Mois : mai 2014

  • UMA : Face aux pressions de ses alliés, le Maroc tente de jeter la responsabilité sur l’Algérie

    Depuis toujours, le Maroc a fait de la question du Sahara Occidental un préalable à toute discussion sur l’édification de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Le Maroc par ses manœuvres et ses desseins au Sahara occidental entrave la construction du Grand Maghreb arabe auquel aspirent tous les peuples de la région. Bien que l’ONU et la communauté internationale ne cessent d’appeler le royaume du Maroc à mettre fin à cette occupation et de respecter les différentes résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental, le roi Mohamed VI persiste dans son refus de se soumettre à la volonté des Nations unies. C’est qui fait butter la construction de l’entité régionale tant recommandée par l’Union Européenne, la France et les Etats-Unis. 
    La diplomatie marocaine étant bâtie sur le soutien à son annexion du Sahara Occidental, les relations de ce pays avec ses deux voisins, l’Algérie et la Mauritanie, ont connu des va-et-viens. Actuellement, les relations avec Nouakchott sont pratiquement gelées. Depuis trois ans, il n’y a pas d’ambassadeur mauritanien à Rabat. Et même celui qui exerçait de chargé d’affaires a quitté son poste pour Bamako. 
    Avec l’Algérie, le Maroc refuse toute régularisation des relations avant la résolution du conflit sahraoui pour garder un bouc émissaire à présenter au peuple marocain. C’est son seul moyen de justifier la répression que le gouvernement marocain pratique contre les sahraouis avec une violence inouïe. 
    Avec Alger, les relations se sont détériorées ces derniers temps, au point, d’ailleurs que pour cette session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA, l’Algérie s’est faite représenter au niveau du Secrétariat Général du Ministère des AE. Un niveau éminemment technique qui souligne diplomatiquement, le peu d’intérêt qu’accorde l’Algérie à cette rencontre.
    Le Maroc est lui-même source de problèmes pour la région, notamment avec la production de la drogue qui faisait du Maghreb un espace de transit avant d’en faire un espace de consommateurs. 
    Le Maroc a également manipulé et instrumentalisé des groupes terroristes aussi bien en Algérie que dans la région du Sahel, dans le but, d’une part, d’affaiblir l’Algérie et, d’autre part, d’impliquer le Front Polisario pour l’accuser d’organisation terroriste dans l’espoir de l’isoler sur le plan international. 
  • L’UMA ne sera pas bâtie sur les cadavres du peuple sahraoui

    Le Maroc ne rate aucune occasion qui se présente pour chauffer le débat sur l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
    Le Maroc n’a jamais soutenu la construction d’une entité régionale dont l’Algérie serait membre à cause du soutien de celle-ci à une solution au problème du Sahara Occidental sur la base du principe d’autodétermination. De ce fait, Rabat se trouve à l’origine de l’échec des efforts d’union des pays maghrébins.
    Alger l’a compris en 1994, lorsque Hassan II a accusé les services secrets algériens d’être derrière l’attentat commis contre l’hôtel Asni de Marrakech. 
    Plus tard, en 2005, le Maroc refusera d’accueillir le ministre algérien de l’intérieur venu s’entretenir avec les autorités marocaines sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Rabat était mécontent parce que l’Algérie s’accrochait à ses principes de soutien aux peuple en lutte contre le colonialisme.
    Par conséquent, le Maroc a toujours conditionné les relations avec l’Algérie et l’édification de l’UMA à la question du Sahara Occidental. Une réalité que le Makhzen s’applique ç cacher à l’opinion publique marocaine et internationale pour pouvoir accuser le pays voisin de faire obstruction aux efforts d’union des pays maghrébins et au même temps pouvoir continuer les attaques contre l’Algérie en l’accusant de tous les maux qui arrivent au Maroc. Une union maghrébine ne permettra plus à Rabat de considérer le problème du Sahara Occidental comme un conflit entre le Maroc et l’Algérie.
    Voilà qu’aujourd’hui, l’on parle d’un sommet en Tunisie. Ce n’est pas la première fois qu’on parle de tenir un sommet maghrébin dans ce pays. Cela fait partie des délires marocains.
  • Affaire Ignacio Cembrero-Maroc : ça pue la corruption

    Les relations quasi incestueuses, qui existent entre Madrid et Rabat, donnent l’air d’avoir favorisé le lâchage de ce grand journaliste par sa direction, livré ainsi en pâture aux chiens de garde de Mohamed VI. Qui l’eut cru ! Le grand journal espagnol «El Pais», qui s’est tout récemment distingué en obtenant le prestigieux prix Pulitzer, grâce à son travail mené avec le site WeekiLeaks et Assange, vient de faire montre d’une veulerie qui en dit long sur la liberté de la presse et l’indépendance des journaux au royaume ibérique. 
    Attaqué par le Maroc et lâché par sa direction, Ignacio Cembrero, grand reporter de ce quotidien, et spécialiste des affaires maghrébine, a démissionné. Ignacio Cembrero, un des meilleurs spécialistes du Maghreb au quotidien espagnol, explique sur les colonnes du journal français «Libération», les raisons de sa démission et dénonce le fait que sa direction ne l’ait pas soutenu. «Après près de trois décennies à El País, je quitte le journal suite à des désaccords avec la direction. Elle ne m’a pas soutenu depuis que le Premier ministre du Maroc a porté plainte contre moi pour apologie du terrorisme», dit-il. 
    Durant le mois de février, déjà, ce journaliste émérite voyait venir les choses. Sans la moindre raison probante, en effet, sa direction avait décidé de le muter vers un autre service pour ne plus couvrir le Maroc. Une décision tout aussi incompréhensible qu’arbitraire, sachant (par exemple) que c’est ce journaliste qui avait révélé l’affaire «Galvan», ce pédophile espagnol qui a violé onze enfants marocains, condamné à 30 ans de prison, puis gracié, par erreur, par le roi Mohamed VI, qui avait provoqué de violentes manifestations dans le royaume. Joint par Libération, le journaliste explique : «Je n’aurai pas pensé que ma carrière puisse se terminer de cette façon-là. Je me considère trahi par la direction sortante de mon journal». 
    Pour rappel, le Maroc avait déposé, le 20 décembre 2013, une plainte contre Ignacio Cembrero pour «apologie du terrorisme». La plainte a été déposée après que Cembrero ait publié sur son blog, hébergé par El País, une vidéo d’Aqmi menaçant le Maroc. Le journaliste marocain, Ali Anouzla, avait été arrêté le 17 septembre à Rabat pour avoir placé, sur la version arabophone du site d’informations «Lakome», un lien vers la même vidéo. Il a été inculpé pour «aide matérielle, apologie et incitation au terrorisme. Suite à une campagne de mobilisation au Maroc et à l’étranger, Ali Anouzla a été remis en liberté provisoire, un mois plus tard. Ignacio Cembrero avait fait remarquer que la même vidéo est «toujours visible sur un certain nombre de sites», sans pour autant que «le Maroc ne porte plainte contre eux». 
    Le lâchage d’El Pais, qui porte un sévère coup à la crédibilité de ce journaliste, donne l’air d’avoir été «dicté» par des considérations géostratégiques, et même bassement matérielles. Il est de notoriété publique, en effet, que le Maroc n’a jamais hésité à mettre la main dans la poche pour acheter les consciences des uns, et amener les autres à agir et à s’exprimer conformément à ses propres desiderata, dussent-ils être contraires au droit international et aux notions les plus basiques de respect des droits de l’Homme.
    Kamel Zaïdi
  • 10 de mayo 1973 : creación del Frente Polisario

    El 10 de mayo de 1973, un grupo de jóvenes saharauis se reunieron en la ciudad mauritana de Zouérate para anunciar la creación del Frente Popular para la Liberación de Saguia El Hamra y Río de Oro, con referencia a las dos importantes regiones del Sáhara Occidental, en aquel entonces ocupado por España desde el Tratado de Berlín de 1884 .
    El grupo dirigido por el jóven El Uali solo contaba con el apoyo del coronel Gadafi. Entonces, van a tratar de introducir armas desde Libia a través de Argelia. Sidahmed Batal y Mhamed Khadad, ministro de Equipamiento y coordinador con la MINURSO, respectivamente, salen desde Trípoli con una maleta cargada de pistolas. Decidieron no aparecer juntos en caso de captura por las autoridades argelinas. 
    En el aeropuerto de Argel, la Aduana argelina descubrió las armas. Sidahmed Batal es inmediatamente ingresado a la cárcel. Khaddad contacta inmediatamente a sus camaradas en Trípoli. Estos pondrán Gadhafi al corriente del incidente. El guía libio llama por teléfono al Presidente Houari Boumediene. Batal es liberado unos dias después.
    Dos años más tarde , el coronel Gadafi shablará del incidente en una carta dirigida al Rey de Marruecos.
    « Cabe recordar que los países interesados ​​en este tema hoy no cooperaron con la República Árabe de Libia en el aprovisionamiento del POLISARIO al igual que no cooperaron en otros aspectos. Estos países, mas bien, han confiscado las armas que fueron enviadas de la República Árabe Libia al Polisario », dijo Gadafi para justificar su apoyo a la lucha del pueblo del Sáhara Occidental contra Marruecos y Mauritania, los dos países que invadieron la antigua colonia española en 1975.
    Se recuerda que el 17 de junio de 1970, el pueblo saharaui se levantó pacíficamente contra la decisión de España de declarar del Sahara Occidental provincia española. El ejército español reaccionó violentamente contra la población civil saharaui dejando varios muertos y decenas de heridos. Ninguno de los países ribereños protestó contra esta matanza.
  • 10 mai 1973 : création du Front Polisario

    Le 10 mai 1973 un groupe de jeunes sahraouis se sont réunis à la ville mauritanienne de Zouérate pour déclarer la création du Front Populaire pour la Libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro, en référence aux deux grandes régions du Sahara Occidental, à l’époque occupé par l’Espagne depuis l’Accord de Berlin de 1884.
    Le groupe commandé par le jeune El Ouali n’avait que le soutien du Colonnel Gadhafi. Alors, ils vont essayer d’introduire des armes de la Lybie à travers l’Algérie. Sidahmed Batal et Mhamed Khadad, ministre de l’Equipement et Coordinateur avec la MINURSO respectivement, partent de Tripoli avec une valise pleine de pistolets. Ils ont décidé de ne pas s’afficher ensemble en cas de capture par les autorités algériennes.
    Dans l’aéroport d’Alger, les douanes algériennes découvrent les armes. Sidahmed Batal est immédiatement conduit en prison. Khaddad contacte immédiatement ses camarades à Tripoli. Ceux-ci vont prévenir Gadhafi de l’incident. Le guide lybien contacte le président Houari Boumediène par téléphone. Batal est libéré.
    Deux ans plus tard, le Colonel Gadhafi parlera de l’incident dans une lettre dirigée au roi du Maroc.
    « Il convient de rappeler que les pays aujourd’hui concernés par cette question n’ont pas coopéré avec la République Arabe Libyenne dans l’approvisionnement du POLISARIO et ils n’ont pas coopéré dans d’autres aspects. Ces pays ont plutôt confisqué les armes qui étaient envoyées de la République Arabe Libyenne au POLISARIO », a dit Gadhafi pour justifier son soutien à la lutte du peuple du Sahara Occidental contre le Maroc et la Mauritanie, les deux pays qui ont envahi le l’ancienne colonie espagnole en 1975.
    Pour rappel, le 17 juin 1970, le peuple sahraoui s’est levé pacifiquement contre la décision de l’Espagne de déclarer le Sahara Occidental une province espagnole. L’armée espagnole a réagi violemment contre la population civile sahraouie laissant plusieurs morts et des dizaines de blessés. Aucun des pays riverains n’a protesté contre cette tuerie. 
  • Sahara occidental : le Conseil de l’Europe interpelle et accable le Maroc

    La Commission «des questions politiques et de la démocratie» de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a examiné en vue de son adoption un projet de résolution portant «contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental». 
    Dans cette résolution, l’Assemblée parlementaire réitère, encore une fois, qu’elle attend du Maroc qu’il continue à chercher des moyens pacifiques pour régler le conflit du Sahara occidental, conformément à la charte des Nations Unies. Elle appelle «spécifiquement» le Parlement marocain à «contribuer davantage au règlement de la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies». 
    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe n’a pas manqué de rappeler que «le Sahara occidental reste un territoire disputé, considéré comme “territoire non autonome” par les Nations unies et administré de fait par le Maroc». Elle s’en est prise au Maroc pour sa lenteur dans «la recherche d’une solution politique juste et durable au conflit du Sahara occidental qui reste source d’épreuves et de souffrances depuis presque 40 ans». 
    Dans le paragraphe 4 de ce projet de résolution, l’Assemblée prend note de la proposition du Front Polisario, «qui considère que la solution au conflit doit passer par l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination à travers un référendum». Dans ce même paragraphe, elle exprime son inquiétude au sujet d’un «certain nombre d’allégations d’atteintes aux droits de l’Homme au Sahara occidental, en particulier en matière de libertés d’expression, de réunion et d’association ainsi que des allégations de torture, de traitements inhumains et dégradants ou de violation du droit à un procès équitable». 
    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe consacre un paragraphe comportant 11 points sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental. Elle appelle les autorités marocaines à, notamment, intensifier les efforts et la coopération avec la Minurso et le Comité international de la Croix Rouge (CICR) afin de retrouver les personnes qui restent portées disparues dans le cadre du conflit et à procéder à l’exhumation et à la restitution des dépouilles aux familles ; garantir la liberté d’expression et réviser certains articles du Code de la presse, la loi sur les associations ainsi que les autres lois qui rendent illégaux les discours et les activités politiques et associatives considérés comme portant atteinte à «l’intégrité territoriale» du Maroc, et garantir la liberté de mouvement des journalistes et des visiteurs étrangers qui se rendent au Sahara occidental ; respecter le droit des personnes à se réunir pacifiquement, y compris celui des défenseurs de l’autodétermination du peuple sahraoui, et s’assurer que les restrictions soient temporaires et limitées au strict nécessaire ; assurer le respect de la loi marocaine sur les associations, en mettant fin à la pratique qui consiste à refuser les documents de constitution déposés par les associations de la société civile sahraouie non enregistrées pour des raisons formelles ; veiller à ce que l’action de la police reste proportionnelle et renforcer les programmes de formation aux droits de l’Homme à destination des membres des forces de l’ordre ainsi que des juges et des procureurs, en partenariat avec le Conseil de l’Europe ; organiser des enquêtes indépendantes pour déterminer la responsabilité de la police marocaine suite aux plaintes de civils concernant des violations des droits de l’Homme au Sahara occidental, examiner toutes les allégations de torture et s’assurer qu’aucune déclaration obtenue par la force n’ait été admise comme preuve ; accorder aux accusés du procès des événements de Gdeim Izik de décembre 2010 le droit d’être jugés de nouveau par un tribunal civil, en accord avec le projet de loi stipulant que les civils ne devront plus répondre de leurs actes, quels que soient les crimes commis, devant un tribunal militaire ; renforcer le rôle des institutions marocaines de protection des droits de l’Homme, en particulier le CNDH, par rapport à la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental. 
    Enfin, il est à relever que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’appuie sur le statut de partenaire pour la démocratie qui a été accordé au Parlement du Maroc pour exiger de ce dernier de respecter pleinement et d’honorer les engagements pris dans ce sens. Ce projet de résolution sera soumis au vote à la session plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, prévue à Strasbourg du 23 au 27 juin 2014. L’adoption d’une telle résolution marquera une autre victoire pour la cause juste du peuple du Sahara occidental dans une autre enceinte internationale.
    Sarah L.
    http://algeriepatriotique.com/article/sahara-occidental-le-conseil-de-leurope-interpelle-et-accable-le-maroc
  • Marruecos, estado terrorista ?

    En Marruecos, la clase política sigue minuciosamente las enseñanzas del difunto Rey Hassan II. Una de elaos es la instrumentalización de la amenaza terrorista. En 1994 , Hassan II quiere que Europa abra su mercado a los productos agrícolas marroquíes y declara que tiene 5 millones de agricultores que producen tomates para la exportación.
    Jacques Delors, Presidente de la Comisión Europea en aquel entonces, responde que los agricultores españoles se oponen a la competencia contra os mercados de la Unión Europea.
     » Muy bien, replicó el rey. Si Marruecos no puede exportar sus tomates en diez años exportaremos terroristas  » .
    Diez años más tarde, 11 de marzo de 2004, ciudadanos marroquíes hacen estallar los trenes en la estación madrileña de Atocha matando a casi 200 personas en un atentado terrorista cualificado del 11 de septiembre europeo.
    Según el ex ministro marroquí del Interior, que era la mano derecha del rey Hassan II, el ataque contra el Hotela Asni de Marrakech tenía como objetivo hacer creer que Marruecos también estaba plagado de terrorismo islamista. Basri dijo que muchos anuncios de desmantelamiento de células eran manipulaciones de uso internacional.
    Addouh Khatri, jefe de la delegación de negociadores saharauis ya acuso a Marruecos de fomentar y nutrir el terrorismo y el crimen organizado señalando que Marruecos con las estrategias de sus líderes actuales seguia siendo la causa de la desestabilización, la inseguridad y el chantage en la región.
    Por su parte, la prensa argelina habla de los intentos de Marruecos de involucrarse en los asuntos de la región del Sahel para contrarrestar el liderazgo de Argelia no sólo en la región sino también en África, a través de la Unión Africana, de la que Marruecos se ha auto – excluido en 1984 tras la adhesión de la RASD.
    Marruecos, un país, expulsado de la Unión Africana por su política expansionista y colonialista, intenta, desde la intervención militar francesa en el norte de Malí, en enero de 2013, para liberar las ciudades malienses de Gao, Tombuctú y Kidal de las garras de AQMI y del Mujao, socavar los esfuerzos internacionales para lograr la paz en esta región. Está claro que Marruecos interfiere y quiere ir más allá en su política para contrarrestar los esfuerzos de Argelia y el nuevo gobierno de Bamako.
    Numerosos diplomáticos y expertos militares creen que las autoridades marroquíes se han puesto, desde hace algún tiempo, a sabotear el proceso de acercamiento entre las facciones rebeldes de Malí. El juego está claro: hacer fracasar los esfuerzos de pacificación argelinos en el norte de Malí .
    Hoy en día, justo en el momento en el que Europa cierra sus fronteras a los productos marroquíes, los asaltos de los subsaharianos a las ciudades españolas de Ceuta y Melilla se multiplican. Algunos observadores se preguntan si los dos asuntos no están relacionados y pronostican mayor escalada por parte de Marruecos. Sobre todo ahora que la ONU está presionando para resolver el problema del Sáhara Occidental .
  • Mohammed VI chez sa marraine

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, se trouve, depuis le 20 avril, en France. Selon des sources officielles marocaines, il s’agit d’une visite privée. On serait tenté de penser qu’il est en train de passer des belles vacances dans son palais de Betz, mais ce n’est pas le cas. La conjoncture n’est pas aux congés. Le Maroc traverse une mauvaise passe dans sa volonté de coloniser le Sahara Occidental ad eternam. Le Conseil de Sécurité vient de confirmer la « forme » de la solution préconisée par le Secrétaire Général de l’ONU, à savoir l’autodétermination.
    Ban Ki-moon avait rappelé dans on rapport que le Sahara Occidental est un territoire non-autonome régi par l’article 73 du XI Chapitre de la Charte des Nations Unies, sans oublier de signaler que ses ressources naturelles doivent être exploitées d’une manière juste.
    Par conséquent, le roi du Maroc se trouve chez sa marraine, la France, pour quémander un soutien de l’Hexagone contre la légalité internationale, pour affronter la décision du Conseil de Sécurité d’appliquer le droit international pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré.
    L’Etat d’esprit du roi du Maroc a été clairement exprimé dans la conversation téléphonique qu’il a partagée avec le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, où le souverain marocain a menacé de quitter le processus de paix onusien.
  • Le Maroc, Etat terroriste?

    Au Maroc, la classe politique continue à suivre minutieusement les enseignements du défunt roi Hassan II. L’une d’elle est l’instrumentalisation de la menace terroriste. En 1994, Hassan II veut que l’Europe ouvre son marché aux produits agricoles marocains et déclare qu’il a 5 millions de fermiers qui produisent des tomates pour l’exportation.

    Jacques Delors, président de la Commission Européenne à l’époque, répond que les fermiers espagnols s’opposent à la concurrence des marchés de l’Union Européenne.
    «Très bien, réplique le roi. Si le Maroc ne peut exporter ses tomates, dans dix ans nous exporterons des terroristes».
    Dix ans après, le 11 mars 2004, des ressortissants marocains font exploser des trains dans la garde madrilène d’Atocha tuant près de 200 personnes dans un attentant terroriste qualifié du 11 Septembre Européen. 
    Selon l’ancien ministre marocain de l’intérieur, qui était le bras droit du roi Hassan II, l’attentat perpétré à Marrakech contre l’Hôtel Atlas Asni avait le but de faire croire que le Maroc était aussi infesté par le terrorisme islamiste. Basir a ajouté que de nombreuses annonces de démantèlement de cellules étaient des manipulations ç usage international.
    Khatri Addouh, chef de la délégation de négociateurs sahraouis a déjà accusé le Maroc de fomenter et alimenter le terrorisme et les groupes du crime organisé,soulignant que le Maroc avec les stratégies de ses dirigeants actuels continuera à être à l’origine de la déstabilisation , l’insécurité et le chantage dans la région.
    De son côté, la presse algérienne parle des tentatives du Maroc de s’impliquer dans les affaires du Sahel pour contrecarrer le rôle de leadership de l’Algérie non seulement dans la région mais aussi en Afrique, à travers l’Union Africaine, de laquelle le Maroc s’est auto-exclu en 1984 à la suite de l’adhésion de la RASD. 
    Le Maroc, un pays, évincé de l’Union africaine pour sa politique expansionniste et colonialiste, tente, depuis l’intervention militaire française, au nord Mali, en janvier 2013, pour libérer les villes maliennes de Gao, Tombouctou et Kidal des griffes d’Aqmi et du Mujao, de saper les efforts internationaux de pacification de cette région. Il est évident que le Maroc s’ingère et veut aller loin dans sa politique qui vise à contrecarrer les efforts de l’Algérie et du nouveau gouvernement à Bamako. 
    De nombreux diplomates et experts militaires estiment que les autorités marocaines se sont mises, depuis quelque temps, à saborder les processus de rapprochement entre factions maliennes rebelles. Le jeu est clair: faire capoter les efforts algériens de pacification du nord du Mali.
    Aujourd’hui, au moment où l’Europe tente de fermer ses frontières aux produits marocains, les assauts des subsahariens contre les conclaves espagnols de Ceuta et Melilla se multiplient. Certains observateurs se demandent si les deux affaires ne sont pas liées et ils s’attendent à davantage d’escalade de la part du Maroc. En particulier maintenant que l’ONU fait pression pour résoudre le problème du Sahara Occidental.
  • Syrie : Le Maroc, principal founisseur de terroristes

    Pourquoi l’Algérie ne participera pas à la conférence sur les filières djihadistes à Bruxelles
    L’Algérie ne prendra pas part à la conférence internationale sur les filières djihadistes qui se tiendra le 8 mai à Bruxelles, a-t-on appris de sources sûres. Cette conférence verra la participation de plusieurs pays concernés par les réseaux de recrutement de terroristes qui combattent actuellement en Syrie tels que le Maroc, la Libye et la Tunisie. 
    Outre des pays européens également touchés par ce phénomène qui inquiète les gouvernements de l’UE, des pays comme la Jordanie et la Turquie, qui comptent de nombreux djihadistes en Syrie et en Irak, y participeront. La conférence se penchera en effet sur les circuits de recrutement, la logistique mise en place et les ramifications de ces filières djihadistes qui infestent de nombreux pays d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Si l’Algérie ne participe pas à cette conférence, c’est tout simplement parce qu’elle ne figure pas sur la liste «des pays pourvoyeurs de djihadistes». 
    Disposant d’une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie a réussi durant ces vingt dernières années ce qu’aucun autre pays n’a fait jusque-là, à savoir le démantèlement de nombreux réseaux de recrutement de terroristes au niveau interne après avoir coupé leurs liens avec l’extérieur.Cela contrairement à notre voisin de l’ouest, infesté par les réseaux de recrutement de djihadistes qu’il exporte un peu partout dans le monde. «Les autorités marocaines tentent ainsi vis-à-vis de leur opinion interne de positiver leur participation au motif qu’ils sont performants en matière de lutte contre le terrorisme alors que la vérité est toute autre», ont relevé nos sources très au fait du dossier, affirmant dans ce sillage que le royaume marocain compte «des centaines de djihadistes en Syrie. Ainsi, la brigade Sham Al-Islam est composée de 80% de terroristes marocains et dirigée par un sujet de sa majesté». Nos sources révèlent également l’existence d’un Marocain comme «commandant d’une autre brigade». «79% des djihadistes partis de Belgique sont aussi d’origine marocaine », ajoutent les mêmes sources qui précisent que la Turquie et la Jordanie sont invitées en tant que pays de transit. 
    Ainsi, comme l’attestent nos sources, le fait que l’Algérie ne soit pas conviée à cette réunion est un fait positif qui prouve que «nous ne comptons que quelques rares compatriotes perdus dans cet enfer syrien». Les organisateurs de cette conférence, à savoir les pays de l’UE, cherchent à avoir justement la coopération des pays pourvoyeurs de ces djihadistes afin de mettre un terme à cette nébuleuse terroriste internationale qui menace fortement leur sécurité.
    Sonia B.
    http://ds.algeriepatriotique.com/article/pourquoi-l-algerie-ne-participera-pas-la-conference-sur-les-filieres-djihadistes-bruxelles