Année : 2015

  • Les services de renseignement du Makhzen ordonnent d’inonder de drogue l’Algérie

    Un document confidentiel dont Echorouk détient une copie et qui est publié pour la première fois révèle que les services de renseignement marocains sont derrière une campagne organisée et secrète pour inonder de drogue l’Algérie. Ce document portant la «Référence 13/2135» est un courrier interne de la part de la «Direction de la surveillance du territoire» relevant du ministère de l’Intérieur. Il a été délivré le mercredi 13 mars 2013 et adressé à la Direction régionale de la surveillance du territoire.
    Il est cité dans le document que le directeur régional de la direction à Oujda ordonne « la supervision de l’opération de coordination avec les forces de sécurité pour faciliter les opérations du trafic de la drogue en Algérie à travers les frontières est du Royaume ».
    Au bas du document, les services de renseignement ont mis l’accent sur la nécessité d’envoyer des rapports détaillés concernant chaque opération. Signé par le responsable du département des correspondances, le document porte le cachet de la DST au Maroc.
    Une preuve à l’appui
    Les chiffres avancés par l’Algérie indiquaient toujours des quantités considérables de drogue qui rentrent au pays en provenance du voisin marocain. Il ne s’agit pas des quintaux mais des tonnes de millions de dollars. Les trafiquants ont même utilisé les armes et coopéré avec des organisations terroristes telles qu’Al-Qaïda.
    Ce document intervient comme une preuve indiscutable pour confirmer les accusations lancées par les autorités algériennes à l’encontre du Maroc. La drogue est cultivée au Royaume de Mohamed VI comme il est admis par les différentes organisations internationales et onusiennes et elle est trafiquée en Algérie qui est devenue une région de transit.
    Larbaoui : « Si on ouvre les frontières, que se passerait-il ? »
    Des tonnes de drogue rentrent en Algérie chaque année en provenance du Maroc. Cela faisait l’objet des pourparlers entre l’ambassadeur de l’Algérie en Egypte et son représentant auprès de la Ligue Arabe, Nadir Larbaoui. Ce dernier a indiqué que des tonnes de drogue rentrent en Algérie bien que les frontières entre les deux pays soient fermées.
    Les documents d’Echorouk secouent le Makhzen marocain
    Depuis qu’Echorouk a publié des documents confidentiels concernant les services de renseignement marocains, le Makhzen a paniqué et les journaux et sites électroniques marocains commençaient à lancer des accusations à l’encontre d’Echorouk pour défendre les services de renseignement marocains.
    60 tonnes de drogue marocaine saisies annuellement
    La valeur des quantités de drogue marocaine saisies chaque année à la wilaya de Tlemcen est estimée à 60 tonnes. Dans ce cadre, le commandement général de la Gendarmerie nationale a annoncé que la valeur des quantités saisies a connu une baisse et ce grâce aux efforts des forces de sécurité aux frontières. 
    En 2012, les forces de sécurité ont saisi 70 tonnes de drogue en comparaison à 60 tonnes en 2013. L’année dernière a connu la saisie de 46 tonnes.
  • Dakhla: la tenue du Forum de Crans Montana dénoncée

    Les Sahraouis dénoncent la tenue du Forum de Crans Montana à Dakhla. Ils affirment que l’organisation de cette conférence est « une agression contre le peuple sahraoui et une violation flagrante du droit international ».
    Une coalition de plusieurs ONG a dénoncé lundi la tenue du Forum de Crans Montana à Dakhla, ville du Sahara occidental occupé par le Maroc. Le Forum y est prévu de jeudi à samedi sur le thème de l’Afrique et de la coopération Sud-Sud.
    La vingtaine d’ONG affirme que l’organisation de cette conférence à Dakhla est « une agression contre le peuple sahraoui et une violation flagrante du droit international ». Elle souligne que le Forum est une organisation internationale suisse et qu’elle contredit ainsi les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit.
    Les ONG demandent à toutes les organisations internationales et gouvernements de boycotter la tenue du Forum dans la ville sahraouie et aux donateurs de cesser leur soutien au Forum.
    « Le prochain Forum de Crans Montana ne fera qu’encourager les autorités occupantes marocaines à piller davantage les ressources du Sahara occidental », ajoutent les ONG. Elles affirment que les autorités marocaines continuent de violer systématiquement les droits de l’homme du peuple sahraoui par des assassinats, disparitions, détentions arbitraires, tortures, et l’usage excessif de la force lors de manifestations anti-marocaines.
    Sous le patronage du roi du Maroc
    Le Forum de Dakhla est placé sous le patronage du roi du Maroc Mohammed VI et organisé avec le concours de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO). La réunion doit lancer notamment un Club de l’Afrique Atlantique.
    Tous les grands décideurs du monde y sont conviés, peut-on lire sur le site internet du Forum. Il précise que son but est « de créer une opportunité pour les hauts représentants de l’Afrique mais aussi du reste du monde ainsi que les populations locales de dialoguer, de partager des projets et des visions d’avenir ».
    « Dakhla, ville excentrée mais jouissant d’une position stratégique exceptionnelle, est un modèle de développement en tant que plaque tournante de toute une région majeure de l’Afrique », affirme le Forum.
    Le premier Forum de Crans Montana a eu lieu en 1990 dans la station valaisanne du même nom. Basé désormais dans la principauté de Monaco, le Forum reste une organisation suisse, selon son site internet.
  • Bruxelles valide l’expertise algérienne

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

    Lamamra «raisonnablement optimiste», Bruxelles veut qu’Alger aboutisse…
    Le Maroc qui veut initier le dialogue interlibyen ne poursuit, en définitive, qu’un objectif, empêcher l’Algérie de contribuer au rétablissement de la paix dans l’ex-pays de Gueddafi. La démarche est insensée. Folle.
    Comme si l’Algérie disputait à la Syrie une initiative au Liban, à la Jordanie une volonté de prendre langue avec Bachar Al Assad ou à l’Égypte d’évoquer la situation au Sinaï avec Israël. La politique est depuis la nuit des temps d’abord affaire de géographie. Les stratèges modernes la définissent comme géostratégie.
    En l’affaire, le Maroc n’a absolument rien à voir dans le dossier libyen. Ce n’est pas un voisin direct, n’a pas de frontières terrestres avec le pays et n’est nullement concerné par l’amélioration ou la détérioration qui peut y avoir lieu. Pourquoi les Libyens, premiers concernés, les Égyptiens, les Tunisiens et les Algériens qui sont, en quelque sorte, la zone du front, en appelleraient-ils à l’expertise marocaine dans le dossier ? Ils ont moins de raisons de penser que pour être facilitateur, il faut être validé par des parties importantes en conflit ou du voisinage. Rabat est récusé par une forte composante des protagonistes en Libye qui lui reprochent son aveuglement-alignement sur les positions de l’Otan et de Sarkozy lors de la descente punitive contre Gueddafi. Qui peut croire, un seul instant, que la reconstruction de la Libye se fera sans l’inclusion d’ex-partisans de l’ex-guide de la révolution libyenne ? En tout cas pas les les Etats-Unis, l’UE, l’ONU qui cherchent à nouer contact avec des ex-officiers de l’armée libyenne. Des bidasses et du renseignement. 
    L’Égypte, la Tunisie et l’Algérie sont de précieux atouts dans cette perspective. L’autre erreur d’appréciation du maroc dans l’épineuse question libyenne est le souhait des Etats-Unis de ne pas trop aller dans la destruction du pays. Le projet américain GME consistant en la destruction d’Etats, dont la Libye, ne place pas l’ex-Tripolitaine ou l’ex-Cyrénaïque en tête de série, pour le moment.
    Cela a été envisagé au début, mais des réajustements semblent nécessaires. Priorité à la casse au Moyen-Orient, tout d’abord où le verrou syrien s’est avéré plus compliqué que prévu. L’Union européenne a aussi pesé d’un poids certain pour infléchir la politique américaine en Afrique du Nord et de laisser tranquilles les Etats qui y sont (Algérie, Tunisie, Égypte, Maroc, Mauritanie) et d’œuvrer à maintenir la Libye dans ses frontières actuelles. Le Maroc, voiture-bélier des Etats-Unis et de l’Otan, avec la Turquie contre les régimes arabes non-moyenâgeux, travaille, toujours, sur cette seule hypothèse. Les services secrets américains ne sont pas obligés de l’instruire sur les nouveautés.
    Dan ses approches avec les States et les Européens, le Maroc exige toujours que la question du Sahara occidental soit incluse dans la problématique d’ensemble, c’est-à-dire, lui donner le quitus onusien pour son occupation des territoires du peuple des ténèbres. Rabat, que la question sahraouie rend fou, inapte au raisonnement, n’arrive pas à saisir les complexités du dossier libyen. Ses interlocuteurs occidentaux le savent et l’ont déjà dessaisi du traitement du cas libyen. Après la mort de Hassan II, le Makhzen, dans sa version palais royal, a perdu le sens du rapport de force, de la realpolitik, ne maîtrise pas les enjeux internationaux. Mohammed VI fonctionne au «sentiment», à la «nostalgie», croit qu’en diplomatie, il y a de la place pour la haine ou l’amour, où le Maroc serait toujours la maîtresse préférée au brumeux et révolutionnaire voisin algérien. Il n’y a pas plus de place à une diplomatie makhzénienne qu’il y en a pour une autre. Les intérêts, seuls les intérêts priment et impriment les affaires entre les Etats. Présentement, l’Algérie — et ce n’est pas éternel — est un pivot, un élément central dans la géostratégie mondiale. Les Américains et les Européens de l’UE, les Russes, les Chinois, les Égyptiens, les Tunisiens se satisfont, largement, du rôle-clef qu’Alger joue dans la région. Elément stabilisateur en Afrique subsaharienne et incontournable dans le dispositif à inventer par la Libye de demain, l’Algérie, à la différence du Maroc, ne met pas le couteau sous la gorge de ses partenaires. Sur le dossier sahraoui, la diplomatie algérienne ne fait que rappeler son attachement au droit international consigné à l’ONU.
    Le Maroc, tellement en colère, ce qui est de mauvais présage en diplomatie, n’arrive pas à assimiler que la paix en Libye est affaire de sécurité pour l’Algérie. Simplement. Tout simplement. Rien à voir avec le Sahara occidental, territoires non-autonomes, identifiés comme relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation.
    Après Alger, le dialogue interlibyen reprendra à Bruxelles. C’est dire que l’UE tient à l’expertise algérienne. Le relex algérien a, pour ce qui le concerne, estimé qu’il «était raisonnablement optimiste».
    A. M.
  • Le Maroc s’entête à organiser dans la ville occupée le Forum de Crans Montana: Polisario-Maroc, la «bataille» de Dakhla

    L’affrontement diplomatique que se livrent Sahraouis et Marocains à l’Organisation des Nations unies et sur les grandes tribunes internationales autour du Sahara occidental a aujourd’hui pour théâtre la ville occupée de Dakhla, dans laquelle Rabat a l’intention d’y tenir le forum économique de Crans Montana. 
    Un forum qui fait de moins en moins l’unanimité auprès de la communauté internationale, mais à la veille de sa tenue, à partir du 12 mars, les autorités marocaines tentent de le « vendre » aux délégations étrangères encore hésitantes à y prendre part, malgré les appels au boycott lancés tant par le Front Polisario que des organisations internationales, y compris sous bannière onusienne. 
    Le Maroc recourt à l’aura du forum, traditionnellement abrité par le canton touristique suisse et qui accueille de hauts dirigeants, des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des organisations internationales et régionales, parlementaires, des institutions financières et organisations patronales, ainsi que des acteurs de la société civile dans le cadre de conférences thématiques. Il s’investit dans une stratégie du « fait accompli » qu’il impose à la communauté internationale pour faire valoir et admettre sa « souveraineté » sur une ville occupée de même qu’il fait concourir ses entreprises qui ont quasi entièrement financé l’événement. 
    L’affrontement est également animé par les délégations participantes qui considèrent le choix de Dakhla comme le « meilleur choix » pour y tenir le forum. C’est du moins l’impression de la délégation du think tank italien Il comunicatore italiano dont le président, Pier Dominico Garrone, encense le Maroc auquel il attribue « une histoire millénaire et du dialogue qui sont les principaux traits de ce pays ». Il est relayé par le président de l’Institut italien pour l’Asie et la Méditerranée (Isiamed) et ancien sénateur, Gian Guido Folloni, pour lequel le Maroc est un « modèle ». Pour les Marocains, la tenue du Forum de Crans Montana à Dakhla reflète la vision de Mohamed VI faisant « des provinces du sud du royaume une plate-forme pour un décollage socio-économique et pour la coopération sud-sud », à en croire Abdelfettah Fathi, chercheur des questions du Sahara et des affaires maghrébines, qui en profite pour écorcher l’Algérie dont « les organisateurs du forum ont réduit à néant ses allégations et celles du Polisario qui prétendaient que cette manifestation ne serait pas la bienvenue pour la population locale ». 
    L’Algérie a effectivement dénoncé la tenue du forum dans une ville occupée et a même mis à contribution sa diplomatie pour l’avorter, mais sur ce terrain, ce sont les Britanniques qui lui ont emboîté le pas en décidant de faire appel à la justice afin d’interdire l’importation « illégale » de produits sahraouis au Royaume-Uni. Le cabinet d’avocats britannique, Leigh Day, qui représente l’organisation Western Sahara Compaign (WSC), a menacé le gouvernement d’agir en justice contre le ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) et l’administration fiscale et douanière (HMRC) sur l’importation illégale de produits originaires du Sahara occidental, précise la même source, citant un communiqué de WSC. Ils ont rappelé que la souveraineté du Maroc « ne s’étend pas au territoire du Sahara occidental ou la mer territoriale adjacente », ajoutant que « les biens et les produits fabriqués au Sahara occidental ne devraient pas être traités comme étant originaires du Maroc aux fins de tarifs préférentiels ou autres avantages conférés par l’accord d’association ». 
    Si le Maroc a réussi à trouver chez certains de ses partenaires régionaux un « cautionnement » à sa politique expansionniste, il n’en demeure pas moins que des pays influents ainsi que des organisations régionales et internationales boycotteront le Forum de Crans Montana. L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Ibrahim Ghali, l’a assuré hier. Il a révélé que « des correspondances de plusieurs pays influents, d’organisations régionales et internationales ainsi que de personnalités actives faisant part de leur boycott officiel du forum de Crans Montana » ont été reçues par la RASD, citant « la Suisse où se trouve le siège du forum de Crans Montana, la Grande-Bretagne et bien d’autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie ». L’ambassadeur sahraoui a également indiqué que « les campagnes appelant au boycott du forum se poursuivent », ce qui dénote, a-t-il dit, « une large solidarité internationale avec la question sahraouie conformément aux principes de la légalité internationale et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
  • Production de cannabis : un organisme mondial accable le Maroc

    Le Maroc continue à survivre grâce aux narcodollars, la drogue étant sa principale source de revenus. Le royaume alaouite est le premier producteur de cannabis en Afrique et figure parmi les premiers producteurs mondiaux de cette drogue douce, selon l’édition 2014 du rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS). 
    La narco-monarchie inonde le continent noir et l’Europe de cette substance illicite et nocive. L’Afrique du Nord reste son marché de prédilection, mais aussi la zone par laquelle transite ce poison qui détruit la vie de milliers, voire de millions de personnes. «L’Afrique du Nord, qui a enregistré une augmentation des saisies de résine, demeure la sous-région de ce continent où sont saisies les plus grandes quantités de cette substance», indique le rapport de l’OICS. 
    Les services de sécurité algériens sont à l’affût de la moindre incursion des narcotrafiquants marocains. De nombreuses saisies sont réalisées. Elles sont passées de 53 tonnes en 2011 à plus de 211 tonnes en 2013. Un bilan récent des services algériens de lutte contre les stupéfiants avait indiqué que 182 tonnes ont été saisies en 2014. Ces chiffres prouvent, si besoin est, que le Makhzen, dans une volonté délibérée de nuire à l’Algérie, s’échine à inonder le marché algérien avec cette drogue dite douce, mais qui laisse des séquelles pernicieuses et irréversibles sur ses consommateurs. 
    Plus de 80% des saisies sont effectués au niveau des frontières Ouest. Sans les efforts des services de sécurité, cette drogue atterrirait entre les mains des nombreux dealers qui pullulent dans différentes villes en Algérie et alimenterait le fléau de la toxicomanie qui prend des proportions alarmantes dans nos contrées. 
    L’OICS, qui est un système indépendant chargé de surveiller l’application des conventions internationales des Nations unies relatives au contrôle des drogues, épingle donc le Maroc dont le rôle dans l’«essor» du trafic de drogue est un secret de polichinelle, mais très peu de voix s’élèvent pour dénoncer cet état de fait.
    Sonia Baker
    http://www.algeriepatriotique.com/article/production-de-cannabis-un-organisme-mondial-accable-le-maroc
  • Susana Díaz se verá en el dilema de tener que pedir apoyo a partidos favorables a la causa saharaui

    Por Alfonso Lafarga
    La necesidad de pactos que para poder gobernar Andalucía pronostican las últimas encuestas sobre las elecciones del 22 de marzo van a poner a la presidenta Susana Díaz en la coyuntura de buscar el apoyo de formaciones que, como Izquierda Unida y Podemos, defienden la causa saharaui, a la que la secretaria general del PSOE andaluz ve como un obstáculo en sus relaciones con Marruecos.
    En el recordatorio, el viaje que quiso hacer a los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia), que no al Sáhara Occidental ocupado por Marruecos, Diego Valderas como vicepresidente de la Junta, visita que Susana Díaz dijo podría ocasonar “un conflicto internacional”, aunque eso no ocurrió cuando fueron allí otrosgobernantes autonómicos, como el lehendakari Juan José Ibarretxe (PNV), en 2002; el presidente de Murcia Ramón Luis Valcárcel, del Partido Popular, en 2010, o el vicepresidente de la Xunta de Galicia, Alfonso Rueda Valenzuela, en 2014.
    En su programa electoral Izquierda Unida, anterior socio de gobierno de los socialistas, hace una referencia expresa al Sáhara y a la ausencia de derechos de Marruecos sobre este territorio al hablar de la pesca, mientras que el PSOE andaluz solo habla de la necesidad de cooperación y acuerdos con Marruecos. IU, además, cita al Sáhara Occidental al reseñar que ha estrechado lazos con la izquierda africana.
    A falta, todavía, del programa de Podemos para Andalucía, partido que según los sondeos entraría con fuerza en el parlamento andaluz, su secretario general, Pablo Iglesias, se comprometió en la 39 Conferencia Internacional de apoyo al pueblo saharaui de Madrid, en noviembre de 2014, a hacer suyas las reivindicaciones de los saharauis y denunció la “explotación ilegal” que Marruecos hace de sus riquezas naturales.
    En el caso de Ciudadanos, al que las encuesta sitúan como posible tercera fuerza política, no aparecen en sus propuestas generales ni Marruecos ni el Sáhara Occidental, y UPyD, que apoya un acuerdo de pesca con Marruecos que no suponga renunciar a los derechos de los ciudadanos saharauis, no conseguiría representación.
    En el supuesto que la lider de los socialista andaluces opte por la colaboración con el PP se encontrará con un partido que ni en la carta de compromiso de los 109 integrantes de la lista electoral, ni en el programa de gobierno aparecen las palabras Marruecos o Sáhara Occidental.
    Si se da esta hipótesis, Susana Díaz contará con la colaboración del partido del que es miembro el ministro de Asuntos Exteriores y de Cooperación, José Manuel García-Margallo, el que marca las pautas en política exterior que la líder socialista andaluza dice hay que seguir en el conflicto del Sáhara Occidental.
    En esta línea se encuentra la declaración del titular de Exteriores con motivo del encuentro que mantuvo el pasado 24 de febrero con el envidado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, al señalar que España apoya “su labor de búsqueda de una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la libre determinación del pueblo del Sahara Occidental en el marco de los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas”. Una declaración “oficial” que repite habitualmente, aunque en otros círculos exprese el apoyo español a las propuestas marroquíes, como revelaron los documentos del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí y de su servicio secreto exterior (DGED) publicados por el tuitero que bajo el nombre de Cris Coleman ha provocado el Wikileaks marroquí.
    El ministro García-Margallo, mientras tanto, una vez más, sigue guardando silencio sobre determinados hechos referentes a Marruecos y al Sáhara Occidental. No ha dicho nada sobre la supuesta relación deNadia Jalfi, mujer del embajador español en la India, Gustavo de Aristegui, con los servicios secretos del Reino de Marruecos, divulgada por el Wikileaks marroquí.
    Desde su ministerio no se ha manifestado protesta alguna por la expulsión de cuatro canarios del Sáhara Occidental el 21 de febrero de 2014, aunque el Gobierno deberá responder a una iniciativa parlamentaria de la diputada de Coalición Canaria (CC) Ana Oramas en la que pide que España que exija explicaciones a Marruecos.
    Y si el ministro de Exteriores no se pronuncia sobre las expulsiones de españoles del Sáhara Occidental -45 el pasado año-, territorio del que España sigue siendo administradora de iure y que se encuentrapendiente de descolonización, menos lo iba a hacer sobre los informes del Centro Robert F. Kennedy y Amnistía Internacional conocidos en febrero que denuncian las violaciones de los Derechos Humanos en la antigua colonia española.
    La siguiente, en esta ocasión para especial conocimiento de la candidata a la Presidencia de la Junta de Andalucía, la socialista Susana Díaz, es una relación de hechos ocurridos en febrero de 2015 en el Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con amplia población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/8687-febrero-saharaui-susana-diaz-se-vera-en-el-dilema-de-tener-que-pedir-apoyo-a-partidos-favorables-a-la-causa-saharaui
  • Une source diplomatique algérienne : «Le Maroc est frustré par l’accord de paix intermalien»

    Une source diplomatique algérienne a vivement réagi aux nouvelles attaques perfides du régime monarchique marocain contre la diplomatie algérienne, via son agence de presse officielle MAP. Dans une déclaration àAlgeriepatriotique,cette source considère cette nouvelle offensive du Makhzen comme le signe d’une «jalousie maladive». 
    «Alors que la communauté internationale, dans un bel ensemble, salue l’étape décisive franchie à Alger par le processus de paix et de réconciliation au Mali, mené dans la transparence sous la férule d’une médiation internationale conduite par l’Algérie, la dépêche d’une agence officielle d’un pays voisin illustre toute l’étendue du ressentiment maladif et de la frustration amère de ceux qui ont tout essayé pour torpiller les efforts algériens visant à stabiliser le Mali et consolider les efforts de la communauté internationale pour éradiquer le terrorisme dans la région du Sahel». 
    Notre source estime que «ce ressentiment, en politique comme en psychologie, est une forme de rancune mâtinée d’hostilité dont le ressort principal est une jalousie maladive». «Un tel acharnement immature qui affecte à ce point le discernement et la lucidité en devient affligeant d’irresponsabilité», ajoute notre source. Il s’agit, en effet, d’un acte de désespoir d’un régime qui a œuvré inlassablement à faire échouer ce processus de paix qui se déroule à Alger depuis plusieurs mois. N’ayant pas pu réaliser ses sombres desseins, le régime marocain tente ainsi de se consoler par une dépêche de l’agence officielle MAP, visiblement écrite à Rabat puis faite signée par un certain Fouad Arif, agent du Makhzen en poste à Washington. 
    Cette dépêche, au titre évocateur «Mali : la médiation d’Alger expose une tentative balbutiante au leadership régional», reflète la colère sourde du Makhzen marocain suite à la signature à Alger de l’accord de paix entre les différentes parties maliennes en conflit sous l’égide des Nations unies, de l’Union africaine et des Etats Unis. «L’annonce, dimanche, du paraphe à Alger de l’accord de paix et de réconciliation nationale au Mali, n’a pas manqué de susciter l’étonnement chez les observateurs internationaux qui y ont vu une tentative malheureuse du pouvoir algérien de s’ériger en «faiseur de paix régional», alors que la réalité fait ressortir un «échec flagrant» de la diplomatie algérienne», est-il écrit dans cette dépêche selon laquelle «toute l’ingéniosité de la diplomatie algérienne et la fébrilité de ses relais médiatiques n’ont pas suffi à masquer ce constat qui atteste, notent les observateurs, de l’ampleur du «manque de préparation» de la part du régime algérien pour mener à bien cette entreprise et pour neutraliser une crise à laquelle il n’est pas totalement étranger». 
    Se référant à des observateurs maison – des habitués du Palais royal visiblement – le régime de Mohammed VI parle du «cynisme extrême de la médiation algérienne, en rappelant que la crise malienne avait été à l’origine le résultat d’une complicité et d’une négligence volontaires de la part des autorités algériennes». L’accusation émane, faut-il le rappeler, d’un pays dont le soutien au terrorisme et au trafic de drogue n’est un secret pour personne, et va à résonne comme un cri dans le désert, contredit honteusement les félicitations adressées par les grandes puissances de ce monde à l’Algérie, pour la réussite des négociations entre les belligérants de la crise malienne, à savoir les Etats-Unis et l’Union européenne.
    Rafik Meddour
  • Le vrai visage du Forum de Crans-Montana : Jean-Paul Carteron, avocat des dictateurs

    Invité à participer au Forum de Crans-Montana qui devrait être organisé à Dakhla, Carlo Sommaruga, président de la Commission de politique extérieure du Parlement suisse a décliné l’offre. «J’ai interpellé le Conseil fédéral pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’appui financier ou politique de la part de la Confédération», a-t-il affirmé. Pour l’élu de gauche, les invitations distribuées par les organisateurs du forum dans lesquelles il est mentionné «Dakhla, Maroc», montrent «un mépris total envers le peuple sahraoui». 
    Liliane Maury Pasquier, conseillère d’Etat socialiste, partage cet avis : «C’est problématique que ce forum se présente comme une ONG suisse. Il pourrait y avoir un dégât d’image pour notre pays». Le président des Jeunes Verts, Illiat Panchard, a même écrit une lettre à Didier Burkhalter, chef du Département des affaires étrangères, pour lui demander que la Suisse s’oppose à l’organisation de la rencontre au Sahara Occidental. Malgré un exil dans des circonstances troubles à Monaco, le Forum a gardé son nom d’origine. 
    Les bureaux, les employés ainsi que la raison sociale du Forum ont été déplacés dans la Principauté monégasque. Cette organisation n’a donc plus rien de suisse si ce n’est son fondateur, Jean-Paul Carteron, et le «.ch» de son site internet. Carlo Sommaruga fustige le double jeu du Forum, qui annonce sur son site «une organisation possédée et dirigée par un Suisse, gérée à Monaco». Il affirme même que cette revendication suisse serait contraire à la loi sur la propriété intellectuelle : «Sachant que le Forum ne possède pas de bureau ou de financements suisses, c’est une escroquerie intellectuelle méprisable.» Le politicien ajoute : «Ce n’est pas normal qu’un ancien diplomate français, au service de pays étrangers comme la France ou le Maroc, utilise la neutralité de la Suisse pour donner une crédibilité à son organisation.» 
    Le flou qui entoure le Forum gêne aussi Stéphane Pont, président de l’Association des communes de Crans-Montana : «C’est une situation regrettable. Jusqu’à présent, cela ne nous avait pas posé de problème que notre nom soit utilisé, mais, au vu des événements récents, je n’exclus pas que nous demandions une modification du nom du Forum». 
    Ancien avocat de François Duvalier, l’ancien dictateur haïtien, Jean-Paul Carteron est aussi ambassadeur des îles Salomon – un paradis fiscal – auprès de l’ONU et directeur de la Chambre de commerce albano-suisse. Cet homme d’affaires, titulaire de la Légion d’honneur et reconverti en «philanthrope», a toujours aimé mélanger les genres. On peut ainsi voir sur la mosaïque de photos officielles des forums précédents, des dictateurs comme l’Azéri Ilham Aliyev ou encore le Turkmène Gurbanguly Berdi Muhamedow, mélangés à des personnalités beaucoup plus consensuelles comme feu l’abbé Pierre ou Simone Veil. 
    Selon Eugène Parise, avocat suisse spécialisé dans la propriété intellectuelle, cité par la presse helvétique, l’Association des communes de Crans-Montana serait «fondée à demander au Forum de changer de nom immédiatement». Pour l’avocat, c’est l’absence d’attaches réelles avec la Suisse qui pourrait justifier une demande de la part des communes valaisannes. Il observe cependant qu’elles devraient prouver qu’il y a un dégât d’image causé par le Forum. Pascal Fehlbaum, avocat spécialisé dans le domaine de la propriété intellectuelle, se remémore un cas où la commune de Montana avait justement demandé et obtenu du Tribunal fédéral l’interdiction d’utilisation de son nom par l’Institut Montana de Zoug. Il rappelle que l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IFPI) peut refuser l’enregistrement d’un signe géographique qui serait utilisé comme une marque suisse en cas d’inexactitude de la provenance de ladite marque.
    M. Bendib
  • Sahara Occidental : des journalistes expulsés la veille du rapport de Ban Ki-moon

    Le soir du 23 février 2015 les forces de désordres marocains ont expulsé l’activiste portugaise Isabel Lourenço de l’aéroport de El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental en cassant son ordinateur et d’autre appareils. Elle a été forcée de retourner au Portugal. 
    Mme Lourenço a déclaré avoir été sauvagement expulsée et maltraitée pour ensuite être conduite à l’aéroport de Casablanca accompagnée de trois agents marocains des services secrets. 
    Isabel Lourenço a participé à la mascarade du procès de Gdeym Izik. Elle a pu faire sa mission sans encombre l’an dernier dont elle a transmis un très bon rapport traduit en français.
    Pour cette mission ,c’était sa 1° mission de ce type , elle allait entre autre à un procès ,au nom de l’ONG britannique ADALA, elle avait pu faire tout son programme aux territoires occupés et à Rabat où elle avait vu beaucoup de monde.
    Mais il semble que cette fois-ci, la conjoncture a changé! Pour le pire et en plus à la veille du rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara Occidental.
    Le cercle associatif pro-sahraoui doit alerter les journalistes de cette nouvelle expulsion. Si possible, réunir le plus grand nombre en essayant de faire cause commune et leur montrer que les expulsions sont chose habituelle désormais …..et continuer de rectifier et de populariser cette nouvelle manière de montrer le Maroc réel 
    Ils sont désormais nombreux à avoir vécu l’expérience humiliante de Mme Lourenço
  • Maroc : La stratégie du déracinement

    Le Maroc est dans un cul de sac au plan de l’histoire. Occupé à faire obtenir une médaille française du mérite à son chef des services de renseignements, le Palais royal passe à côté de ce qui est fondamental pour le développement de Maroc et de toute la région. Et pour cause, mis en marge de la dynamique de l’histoire par son entêtement à vouloir «faire mieux que l’Algérie», il se laisse gagner par une sorte de léthargie diplomatique qui l’accule dans les coins sombres de l’universalité véritable. Ainsi, alors que tous les pays de son espace géostratégique naturelle tentent de régler un grave problème sécuritaire niché au flanc Est du Maghreb, Rabat multiplie les appels du pied à ce qu’il pense être le véritable centre de la décision au plan planétaire.
    Ainsi, après avoir frustré les Marocains d’une coupe d’Afrique de football, rendez-vous privilégié s’il en est, de tous les peuples du continent noir au stupide motif de veiller à la santé des sujets du roi, il a réussi à convaincre ses «décideurs» d’organiser le forum de crans Montana dans la ville occupée de Dakhla. Mais, il se trouve que si quelques grosses fortunes acceptent l’invitation, le reste de la communauté à laquelle est censé appartenir le peuple marocain, critiquent fortement le choix du Palais royal et refuse de tomber dans le piège stupide que lui tend Mohamed 6.
    Le roi du Maroc savait pertinemment que les Africains et même l’UNESCO boycotteraient ledit forum. En fait, il a fait le choix de Dakhla à dessein. Il veut tenir ses sujets à témoins, histoire de leur dire, «nous nous sommes pas aimés par les nôtres». Comme si, il les invitait à changer de peau à découper le royaume pour le rattacher à l’Europe. Le Royaume avec le Sahara occidental.
    Mais là où le roi se trompe, c’est qu’un jour ou l’autre les Marocains en auront marre de cette gestion «artificielle» de la diplomatie et voudront partager le sort de leurs semblables. Bref, en un mot comme en mille, le Maroc se déracine et c’est vraiment dommage, d’abord pour les Marocains et ensuite pour les Maghrébins et les Africains.
    Par Smaïl Daoudi
    Ouest Tribune, 01/03/2014