Mois : février 2014
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Aminatu Haidar y el verdugo de France-24
Se sabe que Francia está bajo dominio del lobby judío. Una de las pruebas son las múltiples apariciones de François Hollande como invitado del CRIF (Consejo Representativo de las Instituciones Judías de Francia). De hecho, una de sus declaraciones que le valieron el enojo de los argelinos fue hecha ante esta entidadEl apoyo de los judíos a Marruecos en la cuestión del Sahara Occidental ya no es un secreto. Es una de las razones por las que en la prensa francesa solo se oyen elogios a Marruecos y criticas a Argelia y al Polisario.France-24, una cadena de televisión cuyo principal accionario es el Estado francés, no es una excepción. Sobre todo su versión árabe que está infestada de marroquíes. Los 40 años de conflicto demostraron que los saharauis no tienen mucho que esperar de los marroquíes. Eso fue probado por su rápida capitulación ante los acontecimientos de la Primavera Árabe.Ayer, 18 de Febrero, Aminatu Haidar fue la invitada de France-24 en árabe. Oyendo las preguntas que el periodista le formulaba se diría que era un funcionario de la MAP (agencia oficial de noticias marroquí) o un oficial de los servicios secretos marroquíes. En su lugar, yo me habría sentido como en una comisaría de policía rodeado de verdugos con porras y dispuestos a lincharme. El periodista apestaba la propaganda marroquí.Fíjense que todas sus preguntas emanaban directamente de los diferentes espectos de la la propaganda marroquí:– Los derechos humanos en Tinduf.– El censo de los refugiados– Los países que retiraron su reconocimiento– EtcEl perdiodista tenia acento tunecino, pero se ve que habia recibido el cuestionario escrito de un colega marroqui. Era simplemente repugnante! Y nuestra querida Aminatu mostró un talento sin limites. -
Aminatou Haidar et le bourreau de France-24
Il est connu que la France est dominée par le lobby juif. La preuve? Les multiples apparitions de François Hollande comme invité du CRIF. D’ailleurs, l’une ses déclarations devant cette entité lui a valu la colère des algériens.Le soutien des juifs au Maroc dans la question du Sahara Occidental n’est plus à prouver. C’est la raison pour laquelle dans les médias français on n’entend que des éloges pour le Maroc et des dénigrements pour l’Algérie et les sahraouis.France-24, une chaîne majoritairement étatique n’en est pas une exception, surtout sa version arabe qui est infestée de journalistes marocains. Les 40 ans de conflit ont démontré que les sahraouis n’ont pas grand-chose à attendre des marocains. La preuve se trouve dans leur rapide capitulation face aux évènements du Printemps Arabe.Hier, 18 février, Aminatou Haidar était l’invité de la chaîne France 24 en arabe. En écoutant les questions que le journaliste lui posait, on aurait dit un fonctionnaire de la MAP ou un officier des services secrets marocains. A sa place, on se sent dans un commissariat de la police entouré de bourreaux avec des matraques dans la main, prêts à vous lyncher. Le journaliste était bourré de propagande marocaine.Sa première question était, est-ce que vous parlez des droits de l’homme à Tindouf ? Qu’est-ce que vous faites lorsque vous entendez qu’il y a une violation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf ?, lui demande-t-il. Comme si la situation à Tindouf était comparable à celle des territoires occupés du Sahara Occidental où l’administration marocaine en a fait une prison à ciel ouvert et y empêche l’accès aux journalistes et aux ONG, alors qu’à Tindouf il y a des dizaines d’ONG qui y travaillent en permanence.Je tiens à saluer la patience et le courage de cette femme devant des journalistes pareils. Le journaliste avait un accent tunisien. Il était clair qu’il avait reçu les questions qu’il devait poser à Mme Haidar. et il tenait à lui rappeler qu’elle avait reçu une indemnisation de 40.000 euros. Comme si ce montant pouvait rendre à Aminatou sa jeunesse qu’elle a perdu dans la prison et sous toute sorte de torture, viol et humiliation. Et pour finir, le valeureux journaliste lui demande sa relation avec l’Algérie. C’était répugnant ! -
Nouveau mensonge de la MAP sur la Belgique
Le Maroc, en manque de soutien pour son invasion du Sahara Occidental, a donné feu vert à son agence de presse pour combler le vide.Il y a deux semaines, le 3 février plus exactement, la MAP déformait les propos du porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Romain Nadal, sur le Sahara Occidental, afin de tromper l’opinion publique et faire croire que la France soutient toujours la proposition d’autonomie marocaine.L’histoire se répète avec un autre pays européen dont les relations ont été détériorées par la politique de répression du Maroc envers deux citoyens belgo-marocains, Ali Aarrass et Abdelkader Beliraj, victimes de règlement de compte entre les services secrets du Maroc et de la Belgique.La Belgique a réitèré son « soutien aux efforts du secrétaire général des Nations Unies et de son envoyé spécial, Christopher Ross, pour parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable ». La MAP y a ajouté « et les efforts crédibles et sérieux déployés par le Maroc à cette fin, notamment à travers la présentation de son plan d’autonomie ».Une attitude qui délatte la situation d’isolement désespérée vécue par le Maroc dans son aventure coloniale du Sahara Occidental. Surtout après les déclarations faites hier à Alger par le ministre finlandais des affaires étrangères, Erkki Tuomioja.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Rabat multiplie les provocations pour détourner l'attention des marocains
Algérie-Maroc : Rabat multiplie les provocationspar Yazid AlilatIl semblerait que l’Algérie soit devenue la seule préoccupation, sinon le cauchemar, du Maroc qui n’en finit pas de multiplier les provocations contre un pays occupé à se construire et rétablir la sérénité et le calme dans la sous-région africaine qu’est le Maghreb.« Last but not least», Rabat vient d’enrajouter une couche à un contentieux, fabriqué de toutes pièces par les officines du Makhzen, pour nuire à l’Algérie et ses efforts de parvenir à un règlement pacifique du dossier de décolonisation, encore pendant, au Sahara Occidental. Lundi, une dépêche de l’Agence de presse officielle marocaine (MAP) annonce que des tirs de l’ANP auraient visé un poste de surveillance marocain, à la frontière entre les deux pays, dans la région de Figuig. Une région pauvre, et dont les habitants ont, de tout temps, menacé d’émigrer vers l’Algérie, pour fuir la misère et la répression policière.La dépêche de la MAP reprise par les médias marocains, indique que ’des éléments de l’Armée nationale populaire algérienne ont procédé, lundi vers 13h45, à des tirs en direction du poste de surveillance marocain Ait Jormane’, longeant le tracé frontalier entre le Maroc et l’Algérie, dans la province de Figuig ». L’information, comme par hasard, est en fait, un communiqué du ministère de l’Intérieur marocain.Dans le contexte politique actuel entre les deux pays que Rabat veut pourrir, quoi qu’il lui en coûte comme crédibilité auprès des institutions internationales, il est patent que l’Algérie a toujours cherché la meilleure solution à ces attaques frontales, gratuites et qui ne travaillent plus pour des retrouvailles maghrébines qui se sont éloignées depuis longtemps de l’agenda politique de la région. Après donc l’épisode de l’emblème national enlevé et profané du Consulat algérien, à Casablanca, un simulacre de procès pour le responsable de cet acte inamical du royaume chérifien, l’annonce de la construction d’un mur sur tout le tracé frontalier avec l’Algérie, ou les récriminations auprès de Washington sur une prétendue exclusion de l’atelier régional du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), il semblerait, donc, que Rabat ait plus d’un tour dans son sac, quand il s’agit de porter atteinte à la crédibilité et l’honneur de l’Algérie. Car en fait, les responsables marocains, sous un langage policé mortel pour ceux qui n’en prennent pas garde, font, depuis quelque temps, tout pour nuire et porter atteinte à l’Algérie. Du maintien de la frontière terrestre fermée au dossier sahraoui et autres contentieux sur le bien des Algériens nationalisés par l’Etat marocain, le Makhzen ne recule devant plus rien pour fuir ses responsabilités, dans le règlement du dossier sahraoui. Sinon, comment interpréter cette poignante protestation du Maroc sur de pseudo-réfugiés syriens que l’Algérie aurait refoulés vers le Maroc, autrement que par des gesticulations maladroites, toujours pour porter préjudice à l’Algérie, même si les autorités marocaines ne disent pas que la frontière est fermée et que, surtout, ce sont elles qui ont tenté de refouler ces Syriens, vers l’Algérie, pour lui en faire endosser la responsabilité. Le Makhzen est-il, à ce point, aux abois pour étaler, au grand jour, toute sa perfidie, en encensant un jour l’Algérie, dimanche avec un message empoisonné du Roi au président Bouteflika, et le poignarder, dans le dos, le lendemain, lundi avec la dépêche surréelle de la MAP. Jusqu’à quand?http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5194388A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Il y a un an : le procès des Sahraouis de Gdeim Izik
LE PROCÈS DE GDEIM IZIK, QU’EST-CE QUE C’EST ?Verdict donné peu avant 3 h du matin, ce dimanche 17 février 2013Comment appelle-t-on un procès qui condamne 9 personnes à perpétuité, 4 personnes à 30 ans d’emprisonnement, 7 autres à 25 ans, et 3 à 20 ans, pour « constitution de bandes criminelles, violences sur des forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres », alors que :– aucune preuve tangible de leur participation au crime n’a été fournie ;– ont été relevés seulement des aveux obtenus pendant leur incarcération, dont les accusés disent qu’ils ont été extorqués sous la torture, mais le tribunal refuse l’enquête réclamée sur cet aspect ;– si des « témoins » de l’accusation sont venus au tribunal, le premier appelé à la barre a dit n’avoir rien vu, et pour les suivants, le président a renoncé à les entendre !???Une parodie de procès ?Pour faire bonne mesure, ce tribunal militaire, le Tribunal militaire permanent de FAR (Forces armées royales marocaines) ne livre que des jugements sans appel. On ne reviendra donc jamais sur le fond. (Un éventuel pourvoi en cassation serait possible).Les parents des victimes se sont déclarés satisfaits des condamnations prononcées.Pour sa part, Driss El-Yazami, le président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), une institution créée par le roi, a évoqué dans un pré-rapport publié vendredi 15 février 2013, l’avant-veille du verdict, le « bon déroulement » du procès, ajoutant qu’il a été marqué « par le respect des procédures » existantes et s’est ainsi « déroulé de manière plutôt satisfaisante sur le plan formel ».Tout va donc pour le mieux dans le Royaume enchanté : la mort des jeunes victimes marocaines lors du démantèlement par la force du camp de Gdeim Izik ne va plus « faire tache » dans l’opinion publique intérieure, et les apparences d’un procès « qui respecte les procédures » sont sauves, le Maroc, un tout petit peu sur la sellette ces derniers temps, pourra ainsi, du moins l’espère-t-il, passer son test de pays respectueux des droits de l’homme auprès des puissances pour qui cela compte, l’Union européenne et la France au premier chef…Il ne faudrait justement pas que ces puissances si déterminantes fassent semblant d’ignorer ce qui s’est vraiment passé.Ce qui s’est passéSur le plan formel, les droits de la défense ont été dans l’ensemble respectés : les avocats ont pu mener leurs plaidoiries, et les accusés s’exprimer librement, ce dont ils ne se sont pas privés.C’est bien sur le fond que cela ne va pas.Les observateurs espagnols qui étaient au procès le rapportent (je traduis une dépêche de RTVE.es/EFE ce matin 17-02 à 2 h 57) :« Les visages des avocats de la défense marquèrent la stupeur à la lecture du verdict : pendant une semaine ils s’étaient employés à démontrer qu’il n’y avait aucune preuve consistante contre les accusés, et que tout était basé sur leurs aveux devant la police, qui au Maroc ont valeur de preuve, bien qu’ils aient été niés ensuite devant le tribunal par les accusés.En vérité, ces derniers –qui ont passé deux années et trois mois en détention préventive – ont dénoncé systématiquement devant la salle d’audience le fait qu’on les avait torturés pour leur arracher ces aveux, mais le juge s’est refusé à investiguer sur ces plaintes.La présentation d’armes qui ne portent aucune empreinte digitale d’aucun des accusés, la projection d’une vidéo où il est impossible d’identifier aucun d’entre eux, l’absence de toute autopsie des cadavres et l’absence d’identification de toute empreinte ADN ont constitué les arguments de la défense pour démontrer la faiblesse des autres « preuves » avancées par l’accusation.Lors d’une des ultimes audiences du procès, le procureur a exhibé, en guise de nouvelle preuve « accablante », des photographies anciennes de plusieurs des accusés aux côtés du président du Front Polisario (mouvement pour l’indépendance du Sahara Occidental), ce qui selon lui démontrait leur culpabilité.La défense et les accusés se sont félicités ironiquement de la présentation de ces photographies, car, selon eux, cela démontrait que la relation des accusés avec le mouvement indépendantiste était la vraie raison de leur accusation, et non leur participation aux assassinats des onze agents des forces de l’ordre, qu’ils ont niée catégoriquement.Bien plus, les défenseurs ont saisi l’occasion de leur ultime tour de parole pour exprimer leur solidarité avec les familles des victimes, pour remercier l’appui qu’ils ont reçu des associations marocaines de défense des droits de l’homme, et pour souligner qu’ils n’avaient aucun problème avec le peuple marocain, mais seulement avec leur État. »Un procès en effet politiqueIl a consisté à faire endosser à 24 militants pacifiques qui revendiquent l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental la responsabilité du climat de violence dans lequel a été effectué le démantèlement du camp de protestation de 3000 à 8000 tentes (selon les sources) de Gdeim Izik, à 15 km d’El Aïoun au Sahara Occidental, le 8 novembre 2010.Or ce sont bien les forces de l’ordre marocaines (armée, forces auxiliaires, etc.) qui ont détruit brutalement ce camp, appelé « campement de la liberté » par ses milliers d’habitants de l’époque : la responsabilité des autorités marocaines est totalement engagée dans cette opération sur le territoire du Sahara Occidental, territoire no
n autonome qu’elles occupent illégalement.Le Maroc a annexé le Sahara Occidental à partir de la fin 1975. Mais aucun pays au monde, et pour cause, ne reconnaît sa souveraineté sur ce territoire, le peuple sahraoui n’ayant toujours pas pu exercer son droit à disposer de lui-même.Et il suffirait que des militants du procès de Gdeim Izik apparaissent sur d’anciennes photos aux côtés de dirigeants du Polisario pour qu’ils puissent être considérés comme coupables de meurtres et condamnés comme tels, en toute iniquité ?Il est grand temps que cesse l’hypocrisie de pays comme la France, qui montre toujours un préjugé favorable à l’égard du Maroc, notamment vis-à-vis de sa proposition d’autonomie pour les Sahraouis, et qui met son veto au Conseil de sécurité lorsqu’il s’agit de confier à la MINURSO (la mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental) la surveillance des droits de l’homme dans le territoire.En effet, quelle autonomie peut bien proposer le Maroc aux Sahraouis lorsque, dès qu’ils tentent de s’exprimer sur leur destin, c’est la répression la plus rude et des procès sans fondement juridique qui les attendent ?Il est possible en revanche pour la France et l’Union européenne d’œuvrer à la résolution de ce conflit vieux de 40 ans : en imposant l’exercice du droit à l’autodétermination des Sahraouis sous l’égide des Nations Unies, tout en favorisant les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, avec l’implication des pays de la région, qui ont tous intérêt à la paix.http://solidmar.blogspot.be/2014/02/il-y-un-le-proces-des-sahraouis-de.html -
Avril : le mois qui sème la panique au Maroc
En avril, le Conseil de Sécurité débattra sur la question du Sahara Occidental et les violations des droits de l’homme par le Maroc dans ce territoire.Conformément cette date approche, les autorités marocaines multiplient les épouvantails.Un complot tissé de fils blancsAu moment où les villes sahraouies occupées par le colonisateur marocain s’enflamment pour revendiquer l’indépendance du peuple sahraoui ; au moment où à El-Ayoun occupée les manifestants prennent à témoin des parlementaires britanniques sur la féroce répression qui les frappe au quotidien, le Maroc, encore une fois, fait dans la plus basse des provocations à l’égard de l’Algérie accusant l’ANP d’avoir tiré à balles réelles sur un poste frontalier marocain.Le Maroc, on le sait, et ses communicants formés à l’école de la désinformation et de l’intox excellent dans la diversion. Si incidents il y a aux frontières, ils sont le fait des trafiquants marocains, en tout genre, qui violent les frontières algériennes tous les jours que Dieu fait pour inonder l’Algérie de tonnes de drogues et de produits aussi dangereux que les pistolets Tazer, dont se servent les délinquants à Oran pour s’en prendre aux forces de l’ordre. En contrepartie, des quantités importantes d’essence et de carburants sont transférées au Maroc pour secourir l’économie marocaine, sous perfusion.Le Maroc que les institutions internationales n’hésitent pas à classer comme un narco-État pense avoir trouvé le bon moyen pour déstabiliser l’Algérie que certains de ses relais politiques en Algérie ont tenté de déstabiliser les services de sécurité. Ce politique qui a été jusqu’à préconiser un abandon des Palestiniens par l’Algérie et qui s’interrogeait, lors d’un de ses passages à Londres, sur la nécessité du soutien au peuple sahraoui, faisait, ainsi, sciemment le jeu du Maroc et répétait une leçon bien apprise. Celle-là même des tenants du «Qui-tue-Qui», entretenus par le Palais royal avec un agenda qui a toujours cours et en fonction des effets recherchés, tant en Algérie qu’a l’international, pour paralyser la diplomatie algérienne. C’est précisément le cas, aujourd’hui, à deux mois d’une échéance importante : l’élection présidentielle, que le Maroc veut polluer en soufflant le chaud et le froid, et en faisant monter au créneau ses partisans, et ils sont nombreux dans le secteur de l’économie informelle et de la prédation et qui, sous prétexte d’unité maghrébine, se précipitent à Marrakech pour pleurer sur le manque à gagner, alors qu’ils sont soutenus, sans trop exagérer à bout de bras, par des mesures très favorables en Algérie. D’ailleurs, ne les voit-on pas, une fois fortune faite en Algérie, se précipiter à l’étranger pour jouer les capitaines d’industrie et se poser en sauveur d’entreprises sinistrées par la voracité de l’ultra-libéralisme. L’autreéchéance est le renouvellement, en avril prochain, du mandat de la Minurso, par le Conseil de sécurité. Cette fois-ci, et affolé par la campagne internationale en cours pour forcer le Conseil de sécurité à étendre le mandat de la Minurso à la protection des droitsde l’Homme, le Maroc panique. D’autant que cette campagne internationale incluant une collecte mondiale de signatures se déroule simultanément dans plusieurs capitales européennes.Hier à Paris, Kerry Kennedy et la star du cinéma mondial, Javier Bardem, avec à leur côté la pasionaria sahraouie, Aminatou Haïder, ont à nouveau alerté sur la férocité de la répression marocaine contre de pacifiques manifestants au Sahara occidental, exigeant leur droit. Cette manifestation dans la capitale française, qui reste le plus ferme soutien du Maroc dans son aventure coloniale, est d’autant plus remarquable qu’elle se tient dans le cadre de la semaine anticoloniale, pour rappeler à la France ses aventures coloniales et lors qu’elle est rattrapée par l’Histoire et les révélations sur les ravages et les retombées des essais nucléaires français au Sahara. Dans quelques jours, à Londres, des parlementaires britanniques témoigneront sur la réalité du fait national sahraoui et sur leur volonté de libérer leur pays. Tout comme ils apporteront leurs précieux témoignages sur le terrible vécu des Sahraouis sous occupation marocaine.Enfin, et comme le Makhzen ne fait rien au hasard, la énième provocation à l’égard de l’Algérie intervient au moment où le monarque marocain, que la presse marocaine jamais avare des superlatifs ridicules qualifie de «Roi de l’Afrique», entame une tournée au Mali et en Afrique de l’Ouest pour jouer les sous-traitants et proposer à défaut de coopération économique, dont il n’a pas les moyens, ses forces de répression comme en Centrafrique.Mokhtar BendibLe Courrier d’Algérie, 19/02/2014A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Incomodado en el Sahara, Marruecos mira para Argelia
Marruecos no está cómodo. Las autoridades marroquíes aceptan mal la presión ejercida por los activistas de derechos humanos en el Sáhara Occidental. La porra marroquí no consigue impedir que los saharauis salgan para denunciar la represión marroquí y exigir la ampliación de las prerrogativas de la MINURSO a la supervisión de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.Según el diario argelino Algérie Patriotique, Marruecos trata de desviar la atención de la opinión pública internacional de la feroz represión contra la población saharaui en los territorios ocupados recurriendo a la manipulación. Así, la agencia oficial de noticias marroquí afirma que el embajador de Marruecos en Argel habría « contactado a las autoridades argelinas competentes » sobre supuestos tiros del Ejército argelino en dirección de un puesto fronterizo marroquí.Alegación desmentida enseguida por el portavoz del ministerio argelino de asuntos exteriores. « Señalamos nuestra sorpresa a propósito de este despacho de la MAP porque debo subrayar que ninguna gestión ha sido efectuada por el embajador de Marruecos ante las autoridades argelinas competentes », dijo el Sr Belani. « De hecho, en el caso de supuestos incidentes que deben ser señalados, hay canales habituales que el Embajador conoce bien », recordó, interrogándose sobre los « motivos que hay detrás de la mediatización de gestiones que no tuvieron lugar » . -
Mal à l’aise au Sahara, le Maroc se tourne vers l’Algérie
Le Maroc n’est pas à l’aise. Les autorités marocaines acceptent mal la pression mise par les activistes des droits de l’homme au Sahara Occidental. La matraque marocains n’arrive pas à empêcher les sahraouis de sortir pour dénoncer la répression marocaine et revendiquer l’élargissement des compétences de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental.Selon le journal algérien Algérie Patriotique, le Maroc cherche à détourner l’attention de l’opinion publique internationale de la répression féroce dont sont victimes les populations sahraouies dans les territoires occupés en faisant au recours à la manipulation. Ainsi, l’agence officielle de presse marocains prétend que l’ambassadeur marocain à Alger aurait «pris contact avec les autorités algériennes compétentes» sur de prétendus tirs de l’Armée algérienne en direction d’un poste-frontière marocain.Allégation immédiatement démentie par le porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères. « Nous marquons notre grande surprise au sujet de cette dépêche de la MAP car je dois souligner qu’aucune démarche n’a été effectuée par l’ambassadeur du Maroc auprès des autorités algériennes compétentes », a déclaré M. Belani. «Par ailleurs, dans le cas ou de présumés incidents devaient être signalés, il existe pour cela les canaux habituels que l’ambassadeur connaît bien», a-t-il rappelé, s’interrogeant sur «les mobiles qui sont derrière la médiatisation de démarches qui n’ont pas eu lieu.»Au Sahara Occidental, ancienne colonies espagnole envahie par le Maroc, la mission de l’ONU est la seule mission qui ne rapporte sur les violations des droits de l’homme à cause du veto de la France au Conseil de Sécurité.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homm.
MERCI INFINIMENT -
Le documentaire "Les enfants des nuages" enfin projeté en France
Primé aux festivals de Berlin, Toronto, San Sebastian (Espagne) en 2012, et distingué par le Prix Goya en 2013 du meilleur film documentaire, le film espagnol « Les enfants des nuages » réalisé par Alvaro Longoria et produit par Javier Bardem, a été présenté pour la première fois mardi en France aux journalistes français et étrangers.Ce film sur le conflit du Sahara occidental se présente comme un voyage très personnel de Javier Bardem, guidant le spectateur sur le chemin sinueux de la diplomatie mondiale devant un problème de décolonisation et dévoile la réalité d’un peuple abandonné.Le documentaire, d’une durée d’une heure 20 minutes, trace les grandes lignes de la situation de marginalisation politique du peuple sahraoui, plongé depuis 38 ans dans la tourmente de l’occupation marocaine et de la passivité du gouvernement espagnol face à l’occupation de son ancienne colonie par le Maroc.Il traite également de la lutte armée contre le Front Polisario, de la répression qui s’exerce contre la population civile du Sahara Occidental, des connivences américaines pendant la Guerre froide, du véto systématique de la France à l’Onu contre l’application de mesures qui garantiraient le respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés et de l’absence d’organisation d’un référendum pour l’indépendance du peuple sahraoui.Plusieurs personnalités politiques ont été interviewées par Javier Bardem lors du documentaire pour dénoncer la situation de stagnation dans laquelle est plongé le règlement de ce conflit, telle que la militante sahraouie des droits de l’Homme Aminatou Haïdar, l’ancien chef du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez ou l’ancien ministre français des Affaires étrangères Jean-François Poncet et l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental Christopher Ross.Le documentaire dévoile également les entretiens refusés par l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar, de l’ancien Secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, l’ancien chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing ou encore les autorités marocaines.Il explique et montre également les vaines tentatives de Bardem pour remettre au président Zapatero la liste des 230.000 signatures rassemblées en Espagne en faveur de la cause sahraouie.Des témoignages d’enfants sahraouis traumatisés après la perte de leurs parents tués par l’armée marocaine ou encore celui de militants violemment torturés par l’armée d’occupation marocaine, n’ont pas non plus été oubliés dans le récit.Lors de la conférence de presse conjointe qui a suivi la projection et réuni, son réalisateur, Mmes Aminatou Haïdar, et Kerry Kennedy, présidente du Centre Robert F Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, Javier Bardem est revenu sur l’initiative de la réalisation de ce documentaire militant et dénonciateur de la violation des droits de l’homme au Sahara occidental par le Maroc.Il a expliqué que ses auteurs ont voulu mettre sous les projecteurs la situation d’un peuple et d’un conflit « qui sont généralement poussés à l’arrière-plan des agendas politiques et diplomatiques des pays ».Un film né d’une volonté personnelle de comprendre ce conflit« Mon désir de faire ce film est né d’une volonté toute personnelle de comprendre ce conflit sahraoui qui traine depuis des années », a-t-il dit, ajoutant qu’il est « important » d’être aujourd’hui présent en France pour présenter ce film documentaire, espérant que celle-ci, puisse avoir une mission à mener dans son règlement, appelant, par-là même, la presse française à « faire preuve d’impartialité et ne pas entourer la question sahraoui d’opacité ».Le réalisateur Alvaro Longoria a de son côté indiqué que ce documentaire « doit nous conduire tous à la vigilance à soutenir les droits de l’homme pas uniquement dans nos propres pays, mais partout dans le monde ».Il a saisi cette opportunité pour indiquer que la distribution de ce documentaire a été très difficile à obtenir en France en raison de la position de ce pays vis-à-vis de ce conflit mais aussi en raison de la présence d’une importante communauté marocaine qui perçu ce documentaire comme « anti marocain », alors qu’en fait, il expose « une situation déplorable qui existe réellement au Sahara occidental occupé ».Kerry Kennedy, a rappelé à cette occasion, que chaque année, le Conseil de sécurité des Nations unies « déçoit le peuple sahraoui en refusant d’inclure la question des droits de l’homme dans le mandat de la Minuro ».La militante sahraouie des droits de l’homme Aminatou Haidar, a quant à elle, appelé la presse française à « faire la lumière » sur la situation qui prévaut au Sahara occidental dont « la violation systématique des droits de l’homme par le Maroc » , souhaitant que la France puisse jouer avec toutes ses institutions « un rôle de maintien de la paix » non seulement au Sahara occidental mais aussi dans toute la région pour « éviter une réponse violente de la part des nouvelles générations sahraouies sur le non-respect des droits de l’homme, de l’égalité et de la tolérance ».Après avoir finalement obtenu un droit de distribution en France, le documentaire « Les enfants des nuages », sera projeté dans les salles parisiennes à compter de la fin du mois d’avril prochain.http://www.radioalgerie.dz/fr/culture/38585-le-documentaire-qles-enfants-des-nuagesq-enfin-projete-en-france -
No hay paz sin justicia
El Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki -moon, tenia razon. Una solución justa y duradera al conflicto del Sáhara Occidental debe basarse en la voluntad del pueblo saharaui. Cualquier solución que no cumpla con esta condición está condenada al fracaso .La cuestión del Sáhara Occidental es un problema de descolonización. Su pueblo votaron se pronuncio en 1975 ante la Comisión de Investigación de la ONU. En masivas manifestaciones, los saharauis reclamaron la independencia total. El referéndum estaba previsto para junio de 1975. Marruecos, apoyado por Francia, hizo todo lo posible para evitarlo. Incluso recurriendo a atentados terroristas contra el ejército español. La situación de agonía del general Franco empujó a España a ceder al chantaje marroquí.La longevidad del conflicto es una prueba de que la cuestión del Sáhara Occidental es una causa que ha sido y siempre será defendida por todas las generaciones del pueblo saharaui. Por ello, sólo una solución justa es válida para establecer una paz duradera en la región. No puede haber paz sin justicia para el pueblo del Sahara Occidental. Así como no puede haber democracia sin justicia, no hay paz sin justicia. Y la justicia es la independencia por la que los saharauis lucharon durante más de 38 añosLos marroquíes se equivocan si creen que pueden acabar con las reivindicaciones saharauis con la porra. Un pueblo puede callarse durante un tiempo, pero no todo el tiempo. Siempre habrá voces para defender el derecho de sus antepasados. Los hijos y los nietos de los que dieron sus vidas por la independencia de este territorio.La MINURSO (Misión de la ONU en el Sáhara Occidental) es la única misión de la ONU que carece de un componente encargado de informar sobre la situación de los derechos humanos en la antigua colonia española. El veto de Francia en el Consejo de Seguridad impide a éste resolver esta anomalía. Si usted cree que la MINURSO debe vigilar los derechos humanos, haga clic aquí y firme la petición en francés dirigida al secretario general Ban Ki-moon y cuelgue esta petición en su página. Muchas gracias