Mois : janvier 2016

  • Echecs en série de la propagande du Makhzen

    La campagne de soutien au peuple sahraoui s’intensifie : Echecs en série de la propagande du Makhzen 
    Le conflit au Sahara occidental opposant le Maroc au Front Polisario ne cesse de connaître des développements favorables allant dans le sens d’un règlement de cette question à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui qui l’attend depuis 1991. 
    PARALLÈLEMENT à ces évolutions positives, des appels au respect des droits de l’Homme et la protection des richesses du Sahara occidental se sont également intensifiés. Il faut dire que la campagne diffuse de soutien au droit du peuple sahraoui couplée à une vague de mécontentement social au Maroc, semble donner d’avantage de percussion à la diplomatie de certains pays. A l’image de la Suède qui a réaffirmé sa position «constante et inchangée» vis-à-vis de la cause sahraouie qui intervient dans le sillage du dernier rapport du secrétaire général de l’ONU présenté au Conseil de sécurité et dans lequel il appelle les deux parties au conflit à reprendre les pourparlers «sérieux et directs» en vue d’un règlement définitif.
    La propagande médiatique du makhzen faisant croire à un «revirement» dans la position de la Suède, qui aurait, soi-disant, renoncé à son projet de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) a fait chou blanc. La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, n’a pas tardé a réaffirmé «le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et sa volonté de contribuer à la réussite des efforts de l’ONU pour une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental». Voilà qui a le mérite de la clarté.
    La gifle de la CJUE et la réplique sèche de Stockholm
    Mieux encore, la chef de la diplomatie suédoise a reçu récemment àStockholm une délégation sahraouie conduite par le diplomate sahraoui, M’hamed Kheddad, qu’elle a invité à «maintenir les consultations de haut niveau pour la coordination entre le gouvernement suédois et le Front polisario». La réaction de la Suède intervient alors qu’une campagne internationale sous le slogan, «Sahara occidental-Référendum maintenant», vient d’être lancée par le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, demandant au Conseil de sécurité de l’ONU d’organiser, «avant la fin 2017», le référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. Les initiateurs insistent sur le fait que ce référendum doit être organisé et soutenu par la communauté internationale «suivant les règles du Plan de paix de 1991».
    Pour eux, le peuple sahraoui «doit pouvoir jouir pleinement de son droit à disposer de lui-même, ainsi que l’établit la Charte des Nations unies». Cette pétition sera remise au Conseil de sécurité de l’ONU au mois de septembre 2016, avant la session de la 4e Commission de décolonisation, aux sièges de l’ONU à Genève et à New York, précisent- ils. Les pétitionnaires rappellent que le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste onusienne «des territoires non autonomes dont les peuples ont le droit à l’autodétermination».
    L’intérêt qu’accordent les Européens au règlement du conflit au Sahara occidental s’est traduit aussi, en cette période, par la mobilisation de l’Association française des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), qui a renouvelé son soutien au combat du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination, adhérant à la pétition mondiale «Le référendum maintenant». Face à une telle prise de conscience de la justesse de la cause sahraouie et de l’élan de solidarité qu’elle suscite, l’entourage du roi Mohamed VI éprouve toutes les difficultés de continuer à vendre les illusions aux Marocains à qui on a imposé la loi de l’omerta en ce qui concerne l’ouverture du débat parmi la société civile sur la colonisation du Sahara occidental.
    Les Pays-Bas haussent le ton
    Le combat sahraoui s’est, en outre, consolidé suite à la décision, en décembre 2015, de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui avait prononcé l’annulation, avec effet immédiat, de l’accord controversé sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et halieutiques du Maroc conclu en mars 2012 entre le royaume chérifien et l’UE.L’accord avait été annulé en ce qu’elle approuve l’application dudit accord aux produits provenant des territoires sahraouis occupés. En effet, selon le même arrêt, la CJUE estime que le Conseil de l’Union européenne n’a pas vérifié si l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sous occupation marocaine se faisait ou non au profit de la population sahraouie.
    Il a été établi que la population du Sahara occidental, représenté légitimement par le Front polisario, «n’a pas été consultée, bien que l’ONU ait statué qu’aucune activité de ce genre ne peut être engagée si elle ne répond pas à la volonté de la population du territoire sahraoui».
    La voix de la légalité a également triomphé au sein du Parlement néerlandais après le vote en faveur de l’annulation unilatérale de la convention de sécurité sociale avec le Maroc après la demande de Rabat d’élargir les versements des allocations familiales aux bénéficiaires vivant au Maroc pour inclure les territoires sahraouis occupés. Le gouvernement des Pays-Bas est maintenant tenu d’informer son homologue marocain de cette décision avant le 1er février. La décision sera ensuite dûment officialisée le 1er juillet 2016 par une publication au Bulletin officiel. Ces deux étapes sont nécessaires pour que La Haye puisse appliquer son propre cadre de sécurité sociale aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) et leurs ayants droit vivant au Maroc et ce, à partir du 1er janvier 2017.
    Ban Ki-moon sur les lieux du «crime».
    Il faut noter aussi que les bouleversements politiques, sécuritaires et socioéconomiques, au plan régional et international sont plus que jamais favorables au triomphe de la cause sahraouie. Il y a, en effet, une meilleure écoute des aspirations des peuples, comme c’est le cas pour le peuple sahraoui aspirant à l’indépendance, dans la perspective de conforter la paix et la stabilité dans le monde. Craignant un retour aux armes en cas d’échec des négociations bloquées par le Maroc, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, a mis en garde contre une «déflagration» de la région si jamais il y a reprise de la guerre et contre le fait que la situation sera hors de tout contrôle.
    En appui à la mission de son envoyé spécial, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a prévu, fin février, une visite inédite dans la région pour examiner, in situ, le blocage du processus d’autodétermination du peuple sahraoui. Parce que, faut-il le rappeler, l’objectif du processus onusien n’est rien d’autre que de parvenir à un accord sur le statut définitif du Sahara occidental comme l’a si bien réitéré M. Ross, envoyant ainsi une grosse pierre dans le jardin déjà empierré du Makhzen.
  • Les critiques de Human Rights Watch

    Dans un rapport récent publié par Human Rights Watch, le Maroc est sévèrement critiqué pour sa politique de l’immigration clandestine, après que les autorités marocaines eurent procédé, et continuent toujours de le faire, aux refoulements massifs et injustes des migrants africains. 

    En effet, les autorités marocaines ont trouvé, durant ces dernières années, un autre moyen de pression pour taquiner l‘Algérie. Il consiste en le refoulement massif d‘immigrants clandestins africains vers les frontières algériennes et, du coup, ce sont les autorités algériennes qui prennent en charge le rapatriement des milliers d‘Africains vers les frontières du Sud ou vers leur pays d‘origine. Une prise en charge qui revient cher pour l’Algérie. 
    Ce comportement injuste et cette politique de fuite en avant d‘un pays voisin reflètent bien les enjeux de tels agissements. 
    En plus de cette situation, le Maroc continue sa sale politique d‘introduction massive de drogue en Algérie. Les chiffres parlent d‘eux-mêmes. Depuis l’année 2010, la barre des 100 tonnes de kif saisies a été franchie. 
    Voilà ce que le Maroc est en train de manigancer aux frontières algériennes, cela pour se venger de la position de l‘Algérie au sujet du conflit entre le Maroc et le Front Polisario. 
    En abritant le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés à Tindouf, l‘Algérie est doublement ciblée par les autorités marocaines. Un Maroc qui se dit prêt à coopérer avec l‘Algérie dans le cadre de la lutte contre l‘immigration clandestine, de la lutte anti-terroriste et de la lutte contre les stupéfiants, mais derrière la vitrine se cache un pays haineux à l‘égard de son voisin. 
    F. Sofiane 
    Le Jeune Indépendant, 28/01/2016
  • Le Polisario dame le pion à l’envahisseur – Le Maroc subit trois échecs en l’espace d’un mois

    LE ROYAUME chérifien vient de subir coup sur coup trois échecs retentissants au niveau international sur le dossier du Sahara occidental. Il y a eu d’abord le rejet de l’accord agricole signé entre l’UE et le Maroc. 
    En effet, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a annulé l’accord commercial portant sur les produits agricoles, signé en 2012 entre le royaume du Maroc et l’Union européenne (UE). La justice européenne a ainsi tranché en faveur du Front Polisario, qui estimait que l’application de cet accord au territoire contesté du Sahara occidental violait le droit international et les engagements de l’UE. 
    Cette grande victoire obtenue par le Polisario n’est en fait que le prélude à d’autres succès diplomatiques aussi importants les uns que les autres. Hier encore, la commission européenne a rejeté les allégations mensongères sur le détournement de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis proférées par le royaume chérifien. 
    Selon la Commissaire européenne en charge du budget et des ressources humaines, Kristalina Georgieva, «aucune mission d’audit concernant l’aide humanitaire accordée par l’Union européenne (UE) aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf en Algérie n’a été planifiée», rejetant une nouvelle fois les allégations sur le prétendu détournement de cette aide :«Pas moins de 24 missions de suivi et de monitoring ont été effectuées durant l’année 2015 par la Commission européenne dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. Les représentants de la Commission sont présents sur les lieux deux semaines par mois. 
    Dans ce cadre, la commission européenne n’a planifié aucune mission d’audit», a-t-elle déclaré devant la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen. La Commissaire européenne a également affirmé lors de son audition sur la décharge du budget général de l’UE pour l’année 2014, que la Commission participe «activement» aux réunions de coordination sectorielles, qui se tiennent régulièrement à Alger et à Tindouf sur les aspects liés à la santé, à l’assistance humanitaire, à l’assainissement et à l’hygiène de l’eau, et à la sécurité. 
    Mme Georgieva, qui répondait à des questions écrites d’eurodéputés, vient ainsi mettre fin, de manière cinglante, aux mensonges du Maroc accusant les représentants du Front Polisario et l’Algérie de détourner «systématiquement» et «massivement» l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis. Le Parlement néerlandais met fin à l’accord de sécurité de 1972 
    Dans son intervention devant la Commission du contrôle budgétaire au Parlement européen, le directeur général de l’Aide humanitaire et de la Protection civile (ECHO), le danois Claus Serensen, a démonté les arguments « spé- cieux» de la présidente de la Commission du contrôle budgétaire, l’allemande Ingebourg Grassle, qui avait convoqué la session spécialement pour remettre sur le tapis un rapport daté de 2007 et qui pointe un détournement de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis. Mme Grassle, qui avait effectué en avril dernier une visite à Dakhla (ville occupée du Sahara occidental) en compagnie du président du groupe d’amitié avec le Maroc, n’a eu de cesse de semer ces «rumeurs répandues au Maroc», selon les propos de M. Serensen. 
    Le DG de l’ECHO a présenté le dispositif de contrôle de l’acheminement de l’aide européenne, dispositif qualifié d’extrêmement «rigoureux» et «complet», exhibant des preuves à l’appui. S’appuyant sur des arguments solides, le responsable de l’ECHO avait précisé à l’assistance que «l’opération se déroule depuis 2003 avec l’établissement de 36 rapports d’audit dont 8 réalisés sur place dans les camps sahraouis». 
    Enfin le troisième échec de la propagande marocaine est venu des Pays-Bas. Le Parlement néerlandais a voté pour l’annulation unilatérale de la convention de sécurité sociale avec le Maroc après la demande de Rabat d’élargir les versements des allocations familiales aux bénéficiaires vivant au Maroc pour inclure des territoires sahraouis occupés. 
    Pas moins de 91 parlementaires néerlandais ont voté en faveur de la rupture de cet accord conclu le 14 février 1972, alors que 56 voix étaient contre l’annulation et qu’on a enregistré 3 abstentions. Les négociateurs marocains avaient exigé des Néerlandais un élargissement des versements des allocations familiales aux bénéficiaires vivant au Maroc pour y inclure également le Sahara occidental occupé. Ce que les Pays-Bas ont refusé. 
    Par l’annulation claire d’une telle convention, les PaysBas rejettent la souveraineté prétendue du Maroc sur les territoires sahraouis illégalement occupés depuis 1975. 
    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, le Sahara occidental étant la dernière colonie en Afrique occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. 
    Hocine Adryen
    Le Jeune Indépendant, 28/01/2016
  • La collusion entre M6 et Sarkozy étalée au grand jour

    LA COLLUSION ENTRE L’EX-PRÉSIDENT FRANÇAIS ET MOHAMMED VI ÉTALÉE AU GRAND JOUR – Vacances royales de Sarkozy à Marrakech 
    La collusion entre l’ancien président français, Nicolas Sarkozy et la monarchie marocaine pour s’attaquer à l’Algérie et défendre les thèses coloniales de Rabat sur le Sahara occidental, apparaît au grand jour avec la révélation des vacances fastueuses payées par le Monarque marocain Mohammed VI à l’ancien chef de l’État français et sa famille recomposée à Marrakech. 
    En effet, le Canard Enchaîné daté d’hier, mercredi, raconte les vacances de Noël de Nicolas Sarkozy et de sa famille au Maroc, dans un palais prêté par le roi Mohammed VI. Un repos tout en contradiction avec les écrits de l’ancien chef de l’État dans son récent livre où soi-disant il fait son mea-culpa sur son côté bling-bling, son goût du luxe et son âpreté pour l’argent facile. 
    Le Canard Enchaîné, qui ironise deux fois sur «l’erreur de jugement incontestable» admise par Nicolas Sarkozy dans son récent livre à propos de ses vacances sur le yacht de Vincent Bolloré à peine élu à l’Elysée, enfonce le clou… et d’insister sur un risque de mélange des genres. 
    En effet, début janvier, l’ancien président de la République française était l’invité d’une conférence à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, au cours de laquelle il a regretté que tout le monde n’ait pas «la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc», avant de défendre les positions du royaume à propos du Sahara occidental révélant au passage le parti pris de la France -membre permanent du Conseil de sécurité- pour la «marocanité» du Sahara occidental. 
    Comme le dit si bien le proverbe , la vérité sort de la bouche des enfants . Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy se sont envolés le 21 dé- cembre 2015 pour le Maroc, dans un jet privé du royaume marocain pour passer des vacances royales à Marrakech, dans une résidence royale appartenant à Mohammed VI, précise Le Canard enchaîné.
    Tout avait été fait sur le tarmac du Bourget pour que le remake du Noël 2014 reste cette fois discret, raconte l’hebdomadaire satirique, mais Louis Sarkozy, qui a rejoint son père, sa compagne, leur fille Giulia et le fils de Carla Bruni pour les fêtes n’a pu résister au besoin de poster sur Instagram des photos de l’idyllique lieu de vacances. Révélant ainsi le traitement réservé à celui qui s’est mis au service du royaume pour défendre le Maroc et surtout s’attaquer à l’Algérie.
    Le penchant pour le bling-bling de Louis Sarkozy qui tient de son père de ce côté-là, a fait tomber en ruines le mea-culpa de Nicolas. Lui, pour des raisons politiques, voulait que ses vacances, en décembre 2015, à Marrakech, restent discrètes, secrètes même, afin de redorer son image de présidentiable ternie par les faveurs que lui accordent les riches, qu’ils soient roi, comme Mohammed VI, ou milliardaire, comme Bolloré, mais son fils, qui a les préoccupations des jeunes parvenus, cherche, au contraire, à se montrer pour faire jaser. Résultat : les vacances royales de Sarko sont dévoilées par des photos de son fils, postées sur les réseaux sociaux. 
    Finalement, son allégeance au roi qui défend de manière éhontée les thèses coloniales marocaines sur le Sahara occidental, et ses «piques» répétées à Tunis ou à Abou Dhabi contre l’Algérie, pour plaire au monarque marocain, ne sont pas gratuites. Elle sont même chèrement payées. Sans parler de ses conférences au contenu insignifiant de moins de quinze minutes payées par les universités des pays du Golfe en centaines de milliers de dollars. 
    Pour Nicolas Sarkozy, rien n’est gratuit, tout est bon quand il est possible de «gratter» quelque chose. Berlusconi l’a bien décrit dans ses mé- moires en mettant en évidence cette absence totale d’éthique chez l’ex-pré- sident français qui l’a poussé à créer les conditions du chaos en Libye et les ingrédients d’une situation d’incertitude en Tunisie, avec des retombées sur la France dont la population, malheureusement, vit maintenant dans la psychose des attentats pour des motifs qui lui sont externes. D’ailleurs, les Français l’ont bien compris, les trois quarts d’entre eux ne veulent pas de son retour à la tête de leur pays. Maintenant que la «promotion» de son livre le met à nu d’autant que l’ouvrage est truffé de mensonges et de contrevérités .Et bien évidemment, alors qu’il se prêtait mardi dernier à une séance de dédicace de son ouvrage dans une librairie de Strasbourg, Nicolas Sarkozy a refusé de répondre aux questions de journalistes sur ses vacances tous frais payés au «royaume enchanté». 
    M. Bendib
    Le Courrier de l’Algérie, 28/01/2016
  • Cuando Sarkozy hace el ridículo por el Sáhara Occidental

    Sarkozy en el foro de Abu Dabi
    Después de su elección el 06 de mayo 2007, Nicolas Sarkozy hizo dos cosas que le valieron el título de hombre que le gusta el lujo. Una, el día que ganó las elecciones organizó una fiesta en el Café-Restaurant Fouquet’s, conocido por ser el lugar donde se organizan los encuentros de los nominados par el Cesar del Cine y las fiestas de numerosas personalidades del cine después de la ceremonia. Muchos invitados eran personalidades ajenas a la política pero tenían mucha influencia mediática o económica. 
    La segunda, unos días antes del traspaso de poderes con el presidente Jacques Chirac. Se ofreció unas vacaciones de lujo a bordo del yate de su amigo Vincent Bolloré en las costas de Malta. Una decisión que fue muy comentada y que le valió el calificativo de « presidente bling-bling ». 
    Ahora, Sarkozy tiene la intención de presentarse candidato para las elecciones presidenciales del 2017. Como preparación, acaba de publicar un libro en el que confiesa arrepentirse de esas velada y las vacaciones lujosas y quiere dar una nueva imagen de su persona. Pero una fotos que su hijo publicó en Instagram le traicionaron. En efecto, unos de sus hijos colgó sus fotos en el palacio del rey Mohammed VI en Marruecos en las navidades pasadas. 
    Nicolas Sarkozy y Carla Bruni volaron el 21 de dieciembre 2015 hacia Marruecos en un jet privado del soberamo marroquí para pasar unas vacaciones en Marrakech en una residencia que pertenece a Mohammed VI, informó el diario Le Canard Enchainé en su edición del Miércoles. Una estancia que causó mucha polémica. 
    Una de las fotos colgadas por le hijo de Sarkozy
    Sarkozy procuró ser discreto sobre estas vacaciones y no quiso hacer ninguna comunicación al respecto, pero su hijo se encargó de hacerlo. Louis, que siempre cuelga fotos en Instagram no se ha privado de compartir las lujosas vacaciones de su familia en Instagram. 
    Le Canard Enchaine establece el lazo entre este estancia a expensas del rey de Marruecos y las declaraciones hechas por Sarkozy el 13 de Enero en un foro organizado en Abu Dabi donde defendió la posición de Marruecos. « Francia siempre apoyó la marocanidad del Sahara Occidental », dijo. Para este diario, se trata, ni más ni menos, que de una manera de « agradecer a su anfitrión las vacaciones ofrecidas ».
  • Prétendu détournement de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis – La Commission européenne rejette les allégations mensongères

    Aucune mission d’audit concernant l’aide humanitaire accordée par l’Union européenne (UE) aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf en Algérie n’a été planifiée, a affirmé la Commissaire européenne en charge du Budget et des ressources humaines, Kristalina Georgieva, rejetant une nouvelle fois les allégations mensongères sur le détournement de cette aide.
    par Rym Y.
    Pas moins de 24 missions de suivi et de monitoring ont été effectuées durant l’année 2015 par la Commission européenne dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. Les représentants de la Commission sont présents sur les lieux deux semaines par mois. Dans ce cadre, la Commission européenne n’a planifié aucune mission d’audit», a-t-elle déclaré devant la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen. La Commissaire européenne a également affirmé, lors de son audition sur la décharge du budget général de l’UE pour l’année 2014, que la Commission participe «activement» aux réunions de coordination sectorielles, qui se tiennent régulièrement à Alger et à Tindouf, sur les aspects liés à la santé, à l’assistance humanitaire, à l’assainissement et à l’hygiène de l’eau et à la sécurité. La vice-présidente de la Commission européenne a exhorté, à l’occasion, les Etats membres de l’Union à accroître leur part dans les efforts engagés par l’UE en matière de fourniture d’aide aux réfugiés sahraouis. Mme Georgieva qui répondait à des questions écrites qui lui ont été adressées par des eurodé- putés, vient ainsi mettre fin, de manière cinglante, aux allégations mensongères du Maroc, accusant les représentants du Front Polisario et l’Algérie de détourner «systématiquement» et «massivement» l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis. La présentation en juillet dernier devant le Parlement européen de l’état réel du dispositif de l’aide de l’UE aux réfugiés sahraouis, basé sur plus de 30 rapports d’audit, a contrebalancé les allégations marocaines de «détournement d’une partie de l’aide européenne destinée aux populations sahraouies dans les camps de réfugiés». Dans son intervention devant la Commission du contrôle budgétaire au Parlement européen, le directeur général de l’aide Humanitaire et de la Protection civile (ECHO), le Danois Claus Serensen, a démonté les arguments «spécieux» de la présidente de la Commission du contrôle budgétaire, l’Allemande Ingebourg Grassle, qui avait convoqué la session spécialement pour remettre sur le tapis un rapport daté de 2007 et qui pointe un détournement de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis. Cette dernière avait effectué en avril dernier une visite à Dakhla (ville occupée du Sahara occidental) en compagnie du président du groupe d’amitié avec le Maroc, n’a eu de cesse de ressasser ces «rumeurs répandues au Maroc», selon les propos de M. Serensen. Le DG de l’ECHO a présenté le dispositif de contrôle de l’acheminement de l’aide européenne, dispositif qualifié d’extrêmement «rigoureux» et «complet», preuve à l’appui. S’appuyant sur des arguments solides, le responsable de l’ECHO avait précisé à l’assistance que «l’opération se déroule depuis 2003 avec l’établissement de 36 rapports d’audit dont 8 réalisés sur place dans les camps sahraouis».
    Le Jour d’Algérie, 28/01/2016
  • L’UA souligne l’importance de fixer une date pour l’organisation du référendum

    L’UNION africaine (UA) a appelé à nouveau à fixer une date pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, soulignant l’importance de relancer les efforts pour parvenir à une solution au conflit sahraoui qui perdure depuis quatre décennies. 
    Dans leurs recommandations sanctionnant les travaux de la 31e session ordinaire des délégués permanents de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue cette semaine au siège de l’UA à Addis-Abeba, les participants ont exhorté l’ONU à fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Dans son rapport annuel sur la situation au Sahara occidental, la présidente de la Commission de l’UA, Dlamini Zuma, a relevé l’«absence de progrès dans la recherche d’une solution au conflit qui perdure depuis quatre décennies». Elle a rappelé, dans ce sens, que l’UA avait appelé, lors de sa session ordinaire qui s’est tenue en juillet 2015, l’Assemblée générale de l’ONU à fixer une date pour l’organisation du référendum d’autodétermination afin de relancer le processus de paix. 
    Le Conseil de paix et de sécurité avait également réitéré cet appel lors de sa session organisée le 26 septembre 2015. Dans son rapport adopté par les participants à cette session, Mme Zuma a estimé nécessaire de relancer les efforts pour sortir de l’impasse et parvenir à une solution conforme à la légalité internationale. 
    Concernant l’examen du rapport du comité technique chargé de l’immigration et des réfugiés, présidé par la République arabe démocratique sahraouie (RASD), les délégués des pays membres ont évoqué les derniers développements de la situation humanitaire dans les camps des réfugiés à la suite des intempéries qui ont marqué la région. 
    Le rapport a évoqué les décisions du dernier sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA et celles de l’ONU concernant le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
  • Manifestation à El Aaiun des diplômés chômeurs sahraouis

    Les quatre groupes des chômeurs sahraouis constituant à El Aaiun la « coordination » ont recommencé à manifester dès le 6 janvier 2016 notamment parce qu’il n’y avait pas de nouvelles formelles des promesses d’emploi par l’OCP, l’entreprise du royaume du Maroc qui exploite illégalement les phosphates du Sahara Occidental occupé.
    Les 4 groupes de la coordination sont les cadres (les masters), les OCP Skills, le groupe Ennhda (la renaissance) et le groupe El Amal (l’espoir).
    Ils ont donc organisé ou tenter d’organiser des manifestations dans différents quartiers d’El Aaiun en même temps pendant ce début du mois de janvier.
    Voila un résumé chronologique des principales actions de protestation et de la répression par les forces de sécurité coloniales marocaines qui en a découlé.
    Le 6 Janvier 2016, la coordination essaie de tenir une conférence de presse au siège de l’Union Marocaine du Travail, l’UMT au centre de El Aaiun. La police et les agents des services des renseignements généraux encerclent la place et bloquent les rues.
    Ils font sortir les chômeurs par la force. En réaction et pour protester, le groupe des cadres chômeurs Masters manifestent rue Essmara. Ils s’attachent les uns aux autres avec des chaînes en fer. La police et les forces auxiliaires interviennent à nouveau en force pour les disperser.
    Le 12 janvier, 27 chômeurs entament une grève de la faim qu’ils annoncent illimitée. Ils sont installés dans le siège de la section de l’association de la défense des droits de l’homme. Ils la suspendent le 25 janvier.
    Le 18 janvier, après 6 jours de leur grève de la faim, et alors que les manifestations se multiplient par les membres de la coordination, les familles et les citoyens solidaires, les autorités d’occupation encerclent le bâtiment.
    Le 18 janvier, les autorités empêchent les grévistes transportés à l’hôpital de revenir vers le siège de l’association. Le nombre des grévistes commencé donc à diminuer.
    Le 19 janvier les familles des grévistes déposent plainte auprès du procureur général du roi du Maroc. Le lendemain ce dernier rend visite aux grévistes restant avec une délégation composée de 4 médecins. Ils confirment aux grévistes leur plein droit de protester pacifiquement.
    Le 20 janvier les autorités marocaines renforcent le blocus entour du bâtiment et empêchent les sympathisants avec les grévistes d’entrer. Ils coupent l’électricité et l’eau du lieu.
    Quatre grévistes sont mandatés par leurs collègues pour aller à la préfecture rencontrer le président de la région, neveu du président du CORCAS.
    Celui-ci les reçoit fraichement et les menace d’une intervention musclée des autorités pour les contraindre à la fin de la grève. Il désapprouve totalement la démarche des grévistes, dénonce l’information qui en est faite à l’extérieur du Sahara Occidental, et ne donne aucune garantie quant aux revendications lorsque les chômeurs insistent.
    Le 25 janvier 2016, les 7 derniers grévistes encore présents au siège de la section de l’association de la défense des droits de l’homme suspendent leur grève de la faim. Ils n’ont finalement obtenu du président de la région qu’une promesse orale de son intervention auprès de l’OCP.
    Equipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupé
    Le 27 janvier 2016
  • Moroccoleaks : Babacar DIALLO, un autre responsable sénégalais à la solde du Maroc

    Il s’appelle Babacar DIALLO, Directeur Général du Centre d’Etudes, Diplomatiques et Stratégiques de Dakar,Directeur de l’Ecole Panafricaine d’Intelligence Economique et de Stratégie, et il a été recruté pour défendre à l’ONU la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.

    « Monsieur DIALLO qui se trouve actuellement en France, sera de retour au Sénégal en début de la semaine prochaine. Une séance de travail est prévue avec lui, dès son arrivée, afin de mettre à sa disposition les informations nécessaires á l’enrichissement de son projet de déclaration, ainsi que le formulaire d’audience », dixit une note envoyée par le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc á Dakar, Hamid MECHINO.
    Selon une information rapportée par un site onusien, lors de son intervention devant l’Assemblée Générale de l’ONU en tant que pétitionnaire le 8 octobre 2014, « M. Babacar DIALLO, a déclaré que l’instrumentalisation du Front Polisario par une puissance étrangère constituait à son avis un facteur d’instabilité pour les régions du Maghreb et du Sahel, « d’autant que des informations font état d’une implication de ce groupe dans des trafics maffieux et de la symbiose de certains des membres du Front Polisario avec les groupes terroristes notamment AQMI ». Aucune organisation, à l’exception de l’Union africaine, n’a reconnu l’existence et la légitimité de cette « prétendue » République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario, a-t-il souligné. Le pétitionnaire a en conclusion apporté son soutien au Maroc, qu’il considère comme un « acteur régional responsable et fiable ».

    Selon une autre note du ministère marocain des Affaires Etrangères, M. Diallo a été proposé par la DGED, les services de renseignements extérieurs du Maroc.

    Texte intégral du discours de M. Diallo (document du Ministère marocain des Affaires Etrangères) dont vous pouvez trouver une copie sur le site Dakar Actu

                                             

                                            

                                           

  • Enquete : Les accords commerciaux entre le Maroc et l’UE au point mort

    UN JUGEMENT DE LA COUR DE JUSTICE DE L’UNION EUROPÉENNE MET À MAL LES ACCORDS COMMERCIAUX ENTRE L’UE ET LE MAROC SIGNÉS EN 2012.
    La Cour de justice de l’Union européenne a annulé, le 10 décembre dernier, un accord commercial entre le Royaume du Maroc et l’UE. Un accord controversé signé en mars 2012 qui portait sur la libéralisation des échanges de produits agricoles et des produits provenant de la pêche entre le royaume chérifien et l’Union. La justice européenne a tranché en faveur des indépendantistes du Front Polisario actifs au Sahara occidental, qui estimaient que l’application de cet accord sur leur territoire violait le droit international et les engagements de l’UE.
    ANNULATION DE L’ACCORD
    Selon le jugement rendu le 10 décembre dernier, « L’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les communautés européennes et leurs Etats membres et le royaume du Maroc est annulée »[1].
    La décision ne précise pas encore si cette annulation sera rétroactive, c’est-à-dire si elle affectera une série de réductions de droits de douane acquises pour certains produits marocains, notamment les fruits, les légumes et les produits de pêche. Lors de la procédure juridique, le Front Polisario du Sahara occidental a réclamé seulement l’annulation de l’accord et non, comme elle avait songé à exiger dans un premier temps, une nullité de l’accord qui aurait impliqué des dédommagements financiers.
    UN CONFLIT DIPLOMATIQUE ET JURIDIQUE POUR LE SAHARA OCCIDENTAL
    La Cour de justice de l’Union européenne a rendu une décision marquante dans le conflit diplomatique et désormais juridique auquel se livrent le Maroc et un Front Polisario, lequel revendique l’indépendance du Sahara depuis des décennies. La signature d’un accord de cessez-le-feu en 1991 entre les deux parties, après quinze années de conflit armé, a ouvert la voie à la création d’une mission de contrôle onusienne, la Minurso, pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans l’ancien Sahara espagnol, que le Maroc avait annexé en 1975.
    Peu de réactions officielles ont filtré au Maroc, où un lobbying soutenu entoure la question du développement économique de ces régions sahariennes sous administration marocaine. Seul un conseiller du roi Mohamed VI, s’est exprimé : « Cette décision valide l’idée absurde qu’un producteur local de Dakhla se verrait interdire d’exporter ses produits en Europe, et donc de jouir des bénéfices de sa propre production, au motif que l’importateur n’a pas consulté le Front Polisario installé à Tindouf » . Il a appelé le Royaume à revoir tous les accords le liant à l’UE, jusqu’à lui tourner le dos.
    QUELS RECOURS POUR L’UNION EUROPÉENNE ?
    Le Conseil européen, qui réunit les chefs d’Etats et les gouvernements de l’Union, et la Commission européenne n’ont pas immédiatement souhaité faire appel de la décision. « C’est une décision juridique que nous considérons avec attention avant de procéder plus en avant, y compris sur la possibilité d’un appel », a affirmé une porte-parole de la Commission européenne. Les juges reprochent au Conseil de n’avoir pas fait correctement son travail de vérifier si l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sous contrôle du Maroc profitait ou non à la population de ce territoire.
    La représentante de la diplomatie européenne a rencontré le ministre marocain des Affaires étrangères, Federica Mogherini, quelques jours après la décision afin de rediscuter des termes de l’accord. Ils ont conjointement décidés que l’annulation de l’accord commercial fera l’objet d’un recours de ses homologues européens. La diplomate européenne s’est engagée à « l’introduction de mesures temporaires, sous la forme d’une suspension de l’exécution de l’arrêt, afin d’assurer la sécurité juridique qui entoure les effets de l’accord signé avec le Maroc » .
    VERS UNE SOLUTION NÉGOCIÉE ENTRE LES DEUX PARTIES ?
    L’annulation de l’accord demeure uniquement pour l’exportation des produits de la région du Sahara jusqu’au réexamen par la Cour de justice de l’Union européenne des mesures provisoires proposées par le Conseil de l’Union. Le recours devra être introduit auprès de la Cour de justice dans un délai de deux mois, pour ensuite être examiné dans les 14 mois suivants. Le tribunal de l’UE devra trancher la question de savoir si l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental profite à la population de ce territoire qui revendique son indépendance du royaume du Maroc.
    Fin janvier, l’ambassadeur la Mission du Maroc auprès de l’Union Européenne a réaffirmé la position du royaume, tout en assurant que les relations entre les deux parties n’étaient pas suspendues. Il a toutefois souligné la nécessité pour le Maroc de faire « une pause dans l’agenda bilatéral, jusqu’à ce que le Maroc ait une visibilité quant à la sécurité juridique de la relation qui le lie à l’Union européenne »[2]. Une déclaration qui n’augure pas la résolution prochaine de l’état de l’accord commercial Maroc-UE.
    [1] Communiqué officiel de La Cour de Justice de l’Union Européenne.
    [2] Déclaration de Menouar Alem, ambassadeur de la Mission du Maroc auprès de l’Union Européenne (25 janvier 2016)
    BUSINESS HERALD, 27/01/2016