Mois : mai 2014

  • Documentaire de l’Entv sur la fosse commune d’Amgala au Sahara occidental

    Des preuves palpables et des témoignages accablants sur l’identification d’une partie, quoique infime, de disparus sahraouis, victimes des massacres perpétrés, en 1976, par l’armée d’occupation marocaine, dans le sillage de la farfelue « marche verte » à laquelle prétendait alors le roi Hassan II. Tel est le contenu d’une enquête, signée par le journaliste et réalisateur Amar Bendjedda, diffusée en avant-première, hier, par la Télévision nationale (ENTV), en présence de défenseurs de la cause sahraouie et des droits de l’Homme. Les victimes de cette tragédie, au nombre de huit, sont celles dont les ossements enfouis dans une fosse commune à Amgala, dans les territoires sahraouis libérés, ont été découverts, en février 2013, par le berger nommé Abderrahmane Abaid Bay. L’identification des victimes a été possible grâce au concours des médecins espagnols, du centre spécialisé du pays basque où étaient effectués les tests ADN sur les ossements et l’analyse anthropologique des documents trouvés dans la fausse commune d’Amgala. 
    Dans ce documentaire de 52 minutes, Amar Bendjedda n’a pas manqué de tendre le micro aux spécialistes basques pour témoigner, avec des images parlantes, de la véracité des résultats auxquels les tests scientifiques ont abouti. Des témoignages auxquels se joignent ceux des descendants des victimes d’Amgala dont les explications et le rappel des faits, notamment de l’unique rescapé du massacre de 1976, confirment clairement l’appartenance familiale des victimes. Les « 17 balles » tirées par les militaires marocains sur ces concitoyens sahraouis, tous des civils innocents, raisonne, à ce jour, dans les oreilles d’Ibn Ali Saïd El-Daf, le seul à avoir miraculeusement survécu à l’attaque d’Amgala. « Le seul tort des victimes qui se comptent par milliers, c’est d’être des Sahraouis », regrette, médusé, le rescapé d’Amgala, qui appelle la communauté internationale à œuvrer à déterrer les ossements des autres Sahraouis qui restent encore enfouis dans d’autres fosses communes, sises pour la plupart dans les territoires sahraouis occupés. Un vœu, pour le moins légitime, que partagent les défenseurs des droits de l’Homme à même de délivrer les centaines de familles qui pleurent leurs enfants depuis des dizaines d’années. Pour bien appuyer son enquête accablante pour le royaume chérifien, le journaliste de l’Entv a réuni, dans son moyen-métrage, un maximum de données dont les 52 minutes d’images concrètes filmées par l’ENTV au moment même des faits, en 1976. Le documentaire d’Amar Bendjedda se veut, ainsi, comme une énième pièce à conviction interpellant la communauté internationale sur sa responsabilité dans le conflit sahraoui.
    À signaler que la diffusion de ce nouveau documentaire est déjà programmée successivement sur A3 vendredi, puis samedi, sur la chaîne terrestre.
    http://www.liberte-algerie.com/?tmpl=component&print=1&option=com_content&id=221326
  • Retour de flamme

    Par Ammar Zitouni
    Le Maroc est en train de payer lourdement son occupation du Sahara Occidental qu’il est inéluctablement condamné à abandonner quelque soit son intransigeance. On estime à plusieurs milliards de dollars de dépenses militaires annuelles par la monarchie marocaine pour maintenir son fait colonial. C’est le prix de l’arrogance et de l’intransigeance. 
    Malgré, le classement par l’ONU de la question sahraouie dans la case des territoires à décoloniser, la reconnaissance de la communauté internationale des droits de ce peuple sur son territoire, le Maroc refuse toujours à mettre sur la table des discussions et des négociations la question en litige, à savoir: l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous les auspices des Nations-Unies. 
    Ce référendum constitue une revendication si profonde ancrée dans la conscience du peuple sahraoui, qu’aucune puissance ne peut l’empêcher de se concrétiser, fut-ce le Makhzen et ses alliés occidentaux. Seuls sont négociables pour le Front Polisario, les modalités d’un accord sous la coupe de l’ONU, définissant le passage d’une situation de colonisation par la force, à une situation de droit et de souveraineté, soit l’exercice souverain des sahraouis de leur destin, garanti par un accord en bonne et dû forme sous la responsabilité du Conseil de sécurité de l’ONU. 
    Rabat, devant tant de pressions internationales, sait bien, cependant que le statu-quo, sinon cette fuite en avant, ne sauraient être indéfiniment prolongés. Pas seulement pour des raisons financières, mais aussi pour des raisons stratégiques, voire géopolitiques: la poursuite de ce conflit, vieux de plus de quatre décennies sape à la base l’intégration maghrébine et même les fondements de l’unité africaine au sein de laquelle le Maroc est absent depuis très longtemps. 
    En effet, l’aire maghrébine et africaine, nécessaire étape pour faire face ensemble au terrorisme, à la mondialisation et aux convoitises étrangères sur les richesses naturelles de ces deux régions voisines, ne constitue pour le Maroc, à la fois colonial et expansionniste, q’un vulgaire périmètre de manœuvres. Par ailleurs, le sentiment unitaire qui est profondément ancré dans les peuples du Grand Maghreb, rien ou si peu, n’a été fait depuis des décennies qui aurait pu lui donner corps et vie. 
    C’est pour tenter de mettre fin à ce paradoxe, et aux contraintes de tous ordres qu’il entraîne, qu’il faut comprendre la démarche constante entreprise par l’Algérie. Les facteurs qui militent en faveur de l’unité maghrébine, étape nécessaire vers l’unité du monde arabe, sont nombreux et connus: la géographie, l »histoire, la langue, la culture, la religion, les traditions constituent des bases objectives et subjectives indéniables. Ce raisonnement frappé du coin du bon sens obéit donc à des nécessités qui deviennent de plus en plus vitales pour l’avenir de toute la région. A l’heure d’une situation régionale et internationale pleine de tensions et de contradictions, le Grand Maghreb est astreint à constituer une entité dont la vocation arabe et le poids se feront sentir dans les relations internationales, particulièrement en tant que charnière stratégique entre l’Afrique et le reste des continents. 
    Dans une région où les clivages politiques, idéologiques et économiques, se mesurent aujourd’hui en termes de puissance militaire, avec ce que cela implique, ajouté au phénomène du terrorisme, de danger pour l’avenir du Maghreb et de l’Afrique, l’ONU devrait plus que jamais se présenter comme une force morale incontestable et offrir l’unique chance pour la dynamique de la paix de se déployer véritablement, en mettant toute la pression voulue sur le Maroc. C’est à l’initiative du Conseil de sécurité, à travers ses différents mécanismes, que devrait intervenir l’organisation d’un référendum d’autodétermination donnant la pleine liberté au peuple sahraoui à se prononcer sur son avenir. A.Z.
    La Tribune des Lecteurs, 22 mai 2014
  • La chanson anti-Israël de Chaaboula, lui coûte sa place22 Mai 2014

    La polémique enflait depuis quelques jours et les organisateurs du festival Mawazine ont finalement tranché. Ils ont en effet annoncé hier que Le chanteur égyptien Chaaboula ne sera pas présent, car il avait l’intention de commencer sa performance par sa chanson « Je déteste Israël ».
    Dans un communiqué parvenu au site d’information juif américain algeimener.com, les organisateurs du festival Mawazine ont confirmé ce jeudi que le crooner egyptien Shaaban Abdel Rahim, plus connu sous le nom de « Chaaboula », ne participera pas à l’édition de cette année. 
    L’artiste avait déclaré au site égyptien Youm7 vouloir commencer son concert pour son hymne anti état hébreu Je déteste Israël. « Promouvoir le respect entre les peuples » Déprogrammé de Mawazine, PR Media, l’agence RP de l’association Maroc Cultures qui organise le festival, a justifié ce changement de dernière minute par le fait que les artistes présents veulent avant tout « délivré le même message de paix, de tolérance, de diversité et promouvoir le respect entre les peuples ». 
    Chaaboula aurait également eu l’intention de chanter « Nous aimons Sisi », hymne à la gloire de l’ancien ministre de la Défense Abdel Fattah El Sisi et actuel candidat aux prochaines élections présidentielles égyptiennes. Aussitôt la playlist du chanteur dévoilée, les associations de défense des droits de l’homme ont fait pression sur les organisateurs du festival Mawazine afin qu’ils annulent le concert de Chaaboula. Et ils ont finalement obtenu gain de cause. 
    Des chansons à caractères politiques Le crooner égyptien a débuté sa carrière dans les années 80 et est très vite devenu une icône pop de son pays. A partir de 2000, Chaaboula s’est tourné vers des thèmes plus politiques. A plusieurs reprises, les autorités israéliennes et des associations pro-israéliennes ont dénoncé ses chansons très critiques contre l’état hébreu. Mais Israël n’est les pas la seule cible de ses chansons politisées. .
    L’artiste aborde tous les sujets concernant le monde arabomusulman et également les questions de politique égyptienne. La 13e édition du festival Mawazin débutera le 30 mai, jusqu’au 7 juin prochain. Neuf jours de concert à Rabat et Salé où l’on retrouvera des têtes d’affiche comme Justin Timberlake ou Stromae. Mais les spectateurs marocains devront se passer de Chaaboula.
    http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&date_article=2014-05-22&id_article=culture@art5@2014-05-22
  • Quand l’antiterrorisme au Sahel «refonde» la relation Alger-Paris

    Le soutien de la France au Maroc dans le dossier du Sahara occidental, la présence aussi dans ce pays voisin d’opérateurs économiques français de première importance ne sont pas toujours bien compris en Algérie.
    Pendant des années, la relation politique Alger-Paris a tangué entre le bon et le mauvais. Prisonnière de l’Histoire, mais pas seulement, elle a surtout été ponctuée, voire chahutée par les difficultés typiques que rencontre une ancienne puissance occupante à un Etat qui s’en est débarrassée.
    Les exemples dans ce domaine sont nombreux dans le monde et il n’y a qu’à suivre l’évolution de l’actualité sino-japonaise, pourtant si différente, pour se rendre compte qu’il n’est pas facile pour deux pays et deux nations qui ont en commun un contentieux historique et mémoriel de bien réguler leurs relations. 
    Dans d’autres domaines, ce sont les choix stratégiques de Paris en matière de priorité d’investissement économique et en géopolitique qui ont souvent et continuent d’être-des points de discorde avec l’Algérie. Le soutien de la France au Maroc dans le dossier du Sahara occidental, la présence aussi dans ce pays voisin d’opérateurs économiques français de première importance ne sont pas toujours bien compris en Algérie.
    Et c’est sans doute en raison du poids du passé et des contraintes du présent que l’Algérie et la France tentent depuis une dizaine d’années d’avoir de nouvelles relations «pragmatiques» et «réalistes», dira un observateur français de passage à Alger, il y a quelques mois. Sur ce point, il y a au moins un paradoxe à relever. Dans les années 1999-2003, Alger et Paris, Paris surtout, affichaient les concepts et les slogans les plus ambitieux pour exprimer leur volonté d’apaiser leur relation et de la réguler en fonction de leurs intérêts partagés et réciproques : le plus célèbre est celui de «refondation» sorti des bureaux chargés de l’Afrique du Nord au Quai d’Orsay et inspiré par un certain Michel Foucher. La logique aurait voulu que cette «refondation» débouche sur la signature d’un «traité d’amitié» entre les deux pays. Il n’en fut rien pourtant et le vote d’une certaine loi du 23 février 2005 sur les bienfaits de la colonisation a enterré le traité. Dix ans après, il n’y a plus ni concepts ni grands mots pour caractériser la relation algéro-française ou l’inverse, peu importe. Sur le terrain, en revanche, jamais cette relation n’a paru aussi bien et aussi vite avancer que par le passé. La raison est que plus de cinquante ans sont passés depuis que l’Algérie est indépendante, que les générations de cette époque sont en train de disparaitre et que le « passé qui ne passe pas » finit quand même par passer sous le poids des réalités.
    L’une des plus redoutables tient en deux mots : le voisinage algérien et l’existence à ses frontières de pays « frères » en difficulté et dans le besoin d’un secours et d’un soutien français. Le terrorisme, aussi, et l’apparition dans ces pays et la sous-région maghrébo-sahélienne de nouvelles menaces tant pour nos intérêts que pour ceux, importants, de Paris.
    L’apparition de groupes armés islamiques (GAT) dans le Sahel oblige aujourd’hui Paris à faire appel à l’Algérie pour sa proximité et sa connaissance de la région et pour ses capacités militaires et de renseignement. Elle oblige Alger à coopérer et échanger avec Paris pour sa puissance militaire – l’opération Serval a été un succès salué par les grands Etats-majors dans le monde, américain compris – et l’influence indiscutable qu’elle a dans le Sahel en particulier et en Afrique en général. Sur ce point, ce qu’a dit le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à propos d’un front antiterroriste commun n’est pas que des mots à servir aux médias. Il s’agit bien d’une nouvelle ère amorcée par un accord de Défense signé en février dernier et d’une vision commune et «convenue» entre les parties algérienne et française. «Nous avons évoqué la situation sécuritaire dans l’ensemble de la sous-région convenant ensemble que nous avons un ennemi commun qui était le terrorisme et qu’il fallait tout mettre en œuvre pour l’éradiquer là où il se trouvait », a déclaré M. Le Drian, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La preuve est aussi bien au Nord-Mali comme en Libye.

  • Ashton démonte les allégations de Gilles Pargneaux sur la situation humanitaire à Tindouf

    La Vice-présidente de la Commission européenne et Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton, a démonté ce mercredi à Bruxelles les allégations rapportées par l’eurodéputé français et président du groupe d’amitié avec le Maroc, Gilles Pargneaux, sur la situation humanitaire à Tindouf. 
    Connu pour être un grand ami du Maroc pour en avoir grassement bénéficié des faveurs, ce député ambitionne de prendre la présidence de la délégation Maghreb au Parlement européen. Avec des positions aussi partiales et totalement alignées sur les thèses propagandistes du Maroc, il est exclu que l’Algérie puisse coopérer avec cette délégation dans le cas où ce députe arriverait à en prendre la présidence, apprend-on de source diplomatique. 
    Ce message clair et ferme a été transmis à différents responsables au niveau des instances de l’UE et du Parlement européen. 
    Dans sa question orale, le député demande quelles sont les mesures à prendre pour mettre un terme à de prétendues exactions commises par des responsables du Front Polisario à l’encontre des populations du camp de Tindouf, en Algérie. Il s’en réfère à un reportage d’une chaîne de télévision, Laâyoune-TV, totalement inféodée au Makhzen, dans lequel une femme sahraouie témoignant à visage couvert se dit victime de viol par un ex-ministre de la RASD. 
    Selon nos informations, les allégations reprises par le parlementaire français ont été transmises au HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés). Cette agence, ainsi que deux associations locales, sont présentes dans les camps pour venir en aide aux victimes de violences, en particulier de violences à caractère sexuel et sexiste. Selon le HCR, aucun cas n’a été signalé ces dernières années dans les camps de Tindouf. Des mécanismes d’orientation existent pour garantir une prise en charge adaptée des victimes. 
    D’après Mme Ashton, le secrétaire général du Front Polisario a inauguré la Commission nationale des droits de l’Homme le 23 mars dernier dans les camps de réfugiés. Sa mission consistera à surveiller l’application des droits de l’Homme, aussi bien dans les camps qu’à l’intérieur des territoires occupés, sachant aussi que la Commission européenne, par l’intermédiaire de la direction générale de l’aide humanitaire (Echo), octroie une aide financière à des partenaires humanitaires qui interviennent dans les camps de Tindouf conjointement avec les partenaires de mise en œuvre. 
    Mme Ashton confirme donc que cette instance ne finance pas le Front Polisario, contrairement à ce que laisse entendre l’eurodéputé dans sa question. Toutes les aides sont inscrites dans le cadre d’accords conclus avec des organisations internationales non gouvernementales et des organisations internationales. De plus, des systèmes de contrôle sont en place pendant et après les distributions auprès des familles bénéficiaires. En ce sens que le contenu de la ration mensuelle d’aide alimentaire par personne est annoncé localement avant distribution afin de s’assurer que tous les réfugiés en soient informés à l’avance.
    R. Mahmoudi
    http://www.algeriepatriotique.com/article/ashton-demonte-les-allegations-de-gilles-pargneaux-sur-la-situation-humanitaire-tindouf#.U3zoF8gEDMY.facebook
  • Contrebande de poulpe au Sahara occupé, aucun respect pour la trêve biologique

    Les associations de pêcheurs sahraouis ont plusieurs fois dénoncé le non respect par les pécheurs marocains de l’interdiction de pécher les pélagiques pendant la trêve biologique imposée du 1er mars au 1er juin 2014 dans les eaux sahraouies. Elles ont aussi dénoncé le laxisme des autorités marocaines dans le contrôle de l’interdiction.
    Comme pour confirmer cela, les autorités marocaines à Agadir ont déclaré le 12 mai 2014 avoir confisqué 20 tonnes des poulpes péchées et transportées clandestinement depuis Dakhla occupée.
    Le site électronique Maroc bleu, informe de la coïncidence entre cette annonce, et le chargement le lendemain au parc municipal, de cette même quantité de poulpes à bord de motocycles habituellement utilisés par des vendeurs.
    La trêve biologique est destinée à permettre aux pélagiques de se reproduire, et à empêcher la disparition des stocks et espèces. C’est une condition incluse dans les accords de pêche signés par exemple avec l’UE, mais aussi une exigence environnementale.
    A Dakhla, la pêche clandestine des poulpes est débarquée dans les villages de pécheurs, où viennent les charger directement les camions frigorifiques comme celui saisi à Agadir.
     
    Des organisations de cette envergure ne peuvent être mises en place sans complicité ou corruption des autorités ou des controleurs.
    Selon certaines sources, il semble que les compagnies qui appartiennent aux généraux marocains et les entrepreneurs proches des membres du palais royal ne respectent pas ces trêves au détriment de l’écosystème marin. 
    Hassan Lahya (ou La barbe) et Hassan Laatar sont dit être les deux rois des contrebandiers de la pêche aux poulpes. Un autre grand trafiquant marocain du poulpe, appelé Zebdi, serait lui le bras droit du General Abdelaziz Bennani. Zebdi est communément connu pour être le locataire de tous les entrepôts frigorifiques situé dans le port de Dakhla, comme ceux appelés Dakmar, (propriété du sahraoui Hamoud Weld Hmaida), le Mellal Beach (propriété de Meriem ment El Huessin Omussa) et le Andismar (propriété de Mohamed Boubakar).
    EM, Sahara Occidental occupé
    17 mai 2014
    http://apsoinfo.blogspot.fr/2014/05/em-poulpe-et-contrebande-les-sahraouis.html
  • Contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental

    Rapport1 Commission des questions politiques et de la démocratie 
    Rapporteure : Mme Liliane MAURY PASQUIER, Suisse, Groupe socialiste 
    Résumé 
    En soulignant la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental, la Commission appelle toutes les parties à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations. Elle encourage également tous les pays membres du Conseil de l’Europe à redoubler et conjuguer leurs efforts dans la recherche d’une solution politique définitive afin de permettre l’instauration d’une sécurité et stabilité durables dans la région sahélo- saharienne.  
    Malgré les progrès effectifs réalisés par le Maroc au sujet de diverses questions relatives aux questions des droits de l’Homme et de la démocratie, la Commission s’inquiète d’un certain nombre d’allégations d’atteintes aux droits de l’Homme au Sahara occidental, ainsi que de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf, et a établi un nombre de recommandations aux autorités marocaines et aux représentants du Front Polisario et de l’Algérie. 
    Plus particulièrement, la Commission invite le Parlement du Maroc à continuer à développer une culture des droits de l’Homme au Sahara occidental et à s’ouvrir au dialogue avec tous les représentants de la société civile sahraouie, ainsi qu’avec les représentants du Front Polisario basées dans les camps de Tindouf, afin de développer la confiance mutuelle et faciliter les négociations. 
    1 Renvoi en Commission: Doc. 12603, Renvoi 3783 du 20 juin 2011. 
    Doc. … 
    A. Avant-projet de résolution2 
    1. L’Assemblée parlementaire se félicite des progrès effectifs réalisés par le Maroc au sujet de diverses questions relatives aux questions des droits de l’Homme et de la démocratie, tel que souligné dans la Résolution 1942 (2013) sur l’évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc, y compris de la création, en 2011, du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) marocain et d’autres organisations de protection des droits de l’Homme. 
    2. En même temps, l’Assemblée rappelle que selon les termes de sa Résolution 1818 (2011) accordant le statut de partenaire pour la démocratie au Parlement du Maroc le 21 juin 2011, elle attend du Maroc qu’il continue à rechercher des moyens pacifiques de régler les litiges internationaux, conformément à la Charte des Nations Unies. Dans ce contexte, l’Assemblée a spécifiquement appelé le Parlement du Maroc « à contribuer davantage au règlement de la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies ». 
    3. Aujourd’hui, trois ans plus tard, l’Assemblée reste préoccupée par la lenteur des progrès dans la recherche d’une solution politique juste et durable au conflit du Sahara occidental, qui reste source d’épreuves et de souffrances depuis presque 40 ans. 
    4. L’Assemblée note notamment que le Sahara occidental reste un territoire disputé, considéré comme « territoire non autonome » par les Nations Unies et administré de fait par le Maroc, et qu’une partie de la population sahraouie du territoire et des réfugiés des camps de Tindouf en Algérie, liée au Front Polisario, s’oppose à cette situation. À cet égard, l’Assemblée : 
    4.1 appuie la Résolution 2152 (2014) du Conseil de sécurité des Nations Unies et demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ; 
    4.2. prend note de la proposition marocaine et des efforts sérieux et crédibles qui sous-tendent cette proposition visant à accorder une large autonomie à la population Sahraouie, qui serait dotée de ses propres organes législatifs, exécutifs et judiciaires, ainsi que de ressources financières lui permettant de se développer ; 
    4.3. prend note de la proposition du Front Polisario, qui considère que la solution au conflit doit passer par l’exercice, par le peuple Sahraoui, de son droit à l’autodétermination à travers un référendum ; 
    4.4. prend note des obstacles à l’organisation d’un référendum et, notamment, à l’identification des électeurs, dont est chargée la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui, à l’heure actuelle, veille au respect du cessez-le-feu, soutient les mesures de confiance visant à répondre aux besoins des familles sahraouies déplacées, ainsi que les programmes de déminage de la région ; 
    4.5. souligne que le statu quo engendre, en particulier chez les jeunes, une frustration croissante qui risque de générer de la violence dans toute la région sahélo-saharienne ; 
    4.6. encourage les parties à maintenir le dialogue, à rester en contact de manière constructive avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, et à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations ; 
    4.7. rappelle que la question des droits de l’Homme reste un élément essentiel de tout règlement global du conflit et souligne que leur respect doit être immédiatement assuré au Sahara occidental ainsi que dans les camps des réfugiés à Tindouf, sans attendre un règlement politique définitif du conflit, qui est l’objectif à atteindre qui permettra le plein exercice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ;
  • Le Sahara peut être indépendant ( Marta Jimenez, 20 mai 1975)

    Nations Unies, 20 mai 1975 ( Pyresa ) – . « Le Sahara réunit les critères pour être un pays indépendant », a déclaré la Cubaine Marta Jimenez, membre de la Mission des Nations Unies qui a visité le Sahara au cours de ces derniers jours, dans un rapport envoyé à l’organisme international depuis Las Palmas . « Seuls les impérialistes nient la capacité des peuples à jouir d’une indépendance à laquelle ils ont droit », a ajouté la représentante cubaine dans son rapport .
    Concernant les déclarations de Halihenna Rachid , secrétaire général du Parti national d’Union Nationale Sahraouie, lors de son arrivée à Casablanca, dans le sens que son parti va rejoindre le Front de Libération et l’Unité pour l’annexion du territoire au Maroc, ont été interprétées par les Nations Unies comme un reflet de l’échec marocain à gagner une population qui, selon les observateurs politiques, préfère, du moins idéologiquement, la République d’Algérie .
  • El Sahara puede ser independiente (Marta Jimenez, 20 mayo 1975)

    Naciones Unidas, 20 de mayo 1975 (Pyresa).- « El Sahara reune las condiciones para ser un país independiente », ha declarado la cubana Marta Jimenez, miembro de la Misión de las Naciones Unidas que ha visitado el Sáhara durante estos últimos días, en un informe enviado al organismo internacional desde Las Palmas. « Sólo los imperialistas niegan la capacidad a los pueblos para el disfrute de una independencia a la que tienen derecho », ha añadido la representante cubana en su informe.
    En cuanto a las declaraciones de Halihenna Rachid, secretario general del partido Union Nacional del Sáhara, a su llegada de Casablanca, en el sentido de que su partido se unirá al Frente de Liberación y Unidad para conseguir la anexión del territorio a Marruecos, han sido interpretadas en las Naciones Unidas como un reflejo del fracaso marroquí en ganarse a una población que, según los observadores políticos, prefiere al menos ideológicamente a la República de Argelia.
  • El tiempo, ese maldito traidor

    Dos eventos fueron organizados por Marruecos para perturbar el estatuto de potencia regional de Argelia : cuando en enero Mohammed VI recibió a los líderes del movimiento tuareg MNLA y su visita a Malí en febrero. La prensa francesa, como de costumbre, no faltó a la hora de exagerar el alcance de las actividades del rey de Marruecos.

    Así, France24 mostraba bien en grande titulos tan títulos tan fantástico como  » Mohammed VI le hace un corto-circuito a Argel y se ofrece una gira en África ».  » Malí: Argel molesta por el retorno con fuerza de Marruecos », indicaba como título el sitio Sahel Inteligence. « Marruecos , el protagonista milagro para solucionar la crisis maliense? », se preguntó Jol Press. Y los periódicos marroquíes fueron unánimes en una supuesta  » guerra de liderazgo entre Marruecos y Argelia en Malí « . Llegaron hasta decir que « Marruecos ha destronado a Argelia en el Sahel ».

    Pero era sin contar con el hecho de que el tiempo es un traidor que puede en cualquier momento poner al descubierto todo lo que no es la verdad.

    Menos de tres meses después de aquellos delirios franco- marroquíes, con la escalada en Malí, Francia no se volvió hacia Marruecos en buscar de ayuda. Es a Argelia donde se dirigió el ministro de Defensa francés, un país cuya cooperación en el marco de la « lucha contra el terrorismo en el norte de Malí » está calificada por el ministro francés de  » decisiva para la estabilización de esta región ».

    Jean -Yves Le Drian se encuentra desde ayer en Argel con el fin de fortalecer la cooperación en materia de seguridad entre los dos países para contrarrestar los movimientos terroristas que pululan en esta región sdel Sahel, lo que seguramente no faltará de molestar a Marruecos, siempre celoso por los contactos entre París y Argel debido a sus ambiciones colonialistas en el Sáhara Occidental .

    Esta visita fue calificada de giro en las relaciones entre Francia y Argelia por el hecho de que Francia intervino militarmente en Malí hace más de un año, pero todavía está luchando para acabar con los grupos terroristas que constituyen una amenaza seria no solo para Malí, sino también para los intereses de Francia en la región.

    Según El Watan, el apoyo de Argel, tanto político-diplomático como militar, está muy solicitado por Francia que no podría, aunque sólo sea en el plan financiero, mantener a largo plazo su presencia militar reforzada en este vasto país de la frontera sur de Argelia.