Année : 2015

  • Sahara Occidental : L’abandon du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes?

    Illustration de Sidina, artiste sahraoui, salarié local 

    d’une ONG esd campements de Tindouf

    Le Sahara est aujourd’hui une région mise en lumière par la question du terrorisme djihadiste qui sévit dans cette zone désertique. Si la violence est parfois une méthode utilisée pour défendre des combats plus ou moins légitimes, ce n’est pourtant pas celle qu’a choisie le peuple sahraoui, en lutte depuis près de quarante ans pour la reconnaissance de son identité.
    La question du Sahara occidental est en effet l’une des plus anciennes dont est saisie la communauté internationale. Comme l’a précise, en mai 2013, le rapport intérimaire (1) de la présidente de la commission de l’Union Africaine sur la situation au Sahara occidental, « depuis 1963, le territoire est inscrit sur la liste des territoires non autonomes auxquels s’applique la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. »
    À ce jour, le Sahara occidental est l’un des seize territoires non autonomes figurant sur la liste des Nations Unies n’ayant pas encore exercé leur droit à l’autodétermination, et c’est le dernier sur le continent africain.
    Peter Van Walsum, envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies en charge du Sahara occidental, bien que persuadé de la validité juridique des arguments du Polisario, pense que la situation est telle que le Front Polisario (Front populaire de libération de la Saguia el Hamra et du Rio del Oro) devrait, au nom de la realpolitik, « renoncer à son aspiration à l’indépendance et accepter de régler le différend sur la base du plan d’autonomie marocain ». Il estime que le conseil de sécurité n’est pas disposé à faire pression sur le Maroc et que le Réalisme oblige le Polisario à accepter l’offre du Maroc et à abandonner ses prétentions à l’indépendance.
    Depuis ce constat en 2008, si le différend perdure, les tentatives de résolutions du conflit prennent pourtant une autre direction, s’inscrivant désormais au sein du plan global de lutte contre le terrorisme. La région saharienne est en effet depuis quelques années l’objet de vives tensions liées à l’islamisation grandissante, et la peur de voir les idées du djihad s’emparer d’espoirs déçus des jeunes de Tindouf fait écho dans les instances des Nations Unies comme au sein des grandes puissances. Il est intéressant de noter que c’est à l’heure des groupes armés qui fleurissent dans la bande saharienne que l’on se penche d’un peu plus près sur la demande légitime et pacifique à s’autodéterminer du peuple sahraoui.
    Ainsi, le droit des peuples est-il condamné au Sahara Occidental ? Jusqu’où l’influence des puissances internationales interfère-t-elle dans la résolution du conflit ? La lutte contre le terrorisme dans la région peut-elle permettre une évolution positive dans la résolution de ce différend vieux de presque quarante ans ?
    Dans une première partie, nous tenterons d’expliquer en quoi la notion de réalisme en relations internationales s’applique particulièrement à la question sahraouie en étudiant le rôle de l’ONU depuis 1975, mais également celui des puissances influentes « non directement » liées au conflit. Dans un second temps, nous essaierons de replacer les acteurs dans leur contexte régional, non seulement au travers d’un état des lieux des campements de Tindouf, mais également au travers d’un questionnement plus large sur le fonctionnement de l’aide internationale. Plus largement, l’angle de vue sera élargi à cette région saharienne devenue dangereusement « terroriste » depuis quelques années.
    Ce travail de recherche s’appuie sur des entretiens avec des personnes ressources en lien direct avec les différents acteurs sur place, Jean Paul Lemarec, secrétaire du CORELSO (2) et secrétaire de la plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui (qui regroupe vingt-six associations), et Colette Blais, responsable de l’association Enfants réfugiés du monde Loire-Atlantique et infirmière de profession, qui se rend régulièrement dans les camps de Tindouf.
    J’ai moi-même été sensibilisée à la problématique notamment grâce à une traversée par la route des territoires occupés en l’an 2000 pour une association étudiante à but « logistique-humanitaire » que nous avions créée en direction d’une école du Mali ; mais également via l’accueil des enfants sahraouis durant l’été au sein de ma ville, Rezé (44), dont j’ai été conseillère municipale (en charge des relations internationales) de 2001 à 2008. J’ai par ailleurs travaillé cinq mois, en 2006-2007, dans les campements sahraouis pour l’organisation humanitaire Triangle Génération Humanitaire qui gère, entre autres, sur place (par délégation) le camp UNHCR de Rabouni (3) (Tindouf, Algérie). À mon retour, j’ai écrit un article qui a ensuite été publié sur différents supports (Sahara Infos, revue de presse municipale, blogs associatifs…) (4).
    Sahara occidental : Suprématie des intérêts des États les plus forts sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

    Historique du conflit au Sahara occidental : Nature et complexité des enjeux
    En 1975, alors que s’amorce le processus de décolonisation espagnole du Sahara occidental, le Maroc et la Mauritanie revendiquent ce territoire de 266 000 km2 dont le sol est riche en ressources minières (5). Le Front Polisario, créé en 1973, conteste ces revendications, revendiquant souveraineté et indépendance sur le Sahara occidental. Un avis consultatif de la Cour internationale de justice atteste de l’existence de liens historiques entre des populations du Sahara occidental et le Maroc ainsi qu’avec la Mauritanie. « En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. » (6)
    Ainsi, Le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et la République Arabe Sahraouie Démocratique sont à la fois les voisins et les acteurs d’un drame qui dure depuis près de quarante ans. La guerre éclate en effet en 1975, l’Algérie apportant son soutien actif au Polisario. À la fin de l’année, des milliers de Sahraouis quittent en urgence le Sahara occidental, fuyant la guerre vers l’Algérie qui va donner symboliquement une partie de son territoire à ces nouveaux réfugiés, encadrés par le Polisario, dans la hamada de Tindouf. La RASD (République arabe sahraouie démocratique) est créée le 27 février 1976 dans un contexte de guerre froide. Si la Mauritanie abandonne vite ses prérogatives, le Maroc considère ce territoire comme l’une de ses provinces à part entière depuis la « Marche verte » de 1975 et l’invasion plus ou moins pacifique par une partie du peuple marocain. Depuis 1991, la communauté internationale (via l’ONU et son Conseil de Sécurité) tente sans succès d’imposer un référendum aux pays impliqués. Malgré l’implication de l’ONU au travers de ses résolutions mais également de la création de la MINURSO en 1991, le dossier reste bloqué. En 2005, un plan de l’ONU prévoyant une période d’autonomie de cinq ans pour le Sahara occidental suivi d’un référendum d’autodétermination est rejeté par le Maroc. Cette toile de fond, assez paradoxale, est révélatrice de l’incohérence diplomatique qui règne sur ce morceau de terre.
    L’ONU et le Sahara occidental : L’inefficacité de la Paix par le Droit ? (Entretien avec J.P. Lemarec)
    Une médiation de l’ONU a permis en 1991 un cessez-le-feu dans le conflit armé débuté en 1976. Le territoire est alors partagé par un mur construit dans les années 1980 par le Maroc qui occupe 80 % du territoire situé à l’ouest de ce mur, les 20 % restants étant sous le contrôle du Front Polisario. Le référendum souhaité par l’ONU afin de déterminer le statut de la région a été reporté à plusieurs reprises, par l’un ou par l’autre des acteurs. Depuis 2007, l’ONU a engagé une médiation entre les représentants du Maroc et du Front Polisario sans parvenir à accord. Le Maroc n’envisage pas d’autre proposition qu’une large autonomie permettant une administration locale du territoire par les Sahraouis qui resterait sous la souveraineté du royaume chérifien. Le Front Polisario refuse ce plan d’autonomie et réclame une totale indépendance sur les territoires occupés. La France, qui siège au conseil de sécurité, est le premier partenaire économique et le premier client du Maroc (qui représente, en 2013, 21,4 % des pays clients contre 19,9 % pour l’Espagne et 6 % pour le Brésil (7)). C’est un allié de poids du royaume chérifien, notamment au sein des instances internationales. Sur la question sahraouie, son soutien ne déroge pas à la règle. Les pays européens, la Chine, le Brésil ou encore récemment les USA sont eux aussi engagés dans des relations « diplomatico-économiques » avec le Maroc, faisant fi des questions relatives aux droits de l’homme.
    Sur ce constat, quel bilan tirer de ces années de travail diplomatique mis en œuvre par les instances de l’ONU ? Comme le souligne Guillaume Devin, « Nul n’est dupe des faiblesses des arrangements institutionnels que se donnent les États pour régler des questions d’intérêts communs, mais qu’ils espèrent toujours exploiter à leur plus grand avantage. Tous sont conscients que la solidarité n’est pas un mot magique, que le ‘dilemme de sécurité’ (…) continue de dicter bien des conduites et que la coopération est aussi, et peut-être surtout, un moyen de se contrôler réciproquement. » (8)
    Ce sont bien les intérêts, économiques ou sécuritaires, des grandes puissances qui priment sur la question du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La question du référendum semble désormais rétrogradée derrière celle, plus large, du terrorisme islamiste qui sévit dans la région. Du plan James Baker au plan Christopher Ross, la faiblesse de l’ONU à résoudre ce dossier l’amène à revoir sa stratégie. En effet, l’inquiétude de voir un conflit non résolu dans cette région où s’étend le terrorisme islamique radical est réelle dans les instances de l’ONU comme dans celles des grandes puissances. En avril dernier, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, paraissait bien décidé à sévir : « Si, malgré cela (l’appel à un dialogue sérieux sur le contenu d’une solution politique et la forme de l’autodétermination), il n’y a aucun progrès avant avril 2015, le moment sera venu d’inviter les membres du Conseil à examiner complètement le cadre qu’il a fixé en avril 2007 pour le processus de négociations. » (9)
    Est-ce à dire qu’il s’agirait pour Ban Ki-Moon de ne plus se satisfaire du statu quo, mais d’enfin imposer le droit tel qu’il est rappelé depuis 1966 ? À cette question, J.P. Lemarec, responsable du CORELSO, affirme que l’espoir est réel de voir se durcir les positions de l’ONU, s’appuyant sur l’Union Africaine pour obliger les parties à se confronter. Ceci pourrait être possible au travers d’une extension de la MINURSO à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et de l’utilisation du chapitre VII du conseil de sécurité qui envisage l’utilisation de la force pour la résolution du conflit. C’est cet article qui avait notamment permis au Timor Oriental d’accéder à l’indépendance, tandis que c’est l’article VI qui a été choisi dans le dossier sahraoui, ne permettant à l’ONU que d’énoncer des recommandations sans effet coercitif. Si le Polisario a en effet réagi positivement à la dernière résolution du Conseil de sécurité des NU (2152/2014), qui ne va pas dans le sens du statu quo actuel, il regrette cependant que la MINURSO « reste la seule mission de paix qui ne soit pas dotée d’un mandat pour la surveillance des violations de ces droits. » (10)
    À la question de l’islamisation grandissante, J.P. Lemarec n’exclut pas dans le futur le risque d’une prise en main par les djihadistes du conflit du Polisario. Il confirme dans tous les cas que c’est l’une des motivations principales qui poussent C. Ross à accélérer le dossier. Jusqu’à présent, le Polisario a toujours agi dans le cadre des instances de l’ONU et de manière pacifique, et il veille à ce que la population réfugiée à Tindouf ne soit pas influencée par l’islamisme radical. La tentation du Djihad est possible pour des jeunes Sahraouis qui reprochent au Polisario son manque de dynamisme et qui perdent espoir, mais « pas plus qu’ailleurs », dit en souriant JP Lemarec, et « elle est en tout cas loin d’être majoritaire à Tindouf ». Pourtant depuis peu, comme il a pu l’observer, certains signes sont là : une mosquée a fait son apparition dans les camps depuis deux ans, le voile islamique intégral est présent sur certaines femmes alors qu’il était totalement inexistant il y a moins de cinq ans…
    Le paradoxe humanitaire mis en lumière à l’étude du cas sahraoui
    Mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur le terrain, état des lieux humanitaire (Entretien avec Colette Blais)
    Qu’en est-il de l’implication de l’ONU sur le terrain ? Si la MINURSO a son Q.G. dans les territoires occupés à Laayaoune, elle se déploie tout le long du mur afin de veiller au respect du cessez-le-feu. La zone est minée depuis la guerre et il est malheureusement encore fréquent que des personnes explosent en marchant sur ces mines anti-personnelles. La MINURSO est aussi présente en Algérie, dans les camps de Tindouf.
    Dès 1975, plusieurs milliers de personnes ont quitté le Sahara occidental pour échapper au conflit armé et se sont réfugiées de l’autre côté de la frontière algérienne. Cette population, estimée aujourd’hui par les autorités algériennes à plus de 165 000 personnes, vit depuis plus de trente-cinq ans dans des camps répartis autour de la ville de Tindouf. Selon l’ONG Triangle GH, « L’aide internationale est indispensable à ces réfugiés pour avoir accès aux services essentiels (accès à l’eau, assainissement, hygiène, alimentation/nutrition, soins de santé, soutien aux personnes vulnérables…). En attendant le lancement d’une campagne d’enregistrement, l’UNHCR met en œuvre des programmes annuels basés sur le chiffre prévisionnel de 90 000 réfugiés vulnérables dans les camps, chiffre qui a été porté en 2007 à 125 000 personnes. » (11)
    Colette Blais, infirmière de profession et engagée auprès d’Enfants réfugiés droits de l’homme Loire-Atlantique, se rend régulièrement dans les campements. Elle témoigne : « Je dirais que la situation dans les campements est satisfaisante par rapport à leur condition de réfugiés. Le ministère de la santé sahraoui (…), avec l’aide d’ONG, a mis en place des programmes bien définis concernant le suivi par exemple des enfants de moins de cinq ans, en prenant particulièrement attention à la malnutrition à ses différents stades (consultations mensuelles dans les dispensaires avec contrôle du poids/taille, distribution de compléments alimentaires pour remédier aux carences) ». Beaucoup de médecins sahraouis sont revenus travailler dans les campements faute de travail en Europe et cela assure une réelle prise en charge médicale. Les médicaments sont financés par ECHO (Union Européenne) et distribués par l’ONG Médico International Allemagne. Les médicaments pour les traitements spécifiques ne sont pas fournis, mais peuvent être achetés à Tindouf lorsque l’on en a les moyens. ECHO prend en charge une partie du matériel médical, et le HCR (Haut-commissariat des NU pour les Réfugiés) gère les consommables ainsi que la maintenance des laboratoires et du centre de radiologie, via l’ONG Triangle GH. Colette Blais souligne : « Des commissions étrangères viennent régulièrement effectuer des actes de chirurgie pour différentes pathologies. En cas d’urgence, c’est l’hôpital de Tindouf qui les prend en charge. » Pour les soins plus compliqués (chimiothérapie, radiothérapie…), les patients sont envoyés à Alger ou en Espagne.
    Tindouf : camps de réfugiés ou État en exil ?
    Les campements de Tindouf ont eu le temps de s’organiser en véritable ville. Pourtant, les représentants du Polisario, tout comme les réfugiés, tiennent à l’emploi du terme « campamientos », « campements », qu’ils préfèrent au terme de « camps de réfugiés ». Il y a certes une infime différence entre ces deux nominations, mais elle souligne la subtilité de cette société du désert. Le peuple sahraoui veut en effet insister sur le côté temporel des campements, qu’ils espèrent tous vivement quitter un jour pour un pays dans lequel ils seraient souverains. Ils ne sont pas des réfugiés mais des exilés politiques luttant pour l’indépendance.
    Pour autant, les Sahraouis de Tindouf doivent jouer sur ce double statut d’exilés/réfugiés, car sans aide humanitaire, la lutte pour l’indépendance, qui existe jusqu’ici grâce à la pérennité de ces campements, ne pourrait pas se maintenir. Nous sommes ici au cœur d’un État en exil en demande d’une reconnaissance identitaire que la communauté internationale lui refuse, mais qui ne peut survivre sans l’aide humanitaire que cette même communauté internationale lui apporte.
    C’est l’un des paradoxes de l’aide humanitaire du XXIe siècle, elle se substitue parfois à des solutions politiques sur le long terme, se montrant peut-être plus perverse encore sur la problématique du Sahara occidental (un parallèle est cependant sûrement possible avec la question palestinienne). La communauté internationale préfère subventionner durablement des programmes à gros budget de sa main « humanitaire » plutôt que de s’appliquer à mettre en œuvre le droit international.
    Il existe de nombreux angles de vue à la crise sahraouie. Il serait pertinent de traiter de la condition des prisonniers politiques au Maroc, et d’ainsi rapidement constater les graves entraves au respect des droits de l’homme dans les prisons du royaume. J.P. Lemarec et C. Blais soulignent l’important travail mené par les organisations de défense des droits de l’homme au Maroc, qu’elles soient internationales, comme Amnesty International (qui refuse cependant de se prononcer sur le droit à l’autodétermination des Sahraouis, se réclamant d’un mandat de défense de droits humains individuels et non collectifs) et Human Rights Watch, ou locales, comme l’ASDHOM (12), dont le président, Ayah Ahrah, reconnaît à titre personnel le droit à l’indépendance des Sahraouis, ou encore l’AMDH (association marocaine des droits de l’homme). Un parti politique marocain, « la Voie Démocratique », s’est aussi ouvertement prononcé pour l’indépendance.
    On pourrait aussi bien choisir de traiter de l’absence de couverture médiatique du conflit en France et sur la scène internationale et de tenter de l’expliquer. Il est en effet étonnant de constater à quel point le lobby marocain est puissant, l’attrait du tourisme et des échanges commerciaux masquant avec habileté ce conflit oublié. L’amplification des actes terroristes dans la région saharienne pourrait avoir pour conséquence de relancer ce vieux dossier. À écouter C. Ross, la MINURSO, renouvelée chaque année par Résolution de l’ONU depuis 1992, pourrait voir en effet ses pouvoirs s’amplifier en vue d’une solution de paix durable imposée. À moins que, comme ses prédécesseurs avant lui, il ne jette l’éponge avant de pouvoir tenter de mettre en œuvre ses déclarations…
    Bibliographie
    Ban Ki-Moon, Rapport officiel du secrétaire général de l’ONU, avril 2014
    Battistella D, Théories des relations internationales, presses de Sciences Po, 2012
    Centre d’études Internationales, le différend saharien devant l’ONU, Karthala, 2011
    Chapaux V, Sahara occidental, quels recours juridictionnels pour les peuples sous domination étrangère ? Bruylant Bruxelles, 2010
    Cherkaoui M, Le Sahara, liens sociaux et enjeux géostratégiques, The Bardwell Press, 2007
    Commission de l’Union Africaine, Premier rapport intérimaire de la présidente de la Commission sur la situation au Sahara Occidental, département Paix et Sécurité (DPS) de la commission de l’Union Africaine (CUA), 22e session ordinaire, Addis-Abeba, janvier 2013
    Conférence parlementaire européenne, Le peuple Sahraoui face à l’engagement des Nations Unies, l’Harmattan, juin 2008
    Cour International de Justice, Avis consultatif du 16 octobre 1975 de la CIJ répondant à l’Assemblée générale des Nations Unies qui l’avait saisie sur la situation au Sahara Occidental
    Devin G, Faire la Paix, Presses de Sciences Po, Paris, 2009
    France Diplomatie, Rapport officiel, 2013
    Håkan Edström, Political Aspirations and Perils of Security, Stuart Croft, 2013
    Musseau B, Esperanza, Sahara Infos n°138, pp.12-14, 2007
    Triangle Génération Humanitaire, Rapport officiel, 2014
    Villemont R, Avec les Sahraouis, une histoire solidaire de 1975 à nos jours…, L’Harmattan, 2009
    (1) Premier rapport intérimaire de la présidente de la Commission sur la situation au Sahara Occidental, département Paix et Sécurité (DPS) de la commission de l’Union Africaine (CUA), 22e session ordinaire, Addis-Abeba, janvier 2013
    (2) Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental
    (3) Rabouni, chef-lieu de la RASD en exil, vient du français « robinet ». La ville-garnison de Tindouf, à l’époque où elle était gardée par les militaires français, s’approvisionnait en eau grâce à des forages peu profonds dans cette zone, celle-ci hébergeant une importante réserve souterraine encore utilisée aujourd’hui par les réfugiés sahraouis des campements et les militaires algériens de Tindouf.
    (4) B. Musseau, Esperanza, Sahara Infos n°138, pp.12-14, 2007
    (6) Avis consultatif du 16 octobre 1975 de la Cour Internationale de Justice (CIJ) répondant à l’Assemblée générale des Nations Unies qui l’avait saisie sur la situation au Sahara occidental
    (7) Chiffres tirés du rapport de France Diplomatie, 2013
    (8) G. Devin, Faire la Paix, Presses de Sciences Po, Paris, 2009
    (9) Rapport du secrétaire général de l’ONU, avril 2014
    (10) Omar Mansour, représentant du Polisario en France, 8 mai 2014
    (11) Rapport officiel, OSI Triangle Génération Humanitaire, 2014
    (12) Association de défense des droits de l’homme au Maroc
    http://www.grotius.fr/sahara-occidental-labandon-du-droit-des-peuples-disposer-deux-memes/
  • El tomate marroquí desplaza a Almería del mercado francés

    Marruecos ha ido incrementando su posicionamiento y exportaciones en Europa en los últimos años, hasta el punto de que el « tomate de Almería ha perdido el mercado francés », según el informe presentado por el profesor de Economía Agraria de la Universidad de Almería (UAL), Juan Carlos Mesa.
    En este informe se explica que Marruecos llega alcanzar una cuota de mercado superior al 70% en meses como marzo y abril, mientras que la presencia del tomate de Almería se ha reducido al 12% y14% respectivamente, según datos de la campaña 2013/2014.
    En estos meses, la presencia del tomate del resto de España en Francia es del 6% en marzo y del 8% en abril. De octubre a mayo, meses en los que Marruecos puede exportar tomate a la UE en condiciones más ventajosas que el resto de países terceros, gracias al Acuerdo de Asociación con la UE, Marruecos es el principal proveedor de tomate de Francia.
    De hecho plataformas logísticas y de comercio como Saint Charles Internacional en Perpignan, Francia, se han convertido « en una plaza casi exclusivamente para la oferta de Marruecos, según Pérez Mesa, analista especializado en horticultura internacional.
    El posicionamiento de Marruecos en Europa ha hecho que el siguiente mercado que Marruecos haya abordado con fuerza sea Reino Unido, de forma que ya cuenta con la misma cuota de mercado que Almería, apuntó Pérez Mesa.
    Los meses de mayor presencia del tomate almeriense en Reino Unido con operaciones directas son los de febrero y diciembre con unas cifras del 23 y el 19 por ciento, respectivamente, sobre el total de importaciones de tomate en el Reino Unido.
    La superficie de tomate de invernadero en Marruecos ha alcanzado las 5.500 hectáreas en 2013, y la tendencia es al alza, ya que las autoridades marroquíes, mediante el Plan Verde pretenden destinar 700.000 hectáreas a frutas y hortalizas y alcanzar una producción hortofrutícola de 10 millones de toneladas, frente a los 4,45 millones de toneladas actuales, según la exposición de Juan Carlos Mesa, titulada « Comparación de España-Almería y Marruecos en el mercado de Frutas y Hortalizas de la UE ».
    Esta exposición se enmarca dentro del « Ciclo de Jornadas Técnicas Modelo Almería », organizado por la Asociación de Organizaciones de Productores de Frutas y Hortalizas de Almería, Coexphal, integrada en FEPEX, y la Cámara de Comercio de Alimentaria, financiado por el Fondo Europeo de Desarrollo Regional de la UE
    http://www.agronline.es/noticias-tomate-marroqui-desplaza-almeria-del-mercado-frances/1/13129.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+NoticiasAgronline+%28Noticias+Agronline%29
  • Solidaridad con Hassana Aalia

    Desde el Observatorio aragonés con el Sahara Occidental queremos expresar nuestro apoyo y solidaridad a Hassana Aalia, activista de derechos humanos saharaui que recientemente ha recibido una resolución por la que el Ministerio del Interior le deniega el derecho de asilo. 
    Desgraciadamente de un Gobierno que premia a los represores marroquíes como Abdellatif Hamouchi, condecorado con la medalla al mérito policial y que está buscado en Francia por denuncias de tortura, no se pueden esperar grandes esfuerzos en la promoción y defensa de los derechos humanos. 
    Esperamos que pronto se otorgue el derecho de asilo a Hassana Aalia y se eviten mayores problemas a quien bastante ha sufrido la represión marroquí como para tener que padecer ahora los efectos de una política complaciente y seguidista de los intereses del Reino de Marruecos.
  • Mansur Omar, manchado por sus pésimas relaciones

    El nombre de Mansur Omar vuelve a aparecer sobre la red. Esta vez no es el blog Diáspora Saharaui que habla de él sino los documentos revelados por el ciber-activista Chris Coleman.
    En efecto, el representante del Frente Polisario en Francia vuelve a ser víctima de sus nefastas relaciones siempre basadas en el tribalismo y la conspiración contra la dirección histórica del Polisario.
    En 1988, fue llevado por la ola de Omar Hadrami, convertido un año más tarde en el tránsfuga de más alto rango del movimiento de liberación saharaui. Su alianza está detrás de la intransigencia de Marruecos y retrasó de décadas la solución del conflicto del Sáhara Occidental.
    Desde entonces, Mansur y sus secuaces se protegen detrás del tribalismo para salvaguardar sus privilegios como dirigentes. 
    El tribalismo y el regionalismo es lo que llevó a nuestro embajador en Nicaragua, Salama Hennan a contactar a su homólogo marroquí en Venezuela. Este último es originario de la ciudad de Dajla y es miembro de la familia Husein Umusa, conocida por su chivateo y fidelidad al invasor marroquí. En una nota redactada en octubre de 2008, Husein Umusa informa a sus superiores que Salama Hennan le contactó diciéndole que un descontento general invade a su tribu y que está dispuesto a crear un frente de oposición en el seno del Polisario para defender el plan de autonomía marroquí. Pretende haber hablado y tener el acuerdo de tres personas, entre ellas Omar Mansur.
    Es cierto que Mansur estaba de acuerdo en crear un movimiento para defender el plan de autonomía marroquí? Una investigación es necesaria al respecto.
    Hoy en día, las malas frecuentaciones se añaden a la incompetencia que caracteriza el perfil de este personaje conocido por su arrogancia y estupidez.

    Para aquellos que duden de la incompetencia de este hombre :

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=C-EumqcSP9M]

  • France : Des actes d’intimidation marocains

    Le Maroc a préparé le terrain pour les conversations avec la France
    Le ministre marocain des affaires étrangères vient d’annuler sa visita en France. Cela veut dire que Paris n’a pas cédé malgré les multiples actes de chantage marocain. Pour rappel, les relations entre les deux pays sont perturbées par la négative du Maroc de mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 40 ans. Pour les mêmes raisons, les relations avec les USA ne sont pas au beau fixe.
    Rabat prépare cette visite depuis longtemps. Les deux attentats commis contre le journal Charlie Hebdo et Hyper Cacher font partie des préparatifs de la visite du diplomate marocain en vue d’amener la France à reprendre sa position antérieur de principal défenseur de la position marocaine au Conseil de Sécurité.
    L’AFP vient d’annoncer qu’un drapeau français a été brûlé à Ajaccio et remplacé par un drapeau marocain. C’est un acte d’intimidation qui s’ajoute aux attentats commis pour rappeler à la France la présence d’une communauté marocaine dans ce pays prête à défendre son pays d’origine. 
    A Madrid, les attentats perpétrés contre les trains d’Atocha en 2004 ont été commis par des marocains.
  • Sahara Occidental : Un diplomate espion au sein du Polisario

    Le cyber-activiste Chris Coleman vient de révéler une information d’une grande importance pour le Polisario. Un de ses ambassadeurs en Amérique joue l’espion au profit du Maroc.
    Profitant, apparemment, que l’ambassadeur marocain à Caracas est une ancienne connaissance de la ville de Dakhla, Salama Ould Hennan, ambassadeur de la RASD au Nicaragua, a voulu remplir ses poches en livrant des informations sensibles sur la situation politique dans les rangs du mouvement de libération sahraoui.
    Selon une note publiée dimanche par Coleman, le diplomate marocain d’origine sahraouie Brahim Houssein Oumoussa, a été contacté en octobre 2008 par Ould Hennan. Selon celui-ci , « un mécontentement très fort règne actuellement au sein du Polisario, notamment parmi les membres de la tribu Oulad Dlim. Selon M. Sliman ce mécontentement a touche également certaines personnalités des tribus suivantes : Oulad Tidrarine, Ait Lahcen, Ait Baamran et une large frange de la confédération des tribus Takna ». Salama a « indiqué que ledit mécontentement s’ explique essentiellement par le favoritisme flagrant qu’exerce le polisario au profit des membres de la tribu Rguibatte ». 
    « C’est le moment idéal pour mener une action au sein du polisario, afin de l’affaiblir davantage et d’unifier les opposants de ce mouvement autour du projet de I’autonomie », a-t-il indiqué selon la même source.
    « Pour ce faire, M. Sliman m’a confié qu’il dispose déjà de l’accord des personnalités suivantes : – Ahmed ould Souilem, Ministre delegue charge des pays arabes, natif de Dakhla, tribu oulad Dlim, fraction oulad Tagadi, fils de Souilem Ould Ahmed Brahim, ancien maire de Dakhla sous occupation espagnole et ex membre des Cortes espagnoles pendant la période franquiste. – Mahfoud Ould Ahmed Zine, ex ministre de la pretendue rasd, à deux reprises, et actuel chef d’une région militaire, un poste équivalent au poste qu’ occupait M. Ayoube avant son retour a la mère patrie. – Mansour, ex ministre des affaires étrangères de la prétendue rasd, et actuel représentant du polisario a Paris, natif de Dakhla, tribu Oulad Dlim », ajoute l’ambassadeur dans la note dévoilé par Coleman. 
    Selon Houssein Ou Moussa, Salama a expliqué que « l’action qui devrait être menée au sein du polisario consiste à prendre attaches auprès des personnalités précitées, pour les convaincre davantage des points suivants: I ‘utilité de se constituer en groupe opposant du polisario, faire une déclaration solennelle à ce sujet, lors d’une conférence de presse, à Madrid ou dans un autre pays qui sera désigné par vos soin et annoncer publiquement le soutien du Projet d’Autonomie par ledit groupe ». Il « se propose également pour mener une action diplomatique en Amérique centrale, avec votre accord, afin de contrecarrer la tournée qu’une délégation algérienne compte effectuer très prochainement dans la région, en vue de demander I’adhésion des pays de la zone aux thèses séparatistes algériennes »
    « Concernant le Panama, M. Sliman m’a indique que les autorités panamiennes manifestent un certain malaise envers notre pays, du fait que notre gouvernement n’a pas répondu au geste du Panama, qui a déclaré officiellement ne pas admettre d’Ambassadeur sahraoui à PanamaCity, en réduisant, de ce fait, la représentativité de la prétendue rasd au Panama, la limitant au niveau de charge d’affaires a.i.. Pour M. Sliman notre pays devrait faire un geste de remerciement envers ce pays, par l’envoi d’un émissaire marocain, par exemple, pour remercier le gouvernement panamien de sa décision et lui demander de continuer sur la même voie. Pour M Sliman un tel geste serait à même de barrer la route à I’Algérie et au Polisario qui tenteraient d’aligner ce pays sur leur position comme dans le passe » souligne la note avant d’ajouter que « selon M. Sliman, vue I’urgence de ces actions qui devraient être menées au sein du polisario et en Amérique centrale, il demande avec insistance d’avoir un entretien avec vous ou avec un représentant que vous désignerait pour traiter avec lui en détails ces questions. Le téléphone de M. Sliman au Panama est le suivant : 00 507 65 11 96 60 ». 
    L’ambassadeur marocain conclue que « De l’avis de cette Ambassade, il serait souhaitable d’avoir une réunion de travail avec M Sliman, qui pourrait être utile pour notre cause nationale. Sur la base des résultats de cette réunion, et si le service jugerait sincères et efficaces les propos de M. Sliman, cette Ambassade vous propose de I ‘encourager à travailler avec notre pays en tant qu’agent infiltre dans les rangs du polisario pour mener à bien un programme de travail qui devrait être élaboré à ce sujet, en coordination avec vos services ».
  • L’envoi des unités de l’ALPS à La Guera démenti

    Le ministre de la Défense, Mohamed Lamine Bouhali, a démenti ce samedi l’envoi des unités de l’ALPS vers la ville sah- raouie libérée de La Güera, pré- cisant que de telles mesures ne sont pas à l’ordre du jour en ce moment en raison de la solide coordination entre les autorités de la RASD et de la République islamique de Mauritanie. 
    Dans une déclaration à la SPS, le ministre de la Défense a relevé la présence, depuis deux semaines, des patrouilles de l’ALPS le long du mur de la honte pour empêcher l’entrée ou le transit de la drogue en provenan- ce du Maroc, qui est la source constante de menace et de dan- ger pour la sécurité et la stabilité de toute la région. 
    A cet égard, le ministère de la Défense a décidé de renforcer le contrôle par le biais des procé- dures strictes et en coordination avec les commandants militaires sahraouis pour identifier les zones suspectes et mettre fin aux activités des trafiquants, a dit M. Bouhali, ajoutant que cette campagne a donné des résultats positifs. 
    D’autre part, le ministre sahraoui de la Défense a souli- gné que les autorités sahraouies et mauritaniennes sont en contact permanent conformé- ment au Protocole d’entente pour les pays de l’UA. 
    Ces mesures ont été adoptées lors de la réunion d’état-major de l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS), tenue sous la présidence du Commandant suprême des Forces armées sahraouies, Mohamed Abdelaziz, quelques jours après la dernière réunion du secrétariat national du Front Polisario, rap- pelle-t-on.

  • Esposa de embajador español agente de servicios secretos marroquíes

    Con el tiempo se van desvelando cada vez más los secretos de la obra “diplomática” marroquí basada en la corrupción, el chantaje y el mercenariado en aras de afirmar la colonización del Sahara Occidental por Marruecos. 
    Según parece, aún queda la mayor parte de los 6 gigabytes de información y documentación que el ciber-activista Chris Coleman guarda en sus archivos para sus seguidores. 
    Muchos españoles están esperando con anhelo que los secretos desvelados desenmascaren las tramas entre Marruecos y algunos responsables españoles y sus conspiraciones contra el pueblo del Sahara Occidental.
    Sus deseos empiezan a realizarse. Coleman acaba de publicar documentos que demuestran que el antiguo portavoz de Exteriores del PP, está casado con una agente de la DGED marroquí, el servicio de Espionaje exterior marroquí. 
    Efectivamente, las comunicaciones de la esposa de Arístegui, Nadia Jalfi, son muy fluidas con Mourad El Ghoul, el jefe del Gabinete de Yassine Mansuri, director general de la DGED.
    Su dirección de correo electrónico está incluida en la lista de contactos que tienen una red para la difusión de la propaganda marroquí contra el Polisario, Argelia y a favor de las supuestas reformas realizadas por el Rey Mohamed VI con motivo de los acontecimientos de la Primavera Arabe. 
    Los correos electrónicos filtrados por Coleman delatan una relación más que íntima entre Nadia Jalfi y Mourad El Ghoul. Esta relación se refleja en un email en el que Nadia se interroga sobre la expresión “pensamientos amistosos”, como si exigiera que fueran más que amistosos.
    Las filtraciones venideras prometen ser muy suculentas y crugientes sobre los círculos políticos tanto en Marruecos como en España.
    Se recuerda que en septiembre del 2008 Marruecos distingió al ex portavoz de Exteriores del PP por “promocionar las relaciones hispano-marroquíes”. Su boda con Nadia Jalfi acabó con su sueño de desempeñar el cargo de Ministro de Asuntos Exteriores. Las nuevas revelaciones sobre la relación de Nadia con los servicios secretos marroquíes podrían poner fin a su carrera diplomática.
  • Charlie Hebdo : l’étau se resserre sur le Maroc

    Avec les attentats du 11 mars 2004 le Maroc a mis l’Espagne à genou dans la question du Sahara Occidental. Depuis le massacre des trains de la Gare d’Atocha, Madrid s’est érigée en défenseur des intérêts du Maroc y compris dans l’Union Européenne.
    Avec l’accès de François Hollande à l’Elysée, le Maroc a perdu le soutien inconditionnel de la France au Conseil de Sécurité. « Depuis, Rabat pense à un 11-M français », a affirmé Hach Ahmed, responsable de l’Amérique Latine au Ministère des Affaires Etrangères sahraoui.
    Dans une déclaration faite au blog Diaspora Saharaui, Hach Ahmed, est sûr que le Maroc a réussi à mettre à genou l’Espagne grâce à ses pratiques terroristes et il tente le même coup avec la France pour continuer à contourner la légalité internationale dans la question du Sahara Occidental. 
    Une visite d’un ambassadeur français offrira aux services secrets marocains l’alibi pour mettre en œuvre ses plans. L’ambassadeur français à Sanaa est venu s’entretenir avec le Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Maroc au Yémen. Il a exprimé la préoccupation de la France concernant une quarantaine de marocains, dont une partie porte la nationalité française. 
    « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai reçu hier à sa demande Mr Franck Gellet, Ambassadeur français accrédité à Sanaa accompagné de M. Pierre Boquien, Premier secrétaire à l’Ambassade de France et Thiery Eder, Consul de France à Sanaa », a écrit le diplomate marocain dans une note révélée par le cyber-activiste Chris Coleman.
    « Au cours de cette réunion à laquelle a pris part un élément de la DGED, l’ambassadeur français a tenu à m’informer de l’arrivée à Sanaa d’une quarantaine de ressortissants marocains qui vivaient à la ville de Damage située au Nord du Yémen. Et d’ajouter que les intéressés portaient également des nationalités européennes notamment française d’où sa préoccupation quant à leur éventuel retour en France sans qu’il soit possible de les identifier », ajoute M. Hicham Oussihamou, ajoutant que son « interlocuteur – tout en indiquant qu’il tenait ses informations de M. Jamal Benomar, Envoyé Personnel du SG de l’ONU au Yémen et qui, a-t-il insisté, entretient de très bonnes relations avec le DG de la DGED- a émis son souhait de voir s’établir une coopération pour traiter conjointement ce dossier ».
    M. Oussihamou précise que M. Gellet lui a « révélé qu’au cours de son entretien avec le président yéménite, ce dernier a vigoureusement insisté sur le rapatriement immédiat vers leurs pays d’origine des salafistes qui combattaient contre le mouvement Houti au Nord ».
    Rabat refusa à la France la collaboration qu’elle demanda dans ce dossier, mais elle ne s’arrêtera pas là. Les services secrets marocains vont concevoir un plan qui jouera sur les craintes françaises pour convaincre Paris de la nécessité de garder le Maroc comme allié indispensable dans la lutte conte le terrorisme.
    Ainsi, la revendication de l’attentat se fera par l’OAPA.
    Dans le deuxième attentat, la piste marocaine ne laisse aucun doute sur l’implication de la DGED marocaine dans l’attaque exécuté par Coulibaly. La police française enquête sur ses séjours au Maroc, où il s’est rendu du 30 au 4 juin 2014, en 2010 et en 2009.
    Coulibay aurait pu être approché par son épouse marocaine Hayat Boumedienne. Celle-ci s’était fait vacciner au mois de juin dernier contre la méningite et la fièvre jaune au centre médical d’Orly ouest. Ce qui peut laisser penser que son départ pour la Syrie était déjà programmé. La compagne d’Amedy Coulibaly serait partie le 2 janvier pour Istanbul depuis Madrid et a été contrôlé en Syrie le 8 janvier. Amedy Coulibaly s’était lui aussi rendu au même centre médical d’Orly ouest en juillet.
  • 39 años de Radio Saharaui contra el ocultismo informativo

    LA condena a un año y medio de cárcel dictada por la Sala Penal del Tribunal marroquí de Apelaciones del Aaiún (Sahara Occidental) el pasado 4 de diciembre contra el corresponsal de la televisión saharaui Mahmud Al-Haissan es el último caso de la persecución contra los periodistas y corresponsales de medios saharauis que tratan de informar sobre el conflicto desde los territorios saharauis bajo ocupación marroquí. La detención, el pasado 4 de julio de 2014, de Mahmud Al-Haissan ya había sido denunciada por Reporteros Sin Fronteras. Precisamente, la última Conferencia Europea de Solidaridad y Apoyo al Pueblo Saharaui (EUCOCO), celebrada el pasado 14-15 de noviembre en Madrid, alertó a la comunidad internacional sobre el riesgo que corren los informadores en los territorios ocupados del Sahara Occidental. Y solicitó “involucrar a los profesionales de la comunicación mediática y cultural para aumentar la visibilidad de los mensajes saharauis, con el fin de romper el muro del miedo construido por Marruecos”.
    Una de las iniciativas realizadas para llevar ese mensaje ha sido la creación, el 14 de diciembre de 2014, en Avilés (Asturias), de la Liga de Periodistas Saharauis en Europa, una asociación que agrupa a profesionales de la comunicación de distintas generaciones y que pretende llevar la realidad saharaui a Europa y al mundo. El encuentro sirvió, además, para homenajear la trayectoria de Mohamed Salem Buchraya, una de las voces más veteranas y conocidas de la historia de Radio Nacional Saharaui (RNS). Buchraya dirigió y presentó durante muchos años el programa insignia de RNS: Assaharamatimbah (El Sahara no se vende). Homenaje que hago extensivo en estas líneas a todos quienes han tomado parte en la emisora saharaui que nació el 28 de diciembre de 1975, hace 39 años. RNS ha acompañado al pueblo saharaui durante los difíciles momentos de la invasión marroquí al principio, en la huída al exilio luego y finalmente en los territorios ocupados.
    La década de los años 70 fue el tiempo de las revoluciones y los movimientos de liberación nacional. Los medios de comunicación, y especialmente la radio, pasaron a manos de líderes revolucionarios. El FLN en Argelia, la SWAPO en Namibia o el ANC en Sudáfrica utilizaron la radio para responder a la propaganda de las potencias colonizadoras. Aprovechando esta experiencia radial de otros movimientos de liberación nacional africanos, el Frente Polisario creó Radio Nacional Saharaui el 28 de diciembre de 1975.
    La emisora emitió durante los 16 años del conflicto militar hasta 1991 y durante los últimos 23 años del proceso de paz. Durante la primera etapa (1975-1991), RNS se enfrentó al reto de educar y cohesionar a una sociedad analfabeta, tribal y en su mayoría nómada y, al tiempo, de informar sobre la guerra y de las instituciones de la nueva nación nacida en el exilio. Después de la firma del cese el fuego entre el Frente Polisario y el gobierno marroquí (1991), la cultura oral saharaui ocupó un espacio destacado en la parrilla de programación.
    Técnicamente, RNS pasó por momentos muy difíciles pero el apoyo del gobierno argelino en los primeros años y la solidaridad del País Vasco y de su gobierno después del cese del fuego, han sido claves para el buen funcionamiento de la emisora.
    En la actualidad, en un conflicto enquistado y rodeado por un muro de silencio e indiferencia internacional, RNS intenta aliviar el aislamiento de los refugiados y responder a las expectativas de los saharauis en las zonas ocupadas. RNS ha saltado el muro marroquí que divide el Sahara Occidental para servir de puente entre los exiliados y sus familiares al otro lado del muro. En palabras de su actual director, Cheibani Betti, RNS es “el único arma que no ha dejado de disparar” para lograr la liberación del Sahara Occidental.
    La detención de Mahmud Al-Haissan, unida a la de otros corresponsales de RNS, RASDTV, Equipe Media y de otros medios saharauis, constituye una muestra de la actitud de las autoridades marroquíes hacia lo que se publica en los medios saharauis citados. La recién creada Liga de Periodistas Saharauis en Europa constituye una nueva y esperanzadora vía para dar mayor visibilidad al conflicto. La labor de los periodistas saharauis en Europa es vital para aliviar la presión sobre los saharauis en el territorio y para romper el aislamiento de periodistas como el caso de Mahmud Al-Haissan.
    http://www.deia.com/2015/01/08/opinion/tribuna-abierta/39-anos-de-radio-saharaui-contra-el-ocultismo-informativo