amitié Maroc-UE au Parlement européen pour assurer un meilleur échange d’information et de points de vue ;
    • Le Maroc se félicite de la tenue du 24 au 27 juin 2013 du 2ème round de négociations sur l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi et compte sur le soutien de Varsovie dans ce processus de négociations.
    • Le Maroc se félicité du soutien de la Pologne à l’Accord agricole entre le Maroc et l’UE.
    • Le Maroc se félicite, tout aussi, du vote du parlement européen de l’Accord de pêche et du vote favorable des eurodéputés.
    UmP
    • Le Maroc conçoit cette Union comme un espace de dialogue et de partenariat, en complément des acquis du Traité de Barcelone ;
    • Une Union capable de réduire les disparités entre la rive Nord et Sud, sans pour autant, oublier le voisinage de l’Est de l’Europe
    Union du Maghreb Arab
    • Le Maroc appelle les cinq Etats maghrébins à rompre avec l’immobilisme qui hypothèque l’avenir de l’Union maghrébine et mettre en place une action maghrébine conjointe susceptible de mettre à niveau ce regroupement ;
    • La relance de l’UMA constitue un gain aussi bien pour les pays du Maghreb que pour l’Europe (stabilité, sécurité, immigration clandestine, opportunités d’affaires) ;
    • La réactivation de l’UMA offrira de grandes opportunités pour une coopération mutuellement bénéfique avec le Groupe de Visegrad ;
    • Mettre en exergue la position traditionnelle du Maroc qui a toujours voulu que les voisinages orientales et du sud ne soient pas antagonistes mais plutôt complémentaires.
    Afrique :
    • Convaincu de son intérêt stratégique, le Maroc a érigé la coopération Sud-Sud, en tant qu’axe principal de sa politique extérieure et s’emploie, par divers moyens, à renforcer cette coopération aux niveaux régional et interrégional ;
    • Le Maroc a établi des relations de coopération avec les pays du Continent dans divers secteurs (le commerce, la pêche, le transport, l’agriculture, la formation et la santé) ;
    • La présence du Maroc dans le continent est manifeste à travers les investissements réalisés par les entreprises marocaines dans les domaines des infrastructures et des services (banques, télécoms, transport aérien, BTP, assurances…) ;
    • Le Maroc est le 2ème investisseur sur le continent après l’Afrique du Sud ;
    • Le Maroc a initié avec les pays d’Europe et d’Asie, d’un côté et d’Afrique de l’autre, une coopération tripartite et fait bénéficier ces pays de son expertise et savoir-faire dans divers domaines de développement financés par des donateurs étrangers;
    • Le Maroc peut devenir pour la Pologne une porte d’accès à l’Afrique. L’expérience marocaine en matière de coopération triangulaire est porteuse de réelles opportunités de partenariat mutuellement avantageuses ;
    • Le Maroc salue l’engagement de la Pologne pour le développement de l’Afrique sub-saharienne et son assistance humanitaire aux pays africains.
    Mali
    • Le Maroc est profondément préoccupé par la gravité de la crise malienne et rappelle sans cesse son attachement à l’intégrité territoriale, à l’unité nationale et à la stabilité politique du Mali ;
    • Le Maroc en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité n’a ménagé aucun effort pour aider ce pays africain à préserver son intégrité territoriale contre la menace terroriste et séparatiste. La résolution 2085 a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité sous la présidence marocaine ;
    • Sur le plan humanitaire, le Maroc a apporté son aide aux réfugiés maliens établis en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso et a envoyé une aide similaire au Mali ;
    • Le Maroc a contribué aux efforts de financement de la MISMA lors des conférences internationales des donateurs sur le Mali (Addis-Abeba et Bruxelles)
    • Mise en place d’un hôpital militaire mobile au nord du pays ;
    • Formation de 500 Imams maliens pour contrer l’intégrisme dans le pays ;
    • Le Maroc enregistre avec satisfaction, la conclusion, le 18 juin 2013, de l’Accord préliminaire aux élections présidentielles et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali et se félicité de la tenue d’élections présidentielles et législatives libres et transparentes.
    IV- Questions internationales d’intérêt commun
    Syrie:
    • Le Maroc n’a cessé d’œuvrer pour une solution du conflit syrien aussi bien à travers ses contacts bilatéraux qu’au sein des instances internationales (réunions du Groupe des amis du peuple syrien.) notamment au sein du Conseil de Sécurité, au Conseil des Droits de l’Homme et à la Ligue Arabe ;
    • Le Maroc reste préoccupé par l’évolution de la situation en Syrie et l’augmentation du nombre des victimes ;
    • Le Maroc souhaite que les efforts soient accentués pour parvenir à une solution politique garantissant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie dans le cadre d’une transition démocratique pacifique et encourage, à cet effet, la tenue de la Conférence de paix Genève 2.
    • Sur le plan humanitaire, le Maroc a envoyé des aides aux réfugiés syriens et a installé un hôpital militaire dans le camp de Zaatari, en Jordanie depuis le mois d’août 2012 que Sa Majesté a visité.
    Iran :
    • Le Maroc comme la Pologne a enregistré avec intérêt l’accord de principe relatif au programme nucléaire iranien signé à Genève le 24 novembre entre le Groupe 5 et la République Islamique d’Iran.
    • Le Maroc, qui est, tout comme la Pologne d’ailleurs, attaché aux engagements et conventions internationaux ayant trait à la non prolifération des armes nucléaires considère cet accord comme un début constructif
    • Le Maroc plaide pour une zone exempte des armes de destruction massive au Proche-Orient, en tant qu’un des facteurs déterminants de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région.
    Proche Orient 
    • Le Maroc est profondément préoccupé par l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations de paix, conséquence de la politique expansionniste du gouvernement israélien, ce qui entrave tous les efforts visant à relancer le processus de paix ;
    • Il ne cesse d’appeler la communauté Internationale de faire pression sur Israël afin de cesser ses violations des droits de l’Homme et l’extension de ses colonies à Al Qods Acharif ;
    • Réitère son attachement à l`instauration d’une paix globale et juste qui permettra au peuple Palestinien d’exercer son droit légitime à un Etat indépendant avec Al-Qods Acharif comme capitale.
    Dialogue des civilisations
    • L’intérêt qu’accorde le Maroc au dialogue entre les civilisations s’est affirmé au regard d’une conjoncture marquée par la montée en puissance des manifestations d’intolérance, de xénophobie, d’antisémitisme et de discrimination ;
    • Le Maroc est convaincu que la préservation de la paix et de la sécurité mondiales est tributaire de la compréhension et de la cohabitation entre les religions et les cultures ;
    • Le Maroc a depuis toujours été une société multiculturelle et une terre d’accueil ouverte aux autres civilisations, cultures et religions comme peut l’attester la cohabitation pacifique séculaire (14 siècles) entre les marocains de confessions musulmane et juive ;
    • Le Maroc adopte une stratégie nationale de promotion de la diversité culturelle. Elle est consacrée par la nouvelle constitution qui prône la promotion de toutes les cultures et langues nationales ;
    • L’engagement inlassable du Maroc en faveur du rapprochement entre les différentes cultures et religions s’est manifesté par une implication dynamique au sein des instances internationales (Organisation des Nations Unies, Organisation de la Conférence Islamique, Ligue des Etats Arabes) ;
    • Le Maroc a été parmi les premiers pays rejoindre « L’Alliance des Civilisations » créée en 2004. Le Maroc est membre actif du Groupe des amis de cette alliance ;
    • L’élection du Maroc à la présidence du Conseil d’Administration de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures est une reconnaissance aux messages de paix et de tolérance qu’il a toujours véhiculé ;
    • Le Maroc a initié des relations très étroites avec le Saint Siége (Vatican), pour discuter sur la gestion pacifique des différends (le statut de la ville sainte de Jérusalem et le conflit israélo palestinien), ainsi que la nécessité de rapprocher les religions monothéistes (la visite de Sa Majesté le Roi Hassan II au Vatican en 1980, et du Pape Jean Paul II, au Maroc, en 1985).

    Minister of Foreign Affairs Radosław Sikorski

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    • Radosław Sikorski was born on 23rd February 1963 in Bydgoszcz, Poland. He graduated from the University of Oxford with a B.A. and an M.A. in Politics, Philosophy and Economics (PPE).
    • Sikorski headed the students’ strike committee during the unrest in Bydgoszcz in March 1981. He was granted political asylum in Great Britain in 1982-89.
    • He was a war correspondent in Afghanistan and Angola in 1986-89. He won the World Press Photo award in 1987 for a photograph taken in Afghanistan.
    • As Deputy Minister of National Defence in 1992, Radosław Sikorski initiated Poland’s NATO accession campaign. In 1998-2001 he served as Deputy Minister of Foreign Affairs and Honorary Chairman of the Foundation for Assistance to Poles in the East.
    • From 2002 to 2005, he was resident fellow at the American Enterprise Institute in Washington, D.C. and executive director of the New Atlantic Initiative. He was editor of the analytical publication European Outlook and organized international conferences on topics such as UN reform and the 25th anniversary of the Solidarity movement. He appeared before the U.S. House of Representatives’ Committee on Foreign Affairs as an expert on Atlantic issues. In 2012 he was named one of the Top 100 Global Thinkers by the Foreign Policy magazine „for telling the truth, even when it’s not diplomatic”.
    • Radosław Sikorski was elected senator for Bydgoszcz in 2005 and served as Minister of National Defence in 2005-2007. In 2007, he was elected to the Lower House of the Polish Parliament (the Sejm) from the Civic Platform list.
    • He was sworn in as Minister of Foreign Affairs of the Republic of Poland on 16 November 2007.
    • He has been Chairman of the Committee on European Affairs since 1st January 2010.
    • He was elected Vice-Chairman of the Civic Platform in October 2010.
    • Sikorski is the author of several books, including Dust of the Saints, The Polish House: An Intimate History of Poland, and Strefa Zdekomunizowana [The Decommunized Zone].
    Awards:
    • Odznaka Zasłużony Działacz Kultury (Polish award for the promotion of culture);
    • Wiktor 2006 award for ‘most popular politician’;
    • Lithuanian ‘Millenium Star’ medal, 2008;
    • Ukrainian Order of Merit, first class (No. 407), 2009;
    • Maltese National Order of Merit, grade of ‘Companion’, 2009;
    • Gold Badge of the Union of Poles in Lithuania, 2010;
    • Royal Order of the Polar Star of Sweden, 2011;
    • On 16 November 2012, celebrated in Poland as Foreign Service Day, Minister Radosław Sikorski received the rank of the Grand Officer of the National Order of the Legion of Honour, awarded by the President of the French Republic;
    • Awarded the Belgian Grand Officer’s Cross of the Order of the Crown on 4 September 2013;
    • On 22 October 2013, he was awarded the Presidential Order of Excellence by Georgia’s President Mikheil Saakashvili.
    Radosław Sikorski is married to the American journalist and writer Anne Applebaum, who received the 2004 Pulitzer Prize for her book Gulag. They have two sons, Alexander and Tadeusz.

  • Sahara Occidental – UE: Panique à Rabat

    Après avoir obtenu l’annulation de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union européenne, l’avocat du Polisario, Gilles Devers, est devenu très actif pour torpiller un accord similaire portant sur l’activité de pêche. 
    Les lobbyistes de Rabat craignent que l’avocat du peuple sahraoui n’influence l’Union européenne pour modifier les termes de l’accord de pêche, en cours de discussions à Bruxelles. L’annulation de l’accord agricole a provoqué l’écroulement des volumes d’exportations marocaines. Une situation que ni les marocains ni leurs amis du lobby français n’avaient prévu.
    C’est connu, le dénommé Statut Avancé et les accords de coopération économique signés entre le Maroc et l’Union Européenne au détriment du droit international et des droits légitimes du peuples du Sahara Occidental ont été obtenus grâce au soutien de la France dans les coulisses des institutions européennes.
    Les activités de lobbying de Gilles Pargneaux en faveur du Maroc dans le contentieux du Sahara Occidental ne sont pas une exception. Le soutien de la France officielle au Maroc a été rapportée par l’ambassade des USA à Paris dans des documents révélés par Wikileaks en 2011. 
    Dans un câble envoyé au début de l’année 2010, suite à une rencontre entre Kathleen H. Allegrone, ministre-conseillère pour les Affaires économiques à l’ambassade, et deux hauts responsables du ministère français des Affaires étrangères, Cyrille Rogeau et Marie Buscail, l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris évoquait l’activisme de la France en faveur de l’autonomie proposée par le Maroc et inspirée par Paris comme solution pour le conflit du Sahara Occidental. 
    Le diplomate américain a qualifié les relations de la France avec le Maroc d’ « excellentes ». Un fait qui n’a pas échappé au célèbre animateur de télévision français Eric Zemmour. « Il y a une trop grande intimité entre la classe politique française, de droite comme de gauche, et les élites et dirigeants des 3 pays maghrébins, en particulier la Tunisie et le Maroc. On a l’impression que le roi du Maroc, pour ne pas le nommer, « achète » toute la classe politique et médiatique française…en les recevant à la Mammounia ! », avait-il affirmé dans sa page Facebook. Il ne croyait pas si bien dire, puisque le secret des bonnes relations entre les français et le Maroc se trouvent entre les murs des chambres de l’hôtel de La Mamounia. Là, où toute l’élite française est passée pour savourer le goût des soirées arrosées en « bonne compagnie ».
  • Moroccoleaks : Même en Europe, les marocaines se heurtent á des cartes avec le Sahara Occidental séparée du Maroc

    L’ambassadeur Directeur des Affaires Africaines, Mohamed Ouali Tagma, dans une note envoyée à Mbarka Bouaida et au Secrétaire Général du MAE du Maroc, rapporte la rectification apportée à una carte publiée sur le site du Partenariat Afrique-UE.
    « J’ai l’honneur de porter á la connaissance de Monsieur le Ministre que sur intervention de cette Direction aurpès de ses contacts du Service Européen d’Action Extérieure de la Commission européenne, les responsables du site Internet dédié au partenariat Afrique-Union européenne ont rectifé une erreur cartographique sáparant notre pays de ses provinces sahariennes en supprimant l’indication « Western Sahara », indique la note.
  • Moroccoleaks : La DGED complote contre Mounir Benjelloun Andaloussi

    Selon une note envoyée par l’ambassadeur du Maroc en Espagne, la question de l’enseignement de la religion musulmane dans les établissements scolaire espagnols (primaires et secondaires) devrait interpeller les autorités marocaines « etant donné que la srtucture actuelle des organismes sus-indiqués, permet une mainmise totale de la part de la mouvance Al Adl Wal Ihsane, en la personne de Mounir Benjelloun Andaloussi, qui s’érige en interlocuteur privilégié des autorités espagnoles compétentes et ce, depuis qu’il a évincé de la Direction de la FEER des resonsables qui étaient connus pour leur loyauté envers le Maroc ».
  • Federica Mogherini humilie, publiquement, l’eurodéputé Pargneaux sur le Sahara Occidental

    Pargneaux avec Mogherini (Photo:dr)
    FEDERICA MOGHERINI HUMILIE, PUBLIQUEMENT, L’EURODÉPUTÉ PARGNEAUX SUR LE SAHARA OCCIDENTAL  – Gifle de rappel
    De notre bureau de Bruxelles,
    Aziouz Mokhtari
    Federica Mogherini a été obligée de châtier Gilles Pargneaux. Cet eurodéputé, grassement rémunéré par Rabat, ne fait pas seulement dans l’excès de zèle, mais du zèle dans l’excès.
    Gilles Pargneaux demande la parole. Il tente tout pour se faire remarquer et braquer, sur lui, les regards. Cet eurodéputé, qui, pour défendre le Maroc, l’un de ses employeurs, ne fait pas simplement de l’excès de zèle mais du zèle dans l’excès. 
    Que voulait-il donc révéler avant-hier à Strasbourg et de si important ? Rien de bien particulier ni de précis, sauf à évoquer, pêle-mêle, la situation au Sahel, les groupes terroristes et… l’aide de l’Union européenne aux réfugiés sahraouis. Pour ce Pargneaux, le Polisario détournerait les apports européens à d’autres fins que celles convenues. 
    Par sa prise de parole, il voulait, selon lui, confondre Federica Mogherini, Mme relations extérieures et défense commune de l’Union européenne. Mal tombé, Pargneaux ! La vice-présidente de la Commission, en fait le gouvernement des 28, lui répond sèchement, sans égards. Mogherini, Italienne (en dialectal algérien ça sonne mieux, taliania) connaît parfaitement Pargneaux, elle qui officia comme ministre des Affaires étrangères dans son pays avant d’être proposée et acceptée, par une large majorité de pays, au poste européen actuel. 
    Sévèrement donc, Mogherini remet à l’ordre et à sa place l’eurodéputé en lui signifiant que la question du Sahara occidental était «politique» et que son traitement ne relevait pas de considérations techniques et, surtout, qu’elle (la question sahraouie) ne se prêtait pas aux amalgames. 
    Federica Mogherini conclut en rappelant que le statut définitif du Sahara occidental n’était pas encore réglé et qu’il relève de l’ONU que l’Union européenne soutient en le dossier. Sonné, Pargneaux se rassoit et se le tint pour dit. 
    Mohamed Sidati, ministre, représentant le Polisario et la RASD en Europe, l’interpella, un jour, à Bruxelles : «M. Pargneaux, avez-vous un jour eu un sentiment de honte ? Savez-vous que vos attitudes n’aident pas le Maroc à se sortir du problème sahroui ?» 
    Ce jour-là, remonté et pas disposé à concéder quoi que ce soit, Mohamed Sidati lui conseilla «au moins, après avoir pris votre chèque de la part des Marocains, conseillez-leur d’emprunter la voie de la sagesse et du discernement…» 
    Pargneaux, tête baissée, quitte la salle des pas perdus du Parlement européen à Bruxelles. A Strasbourg, Mogherini lui assène un autre coup. 
    A. M.
  • Moroccoleaks : Candidature de l’expert marocain M. Mohamed Ayat au poste d’expert indépendant pour la Côte d’Ivoire

    Objet : Candidature de l’expert marocain M. Mohamed Ayat au poste d’expert indépendant pour la Côte d’Ivoire
    Suite à mon courrier cité en référence, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que mon collègue l’Ambassadeur, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire à Genève, m’a appelé pour m’informer qu’il a fait part au Président ivoirien Alassane Ouattara, lors dune séance de travail à Abidjan, de la suite favorable donnée par le Maroc au sujet d’une candidature marocaine au poste d’expert indépendant pour l’ assistance technique à la Côte d’Ivoire.
    Le Président Ouattara s’est félicité de la célérité de la réaction du Maroc et de son engagement actif aux côtés de la Côte d’Ivoire et a émis le souhait de voir cette candidature marocaine retenue. Le Chef d’Etat ivoirien a signalé à cet effet qu’il exprimera ses remerciements à Sa Majesté le Roi dès que l’occasion se présentera.
    L’Ambassadeur ivoirien m’a également informé que le Ministre des Affaires Etrangères ivoirien contactera en l’objet son homologue marocain qu’il connait de longue date depuis qu’ils étaient tous les deux en charge des ministères des Finances dans leurs pays respectifs.
    A cet égard, je voudrais vous encourager à identifier une deuxième candidature marocaine qui pourrait bien être celle de M. Habib Belkouch afin de mettre toutes les chances du côté du Maroc pour obtenir ce poste.
    Il convient de vous signaler que, selon l’Ambassadeur ivoirien, un seul candidat sénégalais à ce poste s’est présenté à ce jour mais ne recueillera pas le soutien de son pays puisque le précédent expert était également sénégalais et que la Côte d’Ivoire avait elle même demandé la fin de son mandat. Il a, en outre, affirmé que son pays souhaiterait travailler uniquement avec un expert marocain.
    Haute considération
    L’Ambassadeur Représentant Permanent
    Omar Hilale
  • Moroccoleaks : L’Etat du Maroc garde l’œil sur « nos » Marocains (article de Le Soir, 6 février 2010)

    L’Etat du Maroc garde l’œil sur « nos » Marocains
    LOOS, BAUDOUIN
    Page 12
    Samedi 6 février 2010
    Le temps des « amicales » qui épiaient les Belgo-Marocains est loin. L’influence du pays d’origine passe
    Le temps des « amicales » qui épiaient les Belgo-Marocains est loin. L’influence du pays d’origine passe par les élus. Et par des peurs, irrationnelles ou non.
    ENQUêTE Quel rôle joue l’Etat marocain, en Belgique, au sein de la communauté issue de l’immigration
    ENQUêTE
    Quel rôle joue l’Etat marocain, en Belgique, au sein de la communauté issue de l’immigration venue du Maroc ? Le « makhzen » – comme on appelle les institutions pyramidales marocaines depuis le roi jusqu’au plus petit fonctionnaire – exerce-t-il encore une influence sournoise et redoutable sur la communauté marocaine de Belgique comme ce fut longtemps la règle ? Plongée dans un monde où le non-dit doit souvent encore être dit.
    Combien sont-ils ces Marocains de Belgique – dont une majorité possède la double nationalité ? Les chiffres se révèlent peu précis. Les sources varient entre 200.000 et… 400.000. Ils pèsent un poids considérable, de toute façon. Les grosses vagues d’immigration se situèrent entre 1964 et 1974. La grande majorité des Marocains venaient du nord du pays, du Rif déshérité.
    Le royaume alors cher à Hassan II va chercher à exercer un certain contrôle sur cette population. Ce fut d’abord le temps des « amicales ». « C’étaient des sortes d’associations à la solde du régime, composées le plus souvent d’ouvriers analphabètes, encadrés par des gens qui écrivaient des rapports. On y dénonçait surtout les gauchistes » : le journaliste sexagénaire Ahmed Oubari, arrivé en Belgique à 20 ans de Casablanca en 1965, se souvient bien de cette époque. « L’ennemi des progressistes comme moi, c’étaient ces amicales, mais aussi les mosquées et les fonctionnaires marocains de la Banque populaire ou de la RAM » (la compagnie aérienne).
    Mais les amicales ont beaucoup perdu de leur lustre. « Les amicales, c’est fini, estime même l’économiste Mohamed Battiui, 48 ans, arrivé chez nous en 1984 de Nador après avoir été torturé pour activités syndicales à l’université et qui n’est jamais retourné au pays. Elles en étaient arrivées à même être critiquées par les éléments modernes du makhzen. Il faut dire qu’elles avaient volontiers recouru à la violence pour saboter des colloques, des conférences. »
    Pour remplacer les « amicalistes » déchus, le régime a notamment inventé à la fin des années 80 la Fondation Hassan II, chargée d’organiser des activités sociales et culturelles pour les communautés marocaines à l’étranger. « Vous comprenez, explique Fouad Mejlaoui, son représentant, le Maroc entrait dans une phase d’ouverture alors que les amicales n’entendaient guère s’adapter. Parmi elles, c’est vrai, certains avaient abusé de la situation, par exemple pour grappiller des passe-droits. »
    Mais il n’y a pas que la Fondation Hassan II. « Le makhzen s’est tourné vers les élus dans les instances belges qui avaient comme terreau électoral la communauté marocaine, reprend Mohamed Battiui. Il a domestiqué les élites politiques issues de l’immigration marocaine. Quasi tous les élus sont loyaux au makhzen. C’est dangereux car ils font passer le régime marocain comme fréquentable, or il n’a pas changé. »
    Une opinion tranchée. Que tout le monde, certes, ne partage pas. L’immigration a produit au plat pays un nombre important d’élus, favorisés par le système électoral proportionnel. Ainsi, à la Région bruxelloise, sur 89 députés, 24 sont d’origine non européenne (et 14 d’origine marocaine). Le PS possède de loin le plus d’élus, mais le MR entretient de bonnes relations avec le Maroc comme en atteste une proposition de résolution, en 2007, qui appuyait la position marocaine sur le Sahara occidental.
    L’éventuelle loyauté au makhzen d’élus belges, qui supposerait une double allégeance, voire le primat de l’allégeance marocaine, fait grincer des dents. Tout en étant contestée. « A ma connaissance aucun élu d’origine étrangère n’a jamais crié “België barst !” (Belgique crève !), s’exclamait sur le site wafin.be il y a juste un an Rachid Madrane, ex-député régional PS et échevin à Etterbeek. Les extrémistes séparatistes flamands ont-ils également une double allégeance ? Leur a-t-on d’ailleurs jamais posé cette question ? Tout ceci ne vise qu’à jeter la suspicion et le discrédit sur une minorité d’élus. (…) »
    La députée bruxelloise SP.A Yamila Idrissi réfute également les accusations de double allégeance. Dans son cas, certains critiquaient son appartenance depuis 2008 au Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME) créé à Rabat le 7 février cette année-là. « Il n’y a aucune incompatibilité. Au Conseil, je ne fais que donner des simples avis sur des sujets liés à l’identité ou à la culture. Il s’agit d’un mandat de trois ans et je ne perçois aucune rémunération », disait-elle en 2009 sur le blog parlemento.com. Mais là où l’élue ne voyait « aucun conflit d’intérêts », des esprits chagrins pointaient les statuts du CCME, comme l’article 9 qui précise que « les membres du Conseil doivent assumer les fonctions qui leur sont dévolues avec fidélité, impartialité et dévouement pour la défense des intérêts suprêmes de la Nation ». La nation marocaine, s’entend…
    Un observateur attentif de la scène politique issu de l’immigration saute sur l’exemple : « C’est en raison de ce genre d’ambiguïté qu’il existe en Belgique une méfiance générale vis-à-vis des Marocains et d’ailleurs aussi des Turcs : veulent-ils infiltrer la police ? Qui succombe à la tentation ? Qui est approché ? Qui est retourné ? Ces questions se posent. » Et d’évoquer entre autres des invitations suspectes au Maroc dont les élus d’origine marocaine feraient l’objet.
    En 2000, en tout cas, un groupe d’élus issus de l’immigration avait accepté un tel voyage au pays. Dans la presse marocaine d’alors, les choses apparaissaient clairement : « Les membres de la délégation, lisait-on dans l’officiel Matin du Sahara du 9 avril, ont exprimé, de leur côté, leur volonté d’apporter leur soutien s’agissant de la défense des intérêts du Maroc auprès des instances européennes (…). La délégation comprend sept parlementaires et conseillers communaux belges d’origine marocaine (…). »
    Un élu qui possède la double nationalité mais qui ne risque pas de se retrouver dans pareille équipée s’appelle Fouad Lahssaini. Pour ce député national Ecolo, « il est dommage que beaucoup d’élus issus de l’immigration n’ont pas envers l’avenir du Maroc une position consistant à promouvoir la démocratie et une économie saine, car le makhzen, relais du conservatisme et du chauvinisme au Maroc, paralyse le développement et la vision des Lumières. Or les Marocains ici ou là-bas n’attendent que cela : la démocratie et la transparence ».
    Fatiha Saïdi, députée bruxelloise PS (ex-Ecolo), jouit aussi d’une réputation irréprochable. Ce qui ne l’empêche pas de nuancer : « Sincèrement, il y a clairement un changement depuis dix ans, même si tout le monde ne partage pas mon avis. Je ne ressens aucune pression des autorités marocaines. Et pourtant je m’exprime sur des questions sensibles, j’ai par exemple signé le manifeste pour les libertés individuelles après la répression contre un groupe d’homosexuels. »
    Mais pour la socialiste, le danger de passer pour une « cinquième colonne » existe : « J’ai toujours tenu le cap, même quand je suis invitée au Maroc, où je préviens que j’y vais comme représentante du peuple belge. Il faut garder le minaret au milieu du village ! C’est important, car il est facile de tomber de l’autre côté de la barrière si on n’a pas un bon centre de gravité, et alors on risque de devenir plus marocain que le roi ! »
    A quoi un Belgo-Marocain « qui veut juste assumer ses origines » répond : « A gauche, on accuse vite d’être “agent du makhzen” celui qui ne multiplie pas les critiques contre l’Etat marocain… »
    Si des tentatives d’influence peuvent émerger à travers les élus, la communauté marocaine de Belgique, ou une partie d’entre elle, semble par ailleurs rester sous la coupe d’une crainte immanente, celle de la « main invisible » du makhzen, qui la menacerait en permanence. « A côté des interventions et de l’influence de l’ambassade et du consulat, la peur reste dans les esprits, atteste ce journaliste tout juste quadragénaire et doctorant à l’ULB : On a presque tous peur d’avoir des ennuis quand on rentre au Maroc, voire d’être harcelés ou même emprisonnés, même s’il n’y a plus de pressions directes. Les peurs sont restées, surtout ici, plus qu’au Maroc où la population sait que les choses ont évolué. »
    « L’ambiance générale reste un peu crispée, confirme Nordine Saïdi, 32 ans, éducateur et militant pour l’autodétermination des peuples. Il y a des critiques dont il convient toujours de s’abstenir. Alors que j’assistais à une réunion de famille chez des amis, un groupe d’hommes évoquait avec passion tout ce qui ne tournait pas rond au Maroc ; quand je leur ai demandé pourquoi ils ne liaient pas cela à la mauvaise gouvernance au Maroc, le silence s’est fait, leur regard en disait long : pas agressif mais gêné… »
    Parmi les éléments qui génèrent les peurs, diffuses mais bien réelles, on ne manquera pas de relever l’activité des services secrets marocains en Belgique. En cause, surtout, les activités de renseignement qui concernent les islamistes radicaux. Les « services » belges et marocains travaillent le plus souvent en bonne harmonie, mais une grosse crise avait éclaté en 2008 quand trois agents du DGED (service marocain d’espionnage) ont indisposé les Belges pour leur « ingérence » et autres « activités hostiles », selon les dires mêmes du chef de la Sûreté belge, Alain Winants, qui avait exigé le rappel de ces hommes au Maroc. La DGED aurait, depuis lors, fermé sa représentation officielle à Bruxelles (1).
    Tout cela n’a pas empêché l’ambassadeur marocain à Bruxelles, Samir Addahre (qui a poliment refusé de répondre à nos questions), de choisir en septembre dernier Le Vif/L’Express pour dire que des « poseurs de bombes » étaient venus de Belgique, où « l’intégrisme a pris pied », et pour suggérer tout simplement que, « dans le cadre d’une action concertée, le Maroc encadre la communauté marocaine de Belgique, en conformité avec les valeurs de tolérance et d’ouverture que nos deux pays partagent ».
    Le renseignement n’est pas toujours professionnel. De simples citoyens belgo-marocains peuvent à l’occasion jouer aux indicateurs, ce qui entretient du reste la phobie ambiante. « Le régime a toujours ses relais, commente notre confrère Ahmed Oubari. D’ailleurs, beaucoup de Marocains sont volontaires, ils veulent être bien vus pour différentes raisons : par patriotisme, pour les honneurs, des intérêts commerciaux ou même de petits trafics à protéger. Tout n’est pas honteux ou illégal : on peut être pro-Maroc sans être un vrai espion. »
    Et on peut notamment épouser les grandes causes nationales, comme celle du Sahara occidental (cet immense territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Front Polisario, un mouvement indépendantiste) : « En 2008, j’ai été invité à une conférence pour parler de la position belge sur le Sahara occidental, témoigne le député Fouad Lahssaini ; 90 % du public était composé de perturbateurs qui chahutaient, qui filmaient les gens pour mettre ça sur internet ; j’ai été traité de traître, plus tard j’ai même reçu des menaces de mort. » Comme au bon vieux temps des amicales qu’on croyait obsolètes…
    (1) Le rapport 2008 de la Sûreté belge, évoquant le Maroc à demi-mots, signalait que le travail de lobbying pouvait signifier « pousser une communauté à défendre les intérêts de son pays d’origine, parfois au détriment de ceux de son pays d’accueil, l’idée étant de rappeler qu’une communauté doit avant tout allégeance à son pays ».
    « Les services marocains m’ont fait miroiter une vie à l’abri du besoin »
    ENTRETIEN
    Nous avons rencontré Malika Es-saïdi, 42 ans, journaliste et réalisatrice. Un parcours édifiant qui illustre parfaitement notre propos.
    Quel est votre parcours en tant que « Belgo-Marocaine » ?
    Ma famille vit en Belgique depuis 1971. Après des études en philologie et histoire orientales à l’ULB, le Commissariat général aux relations internationales de la Communauté française (CGRI) m’a octroyé une bourse pour l’Université de Rabat. Pour découvrir le Maroc, j’y ai écrit dans la presse francophone locale puis pour un hebdo français. De retour en Belgique, après une parenthèse très instructive comme attachée de presse à l’ambassade du Maroc à Bruxelles, j’ai repris la plume comme indépendante (Le Soir, TelQuel, Journal du Mardi), avant de me lancer dans l’audiovisuel (primée au Festival Filmer à tout prix en 2000). J’ai ensuite travaillé pour des magazines de la RTBF comme l’Hebdo ou Actuel à côté de mes projets documentaires.
    Avez-vous personnellement eu affaire à des agents marocains ? Vous ont-ils fait des propositions, des menaces ?
    Ma première rencontre avec les services de sécurité marocains date de 1996. J’étais correspondante de Jeune Afrique qui reparaissait après une interdiction. A la suite de ma demande d’accréditation, j’ai été convoquée dans un commissariat où j’ai eu droit à des questions du style : « Avez-vous déjà participé à des manifestations contre votre pays en Belgique ? » Bien sûr, le but de cet interrogatoire n’était pas d’obtenir des informations qu’ils possédaient déjà mais de me faire comprendre que comme je m’adresserais à l’étranger, je serais surveillée.
    Mais avez-vous été approchée afin de travailler pour les « services » marocains en Belgique ?
    Oui. Mais c’était plus tard en 2000 après mon expérience à l’ambassade du Maroc, où j’avais pourtant, non sans difficultés, organisé, par exemple, un voyage pour la presse belge qui a pu rencontrer d’anciens opposants. C’était dans le cadre d’une politique d’ouverture liée à l’accession du parti socialiste marocain, l’USFP, au gouvernement. J’ai dû quand même aller trop loin car on m’a finalement montré la porte. De retour à la presse écrite, j’avais proposé au Soir un papier sur la situation socio-politique au Maroc. Arrivée à Rabat, j’ai rencontré, pour une interview, Nadia Yassine, la fille du leader islamiste d’Al Adl Wal Ihsane assigné à résidence. Sortant d’un taxi dans le quartier populaire où je logeais chez une amie est apparu un homme en costume trois pièces. Il me tendit son GSM en disant que « quelqu’un » voulait me parler. C’était Hamidou Laânigri, patron de la DST (Direction de la surveillance du territoire). Il me convoqua poliment mais fermement en ses bureaux. J’ai pris le parti de l’humour en exigeant un hélicoptère. Je suggérais un rendez-vous dans l’après-midi pour me laisser le temps de prévenir mon amie. Malgré ses inquiétudes, la curiosité chez moi l’a emporté. J’eus droit à une voiture banalisée et à un chauffeur silencieux jusque dans le bureau somptueux du colonel Laânigri. L’accueil chaleureux et le thé à la menthe
    devaient me faire oublier le « détournement » dont je faisais l’objet. Droit au but, il m’a proposé de travailler comme agent de renseignement et d’infiltrer les milieux islamistes en Belgique.
    Vous a-t-il proposé une rémunération ?
    Il m’a tout simplement dit que si j’acceptais, je serais à l’abri du besoin. J’ai répondu que je tenais trop à ma liberté pour ça. Il m’a laissé partir en se disant peut-être que je pourrais revenir sur ce refus. Ça n’a évidemment pas été le cas, et ce sans conséquences apparentes. Ce qui prouve que le Maroc commençait à changer à l’époque..

  • Moroccoleaks : Réunion avec les Consuls (Eléments de langage)


    Réunion avec les Consuls

    Eléments de langage


    1. Vous avez été sélectionnés à l’issue d’un long processus. Les candidats étaient nombreux : 140 pour 13 postes disponibles.

    Le nombre important de candidats témoigne de l’attrait de la fonction consulaire au sein de ce Département et de la difficulté à identifier les 13 meilleurs profils pour les postes disponibles.

    1. Vous avez réussi car vous avez toutes les qualités pour exercer vos fonctions.

    C’est un témoignage de confiance.

    1. A présent vous serez jugé sur vos résultats et vos performances.

    1. J’attends de vous que vous puissiez contribuer à dépoussiérer les fonctions consulaires du cadre strictement bureaucratique et administratif.

    La fonction consulaire doit être vivante et dynamique.

    1. Il faut rompre avec l’image du Consul traditionnel. Vous devez être au contact de la communauté marocaine. Faites en les meilleurs ambassadeurs du Maroc à l’étranger. Identifiez les profils qui peuvent créer des ponts, dans tous les domaines entre le Maroc et leur pays d’accueil. Nouez des contacts forts avec les milieux politiques, la société civile dans vos circonscriptions.

    Soyez constamment à l’écoute.

    Mobilisez vous pour être des vecteurs de promotion du label Maroc.
    La dimension économique et essentielle.

    Je veux du concret. En arrivant à vos postes, établissez des plans d’action avec des objectifs mesurables en termes de mobilisation pour susciter l’intérêt des investisseurs et opérateurs privés.

    Je veux un travail de terrain au quotidien.

    1. Les meilleurs, ceux qui réaliseront des avancées quantifiables seront promus. Toutes les leçons seront tirées en cas de stagnation ou de recul.

    1. Il n’y a pas d’exercice de responsabilité sans reddition des comptes. Le mot d’ordre est tolérance Zéro, en matière de transparence, et de bonne gouvernance.

    1. La question nationale est au cœur de tout ce que nous faisons. C’est une mobilisation de tous les instants. Vous n’avez pas besoin d’instructions pour agir. Agissez. Construisez vos réseaux dans la société civile, auprès des politiques. Dites vous que vos adversaires ne baissent jamais la garde.

    La souveraineté du Maroc ne sera jamais négociable. L’Autonomie est l’unique solution à ce différend. Le Maroc, bouge, avance, se réforme.

    Faites le savoir. Nous avons tendance à penser que notre cause est juste et qu’elle n’a pas besoin d’être défendue : Erreur.

    Nous ne pouvons compter que sur nous même. La bataille se gagne auprès de la société civile, des parlementaires et l’opinion publique. Vous êtes sur le terrain et avez un rôle fondamental à jouer dans cette bataille.

    Je compte sur vous. Le Maroc compte sur vous.

    1. La réforme consulaire est en marche. J’aurais aimé qu’elle soit pleinement opérationnelle avant vos nominations. Je compte suivre ce processus de prêt car beaucoup reste à revoir. Cela va des circonscriptions consulaires à redéfinir, au problème de l’accueil, aux méthodes administratives obsolètes, au manque de moyens.

    Tout ceci doit faire l’objet d’une évaluation en profondeur. Je sais que ce processus est en cours et qu’une commission y travaille. J’attends les résultats et je suivrais leur mise en œuvre.

    1. Je suis heureux qu’il y ait parmi vous des jeunes dont c’est la première expérience consulaire.

    J’aurais aimé davantage de femmes désignées dans ce mouvement consulaire. Trois, c’est mieux mais c’est insuffisant.

    L’année prochaine, j’exige une parité intégrale.

    Bonne chance et tous mes vœux de succès vous accompagnent.

  • Confidentiel : Un document de l’Ambassadeur du Maroc à Dakar révèle une vieille requête de Mankeur Ndiaye

    Une affaire qui risque de faire couler beaucoup d’encre et atteindre les relations entre le Sénégal et le Maroc. En effet, le site marocain de la diaspora Saharaui rapporte que dans une note de l’ambassade du Maroc à Dakar, en date du 1er août 2014, signé par l’ambassadeur Taleb Barrada, ce dernier porte à la connaissance du MAE (Ministère des Affaires Etrangères) marocain et son département que le Chef de la diplomatie sénégalaise M. Mankeur Ndiaye, lui a fait part de son souhait d’obtenir du Maroc « trois places de pèlerinage qu’il souhaiterait octroyer à ses proches ». 
    Toujours dans sa note, l’ambassadeur du Maroc poursuit en ces termes: « Il faut dire que les pays dits « amis » du Maroc savent soutirer les dividendes de cette « amitié » au détriment du contribuable marocain en vue de défendre les positions du Maroc sur le conflit du Sahara Occidental. Leurs personnalités n’hésitent pas à demander des faveurs traduites en argent comptant et trébuchant. Un exemple dévoilé par la documentation confidentielle fournie par le dénommé Chris Coleman24″. 
    Démentit formel des proches de Mankeur Ndiaye et parlent de cabale 
    Nous tentons de joindre le ministre pour avoir sa réaction et il se trouverait hors du pays. Mais l’information a été balayée d’un revers de mains par les proches de Mankeur Ndiaye qui parlent de cabale. « Ce sont des manœuvres. C’est une cabale contre le Ministre Mankeur Ndiaye ». 
    Voici la note complète de l »Ambassadeur du Maroc au Sénégal envoyée au Ministre des Affaires Etrangères de son pays 
    Objet : Requête du MAE sénégalais pour 3 places du pèlerinage 
    Il faut dire que les pays dits « amis » du Maroc savent soutirer les dividendes de cette « amitié » au détriment du contribuable marocain en vue de défendre les positions du Maroc sur le conflit du Sahara Occidental. Leurs personnalités n’hésitent pas à demander des faveurs traduits en argent comptant et trébuchant. Un exemple dévoilé par la documentation confidentielle fournie par le dénommé Chris Coleman24. 
    Dans une note de l’ambassade du Maroc à Dakar, en date du 1er août 2014, signé par l’ambassadeur Taleb BARRADA, ce dernier porte à la connaissance du MAE marocain et son département que le MAE sénégalais M. Mankeur NDIAYE, lui a fait part de son souhait d’obtenir du Maroc « trois places de pèlerinage qu’il souhaiterait octroyer à ses proches ». 
    « A noter que l’année dernière une enveloppe de trois laces complètes lui avait été remise en mains propres », rappelle la note, soulignant qu’ « il attire l’attention que le dernier délai de bouclage des règlements pour La Mecque, au Sénégal, est fixé à la dernière semaine de ce mois d’Août ». 
    « Je vous prie de bien vouloir accepter le principe de ce soutien et donner vos instructions pour que les montants conséquents soient adressés au Ministre Mankeur NDIAYE qui a toujours régis positivement à nos démarches et doléances », conclue la note. 
    Haute considération 
    L’Ambassadeur Taleb Barrada 
    Dernièreminute
    Rédigé Sénégal7 le Samedi 23 Janvier 2016 à 01:52