Mois : février 2015

  • Javier Pérez de Cuellar possède un compte secret en Suisse

    La nouvelle fait l’effet d’une bombe. Un ancien secrétaire général de l’ONU possède un compte en banque en Suisse. Il s’agit du péruvien Javier Pérez de Cuellar, qui a présidé l’ONU entre 1982 et 1991. Un nom que le peuple du Sahara Occidental n’est pas près d’oublier. Ils ont cru à son intégrité et ils lui ont fait confiance. Il a réussi à leur faire signer un accord de cessez-le-feu et un processus de paix qui devrait aboutir en un référendum dans un délai de six mois.
    La veille de son départ, De Cuellar décide d’octroyer le droit de vote aux colons marocains pour faire basculer le résultat de la consultation au profit du Maroc. 
    Plus tard, les autorités sahraouies comprendront les raisons du geste du diplomate péruvien. Le journal El Pais et le magazine Jeune Afrique ont révélé à l’époque que De Cuellar a été nommé vice-président de la société française Optorg, filiale du groupe marocains ONA, propriété du roi du Maroc.
    Ainsi donc, les pressions de la France et l’argent du Maroc ont fait que la plus haute autorité des Nations Unies trahisse ses engagements envers le peuple sahraoui et envers la communauté internationale.
    Aujourd’hui un nouveau scandale vient d’éclater pour dénoncer l’immoralité de cet homme sans scrupules. Son nom figure dans la liste des clients de la banque HSBC. Dans un des comptes, se trouve plus de 8 millions d’euros. Il y a fort à parier qu’une grande partie de cet argent provient de Rabat.
  • Pérez de Cuéllar ¿venerable?

    redactor: Ricardo Sánchez Serra
    A muchos sorprendió la noticia de que el excandidato presidencial Javier Pérez de Cuéllar fuera mencionado por un exfuncionario especializado en informática del Banco HSBC con cuentas en su filial de Suiza.
    Como informó LA RAZÓN “La información de los `SwissLeaks` está contenida en documentos que fueron robados por Hervé Falciani, que entregó la información a las autoridades tributarias de Francia bajo la condición de que se le brinde asilo”.
    Dicha filial ayudó a evadir más de 180 mil millones de dólares en impuestos a sus clientes ricos de todo el mundo. Informes periodísticos señalan que Pérez de Cuéllar estaría en la lista con una cuenta cifrada en la que habría 8 millones de euros y otras dos más. Asimismo, se menciona a los reyes de Jordania y Marruecos, actores, modelos, deportistas.
    Por el bien del exdiplomático y del Perú esas revelaciones deben aclararse. Él ha negado y el Congreso ha abierto una investigación porque también hay un centenar de peruanos con cuentas importantes.
    Muchos admiran a Pérez de Cuéllar porque fue el primer diplomático peruano que llegó a ser Secretario General de las Naciones Unidas. La prestigiosa Academia Diplomática del Perú lleva incluso su nombre. Muy pocos recuerdan que siendo Secretario General de la Cancillería firmó dos documentos oficiales que fueron considerados puntos débiles en nuestra demanda contra Chile ante la Corte Internacional de Justicia de La Haya.
    Hay todo un pueblo que no quiere a Pérez de Cuéllar porque siente que lo engañó, siendo Secretario General de la ONU. Ese pueblo es el saharaui, que se encontraba en guerra contra Marruecos porque este país invadió su territorio, el Sáhara Occidental, y masacró a la población civil.
    Pérez de Cuéllar logró un alto al fuego con la promesa de respetar la libre determinación del pueblo saharaui y que el referendo se realizaría en seis meses. El censo de la población saharaui estaba listo, pero entre gallos y medianoche y en la víspera de año nuevo -y a poco para dejar el cargo- incluyó a miles de marroquíes en un referendo que solo era para los saharauis y manipular así el plan de paz. Todos se preguntaban ¿qué paso?
    Por esos años el diario El País de España reveló, de acuerdo al despacho de la agencia France Press, que“Javier Pérez de Cuéllar ha sido nombrado vicepresidente de la sociedad francesa Optorg, vinculada al rey alauita y al grupo marroquí ONA (Omniuni Nord-Africain)…”. Él dijo que había rechazado el cargo, pero Fuad Filali, presidente del consorcio marroquí ONA, reiteró que Pérez de Cuéllar, “había aceptado” su nombramiento como directivo de una filial de la empresa. Además, fuentes de la ONA en Casablanca, citadas por la agencia española EFE, expresaron su “sorpresa” por el desmentido del ex Secretario General, quien se defendió diciendo en 1993 “tengo 73 años y, afortunadamente, no estoy tan necesitado de dinero”. ¡Saquen sus conclusiones!
    http://larazon.pe/opinion/13417-perez-de-cuellar-venerable.html/
  • Le régime de Mohammed VI bat en retraite

    Les tortionnaires de Mohammed VI font leur possible pour cacher l’échec de la politique des sbires de la dictature alaouite dans leur ambition de s’accaparer des richesses naturelles du Sahara Occidental pour les offrir à la France en contrepartie de sa protection.
    La machine de propagande du Makhzen tente désespérément de convaincre les marocains que le gouvernement marocain a cédé après avoir imposé ses exigences et accompli ses revendications. Pour la deuxième fois, Rabat assure avoir accepté le retour de l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental en échange de garanties sur son « impartialité » et celle de l’ONU. 
    Mme Bolduc, aussi, a pris sa fonction en tant que chef de la MINURSO. Bien sûr, les mythomanes de Rabat prétendent avoir eu reçu des garanties sur le mandat de la MINURSO. Et c’est justement ce mandant qui, pour l’instant, empêche les tortionnaires de la Mamounia de dormir. C’est pour cela qu’ils répètent à qui veut les entendre que le Polisario fait pression sur Ross en menaçant de reprendre les armes si la MINURSO ne contrôle pas le respect des droits de l’homme. C’est leur cauchemar de voir la MINURSO rapporter sur la répression quotidienne qui s’abat sur les sahraouis sur la terre qu’ils ont libéré du colonialisme espagnol. Mais la réalité est là et elle est dure à admettre. Le Sahara Occidental est un territoire non-autonome et en tant que tel, son destin appartient à sa population et non pas au colonisateur marocain.
    A force de mentir, les voyous de Mohammed VI ont fini para croire leur propres mensonges. Ils étaient certains de pouvoir écraser les sahraouis et leur avant-garde le Front Polisario. Ils ont fini par croire qu’ils pouvaient mettre le nom du Polisario dans la liste des mouvements terroristes, qu’avec la répression ils allaient museler la population sahraouie, qu’en verrouillant le territoire sahraoui, ils allaient agir en toute impunité.
    Maintenant, Rabat est obligé de lâcher de lest parce qu’il a perdu le soutien de la France dans un contentieux qui dure depuis 40 ans et dont tout le monde en a marre et dont tout le monde est convaincu que la seule solution est de respecter la volonté du peuple sahraoui qui s’est vaillamment battu pour défendre ses droits légitimes.
    Les assassins de Rabat ont trop fait confiance à la propagande. Celle-ci a eu son effet sur les citoyens marocains mais pas sur la communauté internationale. Aujourd’hui, ils doivent payer le prix de leur arrogance. L’ONU leur a donné l’occasion de trouver une solution qui sauve la face au Maroc et aux sahraouis, mais ils ont préféré la fuite en avant. Les voilà en train de se mordre les doigts parce que l’ONU est contrtainte de respecter ses principes. L’enfant gâté pleure maintenant parce qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait.
  • Contre toutes les formes de colonialisme, de racisme et de fascisme

    La colonisation continue comme en Palestine ou au Sahara Occidental.
    Toutes et Tous à Barbès le 28 février à 14 heures pour une grande marche solidaires des peuples
    Le 10ème anniversaire de la semaine anticoloniale et antiraciste est organisé quelques semaines après la double tuerie de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher dans un contexte d’exacerbation du racisme : islamophobie, antisémitisme, xénophobie….
    Nous devons être vigilant-e-s quant aux conséquences de ce tragique événement et devons combattre pied à pied tous ceux qui encouragent l’idéologie de la « guerre des civilisations » et érigent en guerre de religion les combats des peuples contre la colonisation et pour leur souveraineté. Nous devons combattre ceux qui instrumentalisent la religion et la transforment en arme de guerre et de haine à travers une stratégie de la terreur pour imposer leur pouvoir.
    Les interventions impérialistes en Afrique ou au Moyen Orient, et les monstres qu’elles créent dont les populations de ces pays sont les principales victimes, se succèdent alimentant le chaos, la déstabilisation du monde. Contre la «guerre des civilisations» qui conduit à une catastrophe irrémédiable, c’est aux causes qu’il faut s’attaquer: il est urgent d’agir pour un monde d’égalité, de justice, de paix, de liberté et de démocratie!
    Nous devons combattre le nouvel ordre colonial instauré par la mondialisation capitaliste. L’accaparement des terres, le pillage des ressources naturelles, la dette en sont les nouvelles formes. La colonisation continue comme en Palestine ou au Sahara Occidental. En France, les pratiques colonialistes perdurent dans les Dom Tom comme en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte ou aux Antilles. Au Kurdistan en Tchetchénie, au Tamoul Eelam, et dans de nombreux pays, les peuples se battent pour leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Nous exigeons l’annulation de la dette et une politique étrangère respectueuse du droit international et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous agissons pour le démantèlement des bases militaires françaises à l’étranger.
    Nous devons combattre ceux qui cherchent à construire un prétendu « ennemi intérieur » pour entretenir la peur. Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires que le gouvernement et certaines forces politiques veulent encore renforcer, stigmatisent les immigré-e- s, les « musulmans », les Roms, ou les sans papiers. Ceux qui mènent la guerre aux migrants en Europe continuent à exploiter les peuples à travers la Françafrique et leur soutien aux dictatures. Nous exigeons la liberté de circulation et d’installation, la régularisation de tous les sans papiers par une carte de 10 ans, la suppression du visa Balladur, la fin des contrôles au faciès, le droit de vote et d’éligibilité des étranger-e-s à toutes les élections.
    Nous n’oublions pas. Le ventre est fécond d’où sortent les monstres.
    Il y a 70 ans, des milliers d’Algériens étaient assassinés à Sétif et Guelma en Algérie par l’armée française le 8 mai 45.
    Il y a 50 ans, Medhi Ben Barka était enlevé à Paris par des policiers marocains avec la complicité active des services français. Depuis, des dizaines de militants anticolonialistes ont été assassinés en France sans qu’aucun assassin ou commanditaire ne soit inquiété.
    Il y a 20 ans, la France coloniale a instauré aux Comores le tristement célèbre « visa Balladur » responsable de plus de 10 000 morts au large de Mayotte ainsi que des milliers d’expulsions annuelles dans l’île de Mayotte !
    Il y a 10 ans, la loi du 23 février 2005 proposait d’imposer à l’Éducation nationale d’enseigner aux élèves le « rôle positif de la présence française en Afrique du Nord » Nous demandons son abrogation complète. Il est urgent que la vérité soit faite et que justice et dignité soient rendues aux victimes du colonialisme et du racisme. L’État doit reconnaître sa responsabilité dans ces crimes et envisager des réparations.
    Marchons contre « la guerre des civilisations», pour soutenir les peuples en lutte contre le colonialisme, le néocolonialisme et l’impérialisme, et notamment les peuples palestinien, sahraoui, kurde.
    Marchons pour l‘égalité des droits et la justice pour toutes et tous
    Nous appelons toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans cet appel à se retrouver le samedi le 28 février à Barbès à 14 h pour une marche jusqu’à Belleville où se tiendra un village des peuples.
    Premiers signataires : Sortir du Colonialisme, 4 ACG, CORELSO, DROITS DEVANT!!, collectif Fathy Koumba, FALDI, CRAN, FASTI, MRAP, FUIQP, Chtu Ixim, Maison du Tamil Eelam, Ensemble, NPA, Bloc Rouge, PCOF, Alternative Libertaire, CNT, AFASPA, AFAPREDESA…
  • LDH : Rabat-Paris : l’arbitraire et le déshonneur

    Deux journalistes arrêtés et expulsés, le local d’une association, l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), envahi par la police, des rafles d’étrangers décidées au mépris des lois votées récemment, l’intimidation et l’incarcération à l’égard de ceux et celles qui dénoncent la torture, des attaques répétées contre l’ensemble du mouvement associatif ; cette accumulation d’événements marque une dégradation constante de la situation des droits de l’Homme au Maroc.
    La Ligue des droits de l’Homme réprouve totalement ces actes arbitraires et contraires à la fois aux engagements internationaux du Maroc comme aux dispositions constitutionnelles récemment adoptées.
    Elle demande aux autorités marocaines de cesser ces agissements qui sont incompatibles avec la construction d’un Etat de droit dont le Maroc se réclame.
    La LDH dénonce, enfin, la complaisance du gouvernement français à l’égard de cette situation. Celui-ci, en effet, s’abstient de toute réaction aux atteintes à la liberté de la presse, et, dans un même temps, galvaude la légion d’honneur en offrant une promotion au grade d’officier à un homme poursuivi en France pour avoir pratiqué des tortures.
    Quels que soient les intérêts géopolitiques et sécuritaires, rien ne peut justifier un tel manquement à l’éthique, si ce n’est l’éternelle et déshonorante « raison d’Etat ».
    Il n’est pas acceptable de se prévaloir des valeurs de la République ici, et de se faire complice de leurs violations de l’autre côté de la Méditerranée.
    Le Syndicat National des journalistes dénonce la répression contre la liberté d’expression et les journalists au Maroc….
    SNJ – SNJ/CGT – CFDT-JOURNALISTES
    Le Maroc contre la liberté de la presse
    Les syndicats français de journalistes SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes dénoncent les méthodes utilisées par les autorités marocaines contre deux journalistes français arrêtés et expulsés simplement pour avoir fait leur métier. Jean-Louis Perez et Pierre Chautard, qui réalisaient un documentaire pour France Télévisions, ont été arrêtés et leur matériel saisi car ils ont osé effectuer une interview dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Ils ont été expulsés manu militari du pays sous le prétexte qu’ils ne disposaient pas d’une autorisation de filmer…
    Ces méthodes sont intolérables et rappellent celle d’une autre époque au Maroc que l’on croyait révolue. Les syndicats français, membres de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) appellent à ne pas laisser passer ces incidents qui sont une atteinte grave au droit d’informer.
    Ce d’autant que le 23 janvier dernier, une équipe de la chaîne arabophone de France 24, pourtant habituée à travailler dans le pays, avait elle aussi été empêchée de tourner une émission, ce jour-là consacrée à « l’humour comme moyen d’expression » après les attentats contre Charlie Hebdo.
    Paris, le 17 Février 2015
  • A.I. : Maroc /Sahara occidental : Emprisonnés pour avoir dénoncé des actes de torture

    AMNESTY INTERNATIONAL
    DÉCLARATION PUBLIQUE
    Index : MDE 29/003/2015
    16 février 2015
    Maroc/Sahara occidental : Emprisonnés pour avoir dénoncé des actes de torture
    Amnesty International demande la libération immédiate et sans condition d’Oussama Housne, 22 ans, à l’approche de son procès en appel le 17 février à Casablanca pour dénonciation calomnieuse et dénonciation d’une infraction non existante, après avoir osé porter plainte pour enlèvement et torture.
    Le jeune activiste, membre du Mouvement 20 février et de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), purge actuellement une peine de prison de trois ans à la Prison Locale d’Oukacha. Le 23 juillet 2014, il avait été condamné pour dénonciation calomnieuse et pour avoir fourni un faux témoignage faisant état de torture. Le tribunal l’a aussi condamné à verser 100 000 dirhams (environ 12 000 USD) de dommages et intérêts à la police marocaine pour dénonciation calomnieuse, alors qu’il n’avait pourtant que déposé plainte contre X.
    Oussama Housne avait affirmé avoir été enlevé et violenté par des inconnus le 2 mai 2014, alors qu’il quittait une manifestation organisée en solidarité avec des activistes du Mouvement 20 février détenus suite à une manifestation syndicale à Casablanca. Les autorités avait d’abord enquêté sur ses allégations avant de le mettre en examen.
    Wafaa Charaf, 27 ans, purge aussi actuellement une peine de deux ans de prison après avoir déposé plainte contre X pour enlèvement et torture alors qu’elle quittait une manifestation ouvrière à Tanger en avril 2014. La jeune femme, membre de l’AMDH et militante au sein du parti de la Voie démocratique, a été condamnée pour dénonciation calomnieuse, faux témoignage et outrage à un fonctionnaire le 12 août 2014. Le tribunal lui a également ordonné de verser 50 000 dirhams (environ 6 000 USD) de dommages et intérêts à la police marocaine pour dénonciation calomnieuse, bien qu’elle n’ait pas accusé les forces de l’ordre. Amnesty International réclame sa libération immédiate et sans condition.
    Les plaintes de torture, même erronées ou exagérées, ne devraient pas être criminalisées. Personne ne devrait être emprisonné pour avoir signalé des actes de torture. Au contraire, l’efficacité de la lutte contre la torture nécessite un climat où les victimes et témoins peuvent signaler toute violation sans craindre de représailles.
    La démarche des autorités marocaines à l’encontre d’Oussama Housne et de Wafaa Charaf, ainsi que les récentes poursuites pénales par le Maroc contre l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) pour « diffamation, outrage envers les corps constitués, utilisation de manœuvre et de fraude pour inciter à faire de faux témoignages, complicité et injure publique » suite au dépôt par l’ACAT en France de plusieurs plaintes pour torture contre des agents publics marocains, constituent des précédents graves et remettent en cause la réalité de la détermination des autorités marocaines à éradiquer la torture et les mauvais traitements.
    Le Mouvement du 20 février, qui doit son nom aux manifestations du 20 février 2011 à travers le Maroc, revendique le respect des droits humains, la démocratisation, la justice sociale et appelle à mettre un terme à la corruption.
    http://www.amnesty.org/fr/library/asset/MDE29/003/2015/fr/c5f2153e-baa5-47d6-8e6f-73a56d4f63d0/mde290032015fr.html
  • Jornada mundial de solidaridad con las mujeres saharauis

    Hoy 18 de febrero se celebra la Jornada mundial de solidaridad con las mujeres saharauis, convocada por la Marcha Mundial de Mujeres ( MMM) que abarca a más de 500 organizaciones de mujeres de los cinco continentes 
    La iniciativa de la Marcha Mundial de las Mujeres en esta Jornada de solidaridad con las mujeres saharauis tiene como objetivo exigir la eliminación del Muro de la vergüenza, el reconocimiento del derecho de autodeterminación del pueblo saharaui y el reconocimiento del Estado saharaui ( la RASD),exige la convocatoria del referéndum, la liberación de todos los presos, poner fin al expolio de los recursos naturales del Sahara Occidental. 
    Las organizaciones que engloba la MMM también tienen previsto manifestarse ante las representaciones diplomáticas de Marruecos en los diferentes países así como el envío de cartas a los organismos internacionales y a los mandatarios de los países del Consejo de Seguridad, a los responsables en Naciones Unidas, Parlamento Europeo( PE ) y a la Unión Africana ( UA). 
    La Jornada de solidaridad surge del debate iniciado en el IX Encuentro Internacional de la MMM, en 2013, y se aprueba en el II Encuentro Regional Africano de la MMM, celebrado en Johannesburgo (Sudáfrica) en noviembre de 2014.Cabe señalar que la Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS) es miembro activo de la MMM y participa en todas las iniciativas que la organización lleva a cabo en los cinco continentes. 
    Cabe señalar la activa participación del Marche mondialedes femmes, section suisse Comité suisse de soutien au peuple sahraoui Formation Femmes Sahraouies, Neuchâtel, que ha dirigido esta misma tarde una carta al SG de la ONU señor Ban Ki-Moon.
    http://mujeressaharauisunms.blogspot.com.es/2015/02/jornada-mundial-de-solidaridad-con-las.html
  • Quand la France sauve « son ami » le roi

    Sans doute que le dénouement de cette affaire participe de la volonté du royaume de se rapprocher de la France à la veille de l’examen annuel de la question du Sahara Occidental au Conseil de sécurité.
    La France vient de sauver de la manière la plus officielle le royaume de « son ami » le roi d’un étouffement diphylétique. Le patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi, convoqué en février 2014 devant un tribunal parisien suite à une plainte pour torture et complicité de torture de l’ONG française l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), sera prochainement décoré de la légion d’honneur !
    Cette information renversante a été annoncée samedi par le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, depuis Rabat, où il est en visite. Quel retournement de situation pour un homme clé du Makhzen qui a failli se retrouver en taule à Paris il y a une année jour pour jour…
    Celui qui a été accusé de torture et dont la convocation à un tribunal parisien a jeté un froid glacial entre la France et le Maroc, vient ainsi d’être lavé voire »anobli » par l’Elysée.
    « Je veux à cet égard tout particulièrement saluer l’action menée par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) » a déclaré à la surprise générale le premier flic de France lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Mohamed Hassad. Il n’a pas tari d’éloge sur le général d’Abdelatif Hammouchi et sa DGST dont il a loué « l’expertise » et « l’efficacité ».
    « La France saura prochainement lui témoigner à nouveau son estime en lui remettant les insignes d’officier », a annoncé Bernard Cazeneuve. A nouveau parce que le chef du contre espionnage marocain a déjà reçu en 2011 le titre de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur.
    Un tortionnaire anobli
    Voilà donc un tortionnaire aux yeux des organisations de défense des droits de l’homme qui se voit élevé par la « patrie des droits de l’homme » à ce rang prestigieux.
    Le siège de la DGST à Temara est en effet décrit par l’Association marocaine des droits de l’homme, Amnesty International et Human Rights Watch comme un « lieu de torture et de détentions arbitraires ».
    Mais à Paris on ne s’encombre pas de scrupules quand il s’agit de défendre son «ami le roi» qui offre Riads, argent, juteux contrats et plus si affinités aux responsables français à Marrakech et Agadir.
    Le diplomate Hasseni n’a pas eu ces égards
    Après une année de brouille diplomatique liée précisément à la convocation de ce général suite à une plainte pour torture, Paris répare de manière spectaculaire cet « impair ». Entre temps, le roi M6 a fait un saut à l’Elysée pour sceller la fin des hostilités avec François Hollande.
    La coopération judiciaire suspendue entre les deux pays a été rétablie au terme d’une rencontre le 31 janvier dernier entre le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, et son homologue française Christiane Taubira.
    Sans doute que le dénouement de cette affaire participe de la volonté du royaume de se rapprocher de la France à la veille de l’examen annuel de la question sahraouie au Conseil de sécurité.
    Le Makhzen qui craint l’élargissement du mandat de la Minurso compte comme d’habitude sur la France pour opposer son véto. En contrepartie, les entreprises françaises vont certainement se sucrer un peu plus, histoire de « payer » ce geste capital de Paris.
    Le diplomate algérien Rachid Hasseni n’a pas eu les mêmes égards, lui qui a été traîné comme un malfrat dans les commissariats de l’Hexagone, au prétexte qu’il était le commanditaire de l’assassinat de Ali Mecili.
    Une accusation qui s’est révélée sans fondements et le diplomate algérien n’a obtenu aucune réparation ni matérielle ni morale pour le grave préjudice qu’il a subi.
  • L’ONU et son arsenal

    La réunion, en avril prochain, du Conseil de sécurité consacrée au Sahara occidental, bien que faisant partie de celles qui figurent régulièrement sur son agenda, ne devrait pas ressembler aux précédentes.
    Elle pourrait même marquer une espèce de rupture avec la démarche suivie depuis l’adoption du plan de paix en 1990, sa mise en œuvre une année plus tard et sa «remise sur les rails» en février 1997. Cela fait beaucoup en termes d’étapes, toutefois sans le moindre résultat pour le peuple sahraoui, empêché d’exercer son droit à l’autodétermination pourtant internationalement reconnu.
    Il y a un blocage que l’ONU a vite fait d’identifier et de localiser, préconisant une solution politique permettant l’exercice de ce droit. Là aussi, il n’y a pas la moindre opposition, comme en témoignent les différents votes, sauf que la puissance occupante tente encore et toujours, comme elle le fait depuis 1991, de contrarier ce droit qu’elle avait pourtant reconnu, il faut bien le rappeler, amenant l’ONU à endosser le plan de paix conclu entre le Maroc et le Front Polisario. Parce qu’il est devenu le sien et parce que, aussi, il est en totale conformité avec ses résolutions relatives au statut du Sahara occidental, l’organisation internationale s’est attelée à son application, comme en attestent ses textes et leurs référents.
    La réunion d’avril prochain devrait dégager le mécanisme approprié pour faire appliquer le plan de paix. La démarche fait consensus puisqu’aucun membre du Conseil de sécurité ne s’y est opposé, Ban Ki-moon ayant déjà dévoilé ses intentions il y a de cela près d’une année. Ce qui a eu pour effet de redonner de l’espoir aux Sahraouis, alors que le Maroc craint une action plus hardie qui le contraindrait, cette fois, à se soumettre à la légalité internationale, et l’arsenal de l’ONU n’en manque véritablement pas.
    C’est pourquoi la tournée actuelle de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental ne manque pas d’intérêt. Le Maroc a bien tenté d’éloigner Christopher Ross ou encore le contraindre au silence en refusant de le recevoir et donc, pour lui, de n’avoir rien à déclarer. En vain, avec pour la puissance occupante une espèce de rappel à l’ordre sous la forme d’une confiance renouvelée au diplomate onusien, demeuré à son poste contre l’avis du Maroc et de son appareil de propagande qui disait de lui qu’il avait démissionné.
    Rien de tout cela, et c’est tant mieux. Rabat a aussi levé le blocage qui empêchait la diplomate canadienne Kim Bolduc de prendre la direction de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), visiblement aussi sous la contrainte et rien d’autre. Une même fermeté, sinon plus, est attendue dans ce qui s’annonce comme une nouvelle approche qui doit être dévoilée dans moins de deux mois. L’ONU franchira-t-elle le pas pour enfin clore le chapitre de la décolonisation ?
    Mohammed Larbi
  • Un barbouze marocain décoré par Paris

    Bien que poursuivi par la justice française à la suite de plusieurs plaintes pour actes de torture, le chef du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, sera tout de même décoré de la légion d’honneur. Une récompense annoncée par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve lors de sa visite à Rabat samedi – visite hautement symbolique qui avait pour ambition de mettre un point final à la brouille entre les deux pays. 
    À l’origine de la crise diplomatique entre les deux pays : trois plaintes déposées à Paris en février 2014 contre le patron du contre-espionnage marocain pour « torture » et « complicité de torture ». Des policiers s’étaient alors rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc près de Paris pour notifier à Abdellatif Hammouchi une demande d’audition de la justice française. Furieux, le Maroc avait alors récusé les accusations et suspendu sa coopération judiciaire avec Paris. 
    De son côté, le Quai d’Orsay avait tenté de temporiser en promettant que « la lumière serait faite ». Faisant fi de l’enquête judiciaire en cours, le locataire de la Place Beauvau n’a évidemment pas tari d’éloges sur Abdellatif Hammouchi pour justifier la décoration et marquer la réconciliation entre les deux pays. Bernard Cazeneuve a témoigné toute son estime à l’homme et a loué « un partenaire-clé » dans le domaine du renseignement. 
    Si l’affront semble aujourd’hui avoir été lavé, la lumière n’est pas faite pour autant. Les ONG de défense des droits de l’homme qui soutiennent les plaignants marocains ont été choquées de l’annonce. « Nous nous étonnons que la France puisse décorer une personne visée par plusieurs plaintes pour torture et faisant l’objet d’enquêtes judiciaires en France », a indiqué la chargée du pro- gramme Maghreb à Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), Hélène Legeay. Préoccupée par le contenu du nouvel accord de coopération judiciaire entre Rabat et Paris signé le 31 janvier, elle imagine que certaines concessions ont pu être accordées à Rabat. « Il semble que cette décoration soit l’une des contreparties de la reprise de la coopération, un geste destiné à laver le soi-disant affront de la justice française qui a osé faire son travail en convoquant monsieur Hammouchi le 20 février 2014 », poursuit Hélène Legeay. 
    Le jour même de l’annonce de Bernard Cazeneuve, le président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et avocat des plaignants, Patrick Baudouin, dénonce lui un « véritable scandale, une honte pour la France […] qui perd son âme ». Pour lui, c’est « avilissant d’avoir cédé dans le cadre d’un deal passé avec les autorités marocaines pour permettre un rétablissement de la coopération mili- taire et sécuritaire ».
    La Tribune des Lecteurs , 18/02/2015