Mois : février 2014

  • France-Maroc : Un scandale XXL !

    Grave petite déclaration de l’ambassadeur de France à Washington en 2011 à l’égard du royaume bien aimé du Maroc. Le Maroc est une “maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre”, aurait en effet affirmé en 2011, François Delattre.
    C’est la confidence sulfureuse qu’a confié jeudi le célèbre acteur espagnol Javier Bardem, auteur d’un documentaire sur le Sahara occidental au quotidien français Le Monde. Un vrai scandale “XXL” quand on sait que Paris est un soutien permanent et sans réserve du royaume du Maroc notamment sur le dossier du Sahara.
    Du coup, le makhzen a été très secoué par une déclaration aussi crue d’un diplomate représentant un pays très intime. Et cette confidence au parfum de scandale, ne pouvait tomber mieux (ou pire) en pleine polémique sur des plaintes déposées à Paris contre le patron du contre espionnage marocain Abdellatif Hammouchi à savoir la redoutable Direction générale de la sécurité du territoire (DGST) pour tortures.
    En effet, la justice française a donné suite jeudi à des plaintes déposées par des ressortissants marocains suite à la demande de l’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) de saisir l’opportunité de la présence en France du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi. Dans la foulée, sept policiers se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour notifier à M. Hammouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction.
    Le Maroc est comme une …”une maîtresse…”
    Le Maroc a vivement réagi en rejetant “catégoriquement” les accusations et convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, déplorant un “incident rare et inédit”. Confuses les autorités françaises, ont tenté d’apaiser les tensions et ont évoqué dimanche un “incident regrettable”, tout en promettant que “toute la lumière (serait) faite”.
    Or, le même jour, une nouvelle plainte, pour “torture”, a été introduite en France contre le patron du contre-espionnage marocain par l’avocat d’un ancien champion de boxe light-contact, Zakaria Moumni, condamné et détenu pendant 17 mois au Maroc entre 2010 et 2012. M. Moumni avait été arrêté en septembre 2010 à son arrivée au Maroc de France, où il réside.
    Il affirme avoir signé “sous la torture” les aveux selon lesquels il aurait soutiré à deux Marocains 1.200 euros, en échange de la promesse de leur trouver du travail en Europe. Condamné à 30 mois de prison en appel, il avait été libéré en février 2012 après 17 mois de détention, à la suite d’une grâce du roi Mohammed VI.
    Plaintes pour tortures
    En attendant l’issue de ces plaintes ciblant le chef du contre espionnage marocain, Rabat reçoit les déclarations pas très glorieuses du diplomate français comme un terrible boomerang. Si le Quai d’Orsay s’est empressé de démentir les propos prêtés à François Delattre, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Khalfi, a fustigé des “mots blessants” et des “expressions humiliantes”.
    Ces propos sont d’autant plus “scandaleux et inadmissibles” que le Maroc “ne cesse d’oeuvrer pour le renforcement des relations bilatérales”, a-t-il ajouté dans un communiqué cité par l’agence MAP. Pour autant, Rabat “demeure persuadé que la France saura réparer le mal qui a été causé par ces propos”, qu’ils “aient été fallacieusement attribués” au diplomate “ou effectivement prononcés”, a encore avancé M. Khalfi.
    Quoi qu’il en soit, ces affaires scabreuses soulignent que le “couple” franco-marocain n’est finalement pas aussi tranquille qu’on le prétend. Ces confidences du diplomate français lèvent un coin du voile qui enveloppe les secrets “d’alcôve” qui justifie le soutien à toute épreuve de Paris à Rabat.
    http://www.algerie1.com/actualite/france-maroc-un-scandale-xxl/?utm_medium=twitter&utm_source=web
  • Voilà la véritable raison de la réaction marocaine.

    Sahara Occidental : Christopher Ross attendu dans la région la première semaine de mars
    Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a annoncé lundi que la visite de l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans la région aura lieu au cours de la première semaine du mois de mars, appelant à soutenir les efforts de ce dernier.
    Le président sahraoui a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de l’installation du parlement sahraoui, de sa “disposition à travailler et coopérer” avec l’envoyé onusien et d’”appuyer” ses efforts en trouver une solution au conflit entre le Sahara occidental et le Maroc.
    M. Abdelaziz a souhaité, également, que le Conseil de sécurité de l’ONU apporte un appui “réel et effectif” aux efforts de M. Ross, en particulier les membres permanents du conseil, à travers notamment l’exercice de pressions sur le Maroc afin de l’amener à respecter les résolutions onusiennes et l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    M. Ross effectuera une visite dans la région pour préparer une rencontre entre le Front Polisario et le Maroc en vue de relancer les négociations pour la décolonisation du Sahara occidental.
    L’envoyé spécial onusien avait effectué une tournée dans la région durant les deux dernières semaines de janvier de l’année en cours.
    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France. (Aps)
    http://www.algerie1.com/flash-dactu/sahara-occidental-christopher-ross-attendu-dans-la-region-la-premiere-semaine-de-mars/
  • Gira africana de Mohammed VI eclipsada por la amarga realidad

    Todos los medios de propaganda marroquíes fueron desplegados para cubrir el viaje de Mohammed VI al que incluso bautizaron « Rey de África »​​.
    Para hacer creer que Marruecos no se ha desligado de Africa por culpa del Sahara, la prensa marroquí y sus afines de la Françafrique que el Majzén financia quisieron hacer de Mohamed VI el heredero de su acérrimo enemigo, el difunto Muamar Gadafi. Todo eso sin contar con que el viento podría no soplar de la manera deseada por el capitán del barco.
    Los delirios de grandeza y de “suplantar a Argelia en Mali” pasaron a ser lamentos provocados por Francia, el tradicional aliado que acaba de darles una bofetada que no olvidaran tan pronto.
    Marruecos, del que se sabía un prostíbulo a cielo abierto y paraíso del turismo sexual, fue calificado por un embajador francés de « amante ». Pero el problema no se limitó a eso. El jefe del contra- espionaje marroquí, Abdellatif Hammouchi, fue convocado por un juez francés para declarar en el asunto de varias denuncias de tortura que figuran en los anales de los tribunales franceses depositadas por la ONG francesa ACAT (Acción Cristiana para la Abolición de la Tortura).
    Hecho extremadamente raro en la historia reciente de los dos países, el embajador de Francia en Marruecos, Charles Fries, fue convocado la noche del viernes en la sede del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí para significarle el enfado del gobierno marroquí.
    Marruecos reaccionó exactamente de la misma manera que cuando los Estados Unidos presentaron en el Consejo de Seguridad un proyecto de resolución para la ampliación del mandato de la MINURSO a los derechos humanos en el Sáhara Occidental. Rabat no se esperaba esto de un país con el que coqueteó por encima de toda decencia. La « amante » fue profundamente decepcionada y se dió cuenta de que no era la única mujer deseada.

    En la antigua colonia española del Sahara, Marruecos sigue cometiendo las peores atrocidades contra la población civil saharaui gracias al apoyo de Francia que sigue bloqueando en el Consejo de Seguridad impidiendo que la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental) tenga en su mandato la orden de vigilar los derechos humanos en el Sahara Occidental.
    En Abril se reúne el Consejo de Seguridad para debatir sobre la cuestión del Sahara Occidental. Tu firma puede ayudar a acabar con las violaciones de derechos humanos en el Sahara Occidental.
    Firma, por favor, esta petición

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • La tournée africaine de Mohammed VI éclipsée par l’amère réalité

    Le Maroc a réagi de la même manière que lorsque les Etats-Unis avaient présenté au Conseil de Sécurité une proposition de résolution pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Tous les supports de la propagande marocaine ont été déployés pour couvrir le voyage de Mohammed VI qu’on a voulu introniser le « roi d’Afrique ». 
    Dans le but de faire croire que le Maroc n’est pas coupé de l’Afrique, les médias marocains et françafricains financés par le Maroc ont voulu que Mohammed VI soit l’héritier de son ennemi le défunt Moamar Gadhafi. Mais c’était sans compter que le vent ne souffle pas au gré des navires. 
    Du délire sur la « médiation marocaine au Mali », ils ont passé aux lamentations sur leur sort en France, le traditionnel allié qui vient de leur assener une gifle inoubliable.
    Le Maroc, déjà connu pour être une maison close à ciel ouvert pour les français et un pays du tourisme sexuel vient de connaître qu’un ambassadeur français a qualifié le pays de Mohammed VI de « maîtresse ». Mais l’affaire ne s’est pas arrêté là. Le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, a été convoqué par un juge français pour témoigner suite à plusieurs plaintes déposées pour torture devant la justice française contre lui par l’ ONG française ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture). 
    Fait extrêmement rare dans l’histoire récente des deux pays, l’ambassadeur de France au Maroc, Charles Fries, a été convoqué vendredi soir au siège du ministère marocain des Affaires étrangères pour lui signifier la colère du gouvernement marocain.
    Le Maroc a réagi de la même manière que lorsque les Etats-Unis avaient présenté au Conseil de Sécurité une proposition de résolution pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme au Sahara Occidental. Rabat ne s’attendait pas à ça d’un pays avec qui il flirtait au-dessus de toute décence. La « maîtresse » a été profondément déçue et a compris qu’elle n’est pas la seule à être désirée.
  • Rassemblement de soutien au peuple sahraoui

    La situation est particulièrement dramatique au Sahara occidental occupés et colonisé par le Maroc depuis le retrait du colonisateur espagnol en 1975.


    Sahara occidental : assez de repression ! Liberation des prisonniers politiques!

    Jeudi 27 Février 2014 à 15 h – Date anniversaire de la création de la RASD
    Place Edouard Herriot, près de l’Assemblée Nationale ( et pas Esplanade des invalides, initialement annoncé)
    Avec ses affiches placardées dans le métro et sur les murs de nos villes, le pouvoir marocain vante la douceur de vivre au Maroc pour attirer touristes et investisseurs. Mais il se garde bien de montrer l’envers du décor: répression des manifestations, disparitions, tortures dans les commissariats et les prisons, arrestations arbitraires et procès inéquitables avec de lourdes condamnations de militants politiques marocains et sahraouis.
    La situation est particulièrement dramatique au Sahara occidental occupés et colonisé par le Maroc depuis le retrait du colonisateur espagnol en 1975. Les manifestations pacifiques sont violemment réprimées avec de nombreux blessé et des arrestations. Actuellement, 72 militants sahraouis sont incarcérés et des dizaines d’autres sont en liberté provisoire dans l’attente de leur jugement. Ils sont 22, pour la plupart défenseurs des droits de l’homme, à être détenus depuis novembre 2010 à la prison de Salé suite au démantèlement violent du « camp de protestation » de Gdeim Izik installé en octobre 2010 dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques , économiques , sociaux et culturels. Victimes de tortures, dont la pratique a été reconnue par le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, ils ont mené plusieurs grèves de la faim pour protester contre leur arrestation et leurs conditions de détention. Alors que ce sont tous des civils qui réclament le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ils ont été jugés par un tribunal militaire comme des criminels de droit commun (accusés d’association de malfaiteurs, d’outrage et de violences à fonctionnaires publics et d’homicides volontaires) et condamnés le 17 février 2013 à de très lourdes peines de prison, de 20 ans à la perpétuité (30 ans pour Ennaâma Asfari, co-président du CORELSO, qui a été arrêté … la veille des faits qui lui sont reprochés).
    De nombreuses organisations internationales des droits de l’homme (Amnesty international, Fédération internationale des droits de l’homme, Human Rights Watch…) ont estimé que ce procès était inéquitable car « il n’avait pas respecté les normes du droit à un procès équitable ». Le gouvernement français n’a rien trouvé à redire à ce jugement ; il a même vanté les progrès du Maroc en matière de droits de l’homme alors que le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a demandé de « réexaminer les sentences des centaines de détenus condamnés à la suite de procès inéquitables fondés le plus souvent sur des aveux obtenus sous la torture et les mauvais traitements ». C’est à juste raison que l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) a lancé un appel sur le thème: « Sahara occidental: France-Maroc, l’amitié de la honte ».
    Le peuple sahraoui n’en peut plus de vivre en exil ou sous occupation marocaine. 38 ans, ça suffit! Pour le collectif « Sortir du colonialisme »(un regroupement d’associations, de syndicats et de partis politiques engagés dans la lutte contre le colonialisme et le racisme), qui organise la 9ème édition de la « Semaine anticoloniale » du 14 février au 3 mars, il est urgent d’agir pour que la question du Sahara occidental (dernière colonie d’Afrique) trouve enfin une solution définitive fondée sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le collectif « Sortir du colonialisme » interpelle le gouvernement français pour qu’il cesse de soutenir le pouvoir marocain, qu’il change de politique et fasse pression sur le pouvoir marocain pour obtenir la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrêt de la répression et l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations unies (Minurso) d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’homme au Sahara occidental. Ces demandes seront soumises au ministre des affaires étrangères le 27 avril par une délégation du collectif « Sortir du colonialisme ».
    http://safe.paris.demosphere.eu/rv/30426
  • Sahara Occidental : Le film qui dérange le Maroc

    Enfants des Nuages, la dernière colonie, un documentaire réalisé par Alvaro Longoria sur la marginalisation politique du peuple sahraoui.
    Le film a pu trouver un distributeur en France, suite à la visite de Javier Bardem et Alvaro Longoria, organisée par l’association Espagnolas en Paras pour présenter le film pour la première fois dans la capitale française, selon lesquelles un distributeur sortira le film Enfants des Nuages, la dernière colonie, le 30 avril prochain dans les salles en France.
    Ce film documentaire (2012) examine la situation actuelle en Afrique du Nord et la responsabilité des puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et la France, ainsi que leurs stratégies basées sur le principe de la realpolitik, appliquées au Sahara occidental, la dernière colonie africaine, selon l’ONU. Il est présenté comme un voyage «très personnel» du producteur Javier Bardem qui guide le spectateur sur le chemin sinueux de la diplomatie mondiale et dévoile la réalité d’un peuple abandonné. Primé aux Festivals de Berlin, Toronto, San Sebastian (Espagne) en 2012, et distingué par le Prix Goya en 2013 du meilleur film documentaire, ce film espagnol d’une durée d’une heure et 20 minutes, a été présenté pour la première fois mardi dernier en France. Cette «avant-première française» s’est déroulée en présence du réalisateur, du producteur, de la militante sahraouie Aminatou Haïdar et de la présidente du Centre Robert F Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, Kerry Kennedy. La visite de Javier Bardem et Álvaro Longoria, organisée par Espagnolas en Paris pour présenter leur film Enfants des nuages, la dernière colonie pour la première fois à Paris fut longue et intense, voire marathonienne!
    Le matin, une quarantaine de journalistes (presse écrite, radio, tv, Internet) ont assisté à la conférence de presse de Javier Bardem, Álvaro Longoria, Aminatou Haïdar, présidente du collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, Kerry Kennedy et Santiago Cantón, présidente et directeur du Centre Robert F. Kennedy, au Grand Hôtel intercontinental. Une longue série d’interviews a suivi pour Longoria et Bardem avant qu’ils ne se rendent sur les plateaux des chaînes Arte et Canal + (Le Grand Journal, diffusion jeudi 20) accompagnés de la comédienne Victoria Abril, qui a prêté sa voix à la version française du film. Ils ont rencontré Anne Hidalgo, maire adjointe de Paris, avant d’arriver dans un cinéma Majestic Passy en délire. La grande salle était pleine à craquer, une centaine de personnes sont restées dehors malheureusement. Parmi les spectateurs, le député Philippe Baumel, coprésident du Groupe Sahara à l’Assemblée nationale, ou encore les acteurs Pierre Richard et Eric Caravaca. À la fin du film, une heure de débat intense et animé, mais le public est resté sur sa faim tellement les question étaient nombreuses! Avant que les président(e)s d’Espagnolas en París Laura Del Sol et Alain Coiffier remettent une plaque (signée Agatha Ruiz de la Prada) à Javier Bardem en hommage et souvenir de cette journée mémorable, Kerry Kennedy a mis debout toute la salle pour reprendre ensemble l’appel à la pluie des enfants des nuages! Belle manière de conclure une soirée inoubliable avant de partager le buffet déjà traditionnel où les dattes et les gâteaux du désert côtoyaient cette fois le «jambon», jambon si cher à Javier Bardem. La meilleure nouvelle de la journée reste pour la fin: suite à cette visite, le film a trouvé distributeur! Wild Bunch, vendeur international, a conclu un accord avec la société française Chapeau Melon Distribution et Enfants des nuages, la dernière colonie aura sa sortie nationale le 30 avril prochain. Espagnolas en París tient à remercier tous les amis et partenaires qui ont rendu possible cette opération, notamment Fundación Sgae.
    http://www.lexpressiondz.com/culture/190116-le-film-qui-derange-le-maroc.html
  • Le Maroc, «une maîtresse», fâche Rabat

    Le Maroc a fustigé dimanche des propos prêtés à un diplomate français en 2011 mais révélés dans la presse francophone ce week-end.
    Le Maroc a protesté dimanche contre des propos sur le royaume prêtés à un haut diplomate français. Il les a qualifiés de «scandaleux et inadmissibles», en plein coup de froid diplomatique entre Paris et Rabat autour de plaintes déposées en France contre un responsable marocain.
    Citant l’acteur espagnol Javier Bardem, auteur d’un documentaire sur le Sahara occidental – une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc mais revendiquée par des indépendantistes -, le quotidien français «Le Monde» a rapporté jeudi des propos prêtés à l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, François Delattre.
    Le Maroc est une «maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre», aurait affirmé en 2011 ce haut diplomate, selon M. Bardem, alors que Paris est un soutien traditionnel du royaume sur le dossier du Sahara.
    Le Quai d’Orsay a aussitôt catégoriquement démenti, mais le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Khalfi, a fustigé dimanche soir des «mots blessants» et des «expressions humiliantes». Ces propos sont d’autant plus «scandaleux et inadmissibles» que le Maroc «ne cesse d’oeuvrer pour le renforcement des relations bilatérales», a-t-il ajouté dans un communiqué cité par l’agence MAP.
    Coup de froid
    Rabat «demeure persuadé que la France saura réparer le mal qui a été causé par ces propos», qu’ils «aient été fallacieusement attribués» au diplomate «ou effectivement prononcés», a encore avancé M. Khalfi.
    Cette polémique intervient alors que la France et le Maroc, deux proches alliés, connaissent déjà un sérieux coup de froid diplomatique, à la suite de plaintes déposées à Paris contre un haut responsable marocain.
    Jeudi dernier, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) a saisi l’opportunité de la présence en France du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, pour demander aux autorités d’entendre ce responsable, qu’elle accuse de «complicité de torture».
    Dans la foulée, et sans passer par les canaux diplomatiques, sept policiers se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour notifier à M. Hammouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction. Le Maroc a vivement réagi: il a rejeté «catégoriquement» les accusations et convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, déplorant un «incident rare et inédit».
    Dans un communiqué, Paris a tenté d’apaiser les tensions et évoqué un «incident regrettable», en promettant que «lumière sera faite». Mais dimanche, une nouvelle plainte, pour «torture», a été annoncée en France contre le patron du contre-espionnage marocain par l’avocat d’un ancien champion de boxe light-contact, Zakaria Moumni, condamné et détenu pendant 17 mois au Maroc entre 2010 et 2012.
    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/19352187
  • Les vérités élémentaires de l’ambassadeur François Delattre enragent Rabat

    Elles auraient dû se taire mais la déclaration de Javier Bardem était tellement forte que finalement, elles n’ont pas pu se la fermer. Qui sont-elles ? Les autorités marocaines.
    Lors de son séjour dans la capitale française, l’acteur espagnol avait lâché une bombe en déclarant : 

    « L’ambassadeur de France aux Etats-Unis, François Delattre, qu’on a rencontré en 2011, nous a dit que le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre. Autrement dit, on détourne les yeux. Le Maroc est dans une situation de constante violation des droits de l’homme. Or, la France est un pays, pionnier en matière de libertés. On est devant quelque chose qui est ni logique ni acceptable. »

    Cette réalité n’est pas un scoop, certes, mais dans la bouche d’un haut fonctionnaire français, ambassadeur de France à Washington, le poste le plus prestigieux de la diplomatie française, cette phrase sonnait comme un coup de massue sur la tête de la théocratie alaouite.
    Les autorités marocaines auraient dû se taire, surtout après le scandale Hammouchi qui confirme parfaitement les dires de l’ambassadeur Delattre, mais c’était plus fort qu’elles. Il fallait qu’elles réagissent.
    Par la bouche du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, l’ex-journaliste islamiste Mustapha El Khalfi, l’acteur espagnol Javier Bardem en a pris pour son grade « connu pour être un ennemi de l’intégrité territoriale du royaume », mais en réalité les termes du communiqué distribué par le département de la communication laissaient transparaître un véritable dépit. Un choc.
    Et même la déclaration d’un porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, affirmant que « ces propos émanant soi-disant de l’ambassadeur de France à Washington ont suscité une réprobation totale à l’Elysée et au quai d’Orsay », n’a pas suffi à calmer les ardeurs chagrines des makhzeniens.
    Mais quoi donc ? Le Maroc ne respecte pas les droits de l’homme ? C’est du n’importe quoi ! Le Maroc est une démocratie, il n’y a pas de prisonniers politiques au royaume des mille et une nuits, la liberté de la presse est assurée et respectée, le parlement n’est pas une chambre d’enregistrement, la police secrète ne torture pas, et le chef du gouvernement, le clown Abdelilah Benkirane, gouverne vraiment le pays.
    Que voulez-vous de plus ?
    Simo Sbaï 
    http://www.demainonline.com/?p=30171
  • La question sahraouie pendant la semaine anticoloniale (14 février-3 mars 2014)

    http://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2014/01/affiche_site.jpg
    http://www.anticolonial.net
    Cette année encore, le Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, sera à l’ordre du jour de nombreux évènements pendant la 9ème édition de la « Semaine anticoloniale et antiraciste » (semaine qui dure en réalité 15 jours du 14 février au 3 mars).
    Le Salon anticolonial a été inauguré le samedi 15 février par Omar Mansour, représentant du Front Polisario en France. Le stand de soutien au peuple sahraoui a été remarqué avec la participation de nombreux militants des associations sahraouies et françaises et de très nombreux contacts avec les visiteurs (les radios et les télévisions algérienne et sahraouie étaient présentes).
    – Jeudi 20 février à 19h: Soirée -débat « Contre les procès inéquitables de l’Etat marocain et pour la libération des prisonniers politiques marocains et sahraouis » avec la participation d’Ayad Ahram, Raymond Benhaim, Bachir Moutik, Régine Villemont sous la responsabilité de l’Association des Amis de la RASD (AARASD) à la mairie du 2ème arrondissement (rue de la Bourse métro Bourse)
    – Samedi 22 février à 19h: Soirée sur « Femmes en résistance », dont les femmes sahraouies,sous la responsabilité de l’AFASPA à la mairie du 2ème
    – Jeudi 27 février (38ème anniversaire de la proclamation de la RASD) :
    – 15h: Rassemblement de soutien au peuple sahraoui Place Edouard Herriot (près de l’Assemblée nationale) et délégation au Ministère des Affaires étrangères
    – 19h: Sahara occidental et Palestine: Etat de la colonisation et luttes sur place au siège de la CNT 33 rue des Vignoles Paris 20ème métro Avron ou Buzenval
    – Samedi 1er mars à 14h:
    Manifestation anticoloniale et antiraciste Place de la République Paris 11ème (l’an dernier, la forte participation des Sahraouis à la manifestation de clôture de la Semaine avait été remarquée)
    – Lundi 3 mars à 19h30 à la Maison de la poésie: lecture de poèmes, dont ceux de Nana Rachid par Najem
    Mais il y a aussi d’autres évènements intéressants pendant la « Semaine anticoloniale »: consulter le site www.anticolonial.net
    * * * *
    Et n’oubliez pas!
    – La souscription pour le film-documentaire sur Ennaâma Asfari et les prisonniers politiques sahraouis, continue (www.touscoprod.com/saharoui)
    – La campagne de parrainage des prisonniers politiques sahraouis est relancée:

    http://www.anticolonial.net/IMG/jpg/affiche_2014_assemblee_des_dernieres_colonies_francaises.jpg 


    http://solidmar.blogspot.be/2014/02/la-question-sahraouie-pendant-lasemaine.html
  • Le soutien de l’État français à la colonisation : Palestine – Sahara Occidental

    Le 27 février à partir de 18h30 à la CNT au 33 rue des Vignoles, Paris 20ème, métro Avron ou Buzenval.
    Dans le cadre de la quinzaine anticoloniale 2014, le secrétariat international de la CNT organise une soirée sur le soutien de l’État français à deux situations coloniales : la Palestine et le Sahara Occidental.
    Deux intervenants sont invités pour le débat : 
    Jean Pierre Chagnollaud (directeur de l’IREMMO, l’institut de recherche et d’études méditerranée et moyen orient.) 
    et Bachir Moutik (représentant de l’Association des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis).
    Une exposition sur les deux occupations sera également présentée.
    Et la soirée débutera avec une pièce de théâtre : 
    « De Gdeim Izik à Gaza », de et mise en scène par Elodie Fischlenski, à partir des témoignages de Hayat et N’Guya, sahraouies arrêtées et torturées [1].
    [1] Gdeim Izik était un grand campement sahraoui de résistance, près de la ville Elaayun, créé à l’automne 2010, pour revendiquer l’autodétermination, la justice sociale et le respect des droits de l’homme. 
    Le campement a été démantelé et fortement réprimé en octobre 2010 par l’armée marocaine, et il y a eu de nombreuses arrestations. 
    Une vingtaine de prisonniers politiques ont pris pour cela de lourdes peines lors du procès au tribunal militaire de Rabat qui s’est tenu en février 2013, pour certains la perpétuité…

    La MINURSO est la seule mission onusienne qui ne surveille pas le respect des droits de l’homme. S’il vous plaît, votre signature de cette pétition aidera à atténuer les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique
    SIGNEZ LA PETITION!