Mois : mai 2014

  • El tiempo, ese maldito traidor

    Dos eventos fueron organizados por Marruecos para perturbar el estatuto de potencia regional de Argelia : cuando en enero Mohammed VI recibió a los líderes del movimiento tuareg MNLA y su visita a Malí en febrero. La prensa francesa, como de costumbre, no faltó a la hora de exagerar el alcance de las actividades del rey de Marruecos.
    Así, France24 mostraba bien en grande titulos tan títulos tan fantástico como  » Mohammed VI le hace un corto-circuito a Argel y se ofrece una gira en África ».  » Malí: Argel molesta por el retorno con fuerza de Marruecos », indicaba como título el sitio Sahel Inteligence. « Marruecos , el protagonista milagro para solucionar la crisis maliense? », se preguntó Jol Press. Y los periódicos marroquíes fueron unánimes en una supuesta  » guerra de liderazgo entre Marruecos y Argelia en Malí « . Llegaron hasta decir que « Marruecos ha destronado a Argelia en el Sahel ».
    Pero era sin contar con el hecho de que el tiempo es un traidor que puede en cualquier momento poner al descubierto todo lo que no es la verdad.
    Menos de tres meses después de aquellos delirios franco- marroquíes, con la escalada en Malí, Francia no se volvió hacia Marruecos en buscar de ayuda. Es a Argelia donde se dirigió el ministro de Defensa francés, un país cuya cooperación en el marco de la « lucha contra el terrorismo en el norte de Malí » está calificada por el ministro francés de  » decisiva para la estabilización de esta región ».
    Jean -Yves Le Drian se encuentra desde ayer en Argel con el fin de fortalecer la cooperación en materia de seguridad entre los dos países para contrarrestar los movimientos terroristas que pululan en esta región sdel Sahel, lo que seguramente no faltará de molestar a Marruecos, siempre celoso por los contactos entre París y Argel debido a sus ambiciones colonialistas en el Sáhara Occidental .
    Esta visita fue calificada de giro en las relaciones entre Francia y Argelia por el hecho de que Francia intervino militarmente en Malí hace más de un año, pero todavía está luchando para acabar con los grupos terroristas que constituyen una amenaza seria no solo para Malí, sino también para los intereses de Francia en la región.
    Según El Watan, el apoyo de Argel, tanto político-diplomático como militar, está muy solicitado por Francia que no podría, aunque sólo sea en el plan financiero, mantener a largo plazo su presencia militar reforzada en este vasto país de la frontera sur de Argelia.
  • Ne disait-on pas que le Maroc avait détrôné l'Algérie au Mali?

    Deux événements ont été organisés par le Maroc pour brouiller le statut de puissance régionale de l’Algérie : l’accueil en janvier à Rabat des leaders du MNLA et la visite au Mali au mois de février. La presse française, comme d’habitude, a été au rendez-vous pour gonfler l’ampleur des activités du roi du Maroc.
    Ainsi France24 affichait des titres aussi fantaisistes que « Mohammed VI court-circuite Alger et s’offre une tournée en Afrique ». « Mali : Alger agacé par le retour en force du Maroc », titrait le site Sahel Intelligence. « Le Maroc, l’acteur miracle pour régler la crise malienne? », se demandait Jol Presse. Et les journaux marocains étaient unanimes sur une supposée « guerre de leadership entre le Maroc et l’Algérie sur le Mali« . Ils sont allés jusqu’á dire que le « Maroc a détrôné l’Algérie au Sahel »:
    Mais c’était sans compter sur le fait que le temps est un traître qui peut à tout moment mettre à découvert tout ce qui n’est pas vrai.
    Moins de trois mois après ces délires franco-marocains, avec l’escalade au Mali, la France ne s’est pas tourné vers le Maroc pour chercher de l’aide. C’est en Algérie que le ministre français de la défense s’est rendu, un pays dont la coopération dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme dans le nord du Mali » est qualifiée par le ministre français de « déterminante pour la stabilisation de cette région ».
    Jean-Yves Le Drian se trouve depuis hier à Alger dans le but renforcer la coopération sécuritaire, entre les deux pays afin de contrecarrer les mouvements ter- roristes qui pillulent dans cette sous-région du Sahel, ce qui ne manquera pas d’agacer le Maroc, toujours jaloux des contacts entre Paris et Alger, à cause de ses visées colonialistes au Sahara Occidental.
    Cette visite a été qualifiée de tournant dans les relations entre la France et l’Algérie du fait que la France est intervenue militairement au Mali il y a plus d’une année, mais peine toujours à venir à bout des groupes terroristes qui constituent une menace sérieuse pour les Maliens mais aussi ur les intérêts de la France dans la région.
    Selon El Watan, l’appui d’Alger, aussi bien politico-diplomatique que militaire, est vivement sollicité par une France qui ne pourrait pas, ne serait-ce que sur le plan financier, maintenir durablement sa présence militaire renforcée dans ce vaste pays à la frontière sud de l’Algérie. Un point en faveur de Ban Ki-moon dans sa recherche d’une solution du conflit du Sahara Occidental sur la base des résolutions de l’ONU.
  • Mohammed VI a peur de la presse indépendante (Washington Post)

    Dans son édition du lundi, le Washington Post a dénoncé la persécution judiciaire du journaliste Ali Anuzla par les autorités marocaines suite à la publication d’une vidéo supposée être d’un groupe terroriste qui lance des menaces contre le Maroc et critique sévèrement la politique du roi Mohammed VI.
    Selon ce journal américain, le Roi Mohamed VI a peur de la liberté de la presse dans son pays rappelant que le site Lakome représente la presse libre au Maroc et a eu le courage de demander au roi davantage de marge de libertés notamment pour les médias.
    Le Washington souligne que le monarque marocain « a mis fin à l’ouverture entamée avec le déclenchement du Printemps arabe, une attitude qui prouve que le roi Mohamed VI n’est pas prèt à démocratiser le pays », ajoutant que la tentative de silencer la presse amènera à plus de pression dans l’avenir et aussi à mettre en question la légitimité des régimes.
    C’est la deuxième fois en un an, le comité de rédaction du prestigieux Washington Post s’en prend frontalement au roi Mohammed VI à cause de l’affaire Anouzla.
  • Le Sahara n'est pas à vendre

    Dans un jour comme aujourd’hui mais de l’année 1973, le Front Polisario menait sa première opération militaire contre l’occupant espagnol au Sahara Occidental.
    Ils étaient une poignée d’hommes qui n’avaient comme armes aue des vieux fusils dont la majorité ne fonctionnait plus. 
    Deux du groupe, El Ouali et Abdi Boubout sont allés vers le post d’El Khanga pour une reconnaissance du terrain. Ils ont été capturés par les soldats espagnols. Leurs camarades ont attaqué le poste le lendemain. Ils ont libéré leurs compagnons qui étaient dans une chambre fermée avec un cadenas. Un membre du commando donne un coup sur le cadenas avec son fusil et une balle est partie. C’était la seule balle qui a été tirée dans cette opération, mais elle était le prélude d’une guerre de libération qui durera jusqu’à 1991, date à laquelle l’ONU a imposé le cessez-le-feu au Sahara Occidental entre le peuple sahraoui et le Maroc.
    Le 20 mai est une date historique, le 41 anniversaire de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, sa dignité et sa liberté.
    Une de ses chansons favorites et qui est restée dans l’anal de son épopée nationale a été chantée par Oumrghia et porte le titre de « Le Sahara n’est pas è vendre » et voici une partie de ses paroles très significatives :
    Ecoutez, le Sahara n’est pas à vendre
    Le vert de ma terre,
    me remplit d’orgueil
    comme la beauté de ses paturages
    dans les yeux du bon pasteur
    Le phosphate, vous le désirez
    ils va vous perturber,
    mème en vente,
    vous ne pouvez pas l’acheter
    Je suis réfugiée,
    j’ai marché à pied,
    de Dakhla à Aoueïnet Legrâa

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=_PjnWmmg4sk]

  • Un tournant dans les relations algéro-françaises

    Un partenariat plus solide que jamais 
    La visite du ministre français de la Défense, amène certainement les observateurs à faire quelques rapprochements, entre la situation sécuritaire dans nombre de régions africaines et l’interventionnisme français par trop voyant. L’Algérie, pays leader du continent noir, a son mot à dire sur la question. 
    Cela amène également à croire que l’aspect «opérationnel» pourrait-on dire, des relations algéro-françaises, a atteint un niveau de maturité où l’on ne peut s’arrêter devant un quelconque tabou. C’est là un signe probant que les deux pays se rapprochent du «point de non retour» dans la consolidation de leur partenariat, que tout le monde voudrait stratégique et d’égal à égal. 
    En effet, les deux pays se sont entendus sur un niveau de coopération inédit, dans l’histoire commune des deux pays. On sent bien que les gouvernements, tant français, qu’algérien, veulent rattraper le retard, mieux, franchir le point de non retour dans la consolidation des divers partenariats, politique, économique et culturel. Le souffle nouveau dans les relations entre Alger et Paris, en plus d’être chaud, est empreint d’un grand respect mutuel. La France a enfin compris que son intérêt est un traitement d’égal à égal, de son voisin du Sud et néanmoins ancienne colonie. D’ailleurs, les officiels français ont bien saisi l’attachement des Algériens à leur souveraineté et leur dignité et que la seule manière de faire des affaires avec l’Algérie, c’est de changer le logiciel des rapports qu’ils entretiennent avec leur homologue. 
    Faire rencontrer les Premiers ministres, pour faire avancer les dossiers de coopération, suppose donc clairement, qu’il y a une réelle détermination à construire un pont sur la Méditerranée et de le consolider, pour le rendre très résistant à toutes les attaques d’où qu’elles viennent. Cet «empressement» du reste positif, se traduit par ce sommet qui se tiendra à la fin de l’année, à 4 mois de l’élection présidentielle en Algérie. En d’autres temps et circonstances, les politiques des deux côtés de la Méditerranée auraient opté, pour un «gel» tactique en attendant de voir ce que donnera la prochaine échéance politique. Au lieu de cela, ils tentent de mettre en place un cadre de concertation inédit et politiquement très engagé. 
    La France est donc décidée d’aller au fond de sa nouvelle logique de coopération et l’Algérie saisit l’occasion pour refonder les relations entre les deux pays. Un Sommet peut ne rien vouloir dire, mais dans le cas présent, il y a un on-ne-sait-quoi d’historique.
    Par Smaïl Daoudi
    Ouest-Tribune, 20 mai 2014
  • Le spectre de l’anarchie armée au Maghreb et au Sahara

    Les dernières évolutions tragiques en Libye préfigurent une tendance de fond particulièrement lourde et sanguinaire dans notre région. Avec l’assentiment du monde dit libre qui feint de s’en offusquer
    S’achemine-t-on d’aventure vers l’anarchie armée et généralisée en Libye ? Tout porte à le croire. Les derniers développements font craindre le pire. Et les réactions internationales qui s’ensuivent renforcent les appréhensions sur fond d’un alarmisme justifié.
    D’abord, les faits. Avant-hier, les autorités de Tripoli ont qualifié de «tentative de coup d’Etat» l’offensive menée à Benghazi par un général à la retraite contre des milices islamistes. Les heurts particulièrement violents ont fait au moins 79 morts et 141 blessés vendredi. Le rouleau compresseur meurtrier a commencé lorsque Khalifa Haftar, général à la retraite, a lancé vendredi matin une opération avec un groupe baptisé «Brigade du 17-Février», contre des groupes qualifiés de terroristes à Benghazi. La ville est réputée pour abriter plusieurs mouvances terroristes lourdement armées. Le général Haftar s’est autoproclamé chef de l’armée nationale. Il se fait fort du soutien de nombreux officiers de l’armée régulière qui ont fait défection, ainsi que d’officiers et d’unités combattantes munies d’avions et d’hélicoptères de combat.
    Pour l’heure, Tripoli considère l’offensive de Khalifa Haftar et consorts comme «un agissement en dehors de la légitimité de l’Etat et un coup d’Etat», aux termes du communiqué lu par le président du Congrès général national (CGN, Parlement), Nouri Abou Sahmein. Ce dernier a renchéri : «Tous ceux qui ont participé à cette tentative de coup d’Etat vont être poursuivis par la justice». De son côté, Khalifa Haftar balaie l’accusation d’un revers de main : «Notre opération n’est pas un coup d’Etat et notre objectif n’est pas de prendre le pouvoir. Cette opération vise un objectif précis qui est d’éradiquer le terrorisme. L’opération va continuer jusqu’à purger Benghazi des terroristes».
    Entre-temps, l’armée régulière a décrété samedi une zone d’exclusion aérienne sur Benghazi et sa région, menaçant d’abattre tout avion militaire faisant intrusion dans cette zone. Ce qui n’a pas empêché le raid d’un avion militaire contre un groupe d’ex-rebelles islamistes au nord-ouest de la ville.
    Hier, c’était au tour de Tripoli de flamber et trembler. Des coups de feu ont été entendus au sud de Tripoli, non loin des locaux du Congrès général national (CGN, Parlement). Les députés ont été prestement évacués. Des témoins ont indiqué que les civils armés appartenaient aux tristement célèbres brigades de Zenten, qui contrôlent plusieurs sites sur la route de l’aéroport. Peu auparavant, un convoi de voitures blindées était entré dans Tripoli depuis la route de l’aéroport, et s’était dirigé vers les locaux du CGN. Les routes ont été fermées à la circulation, tandis que les civils se bousculaient et se pressaient de rentrer chez eux. Un vent de panique souffle sur Tripoli et d’autres villes et régions libyennes.
    Panique en Libye, fortes appréhensions à l’international. Branle-bas diplomatique et militaire dans les capitales mondiales. Des réunions de très haut niveau ont eu lieu au Caire, à Tunis, à Alger et ailleurs. On s’attend au pire. Des vols réguliers sont suspendus. Les Américains ont acheminé des centaines de marines d’Espagne vers les côtes italiennes du sud. Les Français sont en état de veille.
    Les états-majors internationaux sont sur le qui-vive. Les observateurs aussi. On fait l’état des lieux et on esquisse des prévisions à court et moyen terme.
    Le circonstanciel ne saurait cacher la tendance de fond. Al Qaïda a opéré depuis quelque temps un vaste redéploiement géostratégique. Le Maghreb, le Sahara et l’Afrique subsaharienne lui tiennent désormais de principal lieu d’ancrage. Soit une dizaine de millions de kilomètres carrés. Cela va des confins du Soudan à l’Atlantique en abordant les zones limitrophes de l’Afrique de l’Ouest et les hauteurs de l’Atlas.
    Les convulsions dudit printemps arabe ont été mises à profit de ce dessein démentiel. Les interventions du Qatar, de la France, de l’Italie, des Etats-Unis d’Amérique et de l’Otan en Libye ont favorisé les mouvances terroristes de la nébuleuse Al Qaïda au Sahara, au Mali, en Tunisie et aux abords de l’Algérie. De sorte que les dernières évolutions tragiques en Libye préfigurent une tendance de fond particulièrement lourde et sanguinaire dans notre région. Avec l’assentiment du monde dit libre qui feint de s’en offusquer.

    Soufiane Ben Farhat

    http://soufiane-ben-farhat.space-blogs.net/blog-note/201845/libye-le-spectre-de-l%E2%80%99anarchie-armee-au-maghreb-et-au-sahara.html
  • Défis et enjeux de "la nouvelle donne stratégique" dans le Monde arabe et au Sahel (NAQD)

    ALGER- NAQD, revue d’études et de critique sociale, tente, dans sa dernière livraison (automne/hiver 2013), de « faire découvrir la portée des défis et des enjeux de la nouvelle donne géostratégique » dans quelques régions sensibles du monde.
    Dirigée par l’historien Daho Djerbal, la revue périodique donne ainsi la parole à plusieurs contributeurs reconnus pour parler de « la nouvelle donne géostratégique (au) Maghreb-Machrek, (et au) Sahara-Sahel », alors que ces zones sont agitées par de fortes turbulences.
    « Il nous fallait absolument tenter » face à ces « troubles graves » de « tirer les leçons car la menace de déstabilisation des Etats et de remise en question des souverainetés territoriales et nationales pèse de tout son poids sur notre présent et notre futur immédiat », écrit M. Djerbal dans la présentation de ce nouveau numéro.
    Pour lui, « il est devenu évident que les rapports de force à l’échelle mondiale sont en train de changer de fond en comble ».
    Alain Joxe, directeur d’étude honoraire à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales basée à Paris), dresse, dans sa contribution sous le titre « Le bout du rouleau et la démocratie », une large rétrospective de l’évolution des logiques de domination à travers l’histoire, en abordant notamment la question de la substitution de la sphère virtuelle des marchés financiers à la réalité économique.
    George Corm (Professeur à l’université Saint Joseph de Beyrouth), lui, estime dans son approche (Religion et géopolitique: une relation perverse), que « la puissance peut se définir par la satisfaction d’intérêts matériels (…) ».
    Pour ce faire, « l’Etat puissant doit aussi imposer la contrainte politique, voire militaire sur les autres Etats pour les faire entrer dans son aire d’influence et de domination », écrit-il, en notant que dans cette quête de puissance « il devient fort utile d’instrumentaliser les religions ».
    Pour ceux qui veulent comprendre ce qui se passe dans le monde arabe, Gérard Chaliand, expert en étude de conflit et en géostratégie, lui, fait un état des lieux des régions proche et moyen orientales, alors que Saida Bédar (Sociologue, spécialiste des questions stratégiques), analyse longuement « la stratégie US en Irak et dans la région du Golfe ».
    Pour sa part, André Bourgeot (anthropologue) traite du thème « Sahara: espace géostratégique et enjeux politiques (Niger) » alors que Salim Chena dans sa contribution « L’Etat dans les relations transnationales. Le cas de l’espace saharo-sahélien » considère que cet espace « est aujourd’hui l’un des points chauds de la politique internationale en Afrique ».
    Bernard Genet explique, quant à lui, « les ressorts de la stratégie française dans la région » alors que Manlio Dinucci, géographe, écrivain et journaliste italien, aborde la situation en Libye et les enjeux liés au pétrole, ressource dont ce pays regorge.
    http://www.aps.dz/fr/monde/5981-d%C3%A9fis-et-enjeux-de-la-nouvelle-donne-strat%C3%A9gique-dans-le-monde-arabe-et-au-sahel-naqd
  • Le Sahara occidental inscrit à l'ordre du jour

    NEW YORK – Le Comité spécial de l’ONU chargé d’étudier  la situation relative à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux territoires colonisés, appelé  »Comité spécial des 24 »,  tiendra un séminaire régional du 21 au 23 mai à Nadi (Fidji) avec pour objectif d’accélérer l’action dans la mise en œuvre de la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020).
    Cette rencontre examinera la situation relative aux 17 territoires occupés, dont le Sahara Occidental, y compris la question du soutien de divers organismes des Nations unies et d’autres organisations spécialisées.
    Les conclusions et recommandations du séminaire seront examinées par le Comité spécial à sa session de juin prochain, puis seront transmises à l’Assemblée générale de l’ONU.
    Les 17 territoires non autonomes, précise la liste de l’ONU, sont le Sahara Occidental, les Samoa américaines, Anguilla, les Bermudes, les iles Vierges britanniques, les iles Caïmans, les iles Falkland, la Polynésie française, Gibraltar, Guam, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Sainte-Hélène, les Tokélaou, les iles Turques et Caïques et les iles Vierges américaines.
    Les participants invités au séminaire comprennent le Bureau du Comité spécial et les membres de groupes régionaux, des Etats membres des Nations unies, y compris les puissances administrantes, ainsi que des représentants des territoires non autonomes, la société civile et les organisations non gouvernementales et des experts.
    A rappeler que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté, à plusieurs reprises, ce Comité onusien de décolonisation à faire preuve de plus d’efficacité dans son processus de décolonisation, soutenant que « le colonialisme n’a pas sa place dans le monde moderne. »
    L’Assemblée générale de l’ONU avait proclamé, en 1990, la première Décennie internationale de l’élimination du colonialisme qui s’accompagnait d’un plan d’action.
    L’année 2010 avait marqué le 50ème anniversaire de la Déclaration de l’Assemblée générale de l’ONU sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés et avait coïncidé avec la proclamation de la  troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme 2011-2020.
  • Le style marocain pour gagner la sympathie des occidentaux

    Les gouvernants du Maroc connaissent bien la mentalité des occidentaux et profitent de leur naïveté pour réaliser leurs desseins et faire passer la répression, l`injustice et la colonisation du Sahara Occidental.
    Il y a des symbols de la tolérance que les européens et les américains apprécient beaucoup et donnent une importance capitale : la lutte contre l´antisémistisme et les droits des homosexuels.
    L’un des derniers gestes envoyés aux juifs dans ces temps de crise diplomatique à cause de la situation au Sahara Occidental a été rapporté par le site d’information juif américain Algeimener. Selon cette source le Makhzen a exclu le chanteur égyptien anti-israélien de la participation au Festival de la chanson Mawazine, un événemet organisé en vue d’attirer et fomenter le tourisme sexuel.
    La 13ème édition du festival Mawazine débutera le 30 mai jusqu’au 7 juin prochain. Plusieurs stars internationales y sont attendues, entre autre, Alicia Keys, Justin Timberlake ou Stromae.
    Le Maroc a déjà concocté un faux mariage homosexuel dans le passé. Aujourdh’hui, la conjoncture politique impose un nouveau faux débat sur la question. A l’occasion du 17 mai, le site marocain Magharebia parle d’une prétendue « mobilisation de la société civile en vue de la dépénalisation de l’homosexualité ». Ce mensonge sera dupé par une séance de strip-tease sur la voie publique en pleine rue à Marrakech. Dans le Quertier Ben Salah, trois femmes qui se disent appartenant à l’organisation Femen exhibent leur seins à qui veut regarder. 
    Selon le quotidien marocain Annass, dans son édition du mercredi 14 mai 2014, les jeunes filles, dont l’une est agée de 32 ans, dansaient en public des danses séductrices alors que les habitants du quartiers sortaient de la mosquée et aurait refusé de se vêtir et attaquaient toute personne s’approchant d’elles. Des témoins estiment que le Makhzen a laissé faire car il est normal au Maroc que des femmes racolent pour booster le tourisme sexuel.
    Machallah, c’est une preuve irréfutable de l’ouverture du Maroc au public occidental qui cherchent la perversion et le tourisme sexuel. Le Maroc est le seul pays arabo-musulman où l’on peut voir cette ouverture. A cela s’ajoute que malgré que le roi du Maroc est considéré comme le Commandeur des Croyants, dans ce pays l’alcool est la principale cause de décès dans les accidents de circulation.
  • L’intimidation et la répression marocaine continuent au Sahara Occidental occupé

    El Aaiún, 17 mai 2014
    Rien n’a changé sur le terrain, au Sahara Occidental. Les arrestations arbitraires et intimidations violentes par la police marocaine se poursuivent contre les Sahraouis militants.
    Malgré la décision 2152 du conseil de sécurité qui souligne l’importance d’améliorer le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, les autorités marocaines d’occupation poursuivent leur politique d’agression contre les militants pour l’indépendance.
    A Smara occupée
    Le 7 mai 2014 à l’aube, l’activiste sahraoui Ghali Zougham, 30 ans, a été brutalement tabassé par la police et les forces auxiliaires après avoir monté le drapeau de la RASD sur le toit d’un immeuble du quartier les bâtiments.
    Selon l’activiste sahraoui Salek El Batel membre du comité sahraoui de la défense des droits de l’homme à Smara, les policiers ont encerclé Zogham et ils lui donné des coups de pieds, de matraques et de pierres sur la tête et le dos alors qu’il était au sol.
    Zogham a été transporté au 5ème hôpital militaire à Guelmim après des examens radiographiques effectués à Smara. Le bulletin d’admission stipule « polytraumatisé ».
    Selon la famille, Zogham est blessé à la tête, et souffre d’une fracture au niveau du bassin et du fémur gauche.
    A El Aaiún occupée
    Le 11 mai 2014, les forces d’occupation ont arrêté le militant sahraoui Mohamed Baber dans la maison d’un ami habitant le quartier Douirat. Selon des témoins des policiers ont tabassé le militant sahraoui au plein public avant de l’amener en voiture de police vers la préfecture où il a été torturé. Le 13 mai 2014, le juge d’instruction a ordonné de le mettre dans la prison de El Aaiún, la prison Noire, pour les chefs d’accusation de “Formation d’une bande criminelle en vue de commettre un crime contre des personnes et de l’argent, entraver la circulation”… soit la même accusation faite à Abdaselam Loumadi et Abdel Mouttalib Sarir, deux activistes arrêtés en janvier et février, après leur participation à la manifestation du 15 janvier.
    Le 13 mai 2014, à 20h dans le quartier El Fateh, une patrouille de police marocaine a arrêté le militant sahraoui Lehmad Mohamed parce qu’il portait un T-shirt de l’équipe algérienne de football. Les policiers ont voulu forcer Lehmad Mohamed à dire qu’il est un marocain. Après son refus l’ont conduit en fourgonnette vers Akdeim Izik, la banlieue de El Aaiún, où il a été torturé.
    Le même jour une autre patrouille a enlevé le militant sahraoui Salek Zraiginat devant la maison de sa famille. Il a été conduit à la préfecture de police où il a été torturé et interrogé pendant 5 heures sur ses activités indépendantistes, notamment parce qu’il est membre du centre sahraoui de l’information.
    Le 15 mai, suite à la manifestation organisée par la coordination des associations sahraouies, à 19h les forces d’occupation dirigées par le commissaire Mohamed Ait Omar et par Mohamed Laalji ont attaqué violemment les manifestants et procédé à des arrestations.
    Mohamed Azat 17 ans a été enlevé par la police après l’attaque, conduit par les policiers à l’oued Saguia où il a été torturé avant d’être abandonné là.
    http://www.wshrw.org/fr/la-intimidacion-y-la-represion-marroqui-siguen-en-el-sahara-occidental-ocupado/