Mois : avril 2014

  • Consejo de Seguridad : Sonó la hora de la verdad para Marruecos

    La cita anual de los marroquíes con el Consejo de Seguridad ya no es como en los tiempos en lo que jugaban con el informe de Ban Ki-moon y se beneficiaban de la indulgencia de esta instancia onusina. Esta cita se ha convertido en el momento de la verdad, similar al temido juicio final en el que los pecadores corren el riesgo de ser colgados con sus cejas (una amenaza utilizada por el sanguinario Hasan II, según su rebelde sobrino). No hace falta tener cualidades especiales para ver como los gobernantes temblaban conforme se acercaba la “maldita” cita. Una cita de la que el Consejo de Seguridad también quiere desembarazarse. Simboliza la vergüenza de un plan de paz por el que votaron hace más de 22 años.
    En esta ocasión, el informe de Ban Ki-moon ya no es ese texto rutinario cuyo redactor anda con pies de plomo para no irritar a Marruecos. Esta vez, se le dice a los marroquíes que no tienen ningún derecho de soberanía sobre ese territorio ni sobre sus recursos naturales y su explotación sin el consentimiento del pueblo saharaui es un robo. Se les recuerda que es un territorio no autónomo y sus habitantes deben, según el derecho internacional, beneficiarse de las recetas de los fosfatos y de la pesca y que toda explotación debe tener eso en cuenta. 
    En este informe, debemos saludar la constancia en la posición de la ONU al seguir tratando este asunto como un problema de descolonización cuya solución tiene que estar basada en la autodeterminación. Otra paliza para los gobernantes marroquíes que hasta ahora hicieron lo posible para excluir ese término de la solución.
    Ban Ki-moon no se limito a eso. Ademas de recordarles que el territorio no les pertenece, les hizo saber que violan los derechos humanos de los saharauis y el efecto negativo de estas violaciones sobre la paz y la estabilidad en la región. 
    Ban Ki -moon reafirmó la necesidad de vigilar de una manera  » durable, independiente e imparcial » el respeto de los derechos humanos en el Sáhara Occidental. Las alabanzas que acompañan esas recomendaciones son migajas que se tiran al régimen de Marruecos que, a su vez, las utiliza para calmar a su opinión publica. Alabanzas puramente protocolarias, ya que si fueran reales no habría necesidad de crear tal mecanismo si no hubiera violación de esos derechos. 
    Si el año pasado, el proyecto de resolución americano para la ampliación de las prerrogativas de la MINURSO fue rechazado, su efecto sigue latente y nadie ignora que las violaciones de los derechos humanos seguirán mientras los saharauis se opongan a la ocupación marroquí. Marruecos lo sabe y sus aliados también.
  • Sahara Occidentale : Ban Ki-moon insiste sur la surveillance des droits de l’homme:

    “L’élargissement du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la protection et au respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis demeure une urgence juridique et humanitaire”.
    Le secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon a renouvelé jeudi, la nécessité de surveiller de manière constante, indépendante et impartiale  les droits de l’homme au Sahara Occidentale.
    Ban Ki-moon fait allusion à la volonté exprimée par le Front Polisario dans sa coopération avec les organes de l’ONU concernant les droits de l’homme.
    Le secrétaire général a aussi recommandé la prolongation du mandat de la MINURSO pour un an en la renforçant par 15 observateurs militaires, sachant que le Maroc avait rejeté un projet de résolution américain ayant pour but l’élargissement du mandat à la surveillance des droits de l’homme dans la région.
    Le CNASPS, quant à lui, a indiqué que la communauté internationale ne peut plus rester silencieuse face à cette situation inacceptable, vérifiée et dûment documentée. La communauté internationale doit agir, sans tarder, pour protéger la population Sahraoui, qui manifeste pacifiquement contre l’occupation et pour son droit reconnu à l’autodétermination ».
    La MINURSO se charge depuis 1991 de la surveillance du cessez-le-feu dans cette ancienne colonie espagnole envahie par Rabat avec le soutien de la France.
    M. Ban met en garde dans ce rapport contre les risques d’une exploitation peu équitable des ressources naturelles du territoire, riche en phosphates et potentiellement en pétrole et gaz offshore.
    Ce rapport signale que le Front Polisario a adressé à l’ONU des lettres se plaignant du renouvellement par le Maroc de contrats d’exploitation avec des compagnies pétrolières désireuses d’accélérer leurs forages exploratoires. Dans une lettre datée du 7 avril, le représentant du Polisario à l’ONU Ahmed Boukhari dénonce la poursuite de l’exploitation illégale par le Maroc des ressources naturelles de la région.
  • L’autre gifle de Ban Ki-moon, les ressources naturelles

    Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon n’a rien épargné au Maroc.
    D’abord il a signifié au Maroc qu’il viole les droits de l’homme des sahraouis en appelant à la création d’un « mécanisme durable, indépendant et impartial » pour surveiller la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis dans le désert algérien de Tindouf.
    La deuxième gifle assenée au Maroc vient de la question des ressources naturelles du territoire sahraoui. Ban a rappelé le statut du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome dépendant de l’ONU. En d’autres, termes, le Maroc est un pays colonisateur et doit respecter la Charte des Nations Unies concernant les territoires colonisés et qui veut que les habitants autochtones de ces territoires soient les premiers bénéficiaires de leurs richesses naturelles.
    Pour rappel, le Sahara Occidental est une ancienne colonies espagnole envahie par le Maroc avec le soutien de la France.
  • Le Prince Hicham fait trembler le roi du Maroc

    L’Algérie visée par une nouvelle campagne médiatique
    À l’approche du jour “J” de l’élection présidentielle, faut-il s’étonner des menées subversives, via les réseaux sociaux et certains sites électroniques qui visent l’Algérie. Ne parlons pas de ceux qui démolissent systématiquement leur pays de leur «exil» parisien, et de ceux qui, ici même en Algérie, défendent les pseudo-réussites économiques marocaines, occultant la colonisation du Sahara occidental et le pillage de ses richesses. 
    Intéressons-nous à un site qui se pose en défenseur de la veuve et de l’orphelin et qui se pose en donneur de leçon, une maladie infantile des trotskystes de tout bord. En l’occurrence le site Mediapart qui prend des chemins détournés pour ménager le roi du Maroc contre les critiques qui dévoilent les frasques de Mohammed VI et celles du Makhzen. 
    Ce ne sont pas les preuves qui manquent pour l’affirmer et pour montrer, en même temps, un flagrant parti pris contre l’Algérie. Évidemment, Mediapart prend la précaution de ne pas afficher ouvertement cette position directement sur le site. Mais, il le fait insidieusement à travers son «blog» qui, au bout du compte, tout le monde l’aura constaté, sert, moyennant argent ou autre, certainement, à faire passer parfois «en clair», parfois avec plutôt de subtilité, à lire entre les lignes, les messages favorables au roi.
     Cela a commencé avec un torchon d’un Marocain, sans doute agent des services, contre des sites électroniques algériens qui défendent des positions patriotiques et qui sont accusés de «racisme» à l’égard de nos voisins, rien que ça. Maintenant, Mediapart s’attaque au prince Hichem el-Alaoui, cousin du roi marocain, comme par hasard, au moment où il publie un livre sur les frasques de Mohammed VI et du Makhzen. La ficelle était tellement grosse et les protestations tellement nombreuses que l’article signé Benoit Alphand qui accuse Hichem el-Alaoui d’évasion fiscale pour le salir et protéger le roi ont contraint Mediapart à supprimer le blog. Mais, c’était trop tard pour empêcher que surgisse la question légitime de savoir pour qui roule Mediapart dans le traitement des informations qui concernent le Maroc. 
    Dans son interview a un site algérien, Edwy Plenel, directeur de Mediapart, s’était posé en parangon du journalisme libre et sur l’éthique, etc. Or, ces derniers temps, il multiplie les preuves de sa dépendance claire et nette au Makhzen qui, ce n’est un secret pour personne, il suffit de consulter le Net pour s’en convaincre, s’attache les services de médias et journalistes pour redorer son blason. Prenons le blog d’un certain Albert Benzaquen, sur Mediapart, qui prend prétexte de la mise en accusation de la France dans le génocide au Rwanda, qui a resurgi à l’occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de ce massacre, pour glisser dans son article un paragraphe, pas du tout innocent, qui constitue une incitation sournoise au conflit entre le Maroc et l’Algérie. Lisons ce paragraphe : «Le Maroc se souvient des mauvaises partitions de la France qui lui amputèrent ses territoires à son seul profit, et dont, aujourd’hui encore, il lutte désespérément pour faire valoir ses droits sur la partie de Sahara que nul ne peut lui contester.» Qu’est-ce que cela signifie et que cherche ce «blogueur» ? On pourrait penser qu’il y a là un amalgame établi consciemment, dans le but de nuire à l’Algérie, ou involontairement, par ignorance, mais de toutes les façons, dangereux, avec la question du Sahara occidental. 
    Mais, l’interprétation de ce passage apparaît clairement quand on se souvient qu’il y a moins d’un an, le secrétaire général du parti marocain Istiqlal avait tenté de remettre sur le tapis une vieille revendication marocaine sur des territoires algériens que le traité d’Ifrane, signé en 1969, entre le président Houari Boumediène et le roi Hassan II, ainsi que la Convention relative au tracé de la frontière entre l’État algérien et le royaume du Maroc, signée en juin 1972, avaient définitivement réglée. 
    Mais quand la conjoncture interne au Maroc devient difficile au point où il faut inventer une diversion, alors le Makhzen fait bouger ses plumitifs qui installent leurs blogs dans des sites, en apparence au-dessus de tout soupçon, comme Mediapart, pour remuer des affaires douloureuses pour les deux peuples, car il ne faut pas l’oublier, l’Algérie fraîchement indépendante avait été contrainte de faire face à une agression marocaine en octobre 1963, pour cette question de revendications territoriales. 
    À l’approche d’un débat important au Conseil de sécurité sur le renouvellement du Mandat de la Minurso et de l’éventualité de l’extension de son mandat à la protection des droits de l’homme, le Maroc redouble de férocité et fait donner la grosse artillerie de ceux qu’il paye grassement pour s’en prendre à l’Algérie. Parmi ces sites mercenaires, sur lesquels on reviendra en détail, celui d’un fabulateur Allain Jules, pour ne pas le nommer, qui se dit Camerounais résident à Neuilly, s’il vous plaît, la banlieue chic parisienne, Il faut croire qu’il en a les moyens et qui s’en prend régulièrement à l’Algerie, lors de grandes échéances, va jusqu’à s’inventer une enquête fouillée in situ pour s’en prendre au premier responsable des service de renseignement algérien, le roc sur lequel se brise les tentatives de déstabilisation de l’Algérie. Les divagations de caniveau de ce monsieur inconnu à l’annuaire des journalistes français, ne valent pas la peine d’être relevées. Mais elles sont le baromètre de l’agitation du Makhzen, qui ne digère pas que l’élection présidentielle puisse se dérouler dans un climat de stabilité et de débats et de controverses saines qu’il n’a jamais connu. D’où précisément l’importance du livre-pamphlet de moulay Hicham qui préconise la disparition du Makhzen pour libérer le Maroc et qui pointe la faillite du règne d’un roi fainéant et noceur, son cousin Mohammed VI.
    M. B.
  • Sahara Occidental: La gifle de Ban Ki-moon

    Le Maroc a de nouveau mis ses amis dans une situation embarrassante. Poussé par les violations constantes des droits de l’homme commises par le Maroc dans le territoire du Sahara Occidental, Ban Ki-moon a été contraint d’appeler à la création d’un « mécanisme de surveillance durable, indépendant et impartial » dans l’ex-colonie espagnole.
    La demande de Ban Ki-moon constitue une gifle pour le gouvernement marocain. Encore une fois, le Maroc est obligé de demander la protection de la France qui se trouve obligée, à son tour, d’aller contre les principes qu’elle a défendus en Lybie et continue à défendre en Syrie et en Centrafrique.
    Ce faisant, le Secrétaire Général de l’ONU satisfait l’exigence du Front Polisario et des principales ONG internationales telles Human Righst Watch et Amnesty International.
    Dans le but de cacher ce camouflet, la presse marocaine répète à l’unisson la « satisfaction » de Ban Ki-moon des « mesures annoncées par le Maroc en vue d’améliorer l’efficacité du CNDH et mettre un terme aux poursuites des civiles par les cours militaires ».
    Des consultations au Conseil de Sécurité qui sont prévues le 17 avril prochain pour débattre sur un résolution qui accompagnera le renouvellement du mandat de la MINURSO. 
    Le Sahara Occidental, inscrit dans la liste des territoires non-autonomes, a été envahi par le Maroc avec le soutien de la France.
  • Francia se pronuncia contra la protección de los derechos humanos en el Sáhara Occidental

    Francia acaba de declararse en contra de la creación de un mecanismo para la protección de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.
    Según el portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores francés, Romain Nadal,  » los esfuerzos para proteger los derechos humanos en la región » deben llevarse a cabo en el marco de la « cooperación de Marruecos con los procedimientos especiales del Consejo de Derechos Humanos y la Alta Comisaria para los Derechos Humanos, Navi Pillay ».
    « En materia de derechos humanos, Marruecos ha hecho esfuerzos importantes, que son reconocidos en el informe del Secretario General. Francia alienta la continuación de este proceso, en particular la cooperación de Marruecos con los procedimientos especiales del Consejo de Derechos Humanos y el Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos, Navi Pillay. Es en este contexto que se hacen los esfuerzos de protección de los derechos humanos en la región », dijo Nadal en una rueda de prensa el viernes en el Quai d’ Orsay.
    Asi, Francia se posiciona de nuevo en contra del deseo expresado por Secretario General de la ONU en su ultimo informe pidiendo ampliar el mandato de la MINURSO a los derechos humanos o la creación de un nuevo mecanismo con este fin. En un comunicado publicado el jueves, Amnistía Internacional ha pedido la extensión del mandato de la MINURSO para la vigilancia de las violaciones de los derechos humanos .
    Marruecos procedió el viernes a la expulsión de una delegación española de la Asociación CEAR que llegó para estudiar la situación de los derechos humanos en la ciudad de El Aaiun, capital ocupada del Sáhara Occidental .
  • La France contre un mécanisme de protection des droits de l’homme au Sahara Occidental

    La France vient de se déclarer contre la création d’un mécanisme de protection des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Selon le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Romain Nadal, « les efforts de protection des droits de l’homme dans cette région » doivent se faire dans le cadre de la « coopération du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies et la Haute Commissaire aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay ». 
    « Sur les droits de l’Homme, le Maroc a fait d’importants efforts, qui sont reconnus dans le rapport du Secrétaire général. La France encourage la poursuite de cette démarche, notamment la coopération du Maroc avec les procédures spéciales du conseil des droits de l’Homme des Nations unies et la haut-commissaire aux droits de l’Homme, Mme Navi Pillay. C’est dans ce cadre-là que se font les efforts de protection des droits de l’homme dans cette région » a précisé M. Nadal dans un point de presse tenu vendredi au Quai d’Orsay.
    Ainsi la France se positionne de nouveau contre le souhait du Secrétaire Général de l’ONU d’élargir le mandat de la MINURSO aux droits de l’homme ou la création d’un nouveau mécanisme à cet effet. Dans un communiqué publié jeudi, Amnesty International a fait appel à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour le monitoring des violations des droits de l’homme. 
    Le Maroc a procédé vendredi à l’expulsion d’une délégation espagnole de l’association CEAR venu se recueillir de la situation des droits de l’homme dans la ville d’El Aaiun capitale occupée du Sahara Occidental.
    Le Sahara Occidental est une ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc avec le soutien de la France.
  • Le procureur appelle l'Espagne à poursuivre les enquêtes sur les crimes au Sahara occidental

    Le procureur a appelé la Haute Cour Espagnole à poursuivre les charges contre des hauts dignitaires marocains pour des faits de génocide commis au Sahara Occidental. Il estime que « juridiquement le Sahara occidental demeure un territoire non-autonome soumis à un processus de décolonisation, étant donné que le Maroc n’a aucune souveraineté et où se trouve une mission de l’ONU ». « Légalement, ce territoire ne peut pas être considéré comme marocain et la juridiction de ce pays (Maroc) ne peut être acceptée » a-t-il ajouté. 
    La réforme juridique qui limite la justice universelle en Espagne n’affecte pas la plainte déposée par les sahraouis contre le Maroc parce que  » l’Espagne est considérée, de jure, comme la puissance administrante du Sahara occidental et jusqu’à la fin de la période de la décolonisation elle a les obligations contenues dans les articles 73 et 74 de la Charte des Nations Unies ».
    L’instruction porte sur la disparition de 542 sahraouis depuis le retrait de l’Espagne du territoire en 1975 à laquelle a été ajoutée l’affaire des personnes trouvées dans une fosse commune dans la région d’Amgala.
  • Quand le site Mediapart d’Edwy Plenel se fait l’avocat du roi Mohammed VI et du Makhzen

    On pourrait penser qu’il y a là un amalgame établi consciemment, dans le but de nuire à l’Algérie, ou involontairement, par ignorance, mais de toutes les façons, dangereux, avec la question du Sahara Occidental.
    Mediapart ménage-t-il le roi du Maroc contre les critiques qui dévoilent les frasques de Mohammed VI et celles du Makhzen ? Ce ne sont pas les preuves qui manquent pour l’affirmer et pour montrer, en même temps, un flagrant parti pris contre l’Algérie. Evidemment, Mediapart prend la précaution de ne pas afficher ouvertement cette position directement sur le site. Mais il le fait insidieusement à travers son «blog» qui, au bout du compte, tout le monde l’aura constaté, sert, moyennant argent ou autre, certainement, à faire passer parfois «en clair», parfois avec plutôt de la subtilité, à lire entre les lignes, les messages favorables au roi. 
    Cela a commencé avec un torchon d’un Marocain, sans doute agent des services, contre Algeriepatriotique accusé de «racisme» à l’égard de nos voisins, rien que ça. Maintenant, Mediapart s’attaque à Hichem Al-Alaoui, cousin du roi marocain, comme par hasard, au moment où il s’apprête à publier un livre sur les frasques de Mohammed VI et du Makhzen. La ficelle était tellement grosse et les protestations tellement nombreuses que l’article signé Benoit Alphand qui accuse Hichem Al-Alaoui d’évasion fiscale pour le salir et protéger le roi ont contraint Mediapart à supprimer le blog. Mais c’était trop tard pour empêcher que surgisse la question légitime de savoir pour qui roule Mediapart dans le traitement des informations qui concernent le Maroc. 
    Dans son interview à Algeriepatriotique, Edwy Plenel, directeur de Mediapart, nous avait gavés de belles paroles sur le journalisme libre et sur l’éthique, etc. Or, ces derniers temps, il multiplie les preuves de sa dépendance claire et nette au Makhzen qui, ce n’est un secret pour personne, il suffit de consulter le Net pour s’en convaincre, s’attache les services de médias et journalistes pour redorer son blason. 
    Prenons le blog d’un certain Albert Benzaquen, sur Mediapart, qui prend prétexte de la mise en accusation de la France dans le génocide au Rwanda, qui a resurgi à l’occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de ce massacre, pour glisser dans son article un paragraphe pas du tout innocent qui constitue une incitation sournoise au conflit entre le Maroc et l’Algérie. 
    Lisons ce paragraphe : «Le Maroc se souvient des mauvaises partitions de la France qui lui amputèrent ses territoires à son seul profit et dont aujourd’hui encore il lutte désespérément pour faire valoir ses droits sur la partie de Sahara que nul ne peut lui contester.» Qu’est-ce que cela signifie et que cherche ce «blogueur» ? On pourrait penser qu’il y a là un amalgame établi consciemment, dans le but de nuire à l’Algérie, ou involontairement, par ignorance, mais de toutes les façons, dangereux, avec la question du Sahara Occidental. Mais l’interprétation de ce passage apparaît clairement quand on se souvient qu’il y a moins d’un an, le secrétaire général du parti marocain Istiqlal avait tenté de remettre sur le tapis une vieille revendication marocaine sur des territoires algériens que le traité d’Ifrane, signé en 1969, entre le président Houari Boumediene et le roi Hassan II ainsi que la Convention relative au tracé de la frontière entre l’Etat algérien et le royaume du Maroc, signée en juin 1972, avaient définitivement réglée. Mais quand la conjoncture interne au Maroc devient difficile au point où il faut inventer une diversion, alors le Makhzen fait bouger ses plumitifs qui installent leurs blogs dans des sites, en apparence au-dessus de tout soupçon, comme Mediapart, pour remuer des affaires douloureuses pour les deux peuples, car il ne faut pas l’oublier, l’Algérie fraîchement indépendante avait été contrainte de faire face à une agression marocaine en octobre 1963, pour cette question de revendications territoriales.
    Karim Bouali