Année : 2015

  • ONU- Maroc : Rabat sous pression sans le soutien de Paris

    Selon des obsevateurs et analystes qui suivent de près le dossier du Sahara Occidental, le déplacement du roi du Maroc et son séjours à la ville d’El Aaiun est arrivé comme réaction aux pressions subies par Rabat de la part de la communauté internationale en vue de résoudre le conflit du Sahara Occidental, un contentieux qui dure depuis 40 ans.
    La visite du monarque marocain au Sahara Occidental a été accompagnée de manifestations devant le siège de la mission onusienne au Sahara Occidental, la MINURSO. Plus surprenante encore, les déclarations du Ministre marocain des Affaires étrangères lors de cette visite royale. 
    Selon Salah Mezouar, le Maroc interdira toute visite de l’Envoyé Spécial de l’ONU, Christopher Ross, au Sahara Occidental. Selon le responsible marocain, Ross devra se contenter de rencontrer les responsables marocains à Rabat et il est personne non grata dans le territoire de l’ancienne colonie espagnole.
    La réaction de l’ONU ne s’est pas fait espérer. “Ross a le droit de se rendre au Sahara Occidental et cette question ne doit même pas se poser”, a affirmé le porte-parole du SG de l’organisation des Nations Unies, Martin Nesirky. 
    Hier, selon des propos rapportés par l’agence EFE, le président du Conseil de Sécurité a renouvelé le soutien du Conseil à Ross.
    “Nous réiterons notre plein soutien au processus de l’ONU au Sahara Occidental et au travail de l’Envoyé Personnel du SG, Monsieur Ross”, a déclaré aux journalistes l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft.
    Il semble que l’ONU est décidé à mettre fin au conflit du Sahara Occidental qui menace sa crédibilité. Sa décision semble être renforcée par le soutien de Paris à la memdiation de Ross.
  • ONU- Maroc : Rabat sous pression sans le soutien de Paris

    Selon des obsevateurs et analystes qui suivent de près le dossier du Sahara Occidental, le déplacement du roi du Maroc et son séjours à la ville d’El Aaiun est arrivé comme réaction aux pressions subies par Rabat de la part de la communauté internationale en vue de résoudre le conflit du Sahara Occidental, un contentieux qui dure depuis 40 ans.
    La visite du monarque marocain au Sahara Occidental a été accompagnée de manifestations devant le siège de la mission onusienne au Sahara Occidental, la MINURSO. Plus surprenante encore, les déclarations du Ministre marocain des Affaires étrangères lors de cette visite royale. 
    Selon Salah Mezouar, le Maroc interdira toute visite de l’Envoyé Spécial de l’ONU, Christopher Ross, au Sahara Occidental. Selon le responsible marocain, Ross devra se contenter de rencontrer les responsables marocains à Rabat et il est personne non grata dans le territoire de l’ancienne colonie espagnole.
    La réaction de l’ONU ne s’est pas fait espérer. “Ross a le droit de se rendre au Sahara Occidental et cette question ne doit même pas se poser”, a affirmé le porte-parole du SG de l’organisation des Nations Unies, Martin Nesirky. 
    Hier, selon des propos rapportés par l’agence EFE, le président du Conseil de Sécurité a renouvelé le soutien du Conseil à Ross.
    “Nous réiterons notre plein soutien au processus de l’ONU au Sahara Occidental et au travail de l’Envoyé Personnel du SG, Monsieur Ross”, a déclaré aux journalistes l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft.
    Il semble que l’ONU est décidé à mettre fin au conflit du Sahara Occidental qui menace sa crédibilité.
    http://diasporasaharaui.blogspot.com/2015/11/onu-maroc-rabat-sous-pression-sans-le.html
  • Le but réel de la monarchie

    Le Maroc continue de s’enliser dans ses contradictions, en développant un discours suranné à dix milles lieux des défis de l’heure, pour son pays et pour toute la région du Maghreb. En prononçant, avant-hier des propos «hallucinants» pour le 40e anniversaire de l’occupation des territoires du Sahara occidental, il ferme toutes les portes d’une probable sortie et maintient son royaume dans un cercle vicieux dont il ne sortira pas de sitôt. Il faut dire que ledit cercle est un tissu de mensonge qui maintient des millions de Marocains dans une ignorance totale de leur intérêt véritable.
    Le roi jure par tous les saints que le Sahara occidental devrait rester marocain, mais omet de dire à ses sujets que cette promesse est tenue au prix d’une éducation imparfaite, d’un taux de vaccination désuet, d’un niveau d’électrification «tiers-mondiste». Bref, tout un peuple maintenu dans une sorte de pauvreté subie pour assouvir le désir d’une famille royale qui ne cherche rien d’autre qu’à assurer à la descendance les moyens de contrôler efficacement la population du royaume.
    Mohamed 6, comme Hassane 2, sait parfaitement que sans ce point de fixation et cette guerre de cent ans, le Maroc serait plus radieux et le Maghreb plus prospère. Mais ce n’est manifestement pas l’objectif premier de la monarchie. Les souverains marocains ont ceci en commun, est de régner pour régner. La gouvernance, les discours et tout le protocole qui suit, ne servent qu’une seule ambition, le maintien de la famille sur le trône.
    Ce n’est certainement pas par hasard ou authentique volonté de récupérer ses terres que le père de Mohamed 6 avait réclamé Tindouf et de Tlemcen au lendemain de l’indépendance. Cela procédait de la même stratégie que l’envahissement du Sahara occidental, à savoir créer un point de tension, laisser la braise en l’état et donner au peuple marocain dans une sorte d’illusion d’une guerre qu’on est à deux doigts de gagner, mais qu’on ne gagnera jamais en réalité. Et si, dans le sillage, on se met quelques gouvernements étrangers dans la poche à travers des cadeaux offerts à des personnalités clés, c’est tout bénéfice.
    Mohamed 6 a donné, hier, au peuple marocain une autre preuve du but réel de la monarchie.
    Par Smaïl Daoudi
    http://www.ouestribune-dz.com/fr/le-but-reel-de-la-monarchie/
  • Una reacción tardía

    Su declaración viene como una reacción muy tardía a la intransigencia de Marruecos que pretende imponer el hecho consumado de su ocupación del Sáhara Occidental.
    Ban evoca el proceso de negociaciones que empezó en 2007. Es decir, 9 años después. El Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon recordó el estatuto del Sáhara Occidental y llamó a “verdaderas negociaciones entre el Frente Polisario y Marruecos con el fin de llegar a una solución basada en el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación.
    Qué credibilidad podríamos dar a la declaración de Ban Ki-moon?
    Este sábado, Mohamed VI llegó llegó de noche como un ladrón a la ciudad ocupada del Aaiún. Una visita que constituye un nuevo mensaje de desafío a la comunidad internacional.
    Marruecos, protegido por el veto de Francia, pretende prolongar este proceso otros 9 años marear la perdiz y seguir saqueando los recursos naturales del Sahara Occidental.

  • La fuite en avant

    Quarante ans après son invasion du Sahara Occidental, le Maroc continue sa fuite en avant et continue son œuvre de travestir la vérité historique en croyant imposer la politique du fait accompli et en organisant de grandes manifestations pour cette grande supercherie qu’est «la marche faite».
    Plus encore, le royaume a saisi encore une fois cette triste occasion pour s’attaquer à l’Algérie, l’accusant d’être derrière la fabrication de ce conflit et voulant la considérer comme partie dans le conflit. Des tentatives vaines qui dénotent en réalité le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le colonisateur marocain qui essuie les revers diplomatiques les uns après les autres, dont le dernier et le plus retentissant est venu du secrétaire général de l’Onu Ban Ki Moon en personne qui a appelé à de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui doivent être lancées dans les prochains mois et devant aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Un appel qui a le mérite d’identifier clairement les parties du conflit qui sont le Maroc et le front Polisario et qui surtout souligne l’urgence d’un référendum sur l’autodétermination du peule sahraoui. Car, pour l’ONU, il s’agit bien là d’une affaire de décolonisation qui enlève de fait les allégations du makhzen quant à la marocanité du Sahara et qui d’un autre côté, rejette la proposition marocaine quant à son projet d’autonomie qui va à l’encontre de la légalité internationale.
    Le Maroc qui veut fêter avec faste son quarantième anniversaire de la «marche verte» à coup de dollars et d’invités payés grassement, ne peut cacher la vérité à l’opinion mondiale de plus en plus convaincue que le temps est bien venu de régler la situation dans une plus ancienne colonisation en Afrique et instaurer un climat apaisé dans la région pour l’intérêt de tous les peuples du Maghreb.
    La fuite en avant du royaume marocain et la visite que compte effectuer le roi Mohamed VI dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ne sont que des provocations mal inspirées qui ne peuvent cacher la vraie nature de l’une des plus barbares colonisations en Afrique.
    Par Abdelmadjid Blidi
  • Ban Ki-moon peut toujours rêver !

    par Moncef Wafi
    Quel crédit et surtout quelle résonance donner à l’appel insistant du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui a appelé, ce mercredi soir depuis New York, à de «véritables» négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui doivent être lancées dans les prochains mois avec pour but aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Evoquant le travail de titan abattu par son envoyé spécial, Christopher Ross, le Sud-Coréen regrette l’échec des négociations de 2007 à New York entre les deux parties qui devaient en principe déboucher sur l’ouverture de négociations auxquelles la communauté internationale avait appelées. Une première cartouche tirée à blanc et il aura fallu presque neuf ans pour s’offrir une seconde ou deuxième chance, selon les résultats des prochaines négociations entre le Polisario et le Maroc, pour clore le dossier sahraoui. 
    Pour Ban Ki-moon et le reste du monde, la solution la plus naturelle à ce conflit est l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental mais pour Mohamed VI, pour qui le Maroc ne lâchera jamais «son» Sahara, «l’initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir», devait-il déclarer dans un discours prononcé à l’occasion du 39e anniversaire de la «Marche verte» sur le Sahara Occidental annexé par le Maroc depuis 1975. Une solution rejetée par le Polisario qui réclame un référendum d’autodétermination. 
    Devant l’imperméabilité du royaume alaouite, il n’est pas difficile de deviner l’issue de ces négociations que d’aucuns estiment qu’elles connaîtront le même sort que celles de Manhasset et du coup, une perte de temps dans le règlement du conflit qui profite pleinement à Rabat. Ce dossier, source permanente d’une tension dans la région et qui empoisonne le climat entre le Maroc et l’Algérie, devra être solutionné, et définitivement, par les instances onusiennes. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit prendre une décision forte et responsable pour mettre le Maroc devant ses responsabilités mais malheureusement, l’argent de la diplomatie de Sa Majesté est passé par là. Le Snowden marocain révélait que l’entourage proche de l’ex-Haut-commissaire pour les Droits de l’homme (HCDC), Navi Pillay, était infiltré par le Maroc pour manipuler la gestion du dossier des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Le Makhzen avait mis en place une véritable stratégie d’infiltration et de pression sur la première responsable du HCDC à travers son entourage l’influençant directement dans le dossier sahraoui. Dépassant le simple travail de lobbying, les documents de la Mission marocaine à Genève, piratés par le hacker cyber-activiste, mettent en lumière un maillage pour cadenasser le dossier des droits de l’homme au Sahara Occidental. Appui financier, fuites d’informations sensibles, pressions et manipulations ont été les armes favorites du Maroc pour éviter de se faire épingler sur cette question, jusqu’à aujourd’hui. Une stratégie payante puisqu’elle a permis de faire avorter une tentative d’élargissement du mandat de la mission de l’ONU au Sahara Occidental (Minurso) à la question des droits de l’homme. Washington ayant élaboré un projet de résolution en ce sens au Conseil de sécurité avant de renoncer face au lobbying de Rabat. 
    Les prochaines négociations seront-elles les bonnes ? Malheureusement non au vu des intérêts économiques des puissances occidentales, la France, en premier, qui continue de peser de tout son poids.
  • La historia de Chej Slama

    Saadani, la hija de Chej Slama, llorando por su padre
    En 1975, gran parte de la población del Sáhara Occidental abandonó sus casas para instalarse en los territorios a los que todavía no había llegado el ejército marroquí. La aviación marroquí bombardeó sus campamentos de fortuna, por lo que el Frente Polisario tuvo que trasladarlos hacia territorio argelino. El drama vivido por los refugiados hizo que la población muestre una ejemplar disciplina y un acato a las directivas de la organización sin precedentes. 
    Una de las enseñanzas del Polisario es que las familias deben mandar a sus hijos para que se eduquen en países extranjeros. La gran mayoría se repartieron entre Argelia y Libia. Desde esta manera niñas de 12 y 13 años fueron enviadas a internados en estos dos países. En cada internado se encontraba un responsable saharaui encargado de acompañar a los niños y vivir con ellos en el internado. Entre ellos se encontraba Chej Slama como responsable del grupo de niñas en la ciudad argelina de Aflu.
    En aquel entonces, Chej Slama tenía unos 35 años, estaba casado y tenía una hija que se llamaba Saadani y que formó parte del contingente de niños que se había ido a Cuba. Cuando se unió a las filas del Polisario, estaba lleno de patriotismo y firmeza en su decisión de combatir al invasor marroquí. Estaba lejos de imaginar lo que le iba a pasar. Que iba a ser traicionado por sus propios camaradas de lucha, los dirigentes del movimiento saharaui.
    En el verano, los estudiantes saharauis que estudian en Argelia llegan para pasar las vacaciones con sus familias. En 1981, algunas niñas ya eran mayorcitas. Una de ellas fue sorprendida por su familia con un señor que ejercía de farmacéutico en Rabuni. La noticia llegó al que era en aquel entonces el cerebro pensador del Polisario y cabecilla de los servicios de seguridad saharauis : Sidahmed Batal. Un sentimiento de pánico invadió al dirigente saharaui porque se descubrió que la niña no era virgen. Lo cual quiere decir que probablemente tuvo relaciones sexuales en el lugar donde estudiaba. Mandó a sus verdugos para capturar al farmacéutico. Nunca más se supo de él. Hasta hoy. Fue cobardemente asesinado por haber seducido a la jóven estudiante.
    El suceso puede tener serias repercusiones. Se corre el riesgo de que, de ahora en adelante, las familias se nieguen a permitir que sus hijas vayan a estudiar en el extranjero. El Batal pensó en una estratagema maquiavélica. Estaba dispuesto a sacrificar a los individuos con tal de realizar los propósitos del Polisario. Organizó un mítin en la Escuela 9 de Junio e inventó una historia imaginaria digna de los cuentos de hadas convirtiendo en mítin en un tribunal para juzgar a Chej Slama. El Batal lo mandó ponerse de pie y dijo que Chej Slama tenía relaciones sexuales con las niñas a las que protegía en Aflu. Que recurría a estratagemas para asustarlas y forzarlas a ceder a sus deseos. Etc, etc. Y que tenía un cómplice que se llama Ayni. Los dos fueron secuestrados en ese mítin y no fueron liberados hasta varios años más tarde.
    La prisión dejó fuertes secuelas en Chej Slama. Unos años más tarde falleció. Su gran corazón hizo que perdonara a los dirigentes por sus fechorías. Sin embargo, su hija, Saadani nunca perdonó esa injusticia. Al llegar de Cuba, juró vengarse del Polisario. Hoy en día, recorre el mundo para denunciar lo que El Batal hizo a su padre.
  • Cuando el Polisario buscaba justificar lo injustificable

    Añadir leyenda

    Desde los primeros años de la lucha de liberación contra el colonialismo español, los dirigentes del Frente Polisario rechazaron todo tipo de crítica constructiva. Por ello, la represión de sus propios militantes empezó en 1974. Es decir, un año después de la fundación del movimiento de liberación saharaui.

    En 1974, un grupo de militantes saharauis empezaron a criticas la actúación de algunos responsables del Polisario. Enseguida fueron apresados en Rabuni. Ahí fueron visitados por el difunto Mahfud Ali Beiba para investigar su caso. Algunos no fueron liberados hasta 1976, otros en 1977 y otros incluso mucho más tarde.
    El cerebro del Polisario en aquel entonces, Sidahmed Batal, quiso justificar la represión acusándoles de ser agentes a sueldo del enemigo español y marroquí. De esta manera se dijo que estos militantes pertenecían a un partido ficticio llamado “Partido de Unión de Tekna” porque la mayoría de las víctimas de la represión pertenecían a esa entidad tribal. Era también una manera de afianzar el poder de una entidad tribal sobre las otras que los dirigentes saharauis consideraban poco fiables, sobre todo las tribus cuya mayoría habitaba en el sur de Marruecos, en las regiones de Gulimim y Tantán y a las que el Censo español designaba con la letra “H”.
    Decenas de militantes que estaban combatiendo en las líneas del frente o trabajando en los campamentos de refugiados y que pertenecían al grupo “H” fueron apresados en 1977. Los llamaron “Grupo de Gleibat El Fula”. Muchos perecieron en la carcel. 
    En el mismo contexto, los militantes que procedían de las ciudades del Sáhara Occidental, Sáhara Español en aquel entonces, eran marginados. El poder y la influencia estaba en manos de los que procedían de Marruecos, grupo al que pertenece la mayoría de los fundadores del Polisario, o de Tindouf, grupo al que pertenece el actual ministro de defensa, Mohamed Lamin Buhali y Jadiya Hamdi, la esposa del presidente Mohamed Abdelaziz. 
    El idioma español, aunque figuraba en la consitución saharaui como segundo idioma oficial, perdió importancia y los hispanófonos fueron marginados. A estos últimos se les llamaba “los chiquillos de joder macho” porque utilizaban con mucha frecuencia esta expresión.
    Esta política de acusar a los militantes de pertenencia a organizaciones enemigas, es decir “mundassin” o infiltrados, seguirá imponiéndose como método para amordazar a la población y someterla.
    (Sigue)
  • Les années de plomb du Polisario (1)

    Gay Sidi Youssef, accusé d’appartenir au
    Parti des Tekna
    Un fait qui a caractérisé la révolution algérienne est sa position inconciliable avec les collabo et les mouchards algériens du colonialisme français. Dans la politique du Front Polisario, c’était exactement le contraire. Les traitres n’ont jamais été inquiétés. Au lieu de s’en prendre à ceux qui ont vendu leur conscience à l’opresseur, le Polisario s’est tourné contre ses propres militants pour les accuser injustement d’agents à la solde de l’ennemi. Le plus étonnant, c’est que cela a eu lieu un an après sa fondation. 
    En effet, la répression de ses militants a commencé en 1974. De nombreux militants ont été emprisonnés à Rabouni à cause de leurs positions critiques contre la monopolisation du pouvoir par les militants qui provenaient du Maroc. Les jeunes originaires des villes du Sahara Occidental, Sahara Espagnol à l’époque, étaient marginalisés et réprimés. Au point qu’on se moquait de la langue espagnole, malgrée qu’elle était désignée deuxième langue nationale par la Constitution de la RASD. Les gens qui parlaient espagnol étaient appelés “les gamins du joder macho”, “joder macho” étant une expression populaire très utilisée à l’époque pour exprimer un état d’énervement ou de révolte. 
    Pour faire taire les gens originaires du Sahara, le premier penseur et cerveau du Polisario, Sidahmed Batal, a conçu un plan pour justifier leur répression. Il a inventé le mot “infiltré” (moundass) pour les accuser d’être des agents de l’Espagne et du Maroc infiltré dans les files du mouvement de libération sahraoui. 
    Ainsi, ces gens ont été accusés de fonder un Comité Militaire dans le but était d’arracher le Secrétariat Général du Polisario d’El Ouali. 
    Plus tard, en 1976, Batal les accusera d’appartenir à une entité fictice qu’il a appelé “Parti d’Union de Tekna”. Depuis lors, toutes les tribus désignés par le Recencement espagnol par la lettre “H” seront sauvagement opprimés. Des dizaines de militants appartenant à ces tribus trouveront la mort dans la célèbre prison de “Rachid”.
    (suivra)
  • Los años de plomo del Polisario (1)

    Bachir Edjil, una de las primeras víctimas de la represión
    del Polisario. Fue apresado en 1974 con el denominado Comité
    Militar, una organización ficticia de la que hablaremos
    en publicaciones próximas

    En septiembre pasado me encontré, por casualidad, con un señor al que no había visto desde hace más de 39 años. Me limitaré a decir que se llama Brahim para guardar el anonimato. Es pariente de una familia con la que mantenemos estrechos lazos de vecindad en los campamentos. 

    Le conozco porque en diciembre de 1975 pasamos la instrucción militar juntos en la localidad argelina de Djenien Bourzeg, una pequeña aldea entre Bechar et Ain Safra. Un mes recibiendo instrucción militar básica y luego nos separamos. El junto a una decena de hombres fueron elegidos por su edad y corpulencia para ir a otra base y aprender a utilizar los morteros de calibre 120 mm. El resto fuimos directamente al campo de batalla en el seno de lo que en aquel entonces se llama el “Batallón de Mohamed Lamin Buhali”, el actual ministro de Defensa. Ese batallón fundó la actual Segunda Región Militar.
    Charlamos durante un largo rato alrededor de un té. Hablamos de aquellos tiempos y hablamos de las causas que hicieron que la lucha del pueblo saharaui tarde casi 40 años. Llegamos a la conclusión de que una de las causas es la injusticia y la represión que ejercía el Polisario sobre sus propios conciudadanos. 
    A pesar de ser del clan tribal del presidente, Brahim estaba al tanto de las injusticias que se cometieron contra centenas de ciudadanos saharauis cuyo único delito fue el de incorporarse a las filas del Polisario para luchar contra la invasión marroquí. 
    Hablando de los ciudadanos que murieron en las cárceles del Polisario, me habló de un amigo suyo que era combatiente en la Primera Región cuando el que la dirigía era el propio Mohamed Abdelaziz. En 1977, decenas de combatientes fueron secuestrados de las líneas del frente y encerrados en la prisión del Martyr Rachid. Se conocen como el Grupo de Gleibat el Fula. No sé exactamente por qué se le llamó así, pero creo que se les acusó de haber sido contactados por los servicios secretos marroquíes en la localidad de Gleibat El Fula. Una mentira tan grande como una casa. 
    Brahim me contó el caso de su amigo y cómo se salvó de una muerte segura según las palabras del propio interesado. Estaba atado e iban a torturarlo cuando llegó el presidente Mohamed Abdelaziz. Nada más verlo, lo reconoció porque era camarada suyo en la misma región. “Este qué hace aquí”, preguntó el presidente. “Es un agente marroquí”, respondieron los verdugos ahí presentes. “No, este no es un agente marroquí, liberadlo ahora mismo”, dijo el presidente. “Así es como me libré de una muerte segura, porque la mayoría de ese grupo perecieron bajo tortura”, dijo el pobre desgraciado a su amigo Brahim. 
    Todos los miembros de ese grupo pertenecían al grupo denominado “tribus del norte” en el censo español, cuya mayoría habitaba en el sur de Marruecos, en la región de Tan-tan y Gulimim y que llevan la letra H.
    En 1991, cuando los refugiados empezaron a plantear los casos de las víctimas de la represión del Polisario, el presidente Mohamed Abdelaziz dijo que no estaba al tanto de estas prácticas ni de estos asesinatos. Esta anécdota demuestra que miente.