Mois : février 2014

  • Convocation par le MAE marocain de l'ambassadeur d'Algérie à Rabat : Le Parti marocain de la jeunesse démocratique condamne

    Le parti marocain de la jeunesse démocratique (opposition) a condamné la convocation par le ministère marocain des Affaires étrangères de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, sur fond d’allégations infondées relatives au prétendu refoulement par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain. Dans un communiqué transmis hier à l’APS à l’issue d’une réunion de ses membres fondateurs, tenue à Grenade, en Espagne, portant la signature de son secrétaire général Hicham Boucheti et de son coordinateur général Farid Boukas, ce parti récemment créé « condamne l’improvisation par laquelle est géré le ministère (marocain) des Affaires étrangères », appelant ce dernier « à revoir son agenda concernant dossier maroco-algérien ». 
    Ce parti qui se réclame de l’opposition et milite dans les milieux de la communauté marocaine établie en Espagne, appelle le ministère marocain des affaires étrangères « à cesser ses déclarations hostiles à l’Algérie qui ne servent nullement les intérets de la région », et exhorte « les généraux du Maroc à lever leur mainmise sur ce ministère et à cesser leurs activités à des fins politiques et pour des intérets étroits ». Le parti marocain de la Jeunesse démocratique a mis en relief dans son communiqué « l’instrumentalisation évidente » dont a fait l’objet « la carte » des réfugiés syriens qui ont fui leur pays en quête de sécurité et de paix. « Tous les moyens, notamment les articles de presse et les sites d’information internet sont utilisés pour nuire aux intérêts des deux pays ». 
    Sur un autre plan, le parti marocain a mis en valeur « les efforts que déploient les peuples marocain et algérien pour gagner le pari du projet du Grand Maghreb arabe », et souligné que « sa préoccupation première sera de défendre les intérêts des deux peuples frères », tout en assurant « exploiter tous les moyens pour la réalisation de cet objectif ».
  • Le Maroc, seul pays à ne pas soutenir l’ambassadeur Ross

    Son passage en Espagne a failli passer inaperçu si le journal algérien Le Temps d’Algérie ne l’ avait pas rapporté. Dans une brève dépêche, le site officiel du Ministère espagnol des affaires étrangères a rendu compte le 29 janvier 2014 de la visite de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Selon la même source, Ross a été reçu à Madrid par le Secrétaire d’Etat espagnol des Affaires Etrangères, Gonzalo de Benito.
    « Cette visite a permis à l’ambassadeur Ross de faire part à de Benito de ses impressions sur les contacts qu’il a opéré lors de la tournée qu’il vient d’achever dans la région », a précisé le site. 
    Pour sa part, ajoute la même source, « le secrétaire d’Etat a réitéré à Christopher Ross le soutien de l’Espagne à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental conformément à la doctrine des Nations Unies » ajoutant que le diplomate américain « a remercié l’Espagne pour le soutien qu´elle apporte dans ses efforts et la reconnaissance de la centralité des Nations Unies dans la résolution du conflit ».
    La veille de son arrivée en Espagne, l’Algérie a réaffirmé à M. Ross son soutien dans un communiqué conjoint avec l’Ethiopie sanctionnant la 3ème session de la Commission mixte de coopération algéro-éthiopienne, tenue à Addis-abeba du 24 au 26 janvier 2014.
    Aux camps des réfugiés sahraouis en Algérie, les responsables du Front Polisario et de la RASD lui ont exprimé leur soutien et ont revendiqué l’application rapide des résolutions de l’ONU.
    L’Envoyé de l’ONU jouit aussi du soutien de toutes les autres parties concernées par le conflit du Sahara Occidental, à savoir la Mauritanie, la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la Russie. A l’exception du Maroc.

    UPDATE:

    A la question de « L’envoyé personnel du SG pour le Sahara Christopher Ross a effectué la semaine dernière une tournée dans la région. Est ce qu’il a été reçu au Quai d’Orsay d’autant plus que la France soutient une solution négociée et mutuellement acceptable à ce conflit? », le porte-parole du Quai d’Orsay, a répondu :
    « M. Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, n’a pas effectué d’étape à Paris à l’occasion de sa tournée dans la région. Nous appuyons les efforts de M. Christopher Ross et entretenons un dialogue régulier avec lui comme avec les principaux partenaires intéressés »..
    PARIS, France, 3 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 3 février 2014
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  • Le cinéaste marocain Nadir Bouhmouch : «Pourquoi je soutiens le peuple sahraoui» (I)

    Nadir Bouhmouch, un jeune cinéaste et militant des droits de l’Homme marocain exorcise la peur suscitée par le Makhzen et apporte son soutien aux droits du peuple sahraoui sur ses terres. La reconnaissance du Sahara Occidental en tant que territoire occupé par le Maroc est assumée avec courage par le cinéaste, qui malgré des années d’endoctrinement découvre les mensonges distillés par l’école et les médias, et rejette avec force et sérénité l’idée de la marocanité du Sahara. 
    Dans un article publié récemment sur le site panafricain «Pambazuka News» intitulé «Pourquoi je suis un Marocain qui soutient le peuple sahraoui», le cinéaste explique le long cheminement qui le conduit, aujourd’hui, à prendre position pour le peuple sahraoui opprimé. «J’ai commencé à étudier la question et j’ai réalisé petit à petit que je me suis trompé toute ma vie, que j’étais du mauvais côté de l’Histoire. J’ai réalisé que les Sahraouis étaient un peuple réprimé et occupé, presque comme les Palestiniens. Que l’armée marocaine est la Force de défense israélienne du Sahara Occidental, et que la Marche verte est l’aliyah des Marocains. Le drapeau palestinien estampillé avec l’étoile et le croissant sahraouis est devenu un autre drapeau de la résistance dans mon esprit. Sahraouis, Tibétains et Palestiniens sont devenus des cas similaires», écrit Nadir Bouhmouch. 
    Le cinéaste reste lucide sur la difficile position qu’est la sienne par rapport à l’hostilité des Marocains endoctrinés qui refusent toute remise en question de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Le jeune Marocain refuse malgré tout de se laisser intimider ou de trahir des convictions qu’il a mis du temps à bâtir grâce à une longue quête de la vérité. «Etre debout du bon côté de l’histoire est toujours douloureux pour ceux qui sont les premiers à le faire, mais finalement les idées justes se répandent, et la raison et l’empathie finissent par prendre le dessus.» 
    Bouhmouch passe en revue les événements qui ont conduit à l’occupation du Sahara Occidental dans les années soixante-dix et en déduit que «le roi Hassan II confronté à une énorme résistance politique de la gauche a lancé la fameuse Marche verte pour regagner la confiance et le soutien de la population marocaine». Le cinéaste relève que les Marocains ont davantage souffert de cette occupation que ce qu’ils en ont gagné, car les problèmes économiques se sont aggravés du fait de la guerre avec le Polisario et les dépenses militaires nécessaires pour maintenir cette occupation illégale. «J’ai toujours aimé mon pays, mais c’est la qualité ou la nature de mon amour qui a été transformée : j’ai cessé d’aimer l’idée du Maroc qui m’a été donnée par l’Etat. Cette idée, créée par le Makhzen dans le but de maintenir un Etat-nation postcolonial composé d’un « paquet de marocanité ». Si vous refusez une chose dans ce package, vous êtes immédiatement ostracisé, qualifié de traître et d’anti- marocain. Les éléments les plus fondamentaux du paquet sont la croyance en la monarchie, la foi en Dieu, la foi dans le patrimoine arabe comme le plus prédominant et supérieur, et enfin la foi en un Sahara marocain. Je rejette chacun de ces éléments. Je peux être marocain tout en rejetant la monarchie, je peux être marocain tout en rejetant l’héritage arabe et embrassant mon patrimoine amazigh, et je peux être marocain tout en rejetant que le Sahara Occidental appartienne Maroc.» 
    Dans un autre article publié par un journal espagnol El DIario, le jeune cinéaste écrit : «Pendant des années, j’ai subi un lavage de cerveau. On voulait me faire croire que le Sahara Occidental était une terre marocaine ; mais qui détermine la marocanité du Sahara ? Le roi Hassan II ! Nos chaînes de télévision appartenant à l’État ! Nos livres et manuels contrôlés par le gouvernement ! Je ne serai plus jamais complice, par mon silence, du régime d’occupation marocaine au Sahara Occidental. A partir d’aujourd’hui, je serai fidèle et conséquent dans mon soutien à la démocratie et les droits de l’Homme et à l’égalité entre les hommes. Je condamnerai l’occupation et serai une voix à l’intérieur de la société marocaine pour dire non au silence et non à la peur. Liberté pour le Sahara occidental.» 
    Nadir Bouhmouch est allé plus loin dans sa quête de la vérité en participant avec son film Mye Makhzen & Me à la 10e édition du festival international du film «Fi Sahara» organisé dans les camps de réfugiés sahraouis. Il écrit à ce propos : «Je me suis senti en sécurité pour exprimer mon opinion publiquement. Participer à ce festival représente beaucoup pour moi. J’ai assez souffert de l’autocensure dans l’affaire du Sahara Occidental. Les Sahraouis avec qui j’ai travaillé sont des réfugiés parce que mon pays, le Maroc, occupe leur terre.»
    Meriem Sassi
    Demain : Ces millions de Marocains qui vivent sous le seuil de pauvreté et frôlent la famine
    Algérie Patriotique, 03/02/2014

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  • Le Maroc exploite du quartz au Sahara occidental occupé

    Un autre minérai semble être exploité, illégalement, par le Maroc au Sahara occidental occupé : le quartz. Selon les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme des territoires occupés du Sahara occidental, de hauts responsables militaires qui sont stationnés près du mur de la honte, dont la construction a été réalisée avec le précieux concours de l’armée sioniste, sont impliqués dans l’exploitation du quartz. Le mur est une fortification militaire érigée par le Maroc, dans les années 80, qui aujourd’hui divise en réalité le territoire et les familles sahraouies entières. Le quartz est un minérai abondant dans la croûte continentale de la Terre, et a plusieurs variétés. Il est l’un des minéraux les plus couramment utilisés dans la fabrication de sculptures, de bijoux. La valeur du quartz dépend de la variété, la taille, le poids et la couleur. Le quartz déterré au Sahara occidental occupé serait exporté vers l’étranger, de la manière la plus illégale qui soit. «Nous voulons que le monde voit de ses propres yeux ce qui se passe au Sahara occidental. Le Maroc vole nos ressources», a déclaré le défenseur des droits de l’Homme, Hmad Hammad, vice-président de l’Organisation sahraouie des droits humains CODAPSO, dans une vidéo.
    L’exploitation et le commerce des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc ont lieu en violation du droit international, parce qu’ils ne tiennent pas compte des souhaits ni des intérêts du peuple sahraoui comme précisé dans l’avis juridique de l’Onu de 2002. Les Sahraouis ne bénéficient pas du commerce, et ceux qui s’expriment contre sont souvent victimes d’arrestation arbitraire, d’intimidation, d’emprisonnement.
    Le Maroc n’hésite pas non plus à piller d’autres ressources naturelles sahraouies, en accordant par exemple des contrats de pêche au large des côtes les plus poissonneuses du monde, mais aussi en extrayant des quantités phénoménales de phosphate, devenant ainsi le premier producteur et exportateur de ce produit. L’ironie veut même que ce soit Mohamed VI, en personne, qui s’en enrichisse personnellement puisque la société en charge de ces activités lui appartient personnellement.
    Une crise mondiale se profile à l’horizon
    Une crise imminente aux conséquences potentiellement mondiales approche, et elle concerne le Maroc et le commerce du phosphate. Le pays détient 75% des réserves connues de phosphate, «le quasi monopole le plus impressionnant de l’histoire humaine» selon Jeremy Grantham, co-fondateur du fonds d’investissement américain Grantham Mayo van Otterloo, interrogé par la BBC.
    Premier problème, selon la BBC: les réserves sont énormes, le manque ne se fera pas sentir avant des décennies, voire des siècles. Le phosphate est donc une ressource dévaluée et exploitée sans aucune limite pour l’environnement, même si son prix a connu une forte hausse ces dernières années, avant d’entamer une baisse en 2013. Or, l’apport excessif en phosphate de l’agriculture qui n’est pas absorbé par les plantes se déverse dans les rivières, contribuant au phénomène d’eutrophisation des milieux aquatiques (excès de matières organiques dans les eaux, causé par la croissance puis la dégradation de quantités excessives d’algues). Le milieu aquatique, à la longue, devient hostile à toute forme de vie autre qu’anaérobique.
    Autre question brûlante: les ressources marocaines sont, comme l’explique le Global Post, situées pour une part au Sahara occidental, territoire revendiqué par le Maroc qui l’occupe depuis 1976 et par le Front Polisario. Si le Maroc est accusé d’exploiter les ressources du territoire qu’il occupe illégalement au regard du droit international au détriment des populations locales, les multinationales qui achètent sa production sont jugées complices, à commencer par PotashCorp, la plus grande entreprise d’engrais au monde, comme l’explique une longue enquête du Christian Science Monitor. Le gouvernement marocain se défend en affirmant que les mines situées sur le territoire du Sahara occidental profitent aux populations locales, mettant en avant les embauches sur place et les financements de services publics, avec notamment la première université du territoire… Les représentants sahraouis, eux, expliquent que ces derniers sont discriminés dans l’attribution des emplois dans les mines ou les ports au profit des Marocains qui viennent s’installer sur place, grâce aux incitations financières du gouvernement. Une politique ségrégationniste existe dans les territoires occupés. Calquée en grande partie sur les actions menées par la soldatesque sioniste dans les territoires palestiniens, elle va bien au-delà des tortures, des tribunaux spéciaux, des viols, et des détentions arbitraires. La déportation attend les familles de tous les militants de la cause sahraouie, dont les maisons sont systématiquement détruites, alors que les terrains sont attribués à des sujets marocains alléchés par les nombreuses facilités qui leur sont offertes par le makhzen.
    Mais ce ne sont pas tant les questions morales qui inquiètent le reste du monde que les enjeux stratégiques de la région: le proche Mali devenant le terrain de jeu des terroristes d’Al-Qaïda, certains experts pensent que le Maroc -et donc l’approvisionnement en phosphate- pourrait être à son tour touché par des troubles internes.
    Ces troubles sont également renforcés par la présence de cellules terroristes et islamistes locales au moment où le roi Mohamed VI, qui a mis à sac son royaume, via un nombre effrayant de sociétés-écrans, a refusé de tirer les leçons requises par les printemps arabes, en procédant à de fausses réformes, gardant les pleins pouvoirs (quasi-divins) entre ses seuls mains ainsi que celles de ses rares conseillers.
    De surcroît, toute une génération de Sahraouis qui a grandi dans les camps de Réfugiés -majoritairement en Algérie- a été totalement absente des révolutions arabes, et cette jeunesse envisage de plus en plus de se battre contre le Maroc, explique le Global Post. Le souverain chérifien se trouve donc au pied du mur. Ayant raté toutes les occasions de trouver une sortie honorable, il risque fort de faire face à de violentes jacqueries internes, alors que les Sahraouis, qui ont maintes fois brandi la menace, peuvent reprendre la lutte armée face au silence complice de la communauté internationale du pillage de leurs ressources naturelles (halieutiques en sus du phosphate) et de tous les dénis de droit, dont ils sont les victimes au quotidien…
    Kamel Zaïdi
  • Gonzalo de Benito se reúne con el enviado de Naciones Unidas para el Sáhara Occidental

    Se ha interesado por los resultados de su reciente gira por la región, que le ha llevado a Argel, Tinduf, Nuackchott y Rabat​
    29/01/2014
    ​El secretario de Estado de Asuntos Exteriores, Gonzalo de Benito, se ha reunido hoy con el enviado personal del secretario general de Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, Christopher Ross. Esta reunión ha permitido al embajador Ross trasladar a Gonzalo de Benito sus impresiones de los intercambios que ha mantenido en la gira que acaba de finalizar por la región.
    Por su parte, el secretario de Estado ha reiterado a Christopher Ross el apoyo de España a una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de acuerdo con la doctrina de Naciones Unidas. Asimismo, ha agradecido el apoyo de España a su labor y el reconocimiento de la centralidad de Naciones Unidas en la resolución del conflicto.
  • Sahara occidental : La cause sahraouie, thème d’une conférence à Tokyo

    La cause sahraouie a été, récemment, présente avec force à Tokyo. C’était à l’occasion d’une conférence sur « le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique », à laquelle ont assisté des professeurs japonais, journalistes, universitaires, artistes, étudiants et sympathisants, selon une source de l’association japonaise-sahraouie. 
    Selon cette source, les participants ont décidé de soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’organisation d’un référendum libre et juste sous les auspices de l’Organisation des Nations unies. Lors de cette rencontre, le représentant de l’Association japonaise-sahraouie, Tsuko Hirata, a exposé « les images de la souffrance et les besoins de la population sahraouie aux camps des réfugiés, mettant en évidence leur besoin d’aides politique et matérielle ». 
    L’ambassadeur algérien à Tokyo, Sid-Ali Ketrandji, qui a pris part à cette rencontre, a réaffirmé « le soutien inébranlable de l’Algérie à la cause sahraouie, ainsi qu’aux efforts de l’envoyé personnel de l’ONU pour le Sahara occidental, pour trouver une solution au conflit ».

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  • Bas les masques !, par Mohamed Abdoun

    Alors que le calme a commencé à revenir à Ghardaïa, et qu’un début de solution se profilait enfin à l’horizon, voilà que le congrès mondial amazigh, très largement contrôlé par le Maroc (pour ne pas dire intégralement contrôlé et financé par le Makhzen), s’est cru forcé et obligé de rompre son silence, trahissant au passage sa partialité et, en quelque sorte, son implication directe dans le terrible complot qui avait visé le cœur même de notre pays.
    Il n’y a pas de hasard, dit-on, en politique. Une pareille sentence est encore plus vraie quand il s’agit de diplomatie et de géostratégie. C’est ainsi que nous avons remarqué que les tragiques événements de Ghardaïa avaient été précédés, à peine quelques jours plus tôt, par le congrès amazigh mondial, qui avait eu lieu chez nos grands ennemis Marocains. Kamel Fekhar, celui qui a brandi le «drapeau amazigh», qui a parlé de répression ethnique et qui a appelé les institutions internationales à venir en aide à la communauté mozabite (ce qui ne signifie rien moins qu’un appel à une intervention militaire en Algérie, histoire de déstabiliser ce pays, comme la Syrie, l’Égypte, la Tunisie, le Mali ou bien la Libye, voire même le Soudan), était bien entendu présent à cette rencontre. On dit que c’est à partir de là que le complot a commencé. Il est facile de financer quelques éléments nuisibles à la société. Les caisses des monarchies du Golfe croulent sous des tonnes de pétrodollars, dont une des destinations consiste à financer le terrorisme islamiste à travers le monde et à entretenir ces mouvements de sédition groupusculaires, qui cherchent à déstabiliser des pays, dont les positions honorables, fermes et courageuses représentent une sorte de «mauvaise conscience» pour toute la communauté mondiale.
    Bref, la riposte des Mozabites à la sortie de Fekhar et celle de ce Farhat M’henni qui aurait dû en rester à ses chansonnettes, a été d’une clarté et d’une fermeté qui ne peuvent se mesurer qu’à l’aune de l’histoire ancestrale de ce peuple, et à son patriotisme, qui ne s’est jamais, jamais, démenti. Des milliers d’emblèmes nationaux ont fleuri partout à Ghardaïa, en plein règne de l’insécurité et au plus fort de ce complot, dans lequel quelques responsables locaux avaient, certainement, partie liée, afin de signifier clairement à l’opinion internationale que la communauté mozabite cherche à faire valoir ses droits en en appelant aux responsables de son pays, et à eux seuls.
    Le cuisant échec de ce complot qui, il faut le craindre, n’a peut-être pas dit son dernier mot, donne l’air d’avoir précipité les évènements et poussé certaines parties à tomber leurs masques, beaucoup plus tôt que prévu. Alors que le calme a commencé à revenir à Ghardaïa, et qu’un début de solution se profilait enfin à l’horizon, voilà que le congrès mondial amazigh, très largement contrôlé par le Maroc (pour ne pas dire intégralement contrôlé et financé par le Makhzen), s’est cru forcé et obligé de rompre son silence, trahissant au passage sa partialité et, en quelque sorte, son implication directe dans le terrible complot qui avait visé le cœur même de notre pays. Fort heureusement, le pathétique appel de cet appendice d’un Makhzen éculé, restera sans échos et sans suite. Seuls les médias marocains, et quelques rares Algériens, ne comprenant, peut-être, pas l’ampleur des enjeux en cours, s’en sont donné la peine.
    Pour le reste, c’est à peine si nous avons entendu quelques aboiements au lointain au moment où la caravane poursuivait, inexorablement, son chemin…
    M. A.
    Le Courrier d’Algérie, 01/02/2014

  • Le Maroc veut-il déstabiliser l’Algérie ?

    Il semble bien que le Maroc n’ait pas l’intention de s’arrêter dans ses provocations et vaines tentatives de déstabilisation, autrement plus stable qu’une monarchie aux abois, fragilisée par son aventure coloniale au Sahara occidental et une économie sinistrée. 
    Dernière en date des provocations du makhzen aiguillonné par le Palais royal les déclarations mensongères de la ministre marocaine, déléguée des Affaires étrangères, M’barka Bouaida, qui déclare dans une interview au site afrik.com, que les réfugiés syriens «ont été expulsés par l’Algérie». La ministre marocaine, qui a déformé complètement les faits, estime, par ailleurs, que «les autorités algériennes ne prennent pas leurs responsabilités et n’assument pas le fait d’avoir refoulé des réfugiés syriens à la frontière marocaine». 
    Pour Amar Belani, porte-parole du MAE, «il faut être sérieux. Cette interview est une bouillie de contrevérités pétrie de mauvaise foi. Les prétendues opérations d’expulsion de ressortissants syriens par les autorités algériennes vers le territoire marocain participent d’une grossière mise en scène qui ne trompe personne. Et cette énième opération d’intox trouve, tout naturellement, sa place dans la longue et regrettable série de provocations à l’égard de notre pays». Au sujet de la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat par le makhzen, Belani s’est dit attristé par l’instrumentalisation de la détresse des réfugiés syriens par les autorités marocaines : «Bien entendu, nous avons vivement protesté contre la convocation abusive de notre ambassadeur et nous avons fermement rejeté les allégations, préfabriquées et politiquement motivées, mises en scène par nos voisins. En fait, ce qui nous désole le plus dans cette cabale sournoise, c’est que l’on soit réduits à utiliser, sans état d’âme, la détresse des êtres humains dans le cadre de calculs politiques qui s’avéreront, encore une fois, totalement vains.» 
    En réponse à l’appel du pied de la ministre marocaine qui saupoudre la énième demande de son pays à l’Algérie de rouvrir la frontière avec des formules cauteleuses, en soulignant que «l’Algérie est une nation sœur du Maroc avec laquelle nous partageons une éducation culturelle et familiale commune, et des intérêts communs», le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a confirmé à que «la frontière sera rouverte lorsque les conditions connues de nos voisins seront réunies. Pas avant». Face à ces provocations à répétition du Maroc, qui croit être en mesure de neutraliser l’Algérie, occupée par l’élection présidentielle, pour éviter une déroute diplomatique aux Nations unies, lors du renouvellement par le Conseil de sécurité du mandat de la Minurso, on ne peut qu’appuyer les déclarations de maître Ksentini qui souligne que les agissements de Rabat sont ceux d’un «pays ennemi et non pas d’un pays frère.» 
    En adoptant un langage de fermeté, Me Farouk Ksentini, exprime en réalité ce que les Algériens dans leur grande majorité, à l’exception de quelques affairistes et autres consultants habitués des délices de la Mamounia et de Marrakech, pensent tout haut. Et il est temps d’avoir à l’égard d’un voisin hostile qui nous a déjà déclaré la guerre, en inondant notre pays de tonnes de cannabis et à l’égard duquel, Alger aura longtemps encaissé les coups de son voisin sans qu’elle ne se départisse de sa volonté de régler les contentieux bilatéraux par la voie diplomatique. Mais il se trouve que Rabat semble prendre la sagesse algérienne pour de la faiblesse, en témoigne les déclarations successives aussi haineuses les unes après les autres des responsables marocains. 
    La ligne rouge a été franchie en septembre dernier, quand un énergumène a commis l’irréparable, en arrachant le drapeau algérien du haut du siège du consulat d’algérie à Rabat. Un geste commis sous les yeux amusés des policiers de sa majesté qui se délectaient de ce forfait indigne d’un pays “frère et voisin”. Preuve de sa volonté de poursuivre sa croisade contre l’Algérie, le makhzen ne s’est même pas excusé de cet acte odieux qu’il a relégué au rang de fait divers. L’auteur de cette violation d’une enceinte diplomatique, s’en est même sorti avec trois mois de sursis ! Autrement dit, le message est clair : cet “attentat” contre le consulat d’Algérie à Rabat est directement téléguidé par le roi et sa cour. 
    Depuis, Alger semble avoir compris définitivement qu’il est illusoire d’essayer de faire entendre raison à un pays, dont la diplomatie et l’ensemble des moyens sont mobilisés contre nous. Ne parlons pas de l’appui d’Israël et des lobbies sionistes en France, en Belgique et aux États-Unis notamment, que l’on réveille régulièrement à coup de millions de dollars alors que les finances marocaines sont exsangues, pour s’en prendre à l’Algérie coupable d’appuyer la lutte d’indépendance du peuple sahraoui. 
    La fermeté et la causticité des réactions algériennes par la voix de son ministre des Affaires étrangères ou de son porte-parole prouvent en tout cas qu’Alger est fatiguée d’encaisser les coups, sans répondre. De fait, face à un voisin avec lequel la coopération économique est égale à zéro, et avec lequel l’Algérie ne partage presque rien sur la scène diplomatique, continuer cette relation tumultueuse s’apparente, quelque part, à une hypocrisie diplomatique. Faut-il alors en finir avec cette atmosphère de ni guerre ni paix entre Alger et Rabat ? N’en déplaise à ceux qui sont un véritable lobby du makhzen et qui crie au loup.
    Mokhtar Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 01/02/2014

    ALGERIENNES, ALGERIENS, FRANCAISES, FRANCAIS, AMIS DU PEUPLE SAHRAOUI, SIGNEZ LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL

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  • Sahara Occidental : Rapport périodique de l'Equipe Media sur les territoire occupés

    Informations sur les prisonniers politiques sahraouis, 31 janvier 2014
    Procès :cour martiale de Rabat
    Jeudi 30 janvier 2014, la cour martiale permanente à Rabat a reporté le procès du prisonnier politique sahraoui M’barek Daoudi sin dieparce qu’elle ne pouvait pas présenter le fusil de chasse confisqué, motif de l’arrestation, et gardé maintenant dans la caserne militaire à Guelmim au sud du Maroc. La famille du prisonnier, des observateurs et des défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont été interdits d’entrer dans la salle d’audience par les autorités militaires, sans que la cour ne leur présente des arguments.
    Selon notre correspondant, le prisonnier est entré dans le tribunal en faisant le signe de la victoire et en criant des slogans politiques tels que « aucune alternative à l’autodétermination » et « l’Etat sahraoui indépendant est l’unique solution ». Selon le code judiciaire militaire marocain il faudra attendre 3 mois avant que soit fixée une date précise pour le jugement. Le prisonnier était défendu par 3 avocats sahraouis venus d’El Aaiun occupée.
    Prison noire, El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental
    Mahjoub Chaikh et Loumadi Abdesalam, deux prisonniers politiques sahraouis ont entamé Jeudi 30 janvier 2014 une grève de la faim illimitée.
    Mahjoub Chaikh pour protester contre les actes de l’administration pénitentiaire qui le prive de son droit de visite de sa famille depuis trois mois. Il proteste aussi contre sa privation de droit à lire les journaux et les livres. Mahjoub Chaikh a été condamné à trois ans en prison ferme pour avoir participé aux manifestations sahraouies de Dakhla le 28 septembre 2011. Il a toujours nié tous les accusations, « constitution d’un gang criminel, complicité d’assassinat, violence contre des agents de l’état, destruction de biens public », mais a confirmé qu’il était alors à Dakhla pour commencer ses activités en tant qu’un militant des droits de l’homme.
    Loumadi Abdesalam a entamé sa grève de la faim le 24 janvier 2014 à son arrivée en prison ou il est en attente de jugement, pour protester contre l’absence d’instruction de la part du procureur général d’une enquête sur la torture qu’il a subi dans le centre de la police à El Aaiun. Selon sa mère qui a pu le visiter, il est en cellule d’isolement et n’a accès à rien. La famille de Loumadi Abdesalam a dénoncé auprès la cour d’appel la décision du procureur général. La cour d’appel a refusé de recevoir la plainte. Il faudrait selon les informations données aux parents que « le prisonnier écrive sa plainte pour l’absence d’enquête sur la torture et la donne à l’administration pénitentiaire ». La mère a précisé que c’était impossible puisque le prisonnier n’a pas le droit à du papier ni un stylo.
    Prison de Ait Meloul, Maroc
    Le prisonnier politique sahraoui Amidan Chaikh a entamé vendredi 31 janvier 2014, une grève de la faim de 48 heures pour protester contre le harcèlement permanent des gardiens de la prison contre lui. Mercredi dernier, des agents ont saccagé sa cellule, ont détruit et confisqué des objets lui appartenant comme des livres, des vêtements…
    Après 3 jours de traitement a l’hôpital d’Agadir, les autorités marocaines ont ramenés le 31 janvier 2014, le prisonnier politique sahraoui Yahya La’aza dans sa cellule de la prison d’Ait Meloul.
    M. La’aza souffre des maladies du système digestif et intestinal, et c’est la première fois que les autorités marocaines acceptent de lui faire passer des examens. M. Yahya La’aza a informé d’autre part sa famille que l’administration pénitentiaire avait fouillé sa cellule et confisqué certains de ses effets personnels.
    M. La’aza a été arrêté le 28 février 2008 après une manifestation pacifique et condamné à une peine de 15 ans de prison ferme pour avoir dirigé une manifestation ayant entraîné la mort d’un policier marocain, touché à la tête par une pierre.
    Prison de Tiznit, sud du Maroc
    Le prisonnier politique sahraoui Moulod Fatouh a été attaqué le 28 janvier 2014 par le chef des gardiens, Abdelkarim Ben Omar. Ce dernier a frappé Moulod Fatouch avec une clé à molette, lui entaillant profondément le cuir chevelu.
    Mutilé après une manifestation pacifique
    Lors de sa participation a une manifestation pacifique sahraoui organisée le 15 janvier à El Aaiun occupée par la coordination des associations et comité de défense des droits des sahraouis, pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO, Abdelouadoud Mkeirim, 30 ans, avait été brutalement attaqué par la police, et blessé au niveau de son testicule droit.
    Il avait été transporté évanoui à l’hôpital Ben El Mehdi d’ El Aaiun où un médecin marocain l’a opéré et lui a enlevé le testicule droit sans son autorisation. Sorti de l’hôpital le 18 il a cherché à protester malgré sa convalescence et en a informé les médias.
    EM, Sahara Occidental occupé
    Le 31 janvier 2014
    Dakhla proteste contre le pillage des ressources naturelles sahraouies
    Mercredi 29 Janvier 2014, les forces d’occupation sont intervenues contre plus de 50 sahraouis rassemblés devant la Wilaya de Dakhla occupée pour revendiquer leurs droits au travail et aux logements.
    Les manifestants ont soulevé des pancartes et des bannières qui dénoncent le pillage systématique des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc dans la partie occupée, et ont dénoncé également d’arrivée massive et constante de colons marocains dans les territoires occupés à qui sont fournis des emplois au détriment des sahraouis qui sont poussés et encouragés à migrer.
    10 jeunes sahraouis ont été blessés lors de cette intervention.
    EM, Sahara Occidental occupé
    Le 31 janvier 2014
    Algériennes, algériens, françaises, français, amis du peuple sahraoui, signez la pétition pour les droits de l’homma que la France bloque au Sahara Occidental

  • Ramtane Lamamra rappelle les positions fermes de l’Algérie : Sahara occidental et relations bilatérales

    Par Radia ZEKRI
    « Les positions de l’Algérie sont constantes et fermes. Nous faisons clairement la distinction entre la question du Sahara occidental qui relève d’un problème de décolonisation sous l’égide des Nations unies, et nos relations bilatérales (avec le Maroc) », a souligné M. Lamamra.
    Le nouveau chef de la diplomatie a affirmé devant la presse nationale que les positions de l’Algérie sont fermes et constantes et ne pourront être touchées quelles que soient les situations. En effet, le soutien au peuple sahraoui et la reconnaissance de son droit à l’autodétermination sont l’une des positions immuables de l’Algérie. D’ailleurs, l’intervention réitérant ces positions a eu lieu dans des moments où une importante mobilisation internationale est observée pour cette question et aussi au moment où les relations algéro-marocaines connaissent un nouveau pic de tension à la suite de la campagne médiatique menée contre l’Algérie et la violation de son consulat à Casablanca. A ce sujet, le chef de la diplomatie algérienne a souligné qu’il ne faut pas confondre les positions et les relations bilatérales. « Les positions de l’Algérie sont constantes et fermes. Nous faisons clairement la distinction entre la question du Sahara occidental qui relève d’un problème de décolonisation sous l’égide des Nations unies, et nos relations bilatérales (avec le Maroc) », a souligné M. Lamamra. Il a, également, affirmé que dans les relations algéro-marocaines, « il y a des accords et des règles de conduite, qu’elles soient écrites ou implicites, elles relèvent du droit ou de notre histoire commune qu’il ne faut pas transgresser. La transgression de ces accords et règles de conduite signifierait, une faillite morale de la part de ceux qui transgressent ce genre de référents historiques ». Pour ce qui est du conflit au Sahara occidental, le conférencier a rappelé que la position de l’Algérie demeurait « sage, pondérée, modérée et professionnelle, mais jamais fébrile. L’Algérie a de tout temps appelé à la sérénité et à la retenue concernant le conflit sahraoui tout en ayant une position connue et absolument conforme au consensus de la communauté internationale sur la décolonisation de ce territoire, le dernier en Afrique et dont le peuple n’a pas eu la possibilité de s’exprimer librement sur son avenir. L’Algérie évoque le conflit du Sahara occidental en utilisant des mots absolument similaires à ceux du secrétaire général de l’ONU dans son rapport au Conseil de sécurité », a expliqué M. Lamamra rappelant la campagne marocaine contre Alger depuis qu’elle a réitéré sa position lors du sommet d’Abuja. 
    Une campagne qui a dépassé les déclarations à la violation des symboles de l’Etat.
    « Nous n’avons pas à répondre à tout ce qui se dit »

    Le ministre des Affaires étrangères a affirmé concernant les atteintes marocaines qu’il s’agit d’un double forfait joignant la violation du consulat et l’arrachage du drapeau algérien perpétrés le 1er novembre, date de la célébration du déclenchement de la guerre de la libération algérienne ce qui fait de l’acte « une circonstance aggravante ». Il a qualifié le double forfait de problème extrêmement important notant que « les autorités marocaines savent exactement ce qu’il y a lieu de faire pour pouvoir sortir de cette impasse ». L’intervenant a, de même, regretté que l’individu ayant perpétré ce double forfait soit traité, par « certains milieux, comme un héros. Ce qui est une insulte pour tous les Maghrébins sans exception qui croient à l’unité de destin de nos pays ». Le représentant du gouvernement a assuré que la violation du consulat général d’Algérie est une affaire, d’une part, entre l’Algérie et le Maroc et, d’autre part, entre le Maroc et la communauté internationale, parce qu’il y a eu violation du droit international. Cette dernière est, en effet, concernée lorsque les immunités des postes diplomatiques et consulaires sont violées d’une manière ou d’une autre. « En tant qu’observateur de l’histoire contemporaine, il y a eu des crises internationales majeures en relation avec la violation des immunités diplomatiques », a-t-il rappelé. A une question sur la réaction de l’Algérie à certaines attaques marocaines virulentes contre le pays, le chef de la diplomatie algérienne a conclu : « En diplomatie le silence peut être extrêmement éloquent. Nous n’avons pas à répondre à tout ce qui se dit à un moment ou à un autre. Nous disons ce que nous avons à dire tant que nous pensons que c’est approprié de le dire ». Le ministre a par ailleurs indiqué que l’Algérie a demandé officiellement aux autorités marocaines à être associée à l’enquête sur la violation de son consulat général tout en rejetant la thèse de « l’acte isolé ». « L’Algérie a toutes les raisons de rejeter la thèse de l’acte isolé. Les preuves visuelles existent et celui qui n’a rien à craindre devrait être heureux de pouvoir apporter la démonstration de sa bonne volonté », a-t-il affirmé ajoutant qu’« une fois que cette question sera discutée, nous serons en mesure de parler d’autres développements éventuels ».
    Abordant la sécurité des frontières, Ramtane Lamamra a évoqué l’engagement de l’Algérie à sécuriser ses frontières à tous les niveaux et avec tous les pays. M. Lamamra a souligné, à cet effet, l’engagement de l’Algérie à sécuriser les frontières avec la Libye tout en continuant de lui témoigner sa solidarité. M. Lamamra a enchaîné par la situation en Tunisie affirmant que l’Algérie, qui reste toujours à l’écoute de ce pays, entretient avec ce pays des relations de « coopération fraternelle », formulant également son souhait pour que la Tunisie réussisse sa période de transition pour la poursuite de l’édification de ses institutions démocratiques.
    De son côté, Abdelkader Messahel, ministre de la Communication, a affirmé que la fermeture des frontières du Sud depuis la dégradation de la situation sécuritaire au Mali est une « décision souveraine » de l’Algérie pour des raisons de sécurité nationale. Abdelkader Messahel a affirmé que « toutefois, du fait des relations familiales entre les populations algériennes et maliennes dans l’extrême sud, il a été décidé d’ouvrir ces frontières une fois tous les 15 jours et ce, sous contrôle de l’Armée ». Il souligne l’importance du contrôle de cette ouverture, à savoir, que toutes les attaques du groupe terroriste Mujao était dirigée de cette région. « Il s’agit d’attaques ayant ciblé l’Algérie, d’où la nécessité de contrôler les frontières », a-t-il précisé soulignant à ce propos que la mission de l’Armée nationale populaire (ANP) consiste à assurer la sécurité interne et au niveau des frontières et jamais au delà des frontièr
    es.
    R. Z.
    El DjazairCom, 01/02/2014

    Algériennes, algériens, signez la pétition pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy