Mois : avril 2014

  • Marruecos, un pais aislado

    En la edición de ayer del diario belga Le Soir, un despacho informaba de la llegada del Secretario de Estado americano John Kerry a Rabat. 
    El diario subrayó que Marruecos es un “aliado regional con el que la relación tuvo, hace un año, un desgarrón sobre el asunto del Sahara Occidental”.
    Le Soir añadió que « esta visita tiene lugar a menos de un mes de una nueva votación en el Consejo de Seguridad sobre la misión de la ONU en el Sáhara Occidental (MINURSO ) ».
    Dos observaciones muy pertinentes que las autoridades marroquies tratan de ocultar debido a su gravedad.
    En efecto, la iniciativa de EE.UU. reveló una gran mentira propagada durante muchos años por la prensa marroqui: segun la cual Marruecos se beneficia, en su guerra contra los saharauis, del apoyo de los Estados Unidos.
    Wahsington, al presentar su propuesta de ampliar el mandato de la MINURSO a los derechos humanos, expresaba su apoyo a la Carta y a los principios de descolonización de la ONU. La visita de John Kerry a Argelia, una primicia en la historia de las relaciones entre los dos países refuerza esta posición a favor de una solución basada en la legalidad internacional.
    Hoy en día, la campaña anti-francesa llevada a cabo por los responsables y la prensa marroquíes traicionan el temor de un reposicionamiento de Francia en un conflicto cuya longevidad molesta a las potencias internacionales y a la comunidad internacional.
    Por ello, Marruecos se encuentra aislado en su obstinación de seguir desafiando el derecho internacional. Una debilidad que se refleja todavía más en la persistencia de reprimir, torturar y encarcelar a los saharauis.
  • Sahara Occidental : les USA pour l'autodétermination du peuple sahraoui

    ALGER– Les Etat-Unis expriment leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans le cadre des résolutions de l’ONU, a indiqué jeudi le communiqué conjoint publié à l’issue de la deuxième session du dialogue stratégique algéro-américain.
    L’Algérie et les Etas Unis « expriment leur soutien à la résolution 2099 du Conseil de sécurité des Nations unies, y compris l’engagement en vue d’aider les parties (NDLR: Maroc et Front Polisario) à parvenir à un règlement juste, durable et à une solution politique mutuellement acceptable qui permettra au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, dans le cadre des arrangements conformes aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies, en prenant en considération le rôle et les responsabilités des parties à cet égard », a ajouté le communiqué.
    APS, 03/04/2014
  • Le Maroc, un pays isolé

    Le journal belge Le Soir rapporte dans son édition de jeudi l’arrivée du secrétaire d’Etat John Kerry au Maroc soulignant que ce pays est « un allié régional avec lequel la relation a toutefois connu un accroc il y a un an sur le dossier du Sahara Occidental ». 
    Le Soir a ajouté que « cette visite intervient moins d’un mois avant un nouveau vote au conseil de sécurité sur la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ». 
    Deux remarques très judicieuses que les autorités du Maroc tentent de dissimuler à cause de leur gravité. 
    En effet, l’initiative américaine a dévoilé un grand mensonge véhiculé par les médias marocains : le soutien des Etats-Unis aux thèses marocaines d’annexion au Sahara Occidental. 
    Wahsington, en présentant sa proposition d’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme, l’administration Obama a exprimé son ralliement à la Charte et aux principes de décolonisation de l’ONU. La visite de John Kerry en Algérie, une première dans l’histoire des relations entre les deux pays renforce ce positionnement en faveur d’une solution basée sur la volonté des sahraouis. 
    Aujourd’hui, la campagne menée par les responsables et les médias marocains trahissent la crainte d’un repositionnement de la France par rapport à ce conflit dont la longévité agace les puissances internationales ainsi que la communauté internationale. 
    Le Maroc ne peut plus se vanter du soutien d’une grande puissance pour dissimuler sa mauvaise position dans le conflit du Sahara Occidental et continuer à défier les résolutions de l’ONU.
    De ce fait, le Maroc se trouve isolé dans son entêtement à continuer à défier la légalité internationale. Un point de faiblesse exprimée davantage dans la persistance à réprimer, torturer et emprisonner les sahraouis.
  • Sahara occidental : L’ONU doit une fière chandelle à l’Algérie

    Ali Boy est un vieillard dont l’âge dépasse les 70. Il vit au quartier numéro 1 de la Daira du Mahbes, dans les camps de réfugiés de Smara. Sa fille est mariée avec le représentant du Front Polisario à Tenerife, aux Iles Canaries. Nous sommes unis par des relations de long voisinage. J’arrive pour leur dire bonjour. Comme d’habitude, après la longue cérémonie de salutation, se pose la fameuse question de « Chtari ? » que les sahraouis utilisent fréquemment pour demander des nouvelles de la cause. « Rien de nouveau », je réponds.
    A cause de son âge, Ali est devenu presque sourd, mais cela ne l’empêche pas de suivre quotidiennement les émissions de la Radio Nationale sahraouie à laquelle il a ajouté maintenant les programmes de la télévision sahraouie dont les images de la répression dans les territoires occupés du Sahara Occidental l’ont marqué. Son amertume est très vite exprimée. « Ce roitelet du Maroc est vraiment fort », dit-il. Alors, je demande « pourquoi tu dis ça ? ». « Parce qu’il torture, il tue et il fait tout ce qu’il veut sans être inquiété par quiconque », répond-t-il. 
    Cette amertume a regagné toutes les générations sahraouies. Une situation qui a créé un véritable problème au Front Polisario qui ne sait plus comment calmer les esprits de plus de deux générations nées à l’exile et qui font de plus en plus de pression sur les responsables pour reprendre la lutte armée. Des jeunes qui voient dans le plan de paix onusien un leurre pour empêcher le peuple sahraoui de défendre ses droits. Ils ont perdu toute confiance en l’ONU et ils voient dans les armes la seule solution capable d’amener le Maroc à se retirer de leur pays. 
    Le Front Polisario possède les armes ainsi qu’une armée de jeunes très motivée pour combattre le Maroc, l’ONU ne fait rien depuis plus de 22 ans pour réaliser le référendum promis comme elle ne fait rien pour défendre la population sahraouie contre les violations des droits de l’homme perpétrés par le Maroc. Alors, qu’est-ce qui empêche les autorités sahraouies de demander le retrait de la MINURSO et attaquer le Maroc? 
    Selon l’opinion publique sahraouie, c’est la position de l’Algérie qui empêche les sahraouis de retourner à la lutte armée. Pour eux, le Maroc et la communauté internationale doit une fière chandelle à l’Algérie qui ne veut plus de conflit armée à sa frontière avec le Sahara Occidental.
  • ONU : quelle crédibilité au Sahara Occidental?

    Il y a quelques semaines, le 15 février plus précisément, le médiateur de l’ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, s’est dit « désolé » de l’échec de sa médiation et s’est excusé « auprès du peuple syrien dont les espoirs étaient si grands ». Toute personne honnête penserait immédiatement au Sahara Occidental où les violations des droits de l’homme et les pires atrocités sont commises quotidiennement en toute impunité par le Maroc avec le soutien de la France. Les fosses communes trouvées récemment témoignent de l’ampleur du drame sahraoui et du silence complice de l’ONU qui continue jusqu’à aujourd’hui.
    Face aux exactions commises par le Maroc contre la population du Sahara Occidental, la spoliation des ressources naturelles de ce territoire considéré non-autonome par les Nations Unies, la longue attente du référendum promis par la communauté internationale, la façon dont le Maroc piétine le plan de paix onusien qui dure plus de 20 ans, l’ONU n’a plus aucune crédibilité depuis et elle est devenue un instrument pour l’accomplissement des desseins hégémoniques de la France.
    Il est vrai que l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental s’efforce à rendre un semblant de crédibilité à cette institution morte, mais il y a lieu de se demander si ce n’est pas en vain, au moment où la population sahraouie est contrainte à vivre dans une prison à ciel ouvert, dans un régime d’apartheid où elle est affamée pour mieux la soumettre et son territoire inondé par des colons sans foi ni loi prêts à exécuter les ordres des autorités d’occupation. Une violation flagrante de la Convention de Genève.
    Malgré cette affreuse réalité, les sahraouis n’ont pas eu le moindre droit à une petite excuse. Pire encore, le SG Ban Ki-moon n’hésite pas à vanter les « progrès » et les « efforts » accomplis par le Maroc. Une histoire qui ressemble dramatiquement à un cauchemar. 
    Ban Ki-moon a-t-il oublié de quoi le peuple sahraoui est capable pour défendre ses droits légitimes ? La communauté internationale, aurait-elle la mémoire aussi courte ? On dirait que l’ONU aime jouer avec le feu. Pourtant, quelqu’un risque bien de se brûler et de mettre le feu dans toute la région.
    Pendant que le Maroc et son allié, la France, exploitent en toute indécence les mines de phosphates et les bancs de poissons, des milliers de sahraouis vivent dans la précarité depuis plus de 38 ans dans le désert algérien. Leur sort oublié par les intérêts économiques d’une puissance qui joue avec le destin de la région. 
    Ironie du sort, les soldats de la France font partie du contingent de la MINURSO, alors que l’armée espagnole est interdite d’y participer. Pourtant, la neutralité de la France a été largement mise en cause par son veto au Conseil de Sécurité, même contre les droits de l’homme dont elle se proclame le berceau et qu’elle défend en Syrie et piétine au Sahara Occidental. Les sahraouis, seraient-ils une race inférieure à la race syrienne ? 
    Nous espérons que Ban Ki-moon ose lever la voix contre cette situation et prenne les mesures nécessaires pour imposer le respect des droits de l’homme dans l’ex-colonie espagnole.
  • ONU : quelle crédibilité au Sahara Occidental?

    Il y a quelques semaines, le 15 février plus précisément, le médiateur de l’ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, s’est dit « désolé » de l’échec de sa médiation et s’est excusé « auprès du peuple syrien dont les espoirs étaient si grands ». Toute personne honnête penserait immédiatement au Sahara Occidental où les violations des droits de l’homme et les pires atrocités sont commises quotidiennement en toute impunité par le Maroc avec le soutien de la France. Les fosses communes trouvées récemment témoignent de l’ampleur du drame sahraoui et du silence complice de l’ONU qui continue jusqu’à aujourd’hui.
    Face aux exactions commises par le Maroc contre la population du Sahara Occidental, la spoliation des ressources naturelles de ce territoire considéré non-autonome par les Nations Unies, la longue attente du référendum promis par la communauté internationale, la façon dont le Maroc piétine le plan de paix onusien qui dure plus de 20 ans, l’ONU n’a plus aucune crédibilité depuis et elle est devenue un instrument pour l’accomplissement des desseins hégémoniques de la France.
    Il est vrai que l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental s’efforce à rendre un semblant de crédibilité à cette institution morte, mais il y a lieu de se demander si ce n’est pas en vain, au moment où la population sahraouie est contrainte à vivre dans une prison à ciel ouvert, dans un régime d’apartheid où elle est affamée pour mieux la soumettre et son territoire inondé par des colons sans foi ni loi prêts à exécuter les ordres des autorités d’occupation. Une violation flagrante de la Convention de Genève.
    Malgré cette affreuse réalité, les sahraouis n’ont pas eu le moindre droit à une petite excuse. Pire encore, le SG Ban Ki-moon n’hésite pas à vanter les « progrès » et les « efforts » accomplis par le Maroc. Une histoire qui ressemble dramatiquement à un cauchemar. 
    Ban Ki-moon a-t-il oublié de quoi le peuple sahraoui est capable pour défendre ses droits légitimes ? La communauté internationale, aurait-elle la mémoire aussi courte ? On dirait que l’ONU aime jouer avec le feu. Pourtant, quelqu’un risque bien de se brûler et de mettre le feu dans toute la région.
    Pendant que le Maroc et son allié, la France, exploitent en toute indécence les mines de phosphates et les bancs de poissons, des milliers de sahraouis vivent dans la précarité depuis plus de 38 ans dans le désert algérien. Leur sort oublié par les intérêts économiques d’une puissance qui joue avec le destin de la région. 
    Ironie du sort, les soldats de la France font partie du contingent de la MINURSO, alors que l’armée espagnole est interdite d’y participer. Pourtant, la neutralité de la France a été largement mise en cause par son veto au Conseil de Sécurité, même contre les droits de l’homme dont elle se proclame le berceau et qu’elle défend en Syrie et piétine au Sahara Occidental. Les sahraouis, seraient-ils une race inférieure à la race syrienne ? 
    Nous espérons que Ban Ki-moon ose lever la voix contre cette situation et prenne les mesures nécessaires pour imposer le respect des droits de l’homme dans l’ex-colonie espagnole.
    Source : Diaspora Saharaui, 04/04/2014
  • La parlementaire sahraouie Soueilma Beirouk participe à la réunion des Parlements panafricain et européen

    Sérieux revers pour le Maroc dans l’affaire du Sahara Occidental. Au moment où ses gouvernants parlent d’une présence imaginaire du Maroc dans le sommet afro-européen de Bruxelles, la vice-présidente du Parlement panafricain et parlementaire sahraouie, Soueilma Beirouk, a participé à la réunion conjointe des Parlements panafricain et européen tenue lundi et mardi dans la capitale belge pour évaluer les programmes et les étapes pour la mise en œuvre de la «stratégie conjointe» accordée lors du dernier sommet entre l’Union européenne et l’Afrique organisé en novembre 2010 à Tripoli. 
    Selon l’Agence Sahara Press Service (SPS), la réunion a été scellée par une déclaration commune qui souligne la nécessité d’une solution au conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la légalité internationale et par le biais de négociations directes sous les auspices des Nations unies et demande à l’Union européenne de coordonner avec l’Union africaine à cet égard. Cette déclaration commune sera présentée au sommet UE-Afrique qui aura lieu aujourd’hui et demain à Bruxelles. 
    La réunion conjointe présidée par les présidents des deux parlements a traité de sujets qui intéressent les peuples des deux continents comme la sécurité, la stabilité, la bonne gouvernance, la situation sociale, en particulier le chômage, la crise économique et son impact sur la coopération et les droits humains. Au cours du débat sur les droits de l’Homme, des membres des deux parlements et la parlementaire Soueilma Beirouk ont dénoncé les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental, soulignant que le Maroc continue de montrer de l’indifférence depuis plus de 39 ans à l’un des droits les plus sacrés, le droits à l’autodétermination en toute liberté et sans aucune contrainte politique ni militaire. 
    Les participants ont demandé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et insisté sur la nécessité d’un mécanisme de surveillance des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    R. I.
  • Destin brisé, double peine

    Salek Laasairi est sahraoui, il est né le 15 mars 1983 à Tantan sur le territoire marocain, et a été condamné en 2004 par la cour militaire à la réclusion à perpétuité.
    C’est un militant pour l’indépendance du Sahara Occidental, et cette conviction politique et son identité ont eu et ont toujours des conséquences directes sur son histoire, l’accusation, sa peine, doublée de tortures qu’il subit en prison.
    Selon ses amis, il a un grand cœur et il aime beaucoup sa famille. Il est le dernier d’une fratrie de six. Sa famille est modeste et son père est décédé en 2009.
    Il est actuellement dans la prison de Ait Melloul au Maroc et son numéro d’écrou est le 7533.
    Depuis 2013, le gardien chef de la prison de Ait Melloul, Ahmed El Moumni, semble particulièrement violent et raciste, sans que le directeur de la prison, Lekbir Soufi, n’intervienne contre ses pratiques. Les affaires de Salek sont régulièrement inspectées, détruites ou volées. Cela s’accompagne de fouilles au corps menées avec rudesse, de coups et d’insultes, ressenties par Salek comme autant d’humiliations.
    Les périodes de pression peuvent durer plusieurs semaines. S’ajoutent actuellement des menaces de « fabrication de motifs » destinées à imposer à Salek un nouveau transfert – contre sa volonté – qui l’éloignerait de sa famille et des possibilités de visites.
    La « fabrication de motif » veut dire une accusation imaginaire fabriquée par les autorités pénitentiaires en prison, justifiant des mesures disciplinaires. C’est une menace et une pratique courante. Ces « motifs » sont en l’occurrence l’accusation pour Salek et deux autres Sahraouis – Salek Mohamed Ahmed et Tyatro Mohiddin – d’être des « incitateurs », probablement à revendiquer un minimum de respect. Comme les autres Sahraouis de la prison, ils protestent contre les mauvais traitements, privations et violences qu’ils subissent, pratiques réprouvées par le droit selon la législation marocaine et internationale.
    La famille quant à elle paraît avoir peur du régime marocain, le makhzen, et ne parle pas de ce que Salek leur confie. C’est donc par des amis que quelques informations récentes sont connues. Par exemple, fin mai 2013, Salek avait protesté contre les mauvais traitements par une grève de la faim illimitée qu’il avait suspendue après plus de 15 jours, la veille des examens du bac, auquel il a échoué.
    Ou encore, le 19 juillet, le gardien-chef fouille abusivement les affaires de Salek et déchire ses vêtements, ses livres et magazines. Quelques jours après lors d’une nouvelle fouille, son téléphone portable lui est volé par le personnel pénitentiaire. Il n’a pas pu en racheter depuis cette date. Il semble qu’il y ait une entente entre le personnel pénitentiaire et les acteurs du marché noir de la prison.
    Plus récemment, Salek a participé aux mouvements de grève de la faim de 24 ou 48 h menés par tous les prisonniers sahraouis enfermés dans la prison de Ait Melloul, prisonniers politiques et prisonniers de droits commun
    Salek a été arrêté le 13/10/2004 et incarcéré tout de suite à Sale 1. Le jugement a été rendu le 6/12/2005 par la cour militaire. Condamnation sans possibilité d’appel à la réclusion à perpétuité. L’accusation : meurtre d’un officier marocain.
    Les faits relatés par les intéressés et les proches sont les suivants.
    L’officier marocain en question est le violent agresseur d’une femme Sahraouie. Les faits se sont déroulés dans le quartier situé à côté de la route de Telimzoun à Tantan
    Salek Laasairi, Saleh Amidan – 2 Sahraouis -, et Norrdin x, Hisqar x et Abdallah x, – 3 Marocains -, sont intervenus pour défendre et protéger la femme. Pendant que Salah Amidan l’éloignait, l’officier a provoqué et agressé les 4 autres, qui ont répondu à l’agression physique et raciste. Suite à la bagarre, ils ont laissé l’officier blessé sur place et sont partis. L’officier était alors vivant.
    Trois jours après ces faits, la police est venue arrêter Salek chez lui. Les 6 protagonistes ont été arrêtés, les 5 jeunes et la femme agressée, pour la mort de l’officier.
    Norrdin x avait volé le téléphone portable de l’officier marocain, et a ainsi été retrouvé. Pendant l’interrogatoire, Il a donné les noms des gens qui étaient avec lui. Tous ont été condamnés à diverses peines de prison ferme. Saleh Amidan à 10 ans, la femme à 2 ans. Salek, Norrdin, Hisqar et Abdallah à la réclusion à perpétuité. L’avocat de Salek était marocain, commis d’office. Il a été émis des doutes sur la qualité de l’enquête.
    Le parcours de Salek dans les différentes prisons marocaines est le suivant : Salé 1 jusqu’au 6/12/2005, puis Ait Meloul pour 6 mois, puis Kénitra 5 ans et 3 mois puis Ait Melloul à nouveau. 
    Kénitra étant à plus de 900 km du lieu d’habitation de sa famille, pendant 5 ans Salek n’a pas reçu de visites. Le deuxième transfert à Ait Melloul, en septembre 2011, longtemps demandé et attendu par Salek a rompu son isolement de sa famille, 2 ans.
    Depuis son incarcération en 2004, Salek a été régulièrement harcelé, frappé, empêché dans ses volontés d’étudier et torturé physiquement et psychologiquement par les gardiens, le gardien-chef ou le directeur de la prison, de même que Saleh Amidan, l’autre jeune sahraoui condamné dans la même affaire. Les trois Marocains condamnés pour les mêmes faits n’ont eux jamais reçu ce genre de traitements discriminatoires et brutaux.
    Suivent quelques informations et témoignages recueillis sur ce qu’a subi Salek. Il semble que sa grande taille et sa force excitent la jalousie et la violence des matons marocains. D’après ses codétenus, Salek est très souvent la cible du personnel et des responsables pénitentiaires.
    En 2007, il mène une grève de la faim pendant 30 jours en protestation contre les mauvais traitements, pour qu’ils cessent et que ses conditions s’améliorent.
    Cette même année Saleh a été torturé par les gardiens marocains qui ont brûlé à vif le tatouage qu’il avait sur le bras. Le tatouage disait « Sahara libre ».
    En 2008, des publicati
    ons d’organisation relayé par aljazeeratalk.net (archive maintenant désactivée) attestent que Salek a été roué de coups et violé par les gardiens de la prison. Puis mis à l’isolement sans soin, menotté et les yeux bandés, privé d’alimentation et boisson, dans un état de détresse psychologique grave. La plainte déposée par sa famille demeure sans suite, les appels sans effets. Il n’y a pas eu d’enquête, le personnel pénitentiaire tortionnaire n’a jamais été inquiété, ni puni. Salek avait affirmé la légalité de l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Salek subit régulièrement des périodes de plusieurs semaines de harcèlements à Kénitra en 2010. Le 9 juillet par exemple, Il a été tabassé violemment par les gardiens de la prison, dans sa cellule. Les insultes qui ont accompagné la violence étaient racistes. Les gardiens lui volent son téléphone, son lecteur MP4, son argent et tous ses effets personnels de quelque valeur. Salek possédait des drapeaux de la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique). Après cette date, les gardiens maintiennent la pression par des intrusions quotidiennes dans sa cellule pour la fouiller entièrement. Chaque visite est toujours accompagnée de menace de violence et de représailles et d’insultes racistes. Selon Salek, la dénonciation par les autres prisonniers est à l’origine du déclenchement de la violence et des vols par les gardiens.
    Salek est depuis 10 ans oublié de l’attention des institutions, des organisations média ou de défense des droits de l’Homme, sahraouies ou internationales. Le seul soutien de sa famille semble être à la merci de l’arbitraire malveillant des autorités pénitentiaires.
    Le projet de loi du gouvernement marocain visant à abolir la possibilité par les tribunaux militaires de juger des civils, et d’introduire la possibilité d’appel, bien que probablement opportuniste, n’est pour l’instant qu’une annonce de l’agence royale d’information, héraut du palais. En l’absence actuelle de texte de loi précis, de calendrier et d’échéances, on peut supposer son application remise aux calendes grecques, et pour Salek, comme pour les 23 prisonniers politiques du groupe « gdaym Izik » et d’autres Sahraouis, son bénéfice très hypothétique.
    Quand la mission de l’ONU chargée du Sahara Occidental, la Minurso, ne protège en aucun cas les habitants originaires du territoire, toute action – individuelle ou d’organisation – de protestation auprès des autorités pénitentiaires et du régime marocains contre les conditions de détention de Salek est la bienvenue.
    Et pour le soutenir directement, il est possible de lui envoyer du courrier, des magazines et livres à la prison, ce qu’il apprécie beaucoup quand il les reçoit. Salek perfectionne en autodidacte son apprentissage du Français et apprend l’Anglais, il est curieux de voyages et de sciences.
    APSO, le 3 avril 2014. 
    Pour écrire à Salek : Salek Laasairi, n° 7533, prison locale Ait Melloul, Agadir, Maroc
    Vous pouvez transmettre des copies scannées de votre courrier par mail à Apso qui vérifiera que votre courrier est bien arrivé. Pour toutes demandes de précision, contacter Apso.
    http://ap-so.blogspot.fr/2014/04/destin-brise-double-peine.html
  • Las consultas del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental prevista para el 17 de abril

    El Consejo de Seguridad celebrará su reunión de consultas informales sobre el Sáhara Occidental el 17 de abril, antes de pronunciarse sobre un proyecto de resolución a finales de mes, hizo saber el miércoles la presidenta de este organismo de la ONU, la Sra. Joy Ogwu durante una conferencia de prensa celebrada en la sede de la ONU.
    En su presentación del programa mensual del Consejo de Seguridad que preside durante el mes de abril, la Sra. Ogwu (Nigeria) indico que, en lo que concierne a la cuestión saharaui, en estas consultas intervendrán el Enviado Personal del Secretario general de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, quien presentará un informe sobre su reciente gira por la región, y el Representante Especial y Jefe de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO ), el Sr. Wolfgang Weisbrod -Weber .
    La Sra. Ogwu indicó que estas consultas incluirían la aplicación de la resolución 2099 sobre el Sahara Occidental adoptada por el Consejo de Seguridad en abril de 2013 .
    Además, añadió, los miembros del Consejo de Seguridad “serán informados de los desafíos » de la MINURSO. Cabe recordad que estas consultas informales serán seguidas por otra reunión del Consejo de Seguridad para pronunciarse antes de fines de abril sobre un proyecto de resolución sobre el Sáhara Occidental y la MINURSO.
    En su resolución 2099 (2013), el Consejo de Seguridad reconoció que « el status quo no es aceptable », e hizo hincapié en la necesidad dehacer avanzar las negociaciones.
    La resolución invitó al Frente Polisario y Marruecos « a seguir las negociaciones bajo los auspicios del Secretario General de la ONU sin condiciones previas y de buena fe » con el fin de lograr « una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de disposiciones conformes a los principios y principios de la Carta de la ONU ».
    En su resolución, el Consejo también insistió en la necesidad de hacer que Marruecos respete los derechos humanos de los saharauis en los territorios ocupados del Sáhara Occidental.
    Este llamamiento del Consejo de Seguridad vino como respuesta a las múltiples exhortaciones de la comunidad internacional, incluido el Departamento de Estado americano y las ONG internacionales de derechos humanos que denunciaron y siguen denunciando las violaciones de los derechos humanos de los saharauis por las autoridades marroquíes, exigiendo la introducción de un mecanismo de vigilancia de los derechos humanos en la MINURSO.
    Esas denuncias fueron también confirmadas por el informe sobre el Sáhara Occidental presentado en abril de 2013 en el Consejo de Seguridad por el Secretario General de la ONU, Ban Ki -moon, en el que indicó en términos claros que una vigilancia « independiente, imparcial, exhaustiva y constante de los derechos humanos en el Sáhara Occidental » devenía ahora más que nunca una « necesidad primordial » 
    APS, 03/04/2014
  • Les consultations du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental prévues pour le 17 avril

    Le Conseil de sécurité tiendra sa réunion de consultation informelle sur le Sahara occidental le 17 avril avant de se prononcer sur un projet de résolution vers la fin du mois en cours, a fait savoir mercredi la présidente de cet organe de l’ONU, Mme Joy Ogwu, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU.
    Dans sa présentation du programme mensuel du Conseil de sécurité qu’elle préside durant le mois d’avril, Mme Ogwu (Nigeria) a indiqué que pour ce qui concerne le dossier sahraoui, ces consultations verront l’intervention de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, qui fera un briefing sur ses dernières tournées dans la région, et du Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), M.Wolfgang Weisbrod-Weber.
    Mme Ogwu a ainsi précisé que ces consultations porteraient notamment sur la mise en œuvre de la résolution 2099 relative à la question sahraouie et adoptée par le Conseil de sécurité en avril 2013.
    Par ailleurs, a-t-elle avancé, les membres du Conseil de sécurité »seront informés des défis » concernant la MINURSO. Il est à souligner que ces consultations informelles seront suivies par une autre réunion du Conseil de sécurité pour se prononcer, avant fin avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental et la MINURSO.
    Dans sa résolution 2099 (2013), le Conseil de sécurité avait reconnu que « le maintien du statu quo n’est pas acceptable » et avait relevé que les progrès dans les négociations étaient »essentiels ».
    En conséquence, la résolution avait invité le Front Polisario et le Maroc « à poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables et de bonne foi », et ce, en vue de parvenir « à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte des accords conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies ».
    Dans sa résolution, le Conseil avait aussi fortement insisté sur la nécessité de faire respecter par le Maroc les droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Cet appel du Conseil de sécurité était venu en réaction aux multiples exhortations de la communauté internationale dont notamment le département d’Etat américain et les ONG internationales des droits de l’homme qui ont dénoncé et qui continuent à dénoncer les violations de ces droits des Sahraouis par les autorités marocaines, en demandant l’introduction d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein de la MINURSO.
    Ces dénonciations avaient également été confirmées par le rapport sur le Sahara occidental présenté en avril 2013 au Conseil de sécurité par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans lequel il avait soutenu, en termes clairs, qu’une surveillance « indépendante, impartiale, complète et constante de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental » devenait plus que jamais une « nécessité primordiale ».
    APS, 03/04/2014