Année : 2015

  • Le Maroc pressé de négocier

    De notre envoyé spécial : Amine Goutali
    Devant le soutien grandissant de la communauté internationale, à la cause sahraouie, le Maroc ne peut échapper à l’obligation de se conformer aux résolutions de l’ONU et de reprendre les négociations avec le Front Polisario.
    A l’approche des discussions à l’ONU sur la décolonisation du Sahara occidental, le Maroc subit d’intenses pressions internationales, y compris de ses alliés occidentaux les plus proches. Mis au pied du mur, le Royaume chérifien semble forcé de reprendre le chemin des négociations avec le Front du Polisario.Pour parlers qu’il a pourtant, lui-même, rompus en 2012 après avoir mené durant cinq ans (de 2007 à 2012) quelque 13 rounds de dialogue direct et indirect avec les représentants sahraouis. C’est le président du Parlement sahraoui, Khatri Addouh, qui préside l’équipe des négociateurs sahraouis, qui l’a indiqué en personne lors d’une rencontre improvisée avec la presse, lundi dernier, au lendemain des grandes manœuvres militaires organisées dans le territoire libéré de Tifariti, au Sahara occidental. « Depuis deux mois, le Maroc semble avoir levé ses réserves sur une éventuelle reprise des négociations. Il serait même prêt à engager des contacts directs avec la partie sahraouie », révèle ce haut responsable sahraoui, ajoutant que « cette nouvelle étape de dialogue pourrait se tenir en mai prochain ». Selon Addouh, l’inflexibilité de la position marocaine sur le projet d’autonomie qu’elle voulait imposer comme seule référence lors des précédentes négociations et son refus de se soumettre aux résolutions de l’ONU, décrétant le droit du peuple sahraoui à l’auto-détermination, ont poussé ses plus proches alliés à peser de tout leur poids pour lui éviter un isolement progressif sur la scène internationale, doublé d’une éventuelle condamnation par le Conseil de sécurité de l’ONU pour « blocage du processus de paix ». D’ailleurs, l’envoyé spécial du SG pour le Sahara occidental, Christopher Ross, aurait saisi l’occasion pour tenter de convaincre les deux parties à reprendre langue à l’issue d’une récente visite dans la région. Les pressions de l’émissaire international ne sont, évidemment, pas fortuites.
    Le référendum, un droit inaliénable
    Ses multiples tentatives visant à réanimer le processus de paix tel qu’édicté par les résolutions internationales semblent correspondre à cette nouvelle donne qui illustre le malaise qui gagne de plus en plus Rabat. « Nous ne sommes pas contre un retour à la table des pourparlers. Nous ne posons, non plus, aucune condition préalable dans ce sens. Néanmoins, il est complètement exclu de nous engager dans des négociations qui n’apporteront rien de concret à notre peuple. Tout dialogue avec la partie marocaine devra s’inscrire en droite ligne des résolutions onusiennes conduisant au référendum donnant aux Sahraouis leur droit à l’indépendance, et non pas à une autonomie que nous rejetons dans le fond et dans la forme », a déclaré le chef des négociateurs du Front du Polisario. La positon sahraouie demeure, toutefois, suspendue à l’issue des débats sur la question à l’ONU, le mois prochain, et la publication du rapport annuel de Ross le 11 avril. Une étape que Addouh qualifie de « très importante » dans l’évolution de la crise. Et de mettre les points sur les i : « Nous insistons sur la responsabilité des Nations unies quant à l’accélération de la mise en œuvre de la décolonisation du Sahara occidental telle que décrétée par ses propres résolutions. » Dans le cas contraire, c’est la « crédibilité » de l’organisation mondiale qui sera remise en cause, soutient-il. Prudent et réaliste, le représentant sahraoui estime qu’en cas d’échec, la communauté internationale découvrira la mauvaise foi du Maroc et ses tentatives de se soustraire aux lois internationales. Sur un autre registre, la pression de l’opinion publique sahraouie, qui a subi « durant tout ce temps gâché de négociations inutiles » les pires violences, ne saurait, selon lui, durer. « La patience des Sahraouis a des limites. La poursuite du blocage finira par menacer la paix et la stabilité dans la région, déjà objet de troubles et de conflits, notamment au Sahel et en Libye », avertit-il. Autrement dit, les Sahraouis se tiennent prêts à reprendre les armes si aucune perspective politique leur assurant leur droit à l’indépendance ne pointe à l’horizon. Au sujet de l’implication récente de la Russie dans la question sahraouie, et son soutien, bien que mesuré, aux Sahraouis, le chef de la Chambre des députés de la Rasd juge très positif ce nouveau développement, sachant le poids de Moscou dans le monde et surtout au Conseil de sécurité. « C’est un plus dans de combat que nous menons. On espère que cette nouvelle position russe aura de l’influence dans les débats sur le dossier à l’ONU », a-t-il indiqué, en ajoutant que la sympathie grandissante et les soutiens qui se multiplient dans le monde en faveur du combat des Sahraouis finiront par pousser les dirigeants sahraouis à demander l’intégration de leur Etat aux Nations unies en qualité de membre à part entière.
    Amine G.
    http://www.horizons-dz.com/?Le-Maroc-presse-de-negocier
  • Des Britanniques lancent une campagne contre l’occupation marocaine du Sahara occidental

    Publié le 1er avril 2015
    Des Britanniques solidaires avec la cause sahraouie ont lancé une campagne sur twitter contre l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, appelant le Conseil de sécurité à respecter ses engagements envers le peuple sahraoui et lui permettre l’exercice de son droit à l’autodétermination. 
    Les militants ont lancé leur campagne sous le nom de « 40 ans d’occupation » en référence à l’occupation marocaine illégale de certaines parties du Sahara occidental depuis 1975, après que l’Espagne s’est dérobée de ses responsabilités juridique et morale en cédant le Sahara occidental au Maroc et à la Mauritanie (durant le régime de Mokhtar Ould Daddah). 
    La campagne se poursuivra jusqu’au 30 avril prochain. Elle vise à attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur le silence de la communauté internationale face au dernier cas de décolonisation en Afrique et l’incapacité de cette communauté de rendre justice au peuple sahraoui. 
    Par ailleurs, le Forum d’action pour le Sahara occidental avait publié, récemment, deux rapports sur les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés depuis avril dernier. Le premier porte le titre : « Crimes sans témoin », et l’autre intitulé « l’avenir volé » sur le pillage des ressources naturelles, afin de faire pression pour que le Conseil de sécurité élargisse les pouvoirs de la Minurso pour y inclure les droits humains et la protection des ressources naturelles dans la partie occupée du Sahara occidental.
  • Sahara Occidental : ¡40 años invadidos!

    Ricardo Sánchez Serra
    Este año es crucial para la paz en el norte de África, debido a que el Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon, ha advertido al Consejo de Seguridad que el statu quo en el Sáhara Occidental no puede continuar y que tiene que haber una revisión de todo su accionar.
    Marruecos invadió el Sáhara Occidental en 1975 y se cumplen 40 años de este latrocinio contra el Derecho Internacional, un franco desafío a la ONU, un acto contra la paz mundial y una agresión a todo un pueblo, el saharaui.
    La invasión fue muy cruenta, atentados con bombas napalm y fósforo a la población civil, que mucho de ella pudo huir y refugiarse en los Campamentos de Refugiados de Tinduf, en Argelia, país que los auxilió humanitariamente.
    Las familias saharauis viven, desde entonces, divididas –más aún porque Marruecos construyo el muro militar más largo del mundo, de 2.720 kilómetros- entre el territorio ocupado, el liberado (en el que se fundó la República Árabe Saharaui Democrática) y los campamentos.
    En el territorio invadido, los saharauis viven oprimidos, sin libertad de expresión y con atentados diarios a los derechos humanos, sin juicios justos y utilización impune de la tortura. Además Marruecos expolia sus recursos, como los fosfatos, el mejor banco pesquero del Atlántico, la venta de arena, etc.
    En los campamentos de refugiados viven con la ayuda humanitaria internacional y por la crisis económica mundial ha sido reducida dramáticamente, agudizada por las patrañas de Marruecos para que se disminuya.
    El Sáhara Occidental es un territorio no autónomo pendiente de descolonización, considerado así por la ONU, por lo que tiene que realizarse un referendo de autodeterminación. La ONU propició un alto el fuego en 1991 con la promesa de que el referendo se realizaría en seis meses. Desde esa fecha –han pasado 24 años- Marruecos lo bloquea, así como las conversaciones con el Frente Polisario –representante legítimo del pueblo saharaui reconocido por la ONU- bajo auspicio de la ONU.
    Los jóvenes saharauis quieren volver a la guerra, mientras Marruecos se está armando con modernos aviones de combate, fragatas y misiles, para asegurar su ocupación militar de un territorio que no es el suyo y que dilucidó la Corte Internacional de Justicia de La Haya de manera brillante: “no existe ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el reino de Marruecos”.
    Debe evitarse el derramamiento de sangre y la ONU y las potencias -que integran el Consejo de Seguridad- deben obligar a Marruecos a que se retire del territorio ocupado.
  • Maniobras militares del Frente POLISARIO “con mensaje a las Naciones Unidas y al enemigo”

    El Frente POLISARIO ha realizado sus terceras maniobras militares en cuatro meses en los territorios liberados del Sáhara Occidental, y aunque han sido calificadas como rutinarias contienen un “mensaje al enemigo”.
    Los ejercicios militares del Ejército de Liberación Popular Saharaui (ELPS) se efectuaron el 29 de marzo en Tifariti por parte en las regiones del sector Norte, según un despacho de la agencia oficial de noticias saharaui Sáhara Press Service (SPS).
    “Responsables políticos y militares saharauis” calificaron los ejercicios como “de rutina”, pero “portadores de mensajes a las Naciones Unidas, la opinión pública internacional y al enemigo”.
    A las maniobras asistieron autoridades y cargos políticos de alto rango de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), entre ellos el primer ministro, Abdelkader Taleb Omar, y el ministro de Defensa, Mohamed Lamin Buhali.
    Estas maniobras se llevaron a cabo un día después de que el ministro de Asuntos Exteriores de la RASD, Mohamed Salem Uld Salek, urgiese a las Naciones Unidas y la UA en Adis Abeba (Etiopia a “apresurarse a fijar una fecha límite para el referéndum en el Sáhara Occidental”.
    Es la tercera vez en el plazo de cuatro meses que el ELPS realiza maniobras en los territorios del Sáhara Occidental bajo control del F. POLISARIO. La anterior tuvo lugar en la segunda semana de diciembre de 2014 en la localidad de Agüenit y corrió a cargo de unidades de la 7ª Región Militar. En aquella ocasión el presidente de la RASD y secretario general del Frente POLISARIO, Mohamed Abdelaziz, dijo en un encuentro con las comunidades saharauis del Sur que si no había habido avances en el proceso de paz se debía a “la política de intransigencia de la ocupación marroquí” y el ministro de Defensa, Mohamed Lamìn, afirmó que el Ejército Saharaui estaba “dispuesto y capacitado” para volver a la lucha armada contra el régimen marroquí y repeler cualquier ataque.
    La primera de estas tres maniobras militares se desarrolló el 25 de noviembre de 2014 con formaciones de la 6ª Región Militar, bajo la supervisión del presidente de la RASD, acompañado por el ministro de Defensa y el Jefe de la Región Militar, Hamudi Abbali. La información que distribuyó la agencia SPS se refirió a ejercicios militares enmarcados en la “estrategia para reforzar la capacidad militar y material de las unidades del Ejército de Liberación Popular Saharaui ante un eventual ataque de las fuerzas marroquíes”.
    En esta línea se celebró el 1 de enero de 2015 la reunión del Estado Mayor del ELPS, bajo la dirección de Mohamed Abdelaziz como jefe supremo de las Fuerzas Armadas Saharauis, en la que se reiteró “la firme disposición combativa del ejército saharaui para defender la patria y lograr la soberanía nacional”.
    Tres militares saharauis muertos a causa de una mina
    Días antes de las maniobras de ahora en Tifariti tres militares saharauis perdieron la vida a consecuencia de la explosión de una mina cuando caminaban juntos supervisando el terreno.
    A los tres militares fallecidos, Salamo Mulay Sidina, Hamadi Sahek Hammad y Sidi Mohamed Bouzid, hay que añadir dos heridos de gravedad, Mohamed Moulud Said Aldav y Mohamed Bah Laibahm, ingresados en el hospital militar de Tinduf (Argelia).
    El blog “Dales voz a las víctimas” relata que Tifariti se encuentra en “una de las zonas habitadas de mayor contaminación por minas y municiones en racimo de todo el territorio saharaui y no sólo por la proximidad del muro marroquí en el Sáhara Occidental, sino porque fue objeto de cruentos bombardeos por parte de la aviación marroquí en 1976”. “Los expertos aseguran que hay más de 70.000 artefactos explosivos abandonados y activos en las inmediaciones de la ciudad amenazando permanentemente la vida de la población y de sus animales”.
    Reseña que en lo que llevamos de 2015 ha habido siete víctimas mortales y trece heridos en el Sáhara Occidental, entre el territorio controlado por el Polisario y la zona bajo ocupación marroquí, por artefactos explosivos abandonados.
    “Familias destrozadas por unas explosiones de armas prohibidas que permanecen abandonadas y activas en el desierto saharaui”, escribe Elisa Pavón en el blog, y dice que la respuesta que hay que dar “es la lucha por quitarlas, la lucha por evitar el peligro y reducir sus consecuencias en las familias”, “presionar para conseguir la firma marroquí en los Tratados Internacionales de Prohibición de Minas y Municiones en Racimo para proceder a la limpieza del territorio” y “asumir las responsabilidades sobre lo hecho durante una cruenta y larga guerra, para que no siga repercutiendo en la vida de inocentes”.
    “Dales voz a las víctimas” especifica que desde 1975 se han computado 5.000 víctimas de minas, 2.500 registradas por el Frente Polisario y otras 2.500 informadas por el ejército marroquí.
    El Espía Digital, 31/03/2015
  • Sahara occidental: Pressions pour la reprise des négociations avec le Front polisario

    TIFARITI (territoires sahraouis libérés) – Le Maroc fait l’objet de pressions de la part de ses pays amis pour la levée des réserves sur la reprise des négociations (avec le Front polisario), a indiqué à Tifariti, le président de l’Assemblée nationale sahraouie, Khatri Adduh, qui a exhorté les Nations unies à assumer leurs responsabilités quant à l’accélération du processus de décolonisation du Sahara Occidental.
    « Le Maroc fait l’objet de pressions de la part de ses pays amis pour la levée de ses réserves sur la reprise des négociations. Ils lui ont expliqué que son inflexibilité et sa position négative conduirait à une réaction de l’ONU qui le pointerait du doigt comme un facteur bloquant dans la poursuite du processus comme ils l’ont fait en 2006 », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à la presse en marge des man£uvres militaires organisées par l’Armée de libération Sahraouie.
    M. Adduh a estimé que « depuis deux mois, le Maroc semble avoir levé ses réserves sur une éventuelle reprise des négociations y compris les contacts directs avec la partie sahraouie. L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour le Sahara occidental, Christopher Ross s’est déplacé dans la région pour consulter les deux parties sur un probable round de négociations directes en mai prochain, sous la houlette de l’ONU ».
    La même source a rappelé que « les négociations, qui sont une partie de la lutte pour l’indépendance, se sont arrêtées depuis avril 2012 suite à la proposition marocaine qui suggérait l’autonomie comme base du dialogue ».
    Il a relevé, à ce propos, que la proposition du Maroc était « inacceptable pour les Sahraouis, Etat et peuple ». Il a annoncé, à ce titre, que les autorités sahraouies « ne sont pas contre le principe de rencontrer la partie marocaine en vue d’une solution qui garantira le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Mais je pense que nous devons prendre en considération les choses concrètes lors de ces rencontres » pour faire avancer les négociations.
    M. Adduh, qui est aussi chef de la délégation sahraouie aux négociations, a souligné que le gouvernement de son pays « n’a aucune condition préalable », ajoutant qu’il « attendait, par contre, à avoir des garanties de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU qui s’apprête à discuter de la question sahraouie à la lumière du rapport de Ross qui sera rendu public le 11 avril prochain ».
    « Nous insistons sur la responsabilité de l’ONU quant à l’accélération de la mise en £uvre de la décolonisation du Sahara occidental tel que décrété par ses propres instances », a affirmé le dirigeant sahraoui.
    Ce dernier, qui a rappelé que « douze rounds de négociations ont eu lieu entre 2007 et 2012 », a souligné que « sur le plan international, la communauté internationale se rend compte, progressivement, du refus du Maroc à appliquer les résolutions internationales et sa mauvaise foi ».
    Pour M. Adduh, « cela le conduirait à son isolement et ses propres amis ne trouveront pas le motif adéquat pour lui assurer de leur soutien continu. Pour nous, cela constitue une avancée positive dans la question sahraouie ». Il a évoqué, en outre, « la pression de l’opinion publique sahraouie qui a supporté durant tout ce temps gâché, marqué par les violences dont il est l’objet dans les territoires occupés et l’exploitation et la prédation de ses richesses par le pays colonisateur ».
    Pour ce qui est des répercussions de cette situation sur la région, le président de l’Assemblée sahraouie soutient que « la poursuite de ce problème finira par menacer la paix et la stabilité de la région déjà objet de troubles et de conflits, que ce soit au Sahel ou en Libye. Cela devrait pousser vers le règlement de la question sahraouie ».
    S’agissant des positions des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le même responsable a qualifié la position russe de « positive » pour la cause sahraouie.
    « La Russie avec son poids politique et sa position de pays membre du Conseil de sécurité avec son droit de veto a annoncé son soutien à la question sahraouie. C’est un plus dans le combat que nous menons et on espère que cette nouvelle position russe aura de l’influence dans les débats sur le dossier à l’ONU au mois d’avril prochain », s’est félicité M. Adduh.
    « C’est un bon signe que nous espérons conduirait à la reconnaissance par Moscou de la RASD », déclare-t-il, en affirmant que « le combat du peuple sahraoui, qui trouve de échos positifs sur la scène internationale, vise à obtenir plus tard -quand le contexte sera positif- un statut de pays membre à part entière au sein de l’ONU ».
    M. Adduh a conclu en déclarant que le mois d’avril « constituait une halte importante » pour le combat du Sahara Occidental pour son autodétermination.
    APS, 01/04/2015
  • Appel à des manifestations la semaine prochaine à Paris

    La plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui en France organisera samedi prochain une marche populaire à Paris pour demander au gouvernement français d’agir en faveur d’une solution urgente à la question du Sahara occidental en permettant au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination. 
    Cette initiative vise à attirer l’attention de la France face à ses responsabilités juridiques et éthiques envers les souffrances endurées par le peuple sahraoui en raison des dures conditions d’exil dans les camps de réfugiés et de la répression perpétrée par l’occupant marocain dans les territoires et les villes occupées du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les sites universitaires du Maroc. 
    La plateforme a lancé un appel aux Français et à la communauté sahraouie de venir nombreux pour prendre part à cette marche qui prendra son départ depuis la Place Trocadéro en direction de l’ambassade du Maroc, afin de faire entendre la voix du peuple sahraoui au gouvernement français pour s’abstenir d’user de son veto contre le respect des droits de l’homme au Sahara occidental. 
    Une autre marche similaire sera organisée à la mi-avril prochain devant l’Assemblée nationale française dans le cadre de la semaine de solidarité avec les prisonniers politiques, afin de sensibiliser l’opinion publique sur la situation des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et dont la plupart sont condamnés à des lourdes peines par la cour martiale marocaine.
    http://www.horizons-dz.com/?Appel-a-des-manifestations-la
  • Hassanna Aalia: “El apoyo que he recibido en España me ayuda a seguir la lucha”

    Hassanna Aalia, el joven saharaui condenado a cadena perpetua en Marruecos y al que el Gobierno de Mariano Rajoy denegó asilo político, sigue más dispuesto que nunca a continuar con su lucha tras la decisión de la Audiencia Nacional de paralizar la orden del Ministerio del Interior para que abandone España.
    La Audiencia Nacional ha adoptado esta decisión mientras resuelve el recurso que presentó Javier Canivell, responsable del servicio jurídico de la Comisión de Ayuda al Refugiado en Euskadi, contra la decisión del ministerio que dirige Jorge Fernández Díaz de no conceder asilo político a Hassanna Aalia, al que un tribunal militar condenó a cadena perpetua por su participación en el campamento de la dignidad de Gdeim Izik, a 15 kilómetros de El Aaiún, desmantelado por el ejército y las fuerzas de seguridad marroquíes en noviembre de 2010.
    Hassanna, de 26 años, al que la orden de busca y captura marroquí sorprendió en Bilbao con una beca de estudios, ha declarado a El Espía Digital que la decisión de la Audiencia Nacional ha sido “una noticia alegre”, y que ahora está “menos preocupado” y con esperanza en la justicia.
    Muestra un gran agradecimiento por el apoyo que ha recibido en España de los movimientos sociales, organizaciones solidarias, partidos políticos, instituciones… “Ha sido algo increíble, me ha animado mucho a seguir en esta lucha y no voy a parar”.
    Aunque el apoyo ha sido muy amplio, el 17 de febrero de 2015 los votos del Partido Popular impidieron en la Comisión de Interior del Congreso de los Diputados que se aprobase una la petición al Gobierno para que concediese asilo a Aalia, condenado en un proceso denunciado por observadores internacionales y organizaciones como Amnistía Internacional (AI) y Human Rights Watch (HRW) por falta de garantías.
    Hassanna es consciente de que su historia ha servido para que se hable de la causa saharaui: “Mi caso está presente en los medios de comunicación y para nosotros es importante porque ha roto un poco el bloqueo informativo que ejerce el Gobierno marroquí. Ha dado más voz a los presos políticos saharauis que sufren en las cárceles marroquíes y al pueblo saharaui que padece la ocupación marroquí”.
    Desde que llegó a España no ha parado de dar charlas y conferencias y afirma que seguirá haciéndolo para dar la palabra a sus compañeros encarcelados y al pueblo saharaui: “No voy a parar, seguiré como activista denunciando las posturas de gobiernos como el de España en nuestro conflicto”.
    Ante la próxima revisión del mandato de la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO), Hassanna espera que el Gobierno de España “esté al lado de la justicia y no vote en contra del mandato de la ONU para vigilar los Derecho Humanos”.
    No obstante, se muestra pesimista: “Sabemos muy bien que en España y en otros países los intereses están por encima de los Derechos Humanos, por encima de los derechos del pueblo saharaui. Y no hay que olvidar que España sigue siendo la potencia administradora del Sáhara Occidental y responsable de nuestro conflicto”.
    Mientras tanto, Hassanna Aalia espera la decisión que adopte la justicia española con el convencimiento de que tiene derecho al asilo político, como han respaldado AI, HRW y ACNUR. “En cualquier caso, si la Audiencia Nacional no revoca la decisión del Gobierno español, agotaremos todas las vías, iremos al Tribunal Supremo y a las instancias europeas”, ha dicho a El Espía Digital.
  • Texte intégral du communiqué du CPS de l’UA sur le Sahara Occidental


    PSC/PR/COMM/1.(CDXCVI)
    COMMUNIQUÉ
    Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 496ème réunion tenue le 27 mars 2015, a adopté la décision suivante sur la situation au Sahara occidental:
    Le Conseil,
    1. Prend note du rapport de la Présidente de la Commission sur la situation au Sahara occidental [PSC/PR/2(CDXCVI)], ainsi que de la communication faite par l’Envoyé spécial de la Présidente de la Commission pour le Sahara occidental, l’ancien Président Joaquim Chissano du Mozambique. Le Conseil prend également note des déclarations faites par le Ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ainsi que par les représentants de la République fédérale du Nigéria, membre africain du Conseil de sécurité des Nations unies, et du Secrétariat des Nations unies ;
    2. Rappelle le Plan d’action adopté par la session spéciale de la Conférence de l’Union sur l’examen et le règlement des conflits en Afrique, tenue à Tripoli, en Libye, le 31 août 2009 [SP/Assemblage/PS/PLAN(I)], exprimant son appui aux efforts des Nations unies visant à surmonter l’impasse dans le processus de paix au Sahara occidental et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui appellent à des négociations directes entre les Parties au conflit, à savoir le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies, et, à cette fin, demandant l’intensification des efforts visant à l’organisation d’un référendum pour permettre au peuple du Territoire de choisir entre l’option de l’indépendance et celle de l’intégration au Royaume du Maroc;
    3. Rappelle en outre la décision EX.CL/Dec. 758 (XXII) adoptée par la 22ème session ordinaire du Conseil exécutif, tenue à Addis Abéba les 24 et 25 janvier 2013, demandant à la Commission de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, en application des décisions pertinentes de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et des résolutions des Nations unies, ainsi que la décision EX.CL/Dec. 773 (XXIII) adoptée par la 23ème session ordinaire du Conseil exécutif, tenue à Addis Abéba du 19 au 23 mai 2013, réitérant les décisions et prises de positions antérieures de l’OUA/UA sur la situation au Sahara occidental et demandant à la Présidente de la Commission de continuer ses efforts, y compris par le moyen de nouvelles consultations avec les Parties et la poursuite de l’interaction avec les Nations unies et les autres acteurs internationaux concernés;
    4. Rappelle aussi la décision Assembly/AU/Dec.559(XXIV) adoptée par la 24ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue à Addis Abéba les 30 et 31 janvier 2015, réitérant l’appel du Conseil de sécurité des Nations unies aux Parties pour qu’elles poursuivent les négociations sans conditions préalables et de bonne foi, exprimant le plein appui de l’UA aux efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, se félicitant des mesures prises par la Présidente de la Commission dans le cadre du suivi de la décision pertinente du Conseil exécutif et lui demandant de poursuivre ses efforts, afin de mobiliser l’appui nécessaire au processus conduit par les Nations unies;
    5. Se félicite des efforts constants du Secrétaire général des Nations unies, ainsi que de ceux de son Envoyé personnel, en vue de la recherche d’une solution dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, y compris les consultations menées par l’Envoyé personnel dans le cadre de sa nouvelle approche, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental, daté du 10 avril 2014 (S/ 2014/258);
    6. Se félicite en outre des mesures prises par la Présidente de la Commission dans la mise en oeuvre des décisions pertinentes des instances politiques compétentes de l’UA et en appui aux efforts conduits par les Nations unies, y compris la nomination de l’ancien Président Joaquim Chissano comme Envoyé spécial de l’UA et l’initiative d’interagir avec les Parties au conflit. Le Conseil se déclare satisfait des consultations menées par l’Envoyé spécial avec les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l’Espagne, en tant qu’ancienne puissance occupante, ainsi qu’avec le Secrétariat des Nations unies, et le félicite pour l’engagement avec lequel il s’acquitte de son mandat ;
    7. Note avec une profonde préoccupation que quatre décennies après l’éclatement du conflit au Sahara occidental et cinquante ans après la décision de décoloniser le Sahara occidental, tous les efforts visant à trouver une solution ont jusqu’à présent échoué à atteindre les résultats escomptés et que l’impasse actuelle non seulement accroît la tension dans le Territoire, mais aussi sape les efforts visant à promouvoir l’intégration dans la région du Maghreb. En conséquence, le Conseil souligne l’urgence d’efforts renouvelés en vue de sortir de cette impasse. À cet égard, le Conseil :
    (i) lance un appel pour une action internationale renforcée et cordonnée en vue de l’organisation rapide d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux décisions pertinentes de l’OUA/UA et aux résolutions des Nations unies ;
    (ii) exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer un progrès dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental, reconnaissant son rôle crucial et sa responsabilité principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. À cet égard, le Conseil encourage le Conseil de sécurité des Nations unies, lors de sa réunion sur la question du Sahara occidental prévue en avril 2015, à prêter toute l’attention requise à la recommandation figurant dans le rapport susmentionné du Secrétaire général du 10 avril 2014, en vue d’un examen complet du cadre fixé en avril 2007 pour le processus de négociation, si aucun progrès n’est fait avant avril 2015, étant entendu que cet examen devrait viser à faciliter la tenue rapide d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental;
    (iii) renouvelle son soutien aux appels lancés par le Conseil de sécurité des Nations unies pour des négociations directes entre les deux Parties, à savoir le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies; et
    (iv) appelle la communauté internationale à apporter son plein appui aux efforts visant à surmonter l’impasse actuelle.
    8. Encourage la Présidente de la Commission, notamment à travers son Envoyé spécial et tout autre arrangement approprié, à poursuivre et à intensifier les efforts déjà entrepris dans le cadre du suivi des décisions pertinentes des instances politiques compétentes de l’UA, en particulier le renforcement des contacts avec les Parties, les États voisins et d’autres États membres de l’UA, ainsi qu’avec les Nations unies et d’autres acteurs internationaux, en vue de promouvoir la mise en oeuvre effective des décisions pertinentes de l’OUA/UA et des résolutions des Nations unies sur le Sahara occidental, ayant à l’esprit le rôle de l’OUA/UA en tant que Garant du Plan de Paix entériné par la résolution AHG/Res.104 (XIX), adoptée par la 19ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, tenue à Addis Abeba du 6 au 12 juin 1983, qui a servi de base aux Propositions de règlement d’août 1988 ayant lancé le processus de paix au Sahara occidental. À cet égard, et prenant en compte le fait que le Sahara occidental reste une question pendante dans le parachèvement de la décolonisation de l’Afrique, le Conseil :
    (i) décide de réactiver le Comité ad hoc de chefs d’État et de Gouvernement sur le conflit du Sahara occidental, établi conformément à la résolution AHG/Res.92(XIV) adoptée lors de la 15ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’ OUA, tenue à Khartoum, au Soudan, du 18 au 22 juillet 1978. Le Conseil décide en outre d’élargir le Comité ad hoc de façon à ce qu’il soit composé de 10 chefs d’Etat et de Gouvernement, à raison de deux pour chacune des cinq régions du continent. Le Conseil demande à la Présidente de la Commission de d’entreprendre d’urgence les consultations requises pour la finalisation de la composition et l’opérationnalisation du Comité ;
    (ii) prie la Présidente de la Commission, à travers les canaux appropriés, d’entreprendre une démarche en direction du Conseil de sécurité des Nations unies pour que l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental ait l’opportunité de s’adresser à la réunion du Conseil de sécurité d’avril 2015 sur le Sahara occidental. Le Conseil demande en outre aux membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies, oeuvrant dans le cadre du A3, de soutenir cette requête et d’en faciliter l’aboutissement ;
    (iii) décide de mettre en place un Groupe international de contact sur le Sahara occidental (GIC-SO), en vue de maintenir la question sur l’agenda de la communauté internationale et de mobiliser le soutien nécessaire pour le règlement rapide du conflit, et prie la Présidente de la Commission d’entreprendre les consultations requises à cet effet ; et
    (iv) décide en outre d’examiner régulièrement, et au moins deux fois l’an, la situation au Sahara occidental sur la base de mises à jour et recommandations faites par la Présidente de la Commission ;
    9. Attend avec intérêt le renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à l’expiration, le 30 avril 2015, du mandat actuel, comme décidé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2152 (2014) du 29 avril 2014. Le Conseil encourage le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre les mesures nécessaires pour donner à la MINURSO un mandat en matière de droits de l’homme, compte tenu de la nécessité d’assurer la surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l’homme, tant sur le Territoire que dans les camps de réfugiés. Le Conseil prie le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme de prendre des mesures appropriées à cet égard ;
    10. Prie la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) d’entreprendre, aussi rapidement que possible, une mission au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés, pour évaluer la situation des droits de l’homme et faire des recommandations au Conseil, s’appuyant en cela sur les résultats de la visite qu’elle avait effectuée en septembre 2012 dans la région. À cet égard, le Conseil exhorte le Gouvernement du Royaume du Maroc à apporter son entière coopération à la CADHP, en particulier en lui permettant de visiter le Territoire ;
    11. Exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à trouver une solution à la question de l’exploitation illégale des ressources naturelles du Territoire, en ayant à l’esprit l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations unies, dans son rapport du 10 avril 2014, pour qu’à la lumière de l’intérêt croissant qu’éveillent les ressources naturelles du Sahara occidental, tous les acteurs concernés « reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires, conformément au Chapitre XI, article 73 de la Charte ». À cet égard, le Conseil recommande l’examen d’une stratégie globale de boycott des produits des compagnies impliquées dans l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental, en tant que moyen permettant de renforcer la mobilisation de la communauté internationale sur la situation au Sahara occidental ;
    12. Prie la Présidente de la Commission de transmettre le présent communiqué aux Parties, pour leur information et action en tant que de besoin. Le Conseil prie en outre la Présidente de la Commission de transmettre le communiqué au Secrétaire général des Nations unies et de lui demander qu’il soit circulé comme document officiel du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu’à d’autres acteurs internationaux concernés;
    13. Décide de rester activement saisi de la question.
  • Sahara Occidental: 3 morts dans des entrainements militaires

    Tifariti (territoires libérés du Sahara Occidental), 30/03/2015.-  Trois combattants de l’armée de Libération Populaire Sahraouie (ALPS) ont été tués et deux autres blessés vendredi lors des entraînements en prélude des exercices militaires prévus dimanche et lundi dans la zone de Tifariti, dans les territoires du Sahara Occidental gérés par le Front Polisario.
    Une source au sein du Front Polisario a informé que les trois personnes ont perdu la vie dans une explosion sans donner plus de détails.
    Lesdits exercices interviendront à la veille de la publication du rapport annuel de l’envoyé du secrétaire général des Nations Unies en charge de la question du Sahara Occidental.
  • Sahara occidental : rassemblement le 4 avril

    Au mépris du droit international, le Maroc poursuit l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental: accord de pêche avec l’Union européenne, autorisation de prospection pétrolière à des firmes multinationales (par exemple Kosmos Energy).
    Dans une “Lettre ouverte” adressée au président de la République avec d’autres associations, la Plateforme pour la solidarité avec le peuple sahraoui demande au gouvernement français de s’engager dans ce sens aux Nations unies.
    Le soutien apporté par le gouvernement français au pouvoir marocain malgré ses violations permanentes des droits de l’homme constitue un des principaux obstacles à la solution du conflit. Le peuple sahraoui n’en peut plus de vivre en exil ou sous occupation marocaine. 40 ans, ça suffit! Il aspire à recouvrer sa souveraineté sur son territoire.
    UN RASSEMBLEMENT SAMEDI 4 AVRIL À 15H, PLACE DU TROCADERO suivi d’une manifestation jusqu’à l’Ambassade du Maroc Paris 16ème
    Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté le 29 avril 2014 une résolution prolongeant d’une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). Mais sans étendre ce mandat à la surveillance des droits de l’homme et sans décider la mise en œuvre du référendum d’autodétermination. Depuis, les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés se sont encore aggravées. Les manifestations, toujours pacifiques, pour le droit à l’autodétermination sont violemment réprimées. De nombreux militants sahraouis arrêtés sont condamnés au cours de procès inéquitables. La pratique de la torture et des traitements inhumains perdure. Les libertés d’expression, d’association, d’information et de manifestation ne sont toujours pas respectées. Des délégations d’observateurs étrangers et des journalistes sont régulièrement expulsés. Les 22 militants sahraouis du groupe de Gdeim Izik condamnés le 17 février 2013 à de lourdes peines de prison (de 20 ans à la perpétuité) par un tribunal militaire sont toujours détenus, leur recours en cassation déposé il y a deux ans n’ayant pas eu de suite à ce jour.
    Le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la France est membre permanent, devrait adopter fin avril une résolution sur le Sahara occidental. Dans cette perspective, les associations sahraouies (ASF, ACSF), de soutien à la cause sahraouie et des droits de l’homme regroupées dans la Plateforme Sahara occidental appellent à
    – l’extension du mandat de la Minurso aux droits de l’homme
    – l’interdiction de la prospection et de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental
    – la libération des prisonniers politique sahraouis
    – la mise en œuvre rapide du référendum d’autodétermination