Mois : février 2014

  • Paso exitoso de Aminatu Haidar por el Parlamento Europeo

    La gran dama saharaui y la feroz represión marroquí
    De nuestra oficina en Bruselas, Aziouz Mokhtari
    Grandes momentos de emoción anteayer en el Parlamento Europeo (PE). Aminatu Haidar, esta gran dama de la resistencia saharaui contra el colonialismo marroquí, armada con los principales premios de la defensa de los Derechos Humanos otorgado por las principales organizaciones mundiales, declaró de nuevo contra la ocupación de su país, por el derecho de su pueblo a la independencia, a la dignidad humana. Invitada y rodeada por el Centro Kennedy, varios eurodiputados, entre ellos la sueca Cecilia Wilström, Haidar habló y habló y habló.
    El numeroso público salió más que nunca decidido a imponer la ampliación de las competencias de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental a la defensa de los derechos humanos. La MINURSO debe servir también para eso. La ONU lo sabe y la ONU debe consagrarlo.
    Cuando empezó a hablar, tímida, cólera visible pero contenida, Haidar dijo, en primer lugar, « estoy aquí por la dignidad de mi pueblo y la de mis hijos … « , añadiendo,  » seguiré mi lucha en El Aaiún (capital del Sáhara Occidental ocupado, ndlr) hasta que los derechos de mi pueblo sean realizados … Hemos esperado demasiado tiempo para que renunciemos, así, a nuestra lucha … Nadie nos obligará a ello, nadie que no quiera ver la realidad : somos un pueblo libre, no tenemos nada que ver o a hacer con la monarquía marroquí. Nuestras historias y destinos no se cruzan. La independencia es nuestro objetivo y la conseguiremos ».
    Luego viene un rosario preciso y abrumador de los crímenes y de la feroz represión marroquí en el Sáhara Occidental. Asesinatos, secuestros, torturas, separación forzada de familias, niños no escolarizados, adultos en vagabundeo y desempleo. Grandes corrupciones, violaciones, juicios sumarios. Trata de seres humanos, tentativas de cambio forzado de la sociología del pueblo saharaui …
    El Centro Robert Kennedy que hace de la defensa de los derechos humanos en el Sahara una cuestión central de su acción internacional confirma, una por una, y apoyadas con pruebas y testimonios, las declaraciones de Haidar. Un informe fue elaborado y remitido al Jefe de Estado americano, del que se dice cercano a la prestigiosa fundación. B. Obama, no está en contra de la ampliación del mandato de la MINURSO a la defensa de los derechos humanos. John Kerry, el actual Secretario de Estado de Asuntos Exteriores, tampoco. Los diplomáticos en Nueva York y Bruselas lo saben. Por lo tanto, el Centro Kennedy quiere aprovechar este capital de simpatía de los responsables estadounidenses hacia el pueblo saharaui. De ahí viene el simposio de anteayer en la capital europea y la gran cobertura mediática del foro que tuvo lugar dentro del recinto mismo del Parlamento Europeo.
    El detalle más revelador del éxito del paso de Aminatu por Bruselas es el número impresionante de lobbies, grupos de presión y otras personas cercanas al Majzen en los alrededores del espacio donde la Sra. Haidar hablaba y denunciaba a Marruecos. Presencia en número, cierto, pero ineficaz. Los agentes de seguridad habían advertido que no tolerarían ningún rebasamiento o insulto a Haidar. Los muy especiales enviados de Rabat llegaron, escucharon y se fueron después. Los más inteligentes de ellos pondrán probablemente en sus informes que la causa saharaui gana cada vez más apoyo y que tal vez ha llegado el momento de negociar con el Frente Polisario, representante legal y legítimo.
    En Bruselas, Haidar dió impulso a la resistencia de su pueblo. El Centro Kennedy y los eurodiputados que la invitaron estaban visiblemente relajados. La gran dama saharaui no vino para nada a Bruselas.
    Le Soir d’Algérie, 22/02/2014
    NO OLVIDE FIRMAR LA PETICION EN FRANCES POR LOS DERECHOS HUMANOS
  • Passage réussi d'Aminatou Haidar au Parlement Européen

    LE CENTRE KENNEDY ET LE PARLEMENT EUROPÉEN FORCENT LE PASSAGE DE BRUXELLES À AMINATOU HAIDAR 
    La grande dame sahraouie et la féroce répression marocaine
    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Grands moments d’émotion avant-hier au Parlement européen (PE). Aminatou Haidar, cette grande dame de la résistance sahraouie au colonialisme marocain, bardée des principaux prix de la défense des droits de l’Homme attribués par les principales organisations mondiales, a encore témoigné contre l’occupation de son pays, pour le droit de son peuple à l’indépendance, pour la dignité humaine. Invitée et entourée par le Centre Kennedy, plusieurs eurodéputés dont la Suédoise Cecilia Wilström, Mme Haidar a parlé, parlé, parlé… 
    L’assistance nombreuse, en est sortie plus que jamais déterminée à imposer l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara- Occidental à la défense des droits de l’Homme. La Minurso doit servir aussi à ça. L’ONU le sait et l’ONU doit le consacrer. 
    Quand elle prend la parole, timide, colère visible mais contenue, Aminatou Haidar dit, tout d’abord, « je suis ici pour la dignité de mon peuple et celle de mes enfants…» ensuite, «je continuerai mon combat à Laâyoune (capitale du Sahara- Occidental occupé, ndlr) jusqu’à ce que les droits de mon peuple soient réalisés… Nous avons trop attendu pour que l’on puisse, comme ça, abandonner notre lutte… Personne ne nous y obligera, s’entête à ne pas regarder la réalité en face : nous sommes un peuple libre, nous n’avons rien à voir ou à faire avec la monarchie marocaine. Nos histoires et destins ne sont pas croisés. L’indépendance est notre but et nous l’atteindrons ». 
    S’ensuit un chapelet précis, accablant et sans appel des crimes et de la féroce répression marocaine dans le Sahara-Occidental. Assassinats, enlèvements, tortures, séparations forcées des familles, enfants non scolarisés, adultes en errance et au chômage. Grosses corruptions, viols, procès expéditifs. Trafic d’êtres humains, tentatives de changement de force de la sociologie du peuple sahraoui… 
    Le Centre Robert Kennedy qui fait de la défense des droits de l’Homme sahraouis une question centrale de son action internationale confirme, une à une, et preuves et témoignages à l’appui, les propos de A. Haidar. Un rapport a été établi et transmis au chef d’Etat américain, qu’on dit proche de la prestigieuse fondation. B. Obama, informé des gorges profondes de coulisses parlementaires, n’est pas contre l’élargissement à la Minurso de la défense des droits de l’Homme. John Kerry, l’actuel secrétaire d’Etat aux affaires étrangères n’est pas contre, lui non plus. Les diplomates en poste à New York et Bruxelles le savent. Le Centre Kennedy veut donc capitaliser cet élan de sympathie des décideurs US envers le peuple sahraoui. D’où le symposium d’avant-hier dans la capitale européenne et d’où la grande médiatisation du forum qui s’est déroulé au sein même de l’enceinte du Parlement européen. 
    L’indice le plus révélateur de la réussite du passage à Bruxelles de Aminatou Haidar est le nombre impressionnant des lobbies, groupes de pression et autres personnes proches du Makhzen aux alentours de l’espace où Mme Haidar s’exprimait et dénonçait le Maroc. Présence en nombre, certes, mais inefficace. Le service d’ordre avait prévenu : il ne tolérerait aucun dépassement ou insulte envers Aminatou Haidar. Les envoyés très spéciaux de Rabat sont venus, ont écouté et puis sont repartis. Les plus intelligents d’entre eux mettront sans doute dans leur rapport que la cause sahraouie prend de l’ampleur et que le moment est peut-être venu de négocier avec le Front Polisario, représentant légal et légitime. 
    A Bruxelles, Aminatou Haidar a donné de l’élan à la résistance de son peuple. Le Centre Kennedy et les eurodéputés qui l’ont invitée étaient, visiblement, détendus. La grande dame sahraouie n’est pas venue pour rien à Bruxelles. 
    A. M.
    Le Soir d’Algérie, 22/02/2014

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Smaïl Hamdani «Notre divergence avec le Maroc est de taille»

    Ni intérêt matériel ni politique n’est au cœur du désaccord entre l’Algérie et le Maroc. La divergence entre les deux pays est strictement liée à la question de la «culture politique différente» concernant la question de l’autodétermination. 
    Cette analyse émane de l’ancien chef du gouvernement, Smaïl Hamdani, qui s’exprimait, jeudi, lors d’une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères, à l’occasion du 25e anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Il a fait savoir que le désaccord entre l’Algérie et le Maroc n’est pas en rapport avec la question sahraouie qui doit être «réglée dans le cadre de l’Onu», mais réside dans la «culture politique différente concernant l’autodétermination». 
    «Nous n’avons pas la même culture politique concernant le droit à l’autodétermination, une question essentielle pour les Algériens», a souligné Smaïl Hamdani. «Il s’agit là d’une question imposée par la délégation algérienne au colonisateur, lors des négociations d’Évian menées selon une culture politique qui repose sur des principes, notamment l’intégrité territoriale et le droit à l’autodétermination». S’agissant de l’Union maghrébine, l’ancien chef du gouvernement a mis en exergue l’importance qu’accorde l’Algérie à cet objectif. Un objectif qu’elle s’était fixé avant le déclenchement de la guerre de Libération à travers «les principes énoncés par l’Étoile nord-africaine, durant les années 1920, et qui revêtaient une dimension maghrébine», a-t-il expliqué. Cette dimension est restée de mise après l’Indépendance. 
    En 1963, l’Algérie a conclu 15 conventions dans le cadre de la visite du roi Hassan II, avant que le Maroc ne lance une agression contre une partie du territoire algérien (Tindouf), a-t-il expliqué Il a rappelé, en outre, la visite effectuée par le défunt président Houari Boumediene, en compagnie de son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, au Maroc qui s’était soldée par le «Traité d’Ifrane» en 1969. Cela «avait préparé le règlement de la question des frontières», a-t-il souligné. Ce traité a permis d’améliorer le climat des relations entre les deux pays», a-t-il indiqué, ajoutant que le désaccord a été résolu à Tlemcen, en 1970. 
    L’Algérie a ainsi prouvé à maintes occasions sa sincérité et son respect du principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays. Le Maroc a pu constater cet état de fait, lors de la mutinerie de son armée à Skhirat. «L’Algérie n’est pas intervenue et a même empêché d’autres parties (Libye) d’y interférer, ce qui avait une signification historique claire», a-t-il souligné. 
    Les relations entre l’Algérie et le Maroc étaient «froides» non seulement à cause de la question sahraouie, mais également en raison de la position de l’Algérie vis-à-vis de la proposition de l’ancien secrétaire d’État américain, Henry Kisinger, de désigner la Jordanie comme représentant légitime du peuple palestinien, a-t-il poursuivi. À l’exception de l’Algérie, le Maroc et le reste des pays arabes étaient en faveur de cette proposition, a-t-il ajouté.
    H. N. A.
  • "ENFANTS DES NUAGES, la dernière colonie", présentation réussie à Paris!

    La visite de Javier Bardem et Álvaro Longoria, organisée mardi par Espagnolas en París pour présenter leur film ENFANTS DES NUAGES, la dernière colonie pour la première fois à Paris fut longue et intense, marathonienne ! 
    Le matin, une quarantaine de journalistes (presse écrite, radio, tv, internet) ont assisté à la conférence de presse de Javier Bardem, Álvaro Longoria, Aminatou Haidar, présidente du collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, Kerry Kennedy et Santiago Cantón, présidente et directeur du Centre Robert F. Kennedy, au Grand Hôtel Intercontinental. Une longue série d’interviews a suivi pour Longoria et Bardem avant qu’ils ne se rendent sur les plateaux des chaînes Arte et Canal Plus (Le Grand Journal, diffusion jeudi 20) accompagnés de la comédienne Victoria Abril, qui a prêté sa voix à la version française du film. 
    Ils ont rencontré Anne Hidalgo, maire adjointe de Paris, avant d’arriver dans un cinéma Majestic Passy en délire. La Grande Salle était pleine à craquer, une centaine de personnes sont restées dehors malheureusement. Parmi les spectateurs, le député Philippe Baumel, coprésident du Groupe Sahara à l’Assemblée Nationale, ou encore les acteurs Pierre Richard et Eric Caravaca.
    À la fin du film, une heure de débat intense et animé mais le public est resté sur sa faim tellement les question étaient nombreuses ! Avant que les président(e)s d’Espagnolas en París Laura Del Sol et Alain Coiffier remettent une plaque (signée Agatha Ruiz de la Prada) à Javier Bardem en hommage et souvenir de cette journée mémorable, Kerry Kennedy a mis debout toute la salle pour reprendre ensemble l’appel à la pluie des enfants des nuages!
    Belle manière de conclure une soirée inoubliable avant de partager le buffet déjà traditionnel où les dattes et les gâteaux du désert côtoyaient cette fois le « jambon, jambon » si cher à Javier Bardem.
    La meilleure nouvelle de la journée reste pour la fin : suite à cette visite, le film a trouvé distributeur ! Wild Bunch, vendeur international, a conclu un accord avec la société française Chapeau Melon Distribution et ENFANTS DES NUAGES, la dernière colonie aura sa sortie nationale le 30 avril prochain.
    Espagnolas en París tient à remercier tous les amis et partenaires qui ont rendu possible cette opération, notamment Fundación SGAE.
    Presse : Isabelle Buron
    Tél : +33 1 40 44 02 33 – Mob : +33 6 12 62 49 23 – isabelle.buron@wanadoo.fr
    www.gnolas.org – gnolas@free.fr
    Source : FACEBOOK
  • Javier Bardem : L’acteur mobilisé pour le Sahara occidental

    Javier Bardem a présenté hier à Paris le documentaireEnfants des nuages, la dernière colonie, dont il est producteur et pour lequel il a été récompensé aux Goya (l’équivalent des César en Espagne) l’an dernier. Il en a profité pour égratigner la diplomatie française.

    Connivence, corruption, atteintes aux Droits de l’Homme. Javier n’a pas mâché ses mots envers la France. Il présentait hier, à Paris, le documentaire qu’il a produit, Enfants des nuages, la dernière colonie, réalisé par Alvaro Longoria et récompensé l’an dernier d’un Goya. Ce film dénonce la situation dans laquelle se trouve le Sahara occidental, pris entre les intérêts marocains et algériens. Et selon Bardem, la France a une responsabilité dans l’enfer que vivent la population de cette région.
    L’acteur oscarisé pour son rôle dans No Country for old men et Prix d’interprétation à Cannes pour Biutiful, dénonce les accords stratégiques et commerciaux entre la France et le Maroc, empêchant le “pays des Droits de l’homme” de s’intéresser au sort des Sahraouis.
    Lors de cette conférence de presse organisée par Espagnolas en Paris, Javier Bardem était accompagné par Aminatou Haidar, une activiste sahraouie déjà torturée et séquestrée à plusieurs reprises par la police marocaine et s’est insurgé contre la situation de“constante violation des droits de l’homme” au Maroc. Il a souhaité rappeler que lors d’une rencontre, en 2011, avec l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, celui-ci lui avait confié “que le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre.” Qu’on excuse donc de ses méfaits…
    Invité du Grand Journal de Canal + hier soir, il a réitéré ses positions sur le sujet, ce qui a immédiatement suscité une réaction du Quai d’Orsay: “la position de la France au sujet du Sahara était fondée sur des principes et sur une vision favorisant la stabilité et la protection des droits de l’Homme dans la région, ainsi que sur une issue politique à ce conflit.” a déclaré Romain Nadal. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a par ailleurs récusé les propos « fantaisistes » de l’acteur espagnol selon qui la position de la France dépend d’”enveloppes”.
    Malgré la colère de Bardem contre la France, le documentaire qu’il produit et qui le met en scène sortira en salles le 30 avril prochain.
    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/javier_bardem_en_colere_contre_la_france_309313

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • France : Grand succès du film "Les fils des nuages, Sahara Occidental, dernière colonie"

    La projection du film « Fils des Nuages, dernière colonie » a connu un grand succès en France. Pour la première fois, une grande partie du public français a pu s’enquérir du problème du Sahara Occidental. La présence de son réalisateur, l’acteur espagnol Javier Bardem, ainsi que celle de Mme Kerry et Aminatou Haidar, a donné au film une importance capitale. Des millions de français ont suivi l’émission « Le Grand Journal » de Canal+. Ils ont pu découvrir la politique corrompue de l’Etat français et les raisons du soutien aveugle de la France à la politique sanguinaire du Royaume du Maroc.
    Dans le film, une personnalité d’envergure, telle l’ancien Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara Occidental, Francesco Bastagli, dénonce la corruption des responsables français par les marocains. C’était une occasion de découvrir pourquoi la France bloque la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental grâce à son veto au Conseil de Sécurité contre l’élargissement du mandat de la MINURSO.
    L’initiative de Javier Bardem n’est pas passée inaperçue. Ses dénonciations qui ont mis à nu la diplomatie française et son manque de scrupules vis-s-à-vis des violations des droits de l’homme, ont mérité la réaction du ministère des affaires étrangères français. Devant les caméras de Canal+, son porte-parole, Romain Nadal a déclaré : « Je récuse ces accusations, les positions de la France au sujet du Sahara occidental ne dépendent pas d’enveloppes. Elle est fondée sur des principes, sur une vision de la région favorisant la stabilité, favorisant la protection des droits de l’homme, favorisant une issue politique. C’est ça la position de la France et en aucun cas le versement d’enveloppes qui sont totalement fantaisistes » avant d’ajouter en espagnol : « Cher Javier, vous êtes invité au ministère des Affaires étrangères quand vous le souhaitez pour parler du Sahara occidental ou de tout autre sujet de votre intérêt ».
  • Especificidad de Marruecos : La botella en el trasero

    Se sabe que la Unión Europea siempre avanza la cuestión de la democracia y los derechos humanos como condición en sus relaciones con paises terceros. Sin embargo, con Marruecos, una dictadura sanguinaria que nunca mostró ningún respeto por los derechos humanos ni a la dignidad humana, la UE se muestra ciega y sorda. Incluso en la cuestión del Sáhara Occidental, Europa ha pisoteado sus mas elementales principios para conplacer a Marruecos mediante la firma del acuerdo de pesca. Muchos diran que la UE defiende sus intereses. Las ganancias en cifras con Marruecos son efímeras. Hay otros motivos.
    Esos motivos hicieron que se hable mucho de una supuesta especifidad de Marruecos. Un tema sobre el que se virtió mucha tinta para justificar el hecho de haber otorgado a Marruecos el « estatuto avanzado », el acuerdo de libre comercio, etc.
    El argumento de la especifidad marroqui es el único medio con el que los europeos quieren disimular las razones por las que Europa se muestra tan complaciente con Marruecos porque es el único país que consintió las medidas adoptadas por Europa en su lucha contra la inmigración ilegal.
    Marruecos es el unico pais que colabora en la expulsión de los inmiigrantes subsaharianos y acepta que sean expulsados hacia Marruecos donde se contruyeron prisiones especiales para tales casos. Un nuevo tipo de delocalizaciones. Expulsiones en las que la Royal Air Maroc colabora activamente.
    Esa es la verdadera especifidad de Marruecos a la que se añade la tortura de la botella en el ano que se practica sólo en Marruecos contra los presos políticos.
    La alta frecuencia de esta tortura introdujo una nueva expresión en el lenguaje de los marroquíes : « sino corres el riesgo de hacerte sentar sobre la botella » para decir que corres el riesgo de ir a la cárcel.
  • Un écrivain égyptien gâche la fête du livre à Casablanca

    La présence dans le Salon International de l’Edition et du Livre de Casablanca 2014, qui se tient du 13 au 23 février, d’un livre sur le Sahara Occidental a suscité le mécontentement, voire la colère, des médias marocains qui, on le sait, expriment la volonté du régime qui règne au Maroc.
    « La résolution pacifique des conflits internationaux » est le titre du livre présenté par l’écrivain égyptien Saleh Yahia Chari au salon marocain. Il y parle des fondements légaux de la question du Sahara Occidental qui font qu’aucun payx ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole.
    Le livre cite aussi les obstructions marocaines dans le cadre du blocus médiatique comme l’interdiction de séjours aux journalistes et observateurs internationaux dans la partie du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Pour rappel, les événements du Printemps Arabe ont brisé le mur du silence des médias arabes qui était imposé sur le conflit du Sahara Occidental.
  • Spécifité du Maroc : La bouteille dans le derrière

    Beaucoup d’encre a coulé sur une prétendue spécifité du Maroc dans le but de justifier les relations de l’Union Européenne avec une dictature sanguinaire qui n’a aucun respect pour les droits de l’homme ni la dignité humaine. Même dans la question du Sahara Occidental, l’Europe a piétiné ses principes en signant l’accord de pêche avec le Maroc.
    En avançant l’argument de la spécifité du Maroc, la presse marocaine et son allié de la presse de l’Hexagone, ont voulu dissimuler les véritables raisons qui ont poussé les européens à octroyer un statut particulier au Maroc dans leurs relations internationales et pas à la Turquie qui le demandent depuis belle lurette et qui est, en plus, membre de l’OTAN.
    Le Maroc est le seul pays à avoir accepté de recevoir chez lui les africains refoulés par les pays européens, à collaborer activement dans l’expulsion des immigrés contrôlés par les polices européennes. 
    Le Maroc est, enfin, le seul, à avoir accepté d’abriter des prisons délocalisés pour les immigrés africains.
    Nous le savons, le royaume chérifien, en manque d’arguments pour justifier son invasion du Sahara Occidental, ses violations des droits de l’homme contre le peuple sahraoui, est prêt à tout accepter quitte à avaler son annexion du territoire.
    S’il y a une spécifité du régime marocain, c’est bien celle d’être le seul pays où les citoyens sont torturés d’une manière très « spécifique » : Avec une bouteille dans le derrière. Une torture connue dans tous les commissariats marocains, au point que son nom est devenu courant dans le langage commun. « Ils te font assoir sur le bouteille », pour dire que tu iras en prison.
  • La perspicacité de la diplomatie algérienne contre les maladresses du mekhzen

    Par K. Ait Hocine
    L’Algérie corrige une nouvelle fois le Maroc sur le plan diplomatique
    Le royaume est retombé dans ses travers en inventant un prétendu incident sur la bande frontalière avec l’Algérie. 
    Cela se passe quelques jours après que le roi du Maroc, Mohamed-VI eut envoyé un message de félicitations au président de la République, Abdelaziz Bouteflika à l’occasion du 25e anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe. 
    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a indiqué à propos des accusations marocaines que l’Etat algérien était soucieux d’appliquer la loi algérienne concernant les frontières fermées, soulignant que la réalité prouve qu’il existe des mouvements illicites de personnes et de main d’œuvre africaine ainsi qu’un trafic de drogues. 
    Les frontières terrestres entre les deux pays sont fermées. Officiellement, il n’existe donc pas de mouvement que ce soit de personnes ou marchandises. 
    Toutefois, la réalité prouve qu’il existe des mouvements illicites de personnes et de main d’œuvre africaine qui s’infiltrent à travers les frontières terrestres fermées ainsi qu’un trafic de drogues, a souligné le chef de la diplomatie algérienne.
    «Les incidents, si tant est qu’ils existent, découlant de cette situation, ne sauraient justifier des commentaires au niveau politique», car de tels incidents sont «liés à des mesures administratives et à l’application des lois par les autorités locales », a ajouté Lamamra. 
    Pour ce qui est réfugiés syriens qui se trouvent en Algérie, le ministre a indiqué qu’un «grand nombre de Syriens vivent sur le territoire algérien dignement et s’il se trouve qu’un individu sorte illégalement du territoire national, nous n’en sommes pas responsables».
    «L’Etat algérien n’est informé d’aucune sortie illégale du territoire national de citoyens étrangers», a ajouté le ministre des Affaires étrangères. 
    En fait, la sortie médiatique de Lamamra écarte toute volonté de rouvrir les frontières avec le Maroc, d’autant plus que ce pays s’acharne sur l’Algérie par tous les moyens. 
    Le message envoyé par le souverain marocain au président Bouteflika n’a pas été suivi d’une accalmie de la part des autorités marocaines dans la mesure où celles-ci ne ratent pas la moindre occasion pour épingler l’Algérie. 
    Il faut relever que les Marocains recourent à tous les moyens pour tenter de déstabiliser le pays, à l’exemple des tonnes de cannabis qui sont introduites à travers les frontières et interceptées par les forces de sécurité. 
    Peine perdue pour les Marocains quand on sait que les forces de sécurité algériennes veillent au grain. 
    Ces forces statiques et dynamiques sont déployées à travers toutes les frontières du pays, du nord au sud et d’est en ouest. 
    Cela explique l’échec des tentatives d’introduction du cannabis mais aussi l’infiltration des groupes terroristes dans le pays. 
    Mieux encore, les forces de sécurité ont averti que tous groupes tentant de porter atteinte à la sécurité du pays subiront une riposte féroce et seront décimés, comme c’est le cas lors de l’agression de Tiguentourine. 
    Les Marocains ne semblent pas retenir la leçon puisqu’ils ont tenté de créer un incident concernant les réfugiés syriens. 
    C’est dire qu’ils sont disposés à user de tous les moyens et subterfuges pour tenter de porter atteinte à l’image de l’Algérie. 
    Or, l’Algérie reste un pays exportateur net de paix et de stabilité, pour reprendre l’expression de Lamamra. 
    En d’autres termes, l’Algérie tient à l’édification du Maghreb arabe et ignore les soubresauts du régime marocain, lequel tente de dissimuler sa faillite derrière la fermeture des frontières et ses démêlés avec l’Algérie.