Mois : février 2015

  • Viceministro de Relaciones Exteriores de la Federación de Rusia recibe a una delegación del F. Polisario

    Hoy 25 de febrero de 2015 , una delegación saharaui fue recibida en Moscú ,la sede del Ministerio de Asuntos Exteriores por el representante especial de la Presidente de la Federación Rusia responsable del Medio Oriente y países africanos y el Viceministro de Relaciones Exteriores de la Federación de Rusia, Sr. Mikhail Boghdanov que estuvo acompañado por altos responsables del Ministerio de Relaciones Exteriores ruso. 

    La delegación saharaui visita Rusia por invitación del Instituto de la Academia Rusa de Ciencias y la preside Mhaamed Khadad, miembro del Secretariado Nacional y Coordinador de la MINURSO y de Fayma Mehdi ,miembro del Secretariado Nacional y Secretaria General de la Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS) y Moulay Mhamed Ibrahim, miembro del Secretariado Nacional y Secretario General de la Unión de Estudiantes Saharauis UES y Mohamed Salem Fadel , representante del F. Polisario en la Federación de Rusia. 
     La delegación rusa encabezada por Mikhail Boghdanov y la delegación saharaui intercambiaron opiniones sobre las perspectivas de un acuerdo en el Sáhara Occidental, incluyendo las preparaciones para los debates que tendrán lugar el mes de abril del año en curso en el Consejo de Seguridad de la ONU sobre el informe del Secretario General y la ampliación del mandato de la misión de las Naciones Unidas para el referéndum en el Sáhara Occidental MINURSO. 
     Delegación saharaui hizo una detallada exposición de la situación actual del conflicto centrándose en la importancia de Rusia como miembro permanente del Consejo de Seguridad y miembro del grupo de Amigos del Secretario General para el Sáhara Occidental, destacando que la situación de estancamiento actual de la situación del conflicto no contribuye a la estabilidad en la región y por lo tanto tiene que ser cambiada por la firme aplicación de las resoluciones del Consejo de Seguridad 
    La Delegación elogió también la atención que presta Rusia a los refugiados saharauis ,el incansable esfuerzo por la paz y la estabilidad en el mundo así como la necesidad urgente de poner fin a su política de dilación y rebelde del régimen marroquí contra la legalidad internacional .Las dos partes subrayaron que la solución pasa por la aplicación de las resoluciones del Consejo de Seguridad y apoyan la labor del enviado especial del Secretario General para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, en sus esfuerzos por encontrar una solución justa y duradera al problema del Sahara Occidental y permitir al pueblo saharaui ejercer su derecho a la autodeterminación. También acordaron profundizar las relaciones entre las dos partes. El Ministerio de Relaciones Exteriores de la federación Rusa ha emitió un comunicado con motivo del encuentro con los representantes saharauis.
    http://mujeressaharauisunms.blogspot.com.es/2015/02/viceministro-de-relaciones-exteriores.html
  • Des associations à Dakhla occupée adressent une lettre au Président du Crans Montana Forum

    Dans une lettre adressée au président du forum Crans Montana, des associations sahraouies basées à Dakhla occupée demandent l’annulation de ce forum qui pourrait avoir lieu entre le 12 et 14 Mars 2015 à Dakhla, Sahara Occidental.
    Les associations à cet effet font rappel au statut juridique du Sahara Occidental comme territoire occupé « Nous sommes déçus d’apprendre que votre forum est prévu de prendre lieu dans un territoire que son peuple est toujours privé de son droit légitime à l’autodétermination » La lettre note que « Le Sahara occidental, selon la classification des Nations Unies, est un territoire non-autonome; c’est à dire, un territoire occupé tant que son peuple n’a pas encore exercé son droit à l’auto-détermination. Larésolution onusienne34/37émis en 1979décritclairementle Sahara occidental commeun territoire occupé, condamnant ainsi l’invasionet l’occupation illégale marocaine » 
    Les associations notamment rappellent à l’existence d’un processus de paix entre le Maroc et le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, sous l’égide du MINURSO depuis 1991 après 16 ans de conflit armé. 
    Les associations soulignent que les sahraouis sont sujets à des violations graves des droits humains comme documentées par les ONG accréditées en la matière et que même les membres de ces associations sont souvent harcelés, violentés, menacés et niés le statut juridique de l’occupant pour leur défense en faveur de l’auto-détermination et le droit de bénéficier des richesses de leur propre territoire. Le cas récent du décès du prisonnier politique sahraoui Hasanna El Ouali est pris notamment comme notesur la gravité de la détérioration de la situation des droits de l’homme à Dakhla occupée. 
    A leur missive, les associations considèrent que l’initiative marocaine pour la tenue de cette session du forum à Dakhla n’est qu’une manœuvre politique marocaine pour crédibiliser son entreprise d’imposition du fait colonial, et « Une tentative, ainsi, pour fouler aux piedslesefforts menés par les Nations Uniesafin dedécoloniserle territoire, etpar conséquentaffaiblirle droitdu peuple sahraouià l’autodéterminationet la mise en danger de la paixet la stabilitéen Afrique du Nordet le reste ducontinent africain »
    C’est pour ces raisons, la lettre indique, que l’Union Africaine, l’ONU, l’Union Européenne, le gouvernement de la Suisseet d’autres pays et ONG ont décidé de boycotter ce forum.
    Ainsi, les associations demandent au président du forum de reconsidérer sa décision et d’annuler la tenue de cette session à Dakhla occupée conformément à la loi internationale et les grands principes humains qui guident la vision du ‘Crans Montana Forum’ pour un monde meilleur. 
    « Compte tenu de toutes les considérations mentionnées ci-dessus et dans la cohérence avec le droit et la légitimité internationale, les nobles principes humains que votre forum détient et s’applique avec véhémence à mettre en œuvre, nous vous invitons, Monsieur le Président, de reconsidérer votre décision et annuler votre meeting annuelle à Dakhla/Sahara occidental »
    Khalil Asmar
  • Des dizaines de pays et d’ONG boycottent la session de Crans Montana prévue à Dakhla

    Des dizaines de pays et d’organisations internationales ont, d’ores et déjà, décidé de boycotter cette session «illégale et illégitime» du Forum de Crans Montana, «sur l’Afrique et la coopération Sud-Sud», prévue du 12 au 14 mars 2015 dans la ville occupée de Dakhla, au Sahara Occidental. L’Union européenne (UE) par la voix du président de la commission, Jean Claude Junker, et celle de la Haute Représentante pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, a confirmé officiellement sa décision de ne pas prendre part à cette initiative malvenue. 
    Ceci, au moment où la directrice générale de l’Unesco, Irina Bukova, dont la présence à Dakhla est annoncée à grand renfort de propagande par les relais du Makhzen, vient de rejeter officiellement et sèchement les sollicitations pressantes de la chancellerie marocaine à Paris, ruinant ainsi les espoirs nourris par les organisateurs «d’exhiber» une institution aussi prestigieuse pour crédibiliser leur entreprise d’imposition du fait colonial. Il convient de rappeler que l’UE, dans toutes ses prises de position officielles, ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis et ne reconnaît à ses forces d’occupation aucun statut de jure. L’UE considère le Sahara Occidental comme étant un territoire non autonome et le Maroc comme étant une simple puissance administrante de facto. 
    Le boycott de l’UE rejoint celui du Parlement panafricain (PAP) qui a, lui également, refusé de participer à cette rencontre sur la base de la déclaration de l’Union africaine (UA) qui considère que cette conférence internationale est en contradiction avec les efforts fournis par la communauté internationale pour résoudre le conflit au Sahara Occidental et ne peut engendrer qu’«un climat de confrontation sur ce territoire». 
    Le PAP a signifié cette décision à Jean-Paul Carteron, le directeur du Forum de Crans Montana dans une lettre qu’il lui a adressée le 23 février. Rappelons que, lors de son dernier sommet tenu en janvier à Addis Abeba, l’UA a lancé un appel aux pays membres, à la société civile et à toutes les organisations pour ne pas participer au Forum de Crans Montana, organisé à Dakhla en violation du droit international. 
    Ces prises de position favorables à la lutte du peuple sahraoui sont en droite ligne du large mouvement de soutien à son droit à l’autodétermination, qui s’est exprimé en 2014, notamment à travers la résolution du Conseil de sécurité en avril 2014, appelant à œuvrer pour renforcer et protéger les droits humains au Sahara Occidental, y compris la liberté d’expression, la formation des associations. 
    Après ces refus de l’UE et du PAP ainsi que de nombreuses autres organisations de cautionner une violation du droit international, et encore moins l’occupation marocaine du territoire sahraoui, l’Organisation internationale suisse Crans Montana devrait, comme le lui a demandé l’UA, annuler tout simplement cette session du Forum, qui ne bénéficie d’aucune légitimité ni légalité.
    Houari Achouri
    http://www.algeriepatriotique.com/article/des-dizaines-de-pays-et-dong-boycottent-la-session-de-crans-montana-prevue-dakhla
  • La MAP, agencia oficial de prensa de Marruecos, cuestionada como instrumento de sus servicios secretos en España

    El pasado 20 de febrero el periodista Ignacio Cembrero denunció enEl Mundo que ‘los servicios secretos marroquíes campan a sus anchas en España’, haciendo pública una realidad contrastada desde hace tiempo por varias embajadas extranjeras acreditadas en Madrid, y desde luego por el CNI, cuya División de Contrainteligencia tiene perfectamente acreditado el fenómeno, pero tolerado con inusitada permisividad.
    Se da la circunstancia de que dicha División fue dirigida en su momento por la actual secretaria general del Servicio de Inteligencia español,Beatriz Méndez de Vigo, casada con José Luis Ruiz-Navarro, quien, además de ser miembro del Cuerpo de Letrados de las Cortes Generales desde 1983, curiosamente también cursó estudios de periodismo. Una profesión que, a menudo, ha servido como tapadera de agentes y colaboradores de los servicios secretos en todo el mundo.
    Y ese es el caso en el que se podrían encuadrar también algunos periodistas adscritos a la Agencia Marroquí de Prensa (MAP), que de forma reiterada ha sido tachada de manipuladora por varios medios informativos, desde el diario ABC (que en noviembre de 2010 la acusó de difundir la falsa noticia de que la Guardia Civil había matado a tiros a un menor en “la ciudad ocupada de Melilla”) hasta SaharaLibre.Es, y analistas especializados como Carlos Ruiz Miguel, catedrático de Derecho Constitucional en la Universidad de Santiago de Compostela y autor del Blog ‘Desde el Atlántico’.
    De hecho, la relación de la MAP con los servicios secretos de Marruecos ya fue denunciada por el periodista marroquí Alí Lmrabet en 2008 en un artículo titulado ‘Un ejército de soplones’, según recogió puntualmente PeriodistaDigital.Com (14/02/2008). En aquel reportaje, y explicando el funcionamiento de la red de dichos servicios en el exterior del país, Lmrabet afirmaba que se completaba con la constituida “por corresponsales de la agencia oficial marroquí, la MAP, que redactan dos teletipos para la central de Rabat. El primero es público y se difunde entre los abonados. El segundo es reservado y se destina a altas esferas del Estado: cuenta todo lo que llega a su oído”…
    Una sentencia de la Audiencia Provincial de Madrid absolvió a Lmrabet de vulneración del derecho al honor de dos periodistas de la MAP. En ella se afirmaba: “(…) La relación entre la agencia MAP y la Dirección General de Estudios y Documentación está suficientemente contrastada a la vista de reportajes publicados en otros medios de comunicación de ese país y que constan en autos”. Y se citaban los “(…) nombramientos al frente de la MAP de personas estrechamente vinculadas con la Dirección General de Estudios y Documentación, que constituyen los servicios secretos marroquíes”.
    La supuesta infiltración de agentes secretos marroquíes en España, con o sin la cobertura de la MAP, canta demasiado y pone en tela de juicio la dignidad nacional y, en particular, la del Servicio de Inteligencia dirigido por Félix Sanz y la del ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación que titula José Manuel García-Margallo. Recientemente, esta misma sección de Confidenciales también dio noticia de otra relación con el Servicio de Inteligencia de Marruecos igual de curiosa: la de Nadia Jalfi, actual esposa del embajador de España en la India,Gustavo de Aristegui.
    Ahora, la Asociación de la Prensa de Madrid (APM), presidida porCarmen del Riego, se ha visto obligada a prestar amparo a Cembrero en su ejercicio profesional y derecho constitucional a informar y analizar la actualidad del norte de África y especialmente de Marruecos, materia en la que es reconocido especialista.
    Dicho periodista ha denunciado ante la APM el acoso al que está siendo sometido y el especial seguimiento del que ha sido objeto el pasado 28 de enero en Madrid, cuando fue fotografiado en una cafetería con un periodista marroquí. Esas imágenes fueron publicadas días después en un diario digital de Casablanca, que algunos medios de comunicación marroquíes describen como afín al secretario particular del rey, con el propósito de demostrar que el periodista español participaba en las“conspiraciones” que fomenta un primo del monarca, el príncipeMoulay Hicham, que en esas mismas fechas visitó Madrid.
    La controvertida delegación de la MAP en España, que se presenta como ‘Maghreb Arabe Presse’, está dirigida por Abdelkrim Kninah y dispone de delegaciones ‘informativas’ ciertamente sospechosas en Algeciras o Las Palmas de Gran Canaria. El eslogan con el que se presenta públicamente es ‘El valor de la información’, sin aclarar su destinatario final… Atentos al parche cuando la tengan cerca.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/confidenciales/8607-la-map-agencia-oficial-de-prensa-de-marruecos-cuestionada-como-instrumento-de-sus-servicios-secretos-en-espana
  • Amnistía Internacional: Los tribunales marroquíes aceptan confesiones obtenidas bajo tortura

    Amnistía Internacional denuncia que los tribunales marroquíes aceptaron como pruebas inculpatorias confesiones que los acusados declararon habían sido obtenidas mediante tortura u otros malos tratos. Amnistía Internacional ha publicado su Informe anual 2014, “un año demoledor para quienes intentaron defender los derechos humanos” en el mundo, según el secretario general de esta organización, Salil Shetty.
    Los tribunales marroquíes –relata AI- ignoraron con frecuencia las quejas de los abogados defensores sobre incumplimiento del procedimiento penal y admitieron “confesiones presuntamente obtenidas mediante tortura u otros malos tratos en prisión preventiva” y, en algunos casos, no permitieron “a los abogados defensores interrogar a testigos de cargo o presentar a testigos de descargo”.
    Aunque a veces se ordenaron exámenes médicos como consecuencia de denuncias por torturas o malos tratos a detenidos, Amnistía afirma que “en general las autoridades no llevaron a cabo investigaciones” para comprobarlas.
    Una acusación similar a la de AI fue hecha en septiembre de 2014 por la organización Human Rights Watch, que pidió al jefe del Gobierno marroquí, Abdelilah Benkirane, la revisión de las sentencias por las que activistas saharauis fueron condenados con confesiones que pudieron haber sido obtenidas bajo tortura. 
    En el apartado sobre Marruecos y Sáhara Occidental, Amnistía Internacional hace la siguiente introducción: “Las autoridades continuaban restringiendo los derechos de libertad de expresión, asociación y reunión. Reprimían la disidencia mediante el enjuiciamiento de periodistas y el encarcelamiento de activistas, restringían las actividades de los grupos de derechos humanos y otras asociaciones, y dispersaban por la fuerza manifestaciones pacíficas y otras protestas. Persistían la tortura y otros malos tratos bajo custodia a causa de la falta de salvaguardias y rendición de cuentas adecuadas, y de la aceptación por parte de los tribunales de confesiones obtenidas con tortura. Se aprobó nueva legislación que eliminaba un vacío jurídico en virtud del cual los violadores podían eludir la acción de la justicia, pero las mujeres seguían sin recibir protección adecuada contra la violencia sexual. Las autoridades colaboraron en la expulsión ilegal de personas migrantes y solicitantes de asilo de España a Marruecos. La pena de muerte continuaba en vigor, pero el gobierno mantuvo la suspensión de las ejecuciones que venía aplicando desde hacía mucho tiempo”.
    Reprimir toda expresión saharaui
    Al referirse a la excolonia española, Amnistía señala que las autoridades marroquíes han reprimido “toda defensa de la autodeterminación del Sáhara Occidental”, que Marruecos se anexionó en 1975: “Los activistas políticos, manifestantes, defensores de los derechos humanos y trabajadores de medios de comunicación saharauis sufrían diversas restricciones que afectaban a su derecho a la libertad de expresión, asociación y reunión, y corrían riesgo de detención, tortura y otros malos tratos y enjuiciamiento. Las autoridades no permitían las protestas y dispersaban las concentraciones que se celebraban, a menudo usando fuerza excesiva”.
    Se cita el caso de Abdelmoutaleb Sarir, que denunció haber sido sometido a tortura, “e incluso violado con una botella”, tras ser detenido en febrero en El Aaiún y obligado a firmar un informe sin leerlo. “No hubo constancia de que las autoridades judiciales investigaran sus denuncias y solicitaran un examen médico para identificar lesiones causadas por tortura”. El 10 de septiembre, un tribunal lo condenó a 10 meses de prisión por cargos como “formación de banda delictiva » e « insulto y agresión a agentes de las fuerzas de seguridad », “sirviéndose de la confesión contenida en el informe de interrogatorio que, según él, había sido obligado a firmar”.
    También relata la situación de Mbarek Daoudi, -al que se refiere como “exsoldado del ejército marroquí y defensor de la autodeterminación saharaui”- en prisión a la espera de juicio ante el Tribunal Militar Permanente de Rabat: “La causa abierta contra él parecía tener una motivación política, y se enfrentaba a cargos de posesión de munición sin licencia y tentativa de fabricación de armas, basados en el hecho de que la policía le hubiera encontrado un fusil antiguo durante su detención en septiembre de 2013. Su juicio, que debía haber comenzado en enero de 2014, se pospuso indefinidamente a petición del fiscal”.
    Los funcionarios marroquíes del Sáhara Occidental, cuenta AI, frustraron los esfuerzos de grupos de derechos humanos, como la Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones Graves de Derechos Humanos Cometidas por el Estado Marroquí (ASVDH), por inscribirse en el registro oficial y poder desarrollar sus actividades legalmente. Señala, además, que al menos 39 periodistas y activistas extranjeros denunciaron que las autoridades marroquíes les prohibieron entrar en el Sáhara Occidental o los expulsaron de allí en 2014
    Sobre los campamentos de refugiados en Tinduf (Argelia), donde se establecieron los saharauis que huyeron del Sáhara Occidental tras la invasión marroquí, Amnistía Internacional afirma que “el Frente Polisario no tomó medidas para poner fin a la impunidad de las personas acusadas de cometer abusos contra los derechos humanos en los campos durante las décadas de 1970 y 1980”, referencia que aparece en anteriores informes.
    Ali Aarrass y los periodistas Ali Anouzla y Hamid El Mahdaoui
    Amnistía Internacional habla, un año más, del ciudadano belga de origen melillense Ali Aarrass, entregado por España a Marruecos en 2010, que denunció haber sufrido tortura y malos tratos. En mayo se abrió una investigación a raíz de una resolución del Comité de la ONU contra la Tortura, que seguía abierta a finales de 2014.
    Reseña dos casos de denuncia que sí prosperaron: una sentencia de un tribunal de Agadir que fue anulada en agosto por haber sido obligado el condenado a confesar bajo tortura, y un agente de policía sometido a investigación a finales de años por presunta tortura.
    De la situación en las cárceles recoge que hubo casos de huelga de hambre en protesta por las duras condiciones de reclusión, “como higiene y saneamiento deficientes, alimentación y asistencia médica inadecuadas, grave hacinamiento y limitación del derecho de visita”.
    La libertad de expresión es analizada, también, en el Informe 2014. Se enjuició “a periodistas, activistas, artistas y otras personas que habían criticado –o se consideró que habían insultado– al rey o a las instituciones del Estado, o que se consideró que habían propugnado el « terrorismo », según el amplio significado de este término en la legislación antiterrorista marroquí”.
    Dos de los hechos citados por Amnistía: El periodista Ali Anouzla sigue sometido a juicio, acusado de propugnar y apoyar el terrorismo por publicar en el sitio web de noticias Lakome un artículo sobre un vídeo difundido por el grupo armado Al Qaeda en el Magreb Islámico. “Pese a que no había publicado el vídeo, titulado “Marruecos: Reino de corrupción y despotismo”, y lo había tildado de “propaganda”, de ser declarado culpable, Ali Anouzla podía ser condenado a 20 años de cárcel”.
    Otro periodista, Hamid El Mahdaoui, fue denunciado por difamación e insulto público por el director general de la Policía por unos artículos publicados en Badil.info acerca de la muerte, en Alhucemas, de Karim Lachqar . La policía pidió “que se le prohibiera ejercer el periodismo durante 10 años y se le obligara a pagarle una cuantiosa indemnización por daños y perjuicios. Al terminar el año su juicio continuaba. Rabie Lablak, que había sido testigo de la detención de Karim Lachqar, fue procesado por “falsa denuncia” tras explicar las circunstancias de lo ocurrido”.
    Marruecos colabora en expulsiones ilegales
    Sobre las cuestiones fronterizas con España, AI especifica que “las autoridades marroquíes han seguido colaborando con funcionarios españoles en la expulsión ilegal de migrantes, procedentes principalmente del África subsahariana, que entraban en España de forma irregular cruzando la valla fronteriza entre Marruecos y los enclaves españoles de Ceuta y Melilla”.
    Las autoridades marroquíes cooperaron en la devolución a Marruecos de algunas de estas personas, “entre las que figuraban posibles solicitantes
    de asilo, en medio de denuncias según las cuales tanto la policía fronteriza española como la marroquí habían utilizado fuerza innecesaria y excesiva”.
    “Las autoridades no investigaron estos casos en que se habían producido muertes y lesiones, ni tampoco otros incidentes de violencia racial contra
    migrantes subsaharianos ocurridos en agosto y septiembre en Tánger y Nador”, concluye Amnistía Internacional.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/historico-de-noticias/8610-amnistia-internacional-los-tribunales-marroquies-aceptan-confesiones-obtenidas-bajo-tortura-
  • 119 eurodéputés créent un groupe pour la paix au Sahara Occidental

    Un groupe parlementaire appelé «Intergroupe Paix au Sahara Occidental», composé de 119 eurodéputés représentatifs d’un large éventail de courants et de formations politiques, a été installé mardi au Parlement européen à Bruxelles. L’installation s’est découlée en présence du ministre sahraoui chargé des relations avec l’Europe, Mohamed Sidati, du président de la Conférence européenne pour la coordination du soutien et de la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), Pierre Galand, ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG) locales et internationales. Cette alliance d’eurodéputés disposera d’une structure permanente au sein du Parlement européen et sera présente dans l’hémicycle à travers des activités diverses telles que la publication de rapports, de communications ainsi que la réalisation de missions d’information. Le président de l’Eucoco et les eurodéputés présents à la réunion constitutive de l’Intergroupe se sont félicités de son installation «en dépit des obstacles et manœuvres du Maroc et de ses relais au Parlement dans le vain espoir de torpiller» toute initiative allant dans le sens de l’affirmation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans leurs témoignages, les participants ont estimé que cette consécration sonne comme un «cuisant échec» pour la diplomatie marocaine et un «désaveu cinglant pour sa stratégie visant à étouffer toute forme d’expression de soutien à la cause du peuple sahraoui et à sa quête patiente et persévérante pour l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination». Ils ont, à cet égard, dénoncé le «discours trompeur de certains eurodéputés, à leur tête le socialiste français Gilles Pargneaux». Ce dernier avait introduit des «amendements fantaisistes» dans le cadre du projet de rapport du Parlement sur le rapport annuel 2013 de la haute représentante de l’Union européenne (UE) portant sur la politique étrangère et la sécurité commune (PESC). Le socialiste français «entendait arracher le soutien du Parlement européen au plan d’autonomie marocain». Ces amendements ont été rejetés par la commission des affaires étrangères. Les membres de l’Intergroupe ont unanimement condamné la «démarche provocatrice» du Maroc à travers son initiative de tenir une session du forum Crans Montana dans la ville occupée de Dakhla. Ils ont affirmé que cette tentative était «contraire à la légalité internationale et visait à avaliser le fait accompli colonial sur un territoire sur lequel la souveraineté du Maroc n’est reconnue par aucun Etat dans le monde». Les membres de l’Intergroupe ont également condamné les «manœuvres du Maroc qui tente de donner du combat libérateur du peuple sahraoui une image caricaturale et grossière, en décalage avec la justesse de sa cause». Ils ont pointé du doigt sa «politique prédatrice d’exploitation des richesses naturelles du Sahara Occidental au mépris du droit international». Enfin, les eurodéputés ont dénoncé les «manipulations grossières» exercées par le lobbying marocain au Parlement européen en vue de discréditer les réfugiés sahraouis et de les priver de l’aide humanitaire de l’UE. M. Galand a confirmé, à cette occasion, qu’il s’est rendu à plusieurs reprises dans les camps de Tindouf, et qu’il maintient des contacts réguliers dans ce cadre. Il a affirmé que l’aide humanitaire est bien organisée dans ces camps et que les réfugiés interrogés ont exprimé leur satisfaction sur la distribution de cette aide.
    R. I.
    http://www.algeriepatriotique.com/article/119-eurodeputes-creent-un-groupe-pour-la-paix-au-sahara-occidental
  • Sale temps pour Mohamed VI

    Le mouvement du 20 février revient à la charge au Maroc 
    Le spectre des révolutions du printemps arabe plane de nouveau sur le Maroc. En effet, le mouvement du 20 février, qui a bousculé la donne politique au royaume chérifien en surfant sur la vague de ces révolutions en 2011, revient à la charge pour demander plus de démocratie et pour dénoncer la corruption qui gangrène les institutions du royaume.
    Plusieurs centaines de personnes ont marqué vendredi le quatrième anniversaire du mouvement pro- réformes du 20-Février, en participant à des sit-in à Rabat et Casablanca, les deux principales villes du royaume, ont rapporté les médias. Ils étaient environ 200 personnes à se rassembler en fin d’après-midi devant le Parlement de Rabat en scandant des slogans hostiles au régime tels que « Dignité! », « démocra- tie! », « non à la corruption! ». 
    Ainsi, après une inertie de quelques mois, ces militants  » pro-réformes  » réaffirment leur détermination à aller au bout de leur combat en témoigne quelques propos recueillis par l’AFP auprès des manifes- tants présents sur place. « Nous sommes là pour montrer que le mouvement du 20- Février (M20) continue. Certes, il a connu une régression mais il est toujours vivant », a expliqué un participant, Abdelhamid Amine. Et d’ajouter : « on continue à lutter pour un Maroc démocra- tique, à même de garantir la dignité et les droits humains pour toutes et pour tous ». 
    A Casablanca, la capitale économique, environ 150 personnes ont manifesté en arborant les mêmes slogans que ceux de Rabat pour le même mot d’ordre. Le mouvement du 20 février qui réclame des réformes politiques et sociales profondes, dénonce une répression à leur égard. Les autorités affirment de leur côté que l’essentiel des revendications ont été satisfaites avec l’adoption à l’été 2011 d’une nouvelle Constitution, sur ini- tiative du roi Mohammed VI. 
    Pour rappel, cette année-là, les manifestations avaient débouché sur le succès historique des islamistes du Parti justice et développement (PJD) lors des législatives. Obligé de réagir face à l’ampleur de la contestation, le roi avait prononcé son discours du 9 mars 2011 qui a débouché sur l’organisation d’un référendum por- tant sur l’adoption d’une nouvelle consti- tution le premier juillet 2011 et par les élections législatives du 25 novembre 2011, remportées, malgré le fort taux d’abstention, par le PJD. 
    Ainsi, le roi Mohammed VI avait nommé officiellement Abdelilah Benkirane chef du gouvernement de coalition à Midelt, le 29 novembre 2011. Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, leader du PJD, remettra l’an prochain son mandat en jeu. Vendredi, les manifestants de Rabat ont exprimé leur intention de boycotter les scrutins à venir. En matinée, un premier ouvrage sur le M20, composé de textes et photos, a par ailleurs été pré- senté à la Bibliothèque nationale par une ONG locale » Le Médiateur pour la démocratie et les droits de l’Homme » (LMDDH). 
    La presse, elle, divergeait sur l’ampleur des résultats obtenus par ce mouvement inédit dans l’histoire récente du royaume ». Le 20-Février a permis de briser la peur du pouvoir dans l’esprit des gens, ainsi que de ramener à la politique des dizaines de jeunes qui se désintéressaient totalement des affaires publiques », se félicitait Taoufiq Bouachrine, du journal Akhbar al-Yaoum. 
    Si, « grâce à eux et à leur audace, le Maroc ne ressemblera jamais plus à celui d’avant », « on peut remarquer que les Marocains ont plongé de nouveau dans l’indifférence et la rési- gnation », regrettait par contre Abdellah Tourabi, dans un éditorial intitulé « 20- Février: une occasion manquée », publié dans l’hebdomadaire Tel Quel. 
    Y.G. 
    La Tribune des Lecteurs, 21/02/2015
  • Comment Chris Coleman a déçu les marocains

    Les révélations du cyber-activiste Chris Coleman sur les secrets de la diplomatie marocains concernant le Sahara Occidental n’ont pas eu beaucoup d’écho auprès du commun des marocains, même auprès des milieux qui se disent opposés au régime qui règne au Maroc. Les scandales que nous avons découverts semblaient presque inaperçus auprès de l’opinion publique. 
    En effet, au Maroc nous avons constaté un silence mortel sur les publications de Coleman relatives à la politique du palais royal dans l’affaire du Sahara Occidental. Un silence qui couve la rage de voir le Makhzen échouer dans son aventure coloniale sahraouie. Pas un mot sur les dizaines de notes envoyées par le ministère marocain des affaires étrangères et les différentes ambassades du Maroc ni sur les méthodes de corruption suivies pour gagner un soutien dans le contentieux du Sahara Occidental. Pas un mot sur l’argent dilapidé pour un simple article visant à louer les « bienfaits » de la politique de Mohammed VI au Maroc ou à dénigrer le mouvement de libération sahraoui et son allié historique l’Algérie, ce pays qui a fait échouer les visées françaises dans la région pour lesquelles le Maroc est utilisé comme arme contre les aspirations des peuples à s’émanciper. Silence radio sur les relations du Maroc avec le mouvement sioniste, tout comme sur le tabassage quotidien des femmes sahraouies dans les territoires occupés par le Maroc. 
    Chris Coleman est parti après avoir déçu les marocains. Ceux-ci s’attendaient à ce qu’il publie des documents qui révèlent la collusion du Polisario avec AQMI, Boko Haram, les Chebabs Somaliens, l’Etat Islamique de El Baghdadi. Ils priaient tous les jours pour que Coleman apporte des documents qui prouvent que le Polisario était impliqué dans les attentats de New York du 11 septembre 2001 et que les combattants sahraouis sont allés combattre à côté des troupes de Kadhafi. Que le président sahraoui a un compte en banque secret en Suisse dont l’argent provient du détournement de l’aide humanitaire. 
    La déception des marocains était grande parce que dans le fond de leur pensée ils ont tété le lait de la MAP et de la grosse machine de propagande du Makhzen. Ils sont aveuglés par les mensonges de leur Makhzen et ils refusent de voir la réalité. Ils ne voient que ce que leur tortionnaire leur montre et n’entendent que ce qu’il dit. Ils refusent de voir que le Maroc n’a pas bougé un doigt pour libérer les territoires qu’il revendique. Les sahraouis ont chassé le colonialisme espagnols avec le seul soutien de Kadhafi et Boumedienne et ils chasseront le colonialisme marocain, qu’ils le veuillent ou pas.
  • Le crime sans châtiment se poursuit au Sahara Occidental

    par Khalil Asmar
    Hammou, un marocain qui dans les années 90 s’installait à El Aaiun au Sahara Occidental, vient de mettre sa maison en vente pour retourner à son village natale au moyen Atlas. Une décision qu’il a pris par prudence de ce qui pourrait arriver au destin du Sahara Occidental après le mois d’Avril prochain ‘A cause des manifestations quotidiennes dans les rues de El Aaiun, le prix de l’immobilier à chuter ces derniers temps’ disait-il ‘Maintenant c’est encore plus pure avec la décision onusienne du mois d’Avril prochain qui pourra mettre en danger ma propriété. Vaut mieux vendre à demi prix que finir par en avoir rien’. La décision de Hammou est le cas de beaucoup de marocains ces jours-ci qui se basculent devant les municipalités pour vendre leurs maisons et propriétés après une chute libre dans le secteur immobilier causée par les manifestants qui, à la quotidienne, battent le pavé dans les rues des principales villes sahraouies et les spéculations d’une solution imposée à l’échelon onusien pour régler la question du Sahara Occidental. ‘Au paravent on en savait rien sur les développements du dossier du Sahara, mais avec l’internet et les chaines de télévisions étrangères qui ne prononcent jamais le mot ‘Sahara Occidental’ les marocains ont les yeux ouvertes et ne croient plus dans les slogans vides acheminés à travers les medias de notre état’ affirmait-il avant de poursuivre ‘ le dossier du Sahara est désormais plus complexe que nous avons cru, et si demain cette terre deviendra indépendante, crois-tu que le Makhzen va nous récompenser ? Nous, on connait le Makhzen tous comme les sahraouis ; c’est la mafia’ s’indignait-il 
    Les évènements successifs que témoigne le dossier du Sahara Occidental n’ont pas fait peur seulement aux résidents et colons marocains, comme le cas de Hammou, mais aussi à leur état colonialiste et ses institutions sécuritaires qui récemment mènent une campagne d’oppression odieuse suivie par des mesures draconiennes contre les sahraouis. Faisant profit du discours prononcé par M6 à l’occasion du quinzième anniversaire de son intronisation et qui en arrière fond donne le feu vert pour attaquer, réprimer, voir même tuer tous ceux qui osent contester la marocanité du Sahara Occidental, la répression des forces d’occupation marocaine ne cesse de s’aggraver à l’encontre d’une population sahraoui civile qui défile pacifiquement pour son droit légitime à l’auto-détermination. Toutes les manifestations ont été sauvagement réprimées et des activistes, dont certains sont des journalistes, finissent par être jeter en plein désert ou bien emprisonnés après avoir subi toutes sortes de tortures et traitements dégradants. Pire encore, des prisonniers politiques ont péri dans les geôles macabres du Maroc et des activistes ont trouvé le même sort ; Hassana El Ouali et Mohamed Haidala sont un exemple à citer parmi d’autres sans parler des femmes at enfants brutalement violentés et que dont certains sont encore dans des situations critiques. Dans un dernier bilan, Lalla El Moussaoui, une femme sahraouie enceinte a été kidnappée et pendant 10 heures de torture et traitement cruel où elle a subi des chocs électriques, des agents de la mafia policière marocaine l’ont jeté, inconsciente, dans les périphéries d‘El Aaiun, ce qui lui a causé l’avortement. http://www.radiomaizirat.com/2015/02/blog-post_413.html
    En dépit, les sahraouis restent déterminer à faire face au comportement agressif et mortel des forces d’occupation marocaines. Dans une déclaration qu’elle a faite après avoir était violemment relâchée, Lalla El Moussaoui a souligné qu’elle n’est pas la première ni la dernière qui résisterait contre l’ennemi pour la libération et qu’il n’y a pas d’autre solution que celle de l’auto-détermination. http://www.emsahara.com/article707.html
    Une position partagée par les sahraouis vivants sous les affres d’une occupation brutale et méprisable qui rentre dans sa 40émme année sans que la communauté internationale ait la capacité de résoudre. L’intransigeance du Maroc, qui bafoue toutes les résolutions onusiennes, reste la principale cause de cette impasse. Pourtant, le champ de la diplomatie marocaine se resserre après les révélations pondues sur la toile par le cyber-activiste Chris Coleman mettant à nu une diplomatie qui se base entièrement sur la corruption et l’achat des consciences pour neutraliser la légalité internationale. Aussi, l’ONU vient de mettre en exergue des démarches pour relancer le processus de paix contre le gré de l’occupant marocain avec le redéploiement de Chistopher Ross, l’Envoyé Personnel du Secrétaire General de L’ONU au Sahara Occidental et Mme. Bolduc qui a pris sa poste de chef du MINURSO au siège d’ElAaiun occupée. 
    En revanche, le Maroc essai par tous les moyens de fouler aux pieds la communauté internationale par l’organisation d’événements de grandes envergures sur la terre du Sahara Occidental. Dans ce contexte, il cherche d’abriter la prochaine édition du forum suisse ‘Crans Montana Forum’ à Dakhla occupée. Une décision condamnée par l’Union Africaine, de temps plus que d’autres organisations sahraouis et internationales ont lancé des appels pour le boycotter. Tout récemment, le gouvernement Suisse a exprimé son refus de prendre part à ce forum et l’ONU a averti ses départements d’y participer, ce qui a certainement mis l’administration de ce forum dans l’embarrasse et finirait par comprendre qu’elle a été piégée par le Maroc qui cherche une souveraineté perdu plutôt que toutes autres choses. De même, l’accord d’exploration pétrolière entre le Maroc et l’entreprise américaine ‘Kosmos Energy’ aux larges des côtes sahraouis rentre dans une stratégie marocaine visant à combler la faille béante de son occupation du Sahara Occidental. D’ailleurs, on peut toujours trouver des gens, organisations, entreprises ou états dénués d’éthiques et conduite morale, et c’est justement ce que le régime de Rabat prend comme partenaires. 
    Pourtant, toutes ces manigances que le Maroc entreprend pour faire faux bond à la légalité internationale s’effritent devant la volonté et la détermination du peuple sahraoui qui milite pour son droit inaliénable pour l’auto-détermination et l’independence. Des manifestations qui se répandent comme une trainée de poudre malgré la brutalité inouïe des forces d’occupation marocaine et ses agents secrets omniprésents partout. Un peuple qui s’engage depuis des décennies dans une résistance pacifiques de plus en plus consciente et constante face à un occupant qui se livre non seulement à une oppression sanguinaire mais aussi à des pratiques raciales, voire d’apartheid où tout est permis : incarcérations individuels ou en masse, enlèvements, tortures et assassinats. Une politique qui vise à dissuader les sahraouis, mais aussi à rassurer les résidents et colons privilégiés marocains qui de jour en jour ne veulent plus contribuer au projet colonialiste de leur état, et pour préserver leurs biens ils cherchent, à tout prix, à retourner là où ils appartiennent. 
  • La énième manœuvre de Rabat via le Forum de Crans-Montana

    À la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental
    La énième manœuvre de Rabat via le Forum de Crans-Montana
    Que vise l’organisation du Forum de Crans-Montana à Dakhla, une ville sahraouie sous occupation marocaine, à la veille de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, jugée cruciale, sur la situation de l’ex-colonie espagnole, classée “territoire non autonome” par l’ONU ?
    La tenue de ce congrès international sur la coopération et le développement, du 12 au 14 mars prochain, s’apparente à un coup de force contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, destiné à faire dévier le processus de paix des rails de la légalité internationale. L’entêtement dont a fait montre l’ONG suisse Forum Crans-Montana, qui a décidé de maintenir sa rencontre dans la ville occupée du Sahara occidental, comme s’il s’agissait d’une ville marocaine, en dit long sur ses intentions. 
    En effet, l’acharnement de ses responsables qui, pour rappel, intervient au moment où la République sahraouie (RASD) s’apprête à commémorer le 39e anniversaire de sa proclamation (le 27 février 2015), vient contrarier les efforts de l’ONU, notamment ceux de l’envoyé personnel de son secrétaire général, Christopher Ross, chargé sur le terrain de rapprocher les vues des deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, afin de trouver une solution politique juste et pacifique, qui assurerait l’autodétermination du peuple sahraoui. De plus, les faits sont là et ne trompent pas. En avril 2014, le Conseil de sécurité avait prorogé le mandat de la Mission onusienne pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), jusqu’au 30 avril prochain. 
    Malgré le travail actif des lobbies pro-marocains, l’ONU reste toujours attachée au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance. Et, en dépit de l’alignement inconditionnel de la France aux thèses du palais royal, la bataille des droits de l’homme dans les territoires sahraouis a connu des avancées. Par ailleurs, l’an dernier, dans son rapport sur la situation au Sahara occidental à l’instance dirigeante de l’ONU, Ban Ki-moon avait appelé les deux belligérants à progresser en urgence et à dialoguer sérieusement sur deux questions clefs, à savoir le contenu d’une solution politique au conflit et la forme de l’autodétermination. 
    Le SG des Nations unies avait en outre laissé clairement entendre que s’il n’y avait aucun progrès avant avril 2015, il inviterait alors les membres du Conseil de sécurité à réexaminer le cadre qu’il avait fixé en avril 2007 pour le processus de négociation. Ces observations avaient, à ce moment-là, redonné de l’espoir aux Sahraouis, à l’inverse du Maroc qui appréhendait l’étape du respect et de l’application de la légalité internationale. On comprend dès lors les tentatives de Rabat d’éloigner M. Ross de son poste, et les blocages dressés pour empêcher Kim Bolduc de prendre la direction de la Minurso. 
    La fermeté de l’ONU a été payante jusque-là, puisque le diplomate américain a repris, récemment, son bâton de pèlerin pour relancer le processus des négociations maroco-sahraouies, et les obstacles montés contre la diplomate canadienne ont été levés. Mais contrairement à l’Union africaine, qui a dénoncé publiquement la tenue du Forum de Crans-Montana dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine, la position des Nations unies semble plus timorée. Il faut s’attendre, en avril 2015, à ce que la réunion du Conseil de sécurité se distingue des précédentes. Espérons alors que l’arrogance des chefs du Forum de Crans-Montana, comme le pillage scandaleux des ressources naturelles du territoire du Sahara occidental et les violations flagrantes des droits de l’homme, soient utilisés à bon escient, pour obliger, cette fois, l’occupant marocain à se conformer au droit international. 
    H.A.