Mois : février 2015

  • Maroc/Sahara occidental : Grève de la faim des prisonniers politiques

    Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) incarcérés depuis plus de 4 ans à la prison marocaine de Salé 1 ont décidé d’entamer ce dimanche, une grève de la faim de 72 heures pour réclamer leur droit à un procès civil (ils ont été condamné par un tribunal militaire) et leur libération inconditionnelle. Ils ont condamné la poursuite de leur détention arbitraire et appelé à l’ouverture d’une enquête transparente et une analyse médicale approfondie sur les cas de torture et de viols infligés à leur contre de la part des autorités marocaines.
    Ils ont également exprimé leur solidarité avec la résistance pacifique menée par les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines pour réclamer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
  • Toutes les quantités de cannabis saisies en Algérie proviennent du Maroc

    Le directeur général de l’Office national algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla a révélé, vendredi, que la « totalité » des quantités de résine de cannabis saisies, qui représente la plus grande quantité des drogues saisies en Algérie, provient du pays voisin, le Maroc.
    Il a, à ce propos, précisé que l’Algérie demeure « un pays de transit » tout en relevant que « 80,80% du cannabis saisi ont été enregistrés dans la région Ouest du pays ».
    Se référant au bilan des services de luttes de l’année 2014, il a souligné que « plus de 105 tonnes de ce type de drogue ont été saisies aux frontières ».
    Par ailleurs, selon le rapport de l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) pour l’année 2014, la superficie consacrée à la culture de cannabis au Maroc est estimée à 57.000 hectares contre 10.000 hectares en Afghanistan.
    Ces chiffres viennent conforter le rapport élaboré par l’Observatoire européen de toxicomanie et de drogue, publié à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la drogue et le trafic illicite, le 26 juin 2014. Selon ce rapport, le Maroc a maintenu sa place en tant que principal pays exportateur de résine de cannabis (hachich) vers les pays européens.
    En Algérie, les quantités de résine de cannabis saisies en 2014, ont affichés près de 182 tonnes, contre plus de 211 tonnes saisie en 2013, soit une baisse de 13% de quantités saisies, un recul due au renforcement du dispositif sécuritaire aux frontières.
  • On torture à Rabat, on décore à Paris

    Photo : Jamal Morchidi/Anadolu Agency
    Lors de sa visite à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve (avec son homologue marocain, Mohamed Hassad), a annoncé la « nouvelle ».
    Le gouvernement va faire officier de la Légion d’honneur le chef 
des renseignements marocains, poursuivi par la justice française…
    «Le roi est mon ami. » Et il le restera, peut-on ajouter, confirmant ainsi le bien-fondé de l’ouvrage de Gilles Perrault, qui, en son temps, avait osé critiquer la complicité de la France avec la monarchie marocaine d’Hassan II, pourtant accusée de violation des droits de l’homme. Les années passent, et la diplomatie française reste fidèle à elle-même et au royaume alaouite. En visite officielle au Maroc, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé, samedi, que le chef de la direction générale de la surveillance du territoire (DGS), Abdellatif Hammouchi, se verra décerner le titre d’officier de l’ordre de la Légion d’honneur. En 2011, déjà, le chef des services de renseignements marocains avait été décoré du titre de chevalier. Quels services Abdellatif Hammouchi a-t-il rendus à la France ? Au Quai d’Orsay comme à l’Élysée, personne n’ignore que le patron du contre-espionnage marocain est poursuivi pour des cas de torture par la justice… française. Personne, et encore moins Bernard Cazeneuve. Il y a tout juste un an, le chef de la DGS était à Paris, à titre personnel. La justice veut alors l’entendre. En vain. Mais Rabat, ulcéré que l’on puisse atteindre par personne interposée à son « intégrité », selon l’expression chère aux dignitaires du régime, décide de suspendre ses accords bilatéraux en matière judiciaire, en signe de représailles.
    LA JUSTICE VEUT ENTENDRE 
LE CHEF DES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS MAROCAINS
    À l’époque, la presse inféodée à Sa Majesté le roi traîne l’Acat dans la boue au titre que cette ONG chrétienne, reconnue pour sa lutte contre la torture et la peine de mort, est à l’origine des plaintes déposées contre Abdellatif Hammouchi. En 2012, en effet, l’association est interpellée par la famille d’Adil Lamtalsi, un Franco-Marocain détenu quatre plus tôt, puis transféré dans un centre de détention secret géré par la DGS, où il subit des sévices jusqu’à ce qu’il signe des aveux. Il est condamné à dix ans d’emprisonnement pour trafic de stupéfiants. En 2013, une plainte pour torture est déposée au tribunal de grande instance de Paris. Autre affaire, celle de Naâma Asfari, un Sahraoui de nationalité marocaine qui milite pour les droits de l’homme et l’autodétermination du Sahara occidental, toujours illégalement occupé par le Maroc. En novembre 2010, juste avant le démantèlement du célèbre camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik, il est arrêté, roué de coups et torturé pendant plusieurs jours par des policiers, des gendarmes et des agents des renseignements généraux et de la DGS. En février 2013, il est condamné à trente ans d’emprisonnement par un tribunal militaire sur la base d’aveux arrachés sous la violence. L’Acat porte plainte contre le Maroc, le 20 février 2014, devant le comité contre la torture des Nations unies et la justice française. Ces deux affaires, les instances de l’État français les connaissent. « Nous faisons face aux mêmes défis, celui des filiales terroristes qui entraînent certains de nos ressortissants vers les rangs de Daesh en Syrie et en Irak », a déclaré Bernard Cazeneuve lors de sa visite au Maroc, en se félicitant de la reprise des accords entre les deux pays. Personne ne doute des nécessaires coopérations judiciaires à développer en la matière, mais de là à décorer un personnage à la tête de sinistres individus, il y a un monde, dans lequel les autorités françaises se sont royalement vautrées. « Nous nous étonnons que la France puisse décorer une personne visée pour tortures et faisant l’objet d’enquêtes judiciaires en France. Vu le contexte, c’est une des contreparties de la France. C’est un geste destiné à laver le prétendu affront que la justice française aurait osé faire à monsieur Hammouchi en le convoquant pour l’entendre dans le cadre d’une procédure judiciaire conforme au droit français. La justice a fait son travail en toute indépendance », rappelle Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb et Moyen-Orient à l’Acat.
    Paris n’ignore pas non plus qu’au moment même où il rétablissait sa coopération judiciaire avec le Maroc, ce dernier portait plainte contre cette ONG pour « diffamation, outrage envers les corps constitués, utilisation de manœuvre et de fraude pour inciter à faire de faux témoignages, complicité et injure publique ». « Dans ce contexte où l’Acat et les victimes qu’elle représente sont attaquées de façon directe, ou au travers de diffamations dans les médias marocains qui ne sont pas réputés pour leur indépendance, la décoration d’ Hammouchi est le signe que la France entend faire prévaloir ses intérêts diplomatiques sur ceux des victimes de torture, parmi lesquelles se trouvent des victimes françaises », confirme Hélène Legeay. Intérêts diplomatiques mais également économiques, au nom desquels cette même diplomatie française s’est rapprochée de régimes peu fréquentables. Dimanche, une quarantaine d’individus munis de barres de fer ont forcé brutalement les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), où se trouvaient deux journalistes français. Coups, insultes contre les personnes présentes, dont une a été hospitalisée. Les deux professionnels ont été arrêtés. « Les autorités (…) ont refusé de présenter, de manière formelle, toute décision leur permettant de fouiller le local ou de procéder à des confiscations ; elles ont plutôt choisi de recourir à la force illégale pour (l’)envahir délibérément », dénonce l’AMDH.
    L’impunité est reine en son royaume et l’État français fait allégeance.
    http://fdg-gretz.blogspot.com.es/2015/02/on-torture-rabat-on-decore-paris.html
  • Les marocains, vont-ils avaler les derniers mensonges du Makhzen sur le Sahara?

    Les autorités du palais royal du Maroc s’adonnent à leur légendaire salade sur la question du Sahara Occidental. Rabat depuis 40 ans se présente comme pays dont la souveraineté est reconnue par le monde entier. A croire les délires de la presse makhzénienne, le Maroc a imposé ses thèses au Secrétaire Général de l’ONU, à l’Envoyé Personnel de celui pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, à Mme Bolduc, la nouvelle chef de la MINURSO.
    Le Makhzen s’applique à faire croire aux citoyens marocains qu’il mène la communauté internationale à sa guise et volonté, que l’ONU s’est plié à la volonté de Rabat pour la reprise des responsables onusiens de leurs activités au Sahara Occidental. Des mensonges qui trouvent un ouïe très attentive chez les marocains, même ceux qui se disent opposants et militants pour l’instauration d’un Etat démocratique.
    Ils se disent démocrates mais ils œuvrent, inconsciemment, au renforcement de la dictature alaouite en soutenant les thèses colonialistes du régime marocain. Le despote qui règne au royaume enchanté de la prostitution, la pédophilie, et la misère, a profité du soutien aveugle des marocains, toutes couches confondues, dans le conflit du Sahara Occidental. Le roitelet du Maroc a profité de ce soutien des marocains pendant 40 ans. Bien sûr, le long de ces 40 ans, le Makhzen a mis en marche une puissante machine de propagande dont les effets sont palpables sur la mentalité des soi-disant démocrates marocains. Ceux-ci sont prêts à avaler tous les mensonges de la MAP sur le Sahara, les sahraouis, l’Algérie et les algériens. Pour eux, le soutien de la France au Maroc est légitime et le soutien de l’Algérie aux sahraouis ne l’est pas.
  • Les marocains, vont-ils avaler les derniers mensonges du Makhzen sur le Sahara?

    Les autorités du palais royal du Maroc s’adonnent à leur légendaire salade sur la question du Sahara Occidental. Rabat depuis 40 ans se présente comme pays dont la souveraineté est reconnue par le monde entier. A croire les délires de la presse makhzénienne, le Maroc a imposé ses thèses au Secrétaire Général de l’ONU, à l’Envoyé Personnel de celui pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, à Mme Bolduc, la nouvelle chef de la MINURSO.
    Le Makhzen s’applique à faire croire aux citoyens marocains qu’il mène la communauté internationale à sa guise et volonté, que l’ONU s’est plié à la volonté de Rabat pour la reprise des responsables onusiens de leurs activités au Sahara Occidental. Des mensonges qui trouvent un ouïe très attentive chez les marocains, même ceux qui se disent opposants et militants pour l’instauration d’un Etat démocratique.
    Ils se disent démocrates mais ils œuvrent, inconsciemment, au renforcement de la dictature alaouite en soutenant les thèses colonialistes du régime marocain. Le despote qui règne au royaume enchanté de la prostitution, la pédophilie, et la misère, a profité du soutien aveugle des marocains, toutes couches confondues, dans le conflit du Sahara Occidental. Le roitelet du Maroc a profité de ce soutien des marocains pendant 40 ans. Bien sûr, le long de ces 40 ans, le Makhzen a mis en marche une puissante machine de propagande dont les effets sont palpables sur la mentalité des soi-disant démocrates marocains. Ceux-ci sont prêts à avaler tous les mensonges de la MAP sur le Sahara, les sahraouis, l’Algérie et les algériens. Pour eux, le soutien de la France au Maroc est légitime et le soutien de l’Algérie aux sahraouis ne l’est pas. 
  • La réconciliation franco-marocaine est un leurre

    Ce qui a été appelé « brouille » entre le Maroc et la France n’est en réalité qu’une mise en scène unilatérale concocté par Rabat pour protester contre la décision du président François Hollande de ne pas interférer dans le travail des Nations Unies visant à résoudre le vieux conflit du Sahara Occidental.
    Depuis l’avènement du président socialiste, le Maroc se sent orphelin. La France était son seul soutien face à une communauté internationale qui n’a pas lâché le droit des sahraouis à l’autodétermination. L’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental semble décidé à profiter de cette conjoncture pour sortir le processus du statu quo dont le Maroc s’accommode pour imposer le fait accompli de son colonialisme.
    Le Maroc n’avouera jamais que son maître l’a laissé tomber parce que c’est un point faible qu’il vaut mieux ne pas avancer dans la table des négociations. Rabat a profité de l’incident du patron de la DST pour créer mettre de la pression sur la France en suspendant la coopération en matière de lutte anti-terroriste. Mais le gouvernement français n’a pas cédé au chantage marocain et le Maroc ne peut pas se présenter à l’échéance d’avril portant dans sa valise un climat de tension avec son principal allié dans la question sahraouie.
    Le prochain rapport du SG Ban Ki-moon et le débat du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental ont contraint le Maroc à obtempérer même si Paris n’a pas cédé aux pressions marocaines. Ainsi, avec Rabat a annoncé une prétendue réconciliation avec la France qui, en réalité, est une capitulation pure et dure. 
    Pour sauver la face et dissimuler la gifle qu’il vient de recevoir, l’Elysée a décidé de décorer le tortionnaire El Hammouchi pour que les citoyens marocains ne disent pas que le Maroc a cédé sans rien gagner. Voilá pourquoi la France, « patrie des droits de l’homme » décore un assassin avec la médaille de la « Légion d’honneur ». Mais à New York, il est fort probable que Paris n’oppose pas son veto si le Conseil de Sécurité décide que la MINURSO doit  de surveiller les droits de l’homme. Une crainte lisible dans les publications des médias marocains.
  • Carta de la Organización Saharaui Contra la Tortura en Dajla al Presidente de Forum Crans Montana

    Organización Saharaui Contra la Tortura
    Dajla / Sahara Occidental
    Sr. Presidente del Foro Crans Montana
    Ginebra
    Tema: Solicitud de cancelación de la reunión anual del Foro Crans Montana en Dajla / Sahara Occidental.
    Ante todo un respetuoso saludo.
    Señor Presidente:
    La Organización Saharaui contra la Tortura en El Sahara Occidental ( OSCTSO) recibió con sorpresa y gran preocupacion la noticia de sus intenciones de celebrar la reunión anual del Foro Crans Montana el mes de marzo del 2015, en la ciudad de Dajla / Sáhara Occidental ,sorpresa y preocupación que parten de nuestra consideración a este foro y a sus nobles objetivos basados en fomentar la paz y el respeto de los derechos humanos en el mundo.
    La sorpresa y preocupación de nuestra organización se debe al hecho de que el territorio del Sáhara Occidental en el derecho internacional, es un territorio en disputa entre el Frente Polisario y el Reino de Marruecos y es un territorio sobre el que Marruecos no tiene ninguna soberanía legal y de ahí la presencia de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO) desde junio de 1991. Nuestra sorpresa y preocupación emanan de los sufrimientos de la población saharaui en las ciudades ocupadas a causa de la represión sistemática y las diferentes prácticas , secuestros , torturas , violaciones , detención arbitrarias y procesamiento de miles de civiles saharauis , obligando a cientos de ellos a huir a los campamentos de refugiados saharauis y a otras partes del mundo para escapar de la persecución política y la represión sistemática
    Cómo es que quieren celebrar la reunión anual de su foro en unos territorios cuyos ciudadanos siguen sufriendo la represión de manera sistemática y en su mayoría obligados al exilio y cuyo sufrimiento humano dura ya alrededor de 04 décadas? . Cuál es el benéfico de la celebración del foro ante el movimiento de rechazo de la población saharaui y la denuncia de innumerable organismos de derechos humanos , figuras internacionales y organizaciones continentales , especialmente la Unión Africana?
    Señor Presidente:
    La intención del Estado marroquí al aprobar la solicitud de la organización de esta reunión anual en Dakhla / Sahara Occidental, no es mas que un intento de poner de relieve su soberanía sobre el territorio del Sáhara Occidental y para tratar de encubrir la presión de las organizaciones internacionales de derechos humanos que periódicamente emiten informes en los que diagnostican la crisis de derechos humanos y la gravedad de la situación en esta zona , que vive abajo un asedio policíaco militar y bajo un bloqueo informativo , en virtud al cual las autoridades marroquíes impidieron la entrada a la region a decenas de observadores internacionales de diversas nacionalidades como represalia por la emisión de estos informes que reclaman la necesidad de proteger a los civiles saharauis y en los que se exige el establecimiento de un mecanismo de la ONU para la supervision los derechos humanos en el Sáhara occidental y la aceleracion del proceso, para garantizar el derecho del pueblo saharaui a su autodeterminación.
    Cómo puede su foro celebrar su reunión anual y el Estado marroquí continua expulsando y evitando la entrada a los observadores internacionales y su acceso a la región y su encuentro con la sociedad civil saharaui defensora de su derecho a la libre autodeterminación ?
    Cómo es posible que este honorable foro acepte el rechazo marroquí a un mecanismo de la ONU para la vigilancia de los derechos humanos en el Sáhara Occidental y que siga incumpliendo todos sus compromisos internacionales y los estatutos y convenios internacionales que ha firmado y ratificado , que en su totalidad incluyen el derecho de los pueblos a la libre autodeterminación ?.
    Señor Presidente:
    Manifestamos nuestra protesta a sus intenciones de organizar esta reunión anual del foro en la ciudad de Dajla / Sahara Occidental,y exigimos la cancelación final de su organización en esta ciudad y le instamos a elegir otro lugar en los territorios sometidos de soberanía de Marruecos para su celebración, y al que no vacilaremos en asistir como organizacion saharaui de derechos humanos si como tal somos invitados a ello.
    Finalmente , hacemos responsable a su foro de las consecuencias de lo que podría acontecer frente a la celebración de su reunión en Dajla como consecuencia de protestas pacíficas que se generalizarán a todas las ciudades del Sáhara Occidental,y que las autoridades marroquíes intentarán evitar con su ya conocidos métodos de represión y que causarán centenares de víctimas saharauis y les privarán de su derecho a la libre expresión y de manifestación pacífica.
    Nuestra máxima consideración y respeto
    Dajla / Sahara Occidental Fecha: 15 de febrero 2015
    Firma:
    Defensor saharaui de derechos humanos « EL MAMI AMAR SALEM « 
    Presidente de la Organización Saharaui Contra la Tortura
    DaJla / Sahara Occidental
    OSCTSO
  • Benkirane tire à boulets rouges sur la CAF

    Le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane est monté au créneau au lendemain du rejet par la Fédération royale marocaine de football des sanctions de la Confédération africaine de football (CAF).
    Suspendu des éditions 2017 et 2019 de la Coupe d’Afrique, et condamner à verser une amende d’un million de dollars à la Confédération africaine de football (CAF), en plus de dommages chiffrés à plus de 8 millions d’euros, le Maroc ne se laissera pas faire, selon son chef du gouvernement.
    «Le Maroc n’acceptera jamais de faire l’objet d’aucune injustice et s’emploiera à défendre ses droites», a martelé Benkirane contre la décision de la CAF qui est «injuste et arbitraire».
    M. Benkirane a rappelé que le Maroc avait pris une décision souveraine fondée sur la préservation de ses intérêts nationaux, en allusion à la demande du report de l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations en raison de l’épidémie Ebola, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement chérifien, M. Mustapha El Khalfi lors d’un point de presse à l’issue du conseil.
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/233212.html
  • Des barbouzes au service de Mohamed VI- Les services secrets marocains  » commanditent  » des actions terroristes hors de leur sol

    Des documents particulièrement compromettants, dont nous nous sommes procurés une copie, démontrent que les services secrets marocains traficotent avec des éléments criminels d’AQMI, tout en tenant informé le palais royal. Encore un scandale qui vient éclabousser Mohamed VI alors que la  » pilule HSBC  » n’a même pas été avalée, encore moins digérée… 
    L e plus grave, dans ces révélations contenues dans des documents datés du 17 mai 2011, est que c’est avant tout l’Algérie, et accessoirement le Front Polisario, à travers ces actions criminelles, menées en collaboration directe avec le chef d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique), Abdelmalek Droudkal, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud. Il est avant tout question de chercher à redonner un souffle nouveau au terrorisme moribond en Algérie. Or, cela n’est pas sans rappeler les actions qu’avait mené en son temps le défunt roi Hassan II durant les années 90, au plus fort de la lutte antiterroriste, quand il voulait faire de l’Algérie un  » laboratoire à ciel ouvert « . 
    Le document adressé au  » conseiller des affaires sécuritaires du roi du Maroc « , un poste qui n’existe pas, avance qu’en mai 2011, cinq officiers de la division antiterroriste au sein de la DST auraient pris langue, dans un hôtel de la ville de Nouadhibou en Mauritanie, avec trois membres influents d’AQMI. Il ne s’agirait rien moins que de Abdelmalek Droukdel, le chef de l’organisation terroriste AQMI, Nabil Makhloufi et Jamel Okacha. Ce dernier est donné pour mort depuis 2012. Les trois hommes seraient des agents de la DST, les services secrets marocains, sans que l’on sache s’ils étaient manipulés sciemment ou si les barbouzes de Mohamed VI avaient trouvé les moyens de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Le choix du lieu de la rencontre, à quelques centaines de mètres du siège du consulat marocain est censé accréditer les thèses selon lesquelles les plus hautes autorités marocaines ont partie liée avec cette gravissime œuvre crimi- nelle. 
    Le document, pour sa part, soutient que la délégation sécuritaire du royaume aurait convaincu celle d’AQMI de mener des attaques sur le  » Sahara oriental « . Le Maroc qualifie ainsi certaines parties du sud algérien qu’il continue de  » convoiter secrètement  » en dépit des apparences, souvent trom- peuses en diplomatie et dans les relations entre Etats. 
    AQMI,  » maitre d’œuvre  » de ce complot, est également chargé de distiller des informations sur les Sahraouis qui auraient rejoint l’AQMI. Ici, la manœuvre vise à décrédibiliser le Front Polisario vis-à-vis de l’opinion internationale, et de tenter de remettre en cause son combat pour l’indépendance du Sahara Occidental, illégalement occupé par le Maroc depuis la scandaleuse  » marche verte  » de 1975. 
    Alors que la création du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest) par les services secrets marocains qui avait, notamment, revendiqué l’enlèvement en décembre 2011, dans les camps de Tindouf, de trois coopérants européens : deux Espagnols et une Italienne ne fait plus aucun doute, les nouvelles révélations viennent d’enfoncer un peu plus le Maroc en mettant une nouvelle fois la lumière sur les intentions belliqueuses de notre voisin de l’ouest. 
    Il est à rappeler dans ce cadre que, l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada, au plus fort du terrorisme qui frappait de plein fouet l’Algérie, avait été reçu par les défunts Hassan II et son  » vizir  » Driss Basri. Layada, comme il nous l’avait confirmé personnellement en nous recevant chez lui, à Baraki, s’était vu proposer argent, armes, lieux de repli et protection afin qu’il puisse mettre l’Algérie à feu et à sang. 
    Dans son intention d’affaiblir au maximum son voisin de l’est, le Maroc est même allé jusqu’à fer- mer ses frontières terrestres avec lui quand l’Algérie faisait l’objet d’un embargo qui ne dit pas son nom, et qu’elle avait besoin de l’aide de ses voisins pour mettre la tête hors de l’eau. Hassan II qui était loin de se douter qu’un douloureux retour de flamme l’attendait, désirait faire de l’Algérie un « laboratoire à ciel ouvert « . Aujourd’hui, des documents accablants viennent accuser le Maroc de la manière la plus formelle qui soit. Il aura à en rendre compte devant les instances internationales un jour ou l’autre… K. Z.
    La Tribune des Lecteurs, 16/02/2015
  • Après La décision de Paris de distinguer un tortionnaire : vives condamnations en France

    Puissance du lobby marocain en France ou duplicité politique et art du double langage ? La France ne sait plus quoi faire pour contenter Rabat et répondre aux diktats du souverain marocain. Pour ce faire et au mépris de toutes considérations humanitaires Paris va décerner les insignes d’Officier de la légion d’honneur au patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi, convoqué en février 2014 devant un tribunal parisien suite à une plainte pour torture et complicité de torture déposée contre lui par une ONG française. La nouvelle a été annoncée depuis Rabat par le ministre français de l’Intérieur, Bernard Caseneuve, où il était en visite. Faisant l’éloge de la coopération sécuritaire entre la France et le Maroc, particulièrement l’échange d’informations sur les potentiels »djihadistes » des marocains vivant en France , Bernard Caseneuve a déclaré : »Je veux à cet égard tout particulièrement saluer l’action menée par la Direction générale de la surveillance du territoire (Dgst). » Et d’ajouter, que le rôle de cet organisme »est déterminant dans la coopération contre le terrorisme».
    Le ministre français de l’Intérieur a rendu hommage «en premier lieu» à Abdellatif Hammouchi, le patron de la Dgst, dont le siège à Temara est décrit par l’Association marocaine des droits de l’homme, Amnesty et Human Rights Watch comme un lieu de torture et de détentions arbitraires.La France a déjà distingué Abdelatif Hammouchi en 2011, en lui attribuant le titre de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur.
    Le »geste » de Paris envers le patron du contre-espionnage marocain intervient quelques jours après la rencontre entre François Hollande et le roi du Maroc à l’Elysée, rencontre qui a symbolisé la fin officielle d’une brouille entre les deux pays et gonflée artificiellement par le Palais royal et les déclarations de l’impayable ministre marocain des Affaires étrangères Mohamed Mezouar , qui veut cacher son amateurisme et ses échecs diplomatiques à répétition en accusant l’Algérie d’actes imaginaires .
    L’annonce de cette future décoration a fait l’objet de fortes critiques à Paris. Décorer Abdellatif Hammouchi dans ces circonstances « me paraît un véritable scandale, une honte pour la France », a clamé Me Patrick Baudouin, avocat d’un des plaignants et président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh). Il a jugé « avilissant (…) d’avoir cédé dans le cadre d’un deal passé avec les autorités marocaines pour permettre un rétablissement de la coopération militaire et sécuritaire», évoquant «une façon de perdre son âme».
    D’autres ONG françaises de défense des droits de l’homme sont également montées au créneau pour protester et ne comptent pas s’arrêter là. Elles font observer que ni les décorations ni les officiels français ne pourront arrêter l’action de la justice de compétence universelle .
    Pour Paris « Les deux pays ont un rôle particulier à jouer ensemble pour dire un non implacable au terrorisme et à l’intolérance» Bernard Cazeneuve devant la presse.À la faveur de ce nouveau climat, « nous avons convenu de multiplier les contacts et les rencontres de haut niveau a de son côté déclaré, tout satisfait , le ministre marocain de l’Intérieur Mohammed Hassad.
    La crise diplomatique entre Paris et Rabat avait débuté en février 2014 lorsque des policiers français s’étaient rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc près de Paris pour notifier à Abdellatif Hammouchi une demande d’audition de la justice française, qui agit en vertu du principe de compétence universelle. La réconciliation a finalement été scellée le 9 février 2014 à l’Élysée par le président François Hollande et le roi Mohamed VI, actuellement en France.
    Mokhtar Bendib
    http://lecourrier-dalgerie.com/apres-la-decision-de-paris-de-distinguer-un-tortionnaire-vives-condamnations-en-france/