Mois : février 2014

  • El rey de Marruecos condecora a representante del lobby sionista de EEUU

    Las conexiones del reino de Marruecos con el lobby sionista internacional son cada vez más asumidas por Rabat y exhibidas como un motivo de orgullo y de éxito de su diplomacia.
    Con ocasión de la fiesta del Trono, el rey Mohammed VI, que paradójicamente encabeza el Comité de Al Quds (Jerusalén) de la Organización de la Conferencia Islámica, condecoró con una medalla real al número dos y vicepresidente del Comité de Asuntos Públicos Americano-Israelí (AIPAC), es decir la principal organización del lobby sionista de EEUU, Malcolm Hoenlein, en señal de recompensa por los servicios prestados por este personaje al reino marroquí.
    El AIPAC promueve políticas en EEUU que están dirigidas contra los palestinos, los iraníes y otros muchos estados islámicos. En los últimos meses ha intentado, sin éxito, sabotear el acuerdo nuclear logrado entre Irán y las seis potencias mundiales del Grupo 5+1.
    Una fuente bien informada dijo a algeriediplomatique.com que el lobby sionista en EEUU presionó en 2003 para lograr la retirada de un proyecto de resolución estadounidense sobre la cuestión del Sáhara Occidental en el Consejo de Seguridad de la ONU.
    Este lobby, que actúa como grupo de presión a nivel de diferentes instancias ejecutivas estadounidenses, puso en contacto a una delegación marroquí enviada a EEUU con el antiguo jefe del Consejo de Seguridad Nacional, Tom Donlion, que fue reemplazado después por Susan Rice y John Kerry.
    Estas actividades fueron coronadas el 9 de Mayo de 2013 por una invitación realizada por el presidente, Barack Obama, al rey Mohammed VI para visitar la Casa Blanca. Esta visita fue presentada por la prensa oficial marroquí como la expresión de un reconocimiento estadounidense de la posición de Rabat en el escenario regional.
    La misma fuente añade que la embajada marroquí en Washington ha recibido el encargo de prolongar este trabajo impulsado y avalado por diferentes organizaciones vinculadas al lobby sionista. El propio embajador marroquí, Rachad Bouhlal, se ha reunido con representantes de alguna de ellas, como el American Jewish Committee de Palm Beach, en Florida.
    Algerie Patriotique 
    http://algeriepatriotique.com/article/le-roi-du-maroc-decore-un-leader-dune-organisation-sioniste

    En la antigua colonia española del Sahara, Marruecos sigue cometiendo las peores atrocidades contra la población civil saharaui gracias al apoyo de Francia que sigue bloqueando en el Consejo de Seguridad impidiendo que la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental) tenga en su mandato la orden de vigilar los derechos humanos en el Sahara Occidental.
    En Abril se reúne el Consejo de Seguridad para debatir sobre la cuestión del Sahara Occidental. Tu firma puede ayudar a acabar con las violaciones de derechos humanos en el Sahara Occidental.
    Firma, por favor, esta petición

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • La police française a failli arreter Abdellatif Hammouchi

    La décision de la justice Française d´interroger le directeur de la DST du Maroc provoque une crise entre Paris et Rabat

    Jeudi dernier, la police française a failli procéder à l’arrestation de Abdellatif Hammouchi, directeur des services de renseignements civils marocains (la DGST : direction générale de la surveillance du territoire) sur fond d’accusations de torture. L’État marocain a réagi vivement, à la fois en publiant un communiqué très ferme et aussi en convoquant l’ambassadeur français accrédité à Rabat. La diplomatie de Paris a considéré que l’incident est regrettable mais s’est abstenu de commenter la décision judiciaire.
    Au cours des derniers jours, les avocats de certaines victimes présumées de torture au siège de la DGST à Témara ont porté plainte devant les juridictions françaises contre Hammouchi. Ils évoquent sa responsabilité en tant que directeur d’un organe qui aurait pratiqué la torture de citoyens français d’origine marocaine. Il d’agit de Adil Mtalsi, impliqué dans une affaire de stupéfiants et Niima Asfari, condamné à 30 ans de prison dans l’affaire des événements de Gdim Izik pendant lesquels onze éléments de la sécurité marocaine ont trouvé la mort en novembre 2010.
    Les médias français affirment que sept policiers français ont frappé jeudi à la porte du domicile de l’ambassadeur marocain à Paris, Chakib Benmoussa, pour emmener Hammouchi devant le juge d’instruction pour interrogatoire, et ce à l’occasion de sa participation à une conférence internationale sur la sécurité, tenue à Paris. Habituellement, la justice envoie les convocations judiciaires par la poste ou par un huissier de justice, et fait appel à la police quand il s’agit d’une décision de conduire la personne par la force devant le juge d’instruction.
    Il est fort probable que les services de renseignement français aient alerté Hammouchi afin qu’il quitte la France avant qu’un mandat d’arrêt soit émis, lui interdisant de quitter le territoire français. Son arrestation aurait créé une véritable crise entre les deux pays, d’autant plus que l’exécutif français ne peut rien face de l’appareil judiciaire.
    Cette évolution a poussé l’Etat Marocain à adopter une forte réaction. La ministre déléguée aux Affaires étrangères a convoqué vendredi l’ambassadeur français à Rabat, Charles Fries, pour lui demander « avec insistance que des explications urgentes et précises soient données à cette démarche inadmissible et que les responsabilités soient identifiées ». Cette protestation est inhabituelle dans les relations franco – marocaines. En effet, la dernière période de tension entre les deux pays remonte au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, suite à la publication en France du livre « Notre ami le roi », consacré au défunt roi Hassan II. À l’époque, Rabat avait demandé des éclaircissements à la diplomatie Française.
    La réaction de la France n’a pas tardé. Le porte- parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, a consacré samedi à cet incident ce bref paragraphe : « En réponse à la demande des autorités marocaines, nous avons immédiatement demandé que toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur cet incident regrettable, dans l’esprit de l’amitié confiante qui lie la France et le Maroc ». Le ministère des affaires étrangères n’a pas critiqué ni condamné la décision de la justice, se limitant à qualifier l’incident de regrettable.
    Il s’agit de la deuxième personnalité officielle du Maroc qui se trouve dans le collimateur de la justice française, après le général Hosni Benslimane, poursuivi dans le dossier de l’assassinat de Mehdi Ben Barka, en 1965 à Paris.
    Dans le cas de la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre Hammouchi , il lui sera difficile de quitter le Maroc, à l’instar du général Hosni Benslimane, qui a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
    http://alifpost.com/%D9%85%D8%B3%D8%AA%D8%AC%D8%AF%D8%A7%D8%AA/la-decision-de-la-justice-francaise-dinterroger-le-directeur-de-la-dst-du-maroc-provoque-une-crise-entre-paris-et-rabat
  • Dépôt de plaintes pour la torture de Naama Asfari et incident diplomatique entre le Maroc et la France

    Jeudi 20 février, deux plaintes ont été déposées pour la torture du militant sahraoui Naama Asfari, en prison à Rabat depuis novembre 2010 et condamné à une peine de 30 ans il y a tout juste un an par un tribunal militaire. Parmi les deux plaintes, une a été déposée auprès de la justice française. Une première.
    (Article actualisé le 23 février 2014)
    « L’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) et l’avocat Joseph Breham ont déposé le 20 février deux plaintes pour que la lumière soit faite sur les tortures subies par Naama Asfari, défenseur des droits de l’homme et militant pour l’autodétermination du Sahara occidental, condamné en 2013 à 30 ans de détention par la justice militaire marocaine sur la base d’aveux signés sous la torture« , pouvait-on lire dans le communiqué de presse.
    Une plainte a été déposée auprès du Comité contre la torture de l’ONU contre le Maroc pour les sévices subis par Naama Asfari, la prise en compte des aveux forcés par le juge militaire et l’absence d’enquête malgré la réitération de ses allégations de torture. Naama Asfari et son épouse française, Claude Mangin, ont aussi adressé une plainte pénale au doyen des juges d’instruction de Paris. L’ACAT s’est constitué partie civile aux côtés des victimes.
    Objectif : obtenir une condamnation
    « Nous devons attendre plusieurs semaines pour connaître la décision de la doyenne des juges d’instruction en ce qui concerne la recevabilité de la plainte déposée en France, a expliqué à Nouvellesdusahara.fr Hélène Legeay, responsable Maghreb/Moyen-Orient à l’ACAT. Compte tenu du fait que l’épouse de Naama Asfari est une victime indirecte dans cette affaire et que l’ACAT est habilitée à se porter partie civile, nous espérons que la doyenne déclarera que la justice est compétente à instruire la plainte et chargera un juge d’instruction de mener cette instruction. Maintenant, nous sommes conscients que la demande d’aide adressée par la justice française à la justice marocaine n’aura pas de grands espoirs d’être acceptée. Dans ces conditions, à défaut d’avoir une aide et par conséquent, une arrestation, nous pourrons obtenir une condamnation et un mandat d’arrêt international comme dans le cas d’un tortionnaire tunisien. »
    Selon Maître Joseph Breham, avocat de Naama Asfari et de son épouse, « la plainte déposée en France doit amener la justice française à identifier les auteurs et donneurs d’ordre des tortures fréquemment infligées aux militants sahraouis. Actuellement, l’État de droit est tel au Maroc qu’une telle enquête n’y est pas possible. »
    L’autre plainte déposée auprès du Comité contre la torture de l’ONU engage la responsabilité du Maroc. Le royaume chérifien est le seul pays du Maghreb et du Moyen-Orient, avec la Tunisie, à reconnaître la compétence de cette instance, ce qui permet donc à l’ACAT de porter des plaintes auprès de cet organe semi-juridictionnel.
  • Fin de la complaisance judiciaire en France à l'égard du Maroc

    La réaction vigoureuse du ministère marocain des affaires étrangères a semé le trouble et l’incompréhension au sein du « couple » franco-marocain, alliés traditionnels de longue date. Rabat jouit d’un soutien politique, économique et militaire sans faille de la part de Paris, particulièrement dans le dossier du Sahara Occidental, où la classe politique française, de gauche comme de droite, apporte sa bénédiction à l’occupation coloniale du Sahara occidental.
    Est-ce la fin de la complaisance et de la bienveillance des instances judicaires françaises à l’égard du Maroc ? Ainsi une « descente » policière impromptue à la résidence de l’ambassadeur marocain en France, pour remettre une convocation judiciaire au patron du contre-espionnage du royaume de passage à Paris, a mis le feu aux relations diplomatique entre la France et le Maroc. 
    Rabat n’a pas du tout apprécié et a qualifié « l ‘d’incident grave », la remise par sept policier français, d’une convocation devant le juge, au patron marocain du contre-espionnage Abdelatif Hammouchi, suite à une plainte d’une ONG française. 
    C’est l’ACAT, l’Association des chrétiens contre la torture, qui avait actionné une plainte pour « complicité de torture » contre Hammouchi, sur des soupçons de torture dans le centre de détention de Temara, qui dépend de la Direction de la surveillance du territoire (DST- services secrets marocains). L’initiative de l’ACAT fait suite au témoignage recueillis en France auprès de trois marocains, qui ont déclaré avoir subi des actes de torture dans le centre de détention, suite à leur arrestation par des agents de la DST. 
    La réaction vigoureuse du ministère marocain des affaires étrangères a semé le trouble et l’incompréhension au sein du « couple » franco-marocain, alliés traditionnels de longue date. Rabat jouit d’un soutien politique, économique et militaire sans faille de la part de Paris, particulièrement dans le dossier du Sahara Occidental, où la classe politique française, de gauche comme de droite, apporte sa bénédiction à l’occupation coloniale du Sahara occidental.
    L’une des plaintes, déposée avec constitution de partie civile par Adil Lamtalsi, un Franco-Marocain de 33 ans, a donné lieu à l’ouverture fin 2013 d’une information judiciaire à Paris, selon une source proche du dossier. M. Lamtalsi affirme avoir été arrêté en octobre 2008 près de Tanger (nord), puis torturé pendant trois jours à Temara, près de Rabat, avant qu’on ne l’oblige selon lui à signer des aveux. 
    Il a nié devant le tribunal marocain les faits qui lui étaient reprochés mais a été condamné, selon l’Acat, en novembre 2008 à 10 ans de prison pour détention et trafic de cannabis. Il a par la suite été transféré en France pour y purger sa peine. 
    M. Hammouchi est visé dans cette plainte pour complicité de torture. 
    Mokhtar Bendib
  • Pour bloquer l'extension du mandat de la MINURSO, le Maroc en appelle au lobby sioniste

    La mobilisation internationale en faveur des droits du peuple sahraoui et les campagnes lancées pour que la protection des droits de l’homme soit étendue à la Minurso par le Conseil de sécurité, affolent le Maroc qui tremble de voir en avril prochain, l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental. C’est pourquoi et a chaque fois que la panique s’installe au Palais Royal, le Maroc outre qu’il fait diversion avec des provocations cycliques à l’encontre de l’Algérie , se tourne vers les puissants lobbies israéliens qui font la pluie et le beau temps au Etats-Unis mais aussi dans des pays européens et notamment en France. 
    Pour ce faire s’active au renforcement des liens, déjà existants depuis les premières années de l’indépendance du Maroc, avec les lobbys juifs, très influents aux Etats-Unis. Mais depuis un peu moins d’un an, Rabat tente, selon un site électronique marocain un un rapprochement avec des têtes d’affiche de la communauté afro-américaine, réputés proches des démocrates, pour défendre ses thèses coloniales sur le Sahara Occidental.
    Pour rappel, le lobby juif à Washington a joué un rôle primordial dans le retrait par les Etats-Unis n de l’incendie lié au projet de résolution américaine au Conseil de sécurité. La délégation marocaine royale, dépêchée sur place dans l’urgence, avait permis de renouer le contact avec l’ancien patron du Conseil national de sécurité, Tom Donilon, remplacé par Susan Rice et John Kerry. Une entreprise rendue facile grâce notamment au concours du lobby juif, selon le site marocain Yabiladi qui souligne que « compte tenu des services rendus, Rabat se devait d’honorer ses amis aux Etats-Unis ». 
    A l’occasion de la Fête du trône, le souverain marocain décorait d’un Wissam royal, la plus haute distinction marocaine , le vice-président de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) , le lobby juif américain. 
    L’ambassade du Maroc à Washington est elle aussi, mise à contribution. L’ambassadeur Rachad Bouhlal n’hésite pas à sillonner les Etats-Unis pour aller à la rencontre des organisations juives. Début février, il était en Floride pour faire bouger les lobbies sionistes particulièrement puissants dans cet Etat.
    Le Maroc se tourne aussi , millions de dollars à l’appui , vers la communauté afro-américaine. Tout a commencé avec la visite, en août dernier, du révérend Jessie Jackson au Maroc. Accompagné de sa petite famille, l’ancien candidat malheureux aux primaires du parti Démocrate aux présidentielles de 1984 et 1988, n’a pas tari d’éloges sur « les différentes actions et réformes menées au Maroc et sa prétendue expérience « démocratique accumulée ». le désormais vecteur de la propagande officielle marocaine la MAP , lui faisant dire que ces « avancées qui font du royaume un modèle particulier à suivre dans la région ».
    Le déplacement de Jessie Jackson a balisé le terrain pour d’autres membres influents de la communauté noire. Fin décembre et début janvier, une délégation composée de douze membres du Congressional Black Caucus (CBC) était au « royaume enchanté » . Après des entretiens avec des responsables marocains à Rabat, les députés ont été reçus, au palais de Marrakech, par Mohammed VI. « Un indicateur fort de l’importance de cette visite pour la partie marocaine, d’autant plus que les adhérents à ce caucus sont, majoritairement, issus de la formation politique du président Obama. Une proximité qui pourrait s’avérer cruciale pour influencer la politique des Démocrates vis-à-vis du Maroc », relève Yabiladi. Il indique également que moins d’une semaine après le départ des membres du CBC, des journalistes afro-américains débarquent au Maroc. A Rabat, ils ont eu des entretiens avec la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida avant de s’envoler vers Al Ayoun occupée et Dakhla où ils ont eu des discussions avec les autorités locales, des représentants d’associations défendant l’occupation du territoire.
    Pour mieux séduire les professionnels noirs des médias, la RAM la compagnie marocaine d’aviation , a signé, en janvier à Washington, un accord de partenariat avec l’Association nationale des journalistes noirs aux Etats-Unis (NABJ). La compagnie s’engage à faciliter les déplacements effectués par les membres de NABJ en Afrique. Les plus méritants parmi les étudiants en journalisme, dans le cadre de leurs recherches portant sur le continent noir, bénéficieront des mêmes largesses. Le choix de cette association n’est pas fortuit. La NABJ, fondée en 1975, compte quelques 5000 journalistes et professionnels des médias afro-américains parmi ses membres.L’ambassadeur du Maroc, lui non plus, ne ménage pas ses efforts et ses cadeaux auprès des organisations afro-américaines. Tout récemment, il participait au Festival de Zora Neale Hurston , à Eatonville EN Floride, où se côtoyaient, journalistes, élus, acteurs, chanteurs, musiciens, tous afro-américains. 
     Comme s’il n’en fait pas déjà assez le Maroc qui consacre des millions de dollars a ce lobbying et à deux mois, de l’examen par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur le conflit au Sahara occidental, les medias marocains se demandent si l’ouverture marocaine sur la communauté afro-américaine en plus de l’appui acquis du Lobby sioniste seront suffisant pour contrer la volonté de la communauté internationale qui rejette son occupation du Sahara occidental.
    Mokhtar BENDIB
  • Un chien de garde marocain au Quai d'Orsay

    Si la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc a duré près de 40 ans c’est grâce au soutien de la France dans les coulisses du Conseil de Sécurité. Sans ce soutien, les marocains auraient quitté ce territoire il y a belle lurette. 
    Le Maroc a constamment tenté de dissimuler la perte de soutien de certains de ses anciens alliés. Rappelons le brouhaha monté en 2008 sur le soutien au Maroc du récemment élu président Barack Obama. Cinq ans après, la presse du Makhzen a été mise à nu par la réalité. En 2013, les USA ont présenté au Conseil de Sécurité une proposition de résolution pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental. Une initiative qui a fait l’effet d’une bombe. 
    Les mensonges de la MAP et de la presse du Makhzen ne tenant plus, le Maroc a essayé de dissimuler cet échec avec la visite du roi Mohammed VI à Washington. La durée de la rencontre avec le président Obama en dit long sur le peu d’importance que les USA donnent au royaume de M6.
    L’état des relations avec la France semble suivre le même chemin depuis l’élection de François Hollande. Le Maroc continue de mentir au peuple marocain sur la position de la France. Le Makhzen se trouve en état d’alerte. Il place des chiens de garde partout où ils peuvent renifler le moindre mot pouvant être utilisé pour la propagande de l’Etat marocain visant à cacher son isolement dans son mésaventure saharienne.
    Ainsi, un fonctionnaire de l’ambassade marocaine à Paris a été placé aux portes du palais du Quai d’Orsay pour assister à toutes les sorties du porte-parole du Ministère français des Affaires Etrangères. A chaque fois il pose une question qui est, en fait, un sondage sur la position de la France par rapport au conflit du Sahara Occidental.
  • Le Maroc rêve d'or noir

    La profondeur géopolitique de l’œuvre d’Hergé n’est pas à démontrer. Ainsi, c’est avec raison que le génial dessinateur belge n’avait pas situé au Maroc « Tintin au pays de l’or noir » mais plutôt choisi ce pays comme théâtre de l’un de ses albums consacré au trafic de drogue (« Le Crabe aux pinces d’or ») dans ce royaume qui reste le premier producteur mondial de cannabis, dixit l’ONU. Car du pétrole, il n’y en a point (encore) dans le pays. Si certains doutent de la volonté des autorités d’éradiquer la culture du cannabis, enracinée historiquement dans le nord du pays, celles-ci ont pris le taureau par les cornes à propos des hydrocarbures.
    C’est même un petit bouillonnement. Cette année, selon Abdelkader Amara, le ministre de l’Énergie, le Maroc devrait être le théâtre d’au moins 20 forages onshore ou offshore ; deux fois plus qu’en 2013. L’État a mis en place un cadre fiscal des plus attractifs voilà dix ans et multiplie depuis l’octroi de licences d’exploration, une trentaine à ce jour sur 900 000 km2 « explorables ». Y compris dans des zones sensibles comme les eaux proches des Canaries ou le Sahara occidental au statut international disputé. Kosmos Energy, Longreach Oil & Gas Exploration, Fastnet, Cairn Energy et First Sahara Energy… une poignée d’opérateurs se sont mis en tête de piocher dans le sous sol ou de lancer des études sismiques approfondies, comme Chariot Oil & Gas qui a annoncé un programme de 13 millions de dollars.
    Pour la plupart, il s’agit de « junior companies » ou de sociétés montées par de vieux briscards du pétrole alliés à de jeunes loups de la finance. Ces entreprises répètent un schéma classique : elles lèvent des fonds à Londres ou à Toronto auprès d’investisseurs audacieux alléchés par l’espoir de gains mirifiques et prêts à rêver sur les promesses géologiques des « marges Atlantique », du jurassique inférieur ou du pétrole de schiste. Las ! À la différence de celles de son rival algérien, les vastes étendues du Maroc restent vierges d’hydrocarbures exploitables : 300 forages n’ont donné que des puits secs.
    Depuis 2013, l’intérêt renouvelé de certaines majors (elles avaient pour la plupart d’entre elles déserté le pays suite à des campagnes infructueuses), comme Chevron ou BP qui ont acquis des parts dans certains blocs, a réactivé l’espoir des investisseurs. Et des autorités. Car l’énergie coûte cher à Rabat. Le Maroc importe toute son énergie, soit une facture de 9,1 milliards d’euros l’an passé. Dans ce pays affligé d’un déficit commercial abyssal pesant 20% du PIB, le pétrole et le gaz creusent la moitié de ce trou. En trouver ne serait-ce qu’un peu ce serait « Le Trésor de Rackham le rouge » !
    Pierre-Olivier Rouaud
    L’Usine Nouvelle, 23/02/2014
  • Les méthodes de l’action nonviolente . . .

    MÉTHODES DE PROTESTATION ET DE 
    PERSUASION NONVIOLENTE 
    Déclarations formelles 
    1. Discours publics. 
    2. Lettres d’opposition ou de soutien. 
    3. Déclarations des organisations ou institutions. 
    4. Déclarations publiques signées. 
    5. Déclarations d’intention et réquisitoires. 
    6. Pétitions de groupe ou de masse. 
    Communications à de larges audiences 
    7. Slogans, caricatures, et symboles. 
    8. Bannières, affiches et communications 
    visuelles. 
    9. Tracts, pamphlets et livres. 
    10. Journaux et revues. 
    11. Enregistrements, radio et télévision. 
    12. Publicité aérienne et écriture au sol.
    Représentations de groupe 
    13. Délégations. 
    14. Prix satiriques. 
    15. Groupes de pression. 
    16. Piquets de grève. 
    17. Simulacre d’élections. 
    Actes publics symboliques 
    18. Exhibition de drapeaux et de couleurs 
    symboliques. 
    19. Port de symboles. 
    20. Prières et cultes. 
    21. Livraison d’objets symboliques. 
    22. Protestations dénudées. 
    23. Destruction de ses propres possessions. 
    24. Lumières symboliques. 
    25. Exhibition de portraits. 
    26. Peinture de protestation. 
    27. Nouveaux signes et dénominations. 
    28. Sons symboliques. 
    29. Réclamations symboliques. 
    30. Gestes grossiers. 
    Pressions sur les individus 
    31. « Visites » récurrentes à des fonctionnaires. 
    32. Provocation de fonctionnaires. 
    33. Fraternisation. 
    34. Veilles. 
    Théâtre et musique 
    35. Satires et farces humoristiques. 
    36. Exécution de pièces de théâtre et de musique. 
    37. Exécution de chants. 
    Processions 
    38. Marches. 
    39. Parades. 
    40. Processions religieuses. 
    41. Pèlerinages. 
    42. Défilés de voitures. 
    Commémoration des morts 
    43. Deuil politique. 
    44. Fausses funérailles. 
    45. Funérailles avec manifestation. 
    46. Hommage sur une tombe. 
    Rassemblements publics 
    47. Assemblées de protestation ou de soutien. 
    48. Meetings de protestation. 
    49. Réunions secrètes de protestation. 
    50. Séances d’enseignement ou de formation. 
    Retrait et renonciation 
    51. Départ groupé en signe de réprobation. 
    52. Silence. 
    53. Renoncement aux honneurs. 
    54. « Tourner le dos ». 
    MÉTHODES DE NONCOOPÉRATION 
    NONCOOPÉRATION SOCIALE 
    Ostracisme de personnes 
    55. Boycott social. 
    56. Boycott social sélectif. 
    57. Grève du sexe.18 
    58. Excommunication. 
    59. Interdiction d’activité religieuse. 
    Noncoopération avec événements, coutumes 
    et institutions sociales 
    60. Suspension d’activités sociales et sportives. 
    61. Boycott d’activités sociales. 
    62. Grèves d’étudiants. 
    63. Désobéissance sociale. 
    64. Démission d’institutions sociales. 
     
    Retrait du système social 
    65. Opération ville morte (ou rester chez soi). 
    66. Noncoopération personnelle totale. 
    67. Fuite de travailleurs. 
    68. Refuge dans un sanctuaire. 
    69. Disparition collective. 
    70. Émigration de protestation (hijrat). 
     
    NONCOOPÉRATION ÉCONOMIQUE : 
    BOYCOTTS ÉCONOMIQUES 
     
    Action par les consommateurs 
    71. Boycott par les consommateurs. 
    72. Non utilisation de biens boycottés. 
    73. Régime de restriction. 
    74. Refus de payer les locations. 
    75. Refus de prendre en location. 
    76. Boycott national de consommateurs. 
    77. Boycott international de consommateurs. 
     
    Action des travailleurs et producteurs 
    78. Boycott par les travailleurs. 
    79. Boycott par les producteurs (refus de vendre). 
     
    Action des intermédiaires 
    80. Boycott par les
    fournisseurs et grossistes. 
    Action des propriétaires et dirigeants 
    81. Boycott par les commerçants. 
    82. Refus de mettre en location ou de vendre les 
    propriétés. 
    83. Renvoi du personnel (lockout). 
    84. Refus d’assistance industrielle. 
    85. Grève générale des commerçants. 
     
    Action des possesseurs des ressources 
    financières 
    86. Retrait des dépôts bancaires. 
    87. Refus de payer des frais, droits et taxes. 
    88. Refus de payer les dettes ou les intérêts. 
    89. Rupture de fonds et de crédit. 
    90. Refus de déclaration de revenus. 
    91. Refus de la monnaie du gouvernement. 
     
    Action des gouvernements 
    92. Embargo domestique (intérieur). 
    93. Liste noire de commerçants. 
    94. Embargo international sur les ventes. 
    95. Embargo international sur les achats. 
    96. Embargo international du commerce. 
     
     NONCOOPÉRATION ÉCONOMIQUE : 
    LA GRÉVE 
     
    Grèves symboliques 
    97. Grève d’avertissement. 
    98. Grève éclair. 
     
    Grèves agricoles 
    99. Grèves des agriculteurs. 
    100. Grève des ouvriers agricoles. 
    (…)
    Extraits du livre « De la dictature à la Démocratie »
    http://www.aeinstein.org/wp-content/uploads/2013/09/FDTD_French.pdf
  • Silence dans la presse française sur la plainte contre le patron de la DST

    La presse française dans son ensemble est restée silencieuse après la plainte déposée en France pour « tortures » contre Abdellatif Hammouchi, le patron de la DST, la police politique marocaine.
    A part une dépêche de l’AFP, agence de presse publique en France, toute la presse française est restée silencieuse. Alors que généralement, cette même presse n’est pas si muette que ça quand il s’agit de dossiers de tortures ou d’atteintes aux droits humains impliquant des pays voisins qui, il est vrai, ne savent pas aussi bien recevoir que nous.
    Pour exemple, la dépêche de l’AFP a été reprise par le site The Huffington Post du … Québec. A l’autre bout du monde. Alors que le Huffington Post français dirigé par Anne Sinclair ne dit rien sur cette importante information. 
    Est-ce parce que Mme Sinclair est l’heureuse propriétaire d’un immense riad à Marrakech ?
    Et si le site de l’hebdomadaire français L’Express parle de procédures judiciaires impliquant le Maroc, il ne donne pas le nom de Abdellatif Hammouchi qui est pourtant en première ligne dans cette affaire.
    Pourquoi ce silence ? Certaines mauvaises langues avancent méchamment qu’en raison de l’affluence massive des classes dirigeantes françaises à Marrakech cette dernière décennie, la DST, comme pour le reste de la population « sensible », a amassé des tonnes d’informations, pas très reluisantes!, sur les moeurs et coutumes de beaucoup de personnalités de premier ordre. « Tu m’embêtes, je t’embête ! », semble être la politique de cette centrale « d’intelligence » à l’adresse des empêcheurs de tourner en rond.
    Une centrale d’intelligence qui n’a d’ailleurs, vu les accusations de tortures qui s’accumulent contre elle, d’intelligent que le nom.
    Badr Soundouss
  • Marruecos niega a Bachir Edkhil el cargo que el Polisario le dió

    Muchos saharauis descontentos o cansados de la situación de largo exilio no cayeron entre los brazos del enemigo. Eligieron a un país europeo, Argelia o Mauritania para hacer su vida sin desligarse de la causa por la que lucharon durante años. Incluso las familias que se fueron a vivir en los territorios ocupados siguen muy arraigados a la causa. Se dice que los hijos de esas familias (se les llama retornados por los marroquíes) son los principales héroes de los acontecimientos de Gdeim Izik.
    Sin embargo hay una casta de “retornados” que no se fueron al enemigo por necesidad, comodidad o cansancio de un largo éxodo. Algunos de ellos asumieron altos cargos. Esos se unieron al enemigo por deseo de venganza, dominados por el rencor y el odio. Muchos de ellos, no tienen ni siquiera el coraje de vivir entre los suyos. Prefirieron instalarse en Marruecos. En Rabat, precisamente. Conocen bien el sentimiento de la población saharaui hacia ellos. Saben hasta qué grado se les desprecia. Algunos cayeron en la depresión volviéndose alcohólicos, como Brahim Hakim (antiguo ministro de asuntos exteriores) y Mustafa Barazani (también fue ministro). El “decano” de los traidores, Omar Hadrami, también prefirió vivir en Rabat. Fuertes razones deben tener para desarraigarse de sus paisanos. 
    Bachir Edkhil pertenece a esta última  categoría. Los ambiciosis sedientos de venganza. Como sus congéneres, vivía bien en el Polisario. Su último cargo fue el de representante del Polisario en Cataluña en una época en la que la actividad solidaria en España estaba en su auge y los representantes recibían muchos medios, tanto del Polisario como de las asociaciones y comunidades españolas. Por lo tanto, Bachir vivía como un rey y no tenía ninguna necesidad de ir al enemigo, si no es la necesidad de vengarse de aquellos que no quisieron darle el cargo al que aspiraba y para el que no tenía ninguna calificación. Basta con leer sus escritos para saber que no sirve ni para manejar la escoba en la vía pública.
    Cuando traicionó a su pueblo y se fue al otro lado, Marruecos no le dió ninguna importancia. No escatimó ningún esfuerzo para que se hablara de él. Por eso fundó una asociación bajo el título de “Agencia para el Desarrollo del Sur”. Su papel no fue más allá de la participación en debates propagandísticos organizados por la televisión local marroquí de El Aaiun. 
    Uniéndose a otros traidores de su género, consiguieron que el Estado marroquí les indemnizara por “haber sido víctimas del Polisario”. Tampoco eso animó a las autoridades marroquíes para que le dieran el cargo que él deseaba. Le prometieron devolverle a Cataluña para trabajar en el consulado marroquí en esta región, pero más tarde se le notificó que el proyecto había sido abandonado “por ordenes que vienen de arriba”. Desde entonces, critica al gobierno marroquí a diestro y siniestro. O sea que este desgraciado busca hoy el cargo que el Polisario le había dado y que Marruecos le niega ahora.

    (A suivre…)