Mois : janvier 2016

  • La Comisión Europea podría cambiar el acuerdo agrícola con Marruecos inspirándose en el de pesca

    La Comisión Europea estaría dispuesta a introducir cambios en su acuerdo agrícola con Marruecos ante la imposibilidad de ganar el recurso introducido contra la decisión del Tribunal Europeo de Justicia que anula el acuerdo agrícola debido a su inclusión del Sáhara Occidental, territorio cuyo estatuto sigue pendiente de solución, informó el martes el diario árabe Al-Quds Al-Arabi.
    Según el diario arabófono, la UE quiere salvar su convenio agrícola con Marruecos aplicándole las mismas cláusulas que rigen el acuerdo de pesca si éste último no es anulado también por la justicia europea. 
    Inspirado en el acuerdo de pesca, el nuevo tratado preveería la condición de que las recetas del acuerdo agrícola beneficien a la población saharaui.
  • Ross y Weber habrían acusado a Anders Kompass de estar a sueldo de Marruecos

    El Enviado Personal y el Representante Especial del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental habrían acusado al Director de Operaciones de Campo y Coopéración Técnica del Alto Comisionado para los Derechos Humanos (ACNUDH) de estar a sueldo de Marruecos y de ser parcial en la misión técnica que condujo a Marruecos y al Sáhara Occidental.
    En una nota enviada el 20 de mayo 2014, bajo el título de « cuestión nacional, feroz campaña en contra de nuestro amigo Kompass », el embajador de Marruecos ante la ONU, Omar Hilale, informaba que Kompass le había « confiado con mucha amargura e inquietud » que  » Christopher Ross, el Departamento de Asuntos Políticos y Wolfgang Weisbrod-Weber, llevan a cabo actualmente una feroz campaña para desacreditarlo y poner en duda su integridad profesional, a raíz de su negativa a entrevistarse con los separatistas en la sede de la MINURSO y el contenido del informe de la visita que ha presentado a la Sra Pillay « .
    « Sus detractores lo acusan de ser parcial (biased) y de estar a sueldo de Marruecos », añade la nota. « Teme que estén buscando que sea licenciado por el próximo Alto Comisario », subraya la misma fuente.
    (El texto completo se encuentra en la siguiente imagen)
  • Ross et Weber auraient accusé Anders Kompass d’être à la solde du Maroc

    L’Envoyé Personnel et le Représentant Spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental auraient accusé le Directeur des Opérations sur le terrain et de la CoopérationTechnique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) d’être à la solde du Maroc et partiel dans la mission technique qu’il a conduite au Maroc et au Sahara Occidental.
    Dans une note envoyée le 20 mai 2014, sous le titre de « Question nationale, campagne contre notre ami Kompass », l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, rapporte que Kompass lui a « confié avec beaucoup d’amertume et inquiétude » que « Christopher Ross, le Département des Affaires Politiques et Wolfgang Weisbrod-Weber, mènent, actuellement, une campagne féroce pour le discréditer et mettre en doute son intégrité professionnelle, suite à son refus de rencontrer les séparatistes au siège de la MINURSO, et au contenu du compte-rendu de la visite qu’il a soumis à Mme Pillay ».
    « Ses détracteurs l’accusent d’être partial (biased) et à la solde du Maroc », ajoute la note. « il crainte qu’ils cherchent sa tête avec le prochain prochain Haut Commissaire », souligne la même source.
    (Le texte intégral dans l’image suivante)
  • La question du Sahara Occidental suscite un intérêt croissant dans l’opinion publique suisse (note du MAE marocain)

    Sur l’état des relations entre le Maroc et la Suisse, une note distribuée par le Ministère des affaires étrangères marocain souligne que la question du Sahara Occidental « suscite un intérêt croissant dans l’opinion publique suisse du fait de l’activisme de plus en plus insistant du Polisario ».

    « La position des officiels suisses par rapport à cette question reste mesurée et fondée sur l’appui aux efforts de l’ONU, pour une solution conforme à la légalité internationale », indique la même source.

    Le fait que le Conseil fédéral a émis un avis adhère au principe de distinguer deux originesdes produits provenant du Maroc, faisant prévaloir le fait que le « Sahara est, conformément aux résolutions des Nations Unies, considéré comme un territoire non autonome« , est considéré par le Maroc comme « un sérieux préjudice aux intérêts du Maroc et risque d’être invoqué par d’autres pays qui souhaiteraient établir une séparation entre les produits originaires du Maroc et les autres » provenant du territoire du Sahara Occidental occupé.


    Texte intégral de la note : 


    RELATIONS BILATÉRALES
    MAROC-SUISSE
    Relations politiques :
    • La 1ère session des consultations politiques a eu lieu le 04 novembre 2009, à Rabat entre M. Michael AMBUHL alors, Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et Mme Latifa Akharbach, ex-Secrétaire d’État auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
    • La deuxième session a eu lieu, le 8 juin 2011, à Berne entre Mme Latifa AKHARBACH et son homologue, M. Peter MAURER, aujourd’hui Président du CICR.
    • La troisième session a eu lieu, le 9 janvier 2013, à Rabat entre l’ex Ministre-Délégué, M. Youssef Amrani et le Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Yves Rossier.
    Reformes démocratique au Maroc:
    • Le porte parole du Département fédéral des Affaires étrangères avait déclaré que la Suisse « salue les reformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi dans la mesure où elles prennent en compte certaines aspirations du peuple marocain en matière de démocratie et de libertés. »
    La question du Sahara :
    • La question du Sahara suscite un intérêt croissant dans l’opinion publique suisse du fait de l’activisme de plus en plus insistant du Polisario. La position des officiels suisses par rapport à cette question reste mesurée et fondée sur l’appui aux efforts de l’ONU, pour une solution conforme à la légalité internationale.
    • La Suisse contribue à l’aide humanitaire internationale dans les camps de Tindouf par le biais de certaines ONG
    • Au niveau des Nations Unies, la Suisse avait voté en 2006 en faveur du projet de résolution présenté par l’Algérie à la 4ème Commission de l’ONU et a reconduit son vote à la plénière de l’Assemblée Générale.
    • L’Ambassadeur de Suisse à Rabat, M. Bertrand LOUIS, a visité la MINURSO et le Bureau du HCR à Laâyoune en juin 2010 et a rencontré l’ex Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINURSO, Hany Abdelaziz, qui était également de nationalité suisse.
    Motion du parti socialiste suisse sur la distinction des produits originaires du Maroc et ceux des provinces du sud
    La Vice-présidente du parti socialiste suisse a introduit une motion au Parlement demandant au gouvernement de distinguer clairement entre les produits marocains et ceux en provenance des provinces du Sud : «Obligation de déclarer les marchandises provenant des territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc ».
    Cette initiative est fondée sur la mobilisation d’un groupement de consommateurs exigeant la traçabilité des produits et la précision de l’origine du produit(tomates melons,….) dans l’étiquetage.
    Le Conseil fédéral a émis un avisqu’il a rendu public et dans lequel :
    • Il adhère au principe de distinguer deux origines des produits provenant du Maroc, faisant prévaloir le fait que le « Sahara est, conformément aux résolutions des Nations Unies, considéré comme un territoire non autonome. ».
    • Il distingue l’étape de déclaration de l’origine à la douane et celle de l’étiquetage destiné à informer le consommateur.
    • Toutefois, il rejette le projet de motion du fait que l’étiquetage de tous les produits entraînerait une charge administrative supplémentaire considérable et disproportionnée.
    Même si la motion a des chances d’être rejetée, il n’en demeure pas moins que l’avis de l’exécutif suisseporte un sérieux préjudice aux intérêts du Maroc et risque d’être invoqué par d’autres pays qui souhaiteraient établir une séparation entre les produits originaires du Maroc et les autres de ses provinces du sud.
    Principales visites récentes :
    • Visite au Maroc du Conseiller fédéral Chef du Département fédéral des Affaires étrangères suisse M. Didier Burkhalter, en septembre 2013.
    • Visite au Maroc (le 9 janvier 2013) du Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Yves Rossier.
    • Visite M. Filippo Lombardi, Président du Conseil des Etats Suisse, en novembre 2013
    • Visite officielle en Suisse (en juin 2010) du Président de la Chambre des Représentants, Monsieur Abdelwahad RADI, sur invitation de la Présidente du Conseil Nationale de Suisse, Madame Pascale BRUDER WYSS ;
    • Participation de Premier Ministre, Monsieur Abbas EL FASSI, (en octobre 2010) aux travaux de treizième Sommet de la Francophonie à Montreux ;
    • Visite au Maroc, en novembre 2009, du Secrétaire d’État suisse aux Affaires étrangères M. Michael Ambühl ;
    • Visite de travail au Maroc (en mars 2011) de Secrétaire d’État suisse à l’Économie, M. Jean-Daniel GERBER. Visite ayant pour objectifs (le soutien à l’industrie pharmaceutique suisse au Maroc et la révision des termes de l’accord de libre échange avec les pays de l’AELE).
    • Visite à Berne (en juin 2011) de la Secrétaire d’Etat auprès de Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa AKHARBACH, pour la tenue de la deuxième session des consultations politiques Maroc-Suisse.
    • Visite au Maroc (en novembre 2011) d’une délégation suisse composée du Chef de la Division Afrique et Moyen-Orient, l’Ambassadeur Marcel Stutz, et du Coordinateur régional adjoint pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord au Département fédéral des Affaires étrangères Monsieur Pascal Bornoz.
    • Sur invitation du Ministre de l’Intérieur, le Conseiller d’Etat en charge du Département de la Sécurité et de l’Economie du Canton de Genève, M. Pierre Maudet, se rendra au Maroc, du 19 au 22 juin 2014.
    Relations parlementaires :
    Cette coopération est marquée par l’échange de visites des parlementaires :
    • LePrésident du Conseil des Etats Suisse M. Filippo Lombardi s’est rendu au Maroc en novembre 2013
    • L’ex Président de la Chambre des Représentants M. Abdelwahad RADI, a effectué une visite de travail à Berne du 13 au 16 juin 2010, sur invitation de la Présidente du Conseil nationale suisse, Madame Pascale BRUDERER WYSS. Il a été reçu par la Présidente de la Confédération helvétique, Mme Doris LEUTHARD, et a eu des entretiens avec des responsables du Ministère helvétique des Affaires Etrangères axés notamment sur les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale.
    Création de groupe d’amitié parlementaire Suisse-Maroc en 2010, présidé par Mme Christine Egerszegi-OBRIST.
    Autres :
    Une famille suisse de 5 personnesavait été expulsée en décembre 2009 du Maroc (Oujda) pour des raisons de prosélytisme. L’Ambassade de Suisse à Rabat avait adressé une note au Ministère par laquelle elle fait part notamment de «son extrême préoccupation concernant la célérité avec laquelle cette expulsion a eu lieu, empêchant tout recours à un avocat ».
    Relations économiques :
    • La Suisse est parmi les plus grands pays investisseurs au Maroc (5ème en 2010). Selon les chiffres de la Banque nationale suisse, le Maroc est la 2ème et 5ème destination des investissements directs suisses respectivement en Afrique du Nord, après l’Égypte, et en Afrique.
    • Les entreprises suisses établies au Maroc sont principalement actives dans les secteurs du ciment, de l’agro-alimentaire et de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique et chimique, de l’énergie électrique, du textile et des assurances. Les entreprises suisses emploient environ 5000 personnes au Maroc.
    • Le Maroc est le quatrième partenaire commercial de la Suisse en Afrique du Nord (après l’Egypte, l’Algérie, la Libye) et le cinquième du continent africain. En 2011, les échanges commerciaux se sont élevés à plus de 4 milliards de dirhams.
    • En 2011, les importations du Maroc en provenance de la Suisse ont atteint 2489,9 millions dhs et les exportations marocaines ont été de l’ordre de 2023,2 millions dhs.
    Tableau des échanges commerciaux
    Valeur en millions de DH
    2011
    2012
    2013
    EXPORTATIONS
    2 028,2
    1 864,9
    1404
    IMPORTATIONS
    2 489,9
    1 994,5
    1250
    • La Suisse occupe le 11ème rang parmi les pays clients du Maroc et le 25ème rang parmi les pays fournisseurs du Maroc.
    • Les principaux produits importés sont les produits chimiques, les machines, et les montres, tandis que les produits exportés sont essentiellement les produits agricoles, les métaux précieux, le textile et les bijoux.
    • 80% des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Association européenne de libre-échange (AELE : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) se font avec la Suisse.
    • Lors des consultations politiques, il a été convenu d’explorer la niche des produits du terroir en Suisse. Le Maroc a alors participé à la 4ème édition du concours suisse des produits du Terroir les 1er et 2 octobre 2011 et au Salon suisse des Goûts et Terroir du 28 octobre au 1er novembre 2011.
    • La Suisse et le Maroc ont conclu les trois principaux accords économiques suivants :
    • Accord du 17 décembre 1985 concernant la promotion et la protection réciproques des investissements (entré en vigueur le 12 avril 1991);
    • Convention du 31 mars 1993 en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu (entrée en vigueur le 1er janvier 1995)
    • Accord de libre-échange du 19 juin 1997 entre les États de l’AELE et le Royaume de Maroc (entré en vigueur le 1er décembre 1999).
    Coopération douanière
    Les administrations des douanes marocaine et suisse ont signé, en octobre 2012, un accord de coopération douanière. L’objet de cet accord est l’élargissement du champ de coopération à d’autres domaines d’intérêt commun. Cet accord porte sur plusieurs volets de coopération douanière bilatérale : la facilitation du commerce entre les deux pays, l’assistance technique, notamment dans le domaine de la formation douanière, et l’intégration d’autres domaines d’activité susceptibles d’être identifiés par les représentants des deux parties lors de leurs échanges.
    Aide au développement :
    A l’occasion de la visite au Maroc du Ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter, en septembre 2013, le Maroc et la Suisse ont signé l’Accord de Coopération technique, financière et l’aide humanitaire.
    • L’Aide humanitaire de la Confédération au Maroc réalise des projets de coopération depuis 2008.
    • Le montant global de l’engagement de Coopération bilatérale au développement est de 6.5 millions CHF en 2013.
    • La suisse est également engagée dans un nouveau programme d’aide au développement dédié à l’Afrique du Nord pour la période 2011-2016.
    • Le programme de la Suisse au Maroc (état en janvier 2012) touche les axes suivants:
    – Transition vers la démocratie et droits humains;
    – Développement économique et emplois;
    – Migration et protection.
    • Un cadre de coopération Maroco-Suisse en matière de protection civile, établi en 2007, a permis la réalisation de plusieurs actions au profit de la Protection Civile marocaine, à savoir :
    – Le financement de la construction d’un chenil à l’Ecole de la Protection Civile ;
    – La formation en matière de maître-chien ;
    – 81 actions de formations réalisées depuis 2008 pour 833 bénéficiaires ;
    – L’organisation d’exercices au Maroc ;
    – La création et formation de secouristes volontaires de proximité à Fès.
    Volet consulaire :
    • Le nombre de Marocains résidants en Suisse inscrits, à la date du 31 mai 2011, auprès du Service Consulaire près l’Ambassade du Maroc à Berne a atteint 7406 personnes (dont 4207 femmes et 3199 hommes)
    • La Suisse a exprimé sa volonté de nouer une coopération avec le Maroc dans le domaine de la migration sur une base bilatérale. Elle a présenté au Maroc un projet d’accord de réadmission de personnes en situation irrégulière en Suisse, en février 2002.
    • Une réunion de haut niveau sur la question de la migration s’est tenue à Rabat le 26 juin 2013 et un plan d’action a été retenu pour faire avancer les questions en suspens de ce dossier.
    • Des consultations consulaires maroco-suisses se sont tenues à Berne le 19 octobre 2009. Les deux parties ont convenu de ce qui suit :
    • Conclure un accord pour la facilitation des visas ;
    • Prévoir des mesures de réinsertion socioprofessionnelle en vue d’une collaboration en matière de réadmission ;
    • Mettre à la disposition du Maroc d’un appui technique pour la mise à niveau du cadre juridique et institutionnel des réfugiés ;
    • Renforcer les moyens de coopération existant entre les autorités suisses et l’Organisation Internationale de Migration en vue du retour des migrants illégaux subsahariens se trouvant au Maroc dans leur pays d’origine.
    Coopération culturelle :
    • La Suisse a offert au Maroc dix bourses au titre de l’année académique 2011-2012.
    En 2011, le Maroc a participé aux manifestations culturelles suivantes :
    • La 6ème édition du Festival du Film Oriental de Genève, du 11 au 17 avril 2011, avec trois Films marocains ;
    • Le Salon International du Livre et de la Presse (PALEXPO), tenu à Genève, du 29 avril au 3 mai 2011;
    • Comme hôte d’honneur à la 4ème édition du Concours suisse des Produits de Terroir, qui s’est tenu le 1er et 2 octobre 2011 à Délémont-Coutemelon en Suisse.
    • Le Maroc a été l’invité d’honneur du « Salon International du Livre et de la Presse », à Genève, du 25 au 29 avril 2012.
    Coopération dans le domaine des Droits de l’Homme
    • Le Maroc a été co-auteur, avec la Suisse, de la 1ère résolution sur le projet de la Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’Homme (DNUEFDH) en 2007, adoptée par le CDH le 23 mars 2011, et par l’Assemblée Générale le 19 décembre 2011.
    • Visite au Maroc de l’Ambassadeur Paul Koller, en charge de la politique des Droits de l’homme au Département fédéral des affaires étrangères, les 20 et 21 mars 2013. Cette visite avait pour objectif d’examiner les voies et moyens de développer une coopération bilatérale en matière des droits de l’homme.
    Coopération tripartite :
    • Sur demande de l’Ambassade suisse à Rabat, une mission composée de cadres et producteurs agricoles tchadiens (7 personnes) reçue à l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) de Tafilalet, pendant le mois de mai 2012.
    Cadre Juridique
    L’Accord de Coopération technique, financière et l’aide humanitaire est signé en signature 2014.
    Projet d’Accord en cours de négociations
    • Projet d’Accord de coopération entre le Ministère de la Justice et des Libertés et le Département fédéral de Justice et de Police
    • Projet de protocole sur l’établissement de consultations entre les ministères des affaires étrangères des deux pays
    • Projet d’Accord de réadmission
    • Projet de protocole d’Entente pour la réalisation d’étude méso-économique
    • Projet d’accord maritime.

  • Note marocaine sur Mme Navi Pillay avant sa visite au Maroc en mai 2014

    Visite de la Haute Commissaire : éléments d’informations

    Attention au côté surveillance 
    Très attachée à la question des femmes (violence et accès à l’éducation) ; à la question migratoire ; et à la question de l’orientation sexuelle. Mais comme d’habitude, et dans le cadre de son mandat, elle posera des questions sur les droits civils et politiques ; mais également économiques, sociaux et culturels. 
    Très intéressée par : l’accès à la justice + justice transitionnelle + abolition de la peine de mort (première femme nommée à la Haute Cour d’Afrique du Sud en 1995 (par Nelson Mandela) ; ancienne juge à la Cour pénale internationale (CPI) ; et Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). 
    Donc nécessairement la question du pourquoi le Maroc n’a pas encore ratifié le traité de Rome se posera ; et s’il envisage de le faire. 
    Personnalité : 
    Elle a une vision juridique de son mandat, ces arguments et son discours ne seront pas du tout émotionnel ; mais se baseront sur des points légaux … 
    elle n’est pas exigeante, à une approche « très fraîche », très personnelle ; aime rire et « faire des blagues ». 
    Elle est dans l’approche constructive ; et si elle a des remarques à faire, elle les fera directement. 
    Les positions à défendre : 
    Le Maroc est un pays jeune ; entre tradition et modernité ; et qui « ose regarder les problèmes en face ». 
    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, accompagne et encourage ces progrès. 
    Le Maroc a conscience des défis qu’il a à relever (notamment les enfants des rues). 
    C’est un des seuls pays de la région (sinon le seul), où l’on peut parler de tout. On peut débattre au Maroc est ça s’est fabuleux (notamment sur la problématique de l’homosexualité, qui lui tient beaucoup à coeur). 
    Le Maroc est le seul pays de la région, qui va de l’avant, et qui fait des grands pas (et ceci même économiquement, avec tous les chantiers lancés). 
    Il a fait « son printemps arabe », mais de manière « discrète et efficace ». 
    Autres informations : 
    Le Maghreb : la Haute Commissaire voulait visiter la Libye, mais n’a pas pu pour des raisons sécuritaires. En avril 2011 : visite en Mauritanie. Tunisie : mission d’experts du Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies, en concertation avec les autorités tunisiennes de transition, « pour aider la Tunisie à avancer sur le chemin de la démocratie » (du 27 janvier au 2 février 2011). Septembre 2012 (3 jours) : visite en Algérie : le Haute Commissaire a interpellé les autorités sur l’intérêt de ratifier 2 principaux traités : le protocole facultatif à la Convention contre la Torture (OP-CAT) ; et la Convention internationale pour la protection de toutes personnes contre les disparitions forcées. Elle a déclaré, qu’en Algérie, « les droits à l’association et à la liberté de réunion sont une source d’inquiétudes ». 
    Proposition : utiliser le biais de la 32ème session du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères des pays de l’Union du Maghreb Arabe, le 09 mai à Rabat, pour aborder la question de la situation des droits de l’homme des pays du Maghreb et avoir sa perception. Si l’occasion se présente, parler aussi de la situation en Tunisie et en Libye (15 mai 2014 à Rabat : rencontre de M. le Ministre avec le Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU en Libye, M. Tarek Mitri + entretien, le 09 mai, avec le Ministre des Affaires Etrangères de Tunisie). 
    – Faire attention à la traduction.
  • Maroc : La RAM dénoncée pour trafic de cocaine par le Brésil

    L’ambassadeur du Brésil au Maroc, M. Frederico Salomeo Duque Estrada Meyer, s’est plaint auprès des autorités marocaines de la « recrudescence du trafic de cocaïne dans les vols de la RAM à destination du Brésil ».
    Dans un entretien avec le Secrétaire Général du Ministpere marocain des Affaires Etrangères, Yasser Bourita, M. Meyer a précisé que 4 mois après le lancement du vol, 200 kg de cocaïne ont été saisis. 
    Selon l’information rapportée par une note confidentielle diffusée par Bourita, le diplomate brésilien a rappelé que « la RAM risque encore une fois d’arrêter ses vols à destination de Rio, comme ce fut le cas en 1992 lorsqu’un pilote a été arrêté pour un trafic de stupéfiante ».
  • La Gouera : La Mauritanie dans tous ses droits face à un Maroc dans toute l’illégalité

    par Maître Takioullah Eidda 
    Dernièrement, le magazine Jeune-Afrique nous révélait l’un des points d’ombre dans les relations maroco-mauritaniennes : le statut de la bourgade de Lagouera au Sahara Occidental. Et comme il fallait s’y attendre, toute la presse marocaine s’en est donné à cœur joie, reprochant même à la Mauritanie d’avoir hissé son drapeau national! Pourtant, il ne devait y avoir d’équivoque à cet égard. 
    Le 14 novembre 1975, à Madrid, l’Espagne, alors puissance coloniale, signait un accord avec la Mauritanie et le Maroc, dit«Accord de Madrid». En vertu de cet accord, la région du Sud (Wadi Edahab), à savoir les villes de Dakhla, Awserd, El Argoub, Tichla, Legouéra, etc, revenaient à la Mauritanie et Lâyoun, Smara, Boujdour et tout le Nord revenaient au Maroc.
    Le 5 août 1979, un accord de paix fut signé entre la Mauritanie et le Front Polisario. À l’article 3 I.a) de cet accord il est spécifié que:
    «La République Islamique de Mauritanie déclare solennellement qu’elle n’a et n’aura pas de revendications territoriales ou autres sur le Sahara Occidental». 
    Nulle part dans cet accord, la Mauritanie n’a renoncé à son statut de «puissance administrante» de la partie du territoire qu’elle occupait. Cette réserve se comprend aisément aujourd’hui, compte tenu des enjeux relatifs à la sécurité de ses frontières et à l’incertitude entourant l’avenir du Sahara Occidental en tant que tel.
    Sans chercher à renégocier avec la Mauritanie et l’Espagne les termes de l’accord de Madrid du 14 novembre 1975, le Maroc a tout bonnement, unilatéralement et illégalement, annexé les parties Sud du territoire délaissées volontairement par la Mauritanie dans la précipitation et l’écœurement. 
    En revanche, la Mauritanie a tenu à conserver la bourgade de Lagouéra. Décision qui a été respectée par le Maroc, compte tenu de sa reconnaissance expresse, suivant l’accord de Madrid le 14 novembre 1975, de la souveraineté de la Mauritanie sur le Wad Edhahab. 
    Alors, en vertu de quel droit, accord, traité ou reconnaissance internationale le Maroc peut revendiquer aujourd’hui un statut quelconque sur Lagouéra? AUCUN!
    Mieux: en tant que «puissance administrante», à laquelle l’Espagne a remis le territoire, la Mauritanie peut juridiquement et valablement demander au Maroc le retrait pur et simple de toutes les zones du Sud qui lui revenaient suivant l’accord de Madrid du 14 novembre 1975. Ce n’est pas parce que la Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara Occidental, que cela lui enlève pour autant le droit de conserver et de gérer ce territoire en tant que «puissance administrante», en attendant un règlement définitif, accepté par les parties et entériné par les Nations-Unies.
    Le jour où un tel règlement interviendrait, la Mauritanie a déjà reconnu, et le réitère à chaque fois que l’occasion se présente, qu’elle n’a pas de revendication sur le Sahara Occidental et qu’elle s’attache aux principes inviolables des Chartes de L’ONU et de l’Union Africaine relatifs au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes et à l’intangibilité des frontières héritées de l’époque coloniale.
    Il est donc dans l’intérêt du Maroc de se tenir bien tranquille quand vient le temps de parler de la zone de Lagouéra, car elle met en évidence sa position illégale dans la partie Sud du Sahara Occidental, à l’instar de son statut dans le Nord de ce territoire, de plus en plus décrié, y compris par la Cour Européenne de Justice le 10 décembre 2015.
    Maître Takioullah Eidda, avocat
    Montréal, Canada
    quebec171[at]gmail.com
    SOURCE : ARSO
  • La position de la Russie sur le conflit du Sahara Occidental, selon une note confidentielle marocaine

    Selon une note confidentielle de la Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales du Ministère marocain des Affaires Etrangères, la position de la Russie par rapport au contentieux du Sahara Occidental a connu l’évolution suivante :

    Evolution de la position de la Russie sur la question du Sahara marocain.

    La position de la Russie au sujet du différend régional sur la question du Sahara marocain peut être analysée à la lumière des trois étapes temporelles suivantes : de 1975 à 2000 ; de 2000 à 2006, et de 2007 à 2014.

    De 1975 à 1998 : Appui idéologique à l’autodétermination : La position de l’ex-URSS a été plus favorable aux thèses de l’Algérie et du polisario, étant donné que l’approche soviétique de l’époque sur la question du Sahara a été déterminée par des considérations géostratégiques dictées par la logique de la guerre froide. 

    L’appui de l’ex-URSS à la thèse d’auto-détermination dans le cas du Sahara, tant à l’Assemblée Générale qu’au Conseil de sécurité, était le corollaire de son rôle de leader du mouvement d’émancipation des peuples opprimés par la colonisation. L’ex-URSS s’est, toutefois, maintenu à une distance raisonnable du différend régional sur le Sahara, en évitant de jouer un protagonisme excessif aux dépens de ses relations avec le Maroc. 

    De 1998 à 2006 : Appui aux efforts des Nations Unies pour aboutir à une solution mutuellement politique et mutuellement acceptable : Après la dislocation de l’ex-URSS, la nouvelle Russie a été contrainte à un repli géo-stratégique sur la scène internationale, en raison des coûts énormes (politique, économique, social, financier, militaire, ….) de sa déségrégation et son effritement. Moscou a vu diminuer, dans ce contexte, son influence au sein des Nations Unies, en particulier au sein du Conseil de sécurité, tout en restant attentifs à ses intérêts supérieurs. A l’Assemblée Générale de l’ONU, et durant la période considérée, la résolution sur la question du Sahara a été adoptée sans vote, sauf en 2004 et en 2006, où elle a été votée. En ces deux occasions, la Russie avait voté en faveur des deux résolutions, alors que le Maroc invitait les Etats membres des Nations Unies à s’abstenir sur ledit projet. Au niveau du Conseil de sécurité, toutes les résolutions soumises au vote de cet organe ont été votées par consensus, à l’exception des résolutions 1282 (1999) et 1301 (2000), adoptées respectivement par 14 vois pour (dont la Russie), 1 contre et 0 abstention, et par 12 vois pour (dont la Russie), 1 contre et deux abstentions. Ces deux résolutions ont établis l’inapplicabilité de la mise en ouvre du plan de règlement, en raison des divergences fondamentales entre les points de vue des parties. Le vote favorable de la Russie à toutes les résolutions adoptées durant cette période est une preuve de son soutien aux efforts entrepris par les Nations Unies en vue de rechercher à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara. 3.

    De 2007 à 2014 : Neutralité positive et soutien au processus politique de négociations :L’attitude de la Russie durant sur cette période peut être caractérisée de neutralité positive lors de l’examen de la question du Sahara par le Conseil de sécurité. Ainsi, lors du vote de la résolution 1813 du Conseil, la Russie a joué un rôle crucial dans le maintien et la consolidation des paramètres d’implication des Nations Unies, à travers la Minurso, dans le différend régional sur le Sahara, en s’opposant à l’inclusion de toute référence à la question des droits de l’homme dans la résolution, à tel enseigne qu’elle a été vivement critiquée par le Représentant de Costa Rica. En effet, le Représentant du Costa Rica avait déclaré, le 30 avril 2008, que : « Aujourd’hui, à notre grande surprise, le représentant de la Fédération de Russie a menacé d’exercer son veto technique à toute mention des droits de l’homme, alors que les deux parties se lancent des accusations mutuelles sur la question des droits de l’homme, et alors que cette question a été soulevée par plusieurs délégations pendant les consultations et qu’elle est mentionnée à de nombreuses reprises dans les rapports du Secrétaire général ». Lors du vote sur la résolution 1871 (2009) du Conseil, le Représentant russe au Conseil a indiqué que « la position de la Russie sur la question du Sahara occidental demeure inchangée. Nous sommes favorables à la recherche d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable de cette question, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité et en vertu du principe selon lequel les parties doivent consentir à tout mécanisme proposé pour régler cette question ». La position pondérée et constructive de la Russie s’est manifestée, en particulier, lors du vote sur la résolution 1920 du Conseil, au moment où les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc poussaient fortement en faveur d’un élargissement du mandat de la Minurso, pour y inclure une composante « droits de l’homme ». Ainsi, le représentant russe a mis en exergue ce qui suit : « La Fédération de Russie a participé à l’élaboration de cette résolution et, de ce fait, a pris conscience de la nécessité d’élaborer une décision du Conseil de sécurité qui garantirait la réalisation de progrès dans le processus de négociations et qui pourrait s’avérer utile pour l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Christopher Ross, dont nous appuyons les efforts ». Il a précisé que « la décision prise par le Conseil de sécurité répond à ce besoin. La résolution respecte un bon équilibre entre les intérêts des deux parties et leur permettra de préserver et, nous l’espérons, de consolider les progrès en vue de trouver une solution juste, durable et mutuellement bénéfique au problème du Sahara occidental. Nous sommes convaincus que cette résolution répond aux critères d’impartialité et d’objectivité et, dans la mesure la plus large possible, tient compte des vues des parties. Nous pensons que la résolution adoptée aujourd’hui permettra, avec l’appui de l’ONU, de réaliser plus facilement des progrès dans le processus de règlement de la situation concernant le Sahara occidental. » 

    4. Appréciations générales

    La Russie n’a jamais reconnu la pseudo « rasd », malgré les fortes pressions exercées par Alger pendant la Guerre Froide, nonobstant son appui aux résolutions algériennes d’antan appelant à l’exercice du droit à l’autodétermination dans le différend régional sur le Sahara. Cette position constante et louable de la Russie traduit la responsabilité, la pondération et la vision éclairée de Moscou et l’impératif de conserver une politique de neutralité positive, visant à favoriser ses relations de coopération et d’amitié avec le Maroc. 

    Moscou s’oppose par principe à une solution imposée ou qui n’emporte pas l’adhésion de toutes les parties concernées. Elle met l’accent, à cet effet, sur l’élément d’une solution durable et mutuellement acceptable, qui découle d’un processus de négociations, dans le cadre des efforts menés par les Nations Unies. Malgré la crispation de la Russie au sujet de l’action du Maroc sur la question syrienne, notamment, suite à la soumission par notre pays d’un projet de résolution sur cette question en février 2012, qui fut rejeté par le double veto russo-chinois, Moscou s’est gardé de toute attitude rancunière qui va à l’encontre de nos intérêts sur la question du Sahara, au moment de l’examen de ce point par le Conseil en 2012, 2013 et 2014. 

    La Russie s’est montrée réceptive de l’argumentaire du Maroc, notamment, sur la question des droits de l’homme au Sahara, et a joué un rôle clé dans la dissuasion de toute référence à cette thématique dans les résolutions 1813, 1871, 1920, 1979, 2044 et 2152 du Conseil de sécurité. 

    5. Propositions d’action : 

    Renforcer et diversifier les domaines de coopération et de coordination avec Moscou. 

    Hisser le partenariat stratégique, mis en place en 2002, en une structure de dialogue stratégique, visant à conforter la dynamique des relations prometteuses entre Moscou et Rabat, en prévoyant, notamment, un mécanisme de consultation sur les questions multilatérales. 

    Explorer les possibilités du renforcement de la coopération multilatérale entre Rabat et Moscou au sein des organisations internationales, sur des questions fédératrices et non-controversées.

    Il y a lieu de rappeler, que cette note a été rédigée  en mai 2014. Depuis, la situation au Proche Orient a connu un bouleversement notable avec l’intervention de la Russie en Syrie pour contre l’organisation de l’Etat Islamique dont l’Arabie Saoudite était le principal fournisseur d’armes et le Maroc a été poussé par Riyad á participer dans l’aventure militaire yéménite. Des faits qui ne manqueront pas d’influencer les relations entre la Russie et le Maroc. Des relations déjà « crispées », selon la note mentionnée.
  • Sahara Occidental : comment négocier l’« inacceptable » ?

    Au Sahara Occidental, le peuple lutte depuis plus de 40 ans pour obtenir son indépendance. Au terme de 16 années de guerre, un accord de cessez-le-feu avait pourtant été signé en 1991 entre les deux parties, en vue de mettre en place un référendum d’autodétermination. Mais le Maroc bloque encore sa mise en place ce qui explique que le peuple sahraoui continue toujours de lutter pour son indépendance, sous occupation et dans l’exil.
    Récemment, de nombreux rapports d’organisations des Droits de l’Homme tels qu’Amnesty International et Human Right Watch ont alerté les médias et les décideurs politiques sur une intensification des violations des droits de l’Homme au Maroc ainsi que dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Ce sont des centaines de cas de torture, de discrimination et d’arrestations arbitraires qui sont répertoriés. Il est important de signaler que la MINURSO est la seule mission des Nations Unies qui n’a pas, dans son mandat, la protection des droits de l’Homme. En effet, la mission avait été déployée pour surveiller le cessez-le-feu et mettre en place le référendum d’autodétermination.
    La situation s’est pourtant prolongée et les violations des droits de l’Homme à l’encontre des sahraouis sont quotidiennes et multiples. Depuis plusieurs années, des réseaux de solidarité se mobilisent en vue d’obtenir du Conseil de Sécurité des Nations Unies l’extension du mandat. Cependant, le Maroc compte sur le soutien des pays présents au sein même du Conseil afin d’empêcher l’extension de celui-ci.
    Le Maroc exploite illégalement les ressources naturelles du Sahara Occidental et viole ici encore le droit international [1]. En effet, étant considéré comme territoire non autonome, le peuple sahraoui devrait, d’une part, être consulté pour décider du sort de ses ressources et, d’autre part, pouvoir bénéficier des avantages liés à l’exploitation. Ni l’un ni l’autre ne sont respectés.
    Il faut savoir que l’Europe est le premier bénéficiaire de cette exploitation illégale par le biais d’accords de pêche et d’accords agricoles. Plusieurs procès sont en cours pour dénoncer ces accords illégaux et un récent arrêt de la Cour de Justice européenne a d’ailleurs annulé le 10 décembre 2015 un accord commercial portant sur les produits agricoles [2].
    Les populations ont faim
    La situation dans les camps de réfugiés se dégrade depuis 2008, date du début de la crise en Europe qui s’est intensifié ces trois dernières années. Les sahraouis dépendent uniquement de l’aide humanitaire venant des ONG et de la solidarité internationale. Là où auparavant les stocks alimentaires tournaient sur base d’une réserve de 3 mois, cette réserve n’est plus que d’une semaine et chaque fois incertaine.
    Après 40 ans d’attente, le peuple sahraoui a perdu confiance en la communauté internationale et dans le processus référendaire proposé par les Nations Unies. Si le statut quo perdure, le peuple sahraoui ne risque-t-il pas d’avoir recours à la lutte armée pour exercer son droit à l’autodétermination ?
    Au Sahara Occidental, personne ne souhaite rompre le silence des armes en reprenant la guerre. Aucun Sahraoui ne souhaite voir la vie de son frère, son père, son ami ou même la vie des citoyens marocains en danger. Cependant, aucun Sahraoui n’est disposé à perdurer plus longtemps dans ce statut de « ni guerre ni paix » [3].
    Mission de solidarité belge dans les camps
    Dans le désert algérien, aux confins entre le Sahara Occidental et le Maroc, non loin de Tindouf, les réfugiés sahraouis vivent et militent pour la décolonisation de leur terre depuis 40 ans. C’est là qu’une délégation belge de solidarité est arrivée fin octobre 2015. Le désert Algérien était alors proie à de terribles inondations. 
    À l’initiative du Comité belge de soutien au peuple sahraoui ; cette mission a rassemblé des organisations francophones, néerlandophones et des représentants de la société civile belge. Cette semaine en compagnie des sahraouis en exil a permis de mieux comprendre pourquoi ils se trouvent dans ces camps de réfugiés, comment ils vivent et, après 40 ans d’attente, quelles sont leurs espoirs et aspirations pour le futur.
    Santiago Fischer 
    Commission Justice et Paix Belgique francophone 
    Envie de s’engager pour cette cause ? Contactez le Comité Sahraoui –ophelie.ingarao@westernsahara.org (+32 2 231 01 74) et visitezhttps://www.facebook.com/comitebelge.so/
    Lire l’analyse complète sur le site web de Justice et Paix
    [3] Témoignages recueillis lors de la mission belge de solidarité organisée en octobre 2015, à l’initiative du Comité de soutien au peuple sahraoui.
  • Les amis du Maroc au Canton de Genève

    Selon une lettre envoyée par Pierre Maudet le 2 mai 2014 à l’ambassadeur du Maroc en Suisse à l’époque, Omar Hilale, contenant les noms des membres de la délégation genevoise « qui se rendra en visite de travail au Royaume du Maroc du 19 au 22 juin 2014 », voici la liste des amis du Maroc révélée par un document confidentiel du MAE marocain mis en ligne par le hacker Chris Coleman24.
    Pierre Maudet, Conseiller d’Etat chargé du département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève
    Eduard Gnesa, Ambassadeur extraordinaire chargé de la collaboration internationale en matière de migrations au Département fédéral des affaires étrangères ;
    Bernard Gut, Directeur Général de l’office cantonal de la population et des migrations au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève ;
    Laurent Forestier, Secrétaire Général adjoint au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève ;
    Redouane Saadi, Secrétaire général adjoint au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève
    Selon le Chargé d’Affaires Hassan Boukili, la délégation genevoise est, selon lui, « désireuse de donner une portée politique à cette visite ».
    Dans une des notes envoyées par Omar Hilale, celui-ci soulignait qu’il voulait compter sur Pierre Maudet pour saper la visite du président sahraoui Mohamed Abdelaziz au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.