Mois : janvier 2016

  • Moroccoleaks : Entretien avec le Président de la République Gabonaise, 31 juillet 2014

    Lettre envoyée, le 31 juillet 2014, par l’Ambassadeur du Maroc á Libreville, Ali Bojji dont il fait le compte-rendu d’un entretien avec le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo.
    Bongo a exprimé le souhait de rencontrer le roi Mohammed VI lors du sommet Etats-Unis/Afrique du 04 au 96 aout 2014 pour lui parler de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economiue et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qu’il compte organiser à Libreville et dont il est Président en exercice depuis deux ans.
    « Pour marquer le rapprochement du Maroc avec cette organisation régionale, M. Le Président a exprimé le voeu d’inviter Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste á ladite Conférence, en tant qu’invité d’honneur. A cet effet, il a souhaité aborder avec notre Auguste Souverain la date qui Lui convient pour la Conférence avant de la proposer aux autres Chefs d’Etat membres de la CEMAC (Cameroun, Congo Brazaville, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine et Tchad) ».
    Bongo a confié á l’ambassadeur marocain « que son pays a été l’objet de « terribles eet dures pressions des américains » pour contraindre le Gabon à s’abstenir lors du vote de la résolution du Conseil des Droits de l’Homme de Genève concernant la situation humanitaire à Ghaza ».
    Il s’est aussi « montré critique à l’égard d’Israel et du Hamas Ce dernier « est l’allié objectif d’Israel », a-t-il affirmé.
  • Pour les sionistes, le Sahara Occidental est un exemple évident d’«occupation »

    A l’occasion de la visite de travail d’Abbas Zaki, membre du Comité Central du Fatah suivie de la visite du ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad El Maliki au Maroc et les déclarations de ce dernier sur un présumé soutien de la Palestine aux revendications marocaines sur le Sahara Occidental, un site sioniste  dénonce l’hypocrisie des palestiniens et signale que « l’alignement des palestiniens avec les occupants et les colons du Sahara Occidental montre que lorsqu’ils disent que leurs revendications sont conformes à la loi (et qu’ils soutiennent les peuples sous occupation) est une plaisanterie ».
    Se basant sur des publications de la presse marocaine, le site rappelle que El Maliki a affirmé que son gouvernement soutient « une solutions du conflit dans le cadre de la souveraineté du Maroc et qu’il n’y a pas lieu de faire une quelconque comparaison entre la cause palestinienne et l’affaire du Sahara marocain. Nous luttons contre l’occupation israélienne depuis 1948 et le Maroc lutte pour le parachèvement de son intégrité territoriale».
    Le site signale que « l’occupation marocaine du Sahara occidental est un exemple évident de l’occupation que vous pouvez imaginer. En 1975, la Cour internationale de Justice a dicté que le Maroc et la Mauritanie n’ont aucun droit à revendiquer ce territoire et que les Sahraouis autochtones avaient le droit à l’autodétermination. Immédiatement après, le Maroc a pris plus de deux tiers du pays et la Mauritanie l’autre tiers. En 1978, la Mauritanie a conclu un accord de paix avec les Sahraouis et leur a donné leur tiers du territoire et le Maroc l’a aussi pris (bien qu’une partie du territoire est contrôlée par les Sahraouis.). Des centaines de milliers de colons marocains se sont déplacés vers le territoire sous la protection de l’armée, et ils sont, maintenant, plus nombreux que les habitants autochtones, 3 colons pour chaque sahraoui ».
    « La majorité des pays considèrent l’annexion par le Maroc du Sahara occidental comme illégale », rappelle la meme source. 
    A plusieurs reprises, des sites sionistes dénoncent la « politique de deux poids deux mesures de l’UE » vis-à-vis du traitement des produits agricoles provenant du Sahara Occidental occupé par le Maroc et les productions israéliennes de Cisjordanie. 
  • Diáspora Saharaui provoca una tormenta en Senegal

    La revelación hecha por el blog Diáspora Saharaui sigue alimentando los comentarios de la prensa senegalesa. Gracias al documento publicado por Chris_Coleman24, el ministro de asuntos exteriores del Senegal está en una postura poco envidiable.
    En un artículo publicado hoy por varios sitios senegaleses bajo el título de « Mankeur Ndiaye es indigno de dirigir nuestra diplomacia », un comentarista dice : « leyendo el cable enviado con fecha de 1 de agosto de 2014 por el embajador de Marruecos en Senegal a su ministro de tutela para que acceda a la « petición personal » de Mankeur Ndiaye, nuestro ministro de Asuntos Exteriores y de los Senegaleses en el Extranjero, una conclusión se impone : nuestras autoridades no nos representan con dignidad y nos venden a bajos precios. Mankeur Ndiaye pide personalmente tres billetes a La Meca « para sus primos » a su homólogo marroquí. El cable precisa que el ministro senegalés había recibido lo mismo el precedente año, « de mano a mano ».
    « Ahora comprendemos mejor por qué los marroquíes se encuentran como en su tierra en Senegal, vendiéndonos muchos productos, instalándose en la banca, los seguros, la construcción, los medios de comunicación (adquirieron África 7) sin ninguna reciprocidad para el pueblo, nada más que dando unas migajas a nuestras autoridades (la fundación de la esposa del jefe de Estado recibió 655 millones de FCFA del marroquí que construyó la Ciudad de Emergencia) ».
    « Mankeur Ndiaye lo sabe muy bien: las relaciones internacionales hoy en día, no son más que relaciones de fuerza y juegos de intereses. El que tiene la desgracia de colocarse en posición de debilidad se hace dominar despiadadamente. Dicho esto, mendigar migajas te pone automáticamente en una posición de debilidad. Además, el ministro no tiene derecho a usar su posición oficial de representante de nuestra República para solicitar ayuda para « parientes ».
    « Mankeur Ndiaye no va a dimitir renunciará porque el que puede rebajarse por tres billetes para la peregrinación no tiene esta grandeza. Vete a saber todo lo que podido mendigar a todos sus homólogos de todo el mundo! En un país normal, habría sido despedido inmediatamente ».
    « Mankeur Ndiaye es indigno de dirigir nuestra diplomacia ».
    Sy Mamadou Tounkara
  • Mankeur Ndiaye est indigne de diriger notre diplomatie

    Par Mamadou Sy Tounkara
    A lire le câble, daté du 1e août 2014, de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal à son ministre de tutelle pour accéder à la « demande personnelle » de Mankeur Ndiaye, notre ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, une conclusion s’impose : nos autorités ne nous représentent pas dignement et nous vendent à vil prix. Mankeur Ndiaye quémande personnellement trois billets pour La Mecque « pour ses proches » à son homologue marocain. Le câble précise que le ministre sénégalais avait reçu la même chose l’année précédente, « en mains propres ». 
    On comprend mieux pourquoi les Marocains sont en terre conquise au Sénégal, nous vendant nombre de produits, s’installant dans la banque, les assurances, les BTP, les médias (ils ont acquis Africa 7) sans aucune réciprocité pour le peuple, juste en octroyant des miettes à nos autorités (la fondation de l’épouse du chef de l’Etat a reçu 655 millions FCFA du Marocain qui construit la Cité de l’Emergence). 
    Mankeur Ndiaye le sait très bien : les relations internationales contemporaines ne sont que rapports de forces et jeux d’intérêts. Celui qui a le malheur de se placer en position de faiblesse se fait impitoyablement dominer. Or, quémander des miettes vous met automatiquement en position de faiblesse. De plus, le ministre n’a nullement le droit d’utiliser sa position officielle de représentant de notre République pour solliciter pitance pour « ses proches ». 
    Mankeur Ndiaye ne va pas démissionner car celui qui peut se rabaisser pour trois places de pèlerinage n’a pas cette grandeur. Allez savoir tout ce qu’il a pu quémander à tous ses homologues du monde entier ! Dans un pays normal, il aurait été démis immédiatement. 
    Mankeur Ndiaye est indigne de diriger notre diplomatie. 
    Mamadou Sy Tounkara 
  • Moroccoleaks : Plan d’action des postes consulaires du Maroc 2014-2018

    Poste consulaire du Royaume du Maroc :
    Plan d’action (201 4-2018):
    A- Introduction :
    1. Le présent plan ambitionne de mettre la lumière sur les grands axes de l’action qui sera menée au niveau d’une circonscription consulaire.
    2. La démarche poursuivie est simple, voire simpliste. Elle part d’une analyse de l’état actuel de fonctionnement du Consulat, de ses réalisations,et s’attelle aux insuffisances à pallier :
    1. Etablir un diagnostic aussi complet que possible,
    2. Mettre à profit les réalisations antérieures,
    3. Etablir une feuille de route qui s’identifie à la stratégie du département en la matière et prend en considération la politique du pays d’accueil.
    3.Conscient du fait que l’action consulaire est un travail de longue haleine, alors la capitalisation des expériences antérieures sera enrichissante à plus d’un titre. A cet égard, tout apport doit s’inscrire, tout simplement, dans une logique de continuité.
    4. Chercher l’efficience en fonction des moyens disponibles, ayant en vue l’usagerqui doit rester l’ultime objectif.
    B- Diagnostic :
    1. Prenant note des activités du poste et de ses réalisations,
    2. Le contexte actuel, marqué par des changements dans les politiques d’immigration et par les tendances qui s’annoncent, laisse entendre de nouvelles orientations en matière d’accueil,
    3. L’immigration se trouve au cœur des débats politiques, toutes tendances confondues. Les pays d’immigration par excellence, cherchent aujourd’hui à en limiter la vitesse et réduire l’effectif. Entre des raisons sécuritaires, sociales ou encore économiques, ces pays seraientt entrain de revoir leurs politiques d’immigration.
    4. De génération en génération, la Communauté marocaine à l’étranger s’avère de plus en plus exigeante en matière des services demandés(célérité, commande de la prestation à distance en utilisant les nouvelles technologies, accessibilité,…),
    5. La perception de la notion de la prestation chez le marocain à l’étrangerest, généralement, calquée sur celle qui s’opère autour de lui, fournie par certains services du pays d’accueil.
    C- Objectifs et orientations:
    1. Assimiler la nature des besoins de la communauté dans le nouveau contextequi serait entrain de se dessiner dans les pays d’accueil :
    a. Dresser un bilan de l’immigration marocaine dans la circonscription,
    b. Se mettre à l’écoutede toutes ses composantes,
    c. Se mobiliser aux côtés de toutes les sensibilitéspour s’enquérir de leurs aspirations,
    d. Anticiper sur les défisà court, moyen et long terme.
    2. S’intéresser à la communauté des étudiants, étant un grand potentiel à gérer en faveur des stratégies de développement de notre pays.
    3.Sur le plan économique:
    1. Identifier les secteurs clés,
    2. Sensibiliser sur les atouts du Maroc et en informer sur ses plans et stratégies,
    3. Présenter les différents avantages de l’économie marocaine,
    4. Mettre en relations les acteurs économiques de part et d’autres,
    5. S’activer en multipliant les contacts avec les différents opérateurs,
    6. Informer, via le Net, sur Maroc en chiffre,
    7. User de toutes les plates-formes (Université, Grandes Ecoles, Chambre de Commerce), qui seraient susceptibles de mettre la lumière sur les avancées du Maroc,
    8. Mettre au premier plan le tourisme, en facilitant l’accès à des informations sur le secteur et faire du site web, un espace d’échange au sujet du tourisme au Maroc.
    9. Encourager les RME à investir au Maroc : ils sont une source d’enrichissement et un facteur de développement inestimables, à tout égard, pour notre pays.
    4. Sur le plan social et culturel :
    1. Ranimer le rôle des associations et leur rôle dans l’encadrement des membres de la Communauté marocaine,
    2. Accorder une place importante à l’enseignement de la langue l’arabe,
    3. Porter un intérêt à la situation des enseignants et des prédicateurs, en concertation avec les départements concernés,
    4. S’intéresser aux problèmes de la communauté dans son pays d’origine,
    5. Réagir en concertation avec les Départements concernés pour mieux présenter le Maroc dans cette région,
    6. Réserver une place privilégiée à la femme et à la jeunesse dans toutes les actions.
    5.Sur le plan politique :
    a. Servir les intérêts de notre pays, et sa cause principale,
    1. Se mettre au diapason de l’évolution politique du pays d’accueil,
    2. Etablir des analyses régulières sur la situation politique,
    3. Emettre des points de vue à même d’aider à la prise de décision,
    4. Concerter avec les autorités locales sur des questions d’intérêt commun,
    5. Harmoniser des actions, s’il y a lieu, avec les autres postes (action à l’horizontale).
    6. S’approcher et établir des relations avec les élus,
    7. Etablir un annuaire des compétences marocaines dans la région.
    8. En ce qui concerne la société civile, la protection des droits des étrangers est généralement l’œuvre de des organisations non gouvernementales. Celles-ci sont pour la plupart des structures puissantes et très influentes dans le milieu politique. Les associations marocaines qui entretiennent des rapports avec ces organisations peuvent contribuer efficacement à la protection de nos ressortissants, notamment contre tout traitement discriminatoire ou expulsion arbitraire du pays de résidence.
    6.Sur le plan cultuel : les RME constituent un vecteur pour la propagation et le rayonnement de la culture de notre pays. Comme ils peuvent être les ambassadeurs d’un Islam de juste milieu ouvert, tolérant et respectueux des autres religions
    1. Veiller à des relations d’écoute et d’échange avec les Imams et les représentants des lieux de culte ;
    2. Œuvrer pour l’image d’un Islam modéré;
    7. Le mode organisationnelest important à plus d’un égard :
    1. Repartir l’organigramme en fonction des besoins et des prestations fournies,
    2. Identifier chaque prestation, sa nature et les usagers cibles,
    3. Quantifier la demande des prestations et anticiper les moyens,
    4. Mettre en place un système d’information capable de répondre à toutes les tâches,
    5. Optimiser les procédures et l’utilisation des moyens ;
    6. Responsabiliser le personnel et le motiver ;
    7. Informatiser les archives ;
    8. Proposer les aménagements techniques nécessaires pour améliorer le système informatique.
    9. Penser à l’ergonomie à l’enceinte du Poste,
    8. la dématérialisation de la tâche consulaire:
    1. Prendre en charge les membres de la communauté qui préfèrent faire appelle à des prestations via le net,
    2. Développer un système de prestation à distance, et assurer son entretien,
    3. Suivre de près toutes les innovations dans le monde des nouvelles technologies qui profitent à la prestation consulaire, et s’enquérir de l’expérience d’autres pays,
    4. Doter le site web de toutes informations actualisées sur l’action consulaire,
    5. Gérer le flux des usagers par le moyen de rendez-vous,
    6. Instaurer des bornes interactives au niveau du consulat ;
    7. Utiliser les nouvelles technologies pour communiquer avec les membres de communauté marocaine.
    9.Le maintien d’une coopération étroite avec les autorités locales. Il s’agit de relations à entretenir et à faire évoluer :
    1. Créer les conditions propices pour des relations régulières et à long terme avec les différentes composantes de l’autorité locale,
    2. Garder un lien équilibré avec la société civile et autres formes de pouvoir sur place,
    3. Etre attentif aux développements de la scène politique locale, et sur les questions liées à la problématique migratoire.
    4. Chercher à élargir le cercle des amis du Maroc.
    Dans toutes les actions, une importance particulière sera accordée à la femme et aux jeunes.
    D- Moyens :
    1. Améliorer l’état de la Chancellerie afin de répondre aux besoins de la Communauté Marocaine et la doter des moyens adéquats pour servir ses usagers,
    2. L’exploitation de tous les moyens disponiblesà l’effet de répondre aux attentes d’une communauté qui affiche de plus en plus ses préférences à l’usage des nouvelles technologies et aspire à des services comparables à ceux du pays d’accueil.
    3. Deux chantiers seraient visés : Les ressources humaines et le développement d’une nouvelle politique de communication :
    1. Développement d’un site web qui répond aux besoins des usagers,
    2. User des nouvelles technologies pour répondre aux besoins spécifiques de la Communauté,
    3. Formation continue au profit des agents à l’outil informatique et aux systèmes d’information.
    4. S’intéresser aux Associationset lieux de culte:
    1. Etablir avec elles un pont de communication permanent,
    b. Se consulter régulièrement pour échanger des points de vue,
    c. Etre à leur écouteet proposition,
    d. Renforcer leur action,
    1. Débattre des moyens et des objectifs qui leur sont assignées,
    2. Sen sibiliser les différents acteurs sur les orientations de la politique de notre pays en matière d’émigration,
    3. Se concerter sur différents sujets d’intérêt national.
    5. Les orientations du départementet autres instances en charge de la Communauté marocaine à l’Etranger :
    1. Assimiler les directives des départements concernés,
    2. S’inscrire dans les objectifs de la politique du département,
    3. Agir selon les moyens disponibles avec efficience et rigueur,
    4. Coordonner toute action avec les départements qui serait intéressés ou concernés par le citoyen marocain à l’étranger,
    5. Défendre au mieux les intérêts de la Communauté marocaine.
    6. Les enseignants relevant de la Fondation Hassan II.
    Une bonne gouvernance devrait permettre d’optimiser l’utilisation des moyens disponibles et permettre d’atteindre les objectifs visés dans les meilleures conditions.
    E. Suivi et évaluation :
    1.Les objectifs fixés nécessitent un suivi permanent et une évaluation à intervalles réguliers :
    1. Fixer pour chaque trimestre les objectifs à atteindre;
    2. Fixer des indicateurs de suivi et d’évaluation ;
    3. Evaluer les risques ;
    4. Exiger de tous les Services des rapports trimestriels sur leurs activités,
    5. Prendre note des difficultés et des solutions proposées,
    6. Entamer des démarches participatives,
    7. Rendre compte au département des avancées réalisées ;
    F. Conclusion :
    a. L’action consulaire évoluedans le temps. Elle s’inscrit de plus en plus dans les changements que connaît le monde d’aujourd’hui et subit de ce fait, elle aussi, les effets de la révolution numérique.
    b. Toutes les prestations passent aujourd’hui par des systèmes d’information, qui appellent aussi bien des ressources humaines qualifiées dans ce domaine, que des usagers en mesure d’assimiler le changement qui s’opère autour d’eux.
    c. Le Maroc s’est engagé sur la voie d’un programme numérique ambitieux. L’e-gouvernement (Maroc numeric 2013), lancédans ce cadre, est un chantier qui appelle à la mobilisation et au redoublement d’efforts pour le mettre sur les rails.
    1. S’il est vrai que les systèmes d’informations allègent et facilitent l’action consulaire dans ses actes administratifs, le contact humain demeure toutefois primordial.

    1. Le domaine consulaire ne répond pas seulement à un besoin en prestation d’un citoyen établi à l’étranger. Il contribue, dans le cas d’un pays comme le notre et dont l’économie dépend en partie des transferts de sa communauté à l’étranger, à cerner la problématique de l’émigration/immigration dans son ensemble. Il participe, au final, à édifier des politiques adéquates à cet égard. 
  • Moroccoleaks : Propositions d’initiatives diplomatiques pour l’année 2015



    N° /DG/7                                                                                                                     Rabat, 5 août 2014
    A
    Monsieur le Secrétaire Général
    – MAEC-
    Objet :Propositions d’initiatives diplomatiques pour l’année 2015.
    Réf. :V/L N°5375 du juillet 2014.
    Suite à votre envoi cité en référence, j’ai l’honneur de soumettre à votre appréciation les réflexions et les propositions suivantes à réaliser au cours l’année prochaine:
    Propositions à caractère général :
    Tout d’abord, il faudrait consolider, renforcer et promouvoir les relations bilatérales avec tous les pays européens, à travers la régularité des :
    • Réunions de Haut Niveau (prévues annuellement avec nos principaux partenaires : France, Espagne, Portugal, Turquie, Russie et Belgique) ;
    • Consultations Politiques (Ministre, Ministre Déléguée, Secrétaire Général et Directoire) ;
    • Commissions Mixtes de coopération (pilotées par le Ministère avec la participation les départements ministériels concernés) ;
    • Echange de visites : au niveau des différents responsables des départements ministériels, des parlementaires et des acteurs économiques.
    • Conclure un accord de collaboration entre le Ministère et la Maison de l’Artisan pour la promotion des produis d’artisanat et du terroir en Europe à travers les services de nos Ambassades et Consulats Généraux ; 
    • Envisager la possibilité de formation des Imams dans les pays européens ayant une forte communauté marocaine ou une minorité religieuse du pays concerné.
    Quelques propositions par pays :
    Espagne :
    • Organiser un Forum civil avec la participation des organisations non gouvernementales, les acteurs associatifs, les associations des jeunes, les syndicats, la jeunesse des partis politiques et les associations d’étudiants des deux pays, etc.
    • Organiser des conférences dans des universités espagnoles sur des thématiques variéesd’interet commun : legs culturel, histoire commune, migration, droits de l’homme, plan d’autonomie comme solution à la question du Sahara, coopération décentralisée..
    • Organiser l’année du Maroc en Espagne, en consacrant une semaine ou dix jours pour chaque communauté autonome espagnole (le moment est propice, les relations sont au beau fixe depuis janvier 2012, la majorité des régions autonomes sont dirigées par le Parti Populaire (PP) ;
    • Organiser une conférence internationale sur l’Alliance des Civilisations en collaboration avec l’Espagne et, éventuellement, la Turquie ;
    • Inviter les experts du prestigieux Think tank espagnol « Real Instituto Elcano à tenir un séminaire au Maroc avec l’Institut Royal des Etudes Stratégiques. Cet institut espagnol avait préparé le rapport « Vers une rénovation stratégique de la politique extérieure espagnole », où il suggère que « l’Espagne pourrait adopter une position proactive pour envisager une solution d’autonomie, véritable et garantie » et appelle Madrid à « soutenir ce plan d’autonomie.
    France :
    • Suggérer la mise en place d’un groupe de réflexion sur l’adaptation des instruments de partenariat à la nouvelle donne et aux ambitions des deux pays ;
    • Encourager des partenariats entre les instances et structures constitutionnelles, telles que le Conseil économique, social et environnemental ; le Conseil National des droits de l’homme ; le Conseil de la Concurrence….etc avec leurs homologues françaises ;
    • Organiser des Assises Territoriales entre les autorités locales et régionales des deux pays dans la perspective de la mise en marche de la régionalisation avancée;
    Italie :
    • Conclure un Accord de Partenariat Stratégique avec l’Italie, qui prévoit des Réunions de Haut Niveau coprésidées par les deux chefs de Gouvernement ;
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France ;
    • Participation du Maroc au Symposium international de la diplomatie culturelle : un espace de la « diplomatie d’influence ou soft diplomacy », qui se réunit annuellement à Rome (édition 2014 : mars-avril) et qui réunit des participants de l’Italie, des pays Balkaniques et de l’Europe du Sud-Est.
    • Organisation d’une « année du Maroc en Italie », à l’instar du « temps du Maroc » en France en 1999. L’Ambassade et les six Consulats Généraux du Royaume ainsi que la communauté marocaine en Italie seront un énorme levier et une grande force mobilisatrice des différents milieux locaux ;
    • Organisation d’un « Media Forum maroco-italien » (à l’instar de ce qui se fait entre l’Italie et l’Egypte et le Liban) : une vitrine multidimensionnelle sur les atouts des deux pays et des deux sociétés. Une importante opportunité pour combler le déficit de communication institutionnelle existant entre le Maroc et l’Italie ;
    • Organisation d’une conférence au Département invitant certains membres de « l’Association maroco-italienne d’Amitié et de Coopération », dépendant de l’Institut Italien pour l’Asie et la Méditerranée (ISIAMED) à Rome, regroupant des académiciens chercheurs, des ex diplomates et ministres…
    Portugal :
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    • Envisager la présentation officielle la candidature du Maroc pour le statut de membre observateur associé au sein de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP). Le Portugal appuie cette candidature.
    Turquie :
    • Développer des consultations politiques bilatérales au niveau du Directoire ;
    • Créer un Forum parlementaire, à l’instar de ce qui existe entre la Turquie et l’Italie et entre la Turquie et la Russie ;
    • Envisager la création des Comités sectoriels mixtes comprenant des institutions publics et privés dans des domaines prometteurs, dans l’objectif de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays ;
    • Organisation des manifestations conjointes en Europe pour lutter contre l’islamophobie : deux pays de paix, de tolérance, disposant d’un patrimoine culturel important en Europe et d’une forte communauté musulmane dans de nombreux pays européens.
    • Mettre en place un Centre commun de Dialogue des Civilisations, avec des annexes au Maroc et en Turquie, pour jouer un rôle de premier plan à ce niveau en raison de leur position stratégique dans la carte du monde islamique ;
    • Organiser une année du Maroc en Turquie.
    • Envisager l’adhésion du Maroc, en qualité de membre observateur, à l’Assemblée Parlementaire des Pays Turcophones (TURKPA), dont le siège se trouve à Bakou ;
    Allemagne :
    • Procéder au lancement du nouveau mécanisme bilatéral de coopération, prévue par la déclaration de Rabat (septembre 2013)à l’occasion de la visite du Ministre allemand des affaires étrangères, M. Frank-Walter Steinmeier au Maroc avant la fin de l’année : réunion ministérielle pour coiffer les tous les structures de coopération existant( économique, énergie et coopération au développement)
    • la création d’un comité de pilotage pour l’identification et le suivi des projets relatifs à la coopération tripartite (Maroc-Allemagne-Afrique). Il sera composé des représentants des Directions Afrique et Affaires européennes, de l’AMCI et de l’Ambassade d’Allemagne à Rabat avec ses différents services concernés (GIZ et KFW) ;
    • La création un Forum d’Affaires ( M. Steinmeier s’était engagé à être accompagné lors de cette visite d’une délégation économique)  d’un groupe d’impulsion économique et d’un Forum parlementaire.
    • Instaurer un cadre de dialogue et de concertation entre les responsables des dossiers multilatéraux au sein des deux Ministères des Affaires étrangères et au sein de nos missions diplomatiques multilatérales (New-York, Genève, Vienne) en vue de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun et de lancer des initiatives au sein des instances onusiennes.
    • Prévoir l’organisation d’un séminaire ou d’une journée d’information en faveur des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour explorer des actions conjointes (Maroc Allemagne) dans la région en Afrique, liées notamment au développement économique et humain.
    Luxembourg :
    • Développer la coopération entre les institutions des deux pays dans le domaine financier pour bénéficier de l’expertise luxembourgeoise en la matière : banques, assurances, bourse…etc.
    Pologne
    • Créer une Commission Mixte au niveau des MAE, un Conseil d’affaires et un Forum parlementaire avec ce pays important de l’Europe centrale.
    Russie :
    • Ouvrer à la régularité de la tenue de la Commission mixte intergouvernementale (la seule présidée par M le Ministre
    • Renforcer la coopération en matière sécuritaire et miliaire
    • Coopération dans le domaine spatial (entre organismes concernés des deux pays
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    • Organisation d’une année du Maroc en Russie
    Pays des Balkans et pays Baltes
    • Développer des consultations bilatérales au niveau du Directoire avec les Balkans et les pays Baltes ;
    • Créer un Conseil d’Affaires unique avec l’ensemble des Balkans ainsi qu’avec les pays Baltes dans l’objectif de développer et de renforcer les relations économiques et commerciales entre le Maroc et ces pays à petits marchés. 
    • Organiser des missions successives à caractère multisectorielle dans les pays Nordiques, les Balkans et les pays Baltes, dans une période d’un mois, (Par exemple : commencer par des journées culturelles, suivies d’une mission commerciale d’hommes d’affaires ciblées, suivie d’une délégation parlementaire, suivie d’une exposition vente des produits d’artisanat marocain…etc. Ces missions pourraient être enrichies par conférences débat, séminaires, participation à un think tank et rencontres B to B entre opérateurs économiques;
    Pays nordiques :
    La société civile dans les pays nordiques est particulièrement forte et influente sur la scène politique nationale et internationale.
    Les gouvernements de ces pays subissent des pressions de la société civile, des ONG, des parlementaires, des partis politiques et surtout la jeunesse de ces partis, qui sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes, d’où la nécessité de mener des actions pour faire connaître les avancées du Maroc en général et la situation dans nos provinces du sud en particulier, relativement peu connus dans ces pays:
    • Organiser des visites de travail de membres du CNDH, de l’AMDH et du DIDH dans ces pays pour les sensibiliser sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, et notamment dans nos provinces du Sud / Organiser des Conférences, séminaires et expositions sur le développement dans nos provinces du sud ;
    • Renforcer les relations entre les institutions parlementaires, les partis politiques (et notamment avec la jeunesse de ces partis) ainsi qu’entre les institutions des deux pays  dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme;
    • Mettre en place des mécanismes pour tisser des contacts entre les ONG des deux pays notamment celles qui œuvrent dans les domaines des droits de l’Homme, et de la promotion de la condition de la femme, de manière à renforcer la compréhension mutuelle ;
    • Initier une coopération entre et leurs vis à vis nordiques
    • Organiser une caravane composée exclusivement de femmes (parlementaires, entrepreneurs, dans le domaine associatif…), pour souligner le rôle important que joue la femme marocaine dans notre société, et les droits dont elle jouit ;
    • Développer les contacts entre les journalistes et acteurs de l’information marocains avec ceux des pays nordiques, sachant que les médias de ces pays sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes ;
    • Etablir des Commissions Mixtes avec ces pays dans des domaines ciblés, à l’instar de la commission consulaire entre le Maroc et la Norvège ;
    • Créer des Conseils d’Affaires avec la Norvège, la Finlande et le Danemark, pour développer les échanges commerciaux et identifier les opportunités d’investissements au Maroc, à l’instar du Conseil d’Affaires avec la Suède.
    • Envisager l’adhésion du Maroc en tant que membre observateur dans le Conseil de l’Arctique ;
    • Organiser un séminaire sur le thème de « l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud » en collaboration avec l’Institut Ahtisari pour la Paix et les autorités de la province autonome de d’Aland. L’objectif est de mettre en exergue la similitude entre le modèle d’autonomie des îles d’Aland qui a permis de régler ce différend territorial entre la Suède et la Finlande ;
    • Organiser en Finlande un séminaire sur le dialogue des civilisations, thématique à laquelle les dirigeants finlandais accordent un intérêt majeur. 
    Afrique :
    • Envisager la possibilité d’institutionnaliser un Forum Maroc-Afrique Subsaharienne, à organiser chaque deux ans ;
    • Envisager la possibilité de créer une zone de libre échange avec les pays de l’Afrique Subsaharienne amis du Maroc ;
    • Revoir le statut de l’AMCI de manière à ce qu’elle devient une agence modèle de coopération internationale au développement orientée, au début, vers l’Afrique dans la perspective d’étendre ses actions aux continents Latino-Américain et Asiatique ;
    • Créer des Comités Mixtes multisectoriels avec les principaux partenaires européens du Maroc pour le développement de la coopération triangulaire en Afrique de l’Ouest.

  • Moroccoleaks : Projet de Lettre pouvant être adressée par le Roi Mohammed VI à Mme Kirchner

    Projet de Lettre pouvant être adressée par Sa Majesté le Roi
    Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, à Son Excellence Madame Cristina Fernandez de Kirchner, Présidente le République Argentine, en réponse à sa lettre au sujet de la restructuration de la dette de son pays.
    Madame la Présidente,
    Il Nous est particulièrement agréable de vous exprimer Nos meilleures salutations et Nos remerciements les plus sincères pour avoir bien voulu Nous informer de la situation vécue actuellement par la République Argentine amie quant à la restructuration de sa dette ainsi que des derniers développements à ce sujet.
    Nous tenons, à cet égard, à vous assurer que Nous avons réservé Notre plus Haute Attention à la lecture de votre correspondance, ce, au regard de l’intérêt particulier que Nous accordons tant au suivi de tous les aspects qui concernent votre pays ami qu’au renforcement des excellentes relations d’amitié et de coopération bilatérale unissant le Royaume du Maroc et la République d’Argentine, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud, des mécanismes multilatéraux et des processus d’intégration interrégionaux.
    Les informations que vous avez bien voulu Nous fournir quant au différend qui oppose la République Argentine amie aux fonds spéculatifs, Nous ont permis de saisir toute l’ampleur d’une problématique qui met en péril la stabilité financière des Etats et qui pourrait affecter nombre de gouvernements et le bien être de leurs populations.
    Nous tenons, dans ce contexte, à rappeler que le Royaume du Maroc a toujours œuvré pour un ordre financier mondial équilibré qui soit au service du développement durable et respectueux de la souveraineté financière des Nations, tout en reconnaissant le droit des pays endettés à défendre leur stabilité financière.
    Aussi, le Royaume du Maroc ne manquera pas de suivre avec tout l’intérêt requis, l’évolution de ce dossier.
    En outre, Nous souhaitons saisir cette occasion pour vous réitérer Notre cordiale invitation afin de réaliser une visite au Maroc, en décembre prochain, en vue d’échanger Nos points de vue sur l’ensemble desquestionsdel’agenda bilatéral, régional et international.
    Cette visite permettra de poursuivre l’ensemble des actions et initiatives à même de conférer au partenariat bilatéral, tant politique qu’économique et commercial, toute sa dimension stratégique, sur la base du dialogue constructif, de l’entendement mutuel et des valeurs universelles de justice, de solidarité, de promotion des droits de l’Homme, de paix, de sécurité et de légalité internationales auxquelles nos deux pays amis sont fortement attachés.
    Dans l’attente du plaisir de vous recevoir prochainement, veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma considération distinguée.
    Fait au Palais Royal de…, le
    Mohammed VI
    Roi du Maroc

  • Le Maroc, source de djihaidtes, fait peur en Algérie

    Jusqu’à présent, les marocains pour aller vers la Libye, transitaient plutot par la Tunisie. Maintenant, leur flux massif a suscité l’inquiétude des autorités algériennes, surtout que ce pays ne s’en sort pas du chaos semé par l’assassinat de Moamar El Gadafi. 
    Alger a raison de se poser des questions sur ce phénomène surtout sachant que le Makhzen marocain est devenu depuis peu un grand pourvoyeur de combattants qui ont été des milliers à rejoindre déjà les rangs de Daech en Syrie et en Irak, sans compter ceux qui ont été expédiés au Yemen pour combattre contre les chiites dans le but de plaire à son premier pourvoyeur de fonds destinés à la colonisation du Sahara Occidental, l’Arabie Saoudite. 
    L’Algérie a aussi raison de douter des intentions de son voisin de l’Ouest, le Maroc, qui ne cesse de faire dans la provocation pour l’amener à laisser tomber le soutien au droit à l’autodétermination des sahraouis.
    La situation en Libye est chaotique, les dangers nombreux, il n’y a pas de travail ni d’argent. Pourquoi, donc, ces marocains ont décidé subitement d’aller en Libye en transitant par un pays avec lequel les frontières sont fermées depuis plus de 21 ans ?
    La Libye, devenu La Mecque des djihadistes de toutes nationalités, Alger s’en doute qu’il y a quelque chose derrière ce mouvement des sujets de Mohammed VI, surtout que le Maroc ne cesse de multiplier les annonces de démantèlement de cellules terroristes de Daech et de crier au loup. Ce qui laisse penser qu’en étant acculé par la communauté internationale dans la question du Sahara Occidental, Rabar chercherait à semer la déstabilisation dans la région pour faire diversion et relancer la guerre dans l’ancienne colonie espagnole.
    Le Maroc a toujours manipulé ses salafistes. D’abord contre les partis de gauche, ensuite contre les étudiantes dans les universités, contre les membres d’Al Adl Wal Ihsan, contre les chiites irakiens, yéménites, siriens, et maintenant il veut les embrigader contre l’Algérie dans le but d’affirmer son occupation du Sahara Occidental et l’exploitation de ses nombreuses richesses naturelles.
  • Au Maroc, silence radio sur l’affaire Mankeur Ndiaye

    Le régime marocain ne cesse de répéter à qui veut l’entendre que le Sahara Occidental est la cause du peuple marocain. Cependant, quiconque ose faire des déclarations qui s’opposent au thèses officielles sur l’ancienne colonie espagnole risque de se trouver devant les cours du roi.
    C’est le cas d’Ali Anouzla, même si son cas relève d’un problème de traduction. Pour Anouzla, le Sahara n’a jamais été Occidental mais marocain. C’est le cas de la grande majorité des nouvelles générations de marocains auxquels l’école du Makhzen a inculqué cette idée. Tout comme la haine envers le voisin algérien. Ils lui reprochent son soutien au peuple sahraoui, alors que le soutien de la France au Maroc dans la question du Sahara Occidental est vu comme quelque chose de naturel.
    Ces faux démocrates n’ont jamais pris la peine de faire des recherches sur le Sahara Occidental. Pour savoir, à titre d’exemple, que le Maroc n’a commencé à revendiquer le Sahara Occidental qu’après la naissance du Front Polisario en mai 1973. D’ailleurs, selon les révélations de Wikileaks, Hassan II était prêt à laisser le Sahara aux espagnols plutôt qu’aux sahraouis. 
    La nouvelle génération de « démocrates » marocains n’ont jamais levé le moindre doigt pour condamner la répression dont sont victimes les sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. En guise de soutien au Makhzen qu’ils critiquent, ils boycottent tout ce qui est lié à la question du Sahara Occidental. Par exemple, ils n’ont pas montré le moindre intérêt pour les révélations du hacker Chris_Coleman24. Parmi la documentation révélée par ce dernier se trouve une note envoyée par l’ambassadeur du Maroc au Sénégal dans laquelle il fait part d’une demande du ministre des affaires sénégalais d’avoir trois billets pour le pèlerinage de ses proches. D’ailleurs, l’ambassadeur rappelle que ce n’est pas la première fois qu’il obtient ce genre de faveurs de la part des autorités marocaines.
    L’affaire a été largement commenté au Sénégal et l’ambassade du Maroc à Dakar y a répondu par un communiqué. Par contre, les journalistes marocains, du genre Ali Anouzla, n’ont pas daigné d’en parler. Pas un mot sur cette affaire qui, selon certains médias, risque de secouer les relations entre le Maroc et le Sénégal.
  • Moroccoleaks : Actions à entreprendre pour assurer davantage de visibilité en Russie

    Dans une note envoyée le 17 juillet 2014, l’ambassadeur du Maroc á Moscou propose « quelques actions supplémentaires à entreprendre pour assurer davantage de visibilité au Royaume en Fédération de Russie surtout soit dans la perspective de la visite de Sa Majesté Le Roi, soit pour assurer le suivi à celle-ci » (voir image)