Mois : avril 2014

  • Sahara : Breve recorrido en la prensa argelina de ayer y hoy

    Bajo el titulo de “La credibilidad de la ONU en juego”, La Tribune des Lecteurs del domingo 13/04/2014 subraya que « la resolución de este conflicto compromete fuertemente la credibilidad de las Naciones Unidas y del Consejo de Seguridad del que Francia, miembro permanente, sigue utilizando su veto para bloquear un referéndum de autodeterminación justo y equitativo y conforme con el derecho internacional. Ban Ki-moon ha destacado en su informe que « dada la inscripción del Sáhara Occidental en la lista de los territorios no autónomos desde 1963, los esfuerzos de la ONU siguen siendo de gran importancia hasta que el estatuto final del Sáhara Occidental sea definido ».
    En un análisis titulado “Un momento decisivo en el Consejo de Seguridad”, Le Courrier d’Algérie del 13/04/2014 señala que “Marruecos está, de nuevo, acorralado en la ONU por su violenta colonización del Sáhara Occidental. Y no es su falsa propaganda, su falsa lectura del informe del Secretario General de la ONU Ban Ki-moon que le va a salvar, informe que destaca la descolonización inacabada de un territorio y del abandono de sus habitantes en las garras de la monarquía marroquí por unos miserables intereses mercantiles. Y, por primera vez, el Secretario General coloca a los miembros del Consejo de Seguridad antes sus responsabilidades en lo que concierne a la aplicación efectiva del Plan de Paz, bloqueado por Marruecos desde su aprobación por unanimidad en 1990”.
    Por su parte, L’Expression del 14/04/2014, recuerda que “el jefe de la diplomacia española, José Manuel García -Margallo y Marfil, declaró el sábado en Argel, el conflicto del Sahara debe ser tratado de conformidad con las resoluciones des las Naciones Unidas”.
    “Es la ducha española! Sin lugar a dudas, Madrid se aleja de Rabat” añade el diario subrayando que “la propuesta marroquí de autonomía no llega a venderse al igual que no se impone como única solución al conflicto del Sáhara Occidental. El Rey de Marruecos remueve cielo y tierra para hacer que las las principales potencias occidentales en el Consejo de Seguridad aceptar esta posición que niega el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación”.
    Bajo el titulo de “Ban Ki-moon lanza un ultimatum, Les Débats del 14/04/2014, apunta que el “Secretario General de la ONU hizo hincapié en la necesidad de vigilar los derechos humanos en los territorios ocupados, la cuestión de los recursos naturales del Sahara Occidental cuya explotación ilegal por parte de Marruecos y de empresas contratistas extranjeras suscita mucha preocupación en el Frente Polisario, y recordó al Consejo de Seguridad que la cuestión del Sáhara Occidental es un problema de descolonización y los esfuerzos de la ONU « siguen siendo de gran importancia hasta que el estatuto definitivo del Sáhara Occidental sea definido ».
    En un artículo titulado “Mohammed VI está tratando de influir en el Consejo de Seguridad”, el diario Liberté del 14 de abril 2014 señala que “rechazando cualquier solución que no sea la marroquinización del Sáhara Occidental, Mohamed VI se presentó personalmente, contrariamente a su costumbre, para prevenir al Secretario General de la ONU”.
    “Anticipando el curso de los acontecimientos para evitar que el escenario del 2013, en el que se vió a Rabat entregado a un verdadero combate contra un proyecto de resolución americano para ampliar el mandato de la MINURSO a los derechos humanos, no vuelva a producirse. En una entrevista telefónica, Mohammed VI quiso recordar a Ban Ki -moon « la cooperación constructiva » de Marruecos para « llegar a una solución política definitiva ».
  • Sahara Occidental – Crimée : Le double standard de l'Europe

    La Russie décide l’annexion de la Crimée. Malgré le référendum qui se trouve au milieu de l’affaire, l’Occident s’indigne et monte au créneau. Au Sahara Occidental, 38 ans après l’invasion du Maroc sans aucun référendum, l’Europe regarde en toute indifférence comment le Maroc réprime sauvagement la population autochtone malgré les risques que cela comporte pour la stabilité de la région.
    Les démocraties européennes s’expriment contre « l’annexion » de la Crimée par la Russie et regardent ailleurs lors du vote sur l’élargissement du mandat de la MINURSO au monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Depuis plus de 38 ans, les démocraties européennes sont sourdes et aveugles face au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, droit réaffirmé chaque année par l’ONU dans toutes ses résolutions. En Crimée, ils dénoncent « l’occupation russe », et au Sahara Occidental, elles signent avec le Maroc des accords de pêche dans des eaux qui ne lui appartiennent pas.
    Comment explique-t-on cette politique de double standard ? Comment explique-t-on que l’Europe condamne la Russie en Crimée et soutient le Maroc au Sahara Occidental ? Est-ce à cause des visées de la France sur les ressources naturelles de ce territoire riche en phosphates, pêche, pétrole et autre ?
  • Sahara Occidental : Le Makhzen au pied du mur diplomatique

    Au début, la presse marocaine a présenté le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara Occidental en faisant écho des louanges exprimées au Maroc pour ses « progrès » présumés en matière de droits de l’homme.
    Cependant, le lendemain, cette même presse nous rapporte que le roi Mohammed VI est monté au créneau à cause de ce même rapport. Qu’est-ce qui a poussé le roi du Maroc en personne à appeler le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon ?
    Avec un discours d’un tonus on ne peut plus menaçant, Mohammed VI tente de faire changer l’opinion de Ban Ki-moon. Opinion exprimée dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité et qui rappelle la nécessité de résoudre le problème du Sahara Occidental sur la base du droit à l’autodétermination pour un territoire non-autonome encore sous le Chapitre XI, art. 73 de la Charte de l’ONU.
    Un discours relayé depuis Alger par le ministre des affaires étrangères espagnol, Garcia Margallo à l’occasion de sa visite dans ce pays. Margallo rappelle que le conflit du Sahara Occidental est une question de décolonisation qui doit être résolu dans la cadre des Nations Unies.
    Ainsi, le Maroc se retrouve au pied du mur diplomatique à cause de sa persistance à vouloir imposer une solution au détriment de la légalité internationale. 
    A présent, le roi en personne menace de quitter le processus de paix. Ce qui veut dire, un retour à la guerre. Décidemment, le Maroc se trouve en mauvaise position lorsqu’il faire recours à des stratagèmes pareils. Tant pis pour le royaume qui a fait de sa terre une prison pour ses frères africains et une maison close pour les touristes sexuels. Et tant pis pour ce peuple qui a décidé d’abandonner la lutte pour ses droits !
  • Sahara Occidental : Ban Ki-moon lance un ultimatum

    Dans son nouveau rapport sur le dossier du Sahara occidental, qu’il présentera le 17 avril au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU a insisté sur la nécessité de la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés.
    I l compte également demander le renforcement des effectifs de la Minurso, dont le mandat sera fort probablement renouvelé. M. Ban Ki-moon cite, en effet, les multiples cas de violation de ces droits par le Maroc, tout en appelant les autorités marocaines à la mise en oeuvre des mesures et des dispositifs qu’elles se sont engagées à mettre en place pour le respect des droits de l’homme des Sahraouis. Mais le chef de l’ONU a admis que l’objectif final reste, néanmoins, la nécessité d’une «surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l’homme» du peuple sahraoui. 
    L’autre recommandation sur laquelle a particulièrement insisté le secrétaire général de l’ONU porte sur la question des ressources naturelles du Sahara occidental, dont l’exploitation illégale par le Maroc et les sociétés étrangères contractantes suscite une grande préoccupation du Front Polisario. 
    C’est ainsi que M. Ban Ki-moon a noté dans son rapport qu’il était «opportun de faire appel à tous les acteurs concernés pour reconnaître le principe en vertu duquel les intérêts des populations des territoires non autonomes sont primordiaux», et ce, en application de l’article 73 du chapitre XI de la Charte des Nations unies. 
    M. Ban Ki-moon, a rappelé au Conseil de sécurité que le dossier du Sahara occidental est un problème de décolonisation et que les efforts de l’ONU «restent d’une forte importance jusqu’à ce que le statut final du Sahara occidental soit défini». 
    «Compte tenu de l’inscription du Sahara occidental sur la liste des territoires non autonomes depuis 1963, les efforts de l’ONU, à travers le travail de mon envoyé personnel (Christopher Ross), de mon représentant spécial (Wolfgang Weisbrod-Webe) et de la Minurso, restent d’une forte importance jusqu’à ce que le statut final du Sahara occidental soit défini», a ainsi souligné M. Ban Ki-moon dans son rapport.
    Abordant la nouvelle approche adoptée, depuis début 2013, par Christopher Ross dans le cadre du processus de négociations, basé sur des consultations bilatérales et des navettes diplomatiques, le secrétaire général de l’ONU a avancé que des discussions auront lieu avec le Conseil de sécurité en octobre 2014 qui permettront de procéder à une première évaluation afin de savoir si cette nouvelle approche aura été «fructueuse» ou pas. Dans ce sens, M. Ban a invité les deux parties au conflit «à reconnaître la nécessité de faire des progrès urgents et à s’engager sérieusement sur les deux questions fondamentales définies par les orientations du Conseil de sécurité». 
    Le chef de l’ONU a fait savoir au Conseil de sécurité que dans le cas où, en dépit de toutes ces démarches, aucun progrès n’aura été réalisé avant avril 2015, «le temps sera alors venu pour engager les membres du Conseil de sécurité à procéder à une révision totale du cadre du processus des négociations qu’il avait fourni en avril 2007» au Front Polisario et au Maroc.
    Sur ce point, il est à rappeler que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc avaient repris en 2007, après avoir été suspendues en 2004, et ce, en application de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité qui avait appelé les deux parties à engager des négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU. Par ailleurs, le chef de l’ONU a aussi fait part de la volonté de l’Union africaine (UA) de contribuer dans le processus de règlement de la question sahraouie et a rappelé, dans ce sillage, le «rôle important» que l’ex-OUA avait joué dans les premières phases de la recherche d’un plan de règlement pour le Sahara occidental.
    Néanmoins, a-t-il noté dans son rapport, le Maroc manifeste constamment une «forte opposition » à une participation de l’UA dans le règlement du problème sahraoui. Le Conseil de sécurité a tenu, jeudi dernier, sa réunion de consultation informelle sur le Sahara occidental, qui verra l’intervention de Christopher Ross et de Wolfgang Weisbrod-Weber, et ce, avant de se prononcer sur un projet de résolution vers la fin du mois en cours.
    Nabil  Benali
    Les Débats, 14/04/2014
  • Le maroc panique

    Les membres du Conseil de sécurité doivent se retrouver ce jeudi pour évoquer le renouvellement de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) et voir, dans une seconde réunion prévue le 23 avril, la faisabilité d’un élargissement des prérogatives de cette Mission à la protection des droits de l’homme. A l’approche des deux dates, le Maroc panique.
    Dans son dernier rapport sur le dernier conflit en Afrique, Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, ne lui a rien épargné. Primo, il lui a signifié qu’il viole les droits de l’homme au Sahara occidental. Deusio, il a insisté sur la nécessité de créer un « mécanisme durable, indépendant et impartial » pour surveiller la situation des droits humains dans les territoires occupés. Tertio, il lui a rappelé le statut du Sahara occidental : un territoire non-autonome dépendant des Nations unies. Autrement dit, le Maroc est un Etat colonial. De ce fait, il doit respecter la Charte des Nations unies. Celle-ci spécifie entre autres, le droit des autochtones à bénéficier en priorité des richesses de leur pays. Mohamed VI, qui voit dans les propos de Ban Ki-moon des « options périlleuses » menace de régler son différend avec les Sahraouis en dehors du cadre onusien. Dans un d’un entretien téléphonique avec Ban-Ki-moon, présenté par Rabat comme une mise au point, le souverain chérifien lui demande de ne pas chercher « une solution » à la question du Sahara occidental en dehors « du cadre de la souveraineté marocaine ». « Tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l’implication de l’ONU dans ce dossier », lui dit-il. Autrement dit, pour Rabat, il ne saurait y avoir une quelconque négociation avec les Sahraouis en dehors du plan d’autonomie sous sa souveraineté encore moins un élargissement de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme. C’est à peine qu’il accepte le renforcement de cette mission par 15 observateurs militaires. Autre cause de la colère du roi : l’ultimatum d’une année accordé aux deux parties du conflit pour réaliser des progrès. A défaut, prévient le SG de l’ONU, le Conseil de sécurité procédera à une « révision totale du cadre du processus des négociations », initié depuis 2007, par le premier round des négociations à Manhasset aux Etats-Unis.
    Répression à El Ayoun, Smara et Boujdour
    De son côté,, Mohamed Abdelaziz, le président de la République sahraouie, réitère, pour la énième fois, l’appel du Front Polisario à l’ONU : la création d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés en attendant le parachèvement du processus de décolonisation par un référendum d’autodétermination. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, il « a renouvelé l’appel à la communauté internationale afin d’assumer ses responsabilités envers la protection des civils sahraouis contre l’oppression et la brutalité des forces d’occupation marocaines à travers la création d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits de l’homme ». « Les forces d’occupation marocaines ont intervenu brutalement contre les manifestations pacifiques à El Ayoun, Smara et Boujdour pendant 24 heures laissant plus de 80 blessés », dit-il, appelant l’ONU à « prendre les mesures nécessaires pour arrêter le pillage des ressources naturelles par l’Etat marocain, de démanteler le mur de la honte marocain et de libérer de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines, y compris ceux purgeant de lourdes peines en raison de leur condamnation par un tribunal militaire ». « Face à cette situation aggravante, nous tenons une fois de plus la communauté internationale de responsable de la protection des civils sahraouis dans un territoire relevant de la responsabilité de l’ONU », conclut-il. José Manuel Garcia-Margallo y Marfil, le ministre espagnol des Affaires étrangères, a affirmé, samedi dernier, à Alger que le problème du Sahara occidental était une question de décolonisation. Selon le diplomate, ce conflit « doit trouver sa solution par des négociations, entre les deux parties, et conformément aux résolutions des Nations unies, pour dégager une formule qui prévoit l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Djamel B.
    Horizons, 13/04/2014
  • Sahara Occidental : Un mayday à la communauté internationale

    Au Sahara Occidental occupé par le Maroc, les voix se lèvent contre les violations des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole. 
    Dans cette vidéo, une séquence d’images de la répression dont sont victimes les sahraouis. Avec la chanson « Wrote a song for everyone » (Ecris une chanson pour chacun) du groupe Creedence Clearwater Revival.
    « C’est encore un apport pour l’inclusion tant espérée de la surveillance des droits de l’homme dans la mission de la MINURSO. C’est un mayday de la communauté internationale pour qu’on lève le fouet de nos dos déjà trop déchirés », dit le texte qui accompagne la vidéo publiée par le groupe Equipe Média.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=44JLRJzZhdU]
    Wrote A Song For Everyone (J.C. Fogerty)
    Met myself a comin’ county welfare line.
    I was feelin’ strung out, Hung out on the line.
    Saw myself a goin’, down to war in June.
    All I want, All I want is to write myself a tune.

    CHORUS:
    Wrote A Song For Ev’ryone,
    Wrote a song for truth.
    Wrote A Song For Ev’ryone
    And I couldn’t even talk to you.

    Got myself arrested, Wound me up in jail.
    Richmond ’bout to blow up, Communication failed.
    If you see the answer, now’s the time to say.
    All I want, All I want is to get you down to pray.

    CHORUS

    CHORUS

    Saw the people standin’ thousand years in chains.
    Somebody said it’s diff’rent now, look, it’s just the same.
    Pharoahs spin the message, round and round the truth.
    They could have saved a million people, How can I tell you?

    CHORUS
    CHORUS
    CHORUS
  • Un rapport accablant et un silence assourdissant des « démocrates » marocains

    Dans la sphère médiatique tout va bien pour le Makhzen du Maroc. Ali Lmrabet étant en convalescence, son site Demain n’est pas opérationnel depuis plusieurs jours. Lakome est censuré par le gouvernement des islamistes de Sa Majesté. Donc, sur la place médiatique on n’entend que des louanges et des expressions de soutien à la politique de Sa Majesté dans la question du Sahara Occidental.
    Tout le monde comprend la réaction virulente du roi Mohammed VI lors de sa communication téléphonique avec le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon. Tout va pour le mieux. Aucune voix contre, même de la part de ceux qui se sont autoproclamés « démocrates » et « anti-makhzéniens ». Bizarre, ceux-ci ne critiquent jamais la politique du Maroc sur le Sahara Occidental. Ils ont dit qu’ils préfèrent le silence sur cette question. Peut-être, à l’instar du Prince Hicham, ils ont peur d’être traités de « traîtres » par le régime facho-monarchique de Rabat. Ou peut-être parce que lorsqu’ils se prononcent sur cette question, leur « nature par défaut » prend le dessus. La haine parle à leur place. Cette haine qu’ils ont tété de la propagande du Makhzen contre les sahraouis, contre l’Algérie.
    Le Secrétaire Général de l’ONU vient de publier un rapport accablant pour le Maroc. Il a rappelé au Conseil de sécurité que le dossier du Sahara occidental est un problème de décolonisation, il a demandé une surveillance des droits de l’homme et une exploitation équitable des ressources naturelles du Sahara Occidental. Il a clairement signifié au Maroc son statut de colonisateur en rappelant le Chapitre XI, Art. 73 sur les territoires non-autonomes.
    No comment de la part des dénommés « démocrates » marocains. Le silence est signe sagesse mais aussi de complaisance. Il trahit la lâcheté de toute une élite. Une lâcheté qu’ils partagent avec le régime qu’ils combattent. 
  • Le Maroc prend la communauté internationale pour des imbéciles

    Le Secrétaire Général propose, en absence de progrès, de demander au Conseil de Sécurité une « révision totale » du cadre du processus des négociations sur le Sahara Occidental. Une réunion du Conseil en octobre 2014 fera une première évaluation des résultats obtenus par l’ambassadeur Ross dans sa quête d’une réponse sur deux question fondamentales que son « le contenu de la solution politique et la forme de l’autodétermination ». Cela, selon les propos du représentant sahraoui à l’ONU, met la question du Sahara Occidental dans une « phase décisive » au Conseil de Sécurité.
    Ban Ki-moon demande aussi la création d’un mécanisme pour une surveillance « durable, indépendante et impartiale des droits de l’homme » au Sahara Occidental, au même temps qu’il rappelle que les ressources naturelles sahraouies doivent être exploitées avec équité en respect du statut non-autonome du territoire sahraoui.
    Encore une fois le Maroc se retrouve sur la sellette à cause de son arrogance. A force de vouloir traiter la communauté internationale de la même façon qu’elles traitent le peuple marocain, les autorités marocaines se retrouvent face à leurs mensonges successifs. Leur plus grande erreur, prendre les membres de l’ONU pour des imbéciles.
    Maintenant que la communauté internationale a réagi, ironie du sort, c’est le Maroc qui menace de quitter le processus de paix et retourner à la guerre, une menace longtemps brandie par le Front Polisario sous la pression de sa jeunesse. 
  • Sahara Occidental : Un tournant diplomatique au Conseil de sécurité

    Le Maroc est à nouveau au pied du mur aux Nations unies pour sa colonisation violente du Sahara occidental. Et ce n’est pas sa propagande mensongère, sa fausse lecture du rapport du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, qui insiste sur le processus de décolonisation inachevé d’un territoire et de sa population abandonee par l’Espagne aux griffes de la monarchie marocaine, pour de méprisables intérêts mercantiles. Et pour une fois le Secrétaire général met les members du Conseil de sécurité devant leur responsabilité pour ce qui est de l’application effective du plan de Paix, bloquée par le Maroc depuis son adoption à l’unanimité en 1990. Ainsi et comme le souligne le représentant du Front Polisario aux Nations unies la question du Sahara occidental pourrait entrer dans une «phase décisive» au Conseil de sécurité en Avril 2015, le dead-line imposé par Ban Kimoon au Conseil de sécurité pour une remise à plat des accords de Houston, conclus sous la houlette du secrétaire d’État américain de l’époque James Baker.
    Pour Ahmed Boukhari, qui réagissait au nouveau rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la question sahraouie, le Conseil devrait se réunir en octobre 2014 pour une première évaluation de la démarche de l’envoyé personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, entreprise dans le cadre du processus de négociations, basé sur des consultations bilatérales et des navettes diplomatiques, comme il a invité les deux parties au conflit -Le Front Polisario et le Maroc- à «s’engager sérieusement » sur deux questions fondamentales que sont «le contenu de la solution politique et la forme de l’autodétermination» pour le peuple sahraoui. Mais si aucun progrès ne se réalisera avant avril 2015, Ban Ki-Moon a avancé que les members du Conseil de sécurité devraient alors procéder à une «révision totale» du cadre du processus des négociations entre le Front Polisario et le Maroc. Selon Boukhari, cela signifierait que «le chef de l’Onu ferait assumer au Conseil de sécurité une lourde responsabilité, et ce, soit pour aller de l’avant et á résoudre définitivement le dossier sahraoui, dernier cas de colonialism en Afrique, soit jeter l’éponge et ouvrir, par conséquent, les portes à l’inconnu dans une région qui a besoin de paix, de stabilité et de certitude pour son avenir».
    «Ban Ki-Moon a dit, d’une manière explicite, qu’il pourrait alors engager le Conseil de sécurité à réviser le cadre des négociations que cet organe de decision de l’ONU avait défini en 2007 à travers sa résolution 1754», selon le représentant sahraoui. En conséquence, commente Boukhari, la question du Sahara occidental pourrait alors entrer dans une «phase décisive» au Conseil de sécurité dès avril 2015. Sur un autre plan et pour ce qui est des droits de l’homme au Sahara occidental, un territoire considéré comme non autonome par l’Onu depuis 1960 et la question du pillage de ses ressources, le Maroc n’ayant jamais été considéré comme une puissance mandataire le rapport du SG de l’Onu souligne les aspects de leur violation et la nécessité de protéger les sahraouis et a insisté sur leur surveillance et la condamnation de leur violation.
    Ban Ki-moon a réaffirmé la nécessité de surveiller de manière «durable, indépendante et impartiale» le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, tout en concédant que le Maroc a fait des gestes. Mais précisément et ce que le Secrétaire général ne peut dire ouvertement est que le Maroc jette un os en ne jugeant plus les sahraouis -qu’il considère comme ses citoyens- par des tribunaux militaires. Il ferme la porte à la volonté internationale d’étendre la protection des sahraouis dans les territoires occupés et réprimés au quotidien et surtout laisse le champ libre à son protecteur français pour bloquer toutes initiatives en ce sens. D’ailleurs Paris dont le Quai d’Orsay qui n’a jamais démérité dans son soutien zélé à Rabat, vient de sanctionner son ambassadeur à Washington qui sera remplacé en juin prochain, pour avoir révélé la vraie nature de la relation qui unit Paris et Rabat. 
    Les Américains qui avaient propose un projet de résolution prévoyant l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du referendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits (des Sahraouis) depuis retire faute de soutiens suffisants, remettront-ils la question sur le tapis directement ou indirectement oeIl faut l’espérer d’autant que Aminatou Haider a fait un travail formidable de sensibilisation. Qui plus est, la diplomatie française est attendue au tournant, elle qui a défendue bec et ongle l’Ukraine et l’intangibilité des frontières.
    Quand à l’Éspagne qui est confrontée à la question de la volonté des catalans d’aller à un référendum d’autodétermination, elle a de nouveau l’occasion de revenir sur une faute historique vis-à-vis des sahraouis.
    Mokhtar Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 13/04/2014
  • Sahara Occidental : La crédibilité de l’ONU à l’épreuve

    A l’évidence, le représentant du front Polisario à l’ONU, M Ahmed Boukhari, a habitué l’opinion publique à des déclarations qui vont droit au but concernant la gestion du dossier du Sahara Occidental par l’instance onusienne et le conflit sahraoui de manière générale.
    La dernière en date qui réagit au nouveau rapport du SG de l’ONU M. Ban Ki Moon, est importante puisqu’elle souligne une entrée fortement probable de la question sahraouie dans une « phase décisive » au Conseil de sécurité en 2015.
    A titre de rappel, les détails du rapport onusien mettent en avant( prochainement en octobre 2014) une
    première évaluation par le Conseil de sécurité de la démarche de Christopher Ross, et l’invitation aux deux parties en conflit, à « s’engager sérieusement » sur deux questions fondamentales que sont : « le contenu de la solution politique et la forme de l’autodétermination ».
    Aussi , l’intervenant en arrive à la conclusion, qu’en l’absence de progrès, il y aura une « révision totale » du cadre du processus des négociations entre le Front Polisario et le Maroc (défini, rappelle-t-on, en 2007 à travers la résolution 1754) ». 
    Qu’est ce que cela signifie au juste? Dixit M. Boukhari,  » le chef de l’ONU ferait (alors) assumer au Conseil de sécurité (organe de décision) une lourde responsabilité et ce, soit pour aller de l’avant et résoudre définitivement le dossier sahraoui, dernier cas de colonialisme en Afrique, soit jeter l’éponge et ouvrir, par consequent les portes à l’inconnu dans une région qui a besoin de paix, de stabilité et de certitude pour son avenir « .
    Il y a lieu de rappeler dans ce sens, que les pressions sur le Maroc, par rapport à sa politique de fuite en avant depuis prés de 40 ans, son absence totale de volonté (notamment lors des pourparlers) ainsi que ses crimes en matière de droits de l’homme et de dilapidation des richesses se font de plus en plus fortes.
    D’un autre côté la résolution de ce conflit engage intensément la crédibilité des Nations Unies et du CS, dont la France membre à part entière, continue d’user de son droit de véto pour bloquer un referendum d’autodétermination juste et equitable et conforme à la légalité internationale. M. Moon a d’ailleurs souligné, dans son rapport, que « compte tenu de l’inscription du Sahara occidental sur la liste des territoires non autonomes depuis 1963, les efforts de l’ONU restent d’une forte importance jusqu’à ce que le statut final du Sahara occidental soit défini ».
    Et cela fait revenir M. Boukhari à la charge, indiquant que cette précision « met un terme aux tergiversations du Maroc qui cherche constamment à déformer la nature de la question du Sahara occidental ».
    Droits de l’homme : le Maroc sur la sellette 
    Dans son compte-rendu, le Patron de l’ONU a aussi épinglé Rabat sur sa main d’acier par rapport aux droits de l’homme, tout en appelant » les autorités marocaines à la mise en oeuvre des mesures et des dispositifs qu’elles se sont engagées à mettre en place  » pour le respect de cette grave question.
    Il a, à cet égard, fait valoir la nécessité d’une « surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l’homme » du peuple sahraoui. L’autre recommandation sur laquelle a spécialement mis l’accent le S.G de l’ONU(pour la première fois) s’articule autour de la question des ressources naturelles du Sahara occidental, dont l’exploitation illégale par le Maroc et les societies étrangères contractantes, suscite une grande préoccupation du Front Polisario.
    Il a, par ailleurs, ponctué son argumentaire par le besoin de mettre à contribution l’Union Africaine (UA) qui veut se joindre au processus de règlement ; chose que le Makhzen continue de refuser. A la lumière de tout cela,, on peut dire que le conflit sera prochainement à un tournant crucial !
    La Tribune des Lecteurs, 13/04/2014