Année : 2015

  • Sahara Occidental : Un parlementaire européen entame une grève de la faim

    Le membre du Parlement européen, Jordi Sebastià, du Groupe des Verts/Alliance libre, a entamé vendredi une grève de la faim de 24 heures de solidarité avec le citoyenne sahraoui Takbar Hadi, en grève de la faim devant le consulat du Maroc à Las Palmas de Gran Canarias, Espagne, depuis un mois et six jours pour protester contre l’assassinat de son fils Mohamed Lamine Haidala par des colons marocains. 

    Le mouvement de l’eurodéputé Sebastià vient après un appel lancé par le mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui aux politiciens et syndicalistes d’entrer dans une grève de la faim de 24 heures pour exprimer leur solidarité avec la mère sahraouie. 
    L’initiative vise à augmenter la pression exercée sur les autorités d’occupation marocaines afin de fournir des éclaircissements concernant le sujet de Mohamed Lamine Haidala, un jeune sahraoui assassiné par des colons marocains dans la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.
  • Histoire d’une trahison marocaine : détournement de l’avion du FLN

    Le 22 octobre 1956 était détourné l’avion du FLN 
    Les Français, premiers pirates de l’air
    El Watan Publié dans El Watan le 01 – 11 – 2004
    Ce n’est pas sans débat de conscience que l’événement dont il va être parlé ici, à l’occasion de la commémoration du 22 octobre 1956, sera séparé de l’évocation nominative de certains hommes pour ne signaler qu’un épisode de l’histoire du passé algérien d’oppression au cours de la guerre d’indépendance 1954-1962. 
    Les pays maghrébins voisins qui étaient indépendants tout récemment ne marchandaient pas leur solidarité agissante à l’Algérie combattante et martyre, et leurs dirigeants s’inquiétaient de la prolongation de la guerre coloniale de répression en cette année 1956. Le jour du voyage vers Tunisétait fixé au 22 octobre. Un avion marocain avait été mis à notre entière disposition qui transportait, aussi, un grand malade dont l’hospitalisation était prévue à Tunis même ainsi que deux journalistes françaises appelées à couvrir les travaux de l’éventuelle réunion maghrébine dans la capitale tunisienne entre Mohammed V et le président Bourguiba avec la participation de la Délégation extérieure du FLN. Les services spéciaux français infiltrés au Maroc, comme les ultra-Européens de la fameuse « Main rouge » restés encore dans ce pays parmi l’émigration ancienne du Protectorat, ne demeurèrent pas inactifs, même à la veille de ce voyage pour la paix et la recherche d’une solution nord-africaine à une guerre coloniale inexpiable en Algérie. Déjà, le jour de notre départ de l’aéroport de Rabat, rôdaient autour de notre avion des personnages très louches venus de l’ambassade de France ou d’autres lieux de l’activisme colonialiste persistant. Le départ, qui devait suivre immédiatement celui de l’avion du roi Mohammed V, prit du retard, sans raison apparente. Le décollage eut lieu, donc, tardivement et l’avion atterrit d’abord aux Baléares, escale non prévue. Nous saurons bien plus tard, après notre arrestation, que cette escale avait été décidée par le pilote français de notre avion pour lui permettre de « réfléchir » et se soustraire aux harcèlements par radio des services spéciaux de son pays, lui intimant l’ordre de mettre directement le cap sur Alger et d’y atterrir. Le pilote, qui était au service de l’Etat marocain depuis son indépendance, ne put certainement pas résister aux sollicitations pressantes des policiers français flattant son chauvinisme puisqu’il nous fit atterrir, à la nuit tombante, sur l’aérodrome d’Alger. Le soir venu, et seules les lumières indiquant qu’il s’agissait d’un aéroport, personne, en dehors de l’équipage, ne savait où l’on allait débarquer. L’avion se posa en avançant très loin au milieu du terrain. L’équipage français et l’hôtesse de l’air complice quittèrent l’appareil après avoir éteint les lumières intérieures, et la scène fut plongée dans l’obscurité. Aussitôt, un grouillement humain se dessina en direction de l’avion immobilisé, aux portes hermétiquement fermées. C’étaient des centaines de soldats en tenue de campagne, (I’effectif d’un bataillon), qui affluaient vers cet avion royal marocain, prisonnier comme nous par la faute de coopérants traîtres présumés agir patriotiquement au nom de la France colonialiste ! Peu après, un colonel français armé d’une mitraillette fit son apparition en se faisant ouvrir une des portes. Le grand malade marocain étendu de tout son long et qui devait être transporté dans un hôpital de Tunis ainsi que les deux journalistes françaises prirent soudain peur à cette apparition et des cris angoissés fusèrent pour dissuader le colonel, armé et casqué, de tirer. Les membres de la Délégation restèrent dignement calmes. Quelques-uns, devant le danger, eurent la présence d’esprit de détruire des documents précieux parmi d’autres abandonnés à bord de l’appareil que nous fûmes contraints de quitter sans l’aide d’une échelle. Et c’est alors, hors de l’avion, que nous eûmes une idée plus nette et menaçante de ce grouillement humain entrevu ou pressenti dès l’atterrissage de l’avion détourné. Les soldats, en armes et en tenue de campagne, entouraient en grand nombre chacun de nous cinq, nous fouillaient les poches, en dérobant leur contenu, argent ou papiers, et lançaient à tue-tête des cris de triomphalisme tels que : « La guerre est finie ! », « Nous avons gagné ! » On nous poussa insensiblement vers le salon de l’aéroport avec une volonté à peine déguisée de pré-lynchage. Menottés, nous assistâmes dans ce salon d’attente à une sorte d’irruption agressive, par sa présence même et son mouvement presque ininterrompu, de vagues de soldats se succédant les uns aux autres. C’est ce que j’ai appelé une atmosphère de pré-lynchage. Au milieu du salon se tenait l’un des représentants de Robert Lacoste, probablement son directeur de cabinet, Sorlin. Ce dernier observait un profond silence mais sa mine et toute sa personne exprimaient un air de triomphe. Visiblement, il laissait se jouer cette mise en scène de violence contenue et de manifestation de colère à laquelle les autorités coloniales avaient astreint les jeunes conscrits en tenue de campagne contre nos personnes. L’opération d’intimidation et de passage à l’acte incontrôlable durait encore quelque temps dans une ambiance pesante d’incertitude et de menaces silencieuses quand l’un de nous cinq (Aït Ahmed, je crois) exprima d’une voix forte notre sentiment à tous en s’adressant à la personnalité officielle : « Fusillez-nous et finissons-en ! », dit-il. Plus tard dans la nuit close, on nous embarqua à bord d’un véhicule militaire, avec, en face de chacun de nous sur la deuxième banquette, un soldat lourdement armé. Le convoi, composé de plusieurs voitures blindées et accompagné d’un interminable service policier le long des rues désertes, nous fit traverser une ville morte jusqu’au siège de la DST. Sur les hauteurs de Bouzaréah. C’est là que commencèrent aussitôt les interrogatoires. Jetés dans des cellules où il y avait à peine une paillasse sur le sol, on venait nous chercher, à n’importe quelle heure jusqu’à l’aube, pour ces longs et épuisants interrogatoires. Toutes les hautes polices de France et d’Algérie avaient été appelées à la rescousse pour une telle éventualité, et le triomphalisme arrogant battait son plein. Sans nous être donné le mot d’ordre, puisque nous ne prévoyions pas du tout une telle issue de notre voyage, nous fîmes à peu près la même réponse aux policiers « gonflés », et fous de rage, à savoir : « Ce n’est pas l’arrestation de quelques dirigeants ou responsables qui mettra fin à un mouvement d’envergure issu des profondeurs du peuple ». Ces policiers, sûrs de leur fait, alternaient la menace verbale avec une confiance inaltérable dans le sort de l’Algérie française. Un jeune commissaire, venu de France et nouvellement marié, me disait : « Si l’on touche à un seul cheveu de ma femme je vous abattrai tous comme des chiens ! » Un autre évoquait avec des sous-entendus l’existence de faits macabres au môle d’Alger où les tortionnaires jetaient à la mer les cadavres des suppliciés qui ne se montraient pas coopératifs et dociles, etc., etc. Un troisième, lui, plus véhément et se retenant à peine dans sa fureur irraisonnée, me déclarait presque littéralement : « Nous allons tout casser, votre sultan ainsi que Nasser. » Ce dernier propos faisait sûrement allusion à l’expédition anglo-française qui se préparait contre Suez, près de deux mois avant son avènement. Cette fureur policière trouvait sa source principale dans une réelle déception difficilement avouable : le succès, la « victoire » n’étaient pas complets. La guerre de libération continuait de plus belle malgré les tonnes de tracts déversés par l’aviation militaire sur les villes et campagnes algériennes, tracts proclamant cette victoire présumée avec, à l’appui, les portraits des cinq enlevés. Il est vrai aussi que, tout juste après l’arrestation des membres de la Délégation extérieure du FLN, des faits graves s’étaient produits à Meknès, au Maroc, où des ressortissants français avaient été tués en représailles du détournement de l’avion marocain et par réaction à l’injure faite au roi Mohammed V à travers le sort réservé à ses hôtes algériens et à la traîtrise du pilote français. Le gouvernement français, craignant sans doute que le comportement excessivement nerveux de ses policiers en Algérie ne les conduise à commettre des actes irréparables à l’encontre des cinq prisonniers, décida de nous transférer en France. Nous fûmes confiés à une compagnie de ce que l’on appelait alors les « gendarmes de guerre » et dont la dureté est proverbiale. Le voyage se fit dans un vieux zinc de l’armée de l’air française qui eut plusieurs ratés au-dessus de la mer et dans lequel, menottés, il ne nous était pas permis de mettre nos mains sous la couverture de laine et de n’aller aux toilettes qu’accompagnés d’un cerbère. Le voyage dura des heures, par un froid intense, en novembre, et une atmosphère morale aussi glaciale. A l’aérodrome militaire de Villacaublay, proche de Paris, chacun de nous fut placé entre deux policiers discrètement armés, dans une voiture modèle « traction-avant » des années 50 et le convoi, précédé d’autres voitures de police et escorté étroitement par des gardes motocyclistes, prit le chemin de la capitale française, en choisissant, me semble-t-il, de traverser certains quartiers populaires préalablement « endoctrinés » pour nous accueillir par des slogans hargneux. Ce fut le cas, entre autres, du XVe arrondissement que je reconnus pour y avoir milité au milieu d’une forte émigration ouvrière algérienne. Cette fois, ce n’étaient pas nos compatriotes devenus de plus en plus clandestins ou taciturnes dans la rue, mais des marchands de légumes français et d’autres subitement exaltés sur commande par les circonstances du « rapt » de l’avion et notre arrestation qui criaient bien fort, au marché dudit arrondissement, leur fierté nationale d’avoir eu raison des « fellaghas », etc. etc. En l’occurrence, la fièvre de la gloire facile et le goût de l’épopée à bas prix ne brûlaient pas seulement le cerveau des pieds-noirs d’Algérie mais celui aussi de l’homme de la rue à Paris capitale ! la destination ultime de ce voyage mouvementé fut la grande prison parisienne de la santé où, d’emblée, nous fûmes séparés les uns des autres et incarcérés, mis au secret. J’ai raconté, en partie, cette situation au début de notre internement en novembre 1956 à La 
    Santé dans mon livre Des noms et des lieux. Peu à peu, ce que l’on appelle « l’isolement » fut levé et nous reçûmes notre avocat, Maître Pierre Stibbe, un vétéran de la défense des militants du PPA de l’ancien temps. Puis, la direction pénitentiaire nous transféra après cet isolement, d’une durée d’un mois, dans des cellules destinées habituellement aux détenus politiques, sans toutefois que ces détenus bénéficient de tous les droits en l’espèce. Nous nous trouvions désormais entre nous et disposions d’une petite pièce pour nos repas et nos rencontres ainsi que d’une salle de bain. En bref, après l’instruction réglementaire effectuée sur place par le déplacement d’un juge militaire dans l’enceinte de la prison, nous nous organisâmes au rythme d’une détention ordinaire, avec fermeture par les gardiens des portes de nos cellules respectives à 20 h et leur ouverture le matin. Cependant, à la longue, cette détention, par solidarité avec des détenus algériens privés de leurs droits élémentaires, était ponctuée de temps à autre par des grèves de la faim. Ainsi en fut-il pour obtenir que Rabah Bitat, incarcéré dans une obscure prison de la province française, bénéficie du régime politique, alors qu’il relevait injustement du droit commun. D’autres actions furent entreprises qui impressionnaient beaucoup les gardiens de prison et leur direction générale par le fait même que des détenus mal nourris, sous-alimentés, osaient faire des grèves de la faim de plusieurs jours ou de plusieurs semaines. Le gouvernement français, lui, après une brève période d’euphorie, commença à déchanter à la suite du désaveu manifesté par une partie de l’opinion de gauche en France et de l’opinion internationale au sujet de cet enlèvement. En France même, des éléments progressistes et anti-colonialistes apparentés à la SFIO de Guy Mollet et Robert Lacoste quittaient en grand nombre les rangs de ce parti socialiste au pouvoir. Circonstance aggravante, le problème des jeunes rappelés envoyés à une guerre injuste troublait profondément la conscience des familles que la « fierté nationale » et l’épopée colonialiste concernant l’acte de piraterie avaient, pour un temps, exaltée en réveillant leur chauvinisme. Notre cas commençait à devenir d’un poids insupportable pour ledit gouvernement, malgré sa propagande avantageuse du « dernier quart d’heure » et de la pacification et autres mythes, puisque, sur le terrain, la libération nationale algérienne et sa lutte audacieuse et novatrice remportaient des succès malgré une cruelle répression contre les civils. Nous avons vu, dès les débuts du présent témoignage (et le lecteur l’aura retenu) ce que fut le rôle en filigrane ou déclaré de la police sous toutes ses formes qui aboutira bientôt, avec l’implication excessive, exagérée, odieuse, de l’armée des Bigeard, Massu, etc., dans des tâches de basse police également, à la logique de la répression, et les tortures et liquidations physiques bouclant ainsi sa boucle atroce. Avec, en prime, la mobilisation ou l’excitation du ban et de l’arrière-ban des colons réactionnaires activistes, à la gâchette facile et au mépris arrogant et meurtrier contre tout ce qui est national dans le pays colonisé. C’est, répétons-le, ce qui se passe aussi en Israël où l’on voit sous nos yeux la collusion homicide de deux anciens généraux qui se sont fait la main sur les Palestiniens et les Libanais. Il s’agit du socialiste Barak et du criminel de guerre Ariel Sharon, du Likoud fascite. C’est là un phénomène purement colonial n’ayant, contrairement à ce que l’on croit, ni une connotation spécifique française dans l’Algérie martyre d’hier ni une connotation traditionnelle juive en Israël. Ce phénomène monstrueux n’a ni race ni religion. C’est le colonialisme de peuplement à l’état chimiquement pur que l’ONU des origines et des chartes universelles pionnières et les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas condamné à propos de la guerre coloniale d’Algérie entre 1954 et 1962 en tant que système totalitaire, ni d’ailleurs au sujet de l’Israël sioniste tel que conçu idéologiquement par Theodor Herzl et mis en pratique par les « prophètes armés » dénoncés par le Mahatma Gandhi d’illustre mémoire. Le théoricien viennois T. Herzl, à l’époque de la fameuse Conférence internationale de Berlin en 1885 sur la partage de l’Afrique par les nations européennes, crut devoir associer son mouvement sioniste naissant à une revendication territoriale de caractère colonial en réclamant, par mimétisme, et au service de l’Occident, le rôle de défenseur de la civilisation de ce dernier et de gardien du « barrage contre la barbarie » en Orient. Pourtant, son mouvement luttait contre la persécution des Juifs par les Européens qui, un demi-siècle plus tard, allaient livrer lâchement à Hitler, pour les exterminer, des millions de Juifs. Des pays européens comme la Hollande, la France, la Norvège se signalèrent par leur zèle antisémite en livrant leurs Juifs aux criminels nazis. Chose que ni l’Orient libre ou colonisé, ni l’Afrique du Nord, refuge des persécutés Juifs de la Reconquista espagnole et de l’Inquisition chrétienne, ni l’Andalousie musulmane du Moyen-Age, asile sûr du judaïsme menacé, n’ont jamais commise, les massacres et persécutions historiques des Juifs étant le fait de l’Europe médiévale ou contemporaine et non des Arabes ou des musulmans. Mais ceci est une autre histoire ! Revenons donc à la nôtre, celle des cinq victimes de l’acte de piraterie aérienne du 22 octobre 1956, pour la conclure brièvement par l’évocation d’un dernier épisode très significatif de l’embarras dans lequel elle mettait, de jour en jour, le gouvernement français après les évènements du 13 mai 1958 en Algérie. Le général de Gaulle, arrivé au pouvoir, hérita de cette affaire malaisée à traiter et frappée d’un déni de justice criant qui affectait, depuis deux ans, la réputation morale de la France déjà gravement atteinte par les retombées des crimes colonialistes perpétrés en Algérie. Le 13 mai 1958 était le fruit des passe-droits, de la permissivité, des alliances coupables entre le pouvoir socialiste de la SFIO humilié par la déconfiture personnelle de Guy Mollet face aux émeutiers pieds-noirs en février 1956 considérés par lui comme des super-patriotes français, et entre l’armée de métier en osmose avec les colons et leurs milices de tueurs et de vrais truands fascistes, matrice sanguinaire et raciste de la future OAS. Ce fut l’armée, et ce lamentable combiné de forces, qui s’imposèrent, sans pouvoir concrétiser leur vague « victoire » patriotarde. Incapables de le faire, ils en appelèrent à l’institution d’un comité de salut public, puis à l’intervention directe du général de Gaulle. Ils réalisaient, en effet, tout d’un coup, que la guerre était-là et qu’ils ne pouvaient pas l’emporter tous seuls, contre la résistance organisée du peuple algérien sous la direction et la conduite du FLN-ALN. Entre le congrès de la Soummam en 1956 et la perspective très proche de la constitution du GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne) à Tunis, la lutte en Algérie avait beaucoup progressé malgré les massacres, les tortures, les emprisonnements en masse qui avaient marqué la criminelle répression de la Bataille d’Alger. Dans une situation générale aussi complexe, tant au plan de la vie politico-militaire française qu’à celui, éprouvé et en progrès, d’une guerre de résistance nationale qui bénéficiait de plus en plus de la compréhension d’une très large opinion mondiale, de Gaulle ne pouvait songer à réparer une faute de ses prédécesseurs en libérant purement et simplement des prisonniers au statut indéterminé dont certains allaient figurer comme ministres in partibus (c’es-à-dire sans portefeuille, comme on dit) dans le GPRA avec lequel on négociera un jour ou l’autre selon la logique gaullienne à long terme. Aussi procéda-t-il par étapes. Il savait que ces « enlevés » avaient été presque constamment menacés et qu’à l’occasion d’un mouvement subversif fasiste en France, des forces réactionnaires dans l’armée, la police ou les partis d’extrême droite pourraient attenter à leur vie dans l’enceinte même de la prison. Sa position morale ou politique à l’égard du cas des prisonniers ne préjugeait pas du tout, de celui, plus général, de la guerre coloniale à intensifier peut-être pour en finir avec le désaveu universel dont son pays était l’objet. Toujours est-il, d’après des indiscrétions recueillies dans les milieus parisiens les mieux informés et rapportées à notre connaissance par les avocats, de Gaulle s’adressa sans résultat à plusieurs chefs de régions militaires dans le but de recevoir des assurances quant à l’internement « inviolable » dans un lieu fortifié de leurs secteurs respectifs, de ces cinq prisonniers si embarrassants. Cela se passait dans les derniers mois de l’année 1958. Il ne s’agissait pas de trouver une autre prison mais une sorte de lieu de résidence pénitentiaire hautement surveillée. L’endroit « idéal » fut découvert après maintes recherches et refus essuyés par le nouveau chef de l’Etat français. Nous nous préparâmes donc à partir, en faisant nos maigres bagages de détenus politiques, sans savoir où nous irons, puisque notre destination était tenue secrète même pour la direction de la prison de La Santé et nos avocats. Le jour prévu pour le voyage, en février 1959, on nous emmena à la tombée de la nuit, d’une façon incognito, mais bien escortés, jusqu’à un aérodrome militaire où l’on nous embarqua, comme des passagers libres, sans menottes, sur un avion en partance. Quand nous atterrîmes une heure plus tard, nous apprîmes tout à fait fortuitement que nous étions arrivés à la base navale de Quimper, en Bretagne. L’aérodrome se trouvait au bord de la mer et nous devions embarquer, cette fois, sur un navire de guerre amarré non loin de là. Un détachement important de fusiliers-marins armés se déployait sur le terrain jusqu’à l’embarcadère. Khider, impressionné par la scène fortement éclairée sous les 
    projecteurs, me dit : « Ils ont peur de nous ! » Je lui répondis : « S’ils ont peur de quelqu’un, c’est bien de notre peuple qui se bat là-bas, au pays ! » Le navire de guerre était l’escorteur Le Chamois (genre de croiseur) sur la plate-forme supérieure duquel on nous installa. Toute une compagnie de gardes mobiles (actuels CRS) embarquèrent en même temps que nous et se positionnèrent, librement, autour de ladite plate-forme comme pour nous protéger. Tout le monde était assis, nous et notre « entourage » de circonstance. Le voyage dura toute la nuit, et, me semble-t-il, en direction du Sud-Ouest, longeant la côte de l’Atlantique. Notre groupe était détendu et Boudiaf, de bonne humeur, malgré sa maladie, nous égayait, comme à son habitude, par son esprit bien algérien de l’ancien temps. Le lendemain matin, l’escorteur Le Chamois aborda au large de la petite Ile-d’Aix (département de Charente-Maritime) en plein océan Atlantique. Une vedette nous prit en charge à bord de laquelle se trouvaient le haut personnel de notre futur lieu d’internement et les agents attachés à leur service. L’embarcation prit une direction, non pas vers le village qui nous faisait face, mais le long de la côte de cette modeste agglomération insulaire laquelle se déployait devant nos yeux comme une façade relativement ininterrompue. Ce que je remarquais, tout de suite, et dont j’aurai une explication plus tard, ce sont des portes fermées et des rideaux de fenêtres que certains des habitants des maisons écartaient timidement avec curiosité pour voir passer la vedette et ses occupants. En effet, il avait été interdit, ce jour-là, aux habitants de l’Ile-d’Aix par l’autorité municipale (ou une autorité supérieure) de paraître dans les rues du village ! Interdiction, en quelque sorte, de sortir de chez eux le temps que dureraient le débarquement du navire de guerre et le passage de la vedette transportant les prisonniers le long de la « façade » maritime du village ! C’est à Fort Liédot, à l’autre bout de l’île, qu’on nous conduisit par la suite. Il s’agit d’un fort enterré du XVIIe siècle dû au génie de Vauban, le célèbre ministre du roi Louis XIV. Comme son nom l’indique, ce fort est une excavation bien aménagée et structurée comme une véritable forteresse mais ayant des chemins de ronde au niveau du sol, le tout réalisé avec un art d’une rare perfection qui défie encore les siècles. Pour nous loger dans une des quatre parois et réserver l’immense cour au cantonnement de la compagnie de gardes mobiles, on avait, à l’aide de coffrages et autres matériaux de construction, aménagé à notre intention autant de chambres-cellules que nécessaire, des cuisines, une salle à manger, sans parler du siège des responsables de la sécurité et des équipements de télécommunication et autres nécessaires à leur service. Cette partie du fort, avec son personnel de sécurité et sa surveillance, nous restait inconnue et nous était invisible, contrairement à la présence de la compagnie de gardes mobiles qui campait dans la cour et au directeur responsable du fort. Au début, on nous avait destiné une sorte d’enclos de chèvres pour nos promenades, mais nous eûmes très vite le droit de faire cette promenade quotidienne (et même plusieurs fois par jour) sur l’un des chemins de ronde qui nous était accessible. Le chemin de ronde, dans une telle structure architecturale de conception militaire en termes de fortifications, équivaut à un véritable rempart. Or, sur un chemin de ronde latéral proche de celui où nous nous promenions en toute liberté et qui donnait sur un coin sauvage de forêt, bordé cependant par un très large et profond fossé, était aménagé un petit terrain, une sorte de reposoir, de mouchoir de poche pour recevoir un hélicoptère. Cet hélicoptère, élément parmi d’autres de la défense du fort et de protection (ou de surveillance de ses détenus algériens ?), décollait toutes les huit minutes pour survoler l’Ile-d’Aix et ses environs immédiats et effectuait ce survol 24 heures sur 24 heures, efficacement et sans bruit ! Il ne sera pas question ici de parler de notre vie quotidienne à Fort Liédot, fort enterré du temps de Vauban, situé à l’Ile-d’Aix, mais de caractériser l’une des nombreuses suites carcérales de notre arrestation en octobre 1956, qui ne fut d’ailleurs qu’une étape avant d’autres, en France même. Etapes qui devaient se succéder, pour certains ou pour tous, jusqu’en 1962, en passant par d’autres lieux de prison !
    Mostefa Lacheraf Alger le 25 octobre 2000
    Djazairess, 8 août 2015
  • Marruecos tiene una impunidad realmente vergonzosa

    Jordi Sebastià se adhiere a la huelga de hambre contra la ocupación del Sahara y clama justicia por un chico saharaui muerto
    El eurodiputado valenciano denunció también que “Europa se encuentra entregada a los intereses de Marruecos”
    Bruselas (INCAT-Vilaweb). El eurodiputado deCompromís (coalición progresista , valencianista y ecologista), Jordi Sebastià, está en huelga de hambre simbólica de veinte y cuatro horas para denunciar la situación del Sahara ocupado y pedir justicia por el caso Takbir Hadden.
    ‘Takbir denunció que su hijo fue golpeado por colonos marroquíes. Después de pasar dos días encarcelado y de haber sido trasladado de un lado a otro, finalmente la explicación oficial del gobierno marroquí fue que su hijo había muerto y que se encontraba enterrado en una zona al sur de Marruecos ‘, explicó Sebastià a los medios. El eurodiputado valenciano sigue una cadena de ayunos en la que participaron diferentes activistas. Él recoge el testimonio de una militante de Izquierda Unida y lo pasará mañana a la escritora canaria Maribel Lacave, radicada en Chile.
    Sebastià conoció Takbir Hadden y conversó hace unos meses, cuando fue invitad al parlamento europeo por el grupo de Izquierda Unida. Hadden inició su huelga de hambre para llamar la atención de la comunidad internacional sobre la situación de los territorios ocupados y para exigir la vuelta del cuerpo de su hijo y poder enterrarlo de una manera digna. Después de cuarenta días en huelga de hambre, los médicos decidieron que lo detuviera porque se jugaba realmente la vida. Fue entonces que surgió la iniciativa de unos cuantos grupos de apoyo al pueblo saharaui de hacer una cadena de ayunos. Es una huelga de hambre simbólica. La iniciativa es de ir encadenando los ayunos entre gente de países diferentes y pedir justicia para este caso y, sobre todo, denunciar como viven en el Sahara ocupado ‘, explicó Jordi Sebastià, que admite que este “es un conflicto absolutamente olvidado a escala internacional ‘.
    La impunidad de Marruecos
    El eurodiputado reconoce la influencia y la impunidad de que goza Marruecos en Europa. En la última reunión de la UE de los parlamentos de los estados del Mediterráneo, por ejemplo, aprobaron una declaración sobre la situación de los derechos humanos en el norte de África que decía que el progreso de Marruecos era un ejemplo a seguir. ‘Lo que es una absoluta barbaridad, los derechos humanos en Marruecos son papel mojado’, lamentó Sebastià.
    Como diputado en el Parlamento Europeo, el político de Burjassot (València) contó que trabajan con dos frentes: el intergrupo de apoyo al Sáhara Occidental, desde donde tratan de trabajar, e intentan presionar y la comisión del Magreb, de la que forma parte. ‘Pero hay que decir la verdad: Europa se encuentra muy entregada a los intereses de Marruecos, que es considerado un aliado estratégico y presiona de manera muy evidente con la cuestión de la inmigración ilegal. Marruecos tiene una impunidad realmente vergonzosa ‘, adviertió.
    Sebastià reprocha también que Europa, por un lado, tenga reconocidos refugiados políticos marroquíes que no pueden ejercer sus derechos y, en cambio, que silencie la situación del Sahara ocupado y utilice el acuerdo con Marruecos de forma estratégica.
    Para denunciar esta vergüenza y, sobre todo, para exigir justicia a la familia de la Takbir Hadden, que no ha podido ver a su hijo Mohamed Lamin Haaidala, Sebastià se suma hoy a esta cadena de ayunos.
    INCAT., 8 agosto 2015
  • Julio saharaui: ¿Intenta el PSOE “lavarse” la cara con la Internacional Socialista en la causa del Sáhara Occidental?

    Por Alfonso Lafarga
    El PSOE, partido que inició su abandono de la causa saharaui con el Gobierno de Felipe González para hacerlo definitivamente en la presidencia de José Luis Rodríguez Zapatero, ha aparecido en julio pidiendo al secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, que se involucre para “desatascar” el conflicto del Sáhara Occidental y más atención de la comunidad internacional en la búsqueda de una solución.
    Lo que podría parecer un cambio de postura del PSOE con las declaraciones de dos dirigentes socialista es una medida adoptada por la Internacional Socialista (IS) tras un informe elaborado por una misión que visitó Marruecos, el Sáhara Occidental y los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia) en mayo pasado, presidida por el socialista español Juan Antonio Yáñez Barnuevo, exsecretario de Estado de Asuntos Exteriores e Iberoamericanos y exembajador ante la ONU.
    Yáñez-Barnuevo dijo que los aniversarios vinculados al conflicto del Sáhara Occidental, como los 40 años de la “Marcha Verde” que se cumplen a final de año, crearan un periodo muy delicado que podría llegar a “un deterioro de la situación”, a la vez que existe el riesgo de que pueda calentarse más la zona dada la compleja situación de seguridad que se vive en la región.
    También habló Carme Chacón, exministra de Defensa, secretaria de Relaciones Internacionales del PSOE y presidenta del Comité Mediterráneo de la IS, para resaltar el momento “especialmente difícil en las dos riberas del Mediterráneo” y que los meses venideros no van a ser fáciles, señalando la necesidad de “encontrar una solución justa y duradera que llevamos tanto tiempo buscando”.
    A raíz de la declaración de la Internacional Socialista la pregunta es si variará la postura de un partido que abandonó la causa saharaui, que tantos simpatizantes tiene en España, o simplemente se ha tratado de una ocasión para hacer un “lavado” de imagen del PSOE, ausente en los movimientos de apoyo a los saharauis y en la denuncia de los atropellos a los derechos humanos en el Sáhara Occidental por parte de las autoridades marroquíes.
    Ha sido un largo retroceso el del partido socialista desde aquel 15 de noviembre de 1976 cuando Felipe González dijo en los campamentos de refugiados de Tinduf (Argelia) que los saharauis habían recibido muchas promesas nunca cumplidas pero que él se comprometía con la Historia a estar con ellos hasta la victoria final, para llegar a Rodríguez Zapatero, partidario declarado de las tesis marroquíes y, ahora, asiduo a los eventos propagandísticos del Majzen.
    Todo ello sin olvidar la prohibición de la presidenta de Andalucía, Susana Díaz, para que Diego Valderas (IU) viajara como vicepresidente de la Junta a los campamentos de refugiados en Tinduf, que no al Sáhara Occidental ocupado, con el argumento de que no se podía “desairar” a Marruecos, visita que sí hicieron el lehendakari Juan José Ibarretxe (PNV), en 2002, el presidente de Murcia Ramón Luis Valcárcel (PP), en 2010 y el vicepresidente de la Xunta de Galicia, Alfonso Rueda Valenzuela (PP), en 2014.
    En este mes de julio pasado la situación de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental, así como en Marruecos, fue criticada por el Departamento de Estado americano, que señaló « el uso excesivo de la fuerza por la policía », el « recurso a la tortura », las « exacciones » y otros ataques a la integridad de las personas.
    En la misma línea, la Red Euromediterránea de Derechos Humanos pidió a Marruecos que finalice la obstrucción a la acción de la sociedad civil marroquí y los defensores de los derechos humanos y que garantice la libertad de asociación, restricción que es más fuerte en el Sáhara Occidental ».
    La siguiente, y para especial conocimiento en esta ocasión del PSOE, es una relación de hechos ocurridos en julio de 2015 en el Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con amplia población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes:
  • Las cárceles de la comunidad internacional

    La comunidad internacional ha creado en los últimos seis décadas diferentes prisiones de cielo abierto, mediante el silencio, la complicidad implícita, la diplomacia silenciosa. Estas prisiones al aire libre son un excelente mercado para todas las empresas, instituciones y organizaciones que enriquecen a expensas de la ayuda humanitaria. La ayuda humanitaria en especie, tales como el arroz, el maíz y la soja también ayuda a manipular el mercado de valores. 
    El número de personas obligadas a abandonar sus hogares debido a la guerra o la persecución superó los 50 millones en 2013, por primera vez desde la Segunda Guerra Mundial, según datos de la agencia de refugiados de la ONU. 
    Los países en desarrollo son el hogar de 86% de los refugiados en todo el mundo, mientras que los países ricos tienen sólo el 14%. Hace 10 años, los países ricos reciben 30% de los refugiados y los países en desarrollo eran el hogar de 70% de ellos, lo que demuestra claramente que la fobia a la invasión « inmigrantes ilegales » y « refugiados » es más una manipulación de la información. 
    Los detenidos en estas prisiones a la intemperie, conocidas como campamentos o « barrios » de los refugiados no han cometido ningún delito, nacen, viven y mueren lejos de sus países de origen, sufren restricciones legales que limitan su acceso a la educación, la salud y las oportunidades de trabajo. La situación económica y social es la dependencia casi absoluta de las organizaciones internacionales y las ONG (organizaciones no gubernamentales). 
    ¿Quién se beneficia de estos campos? 
    Aparte de la cuestión obvia de que son el resultado directo de los conflictos creados por el « primera mundo » en el « tercero mundo » o « países en desarrollo », los conflictos tienen orígenes en los intereses económicos, geoestratégicos, alianzas políticas y la busca de la hegemonía por parte de los países de la OTAN así como el control absoluto de los recursos naturales. 
    La ayuda alimentaria es a menudo parte de un círculo vicioso en el que el producto alimenticio se origina en el país en conflicto o ocupado, como en el caso del Sáhara Occidental, que tiene una de las zonas de pesca más grandes y más ricos del mundo, pero es explorada por el ocupante ilegal, el Reino de Marruecos y sus socios de la Unión Europea a través del acuerdo de pesca. Este caso, es más que evidente, cuando países como España (responsable del abandono de la colonia sin terminar el proceso de descolonización) pesca en aguas saharauis beneficiando sólo el Reino de Marruecos, a continuación, vende o dona latas de atún / sardinas, originarias de Sáhara Occidental ocupado a los refugiados saharauis en los campamentos de refugiados de Tinduf, en el sur de Argelia. 
    Se espera que el refugiado saharaui agradece la lata de atún o sardinas que fue robado en su país. 
    La ayuda es una fuente de la dependencia, de un lado mata el hambre (en algunos casos ni siquiera eso) pero luego trata de mantener los refugiados « calmos ». 
    Seguramente si no hubiera la ayuda « humanitaria », la situación se convertiría insostenible y llevaba a la resolución de los diferentes conflictos de maneras incontrolables por la « comunidad internacional ». 
    La existencia de una ayuda mismo que mala y insuficiente, lleva a la perpetuación de los campamentos que con pasar del tiempo, torna los campos en pequeños grupos de islas e infraestructura más o menos permanentes. De este modo perpetua la permanencia de refugiados en un lugar y no resuelve los conflictos para que puedan regresar a su patria. Una vez más el caso del Sáhara Occidental es un ejemplo vivo de esta realidad. 
    El conflicto del Sáhara Occidental es cristalino, España sigue siendo el administrador « en jure » (ante la ley) es la última colonia en África y debería haber celebrado un referéndum en 1991-1992 que se ha aplazado sine día por Marruecos con la complicidad de la comunidad internacional. 
    En este caso, además de los refugiados en los campamentos de Tinduf, hay la población secuestrada y prisionera en los territorios ocupados, víctimas de un apartheid social, político y económico, bajo la ocupación marroquí en un territorio controlado por militares y policías que mantienen un estado de terror, secuestrando, torturando, violando y encarcelando a la población saharaui a su antojo. 
    Hay todas las herramientas y el marco jurídico para resolver el conflicto y poner fin a la ocupación del Sáhara Occidental, pero la comunidad internacional prefiere mantener silencio y enviar alimentos y « ayudas » a los campos de refugiados, dejando sin embargo sin protección a los ciudadanos saharauis en los territorios ocupados y obligando a los saharauis en la diáspora a pedir empleo y la legalización de residencia en Europa. La misma Europa que ha imposto su presencia en el territorio y su nacionalidad a los saharauis durante la colonización. 
    Isabel Lourenço 07 de Agosto 2015
  • La grande révélation de Chris Coleman

    Sans doute, le hacker Chris Coleman a dévoilé beaucoup de secrets du Makhzen. Surtout des secrets liés au conflit du Sahara Occidental. Le travail de lobbying ainsi que le noyautage des bureaux de l’ONU à Genève par l’ambassadeur marocain Omar Hilale. Les performances dans celui-ci en matière de corruption lui ont valu la promotion d’être désigné ambassadeur de son pays auprès des Nations Unies à New York.
    Coleman a aussi mis à la disposition du public la position du Maroc par rapport à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross. Rabat éprouvait une vive animosité envers le diplomate américain et fasait tout pour qu’il démissionne.
    Mais la plus grande découverte de Coleman est que le public marocain, même ceux qui se disent démocrates et opposés au régime du Maroc sont plus royalistes que le roi dans la question du Sahara Occidental.
    En effet, peu de marocains se sont intéressés ou ont relayé ses publications étant donné qu’elles ont, dans leur grande majorité, relation avec la question sahraouie. La position pro-sahraouie du mystérieux hacker lui a valu le boicot de l’opinion publique marocaine.
    Pour les marocains, la communauté a tort dans son traitement de la question du Sahara Occidental. Ils sont convaincus d’être victimes d’une injustice depuis 40 ans. La communauté internationale qui ne veut pas laisser tomber le statut de colonie du territoire sahraoui et son droit à l’autodétermination a tort. En fait, tout le monde a tort sauf le Makhzen et ses citoyens.
    Dans la question du Sahara Occidental, les démocrates et intellecutles marocains ne veulent pas reconnaître qu’ils ont été bernés dans le dossier sahraoui, tout comme ils ne veulent pas reconnaître que le Makhzen leur a inculqués la haine de l’Algérie et des sahraouis. Ils sont tous pour le lynchage des sahraouis.
  • La grande révélation de Chris Coleman

    Sans doute, le hacker Chris Coleman a dévoilé beaucoup de secrets du Makhzen. Surtout des secrets liés au conflit du Sahara Occidental. Le travail de lobbying ainsi que le noyautage des bureaux de l’ONU à Genève par l’ambassadeur marocain Omar Hilale. Les performances dans celui-ci en matière de corruption lui ont valu la promotion d’être désigné ambassadeur de son pays auprès des Nations Unies à New York.
    Coleman a aussi mis à la disposition du public la position du Maroc par rapport à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross. Rabat éprouvait une vive animosité envers le diplomate américain et fasait tout pour qu’il démissionne.
    Mais la plus grande découverte de Coleman est que le public marocain, même ceux qui se disent démocrates et opposés au régime du Maroc sont plus royalistes que le roi dans la question du Sahara Occidental.
    En effet, peu de marocains se sont intéressés ou ont relayé ses publications étant donné qu’elles ont, dans leur grande majorité, relation avec la question sahraouie. La position pro-sahraouie du mystérieux hacker lui a valu le boicot de l’opinion publique marocaine.
    Pour les marocains, la communauté a tort dans son traitement de la question du Sahara Occidental. Ils sont convaincus d’être victimes d’une injustice depuis 40 ans. La communauté internationale qui ne veut pas laisser tomber le statut de colonie du territoire sahraoui et son droit à l’autodétermination a tort. En fait, tout le monde a tort sauf le Makhzen et ses citoyens.
    Dans la question du Sahara Occidental, les démocrates et intellecutles marocains ne veulent pas reconnaître qu’ils ont été bernés dans le dossier sahraoui, tout comme ils ne veulent pas reconnaître que le Makhzen leur a inculqués la haine de l’Algérie et des sahraouis. Ils sont tous pour le lynchage des sahraouis.
  • Los barriles del primer ministro saharaui y su adjunto

    Lebreiga es un nombre que se ha vuelto muy célebre en los campamentos de refugiados saharauis. Para los que no lo conocen, se trata del nombre de una región que forma parte del territorio mauritano y que se encuentra en el punto de intersección entre los territorios del Sáhara Occidental, Agelia y Mauritania.
    Su celebridad la debe al hecho de que los contrabandistas saharauis del gas-oil la eligieron como centro para sus actividades ilícitas. 
    Cuando Mauritania y Argelia adoptaron medidas drásticas para acabar con el contrabando de carburantes en el marco de la lucha contra el terrorismo en Mali, las autoridades mauritanas procedieron a la expulsión de los contrabandistas saharauis de su territorio. Estos se trasladaron a pocos kilómetros de distancia para establecerse en territorio de sobernaía saharaui, en un punto que sigue conservando el nombre de Lebreiga, ya que este nombre se convirtió en un sustantivo que significa contrabando de gas-oil.
    En el Estado saharaui, mucho se habló de acabar con Lebreiga pero nunca llegó a conseguirlo y los argelinos siempre protestaron por la existencia de esta actividad ilícita y muchas interrogantes se echaron sobre las causas de la persistencia de este contrabando. Entre las medidas adoptadas, se prohibe pasar por la frontera más de un barril de diesel (200 litros)
    Cuando los depósitos de gas-oil del Polisario se vacíaron, el Secretario General del Gobierno, Sidahmed Beri, envió una circular a las diferentes partes avisando de que se hará un recorte del 10% de los suministros de gas-oil. El pretexto oficial : las festividades nacionales y actividades esporádicas consumieron todo el stock de diesel. 
    Las protestas se alzaron de todas partes contra esta decisión y el parlamento decidió crear una comisión de investigación que concluyó que la crisis de gas-oil se debe al exceso de barriles que ofrecen el Primer Ministro y su adjunto para ganar la simpatía de la gente.
    De esta manera, se descubrió que los verdaderos encubridores del contrabando de gas-oil no son ni más ni menos que los propios miembros del gobierno saharaui. Abdelkader y Beri son los que alimentan Lebreiga con los vales de 200 litros que ofrecen a ciertas personas no se sabe por qué motivos.
    Los responsables saharauis se pasan de que Marruecos y Francia puedan acusarnos de suministrar carburante a las organizaciones terroristas en Mali con tal de realizar sus propios propósitos.
  • Hespress: “El Rey de Marruecos se ha vestido de opositor para criticar su propia gestión”

    En su décimo sexto aniversario en el trono de Marruecos el rey de Marruecos se ha vestido de opositor para criticar o más bien asumir las críticas por la gestión de los políticos marroquíes, según afirma el periódico marroquí Hespress.

    El mismo periódico, el de más difusión en Marruecos, asegura que sus lectores han aplaudido el papel que desempeña el monarca marroquí en su labor hacia la sociedad, especialmente su atención hacia los más desfavorecidos. sin embargo un notable número de lectores consideró que el rey de Marruecos se ha vestido de opositor en sus últimos discursos.
    Los lectores de Hespress recuerdan que en uno de los últimos discursos, el monarca se preguntaba ¿donde está la riqueza? en alusión a la mala distribución de los recursos económicos del país que genera pocos ricos y muchos pobres y deja a Marruecos entre los países árabes más pobres, según estima un reciente estudio elaborado por el Fondo Monetario Internacional (FMI).
    En esta ocasión el rey de Marruecos se ha preguntado sobre la situación de la educación en su país, algo que refleja una verdadera crisis que atraviesa el sistema de educación pública en Marruecos. La Educación no fue lo único que mencionó Mohamed VI en su discurso por el aniversario de su coronación, habló también de las dificultades y los problemas burocráticos  que viven los inmigrantes marroquíes en los consulados y embajadas del reino en el extranjero. con ello, asegura Hespress, el rey se viste de opositor para criticar su propia gestión.
    Marruecos tiene un sistema político donde la monarquía sigue teniendo amplias prerrogativas ejecutivas, a diferencia de otras monarquías europeas donde los reyes aunque asumen la jefatura del Estado no desempeñan importantes roles ejecutivos, Marruecos cuenta con un modelo de monarquía constitucional donde el rey tiene la última palabra en la mayoría de los asuntos, desde lo económico, pasando por la religión y la política.
    Vídeo de las celebraciones del décimo sexto aniversario de la coronación del rey Mohamed VI:
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=UvV2MdFMuaY]

    Correo de Madrid, 31/07/2015

  • Convergences de vue entre les deux MAE

    Sur les questions régionales et internationales, l’Algérie et le Sahara occidental partagent «une convergence» a déclaré le chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Salem Ould Salek, au terme de l’audience que lui a accordée, hier, son homologue algérien, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
    La rencontre qui a eu pour objectif, la concertation entre les deux responsables, Lamamra et Ould Salek, l’occasion pour eux, de «discuter des derniers développements de la question sahraouie, des situations régionales et internationales» a déclaré Oul Salek, affirmant que «nous enregistrons une convergence de vue à ce sujet» a-t-il indiqué. Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a appelé, mars dernier, à partir de Genève, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme à mettre en place, un mécanisme de surveillance indépendant de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. «La Minurso déployée depuis plus de deux décennies, se trouve, paradoxalement, amputée d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme» a-til déclaré avant d’ajouter «Il est tout aussi urgent que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme accorde davantage d’importance à cette situation, en mettant en place un mécanisme de surveillance indépendant de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental ». C’est ce qu’ a indiqué M. Lamamra dans une intervention aux travaux de la 28e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (, début mars dernier, à Genève, lors de laquelle il a aussi précisé que « ceci n’est pas un luxe, mais une nécessité en ce quarantième anniversaire de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice qui a établi la pertinence et le primat du droit de son peuple à l’autodé- termination » a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie algérienne a déclaré aussi à cette occasion, que «la situation dans le territoire du Sahara occidental où le Front Polisario, qui s’est inscrit dans la dynamique de règlement pacifique parrainée par les Nations unies » a-t-il souligné « se heurte aussi au déni du droit à l’autodétermination d’un peuple dont la résistance s’étend sur une quarantaine d’années » a ajouté Lamamra. Dimanche dernier, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Ould Khelifa, a affirmé que le soutien de l’Algérie à la lutte du peuple sahraoui « reposait sur les principes immuables de sa politique extérieure ». Déclaration au terme de l’audience qu’il accordé à la délé- gation de la RASD conduite par le wali de la ville d’Al Ayoune, Hama El Bounya. Le président du parlement algé- rien a affirmé, également à cette occasion, que le soutien de l’Algérie à la lutte du peuple, sahraoui « reposait sur les principes immuables de sa politique extérieure». Il a souligné, dans un communiqué rendu public, que la «question du Sahara Occidental est une question de décolonisation selon les résolutions onusiennes et décisions internationales» et que l’Algé- rie «soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément à la légalité internationale» est-il précisé. La position immuable de notre pays, sur la question sahraouie, inscrite, pour rappel, sur l’agenda des Nations Unies, depuis 1966, «émane de la Déclaration du 1er novembre qui insiste sur la libération des peuples du colonialisme» a indiqué Ould Khelifa, avant de préciser «et par conséquent sa (l’Algérie) position ne vise qu’à soutenir une cause juste, afin de permettre à un peuple d’exercer son droit à l’autodétermination conformément aux résolutions onusiennes pertinentes». Soulignant, en outre, le «soutien du de l’APN à la cause sahraouie dans tous les fora parlementaires internationaux et régionaux» a-t-il conclu. Par ailleurs, il y a lieu de noter, qu’aux rencontres entre les responsables algé- riens, et sahraouis, des activités de soutien et de solidarité à la cause sahraouie , de la société civile, du monde universitaire et des médias algé- riens ainsi que celles qui se sont tenues au niveau populaire, à l’occasion de la semaine de fraternité et solidarité de l’APC d’Alger-Centre avec le peuple sahraoui. Ces marques de solidarité et de soutien du peuple algérien à un peuple en lutte pour se libérer du joug colonial marocain, se sont exprimées, notamment à travers deux évènements. 
    Karima Bennour
    Le Courrier d’Algérie, 6/08/2015