Année : 2015

  • Mohamed Abdelaziz cherche un successeur

    Après de longs mois d’absence en Italie pour soigner sa maladie, Mohamed Abdelaziz est revenu en juillet à Rabouni. Immédiatement après son retour, il a convoqué le Secrétariat National pour une “session ordinaire” selon une dépêche de l’agence SPS. 

    A la fin de la réunion, il déclaré que le prochain congrès sera une occasion pour procéder à un renouvellement du leadership du Front Polisario, à l’instar du deuxième congrès où Brahim Ghali avait été remplacé par le Martyr El Ouali et le 3ème Congrès où Mohamed Abdelaziz a pris les timons du navire sahraoui en 1976 après la mort du fondateur du mouvement sahraoui.
    La nomination de Mohamed Abdelaziz c’était il ya 39 ans. Une période semée d’échecs et de souffrances pour les réfugiés sahraouis.
    Aujourd’hui, Abdelaziz souffre d’un problème respiratoire suite à une addiction exagérée aux cigarettes Marlboro. Il était un gros fumeur et aujourd’hui il en paie les conséquences. Il doit encore se rendre en Italie ce mois-ci pour suivre son traitement à base de cortisone dont les effets laissés sur son visage sont visibles.
    Deux amis de la cause sahraouie ont laissé deux commentaires sur ma page Facebook qui ont attiré mon attention. Ils ont commenté un article dans lequel j’avais parlé du triste sort de la direction historique du Front Polisario. “C’est normal, non? Une génération plus jeune la remplacera”, a dit Aron Schatten. “Et une génération plus éduquée” a ajouté Teresa Smith. Voilè deux remarques très pertinentes.
    En effet, la direction du Polisario est composée de vieillards qui devraient être à la retraite depuis belle lurette, mais ils partagent un point commun avec Mohamed Abdelaziz : Ils se croient indispensables pour sauvegarder l’intégrité de la cause sahraouie. Ils pensent que leur départ donnera comme résultat la catastrophe pour les sahraouis, alors que ce sont eux qui ont causé la catastrophe depuis près de 40 ans.
    J’ai été dans les camps des réfugiés sahraouis pendant les mois d’été les plus sofocants et j’ai constaté que dans la Wilaya d’Aousserd et une partie de la Wilaya de Smara la population a manqué d’eau. Les camions-citernes données par les ONG et l’Union Européenne sont devenus un moyen pour s’enrichir pour ses chauffeurs. L’eau n’était plus accessible qu’au moyen de l’argent. 
    Les deux wilayas sont gouvernés par deux personnes qui partagent un point commun : les deux étaient fils de deux anciens serviteurs du colonialisme espagnol. Une caractéristique de la gestion tribale de Mohamed Abdelaziz. Pour appliquer sa vision tribale de la gestion de la société sahraouie, il s’est basé sur les anciens collaborateurs du colonialisme espagnol et les chioukhs des tribus et leurs descendance. A titre d’exemple, je cite Mohamed Tami, ancien adjoint du gouverneur espagnol du Sahara. Il a été à plusieurs reprises nommé ministre par Mohamed Abdelaziz. 
    Teresa Smith était une grande activiste de la cause sahraouie aux Etats-Unis. Elle souhaite que la nouvelle direction du Polisario soit d’une “génération plus éduquée”, parce que le niveau intellectuelle des anciens dirigeants sahraouis ne dépassait pas l’école primaire. Mohamed Lamine Bouhali, ministre de la défense depuis plus de 30 ans, a dû suivre des cours d’alphabétisation. Mohamed Abdelaziz pour émettre un communiqué doit se rendre au Ministère de l’Information, réunir les pseudo-journalistes sahraouis et demander leur aide dans la rédaction d’un communiqué. J’ai eu l’occasion d’assister à l’une de ces réunions.
  • Los héroes de Gdeim Izik olvidados por el sistema de Mohamed Abdelaziz

    Burial lleva 18 días en huelga de hambre  y nadie habla de él en los medios saharauis, ni de su grupo, el denominado grupo de Gdeim Izik. “Están en total olvido”, comentan algunos amigos del pueblo saharaui. Y sin embargo, ridículas actividades de ciertos personajes ocupan las portadas y exclusivas de la RASD-TV y de la agencia de prensa saharaui. 
    Una amiga del pueblo saharaui se interroga sobre las causas de tal hecho porque no sabe que los medios saharauis se han convertido en una plataforma de propaganda personal de los clientes del presidente Mohamed Abdelaziz. Digo clientes porque el régimen de Abdelaziz está basado en el clientelismo. Para los que no entienden el significado de esta palabra, hé aquí su definición, según el diccionario de la Real Academia de la Lengua Española : “Sistema de protección y amparo con que los poderosos patrocinan a quienes se acogen a ellos a cambio de su sumisión y de sus servicios”. Los clientes de Mohamed Abdelaziz necesitan tener eco en los medios saharauis para complacer a su amo y hacerle creer que están haciendo bien su trabajo.
    Por ello, a menudo el equipo de SPS recibe llamadas de teléfono del ministro de asuntos exteriores, Mohamed Salem Salek y otros responsables, embajadores y representantes en el extranjero para protestar porque no se ha publicado la noticia que mandaron. Bujari Ahmed, hispanófono, ya no manda las noticias en español ni en inglés, el idioma del país donde ejerce, sino en francés porque manda una copia a la agencia de prensa argelina para que esta última se ocupe de hacerle propaganda. 
    Así es el sistema establecido por el presidente saharaui después de 40 años de mandato. Un sistema que ha dejado en el olvido a los héroes de esa gran epopeya acaecida en Gdeim Izik, en las afueras de la capital ocupada del Sáhara Occidental, El Aaiún y que, sin embargo, hace la promoción de los súbditos de Mohamed Abdelaziz.
    Esta es una de las causas por las que la causa saharaui tiene poco eco en el exterior. Ya nadie habla del conflicto del Sáhara Occidental en Europa. La corrupción de los dirigentes saharauis desmoralizó a nuestros amigos y acabaron abandonando la causa.
  • La fin triste de la direction historique du Front Polisario

    La naïveté a fait que, pendant des décennies j’ai mordu l’hameçon. J’ai cru les mensonges des sbirs du président Mohamed Abdelaziz. D’après leur propagande, il était le seul à pouvoir gérer les affaires du peuple du Sahara Occidental et à garder la cohésion et l’unité de toutes ses composantes. Un grossier mensonge.
    Oui, j’étais convaincu, moi aussi, qu’il était le seul à jouir d’une unanimité parmi les sahraouis et à veiller sur les intérêts du peuple sahraoui. Aujourd’hui, je constate que je me suis trompé sur toute la ligne.
    Mohamed Abdelaziz ne veille que sur ses intérêts personnels et son obsession pour le pouvoir. Depuis des décennies, il gère le destin de son peuple sur la base d’une approche tribale qui a donné comme résultat la situation actuelle. Une situation catastrophique où règne le désordre et les scandales. Les clans tribaux agissent comme bon leur semble. Certains manifestent même pour demander la libération d’un traficant de drogues capturé par les algériens.
    Depuis des années l’on parle de ce qu’on a appelé les éléments de résistance : l’asphalte et l’électricité. Les citoyens continuent de supporter des températures infernales alors que le budget de l’Etat est offert par Mohamed Abdelaziz comme cadeau pour gagner la sympathie des tribalistes et des sbirs sur lesquels il compte pour garder son pouvoir.
    Mohamed Abdelaziz a réalisé son rêve : soumettre le clan qui a provoqué les événements du 1988. Se venger de ceux qui ont trahi sa confiance. Ils leur avait confié le destin du peuple sahraoui et lorsque la lutte du peuple était arrivé à des niveaux inimaginables, ils se sont bagarrés sous son regard impuissant.
    Depuis lors, son obsession est de leur apprendre qui était-il, de quoi il était capable et qu’il n’était pas l’ignorant qu’il croyait. Hadrami, Hakim, Sueilem et autres sont passés au Maroc. Bachir est devenu un berger qui passe son temps à courir derrière son troupeau de chameaux. Abdelkader et le reste du clan lui baisent la main tous les jours afin de garder leurs privilèges. C’est la triste fin de la direction historique du Front Polisario.
    Mohamed Abdelaziz s’est vengé au prix de la cause nationale. Il a gardé le pouvoir au détriment de l’ordre et des acquis du peuple sahraoui. Aujourd’hui, moribond, Mohamed Abdelaziz se demande à qui va-t-il passer le flambeau. Personne n’en veut dans une situation chaotique comme celle qu’il laisse comme héritage.
  • Consecuencias del régimen corrupto de Mohamed Abdelaziz (I)

    Durante muchos años, los saharauis hemos sido amordazados con el pretexto de “no hay nadie para reemplazar a Mohamed Abdelaziz. El es el único que sabe mantener la unidad de este pueblo y ganarse la simpatía de todas las tribus”. Al principio, mordí el anzuelo y me tragué esa gruesa mentira. Yo también estaba convencido de que era el único que garantizaba la unidad sobre los sagrados principios y la causa nacional.

    Más de dos décadas después, me doy cuenta de que Mohamed Abdelaziz no es más que un tribalista que arrastró nuestro pueblo a la hecatombe. No sólamente aumentó la falla entre las diversas componentes de la sociedad saharaui sino que sembró disparidades y diferencias incluso entre las diversas fracciones de las grandes tribus. 
    Al principio, estaba convencido de que ese hombre sólo busca el bien de la causa y del pueblo saharaui, pero luego me dí cuenta de que lo único que busca es conservar el trono y vengarse de las novias de Hadrami, como los llamó tan bien nuestra hermana Senia.
    Efectivamente, Mohamed Abdelaziz les otorgó toda su confianza dándoles todos los poderes para administrar los asuntos del pueblo saharaui y cuando menos lo esperaba, cuando la lucha de los saharauis alcanzó niveles inimaginables, se liaron a ostias empujados por su propio ego, dando lugar a los desafortunados eventos del 1988.
    Consideró el caso como una traición a la confianza que había depositado en ellos. Desde entonces, someterlos se convirtió en la obsesión del presidente saharaui. Convirtió a Bachir Mustafa Sayed en un pastor que pasa la mayoría de su tiempo detrás de su ganado. Hadrami, Hakim, Sueilem y otros se fugaron a Marruecos. Abdelkader y el resto del “equipo” le besan la mano con el fin de guardar sus privilegios materiales.
    Hoy en día, dominado por su maléfica obsesión, convirtió la escena política en un pugilato tribal. Cada tribu se subleva a su turno. A veces, incluso para defender a un traficante de drogas apresado por los argelinos. Ultimamente, fusiles de tipo Kalachnikoff fueron derobados en la Wilaya del Aaiun. En los campamentos reina el desorden y el escándalo gracias a la política tribal del presidente.
    Evidentemente, Mohamed Abdelaziz, como todos los dictadores, llegó a la convicción de que es indispensable para la salvaguarda de los intereses del pueblo saharaui. Esta convencido, como sus compinches en el poder, de que el pueblo saharaui le necesita.
  • La extraña relación entre Emhamed Uld Jadad y el grupo Futuro Saharaui

    La mayoría de los dirigentes saharauis hacen de la agencia Sahara Press Service una plataforma de propaganda para su propio ego. La agencia recibe con frecuencia las quejas de embajadores, representantes y otros pretendiendo que SPS bloquea las noticias referentes a sus actividades. Actividades que, a menudo, no van más allá de una reunión con un responsable de un partido político o una asociación de un determinado país.
    La falta de carisma y el sentimiento de culpabilidad incubado en el espíritu de los responsables saharauis engendraron un cierto temor a lo que pueda publicarse en la prensa sobre sus personas. En algunos, ese temor se convierte incluso en pánico. Por ello, algunos se compraron la simpatía de ciertos medios de prensa saharauis conocidos por su postura crítica hacia la política tribalista del Polisario, la corrupción y la perennidad sobre la butaca de los puestos de responsabilidad política. 
    Entre estos medios se encuentra Futuro Saharaui que últimamente se distingue por la difusión de información de orden estrictamente confidencial como es el anuncio de la inminente llegada del Enviado Personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross. El sitio Futuro Saharaui es el único medio al que llegó esta información y el único que la publicó. Ahora, el mismo medio anuncia, siempre en exclusiva, que el máximo responsable de la ONU, Ban Ki-moon llegará en diciembre a la región. 
    De dónde saca Futuro Saharaui semejante información? El expediente lo llevan Bujari Ahmed y Emhamed Jadad. Bujari no puede haberle filtrado la información porque es a menudo objeto de duras críticas por parte de Futuro. Sin embargo, con Jadad, Futuro Saharaui parece haber enterrado el hacha de guerra desde hace mucho tiempo. Incluso se las arregló para que dos enviados especiales de Futuro Saharaui asistan al seminario organizado por las universidades de Nigeria. 
    De esta manera, Jadad se libra de ser un objetivo de las críticas de la oposición. Acaso no dijo Maquiavelo que el fin justifica los medios que se utilizan para lograrlo?.
  • La extraña relación entre Emhamed Uld Jadad y el grupo Futuro Saharaui

    La mayoría de los dirigentes saharauis hacen de la agencia Sahara Press Service una plataforma de propaganda para su propio ego. La agencia recibe con frecuencia las quejas de embajadores, representantes y otros pretendiendo que SPS bloquea las noticias referentes a sus actividades. Actividades que, a menudo, no van más allá de una reunión con un responsable de un partido político o una asociación de un determinado país.
    La falta de carisma y el sentimiento de culpabilidad incubado en el espíritu de los responsables saharauis engendraron un cierto temor a lo que pueda publicarse en la prensa sobre sobre sus personas. En algunos, ese temor se convierte incluso en pánico. Por ello, algunos se compraron la simpatía de ciertos medios de prensa saharauis conocidos por su postura crítica hacia la política tribalista del Polisario, la corrupción y la perennidad sobre la butaca de los puestos de responsabilidad política. 
    Entre estos medios se encuentra Futuro Saharaui que últimamente se distingue por la difusión de información de orden estrictamente confidencial como es el anuncio de la inminente llegada del Enviado Personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross. El sitio Futuro Saharaui es el único medio al que llegó esta información y el único que la publicó. Ahora, el mismo medio anuncia, siempre en exclusiva, que el máximo responsable de la ONU, Ban Ki-moon llegará en diciembre a la región. 
    De dónde saca Futuro Saharaui semejante información? El expediente lo llevan Bujari Ahmed y Emhamed Jadad. Bujari no puede haberle filtrado la información porque es a menudo objeto de duras críticas por parte de Futuro. Sin embargo, con Jadad, Futuro Saharaui parece haber enterrado el hacha de guerra desde hace mucho tiempo. Incluso se las arregló para que dos enviados especiales de Futuro Saharaui asistan al seminario organizado por las universidades de Nigeria. 
    De esta manera, Jadad se libra de ser un objetivo de las críticas de la oposición. Acaso no dijo Maquiavelo que el fin justifica los medios que se utilizan para lograrlo?.
  • Baba Sayed : Les leçons de morale d’un salopard

    Décidemment, dans la lutte pour la libération du Sahara Occidental on aura tout connu. Du plus absurde au plus insolite. L’exemple par excellence est cet anergumène appelé Baba Sayed, un abominable personnage qui suscite la nausée. 
    Comme son frère et la plupart de ceux qui se sont autoproclamés fondateurs du Front Polisario, il a cru avoir tous les droits sur les sahraouis et leur cause.
    Baba Sayed, un pauvre imbécil qui parfois suscite de la pitié, semble avoir repris ses écrits critiques contre les dirigeants du Polisario. Depuis sa personne de grossier, egoïste, cruel, insociable, il veut donner des leçons d’honneteté et de militantisme intègre à cette bande d’inutiles appelée direction du Polisario.
    Baba Sayed semble avoir la mémoire très courte. Il semble avoir oublié son comportement lorsqu’il était représentant du Front Polisario en France. A l’époque, il croyait que le fait d’être le frère du premier Secrétaire Général du Polisario lui donnait le droit de marcher sur ses concitoyens et d’en faire ce qu’il voulait. Il avait décidé d’interdire le territoire français aux sahraouis pour leur empêcher de découvrir ses méfaits : ses bagarres avec les associations françaises de solidarité avec le Sahara Occidental et avec la communauté sahraouie en France. Cette dernière est connue pour son grand apport à la cause de son peuple.
    En France, il ne travaillait pas. Il passait sont temps à l’université pour obtenir son diplome en Sciences Politiques.
    Lorsque le président sahraoui a décidé de le virer du Pentagone, l’a nommé représentant au Canada. Une sorte de deuxième exile. Il a reçu le message et a converti son exile en terre d’asile en demandant le statut de réfugié politique au Canada. Bien sûr, pour l’avoir il a dû frapper fort en s’en prenant aux dirigeants sahraouis. Depuis son asile doré à Montréal, il lançait des salves contre ses anciens maîtres. Ses articles se trouvent encore sur le site suise ARSO.
    Aujourd’hui, ce connard se présente en donneur de leçons de morale, alors qu’il est dépourvi de toute moralité. Il semble avoir oublié qu’il travaille pour son propre compte comme professeur dans une université algéroise. Selon des sources bien informées, son retour en Algérie a eu lieu grâce aux autorités algériennes qui lui ont promis un poste de travail comme enseignant à l’université d’Alger.
  • Le trafic des carburants alimenté par les bons-cadeaux du gouvernement

    Sidahmed Beri, SG du gouvernement sahraoui
    Lebreiga, une zone qui fait partie du territoire mauritanien, a été utilisé par les contrabandiers sahraouis comme base de ramassage du diesel pour sa vente en Mauritanie. 
    En 2013, le gouvernement mauritanien a expulsé les contrabandiers qui se sont installés pas loin dans les frontières du Sahara Occidental tout près du poste de douanes sahraouies. Pour sa part, les douanes algériennes ne laissent pas passer plus de 200 litres (un barril) de gas-oil comme mesure pour lutter contre la contrebande de carburants qui risque d’être vendu au Mali où la France, à l’aide de l’Algérie et le Mauritanie, lutte contre les mouvements terroristes du MUJAO et Ansar Eddine.
    Malgré toutes les mesures prises par les Etats de la région, Lebreiga, le centre de contrebande de gas-oil, existe toujours. Des questions se sont posées sur ses moyens de ravitaillement. La réponse vient de sortir à la lumière suite à une investigation faite par une commission spéciale du Parlement sahraoui.
    Soudain, les stocks en carburants se sont épuisés et la crise est arrivée aux wilayas des réfugiés et aux différentes institutions de la République. Les protestations sont arrivées au Parlement qui a décidé d’ouvrir une enquête. Résultat : la cause de la crise sont les cadeaux (des bons de 200 litres de gas-oil) que le Premier Ministre Abdelkader et son adjoint Sidahmed Béri donnent à gauche et à droit pour s’acheter la sympathie des uns et le silence des autres pour différentes raisons. L’accumulation des bons du gouvernement sont le moteur qui maintient en vie les opérations de contrebande de gas-oil.
  • El problema de la mitomanía de Mohamed Salem Uld Salek

    Sahara Occidental, Marruecos, Argelia
    Todos los dirigentes saharauis que estudiaron en Marruecos comparten con el Majzen marroquí une particularidad : la mitomanía. Esta característica es excepcionalmente pronunciada en la persona que parece haber heredado a vida el ministerio saharaui de asuntons exteriores, Mohamed Salem Uld Salek. De hecho, es la razón pour la que la diplomacia saharaui no avanzó mucho en los últimos años, por no decir que recibió golpes realmente mortales.
    Este hombre, en una simple conversación donde nada le obliga a mentir, no puede resistir la tentación de contar embustes. Y cuando está en frente de una persona que le pide un favor, ahí ya saca la artillería pesada de la guerra mitómana. 
    En 1992, tenía que irme a Francia para trabajar durante un par de meses con la comunidad saharaui que reside ahí desde los años 1970. Obtener el visado francés no era tan difícil, bastaba con recibir una invitación de una asociación de solidaridad con el Sáhara Occidental para obtenerlo. El verdadero problema era Baba Sayed, en aquel entonces representante del Polisario en Francia e hizo de este país su reino propio y jardín secreto y no quería que ningún saharaui lo pisara. Además, esta en pleito con las asociaciones y la colonia saharaui. Así que rechazó mandarme la invitación. Me encontraba en Agel esperando la dichosa invitación y se lo dije varias veces al ministro Uld Salek. Un día, me presento en la oficina de este último y estaba yo claramente enfadado y le dije que hable con Baba para que me mande la invitación. El ministro coge su teléfono y marca un número imaginario y finge estar hablando con Baba. Primero saluda y luego le pide que me mande la invitación. Una obra de teatro digna de Shakespeare.

    Al final, tuve que entrar en Francia clandestinamente desde Italia para poder llevar a cabo mi misión.
    30 años después, nos encontramos en la embajada saharaui en Argel y me recibe con una radiante sonrisa diciendo que está al tanto de que “hice de Bruselas un verdader ministerio de información saharaui”. Después de una breve charla me entrega una pequeña nota diciendo : Dásela a Mohamed Farrah (el tesorero) para que te dé 1000 dólares. Le pregunté si el trabajo que llevo haciendo desde hace 5 años vale para el sólo 1000 dólares. Dijo que las finanzas estaban en crisis. Le dije que yo no acepto limosnas y me fuí para no verlo más hasta hoy.
  • Le problème de la mythomanie de Mohamed Salem Ould Salek

    Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Mauritanie
    Tous les dirigeants sahraouis qui proviennent du Maroc partagent avec le Makhzen marocain une particularité : la mythomanie. Cette caractéristique est exceptionnellement prononcée chez celui qui semble avoir hérité à vie le ministère sahraoui des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle la diplomatie sahraouie a pris des sérieux connus dans les dernières années.
    Cet homme, dans une simple conversation, où il n’en est pas obligé, ne peut se contenir de raconter des mensonges. Et lorsqu’il s’agit d’un service qu’on lui demande, alors là il sort la grande artillerie de la guerre mythomane.
    En 1992, je devais me rendre en France pour une mission liée à la colonie sahraouie résidente en France. Pour obtenir le visa français, il suffisait, à l’époque d’une invitation de la part de l’association française de solidarité avec le Sahara Occidental. Le réprésentant à l’époque était Baba Sayed, lui aussi s’était érigé en héritier de la cause sahraoui parce qu’il est le frère du défunt fondateur du Front Polisario mort dans une attaque contre la capitale mauritanienne, Nouakchott. Il ne voulait de personne en France et il était en dispute avec les associations françaises et la communauté sahraouie en France et il a refusé de m’envoyer une invitation pour avoir le visa.
    Je me plains plusieurs fois chez le ministre des AE, Ould Salek. La réponse était toujours la même : “Il a dit qu’il allait envoyer l’invitation”. Un jour, je me présente en colère et je proteste contre cette situation. Ould Salek prend le téléphone et fait semblant de marquer le numéro de Baba. En réalité il marquait une série de numéros qui ne veulent rien dire et après un instant a commencé à faire semblant de parler avec Baba. Après avoir salué, il demande un visa pour moi, mais dans la réalité il parlait avec le vide. C’était un de se meilleurs numéros de comédie mythomane.

    30 ans après, on se retrouve dans son bureau à Alger et il m’a accueilli dans son bureau avec un sourire rayonnant et il m’a dit qu’il était au courant que j’avais “fait un véritable ministère de l’information à Bruxelles”. Après la conversation, il sort un papier dans lequel il écrit une note pour luer éterner trésorier, Mohamed Ould El Farrah, un élément de la mafia tribal du président. Il me remer le papier en disant que c’est une note pour recevoir 1000 dollars. Je lui ai demandé si tout le travail médiatique que j’ai fait pendant 4 ans ne valait pour lui que 1000 dollars. Il répond que les caisses sont vides pour l’instant. Alors, je lui dis qu’il peut garder ses 1000 dollars, parce que là il s’agit d’une aumône et je suis sorti très fâché.