Mois : février 2015

  • L’Algérie n’ouvrira pas ses frontières au pays de la drogue

    Non, les frontières terrestres avec le pays du commandeur des croyants à la drogue demeureront verrouillées ! Les convoyeurs du kif qui avaient dans le passé utilisaient l’Algérie comme une passerelle entre la Tunisie, la Libye et bled Moulay el-kif ne viendront pas. 
    Durant cinq années consécutives, du temps de l’ouverture de la frontière, moins de 200 Marocains sont entrés en Algérie, la plupart des maçons et plâtriers cherchant du travail. Cette situation a enragé le ministre des Affaires étrangères du roi, qui, devant le parterre des députés marocains, au lieu de présenter son programme, s’est déchaîné contre l’Algérie, en indiquant aux députés que tous les malheurs que vivait le Maroc venaient de l’Algérie. «L’Algérie nous harcelle de tous les coins», expliqua-t-il aux députés, qui ont été surpris de voir pour la première fois un ministre des Affaires étrangères sortir du sujet et s’embarquer dans une diatribe haineuse contre un pays voisin. 
    Avant lui, c’était Driss El-Basri qui accusait l’Algérie de terrorisme, alors qu’il entretenait des relations étroites et occultes avec les services français pour manigancer le coup de Marrakech et plus tard celui de l’autocar à Béni Ounif, où 23 Algériens ont trouvé la mort. L’Algérie s’est contentée de verrouiller les passages légaux. 
    Les agents du Makhzen, eux, continuent à superviser les chargements de drogue en direction du territoire algérien, avec la complicité de trafiquants algériens résidant dans la bande frontière. Le ministre marocain des Affaires étrangères semblait devant le Parlement déchargé de toutes ses prérogatives, sauf celle de propager la haine contre l’Algérie à cause du verrouillage de la frontière. Le palais royal a toujours adopté une position négative envers l’Algérie, mal conseillé par les lobbies sioniste et français.
    Cheikh Hamdane
    http://www.algeriepatriotique.com/article/l-algerie-n-ouvrira-pas-ses-frontieres-au-pays-de-la-drogue
  • Pas de soutien de la France au plan d’autonomie dans le communiqué de l’Elysée

    Le président François Hollande a reçu le roi Mohammed VI lundi 9 février 2015. Celui-ci n’a été reçu qu’après 10 jours d’attente dans son palais de Betz.
    De cette rencontre, Mohammed VI n’a obtenu que la photo puisque le communiqué de l’Elysée sur cette réception présidentielle n’a pas mentionné la question du Sahara Occidental qui fait courir le souverain marocain. Ainsi, François Hollande met fin á una vieille habitude de complaisance de l’Elysée qui consiste à de toujours rappeler le soutien de la France au plan d’autonomie maroccain
    COMMUNIQUE DE L’ELYSEE DU 9 FEVRIER 2015
    Entretien avec Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
    Le Président de la République a reçu Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, au Palais de l’Elysée.
    Au cours de leur entretien, les deux chefs d’Etat ont abordé l’ensemble des questions régionales et internationales. Ils ont souligné la pleine vigueur du partenariat d’exception qui lie le Maroc et la France. Ils se sont félicités de l’accord bilatéral du 31 janvier qui crée les conditions d’une coopération judiciaire plus efficace entre les deux pays.
    Le Président de la République et Sa Majesté le Roi Mohammed VI ont également souligné la détermination de la France et du Maroc à lutter ensemble contre le terrorisme et à coopérer pleinement dans le domaine de la sécurité. Dans cet esprit, un programme intense de visites ministérielles permettra de préparer la prochaine Réunion de Haut Niveau entre les deux gouvernements.
    Les deux chefs d’Etat se sont réjouis que les conditions soient réunies pour une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre la France et le Maroc dans tous les domaines.
  • Droukdel aurait rencontré des officiers des services secrets marocains en Mauritanie

    L’émir d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel aurait rencontré des agents des services secrets marocains en Mauritanie en mai 2011.
    Le but de la rencontre, tenue dans un hôtel au nom de Prestige de Naoudhibou, dans le Nord-Ouest de la Mauritanie, serait de préparer des projets d’attaques terroristes sur le territoire algérien notamment dans la région du Sahara.
    Selon le quotidien algérien Echourouk qui révèle l’information avec des documents confidentiels des services secrets marocains, Droukdel était accompagné de deux acolytes Djamel Okacha et Nabil Makhloufi.
    L’accord entre les deux parties portait sur des attaques terroristes à mener dans le Sahara algérien, aux frontières avec la Tunisie et en Libye et en contre partie les services marocains apporteraient un soutien logistique et en renseignements.
    http://m.algerie360.com/?p=27761#sahel
  • Mohammed VI, une nouvelle fois humilié à Paris

    Depuis une semaine, le roi du Cannabis quémande à Paris une rencontre avec François Hollande
    Pour la deuxième fois, le roi du Maroc, Mohammed VI, s’est réfugié dans son palais à Paris pour quémander une réunion avec le président français François Hollande.
    Mohammed VI a été, une nouvelle fois, humilié par le chef de l’Etat français. Il a dû attendre une semaine pour voir son désir se réaliser. François Hollande va enfin l’accueillir le lundi 9 février à l’Elysée. Une rencontre qui sera présentée par la presse marocaine pour montrer que les relations entre la France et le Maroc sont restées intactes malgré les vagues de la marée du Sahara Occidental qui sont en train de secouer le palais royal à Rabat. 
    En effet, le Maroc est acculé par les instances de l’ONU afin d’imposer une solution au conflit du Sahara Occidental sur la base de la légalité internationale.
    Jusqu’à présent, Rabat s’est accommodé du soutien français pour maintenir le statu quo dans un contentieux quadragénaire qui menace la stabilité de toute la région.
  • Bernard Emié: «Les propos du ministre marocain sont irresponsables»

    La France est prête à exploiter les gisements de gaz de schiste en Algérie après que Sonatrach ait lancé un appel d’offres international, a annoncé mercredi l’ambassadeur de France en Algérie en marge d’une conférence de presse tenue au Centre culturel français à Tlemcen.
    L’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié a souligné que « Total » sera la seule compagnie française à présenter un dossier pour exploiter le gaz de schiste après la fin de la phase des essais entrepris par Sonatrach.
    Selon Bernard Emié, le renforcement du partenariat français avec l’Algérie dans ce domaine et l’une des priorités de l’Hexagone pour hisser les relations économiques entre les deux pays. 
    S’agissant de la visite qu’effectuera le Premier ministre, Abdelmalek Sellal en France, le diplomate français a fait savoir que la visite coïncide avec le 70eanniversaire de débarquement des Alliés à Toulon (France) lors de la Seconde Guerre mondiale, ajoutant qu’elle sera suivie d’une visite officielle de Manuel Valls en Algérie, au premier semestre de l’année en cours. 
    Par ailleurs, il est revenu sur les propos du ministre marocain des Affaires étrangères accusant l’Algérie de chercher à torpiller les relations entre le Maroc et la France qu’il juge d’ « irresponsables », en expliquant que la France en tant que membre du Conseil de sécurité respecte aussi bien les résolutions onusiennes relatives à la question sahraouie que le rapport dressé par l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross

    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/232221.html

  • Enero saharaui: El caso de Hassanna Aalia deja en evidencia al presidente del Gobierno de España

    Por Alfonso Lafarga
    El caso del saharaui Hassanna Aalia ha dejado en evidencia al presidente Mariano Rajoy. El 26 de diciembre, y con motivo de la entrada en el Consejo de Seguridad de la ONU, el presidente del Gobierno dijo que España “seguirá defendiendo los principios en los que se asienta nuestra convivencia: la libertad, el respeto a los derechos humanos, la democracia y la cooperación entre las naciones”.
    La denegación de asilo político a este joven activista saharaui de 26 años ha desplegado un amplio movimiento de solidaridad nacional e internacional, que reclama al Gobierno español que cumpla con sus obligaciones internacionales en materia de Derechos Humanos y proteja a Hassanna Aalia, condenado a cadena perpetua; aseguran que si vuelve al Sáhara Occidental le espera la cárcel de por vida y la tortura.
    Asociaciones solidarias, plataformas de apoyo, políticos, sindicatos, defensores de Derechos Humanos e instituciones autonómicas insisten en que Hassanna fue condenado sin estar presente por un tribunal militar, cuando ya había sido juzgado por otro civil, por los hechos ocurridos en el violento desmantelamiento del campamento de Gdeim Izik, en El Aaiún, en noviembre de 2010. Y, especialmente, destacan que fue un juicio sin garantías y que los acusados fueron condenados por confesiones obtenidas bajo tortura, según denunciaron juristas, observadores internacionales y organizaciones de Derechos Humanos como Amnistía Internacional o Human Rights Watch.
    Las críticas al Ministerio del Interior han sido numerosas. Desde el medio centenar de eurodiputados, tanto de España (ninguno del PP y uno solo del PSOE, Sergio Gutiérrez) como de otros países, que han expresado su “estupor y preocupación”, hasta la proposición no de ley presentada en el Congreso por Izquierda Plural (IU-ICV-CHA), PNV y gran parte del Grupo Mixto urgiendo al Gobierno a reconsiderar su decisión.
    España vulnera sus obligaciones internacionales
    La Asociación Pro Derechos Humanos de España (APDHE) ha manifestado que la denegación del asilo “constituye una flagrante vulneración de las obligaciones internacionales del Estado español en materia de Derechos Humanos y de protección de solicitantes de asilo” y contraviene “el principio de no devolución, recogido en la Convención de Ginebra y reconocido por el Sistema Europeo Común de Asilo”.
    Para la APDHE la orden de expulsión no puede entenderse más que como “un nuevo intento del Gobierno español de mantener la farsa de los llamados Acuerdos de Madrid y favorecer con ello la estrategia de violencia y arbitrariedad con la que los ocupantes marroquíes intentan doblegar la voluntad del pueblo saharaui”.
    En la misma línea se ha expresado el Consejo de la Juventud de España, que denuncia “la complicidad del Gobierno español con el Gobierno marroquí en la persecución de activistas saharauis”, y el grupo de canarios y saharauis que han mantenido una huelga de hambre de más de cien horas en el aeropuerto de Madrid-Barajas. La portavoz de la Plataforma de apoyo a Hassanna Aalia, Sara Mesa, se ha preguntado ante la sede del Ministerio del Interior, después de entregar un escrito con firmas de organizaciones, si Jorge Fernández Díaz « va a ser cómplice de las torturas y farsas del Gobierno marroquí ».
    En el mismo acto, el 4 de febrero, el activista saharaui ha declarado que el Ministerio del Interior reconoce que ha sido torturado y maltratado, pero al negarle el asilo legitima al tribunal militar que dictó la sentencia de cadena perpetua. Ha asegurado que si vuelve a El Aaiún, capital del Sáhara Occidental, además de la cárcel le esperan todo tipo de tortura y maltrato, como ocurrió a varios de sus compañeros de Gdeim Izik, a los que violaron con botellas de cristal y arrancaron las uñas; lo denunciaron en el juicio, pero no se investigó.
    Varias organizaciones de países iberoamericanos se han unido a la petición de asilo para Hassanna que, además de activista defensor de los DDHH, es miembro de la agencia de prensa saharaui “Equipe Media”, lo que no ha motivado a las organizaciones de periodistas de España a pronunciarse sobre el caso.
    Mientras la negativa de asilo a Hassanna Aalia ponía en entredicho al presidente Mariano Rajoy, Human Rights Watch denunciaba en suinforme Mundial 2015 que en Sáhara Occidental se prohibieron en 2014 todas las reuniones públicas consideradas hostiles al control de Marruecos sobre este territorio y se condenó y encarceló a los manifestantes en juicios injustos. La respuesta de las autoridades marroquíes fue que HRW infravaloró “deliberadamente los logros del Reino alcanzados en materia de los derechos humanos y del proceso de las reformas estructurales conexas”.
    Como han recordado los europarlamentarios, el Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH) dictó una sentencia el 22 de abril de 2014 sobre el caso de 30 saharauis perseguidos por su participación en el Campamento de Gdeim Izik, cuyo recurso para no ser deportados fue rechazado. El TEDH condenó a España por no garantizar el derecho de los solicitantes de asilo.
    La siguiente, en esta ocasión para especial conocimiento del Presidente Rajoy y el ministro del Interior, Jorge Fernández Díaz, es una relación de hechos ocurridos en enero de 2015 en el Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/8398-enero-saharaui-el-caso-de-hassanna-aalia-deja-en-evidencia-al-presidente-del-gobierno-de-espana
  • Le Maroc cède face à la fermeté de l’ONU

    Kim Bolduc, la nouvelle Représentante Spéciale de Ban Ki-moon au Sahara reçue à Rabat
    Finalement, les autorités du Maroc ont été contraints de recevoir Kim Bolduc, nouvelle Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara Occidental et chef de la MINURSO.
    A leur grand regret, Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, et Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur ont dû accueillir Mme Bolduc à Rabat et exprimer à demi-mot la disposition du Maroc à coopérer avec la responsable onusienne empêchée depuis près d’un an de rejoindre son poste à El Aaiun, capital du Sahara Occidental occupée par le Maroc. 
    Gênés face à la fermeté de l’ONU, les responsables marocains ont été contraints de faire des déclarations loin d’être sincères sur leur disposition à lui apporter le soutien et l’assistance nécessaires pour l’accomplissement de ses fonctions.
    Rappelons que le 12 mai 2014, Ban Ki-moon, a nommé Kim Bolduc au poste de Représentante spéciale pour le Sahara et de Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (MINURSO). La nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général succède à l’Allemand Wolfgang Weisbrod-Weber, dont le mandat s’est achevé le 31 juillet 2014.
  • Mauritanie: SAHARA OCCIDENTAL – Avril 2015, date butoir ?

    Par Yahya Ould Ahmedou
    A la fin d’une conversation rapportée par la station Médi1 la semaine dernière, M. BAN KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies, aurait déclaré à S.M. MOHAMED VI que la MINURSO « était tenue d’achever sa mission… ».Qu’est-ce à dire ?
    Les observateurs de ce dossier sont unanimes pour dire qu’il est largement temps de lui trouver une solution juste et définitive, car il a tellement perduré qu’il est malaisé aujourd’hui de situer son point de départ réel.
    A-t-il commencé dès la fin du 19ème siècle lors de la conférence de Berlin, qui a consacré l’occupation de la Saguiet Alhamra et de Ouad Dheheb par l’Espagne ?
    -ou alors le problème a été posé en 1963 lorsque les Nations-Unies ont inscrit le territoire sur la liste des « territoires non autonomes » ?
    -ou bien le dossier est-il devenu d’actualité quand les Sahraouis ont opté pour le choix de la lutte armée pour libérer leur pays en 1973 par la création du Front POLISARIO et en lançant les premières attaques armées sur les garnisons espagnoles ?
    Quoiqu’il en soit, la situation actuelle est le résultat, après une longue liste de développements de l’accord tripartite de Madrid de novembre 1975 signé entre un gouvernement espagnol évanescent d’une part et le Maroc et la Mauritanie, d’autre part.
    Le plus étrange est que cet accord, dépourvu de la légalité internationale au départ, a été vidé de toute substance en 1979, quand la Mauritanie s’est retirée du conflit alors que le Maroc investissait de force Tiris Algharbia.
    L’affrontement armé s’est ainsi poursuivi entre le Polisario et le Maroc jusqu’en 1991, quand ce dernier a été amené à demander un cessez-le-feu en vue de la préparation d’un referendum d’autodétermination, pour lequel les Nations Unies ont créé la MINURSO (MIssion des Nations Unies pour un Referendum au Sahara Occidental).
    Du vivant de S.M. HassanII (Rahimehou Allah), des progrès lents mais réguliers ont été enregistrés dans les négociations : déterminations de la liste des électeurs, fixation des choix à leur proposer (indépendance, intégration, autonomie interne), signature des accords de Houston sous la supervision de M. James Baker, alors représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, … etc.
    Malheureusement, l’équipe de S.M. Mohamed VI, n’a œuvré que pour la politique du fait accompli et pour tourner le dos aux engagements internationaux jusqu’à arriver à fermer la porte aux responsables des Nations Unies et aboutir enfin à la déclaration du Roi le 7/11/2014 : »le Sahara Occidental restera marocain jusqu’à ce que Dieu hérite de la Terre et de ses Habitants ».
    Avec cette déclaration qui ne laisse de place à aucune interprétation, le rideau est tombé sur 23ans de négociations pour trouver une solution négociée à valider par un referendum d’autodétermination, seul gage de la légalité internationale.
    Le mandat actuel de la MINURSO se termine le 30avril 2015.
    Nul ne doute que les Nations Unies disposent, aujourd’hui, d’une vaste expérience dans la solution des conflits, particulièrement de décolonisation (Namibie, anciennes colonies portugaises d’Afrique, Timor – Est … etc.).
    Toutefois cette situation ne semble offrir que deux choix possibles : ou bien la Communauté Internationale maintient le referendum sur la base des accords déjà signés par les deux parties, ou bien les Nations Unies se désengagent du dossier, le ramenant à la situation de 1991, c’est-à-dire remettre la Maroc et le Polisario face-à-face.

    Agence Nouakchott d’Information (Nouakchott)
    6 FÉVRIER 2015

    http://ani.mr/fr/node/382
  • La diplomatie marocaine prise au piège du Sahara

    Sahara Info n°72 – Février 2015
    Monsieur Salahedine Mezouar, Ministre des Affaires étrangères du royaume du Maroc, multiplie depuis plusieurs semaines maladresses et provocations et dirige tout particulièrement sa mauvaise humeur vers la France. 
    Son dernier entretien dans le Monde du 4 février 2015 est un modèle du genre. Concernant la question délicate du Sahara occidental, « il pousse le bouchon » un peu loin ! Bien sûr la France est une grande amie du Maroc et les intérêts entre les deux pays sont si importants que les raisons d’Etat, mettent prudemment de côté, en France, le soutien clair à l’autodétermination du peuple sahraoui. Mais de là, à faire de la France, la défenseur de la marocanité du Sahara occidental ! Il faut de suite que les autorités françaises réagissent et que Monsieur Laurent Fabius rappelle l’actuelle position française : « Nous soutenons la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité » point presse MAE du 14/01/2015 ! 
    Sur d’autres terrains, la diplomatie marocaine est également à la peine ! Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, empêché depuis près d’un an d’organiser une mission dans la région, est à nouveau « persona grata » au Maroc comme la directrice de la MINURSO, elle aussi empêchée de rejoindre son poste par les autorités marocaines. La presse marocaine, toujours au service, a tenté de présenter l’affaire comme une victoire ! Personne n’ose dire que Mohamed VI comme Mezouar qui voulaient la chute de l’ambassadeur Ross, trop impartial à leurs yeux, ont perdu. 
    La diplomatie marocaine est aussi « malmenée » à Addis Abeba, au 24 éme sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains. Le sommet ne s’est pas contenté de rappeler, comme chaque année, le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, il a frappé fort ! Avec des résolutions qui engagent et qui vont gêner très vite le Maroc. Appel au boycott et à l’annulation d’un Forum international, piloté par une association suisse, Crans Montana, que le Maroc souhaitait accueillir en mars à Dahkla en territoire sahraoui occupé, en y déployant une grande ambition africaine. 
    Le sommet s’est aussi engagé à tenir, dans les territoires libérés du Sahara occidental, des activités de l’Union Africaine ! Au pied du mur de « la honte » marocain, c’est un tabou qui est brisé ! 
    L’Union africaine s’intéresse aussi de très près à ce qui se passe au Sahara occidental occupé depuis que sa Commission de défense des droits de l’homme et des peuples s’est vu refuser son entrée dans ce territoire, de la manière la plus méprisante puisqu’elle n’a jamais reçu de réponse à ses demandes de mission.
    Ban Ki Moon, le Secrétaire général de l’ONU, était présent à Addis-Abeba, souhaitons qu’il mette ses pas dans les pas de l’Afrique et crée la surprise, en préparant la réunion du Conseil de sécurité d’avril prochain.
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
  • « El muro que el mundo se niega a ver »

    Neftalí Castellanos 
    @nef_cr
    “El Muro de la vergüenza, lo que el mundo no ve, lo que Marruecos no quiere que se vea, lo que el gobierno de España no quiere ver, lo que las Naciones Unidas dejaron de ver, lo que los ciudadanos libres debemos ver” 
    anónimo.

    La zona de ultramar de Sahara Occidental ubicada en el extremo occidental del desierto del Sahara, a orillas del océano Atlántico en África, era arduamente reclamada por España en 1884, quedando delimitada en las negociaciones que se llevaron a cabo con Francia en el Tratado de París de 1900; sin embargo 49 años después Manuel A. Medina, un geólogo español, halló los yacimientos de fosfatos más grandes del mundo y con ello el interés español por tener el poder de la región aumentó. Fue así como empezaron a surgir expediciones y asentamientos en los distritos de Río de Oro y Saguia-al-Hamra, los cuales se unieron en 1958 para formar el Sahara Occidental o también conocido como el Sahara Español.
    El 2 de marzo de 1956 Marruecos celebró su independencia de España y de Francia, abandonando este último la nueva nación el 7 de abril de ese mismo año. Tras la entrada de Marruecos a la Organización de las Naciones Unidas (ONU) en 1956, reclamó el Sahara Occidental como parte de su soberanía. Mauritania de igual manera empezó a reclamar el territorio, por ello la ONU sugirió la descolonización del Sahara. En 1975, España atendió a la sugerencia de la ONU cediendo conforme a lo dispuesto en los Acuerdos de Madrid, la administración, pero no la soberanía del Sahara Occidental a Mauritania y a Marruecos, siendo así que en la actualidad es legalmente territorio español.
    Con el fin de evitarse problemas políticos, España abandonó la región en 1976 y de inmediato Marruecos a través de una estrategia invadió el Sahara Occidental, que consistió en enviar 350.000 ciudadanos y 25.000 soldados, anexionándolo así a su territorio; sin embargo, esta acción nunca ha sido reconocida por la comunidad internacional. Como consecuencia de ello se creó una disputa con el Frente Polisario (movimiento de la Liberación Nacional de la República Árabe Saharaui Democrática quienes se consideran los legítimos dueños del Sahara Occidental y buscan la autodeterminación del pueblo saharaui) por el poder del territorio.
    Siendo así que el ejército marroquí con ayuda de expertos israelíes y la asistencia financiera de Arabia Saudita y de Estados Unidos (EE.UU.) decidieron construir el Muro de Sahara Occidental, mejor conocido como el Muro de la Vergüenza en 1980, concluyendo su construcción en 1987; produciéndose durante este periodo numerosas confrontaciones entre el ejército marroquí y el Frente Polisario.
    El muro a diferencia de los otros, consiste en ochobarreras defensivas de una longitud superior a los 2.720 km, convirtiéndose en el más grande del mundo después de la Muralla China.
    Está protegido con muros de arena o de piedra, bunkers, vallas, siete millones de minas antipersonales, nidos de ametralladoras, radares, entre otros armamentos pesados, que fueron proporcionados por EE.UU y Francia. Está resguardado por 180.000 soldados marroquís, los cuales se encuentran desplegados cada 4 o 5 kilómetros de distancia, por ello le cuesta a Marruecos, el 4.6 % de su Producto Interno Bruto.
    El interés por ocupar el Sahara Occidental, no es solamente por los yacimientos de fosfato más grandes del mundo ni por el querer evitar que los saharauis regresen a su territorio natal, sino que se debe a la existencia de riquezas naturales como el uranio, petróleo, gas, plomo, titanio oro, zinc y la rica zona pesquera de la región.
    Mutilaciones y muertes sufren los saharauis año tras año, debido principalmente a las siete millones de minas que no distinguen entre niños ni adultos, violando así gravemente los Derechos Humanos. Este muro es un símbolo de desentendimiento de la comunidad internacional, un claro ejemplo de como las grandes economías o “potencias”, se adueñan indirectamente de territorios para enriquecerse por medio de la fuerza, la explotación y la ya mencionada, violación a los DD.HH. de la población saharaui. Añadido a esto, la división que ha creado el gobierno de Marruecos con el Muro de Sahara Occidental, priva a miles de personas de la libertad en su propio país causando también graves daños a los marroquíes.