Mois : février 2014

  • La flotte chinoise appareille pour le Sahara Occidental ?

    L’une des compagnies nationales géantes de pêche chinoise, Shanghai Fisheries General Corp, cherche à devenir une présence importante dans les « eaux marocaines ».
    Selon Seafoodsource, Pu Shaohua, directeur de Shanghai Fisheries General Corp ( SFGCG ) voit « beaucoup d’opportunités » dans les eaux marocaines et prévoit d’envoyer davantage de bateaux à l’équipage de la compagnie de Agadir, dans le cadre de ce que l’entreprise appelle son « Projet Marocain ». Pu s’est engagé à «promouvoir la capacité de développement de notre compagnie dans les eaux marocaines » en ajoutant plusieurs navires.
    L’industrie de la pêche chinoise est particulièrement intéressée par la sécurisation des approvisionnements en sardines, thon et d’autres conserves de prédilection. L’industrie de la pêche chinoise n’a fait aucun secret de son intention de construire une industrie de conserve pour rivaliser avec la Thaïlande et mettre en relation l’exportation et une demande intérieure croissante.
    L’ambition de la Chine semble bien correspondre à l’aspiration du Maroc de développer ses exportations de poissons et de poursuivre son programme politique sur le Sahara Occidental par le biais d’accords commerciaux.
    Le Maroc a envahi le Sahara Occidental en 1975 et occupe une grande partie du territoire depuis, défiant ainsi le droit international et les normes fondamentales des droits de l’homme. L’exploitation par le Maroc des vastes ressources naturelles du Sahara Occidental – y compris les poissons – sont financièrement et politiquement intéressants pour le Maroc : le commerce des ressources du Sahara Occidental avec le gouvernement du Maroc donne un signe regrettable de légitimité à l’occupation par le Maroc du territoire.
    Comme les propres stocks de poissons du Maroc sont surexploités, il y a toutes les risques que les chalutiers chinois deviennent bientôt une présence dans les eaux du Sahara Occidental, et non du Maroc.
    Le porte-parole de la Fédération des Industries de Transformation et de Valorisation des Produits de la Pêche ( FENIP ) a expliqué à Seafoodsource que la qualité des produits de la mer marocaine et l’expérience de l’approvisionnement des marchés de l’UE rend la production marocaine facile à vendre à la Chine.
    Seafoodsource déclare que le Maroc prévoit d’étendre ses exportations de produit de la mer de 1,03 (2010 ) à 1,6 millions de tonnes en 2020 et d’augmenter les bénéfices du secteur de 1,5 milliards de dollars ( 1,1 milliard d’euros ) en 2010 à 3,1 milliards de dollars ( 2,3 milliards d’euros ) en 2020.
    Un pourcentage croissant des captures sont débarquées au Sahara Occidental occupé. Le peuple sahraoui – les habitants autochtones du pays, vivant sous l’occupation marocaine ou dans des camps de réfugiés en Algérie – ne bénéficient pas de l’exploitation des ressources de leur pays.
    WSRW, 01/02/204
    Algériennes, algériens, françaises, français, amis du peuple sahraoui, signez la pétition pour les droits de l’homme que la France bloque au Sahara Occidental

  • Gdeim Izik : trois ans déjà

    Par Meriem Ali MARINA
    « Toute solution ne tenant pas compte du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental est vouée à l’échec » (président sahraoui)
    L’Histoire retiendra, quoi que fassent les Marocains, qu’un certain 8 novembre 2010, c’était un véritable génocide qui a été tenté contre les populations sahraouies lors du démantèlement d’un camp de toile non loin de la capitale El Ayoun occupée. Gdeim Izik, un autre combat vient s’ajouter à une liste déjà longue d’un peuple qui a su, à travers les temps, à ne jamais abdiquer devant un colonialiste, qu’elle que soit sa couleur ou sa nationalité.
    Ce jour-là, quelques heures seulement après le discours de Mohammed VI, à l’occasion du 35e anniversaire de cette « marche verte » trop chère aux Marocains, des populations à mains nues, composées essentiellement d’enfants, de femmes et de vieillards sont malmenées par les forces armées marocaines.
    Le démantèlement de ce campement établi à une dizaine de kilomètres de la capitale sahraouie occupée pour dénoncer les mauvaises conditions de vie, s’est fait d’une brutalité sans égale. Les forces d’occupation marocaine n’ont pas lésiné sur les moyens. Il a été fait usage même de balles réelles tirées sur les habitants de ce camp faisant plusieurs morts, des centaines d’arrestations et de blessés, plusieurs personnes ont été portées disparues. « Franchement, moi, personnellement, il m’est trop difficile de revenir sur ce qui s’est passé ce jour-là, je n’ai jamais cru qu’un humain pouvait faire preuve d’une telle violence envers un autre. En un mot, c’était un génocide. Cela restera gravé dans ma mémoire tant que je serai vivante», avait témoigné Isabel Terraza, une militante espagnole que nous avons rencontrée quelques mois après dans les camps des refugiés sahraouis. « Les mots ne suffiront pas pour décrire la cruauté marocaine. Elle dépasse l’imaginable. Pour réprimer, les forces marocaines ont usé de tous les moyens. On a vu des Sahraouis brûlés vifs. Sincèrement, c’était abominable. Les autorités marocaines ne pourront pas falsifier la réalité et nous les défions de prouver le contraire », avait-elle ajouté. Trois ans après, le sort des disparus demeure inconnu alors que le président sahraoui réaffirmait la détermination du peuple du Sahara occidental à poursuivre sa résistance pour le recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance. « L’intransigeance, l’arrogance et l’intimidation auxquelles recourt le régime marocain ne sont que des signes d’échec qui ont toujours accompagné l’invasion et la colonisation à travers l’Histoire », relève le président sahraoui qui précise que le peuple sahraoui « rejette catégoriquement la proposition marocaine d’autonomie » ajoutant que « toute solution ne tenant pas compte du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental est vouée à l’échec ». Trois ans après, deux Français étaient sur place. Lise Trégloze, 32 ans et Anthony Jean, 30 ans, ont fait pendant une dizaine de jours plusieurs allers-retours clandestinement entre la ville d’El Ayoun et le campement.
    Pour Nouvellesdusahara.fr, Lise Trégloze est longuement revenue sur ce qui s’était passé ce jour-là, de l’autre côté du « mur » contrôlé par les sbires de Mohammed VI.
    Elle et son ami Anthony, voulaient, selon Olivier Quarante, l’auteur de l’entretien, témoigner de ce qu’il se passait. Ils avaient filmé et réalisé plusieurs interviews et contacté des média. Ils s’attendaient même à ce que cela soit sur toutes les TV. « Or, ce ne fut absolument pas le cas. Le relais médiatique a été médiocre, par exemple en France. On en a plus parlé en Espagne et aux Canaries. Ce sont ces médias qui nous sollicitaient le plus pour des images, ainsi que l’Algérie », a explicité Lise Trégloze. « Nous avons été très déçus des médias français, mais nous avons pris conscience de l’embargo médiatique bien plus tard, de retour en France. Donc, je ne sais pas finalement quel niveau d’info ont reçu les Français. Nos amis Marocains nous faisaient état de la propagande odieuse qui circulait dans les médias marocains, surtout après le démantèlement : comme quoi l’armée marocaine aurait sauvé de pauvres Sahraouis pris en otage par les terroristes du Polisario… Nous qui étions dedans, nous comprenions mieux ce que voulait dire désinformation et propagande », a-t-elle soutenu.
    Quant son ami Anthony Jean, le photographe, il a rencontré et pris en photo le doyen des participants de Gdeim Izik qui a décidé de ne plus se couper les cheveux tant que le « Sahara occidental n’est pas indépendant ».
    M. A. M.
    El DjazairCom, 01/02/2014

    Algériennes, algériens, françaises, français, amis  du peuple sahraoui, signez la pétition pour les droits de l’homme que la France bloque au Sahara Occidental

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Le Maroc exploite du quartz au Sahara Occidental occupé

    Un autre minéral semble être exploité illégalement par le Maroc au Sahara Occidental occupé : le quartz.
    Selon les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme des territoires occupés du Sahara Occidental, de hauts responsables militaires qui sont stationnés prés du mur sont impliqués dans l’exploitation du quartz. Le mur est une fortification militaire érigée par le Maroc dans les années 80 qui aujourd’hui divise en réalité le territoire et les familles sahraouies entières.
    Le quartz est un minéral abondant dans la croûte continentale de la Terre, et a plusieurs variétés. Le quartz est l’un des minéraux les plus couramment utilisés dans la fabrication de sculptures, de bijoux. La valeur de quartz dépend de la variété, la taille, le poids et la couleur.
    Le quartz déterré au Sahara Occidental occupé est dit être exportés à l’étranger. WSRW ne peut le confirmer.
     » Nous voulons que le monde voit de ses propres yeux ce qui se passe au Sahara Occidental. Le Maroc vole nos ressources » a déclaré le défenseur des droits de l’homme Hmad Hammad, vice-président de l’organisation sahraouie des droits humains CODAPSO, dans une vidéo.
    L’exploitation et le commerce des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc ont lieu en violation du droit international, parce qu’ils ne tiennent pas compte des souhaits ni des intérêts du peuple sahraoui comme précisé dans l’avis juridique de l’ONU de 2002. Les Sahraouis ne bénéficient pas du commerce, et ceux qui s’expriment contre sont souvent victimes d’arrestation arbitraire, d’intimidation, d’emprisonnement.
    Ci-dessous sont des photos et des vidéos montrant des dépôts de quartz au Sahara Occidental occupé .
    WSRW, 01/02/2014
  • Leur ami le roi, par A.B. Hamid

    Faut-il répondre aux provocations constantes du roi du Maroc et de sa cour qui n’ont de cesse de vouloir faire sortir l’Algérie de ses gonds ? 
    A l’évidence, ce déplorable épisode des réfugiés syriens, prétendument refoulés par le gouvernement algérien vers le Maroc, n’est qu’une lamentable cabale – encore une – montée de toutes pièces par un staff monarchique visiblement en manque d’inspiration pour sauter sur la moindre occasion, trouver le moindre prétexte pour accabler un voisin qui dérange.
    Les officines et autres conseillers du roi, dont les proches collaborateurs sont carrément sionistes, veulent-ils la guerre afin de renflouer les caisses des cartels de l’armement ? 
    Ceci expliquant cela, il faut juste rappeler que le Maroc a bonne presse auprès des grandes puissances dont les hauts responsables sont royalement traités avec leurs familles lorsqu’ils jettent l’ancre dans l’une des provinces, dont Marrakech où tout le gratin parisien possède de somptueux palaces, ces fameux Riad, véritables préludes au paradis. 
    C’est que «notre ami le roi», digne fils de son père, sait y faire et les stars du showbiz parisien et hollywoodien ont table ouverte chez M6, particulièrement ami de Johnny Halliday. 
    Quel est le rapport avec les amis du roi et l’Algérie ? 
    Elémentaire : se croyant tout puissant de la protection de ses sponsors, le jeune souverain se croit tout permis et, sournoisement, il répète les provocations à l’endroit de l’Algérie dans le but évident de recevoir un écho tonitruant en guise de réponse. 
    Est-ce un hasard si des tonnes de résine de cannabis traversent quotidiennement notre frontière ? 
    Le dessein de détruire notre jeunesse est depuis longtemps éventé et, pour beaucoup moins que ça, des pays ont été lourdement sanctionnés. 
    Mais le roi n’en a cure : tant que l’Algérie lui sert de diversion pour noyer les graves problèmes de chômage, de misère criante, de mal-vivre de la population….
  • Exito en Argel, celos en Rabat

    En lugar de ver a Argelia aplastada y pulverizada, como Siria, por los efectos destructores de la Primavera Árabe, Marruecos observa con impotencia cómo el país vecino ocupa poco a poco la delantera del escenario.
    Los celos del Majzen lo empujan a acciones desesperadas para interferir y alterar el retorno en fuerza de Argelia a la vanguardia de la diplomacia internacional.
    Marruecos viene con esta historia de refugiados sirios expulsados ​​por Argelia para sabotear el éxito de Lakhdar Brahimi, quien consiguió sentar a las dos delegaciones del gobierno sirio y la oposición en la misma tabla de negociaciones. « Este es un comienzo muy modesto, pero es un comienzo que puede ser constructivo », dijo el Sr. Brahimi al respecto.
    En África, la prensa internacional hizo eco de la decisión de Argelia de aportar un apoyo al transporte de las tropas africanas de la misión internacional en RCA bajo mando africano( Misca ), decisión confirmada por el Primer Ministro argelino Sellal durante su intervención en la reunión del Consejo de Paz y Seguridad (CPS ) a nivel de Jefes de Estado y de Gobierno celebrada el miércoles en Addis Abeba.
    La APS informó que al margen de la cumbre africana, el Sr. Sellal se reunió el viernes en Addis Abeba con el presidente maliense Ibrahim Boubacar Keïta. La entrevista, a la que asistió el Ministro argelino de Asuntos Exteriores, Ramtane Lamamra, se centró en particular en la candidatura de Malí para el Banco Islámico de Desarrollo. Paralelamente, la prensa marroquí informaba que el rey Mohamed VI recibia al Jefe del MNLA tuareg, Bilal Ag Cherif, para « suplantar Argelia en la crisis de Malí », según los medios malienses cercanos al Majzen .
    A nivel del Magreb, como Beji Caid Essebsi y Ali larayedh, el nuevo primer ministro tunecino, Mehdi Jomaa dedicó el sábado su primera visita al extranjero a Argelia.
    « Fortalecida por su papel de mediador en la crisis política atravesada por Túnez, Argelia se ve reservada la primera visita oficial del jefe de gobierno », dijo el Viernes el sitio web Tunisienumérique añadiendo que « en el apogeo de la crisis política en Túnez, Argelia jugó un papel crucial en el acercamiento de los líderes Caied Beji Essebsi, jefe del movimiento Nidaa Tounes, y Rached Ghannouchi, presidente del partido Ennahdha, bajo los buenos auspicios del presidente argelino Abdelaziz Bouteflika  » .
    Según el sitio tunecino Mosaique FM, Jomaa elogió la coordinación de seguridad perfecta entre Túnez y Argelia en materia de lucha contra el terrorismo y el contrabando.
    La misma fuente indicó que Mehdi Jomaa insistió también en la necesidad de impulsar las relaciones bilaterales en el plano económico sobre todo teniendo en cuenta que este factor constituye actualmente una prioridad para su gobierno.
  • Succès à Alger, jalousie à Rabat

    Au lieu de voir l’Algérie écrasée et pulvérisée, à l’instar de la Syrie, par les effets destructeurs du Printemps Arabe, le Maroc regarde impuissant comment le pays voisin occupe peu à peu le devant de la scène. 
    La jalousie du Makhzen le pousse à des actions désespérées en vue d’interférer et perturber le retour en force de l’Algérie au premier plan de la diplomatie internationale. 
    Le Maroc avance cette histoire de réfugiés syriens expulsés par l’Algérie pour saboter le succès de Lakhdar Brahimi qui a réussi a assoir les deux délégations du gouvernement et de l’opposition syriennes sur la même table des négociations. « C’est un début très modeste, mais c’est un début sur lequel on peut contruire », avait déclaré M. Brahimi à ce sujet.
    Au niveau de l’Afrique, la presse internationale a relayé la décision de l’Algérie d’apporter un soutien en transport des troupes africaines de la mission internationale de soutien à la RCA sous conduite africaine (Misca), décision confirmée par le premier ministre algérien, M. Sellal lors de son intervention à la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue mercredi soir à Addis-Abeba. 
    Selon l’APS, en marge du sommet africain, M. Sellal s’est entretenu vendredi à Addis-Abeba, avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a porté notamment sur la candidature du Mali à la Banque Islamique de Développement. Parallèlement, la presse marocaine a rapporté que le roi Mohammed VI a accueilli le chef du MNLA, Bilal Ag Cherif, « pour supplanter l’Algérie dans la crise malienne », selon des médias maliens proches du Makhzen.
    Au niveau du Maghreb, à l’instar de Beji Caid Essebsi et Ali Larayedh, le nouveau premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa effectua, samedi, sa première visite à l’étranger en Algérie.
    « Forte de son rôle de médiateur dans la crise politique qu’a traversé la Tunisie, l’Algérie se voit réserver la première visite officielle du chef du gouvernement » a indiqué vendredi le site Tunisienumérique, ajoutant que « à l’apogée de la crise politique en Tunisie, l’Algérie a joué un rôle crucial dans le rapprochement des deux anciens rivaux Béji Caied Essebsi, chef de file du mouvement Nidaa Tounès, et Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha et ce sous les bons auspices du président algérien, Abdelaziz Bouteflika ».
    Selon le site tunisien Mosaïque FM, Jomaa a salué la coordination sécuritaire parfaite entre la Tunisie et l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et la contrebande. 
    La même source a indiqué que Mehdi Jomaâ a insisté également sur la nécessité d’impulser les relations bilatérales sur le plan économique d’autant plus que ce volet constitue actuellement une priorité pour son gouvernement. 
    N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL QUE LA FRANCE OBSTACULISE AU CONSEIL DE SECURITE

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
  • Quand la vérité vient de la bouche d’un marocain

    Une phrase d’un écrivain marocain publiée sur sa page Facebook est une raison assez suffisante pour faire réfléchir sur les dimensions de la propagande distillée par ceux qui détiennent le pouvoir au Maroc sur la question du Sahara Occidental.
    « Depuis les années soixante-dix, les médias nationaux parlent de victoires sur le Front Polisario. Nous avons grandi et avec nous ont grandi nos illusions qui nous font croire que nous sommes les plus forts! », dit la phrase d’Ismail Azzam, journaliste dans le site Hespress.
    En effet, depuis 1975, le gouvernement marocain fait croire aux marocains que le Sahara Occidental a été « récupéré » grâce à une marche pacifique. Les fosses communes qui viennent d’être découvertes parlent d’elles-mêmes. Le Conseil National des Droits de l’homme avait déclaré que les personnes retrouvées dans ces fosses étaient mortes en prison.
    La propagande de l’Etat marocain fait croire aux citoyens marocains que leur armée a enregistré des succès historiques contre les combattantes du Front Polisario au moment où le nombre des prisonniers de guerre qui étaient capturés par les combattants sahraouis dépassaient les 2400 prisonniers contre 600 sahraouis capturés par les FAR. 
    Les pauvres marocains continuent à croire que le Maroc a l’initiative dans le conflit du Sahara Occidental. Que les Etats-Unis et le monde entier soutient les thèses marocaines. Que le Maroc est une puissance mondiale jalousée par l’Algérie. Que la majorité des sahraouis sont pour le rattachement au Maroc. Etc. etc.
    En moins de 24 heures, cette petite phrase a obtenu plus de 100 « Like ». C’est un signal fort. Le peuple marocain commence à ouvrir les yeux et distinguer le vrai du faux. Bientôt, les locataires du palais royal et ses acolytes se trouveront seuls dans leur aventure saharienne.
  • Et si on rompait les relations diplomatiques ?

    Le Maroc est allé trop loin dans ses provocations et rien n’indique qu’il va s’arrêter. C’est apparemment toute une campagne qui mobilise beaucoup d’argent et de personnel exclusivement réservé au seul objectif de porter atteinte à l’Algérie et à son image. C’est donc un travail méticuleux et préparé dans le moindre détail qui est confectionné à dessein, par toute une équipe chapeautée par les hautes autorités marocaines.
    Le Maroc pense ainsi profiter de la situation explosive que connaît notre région pour exercer ce qu’il pense être une pression contre l’Algérie. En effet, les frontières du pays ne sont plus sûres avec les événements en Tunisie, en Libye ou au Mali et l’Algérie a renforcé la présence de ses troupes militaires dans ces régions. Et croyant profiter de cette situation, les Marocains multiplient les provocations pour garder une tension sur nos frontières ouest. D’ailleurs, le royaume chérifien est connu pour ses coups bas et sa lâcheté et pour cela, il n’y a qu’à se rappeler cette agression de 1963 contre nos territoires, alors que notre pays venait tout juste de recouvrer son indépendance. Et l’on se rappelle tous, de ce cri du président Ahmed Ben Bella «Khadouûna» !
    Mais, les Marocains ont oublié dans leur sale stratégie que l’Algérie de 2014, n’est pas l’Algérie de 1963 et que leurs haineuses tentatives sont vouées à l’échec. Les agissements du Maroc sont bien loin de ceux d’un pays voisin et frère, mais plutôt celle d’un pays ennemi. Et en Algérie des voix s’élèvent pour dire que le gouvernement algérien doit être plus ferme face à ces provocations à répétition. Il en est ainsi de maître Farouk Ksentini qui en réalité, n’a fait qu’exprimer le ressentiment de tous les Algériens, en déclarant que «l’Algérie doit prendre une position ferme pour mettre définitivement fin à ces provocations». Et l’une de ces positions serait selon lui de rompre les relations diplomatiques avec ce pays.
    Il faut utiliser avec le Maroc le «langage qu’il comprend». Cela peut paraître un peu fort, mais en réalité nous ne sommes pas trop loin de la vérité. L’Algérie ne peut plus être continuellement dans la réaction face à toutes ces attaques à répétition, il faut bien finir par agir pour que cesse cette haineuse campagne.
    Par Abdelmadjid Blidi
     Ouest Tribune, 01/02/2014
    MERCI DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL
  • Maroc : Escalade dans la conspiration contre l'Algérie

    Une nouvelle provocation du Maroc
    L’Algérie, par la voix du ministère des Affaires étrangères, a rejeté fermement les allégations dénuées de tout fondement invoquées par le Maroc au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain. 
    Cette énième provocation de Rabat va très certainement accroître les difficultés entre les deux pays. On sait que depuis l’atteinte au drapeau national à Casablanca, les autorités marocaines font tout pour amener les relations avec l’Algérie à l’irréparable. Et tout indique que le Makhzen entretient avec certains milieux étrangers qui opèrent sur place pour faire dans ce genre de provocations. On n’ignore pas d’ailleurs, que malgré toute la sagesse et les tentatives des autorités algériennes de ramener les relations entre les deux pays au beau fixe, jusqu’ici ce bon vouloir algérien de consolider la fraternité, l’amitié et le bon voisinage n’ont guère convaincu le voisin, qui persiste dans son aventure à faire de l’Etat algérien un bouc émissaire pour voiler ses pratiques coloniales contre le peuple sahraoui. 
    Les explications exigées par le ministère des Affaires étrangères de l’ambassadeur de Sa Majesté à Alger, semblent traduire le ras-le-bol d’Alger, surtout que ces allégations invoquées par Rabat sont particulièrement graves sur le plan diplomatique, car il ne s’agirait ni plus ni moins que de la poursuite d’une feuille de route combien mesquine, et d’une manœuvre, combien petite, de faire prendre les vessies du Makhzen pour des lanternes. Rabat comptait-il échapper, à si bas prix, à cette désinvolture répétée contre l’Algérie? Il aura tort de l’avoir cru. C’est pourquoi la réaction du ministère des Affaires étrangères de dénoncer ce nouvel épisode vient au moment opportun pour rappeler au Maroc, à travers son ambassadeur à Alger, que: « l’Algérie réprouve fortement cette nouvelle provocation politiquement motivée et qu’elle déplore profondément cette tentative supplémentaire et gratuite de crispation d’une relation qui a déjà connu un sérieux dommage le 1er novembre dernier lors de l’agression contre l’enceinte consulaire algérienne à Casablanca ». 
    Ce ton dur de la diplomatie algérienne a été corroboré par les déclarations de Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme: « Le Makhzen s’est rendu coupable d’une énième provocation à l’encontre de l’Algérie. Ces agissements sont ceux d’un pays ennemi et non pas d’un pays frère. 
    Par conséquent, l’Algérie doit prendre une position ferme pour mettre définitivement fin à ces provocations. A mon sens, il faut rompre les relations diplomatiques ». Pour Me Ksentini, la partie marocaine doit comprendre que l’Algérie est un pays respectable et, pour cela, « il importe de tenir avec le Maroc le langage qu’il comprend ». 
    Au regard de la recrudescence des attaques marocaines à l’égard de l’Algérie, tout indique qu’on se sert d’éléments belliqueux et chauvins pour susciter et entretenir la méfiance entre les deux peuples frères plus que jamais, les hostilités et les procès d’intention contre l’Etat algérien. Pourquoi, grâce à ces éléments dangereux pour tout le Grand Maghreb, les ennemis de l’Algérie sont en train d’exploiter le Makhzen pour reprendre presque au quotidien les agressivités et les provocations contre l’Algérie? Après tout, le commun des êtres humains sait que, dans la Cour du Palais royal et dans les grandes agglomérations du Maroc, des centaines d’agents étrangers et d’espions continuent de jouer un rôle certain pour la déstabilisation de l’Algérie. 
    B. C.
    Le Maghreb, 01/02/2014
    Algériens, algériennes, française, françaises, signez la pétition pour les droits de l’homme que la France et le Maroc veulent nier aux sahraouis!

  • Rabat lance sa propagande

    Des tentes, qui abritent une cinquantaine de ressortissants syriens, présumés refoulés par les Algériens, ont été dressées du côté du village frontalier d’Akid-Abbès, par les autorités marocaines afin de dénoncer faussement et à leur manière le mauvais traitement des Syriens. 
    À l’origine de ce tapage stérile, le refus des gardes-frontières algériens l’entrée illégale aux Syriens sur le territoire national. Ces Syriens, dont les passeports, selon les Marocains, portaient le cachet d’entrée algérien, ont été interpellés au Maroc alors qu’ils tentaient de se diriger vers l’Espagne. 
    Le Makhzen a tenté de refouler ces Syriens vers notre pays d’une manière illégale en les conduisant à la frontière et leur a ordonné de la traverser. Voyant là une procédure illégale, les gardes-frontières s’y sont opposés. C’est ainsi que les Syriens en question se sont fixés durant 3 jours (le temps de la propagande) dans des tentes juste à la frontière avant d’être délocalisés ce jeudi vers Oujda, en attendant une éventuelle prise de conscience des autorités marocaines qui leur permet de rejoindre notre pays dans un cadre légal.
    Les responsables de la gendarmerie estiment que c’est là un comportement de la part des Marocains qui manque d’humanisme et de légalité et rappelle que la procédure suivie en Algérie pour le cas de personnes se trouvant irrégulièrement sur le territoire national est leur jugement avant leur rapatriement vers leurs pays respectifs et non la contrainte sous la menace pour les « chasser » vers le pays voisin. 
    L’on rappelle que plus d’un millier de Subsahariens d’une vingtaine de nationalités vivent dans la région extrême ouest et à aucun moment, les Marocains ne se sont plaints d’un quelconque refoulement illégal vers leur pays. Les observateurs trouvent tout de même étrange que des frères syriens soient refoulés illégalement par les autorités algériennes…
    Liberté, 01/02/2014

    Nos amis algérien et français sont priés de signer la pétition pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy