Mois : mai 2014

  • Samia Razougui, une journaliste pas comme les autres

    Samia Razougui est une journaliste marocaine installée aux Etats-Unis. Elle n’est pas comme le commun des marocains. En plus de sa beauté physique, elle brille par sa beauté d’esprit, sa conviction démocratique et sa lutte pour un monde plus juste, plus équitable. 
    Elle est différente des marocains parce que si la majorité des citoyens marocains sont bernés par les mensonges du Makhzen sur le conflit du Sahara Occidental, Samia connaît assez bien les origines du conflit, ses enjeux et ses réalités en tant que conflit créé par le Maroc pour servir les ambitions régionales de la France. D’où le soutien inconditionnel de celle-ci à la position marocaine.
    Si la majorité des marocains voient dans la lutte du peuple sahraoui « l’ennemi algérien », Samia soutient à cœur le droit des sahraouis à décider librement de leur avenir. 
    C’est pour cette raison que Samia et son collègue Younes Belghazi se trouvent cette semaine sous les tentes sahraouies avec le reste des visiteurs venus participer au XI Festival de Cinéma du Sahara (FiSahara).
    C’est une « occasion » pour elle de s’enquérir de près de la réalité du Sahara Occidental, a déclaré Samia depuis le camp de réfugiés de Dakhla dans le sud-ouest de l’Algérie, qui accueille ce festival international.
    La journaliste marocaine a exprimé sa joie de se trouver parmi les jeunes sahraouis, ce qui lui a permis d’avoir une « image vivante » du conflit du Sahara Occidental.
    Samia a rappelé que la question sahraouie n’est pas connue de la majorité des marocaine en raison de la propaganda mensongère que les medias marocains distillent dans le but de déformer la réalité.
  • La traición del 88 hizo renacer el tribalismo en la sociedad saharaui

    El Martir El Uali Mustafa Sayed, primer dirigente y fundador del Polisario declaro ante una selección de cuadros saharauis que “el tribalismo es una mina que se encuentra bajo los pies del pueblo saharaui y puede estallar en cualquier momento”. Por esa razón, el Frente Polisario lucho contra todo tipo de manifestaciones del tribalismo.
    Sin embargo, un grupo de altos dirigentes del movimiento no vacilaron en hacer estallar esta mina para realizar objetivos puramente egoístas. 
    Omar Hadrami tenía fuertes contradicciones con Bachir Mustafa Sayed. Le tenía un odio sin igual. En su afán de derrocar a Bachir, elaboro un minucioso plan con el que logro engatusar a Abdelkader Taleb Omar, Mansur Omar y Mohamed Salek Uld Salek, todos ministros en aquel entonces. Presentaron su dimisión colectiva para protestar contra el “comportamiento” y el “despotismo” de Bachir. La dirección del Polisario se negó a alejar a Bachir de los círculos del poder. Hadrami, Kader, Mansur y Mohamed Salem deciden pasar al plan B: lloriquear en las jaimas de las familias que pertenecen a su tribu para empujarlas a que se manifiesten contra la dirección del Polisario.
    Hadrami, desde su puesto de director de los servicios de seguridad saharauis, conocía todos los pormenores de la situación social, política y psicológica de los refugiados. Conocía los puntos débiles de la población y del movimiento saharaui. Son factores esenciales que pondrá en práctica para asegurar pleno éxito de su plan. 
    Sabía que muchas familias estaban dolidas por el hecho de haber perdidos varios hijos en los 13 años de guerra contra Marruecos. Hadrami pertenece a Leboihat, una fracción de la tribu de Erguibat. Sabe que son una mayoría en el censo español y son numerosos en la población de refugiados. Sabe que perdieron a muchos hijos en la guerra. “Los Foqra y Thalat mandan a sus hijos a estudiar en el extranjero mientras que los vuestros son utilizados como carne de cañón”, les dirá Hadrami para movilizarlos. Tal declaración proveniente de un alto cuadro que desde hace años los visita y finge preocuparse por ellos no pasa desapercibida. 
    Abdelkader, Mansur y Uld Salek, para movilizar a los miembros de su tribu recurren a otro argumento: ”Los Erguibat monopolizan el poder en el Polisario y reprimen a las otras tribus”. “Ahora nos quieren alejar porque intentamos luchar contra esta anomalía”, añaden. Algunos errores cometidos por el Polisario en el pasado hacen estos argumentos muy plausibles. 
    La camarilla de la rebelión establece su “estado mayor” en la wilaya de Auserd. Hadrami en Zug, Kader y los otros en Aguënit. Los dos bandos se conciertan y deciden el dia D. Familias de Leboihat, de Ulad Dleim y Ulad Tidrarin se manifiestan simultáneamente en las cuatro wilayas. “Queremos que la dirección se reconcilie”, reclaman.
    Hadrami, Kader, Mansur, Hamdi Barray y Ula Salek son encarcelados durante un par de semanas. La dirección del Polisario los contacto varias veces para una reconciliación sin condiciones pevias. Acabaron aceptando. Hadrami fue nombrado representante en Washington. Desde ahí, se ira, pocos días después, a Marruecos.
    Desde entonces, hablar de la pertenencia tribal ya no es ningún tabú. Para acabar con el mito del poderío de Erguibat, la dirección del Polisario se convirtió en un conglomerado de representantes de cada tribu, de las más pequeña a las más grande. 
    Con la resurrección del tribalismo nació un sinfín de problemas que no mencionaré pero que cada saharaui conoce detalladamente. 
    La fuga de Hadrami permitió a Marruecos bloquear el referéndum mediante la ampliación del cuerpo electoral. Los acontecimientos del 88 afectaron a la moral general de la población tanto en los campamentos de refugiados como en los territorios ocupados. 
    La mayoría de la opinión pública saharaui achaca nuestros fracasos a la traición del 88 que destruyo la unidad que constituía el factor de fuerza en nuestra lucha de liberación nacional.
    Como dijo el difunto El Uali, “el tribalista deja a la tribu viviendo en condiciones precarias después de haberla utilizado para realizar sus intereses personales”.
    Hadrami ejerce, actualmente, de gobernador de Guelmim-Smara. Kader es Primer Ministro desde hace mas de dos décadas. Mansur recibe más de 10.000 dólares al mes para acomodar su familia en España. 
    Uld Salek tiene bajo sus manos todo el presupuesto de la política exterior saharaui. Una parte de su famila vive en Barcelone lejos de los problemas del exilio. Y el ciudadano simple vive en la precariedad.
  • Sahara Occidental : Les dirigeants sahraouis satisfaits

    Le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a estimé que la résolution 2152 du Conseil de sécurité de l’Onu « réfute de manière catégorique les allégations de l’occupant marocain et définit le cadre juridique du conflit saharo-marocain ».
    Intervenant à l’occasion de la Fête international des travailleurs, le président sahraoui a precise que le Maroc n’avait aucune « souveraineté » sur le Sahara occidental qui attend la décolonisation, étant la dernière colonie en Afrique.
    Le Conseil de sécurité a adopté le 29 avril dernier la résolution 2152 relative au Sahara occidental, dans laquelle il appelle à trouver une solution qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui. Rejetant clairement la situation du statu quo sur la Question sahraouie, le Conseil de sécurité a invité les deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) de poursuivre les négociations sous les auspices du ecrétaire général de l’Onu, sans conditions préalables et debonne foi », en vue de parvenir à  »une solution olitique juste, durable et mutuellement acceptable ». Par ailleurs, le président de laRépublique a rappelé la justesse et la légitimité » du combat du peuple sahraoui.
    Pour Abelaziz, la resolution du Conseil de sécurité traduit « l’exaspération de la communauté internationaleface à l’intransigeance des autorités marocaines » affirmant qu’il était temps pour l’Onu d’assumer ses responsabilités et de mettre un terme au plus vite à cette occupation qui va à l’encontre de sa charte et résolutions.
    Il a, ainsi, qualifié cette résolution d’ »acquis » pour le peuple sahraoui qui continue de consentir de grands sacrifices pour son autodétermination. Pour sa part, le Premier minister sahraoui, Abdelkader Taleb-Omar, a affirmé que la resolution du Conseil de sécurité était « satisfaisante » bien que n’ayant pas inclus l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l’Homme dans les territories sahraouis. « Si la resolution avait élargi le mandat de la Minurso à la surveillance de la situation des droits de l’Homme sahraouis nous l’aurions alors qualifiée d’excellente », a-t-il dit à l’ouverture de la 11e édition du Festival international du cinema au Sahara occidental (FISahara).
    Les Sahraouis espéraient que « la Minurso soit chargée, comme les autres missions onusiennes, de surveiller les droits de l’Homme, mais cela ne signifie pas qu’elle soit mauvaise », a-t-il dit.
    Pour le responsable sahraoui, la résolution est un « avertissement pour le Maroc pour progressersérieusement dans le dialogue ».
    « En changeant d’ambassadeur (aux Nations unies) le régime marocain montre qu’il se trouve dans une situation inconfortable », a encore estimé le Premier ministre sahraoui. Taleb-Omar a considéré en outré cette résolution « comme une nouvelle manière de procéder. Au lieu de charger la Minurso de surveiller les droits de l’Homme, il a été demandé la mise en place d’autres mécanismes qui aboutissent au même résultat ».
    La résolution a évoqué la question des droits de l’Homme, en « appelant les parties à oeuvrer au plein respect des droits de l’Homme et la liberté d’expression et au rassemblement », a-t-il souligné, ajoutant que cette exigence était faite au « régime marocain qui empêche des associations de se rassembler ou de s’exprimer librement ». Selon lui, la nouveauté cette fois est que le Secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel soutiennent que  »le statu quo n’est pas acceptable et si aucun progrès palpable n’est réalisé à la fin 2014, les démarches pacifiques seront conçues sous une autre approche ». Concernant les efforts qui seront déployés à l’avenir par les Sahraouis, le Premier ministre a assure que le peuple du Sahara occidental « restera pleinement engagé dans sa lute légitime pour la liberté et l’indépendance », appelant la communauté international à intervenir pour « éviter aux Sahraouis de prendre des positions radicales ». Par ailleurs, le président de la Commission nationale sahraouie des droits de l’Homme, Saïd Filali, a declare que le rapport du Conseil de sécurité « comporte deux éléments, à savoir le rapport du Secrétaire général de l’Onu qui consacre la légalité international et la force du droit et la résolution du Conseil de sécurité qui prend en compte les rapports de force actuels dans le conflit ». 
    Concernant la prorogation du mandat de la Minurso, Filali a estimé qu’elle « poursuivra sa mission telle que définie par le Conseil de sécurité, soulignant que sa crédibilité et son rôle resteront amoindris tant qu’elle fait l’exception du reste des missions de paix des Nations unies ».
  • Mohamed Dihani, le Belliraj sahraoui

    Au Sahara Occidental, le Maroc a tout essayé pour diaboliser les sahraouis et leur mouvement de libération national, le Front Polisario. 
    La lutte contre le terrorisme a été durant des années un des alibis du gouvernement marocain pour attirer le soutien des occidentaux au régime marocain.
    Dans ce cadre, pour s’assurer le contrôle du terrioire du Sahara Occidental et de ses ressources, le Maroc a fait recours à des nombreuses stratagèmes pour accuser les sahraouis et le Polisario de collusion avec les mouvements terroristes.
    Dans ce contexte, un émigré sahraoui résident en Italie et connu pour son activisme pour l’indépendance de son pays a suivi le sort du citoyen belgo-marocain Abdelkader Belliraj.
    Mohamed Dihani est Sahraoui, et prisonnier politique du royaume marocain. De son enlevement à son emprisonnement, il témoigne dans une vidéo enregistrée le 17.04.2011 – plus facile à sortir de prison qu’un courrier – de ce qu’il a vécu, les brutalités policières, chantages et violences psycholigiques, les aveux extorqués sous la torture, sort reservé par le régime marocain aux citoyens Sahraouis qui resistent pacifiquement contre l’occupation militaire de leur pays.
    Mohamed Dahani a lui toujours rejeté toute forme de violence et l’extrémisme.
    Daihani a été enlevé le 28 avril 2010 par des agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), alors qu’il quittait la fête donnée en l’honneur de la libération de son cousin, emprisonné pendant 10 mois pour avoir exprimé ses opinions politiques.
    Mohamed Daihani a ensuite disparu pendant 6 mois qu’il a passé en détention secrète à Témara. Dans ces lieux, il a été soumis à la torture pendant plus de 10 jours, ce qui l’a obligé à céder au chantage et à la pression. On lui avait dit que sa libération dépendait de sa coopération. Le 29 octobre 2010, il est emmené à la prison de Salé. Il a été torturé physiquement et psychologiquement à nouveau en 2011 et en 2012.
    Mercredi 18 décembre 2013, la section de la cour d’appel de Rabat à Salé convoque Mohamed Daihani pour l’audience du procès devant la cour de cassation. Au dernier moment, l’administration pénitentiaire l’informé du report du procès au 8 janvier 2014.
    Mohamed Daihani conteste la peine de prison de six ans ferme prononcée par la même Cour d’appel pour les chefs d’accusations d’avoir l’intention : d’attaquer la prison noire d’El Aaiun pour y libérer les prisonniers politiques, d’assassiner les Sahraouis collaborateurs avec le Maroc et de préparer des attentats terroristes en Italie.
    Les charges détaillées qui pèsent contre lui sont les suivantes:
    Planification de bombarder la prison locale de El Aaiun par des explosifs, comme il est prétendu être le plus important lieu de détention du groupe de fidèles au Polisario,
    Planification d’assassiner certains des figures d’autorité, y compris certains responsables de la sécurité nationale à El Aaiun,
    Planification de mener des attaques à l’explosif contre l’une des voitures de police qui sont souvent garées à proximité d’une des stations-service à Smara, rue de Laayoune,
    Planification de cibler les touristes étrangers séjournant à l’Hôtel Nagjir situé à Foum Elwad plage,
    Planification de dévaliser une agence bancaire en Italie pour obtenir financements,
    Planification de cibler restaurant du Mac Donald à Rome,
    Planification de saboter la partie de la liaison ferroviaire entre les villes de Livourne et Grossito,
    Planification d’assassiner l’un des personnages du Vatican
    Condamné à 10 ans de prison en première instance en raison de toutes ces charges, il conteste tout en bloc.
    Il fait appel, et est condamné à 6 ans de prison. Après son pourvoi en cassation la peine est réduite à 5 ans.
    L’accumulaton des charges et leur démesure confère cependant à leur dicrédit, et confirme tacitement leur fabrication intégrale, surtout au vu de l’indécision des peines.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=xrvS879kDSE]
  • Sahara occidental : Pression du Congrès américain

    Les congressmen ont considéré que l’échec pour la tenue de ce référendum par la Minurso portait atteinte à la primauté du droit.
    Le récent vote du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental suscite toujours autant d’intérêt avec, il est vrai, des appréciations diamétralement divergentes. Les uns se contentent de relever que l’instance onusienne n’a pas suivi les recommandations du secrétaire général de l’ONU quant à un élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) à l’observation des droits de l’homme.
    Mais pour d’autres, l’essentiel a été préservé, puisque la question du Sahara est toujours traitée sous l’angle de la décolonisation et, en ce sens, se trouve réaffirmé le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. A cet égard, plusieurs membres du Congrès américain ont appelé le secrétaire d’Etat, John Kerry, à prendre «des mesures fortes et immédiates», afin que cet objectif soit atteint. Dans une lettre adressée jeudi au chef de la diplomatie américaine, des membres républicains et démocrates de la Chambre des représentants ont exhorté M. Kerry à demander à la représentation américaine auprès des Nations unies «à déployer tous les efforts pour permettre à la Minurso de réaliser son mandat d’organiser un référendum sur le statut du Sahara occidental», lui rappelant que lorsque le Front Polisario et le Maroc avaient signé un cessez-le-feu en 1990, l’ONU avait créé la Minurso pour la tenue d’un référendum l’année suivante.
    Les congressmen ont considéré que l’échec pour la tenue de ce référendum par la Minurso portait atteinte à la primauté du droit ainsi qu’aux dizaines de résolutions de l’ONU qui reconnaissent, pourtant, le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Par ailleurs, les membres du Congrès ont également soulevé, à M. Kerry, la question des droits de l’homme en notant que le «peuple sahraoui est soumis à des violations généralisées de ses droits de l’homme par le Maroc », tel que constaté notamment par les rapports du département d’Etat américain, Human Rights Watch, Amnesty International, RF Kennedy Center, et Freedom House. Là n’est pas la première intervention des parlementaires américains.
    En 1998, rappelle-t-on, le Congrès américain avait adopté une résolution soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Un grave revers pour le Maroc qui croyait pouvoir contrarier les efforts de l’ONU en vue de «remettre sur les rails» le processus de paix. L’instance américaine a aussi, rappelle-t-on, apporté son soutien à James Baker, ancien secrétaire d’Etat, en charge alors de cette mission en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU. M. Baker a dû démissionner de son poste pour protester contre le blocage du processus de paix.
    Mohammed Larbi
    http://www.elwatan.com/international/sahara-occidental-pression-du-congres-americain-03-05-2014-255700_112.php
  • Le Maroc empêche une délégation onusienne de tenir des réunions au siège de la MINURSO

    Une délégation du Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme qui mène une visite de reconnaissance au Sahara Occidental en vue de préparer d’autres visites dans le futur est arrivée à El Aaiun le 29 avril 2014.
    La délégation avait fixé un rendez-vous avec des membres du bureau local de l’Association Marocaine des Drois de l’Homme (AMDH) dans le siège de la MINURSO, mais à son arrivée à El Aaiun la délégation a été contrainte par les autorités d’occupation marocaines à tenir ses réunions dans un hôtel, a rapporté l’AMDH dans un communiqué publié dans sa page Facebook.
    Selon la même source, l’atmosphère de la rencontre a été caractérisée par des tentatives d’obstruction de la part des autorités marocaines, un comportement qui a été dénoncé par la délégation après avoir remarqué la présence d’agents en train de filmer les personnes qui arrivaient à l’hôtel.
    « Au cours d’une réunion positive et constructive, les militants du bureau local de l’AMDH ont exposé la situation des droits humains, politiques, sociaux et économiques dans la région ainsi que les violations des droits de l’homme et l’harcèlement dont font objet les activistes ainsi que le bureau de l’AMDH » a signalé le communiqué.
  • Sahara Occidental, le squelette est nu

    Chaque grain de sable accumulé magnifie la rose du désert, finalement cruelle momie.
    Le tableau pourrait être superbe s’il ne s’agissait d’humains, d’un peuple, de nos concitoyens.
    Le monde entier, nos Nations Unies ont décidé en Conseil de Sécurité de renouveler le mandat de leur mission au Sahara Occidental sans y rien changer. La Minurso, mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental, qui n’organise pas le referendum depuis 1991, ne fera donc rien d’autres que de ne pas organiser…
    La Minurso ne surveillera pas le respect des droits humains des Sahraouis, ni ne garantira le respect de leur droit inaliénable sur leurs ressources naturelles.
    La promesse onusienne d’un réexamen de l’ensemble du processus en 2015 « si rien n’a changé » en un an est une parole dont la mise en œuvre dépendra de la contingence et laisse peu d’espoir, même si l’on aimerait par exemple que l’ensemble du conseil de sécurité, les intéressés, les amis et les voisins s’assoient et cherchent une solution pour la trouver….
    Sur le terrain, dans le sable, d’un côté du mur des réfugiés confinés dans un état de crise d’urgence prolongé 39 ans, de l’autre le Maroc colonisateur qui surexploite les ressources naturelles jusqu’à plus soif, pillant tout ce qu’il est possible tant que les tergiversations coupables et complices des Nations Unies rendent ces dernières mercantilement aveugles. Le régime marocain exploite la terre, la mer, le soleil et le vent sahraouis, et fait de grands efforts pour y dissoudre le peuple, par la terreur, la violence, les interdictions multiples.
    Pourtant cette fois encre, après les auto-félicitations multilatérales, parce qu’un petit mot est ou n’est pas dans un texte diplomatiquement écrit pour servir la fossilisation, chacun reprendra ses refus et revendications. Les mêmes.
    Revendication de l’autodétermination, ce referendum promis et contractualisé pour les Sahraouis, refus de tout pour le Maroc.
    Le droit international est favorable aux Sahraouis, sans aucun doute. Mais le monde ne bouge pas d’un iota pour le faire appliquer. Lorsque les Sahraouis ne changent pas de discours, revendication ou stratégie internationale, que font-ils ?
    La confiance populaire dans nos Nations Unies ne devrait pourtant plus les abuser. Ils sont au cœur du mécanisme et le savent. Nos Nations Unies ont trahi. Elles attendent que quelque chose change. Elles aussi.
    Et peut être une étincelle extérieure. Mais celle-ci n’assurerait aucun résultat sinon aléatoire et incertain. L’explosion populaire du Maroc, de l’Algérie, l’embrassement du Sahel, du Mali ne feraient qu’un paramètre supplémentaire à prendre en compte, difficultés de circulation, sur-militarisation, ingérences…
    La reprise sahraouie des armes, souvent « promise », loin d’être une solution, ne pourrait être que le fruit d’une décision populaire ou la réaction à un événement. L’attaque par les autorités marocaines des quelques 20 000 Sahraouis de la manifestation populaire de Gdaim Izik en 2010 en territoires occupés n’ayant pas déclenché la dite réaction militaire pour la protection de ses citoyens, rien ne se profile qui pourrait justifier le trouble de la « stabilité » de la région.
    Alors, vu de l’extérieur, si l’on est adepte de la liberté, du respect du droit, amis de ce peuple fier, on se prend à espérer.
    Espérer que les Sahraouis reprennent le travail quotidien pour leur liberté, distillent l’humour des vents de sable et de l’immensité, surprennent, bousculent les relations enkystées. Qu’ils changent de manières, de méthodes, de discours, chamboulent leurs rapports aux Nations Unies, se désolidarisent de la spirale infernale de son temps et de ses résolutions annuelles et répétées, pour imposer le leur, leur calendrier de la construction de leur avenir.
    Les Nations Unies méritent qu’on force le jeu de leur efficience pour qu’elle s’avère, sans discrimination ni calculs impardonnables.
    APSO, 2 mai 2014
  • “Queremos morir, porqué nos lo prohibís”

    por Haddamin Moulud Said
    ((Extracto de una carta dirigida al Ministro de defensa saharaui y publicada en un portal saharaui, en lengua árabe))
    Carta al Ministro de Defensa:
    “Queremos morir, porqué nos lo prohibís”
    Otra vez más y durante 23 años, las NN.UU., han demostrado su incapacidad total para agilizar la cuestión saharaui, después de haberla asumido como propia y programada un referéndum de autodeterminación en 1991. Todo ello, después del reconocimiento, por parte del enemigo antes que del amigo, del derecho y pertinencia de la lucha saharaui para alcanzar su derecho a la autodeterminación.…
    …..Os decimos que el pueblo saharaui, con toda franqueza, quiere la muerte. Si, si. Quiere morir por alcanzar su objetivo sagrado.
    …Os recordamos lo que alguna vez habéis extraído del discurso de El Uali: “hemos decidido ser o un Estado respetado o un cementerio visitado por todo el mundo”. Pues ni somos un Estado ni, tampoco, un cementerio, señor Ministro.…..
  • "Nous voulons mourir, pourquoi vous nous l’interdisez ?"

    par Haddamin Moulud Said
    Au Sahara Occidental, les nouvelles générations ne demandent que de se battre pour leur pays après 22 ans de cessez-le-feu et de processus de paix stérile. Les voix contestataires se font de plus en plus entendre sur les divers supports médiatiques.
    Dans une lettre publiée sur un site sahraoui et adressée au Ministre sahraoui de la Défense, les jeunes sahraouis ne demandent que de « mourir ».
    Sous le titre de « Nous voulons mourir, pourquoi vous nous l’interdisez ? », la lettre dit : 
    …Encore une fois et pendant 23 ans, les Nations Unies ont fait preuve de leur totale incapacité à accélérer la question sahraouie, après l’avoir assumée comme sienne et programmé un référendum d’autodétermination en 1991. Tout cela après la reconnaissance par l’ennemi avant l’ami, du droit et de la pertinence de la lutte sahraouie pour réaliser son droit à l’autodétermination ….
    …Nous vous disons que le peuple sahraoui, très franchement, veut la mort. Oui, oui. Il veut mourir pour atteindre son but sacré.
    …Nous vous rappelons ce que vous avez déjà extrait du discours d’El Ouali : «Nous avons décidé d’être un Etat indépendant respecté ou d’être un cimetière visité par le monde entier ». Eh bieb, nous ne sommes ni un Etat, ni un cimetière non plus, Monsieur le Ministre……
  • Réponse à l’article de Le Monde du 29 avril 2014

    Merci Mme Marques pour votre article qui contribue à faire connaître ce problème terrible. Il est impératif de faire pression sur le gouvernement français pour mettre fin à son appui honteux au régime absolutiste marocain. Juste une petite correction : le conflit n’est pas « entre le Maroc ( … ) et l’Algérie « . 
    Certes, comme vous le dites, l’Algérie « a apporté son soutien au Front Polisario  » (Dieu merci car sinon le génocide sahraoui de la part du régime marocain aurait abouti…), mais le conflit est entre lepeuple sahraoui et l’occupant marocain (cf. les résolutions des Nations Unies depuis 1975). L’Algérie a apporté également son soutien au peuple sud-africain, et le conflit n’était pas entre l’Algérie et le régime de l’apartheid; l’Algérie a apporté également son soutien au MPLA de l’Angola, et le conflit n’était pas entre l’Algérie et le régime colonial portugais. D’autres exemples n’en manquent pas dans le même sens, vous en conviendrez. 
    Aussi, nous ne croyons pas que le Maroc soit ‘convaincu de sa souveraineté’, même si le roi prédateur parle continûment ‘d’intégrité territoriale’ et de ‘ses provinces du Sud’, dénomination cette dernière de toute récente invention, non reconnue, bien entendu, par les Nations Unies qui qualifient toujours ce territoire de ‘territoire non autonome’ et dont l’Espagne est encore aujourd’hui, de iure, la puissance administrante. 
    Ajoutons que dans les articles de Le Monde sur le sujet du Sahara Occidental, si vous faites invariablement référence à l’Algérie vous ne faîtes, jamais, référence à l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975 dans lequel il est dit sans équivoque (contrairement au mantra franco-marocain qui le qualifie de texte ambigu) que ni le Maroc ni l’ensemble mauritanien n’ont jamais eu de souveraineté sur le Sahara Occidental…
    Pedro Pinto Leite, Secrétaire de la Plate-forme internationale des juristes pour le Timor oriental
    Moisés Ponce de León, MCF Université Rennes2- Haute Bretagne
    Co-éditeurs des éditions en français, anglais et espagnol du livre ‘Le droit international et la question du Sahara Occidental’