Mois : janvier 2016

  • Lettre de menaces au SG de l’ONU (note confidentielle)

    Monsieur le Secrétaire Général,
    J’ai pris connaissance de Votre dernier Rapport au Conseil de Sécurité sur la question du Sahara Marocain (S/2014/258) du 10 avril 2014.
    Ce Rapport, malgré des avancées positives à l’initiative exclusivement du Royaume du Maroc, a suscité une déception réelle et une préoccupation profonde du peuple marocain et de ses forces vives.
    Son contenu biaisé, ses appréciations partiales et ses recommandations dangereuses en font un document contreproductif, voire inacceptable pour le Royaume du Maroc.
    Au lieu de favoriser un examen serein par le Conseil de Sécurité de ce différend régional, le rapport devient une source de polémique, un instrument pour encourager des agendas obscurs et faire avancer des arrière-pensées, aujourd’hui, largement dévoilées.
    En effet, et une fois de plus, le rapport ne met pas en exergue, en toute objectivité, l’engagement du Maroc à soutenir le processus politique conduit sous vos auspices, mais qui n’a pu voir le jour, il faut à nouveau le rappeler, que grâce à l’Initiative d’Autonomie, présentée par le Royaume en 2007.
    La volonté manifeste de Votre Secrétariat, dont nous sommes coutumiers, de diluer l’engagement du Maroc et de déresponsabiliser les autres Parties, dont le seul souci est de maintenir un statu quo intenable pour la région, laisse dubitatif.
    De même, en cherchant un équilibre là où objectivement il n’existe pas, en tentant d’imposer un parallélisme entre un Etat membre des Nations Unies et un mouvement séparatiste et enessayant de légitimer la situation juridique aberrante de non droit qui prévaut à Tindouf, la démarche du Secrétariat ne peut susciter qu’interrogations et incertitudes sur l’avenir de ce processus.
    Plus dangereuses encore sont les recommandations sournoises et les assertions provocatrices contenues dans le rapport. Outre leur incohérence avec les autres parties du document, elles confirment le parti-pris flagrant du Secrétariat et dévoilent les manœuvres en cours de gestation.
    Acet égard, Je voudrais vous réitérer avec la plus grande vigueur que le Royaume du Maroc ne saurait accepter une quelconque surveillance des droits de l’homme dans la région du Sahara, en dehors de ses institutions nationales, dont la crédibilité et l’engagement sont largement reconnus.
    Tout réexamen du mandat de la MINURSO ou révision des paramètres de la négociation ne sauraient se faire sans la concertation étroite et l’adhésion totaledu Royaume du Maroc, partie fondamentale à ce différend régional.
    Monsieur le Secrétaire Général,
    Le Royaume du Maroc a toujours soutenu les actions des Nations Unies en matière de maintien de la paix, de promotion du développement et de défense des valeurs universelles.
    Notre engagement à vos côtés et en soutien à vos efforts, récemment encore en République Centrafricaineet en Guinée-Bissau en témoignent.
    L’approche partiale et provocatrice que semble retenir chaque année le Secrétariat vis-à- vis du Maroc, malgré nos efforts, est de nature à compromettre cet engagement.
    Cette attitude hostilene saurait rester indéfiniment sans conséquence sur notre implication et notre soutien à diverses opérations où le Maroc a engagé la vie de ses femmes et de ses hommes au service des idéaux des Nations Unies.
    Ceci est, également, valable pour la coopération constructive du Royaume à l’égard des activités de la MINURSO, ainsi que pour le processus politique que conduit Votre Envoyé Personnel.

    En comptant sur Votre implication personnel pour corriger cette situation, Je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Général, en l’assurance de ma parfaite considération.
    Source : note confidentielle du MAE maocain
  • L’ONU doute de la sincérité des engagements du Maroc sur les droits de l’homme (note confidentielle)

    Les autorités marocaines tentent de tromper la communauté internationale avec des fausses promesses et des prétendus engagements en vue d’améliorer le respect des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental.
    Mme Susana Malcorra, Cheffe de Cabinet du Secrétaire Général a bien déclaré à l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU que le Secrétariat de l’ONU pense  « qu’il s’agit d’intentions à vérifier au contact de la réalité ».
    Pour rappel, Amnesty International avait précisé dans un rapport que le Maroc est un « éternel chantier » où il y a plein de projets jamais finis.
    Texte intégral de la note du MAE marocain sur cette affaire.


    The Permanent Mission of the Kingdom of Morocco
    to the Unites Nations – New York                                                           Date : 8 avril 2014
    A : Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères
    Objet : Question Nationale / Rencontre avec Mme Malcorra
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance l’essentiel de l’entretien que j’ai eu, ce matin, avec Mme Susana Malcorra, Cheffe de Cabinet du Secrétaire Général.
    Mme Malcorra m’a informé que le rapport sera reçu, aujourd’hui, au 38eme étage, que le message du Maroc est parvenu clairement à tous les responsables au sein du Secrétariat, qu’il y a reconnaissance des efforts faits par le Maroc en matière des droits de l’homme, qu’il y a « beaucoup de sympathie pour ce qui a été fait » et que ces efforts doivent être encouragés. Elle a ajouté qu’ils sont conscients des résistances éventuelles à de telles réformes et apprécient la volonté politique d’aller de l’avant.
    En meme temps, la Cheffe de Cabinet a indiqué qu’ « un courant au sein du Secrétariat continue d’estimer qu’il s’agit d’intentions à vérifier au contact de la réalité » (ce que M. Ross évoquait dans ses discussions avec nous).
    J’ai souligné, de nouveau, à mon interlocutrice que le Maroc n’accepte pas qu’on mette en doute la volonté politique qui anime les mesures prises et annoncées, qu’il s’agit bel et bien de décisions,dont la plupart a reçu un début d’application, et que le Maroc réagira comme il se doit, à toute initiative de minimiser la portée des décisions qu’il a prises souverainement et de bonne foi pour renforcer l’état de droit au Maroc.
    Haute Considération
    L’Ambassadeur Représentant Permanent
    Mohamed Loulichki
  • La vérité sur la position de la France sur le conflit du Sahara Occidental (note confidentielle)

    Fiche multilatérale
    de
    la France
    1. Question nationale 
    • La France n’a jamais reconnu la pseudo « rasd » ;
    • Paris renouvelle le soutien de la France au processus de négociations entre les parties, mené sous l’égide de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross ;
    • La France a qualifié le plan d’autonomie proposé par le Maroc de « base sérieuse et crédible de négociations pour une résolution définitive du problème du Sahara »;
    • Paris a indiqué que le Maroc a fait des efforts considérables en s’ouvrant notamment sur les procédures des Nations Unies sur la question des droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    1. Réforme du Conseil de sécurité
    • La France estime que le Conseil de sécurité doit mieux refléter la réalité du monde d’aujourd’hui, et soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents ;
    • Paris est favorable à un élargissement du nombre de sièges permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité ;
    • La France soutient l’accession à un siège de membre permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon ainsi qu’une représentation permanente de l’Afrique et défend le principe d’une représentation arabe ;
    • La France, en partenariat avec le Royaume-Uni, avait proposé lors du Sommet franco-britannique du 27 mars 2008 l’option d’une réforme intérimaire qui pourrait inclure une nouvelle catégorie de sièges, pourvus d’un mandat plus long que celui des membres actuellement élus. A l’issue de cette phase intérimaire, il pourrait être décidé de transformer ces nouveaux sièges en sièges permanents. Cette proposition de réforme intérimaire a été renouvelée lors du Sommet franco-britannique du 6 juillet 2009.
    • Paris se dit préoccupée que les grandes décisions puissent se prendre à l’extérieur de l’ONU si celle-ci demeure non réformée.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies
    • En avril 2014, la France participe aux 8 opérations de maintien de la paix des Nations unies suivantes: FINUL, MINUL, MINURSO, MINUSTAH, MONUSCO, ONUCI, ONUST et MINUSMA ;
    • La France est membre des organisations intergouvernementales suivantes engagées dans la conduite d’opérations de maintien de la paix : l’ONU (1945), l’OTAN (1949), l’Union européenne (1951) et l’OSCE (1975) ;
    • La présence française est particulièrement notable au sein de la FINUL (Liban) avec un personnel total de 857. Elle est également forte au sein de la MINUSTAH (27). Le reste des effectifs français est réparti essentiellement sous forme d’observateurs militaires et d’officiers d’état-major ;
    • Pour 2013-2015, la France est le 5ème contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies avec une quote-part de 7.21% ;
    • A cette contribution directe, s’ajoute un engagement important de Paris au sein des forces de stabilisation autorisées par les Nations unies.
    1. Désarmement et non prolifération nucléaires
    • La France considère que le renforcement du régime de non prolifération est une priorité absolue, avec notamment le renforcement des garanties de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), la généralisation du Protocole Additionnel, l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires et l’ouverture de la négociation de la négociation d’un Traité  » cut-off  » ;
    • Paris estime que la plus grave des menaces qui pèse sur la stabilité du monde est la prolifération des armes nucléaires ;
    • La lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs est une des priorités de l’action de la France et passe par trois grands axes : une réponse résolue aux crises de prolifération, le renforcement du dispositif international de lutte contre la prolifération et des efforts concrets accrus de prévention et d’entrave de la prolifération ;
    • La France considère qu’il est indispensable de soutenir et renforcer le régime international de non-prolifération nucléaire et appuie les efforts de l’AIEA, qui continue de tenir une place centrale dans le régime international de non-prolifération nucléaire, pour faire en sorte que son système de garanties demeure pleinement efficace et crédible ;
    • Paris est engagée en faveur du renforcement du régime international de non-prolifération par l’assistance, en cas de besoin, à la non-prolifération, et en particulier par le soutien qu’elle apporte aux mécanismes multilatéraux pour le cycle du combustible nucléaire et aux zones exemptes d’armes nucléaires.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19), la France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 : Paris Climat 2015.
    • La France signale que la protection de l’environnement et les questions de développement économique et social sont reconnues par la communauté internationale comme les trois piliers fondamentaux du développement durable, un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs  » ;
    • La France estime qu’une des déceptions du sommet de Rio a été le fait de ne pas pouvoir aboutir à un accord pour la création d’une Organisation des Nations unies pour l’environnement ;
    • Concernant la mise en place d’une stratégie européenne d’adaptation, la France souligne qu’il est important que l’ensemble des effets indésirables du changement climatique soient pris en compte. Selon Paris, il faut éviter de se limiter à l’analyse des conséquences principales du changement climatique en poussant plus loin l’analyse et en développant une vision systémique ;
    • Au niveau global, afin de permettre cohérence et efficacité dans l’action, la France plaide pour la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME) qui aurait à la fois vocation à suivre la mise en œuvre des engagements pris à Copenhague en 2009, et à servir de clef de voûte pour fédérer des dispositions aujourd’hui dispersées. Elle contribuerait ainsi également à renforcer le pilier environnemental du droit international.
    1. Questions régionales :
    1. Conflit israélo-palestinien
    • La France, au sein des organes compétents des Nations Unies, favorise un accord sur la création d’un Etat palestinien viable, moderne, indépendant et démocratique, vivant en paix aux côtés d’Israël dans des frontières sûres et reconnues ;
    • Paris affirme que le monde a trop attendu pour rétablir la paix au Moyen-Orient en donnant au peuple palestinien cet Etat qui lui est dû, au nom du droit et de la justice ;
    • La France a de même affirmé que le monde s’est attardé à garantir au peuple d’Israël le droit de vivre en sécurité, que les tragédies de l’Histoire lui ont rendu si nécessaire ;
    • Paris estime que la paix doit être faite par les Israéliens et les Palestiniens et personne d’autre ;
    • Selon la France, les éléments d’une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai 2011, la feuille de route, l’initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l’Union européenne ;
    • Paris réaffirme son engagement à contribuer de toutes ses forces à restaurer les bases d’une négociation devant déboucher sur la coexistence de deux États qui est d’après elle la seule solution pour qu’il puisse y avoir une paix juste et durable dans la région.
    1. Syrie :
    • La France a accueilli avec prudence la proposition russe de mise sous contrôle international puis de destruction de l’arsenal chimique de la Syrie ;
    • Selon Paris, l’engagement du président syrien de mettre sous contrôle international et de détruire l’ensemble de son arsenal chimique doit se faire sur la base d’une « résolution contraignante » du Conseil de sécurité de l’ONU, avec un « calendrier court » et des « conséquences fermes » s’il ne respecte pas ses engagements. Aussi, les responsables du massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août à Damas, « ne doivent pas rester impunis » et la Cour pénale internationale (CPI) doit être saisie ;
    • La France avait auparavant déclaré sa volonté d’agir militairement en Syrie au côté des Américains en affirmant qu’elle disposait «d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité» du régime Assad dans l’attaque chimique du 21 août. Elle estime qu’un «coup d’arrêt» doit être porté «à un régime qui commet l’irréparable sur sa population» ;
    • Selon Paris, l’initiative russe est un « revirement » de sa diplomatie sur le dossier syrien qu’elle a attribué à la « fermeté » des Occidentaux et à la volonté de Moscou de prendre du recul vis-à-vis de le Syrie ;
    • La France a reconnu le 23 novembre 2011, le Conseil national syrien comme « l’interlocuteur légitime », puis le 24 février 2012 comme représentant légal du peuple syrien ;
    • Paris demande que les Nations unies accordent au peuple syrien toute l’aide et tout le soutien qu’il sollicite, notamment que soient protégées les zones libérées, et que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés ;
    • La France estime que le double veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité a conforté le régime syrien dans sa logique de « tueur », mais déclare que ce double veto n’empêchera pas la communauté internationale de rester mobilisée dans la défense du peuple syrien ;
    • La France affirme que les efforts de la communauté internationale doivent converger pour appuyer l’initiative arabe.
    1. Programme nucléaire iranien
    • Depuis le début de la crise nucléaire iranienne, la France se prévaut d’une politique consistant à rechercher une solution diplomatique de long terme ;
    • Paris défend, avec ses partenaires, un objectif clair, le caractère inacceptable de l’accès de l’Iran à des capacités nucléaires militaires, et une méthode, la double approche qui allie ouverture au dialogue et fermeté face aux agissements iraniens, soutenue par l’adoption de sanctions de plus en plus fortes à l’encontre de Téhéran ;
    • La France estime que le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-prolifération, constitue une crise de sécurité internationale majeure de nature à fragiliser gravement le régime de lutte contre la prolifération nucléaire ;
    • Paris a exprimé avec solennité aux dirigeants iraniens, qu’en misant sur la passivité de la communauté internationale pour poursuivre leur programme nucléaire militaire, ils commettraient une erreur tragique ;
    • Elle estime que l’Iran ignore depuis des années les exigences de la communauté internationale, et s’affranchit des contrôles de l’AIEA, et pas davantage des résolutions du Conseil de sécurité ;
    • La France se déclare prête à prendre de nouvelles sanctions, pour dire à ses dirigeants qu’il convient de reprendre la négociation avant qu’il ne soit trop tard.
    1. Sahel

    • L’intervention française au Mali a permis de réduire significativement le potentiel des djihadistes opérant au Sahel ;
    • L’opération Serval a toutefois révélé des carences, notamment capacitaires, et mis en avant la nécessité d’apporter un soutien durable à l’armée malienne qui ne pourra faire face, même appuyée par une force onusienne, à une possible reconstitution des groupes djihadistes ;
    • Paris qualifie la situation créée par l’occupation d’un territoire au Nord-Mali par des groupes terroristes d »’insupportable, inadmissible, inacceptable, pas seulement pour le Mali mais pour tous les pays de la région et, au-delà de la région » ;
    • La France annonce son soutien à toutes les initiatives permettant que les Africains eux-mêmes règlent cette question dans le cadre de la légalité internationale avec un mandat clair du Conseil de sécurité ;
    • La France déclare qu’il est obligatoire que le Mali préserve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel.
    Source : note confidentielle du MAE marocain
  • Sommet UE-UA – Manœuvres marocaines pour empêcher la participation de la RASD

    Note envoyée par Tagme au MAE marocain dévoilant les manœuvres marocaines pour empêcher la RASD de participer au Sommet UE-UA grace à la complicité de Nicholas Westcott, Directeur général Afrique du Service européen pour l’Action extérieure de Madame Ashton.
    Fwd: Sommet UE/Afrique
    Tagma [
    Date d’envoi : jeudi 3 avril 2014 19:11
    À :
    Lotfi Bouchaara; bourita; Mohammed sitri
    >
    >
    >> Objet: Sommet UE/Afrique
    >>
    >> Honneur porter a votre attention que notre pays a une fois de plus réussi a mettre en échec les manœuvres de l’Union Africaine et des adversaires au premier rang desquels l’Afrique du Sud en parvenant a empêcher que le Sommet UE/Afrique ne devienne un Sommet UE/UA . Nos adversaires ont pu lors du processus préparatoire a Addis Abeba imposer leurs vues. Ils ont même adopte une résolution au sein du Corep exigeant de l’UE d’inviter tous les pays membres de l’UA sans distinction
    sinon ils annulent le Sommet . L’UE a résisté grâce a différentes démarches entreprises auprès du DG Afrique Wescott.

    Il a fallu une grosse bataille ici a Bruxelles pour tout redresser. Ce qui a été fait largement . Ceci se reflète dans la Déclaration finale ainsi que dans la feuille de route .

    >> Notre délégation a pu ainsi faire procéder a la réaffirmation du Format du Caire comme base fondamental de ce partenariat( pays africains reconnus par les nations unies) . Le partenariat est aujourd’hui définitivement UE/Afrique (pays de l’UA moins l’entité fictive plus le Maroc)
    >> Notre délégation a également réussi a introduire l’approche sous régionale dans le partenariat

    La déclaration sur la migration et la mobilité reprend aussi des axes de la doctrine marocaine concernant la migration.

    >> On peut avancer que le Sommet de Bruxelles marque un tournant en mettant définitivement ce Partenariat a l’abri de toute tentative d’introduction en son sein de la prétendue entité .
    > Il faudra tout de même une remise en ordre a Addis et ailleurs pour se prémunir contre les manœuvres adverses qui sont devenues régulières et déterminées . Bruxelles a été une victoire pour le Maroc et un cinglant échec pour Zuma .

    >> Haute considération . Tagma
  • « Le Royaume Uni est très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs » (note confidentielle)

    La position du Royaume Uni sur le conflit du Sahara Occidental est qualifíée comme « très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs ».

    Texte intégral de la note distribuée par la Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales, Division des Nations Unies, du Ministère des Affaires Etrangères du Maroc.

    Fiche multilatérale
    sur
    le Royaume Uni
    1. Question nationale 
    • Le Royaume Uni ne reconnaît pas la pseudo rasd, et se dit en faveur d’une solution politique mutuellement acceptable qui respecte l’autodétermination du « peuple sahraoui ».
    • Londres soutient les dernières propositions de M. Ross s’agissant de la diplomatie de navette.
    • Le Royaume Uni est très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs.
    • Le Royaume-Uni se félicite des efforts du Maroc sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    1. Réforme du Conseil de sécurité
    • Londres estime que le Conseil de sécurité doit être réformé pour refléter les nouvelles données mondiales.
    • Le Royaume-Uni est favorable à l’attribution d’un siège permanent au Brésil, l’Inde, l’Allemagne et au Japon ainsi qu’à une représentation africaine.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP)
    • Pour la période 2013-2015, le Royaume-Uni est le 3ième contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies derrière les Etats Unis d’Amérique et le Japon avec 6.68 %.
    • Le Royaume-Uni se classe actuellement au 44ème rang des pays contributeurs en troupes aux missions de maintien de la paix des Nations Unies, avec 282 soldats répartis entre la FISNUA (Soudan), la MINUSS(Soudan du Sud), la MONUSCO(RDC) et l’UNFICYP(Chypre).
    • Le Royaume-Uni insiste sur le rôle de la diplomatie préventive dans la résolution des conflits.
    1. Désarmement et non-prolifération
    • Le Royaume-Uni déclare qu’il est improbable de renoncer de manière unilatérale à l’arme atomique ;
    • Le Royaume-Uni a proposé un Pacte mondial sur l’arme atomique, à la 64ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, et ce pour faire face à la prolifération nucléaire.
    • Le Royaume-Uni, fervent défenseur de l’adoption d’un traité sur le commerce des armes, soutient l’établissement de normes internationales pour l’importation et l’exportation et le transfert des armes ;
    • Le Royaume-Uni estime que la non-prolifération et le désarmement ne sont pas contradictoires mais complémentaires et qu’il est primordial de s’assurer de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité.
    • Le Royaume-Uni considère que tous les Etats doivent adhérer au régime de l’AIEA.
    1. Développement
    • Le Royaume-Uni se prononce contre les mesures protectionnistes et encourage la mise en place de nouvelles stratégies prenant en compte l’interdépendance des économies et permettant un meilleur accès au marché mondial ainsi que la promotion du développement des économies les moins développées.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Le Royaume-Uni a proposé une nouvelle approche de financement de l’action contre le changement climatique qui devrait fournir à partir de sources publiques et privées près de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020.
    1. Questions régionales
    1. Moyen Orient
    • Le Royaume-Uni soutient les efforts des Etats-Unis dans la relance du processus de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne.
    • Le Royaume-Uni estime que la responsabilité d’une paix juste et durable n’incombe pas seulement aux israéliens et aux palestiniens, mais aussi à tous les Etats de la région.
    • Londres a déclaré que la paix ne sera obtenue que par le biais de compromis dans le cadre de négociations.
    • Le Royaume Uni soutient le droit des Palestiniens à la création de leur propre Etat et le droit d’Israël à la sécurité.
    1. Printemps Arabe
    • Le Royaume-Uni estime que la stabilité du monde arabe a un impact sur la sécurité internationale.
    • Le Royaume-Uni estime que les peuples arabes ont des aspirations claires notamment : They want transparency and accountability of government.la transparence et la responsabilisation du gouvernement,An end to corruption. la fin de la corruption, la chance d’obtenir un emploi et d’avoir une participation dans la façon dont leur pays est dirigé.
    • Londres estime qu’il faut toujours agir avec soin quand il s’agit des affaires intérieures d’un Etat souverain, mais il ne faut pas permettre que cela soit une excuse pour l’indifférence face à un régime.
    1. Libye
    • Londres estime que la Libye après la chute de Kadhafi est un contre exemple pour ceux qui disent qu’il y a eu trop peu de progrès avec le déclenchement du printemps arabe.
    • Le Royaume-Uni souligne la responsabilité de l’Afrique dans l’accompagnement de la nouvelle Libye.
    1. Syrie
    • Le Royaume-Uni a « salué » l’accord entre les Etats-Unis et la Russie sur les armes chimiques en Syrie et veut une résolution «forte et contraignante» à l’ONU pour mettre en forme l’accord américano-russe sur le désarmement chimique de la Syrie.
    • Le Royaume-Uni est en faveur d’une action du Conseil de Sécurité et estime que le respect de la souveraineté nationale ne doit pas être une excuse pour ne pas agir.
    • Londres estime que la fréquence croissante du conflit interne ne diminue en rien la responsabilité de protéger la population civile.
    • Londres estime qu’Al Assad est un dictateur qui réprime son peuple, dirigeant par un contrôle non pas du consentement, mais du pillage des richesses nationales, tout en privant les gens de leurs droits et libertés fondamentaux.
    • Londres estime que la dictature actuelle en Syrie finançait le terrorisme à l’étranger et rendait la région plus dangereuse notamment par la colère contre leurs voisins, Israël et l’Occident.
    • Le Royaume Uni estime que le printemps arabe a déclenché en Syrie un tourbillon de violence et de haine sectaire qui possède le potentiel de détruire toute la région.
    • Londres estime que la Syrie présente aujourd’hui de sérieux défis, et que le seul moyen de sortir du cauchemar de la Syrie est d’avancer vers la transition politique et de ne pas abandonner la cause de la liberté.
    • Le Royaume Uni estime que l’avenir de la Syrie se fera sans Assad, et sera fondé sur le consentement mutuel comme clairement adopté à Genève en Juin.
    1. Iran (programme nucléaire)
      • Londres estime que le programme nucléaire iranien n’a aucune application civile crédible.
      • Le Royaume-Uni appelle l’Iran, à travers le groupe (5+1) sur l’Iran (Royaume-Uni, Etats-Unis, Chine, France, Allemagne et Russie), à coopérer avec le Conseil de sécurité de l’ONU et l’AIEA.
      • S’agissant du programme de missiles balistiques iranien, le Royaume-Uni a déclaré continuer malgré tout de privilégier le dialogue et la recherche d’une solution négociée avec l’Iran et que l’application de sanctions ciblées ne visait qu’à contraindre celui-ci à reprendre les pourparlers entamés le 1er octobre 2009.
      • Londres déclare que l’Iran continuera à être exposé à toute la force de sanctions et d’examens de l’ONU jusqu’à ce que le pays renonce à ses ambitions nucléaires.
      • Londres et Téhéran ont annoncé le lundi 11 novembre 2013 la relance de leurs relations diplomatiques suspendues par Londres depuis l’attaque en 2011 de l’ambassade du Royaume-Uni à Téhéran, à travers l’échange de chargés d’affaires « non-résidents ».
    1. Afghanistan
    • Selon Londres, il est nécessaire de maintenir la vigilance en Afghanistan, afin d’éviter que le pays ne serve de nouveau de base arrière à Al-Qaida.
    • Le Royaume-Uni a déclaré son plein engagement pour la paix et la reconstruction de l’Afghanistan à travers l’entérinement par la loi britannique de l’allocation de 0.7% du PIB national à l’assistance internationale pour le développement du pays.
    1. Les Iles Falkland (Malouines)

    • Londres considère que la souveraineté britannique sur les Malouines n’est pas négociable tant que la population des îles n’en a pas fait la demande expresse.
    • Aucun changement concernant le statut de ces îles ne peut se faire sans le consentement de ladite population (d’origine britannique et acquise à la position britannique).
    • C’est un territoire autonome ayant un partenariat formel avec le Royaume-Uni.


  • "La Slovénie reste attachée au principe d’autodétermination des peuples" (note confidentielle)

    Maroc- Slovénie
    Talking Points
    Relations politiques
    • Exprimer la volonté de dynamiser la coopération entre les deux pays notamment à travers un échange de visites plus régulier entre hauts responsables et l’instauration d’un mécanisme de dialogue continu ;
    • Inviter dans ce cadre  M. ERJAVEC à effectuer une visite de travail au Maroc (le ministre slovène a exprimé ce souhait lors de sa rencontre avec Mme la Ministre Déléguée à l’occasion de sa visite en Slovénie le 10 mars 2014)
    • Exprimer la volonté du Maroc à consolider la coopération et les consultations entre les deux pays au niveau des foras et organismes internationaux, notamment l’UpM, l’OSCE, l’UE et les Nations Unies, notamment en ce qui concerne la question des Droits de l’Homme;
    • Remercier la Slovénie pour son soutien à la candidature du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme pour la période 2014-2016.
    • Proposer d’intensifier les relations bilatérales au niveau de la Coopération parlementaire.
    La question nationale
    • Remercier la Slovénie pour son attitude positive vis-à-vis de la question nationale. La Slovénie soutient les efforts des Nations Unies en vue d’aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable pour toutes les parties. A noter, par ailleurs, que la Slovénie, du fait de son passé récent, reste attachée au principe d’autodétermination des peuples.
    Relations commerciales et économiques
    • Souligner la faiblesse des échanges (240 millions de DHs en 2012 dont 220 d’importations marocaines) et le potentiel de coopération dans la domaine commercial entre la Slovénie et le Maroc qui existe et qui doit être exploité.
    • Envisager une coopération entre les ports de Koper en Slovénie et celui de Tanger Med.
    • Par ailleurs, certains secteurs pourraient faire l’objet d’une plus grande concertation entre nos deux pays. Il s’agit de l’aérospatial (le Maroc dispose d’une industrie de pièces pour les engins aéronautiques et la Slovénie dispose de plusieurs programmes de recherche et de développement aérospatial), de l’automobile (la grande partie des exportations slovènes au Maroc est le fruit de l’industrie automobile) et des énergies renouvelables (notamment la technologie du photovoltaïque);
    • Il est également opportun de développer la coopération entre le Maroc et la Slovénie dans le domaine du tourisme, d’une part à travers le renforcement du cadre juridique et l’échange d’expériences et d’expertises et d’autre part par le biais d’actions de promotion dans le cadre de foras et de l’identification de niches (noter que certaines agences de voyage slovènes proposent déjà des séjours à Agadir) ;
    • La Slovénie est le pays le plus riche de la région des Balkans. Proposer une cellule de réflexion, de part et d’autre, afin d’encourager le développement de des investissements. Encourager la coopération entre l’AMDI et son homologue slovène la JAPTI (à noter que de premières discussions ont eu lieu dans ce sens).
    • Envisager l’élaboration d’un accord portant sur la protection réciproque des investissements ;
    • Inviter la partie slovène à procéder à terme à la signature de la convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu. Faire état des lieux des projets en cours de négociation.
    Culturel
    • Encourager la mise en œuvre de l’Accord de Coopération dans les domaines de la culture, des Sciences et du Sport, signée en juin 2004 et la finalisation du Projet d’Accord de Coopération Scientifique et Technologique.
    • Dans le cadre de sa politique étrangère, la Slovénie accorde beaucoup d’importance à certaines thématiques, telle que la protection et la promotion des Droits de l’Homme. Dans ce sens, mettre en exergue les dernières avancées significatives ainsi que les attentes en matière de réformes des Droits de l’Homme au Maroc et proposer un mécanisme de dialogue régulier en la matière;
    Quelques thèmes internationaux
    Syrie
    La Slovénie a insisté sur l’échec de la Communauté Internationale à régler le plus rapidement la crise humanitaire, et ce en dehors d’une intervention armée, en Syrie. M. PAHOR a aussi appelé le Conseil de sécurité à renvoyer la situation en Syrie à la Cour Pénale Internationale (CPI) ;
    Palestine
    La Slovénie avait voté pour l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO et soutient le droit des Palestiniens à former un Etat indépendant, dans le cadre des frontières de 1967. La Slovénie appelle les pays à reconnaître l’Etat palestinien.
    Afrique
    La Slovénie est intéressée par les différentes initiatives, notamment économiques, en direction du continent africain. La Slovénie organise régulièrement des foras en ce qui concerne les questions africaines, le dernier en date est celui tenu en mai 2013 sous le thème de « The Europe for Africa & Africa for World », auquel Monsieur le Ministre était invité d’honneur ;
    Balkans
    La Slovénie est particulièrement attachée au développement de la région des Balkans, et au rapprochement des pays de la région à l’UE. Le gouvernement slovène soutient la perspective européenne de ces pays, à la fois dans le cadre de l’UE, du Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-est et de l’Initiative Centre-Européenne (CEI). En outre, la Slovénie œuvre pour accroître sa force politique et économique dans la région des Balkans. 
    Le Maroc soutient les actions précises en matière de renforcement des relations au sein des Balkans en vue de la stabilité de la région. Par ailleurs, le Maroc estime que la représentativité des Balkans au Conseil de Sécurité de l’ONU doit se faire plus régulièrement.
    Proposer de considérer une possible coopération triangulaire entre la BERD, le Maroc et la Slovénie sur des projets d’ordre communs en Afrique.
    Kosovo
    Rappeler que le Maroc participe à l’opération de maintien de la paix de la KFOR de l’OTAN au Kosovo et que le Maroc ne reconnaît pas le Kosovo en raison de la question nationale. On notera que certaines réunions informelles ont eu lieu avec des fonctionnaires au sein des organisations internationales telles que l’ONU,
    Bosnie-Herzégovine
    Notez que le Maroc appuie la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine;
    Le Maroc soutient la position du Haut Représentant et le Haut représentant international de l’Union européenne pour la stabilisation de la Bosnie-Herzégovine;
    • Le Maroc appelle à encourager toutes les parties à accélérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles et le rythme de l’intégration de la Bosnie-Herzégovine aux organisations euro-atlantiste dans l’intérêt de la stabilité et de la prospérité de la sous-région ;
    Union Européenne
    La Slovénie est un membre proactif de l’Union Européenne et pourrait apporter son appui au Maroc au sein des instances de l’UE pour le renforcement et la consolidation du partenariat entre le Maroc et l’UE;
    Mettre l’accent sur l’importance du rôle que pourrait jouer la Slovénie pour promouvoir les positions, projets et actions du Maroc auprès des institutions européennes ;
    UpM
    Souligner la volonté du Maroc d’approfondir la coopération dans le cadre de l’UpM ;
    Plaider en la faveur d’une mise en place d’initiatives conjointesdans le cadre de l’UpM, comme l’établissement d’une coopération entre les universités euro méditerranéennes de Fès et celle de Piran-Portorož ;
    Monsieur Karl Viktor ERJAVEC
    Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères
                                             
    Général
    • Né le 21 Juin 1960 ;
    • Licencié en Droit ;
    • Parle le français, l’anglais, le croate, le serbe et l’allemand ;
    • Marié et a deux filles.
    Carrière
    Depuis 2012 : Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères de la République de Slovénie ;
    Depuis 2011 : Adjoint de l’Assemblée nationale de la République de Slovénie ;
    2008-2010  : Ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire ;
    2006 : Président de la réunion informelle des ministres de la Défense,
    Portoroz, Slovénie ;
    Depuis 2005 : Président du Parti démocratique des retraités de Slovénie ;
    2004-2008  : Ministre de la Défense de la République de Slovénie ;
    2001-2004  : Secrétaire d’Etat, Ministère de la Justice de la République de Slovénie;
    1995-2000  : Bureau de l’Ombudsman des droits de l’homme, Directeur du Service d’experts, Chef du Bureau de l’ombudsman des droits de l’homme ;
     Autres
    M. Erjavec est l’auteur d’une série d’articles sur la protection des droits fondamentaux de l’homme, le fonctionnement du système judiciaire et les questions de sécurité. Il est souvent invité à donner des conférences dans le cadre de divers séminaires professionnels et des conférences au Canada et à l’étranger.


    Source : Note confidentielle du MAE marocain
  • Kompass complote contre le Chef de la MINURSO (note confidentielle)

    Dans une note envoyée au MAE marocain, l’ambassadeur du Maroc à Genève transmet le désir d’Anders Kompass de changer les dates de sa visite au Sahara Occidental pour ne pas permettre à M. Wolfgang Weisbrod-Weber, Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara et chef de la MINURSO de participer aux réunions programmés par Kompass.
    Texte intégral de la note :
    Mission Permanente du Royaume du Maroc
    Genève                                                                                                  Genève, le 4 avril 2014
    CONFIDENTIEL
    A Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération
    Rabat 
    Objet : Visite de la mission technique du HCDH au Sahara
    J’ai l’honneur de vous informer que M. Anders Kompass, Directeur des Opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, souhaite retarder sa visite à Rabat, Laayoune et Smara à la fin du mois d’avril au lieu du 23 courant.
    Il projette d’ :
    * arriver à Rabat le dimanche 27 avril ;
    * partir à Laayoune le 28 avril au soir ;
    * visiter Smara le 30 avril avec l’appui logistique de la MINURSO ;
    * retourner à Casablanca le 30 avril au soir
    Ce changement des dates est motivé par le souhait de M. Wolfgang Weisbrod-Weber, Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara et chef de la MINURSO, qui a insisté à etre présent au Sahara lors de la visite de la mission technique. Il sera absent, durant la semaine du 21 avril, pour une visite familiale en Allemagne et pour la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara à New York : Il ne sera de retour au Sahara que vers le 28 avril.
    M. Koñpass souhaite obtenir une réponse dans les 48 heures afin de lui permettre d’entamer les préparatifs de la visite et la finalisation de son agenda,
    Très haute considération
    L’Ambassadeur, Représentant Permanent

    Omar Hilale
  • Manœuvres de Christopher Ross dans le rapport du SG de l’ONU sur le Sahara (note)

    Dans une note envoyée au ministre marocain des Affaires Etrangères, l’ambassadeur du Maroc à Genève dénonce des manoeuvres présumées de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross pour introduire des amendes au rapport de Ban Ki-Moon sur l’ancienne colonie espagnole. Il dévoile aussi ses deux sources d’information, à savoir le « nouveau chef de cabinet de Mme Navi Pillay » et leur « ami au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme ».
    Voici le texte intégral de la note:
    Mission Permanente du Royaume du Maroc
    Genève                                                                                                    Genève, le 4 avril 2014
    CONFIDENTIEL
    A Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération
    Rabat
    Objet : Manœuvres de Christopher Ross dans le rapport du SG de l’ONU sur le Sahara
    J’ai l’honneur de vous informer que j’ai eu ce midi un déjeuner avec notre ami au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, qui m’a confié ce qui suite :
    • M. Christopher Ross, Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, a écrit directement à la Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, Mme Navanethem Pillay pour lui recommander d’intégrer dans la contribution de son office au rapport du SG de l’ONU sur le Sahara trois requêtes du Polisario, en l’occurrence :
      – une référence à la rencontre de Mohamed Abdelaziz avec elle en mai dernier ;
      – une référence à la création de la soi-disant commission des droits de l’homme adressée par la pseudo rasd á la Haut Commissaire.
      – une référence à la demande d’assistance technique en matière des droits de l’homme adressée par la pseudo rasd à la Haut Commissaire.
    • Grâce à nos amis au sein de son Office, en particulier son nouveau chef de Cabinet, Mme Pillay a opposé une fin de non recevoir catégorique aux trois requêtes de M. Ross. Elle a tenu, en particulier, à lui rappeler que l’assistance technique prodiguée par son Office s’adresse uniquement aux Etats membres de l’ONU et non aux acteurs non étatiques.
    • Le cas du dénommé Mohamed Daha est inconnu dans le projet de contribution au rapport du SG de l’ONU élaboré par le HCDH. Ceci m’a également été confirmé par le Chef de Cabinet de la Haut Commissaire, Autrement dit, l’inclusion de son cas aurait été opérée à Nez York.
    • La Haut Commissaire est irritée par le blackout sur les différentes versions du projet du rapport qui circulent actuellement. Il semblerait que plusieurs intervenants agissent pour y inclure des éléments sans que l’Office de Mme Pillay n’en soit informé.
    Très haute considération
    L’ambassadeur , Représentant Permanent

    Omar Hilale
  • Le polisario n’existait pas durant la période coloniale espagnole (note interne marocaine) .

    « Le Polisario n’existait pas durant la période coloniale espagnole. L’unique revendication du territoire à l’échelle internationale émanait du seul Maroc », souligne une note interne distribuée par le Ministère marocain des Affaires Etrangères en guise d’éléments de langage pour la diplomatie marocaine sur la question du Sahara Occidental. La note portait le titre de « La question du Sahara- Réponse à quelques contrevérités ».
    Pourtant, il n’échappe à personne que le Front Polisario a été fondé le 10 mai 1973 et sa première action militaire contre l’armée espagnole a eu lieu le 20 mai 1973 dans la localité d’El Khanga. 
    Ce genre de discours ne peut être adressé à l’étranger parce que la vérité est bien connue de la communauté internationale. Par conséquent, il ne peut être que dirigé à l’opinion publique marocaine dans le but d’entretenir un nationalisme que la monarchie marocaine a pu enlever au Parti Istiqlal et asseoir son autorité après une période très mouvementée par les tentatives de coup d’Etat et la multiplication des revendications démocratiques au Maroc.
    Les 40 ans d’occupation du Sahara Occidental ont permis au Makhzen de cultiver la haine contre les sahraouis. Elle est omniprésente et elle dépasse l’entendement. La répression de toute personne ou média qui ose lever la voix contre l’invasion du Sahara Occidental par le Maroc a obligé les blogueurs et journalistes marocains à épouser l’autocensure et à apprendre à gratter le palais dans le sens du poil dans le but de réaliser leurs dessins. Ils critiquent sa diplomatie en relation avec le Sahara, mais ils pardonnent le silence du gouvernement marocain sur les enclaves de Ceuta et Melilla occupés par l’Espagne. Ils applaudissent l’invasion du Sahara Espagnol par le Maroc mais ils ne se demandent jamais pourquoi le Maroc n’a pas combattu l’Espagne pour décoloniser le Sahara si ce territoire lui appartient. Au contraire, la monarchie marocaine a collaboré avec les colonialismes espagnol et français pour en finir avec l’Armée de Libération du Sud. Où se trouve le courage d’envahir le Sahara Espagnol devant l’occupation espagnole des villes de Ceuta y Melilla ?
    Le Maroc a toujours attendu que les autres peuples se libèrent du colonialisme pour lancer ses revendications. Pour revendiquer Tindouf et Béchar, Rabat n’a pas affronté la France lorsque Paris lui a octroyé une indépendance symbolique. Non, il a attendu que le sang algérien les libère pour s’en prendre à l’Algérie un an après son indépendance.
    Au Sahara Occidental, le roi Hassan II n’a pas eu le courage de déranger les espagnols. Ce sont les sahraouis qui leur ont déclaré la guerre et au bout de deux ans de batailles héroïques, ils ont obligé l’Espagne à plier bagage.
  • Réactions de la presse algérienne aux déclarations de Nicolas Sarkozy

    Il récidive une fois de plus – Sarkozy « crache son venin » sur l’Algérie
    Au moment où le président français, François Hollande, a réitéré sa détermination, dans un message adressé au président Abdelaziz Bouteflika, à coopérer avec l’Algérie pour assurer un développement durable et économique, de son côté, l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, s’en prend de nouveau à l’Algérie. Et ce n’est pas une première…
    Pour rappel, les propos provocateurs, tenus lors de sa dernière visite à Tunis, lui ont valu une très vive polémique et de se retrouver sous les feux des critiques les plus virulentes. Et pour tenter de se justifier, l’ancien résident de l’Elysée, s’est expliqué officiellement au sujet de ses propos sur l’Algérie, dans un entretien accordé au magazine français d’extrême-droite Valeurs Actuelles. Et comme le dit notre adage : 
    « Le percussionniste n’oublie jamais de bouger ses épaules ». Nicolas Sarkozy revient encore une fois à la charge lors d’une conférence de presse tenue aux Emirats arabes unis, en revenant sur le conflit au Sahara occidental. Selon lui, « cette zone fermée aurait dû être un véritable marché commun qui comprendrait, dans un premier temps, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ». « Vous savez que la position de la France a toujours été de soutenir la marocanité du Sahara occidental. 
    On aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une République sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme », a-t-il dit. En ce qui concerne l’Algérie, Nicolas Sarkozy a affirmé que son « développement et sa modernisation sont toujours mis en cause et ce, en dépit de ses potentialités et de sa population extraordinaire ». Sarkozy prouve, une fois encore, qu’il ne porte pas l’Algérie dans son coeur et il n’y a qu’à se rappeler de la difficulté de la relation entre les deux pays durant son mandat pour s’en convaincre. 
    De 2007 à 2012 les relations entre la France et l’Algérie n’ont jamais été au beau fixe même si le président français a effectué une visite d’État au mois de décembre de 2007. Nicolas Sarkozy a provoqué l’Algérie en tenant des propos malveillants. Des propos qui lui sont préjudiciables, si on se mesure aux valeurs françaises qu’il n’a jamais véhiculées. 
    C’est dire que l’ancien locataire de l’Elysée n’a rien à voir avec la France officielle, qui constitue un exemple sur les droits de l’Homme. C’est son histoire, c’est son message pour porter les libertés fondamentales, c’est son combat, c’est aussi son honneur. Dans ce temple des Nations unies, la France est le gardien d’un idéal, et celle d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les siens. 
    Et qu’en est-il de Monsieur Sarkozy ? Apparemment, l’ancien président français, voudrait tourner le dos aux valeurs de ses aïeux. Sinon qu’a-t-il de français alors ? Sarkozy tire la politique vers le bas et nuit à cet esprit français crédité d’intelligence et de finesse. Il l’a prouvé en Tunisie et il l’a approuvé aux Emirats arabes unis.
    Par : AMMOUR IDIR
    Le Midi Libre, 17/01/2016
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    IL L’ACCUSE D’AVOIR “SABOTÉ» L’UNION POUR LA MÉDITERRANÉE
    Sarkozy s’en prend encore à l’Algérie
    La nouvelle sortie anti-algérienne de l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été abondamment commentée par les médias marocains. Se faisant l’avocat du Makhzen lors d’une conférence animée au Centre émirati des études et recherches stratégiques, moyennant financement, le chef de file des Républicains a reproché à l’Algérie de maintenir sa frontière terrestre fermée avec son voisin de l’ouest. 
    Selon les médias marocains, Nicolas Sarkozy aurait estimé que «cette fermeture des frontières a joué contre une nécessaire intégration maghrébine au moment où le Maroc, par la voie qu’il a suivie sous le règne de Mohammed VI, a tout fait pour s’imposer en modèle de développement économique et social, et en acteur incontournable pour la sécurité et la stabilité d’une région très sensible».Sarkozy a également, soutenu que l’«entêtement de l’Algérie n’a pas joué seulement contre l’intégration régionale au Maghreb, mais également contre de grandes initiatives dans le pourtour méditerranéen». Ainsi, Alger aurait «fait capoter le projet de l’Union pour la Méditerranée» 
    Nicolas Sarkozy est porté aux nues au Maroc. Il a été qualifié par les médias du royaume d’«ancien chef d’Etat qui connaît les sujets dont il parle et qui a eu entre les mains des dossiers confidentiels». Les journaux marocains qui rapportent l’information, s’enorgueillissent, par ailleurs, de ce que Nicolas Sarkozy ait dénoncé comme «une chose inacceptable» en évoquant un «micro-Etat» et «une entité étrangère», faisant allusion au Sahara Occidental occupé. 
    Selon nos confrères marocains qui ont couvert l’événement – ou qui en ont eu des échos –, Sarkozy aurait affirmé qu’il «était» et qu’il «est toujours pour la marocanité du Sahara» depuis qu’il a «visité Laâyoune en 1991». 
    Les propos de celui qui a transformé la Libye au chaos, l’ayant livré aux hordes terroristes, confirment la ligne foncièrement pro-marocaine du parti que préside cet homme politique français dont un retour peu probable aux affaires en 2017 mettrait toute la région de la Méditerranée en danger. 
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    Nicolas Sarkozy s’en prend à nouveau à l’Algérie 
    Usant d’un verbiage colonial et flattant l’ego du Maroc
    Quelle mouche a donc piqué l’ancien président français pour s’en prendre à nouveau à l’Algérie ? Participant à une conférence consacrée au « monde aujourd’hui », tenue récemment aux Emirats arabes unis, Nicolas Sarkozy est revenu sur le projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) qu’il avait lancé en juillet 2008. Dans ce cadre, il a déploré la fermeture, depuis 10 ans, de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, sans faire cas, à aucun moment, de la responsabilité des autorités de Rabat dans la décision de fermeture. 
    L’ancien président français a même joué dans la simplification, réduisant celle-ci au seul conflit au Sahara occidental. Et, profitant de la présence d’ambassadeurs accrédités aux Emirats et d’hommes d’affaires, le président de l’UMP devenu parti des Républicains (droite) a affiché ses préférences pour le voisin de l’Ouest, soutenant que « tout le monde n’a pas la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc ». 
    Celui qui n’a jamais admis que l’Algérie ne soit pas tombée dans la bourrasque du printemps arabe a usé d’un langage vicieux, qui rappelle un certain verbiage colonial, encensant Mohammed VI qui « a modifié la Constitution au moment du printemps arabe » et « pris des risques politiques considérables qui ont garanti la paix au Maroc ». Par ailleurs, Sarkozy a clairement exposé ses couleurs, réaffirmant son soutien à Rabat et motivant son alignement par une vérité non démentie par les associations françaises de soutien au peuple sahraoui : « La position de la France a toujours été de soutenir la marocanité du Sahara occidental. » Mais le malheureux candidat à la présidentielle de 2012, qui ne cache plus ses ambitions pour 2017, s’est placé en porte-à-faux des nombreux rapports constatant et dénonçant les violations des droits de l’homme dans les zones sahraouies occupées, en déclarant : « On aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une République sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme. » 
    Sarkozy, celui-là même qui, avec l’aide de Bernard Henry-Lévy, est derrière le chaos en Libye et qui aspire à revoir les accords d’Evian, a encore dérapé sur l’Algérie. Comme en juillet 2015 à Tunis, il a tenté de mener sa campagne anti-algérienne, se faisant cette fois l’avocat du Maroc. Laissant de côté les « affaires » qui le menacent, ainsi que les problèmes et défis auxquels fait face la France, l’ex-chef d’Etat s’est prêté à une évaluation sur notre pays, « si riche de ses potentialités et d’une population extraordinaire », en estimant que « la question de son développement et de sa modernisation est posée ». Une question destinée à justifier la relance de son projet de l’UPM, en imputant la responsabilité à notre pays dans le sabordage de cette construction. « La priorité de la politique de la France doit être tournée vers la Méditerranée et je regrette que mon projet d’Union pour la Méditerranée ait été abandonné », s’est-il plaint. Décidément, Sarkozy a raté l’occasion de se taire… encore une fois ! 
    Hafida Ameyar 
    Liberté, 17/01/2016
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    APRES AVOIR REÇU UNE VILLA A MARRAKECH EN GUISE DE CADEAU DE M6 : Sarkozy critique à nouveau l’Algérie

    Ainsi, Nicolas Sarkozy est sommé par le roi du Maroc a joué le rôle ‘’Meddah’’ et le mercenaire politique pour payer ses pots de vin reçus par l’Emir des mouaminines du royaume chérifien. Le payement de ces critiques contre l’Algérie a été payé cash, une villa somptueuse à Marrakech …
    Nicolas Sarkozy a encensé le roi du Maroc Mohamed VI lors d’une conférence à Abu Dhabi aux Emirats Arabes unis, mercredi 13 janvier. « La France a toujours soutenu la marocanité du Sahara. On aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une République sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme », a-t-il dit. 
    Selon lui, cette zone fermée aurait dû être un véritable marché commun qui prendrait dans un premier temps le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Il a pris des risques politiques considérables qui ont garanti la paix au Maroc », a-t-il dit tout en critiquant l’Algérie et ses gouvernants, « Je ne dirais rien sur l’Algérie que j’aime beaucoup. Dès qu’on dit un mot, ça devient une polémique. « Mais la question de son développement et de sa modernisation est posée », a remarqué Sarkozy. 
    Mais pour qui réciter son ‘’zabour’’ ?tout le monde sait que Nicolas Sarkozy est un mercenaire politique du Maroc il doit payer pour critiquer l’Algérie. La preuve, en 2012, il avait reçu une villa à Marrakech, cadeau d’une entreprise détenue conjointement, à l’époque des faits, par un groupe émirati et par un holding de Mohammed VI. La villa de rêve à Marrakech, somptueux cadeau qu’aurait reçu Sarkozy en fin de mandat à l’occasion de la naissance de sa fille Giulia, et où il séjournait de manière saisonnière en compagnie de sa femme Carla Bruni, est selon des sources marocaines, un présent de Mohammed VI. En plus, le roi du Maroc avait pour habitude d’inviter régulièrement Nicolas Sarkozy et sa famille dans un de ses palais de Marrakech, le Jnane Kébir, niché dans la Palmeraie.
    Réflexion, 16/01/2016