Mois : février 2014

  • Quand un marocain compare Tindouf avec Israël

    Lorsqu’il s’agit de la question du Sahara Occidental, les marocains ne reculent devant rien. On le sait, les rois du Maroc ont été contraints de pactiser avec le diable pour gagner un soutien dans cette aventure qui s’est avérée une guerre d’usure de longue haleine.
    Israël était l’un des « anges » venus à la rescousse du Maroc. Ses experts ont aidé, en 1981, dans la construction du mur de défense militaire appelé par les sahraouis, le mur de la honte. Aujourd’hui, les relations qui unissent le Maroc et Israel ne sont plus un secret pour personne. De nombreuses personnalités du sionisme international ont été officiellement décorés par le roi Mohammed VI pour le travail de lobbing réalisé en faveur du Maroc dans la question du Sahara Occidental.
    Mais depuis que la Maison Blanche a présenté au Conseil de Sécurité sa proposition pour l’élargissement du mandant de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, le Maroc s’est réveillé d’un long sommeil pour affronter la réalité : même le lobby juif d’Amérique l’a laissé tomber.
    Les autorités marocaines ont, alors, pensé à un stratagème pour mobiliser le puissant lobby juif aux Etats-Unis et dans le monde entier. Présenter au parlement une loi incriminant la normalisation avec Israël et condamnant tout citoyen marocain qui visite l’Etat juif à des peines de prison allant jusqu’à 5 ans et des amendes de jusqu’à 100.000 euros.
    La manœuvre a réalisé en partie son objectif escompté. Selon la presse marocaine, le lobby juif a intercédé auprès du roi du Maroc pour qu’il ordonne le retrait du projet de loi. Le roi du Maroc aurait demandé à ses amis d’intercéder auprès du président américan Barack Obama qui semble être décidé de se débarrasser des relations avec le Maroc pour s’ouvrir une voie en Algérie et en Afrique.
    Dans ce contexte, un ancien porte-parole du palais royal, Hassan Aourid, tente de convaincre les marocains des bienfaits de la relation avec Israël. 
    « Un Marocain peut aller à Tindouf, rencontrer les dirigeants du Polisario, peut deviser avec des tortionnaires qui ont sévi contre des Marocains, voire prendre, publiquement, des positions hostiles aux intérêts stratégiques du pays et revenir au pays sans être inquiété. », c’est le paragraphe avec lequel M. Aourid a commencé son argumentation pour écrire plus loin que « Israël n’est pas l’ennemi du Maroc, même si, je le sais, des Marocains, considèrent Israël comme leur ennemi. Les citoyens marocains sont libres, ou devraient l’être, quant à leur perception vis-à-vis d’Israël. Il ne sied à des professionnels de la politique d’imposer des vues totalisantes qui engagent toute la nation marocaine, la tiennent en tutelle et de surcroît contraires aux intérêts stratégiques du pays ».
    Ainsi, Tindouf et Israël sont situés au même niveau et les sahraouis sont passés de « citoyens marocains kidnappés par le Polisario et l’Algérie » à des ennemis comparables à l’Etat d’Israël. Une reconnaissance implicite qui porte le goût amer d’une défaite.
  • Parti des jeunes démocrates marocains accuse le Makhzen de provoquer une guerre froide avec l’Algérie

    Un rapport rendu public par l’agence Anatolie, a dévoilé que les réfugiés syriens présents au Maroc vivent une situation catastrophique. Certaines familles se sont trouvées obligées à s’entasser dans une seule pièce en raison de la hausse vertigineuse des priX des habitations au moment où le Cercle des jeunes démocrates marocains accuse le Makhzen d’être en quête de provoquer une guerre froide avec l’Algérie.
    Le parti marocain a notamment dénoncé l’escalade marocaine contre l’Algérie, notamment après la convocation de la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’barka Bouaïda de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, afin d’exprimer la « forte désapprobation du royaume du Maroc, suite à l’expulsion par les autorités algériennes vers le territoire marocain, entre dimanche 26 et mardi 28 janvier, de plus de 70 ressortissants syriens » : « Quelques parties marocaines sont actuellement à la recherche d’une formule suspecte afin de pouvoir déclarer la guerre froide contre l’Algérie »,a déclaré le parti marocain, lors d’un communiqué ,dont une copie est parvenue à Echorouk.
    Le Parti de la jeunesse démocratique a condamné, à l’issue d’une réunion de ses membres fondateurs, tenue à Grenade en Espagne l’improvisation par laquelle est géré le ministère (marocain) des Affaires étrangères », appelant ce dernier « à revoir son agenda concernant dossier maroco-algérien ».Ledit parti appelle le ministère marocain des affaires étrangères « à cesser ses déclarations hostiles à l’Algérie qui ne servent nullement les intérêts de la région.
  • La MAP déforme les propos du porte-parole du Quai d’Orsay

    L’Agence de presse marocaine s’adonne encore une fois à la manipulation de l’information sur le conflit au Sahara Occidental afin de tromper l’opinion publique et faire croire que les positions marocaines sont toujours appuyées par la France notamment. 
    Dernier fait en date, la MAP reproduit une réponse du porte-parole du Quai d’Orsay à une question sur la tournée dans la région de Christopher Ross, dont les propos ne laissent transparaître aucun soutien à la proposition marocaine d’autonomie. 
    La déclaration, qui révèle plutôt un repositionnement notable de la France qui considère désormais la thèse de l’autonomie comme étant une solution potentielle parmi d’autres, est sortie de son contexte et ajoutée à une déclaration précédente pour faire dire au porte-parole du Quai d’Orsay ce qu’il n’a pas dit, dans une énième tentative de manipulation. 
    Alors que le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, déclare que «Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, n’a pas effectué d’étape à Paris à l’occasion de sa tournée dans la région. Nous appuyons les efforts de M. Christopher Ross et entretenons un dialogue régulier avec lui comme avec les principaux partenaires intéressés», la MAP s’arrange pour exhumer une ancienne déclaration du Quai d’Orsay accolée aux propos récents de Romain Nadal, pour faire croire que «Paris considère le plan marocain d’autonomie comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée». 
    La MAP termine bien sûr avec une tirade belliqueuse contre l’Algérie accusée d’imposer «le conflit du Sahara dit occidental, au Maroc par l’Algérie en finançant et hébergeant sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario qui revendique la création d’un Etat factice au Maghreb». 
    La MAP va plus loin dans la manipulation en estimant que «cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale».
    K. Bouali
  • Le Maroc, acculé au Sahara, tente de s’inviter au Mali

    Le monde qualifie l’Algérie de puissance régionale. Même Nicolas Sarkozy l’avait reconnu publiquement. C’est une réalité qui vaut son poids en or dans l’équilibre des forces au Maghreb. En particulier, depuis que l’Afrique du Nord est frappée par cette vague d’instabilité qui menace de traverser la Méditerranée vers la rive Nord.
    La Tunisie, la Lybie, le Mali, tous comptent sur l’aide de l’Algérie pour en finir avec la menace terroriste. Les délégations des trois pays se succèdent à Alger pour solliciter son soutien militaire et économique. Cette réalité compte beaucoup dans l’issue du conflit du Sahara Occidental. 
    Pour garder son emprise sur le Sahara Occidental, le Maroc tente à tout prix de s’afficher en puissance à la hauteur de l’Algérie. Mais Rabat n’a pas les moyens économiques ni militaires. Le Maroc n’a pas non plus les frontières avec tous ces pays pour pouvoir vendre son soutien. Le Pays de Mohammed VI ne peut compter que sur le mensonge, la tromperie et la tergiversation.
    Dans ce contexte, Rabat tente d’imposer une présence illusoire au Mali la veille de la visite à Bamako d’une délégation du Conseil de Sécurité conduite conjointement par la France et par le Tchad pour tenter de relancer le processus de paix en vue de trouver une solution à la situation dans le nord du pays.
    La visite des chefs touaregs du MNLA vise à donner au Maroc la place qui lui manque pour égaler l’Algérie et ainsi imposer ses ambitions colonialistes au Sahara Occidental. 
  • Mali : Jeu à risques entre le Maroc et le MNLA

    par Yanis Koceyla
    Le Maroc s’intéresse de très près au dossier malien, au moment où l’Algérie poursuit un travail de médiation destiné à soutenir Bamako dans la recherche d’une normalisation au nord du pays, fief de la rébellion touarègue. 
    Vendredi 31 janvier, le roi du Maroc, Mohammed VI, a, en effet, reçu une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), mouvement rebelle du Nord-Mali. Au cours de cette entrevue, Mohammed VI a demandé à la délégation du MNLA de continuer « à rester ouvert au dialogue politique » dans le pays. 
    De son côté, la délégation du MNLA a réaffirmé sa disponibilité et son attachement à une solution politique durable au conflit qui oppose l’Azawad au gouvernement du Mali, ajoute la même source. Le MNLA, affirme-t-il, dans un communiqué publié au lendemain de l’audience qui lui a été accordée par le souverain marocain, est décidé à engager «une diplomatie active auprès de tous les Etats soucieux de la paix et de la stabilité» dans la région. 
    L’initiative du Maroc de prendre attache avec les rebelles du MNLA est à s’y méprendre une action diplomatique somme toute ordinaire de la part d’un pays qui ne cache pas son ambition de contribuer au règlement de la crise dans le Nord-Mali. Il n’en demeure pas moins qu’elle suscite des questions et des interrogations, au moins deux, sur le sens de cette initiative et de ce qu’elle pourrait avoir comme sens politique et diplomatique, au moment où les relations avec l’Algérie connaissent depuis plusieurs mois une crispation récurrente et dont l’expression nouvelle serait une concurrence de type géopolitique sur le redoutable et très sensible terrain sahélien. 
    La première question est : pourquoi Rabat discute-t-il avec le MNLA, un groupe indépendantiste hostile à l’Etat central malien, qu’il a accusé dans son communiqué d’être une source de «blocages» et de «l’impasse» dans laquelle «il est en train de mettre dangereusement le processus politique en cours». Une déclaration contenue dans son communiqué et qui ne laisse pas transparaître une volonté d’apaisement. 
    La deuxième se rapporte au timing de l’audience royale au groupe rebelle touarègue et au «pourquoi maintenant», alors que l’Algérie, soutenue officiellement par le président malien Ibrahim Boubacar Keita depuis sa visite à Alger le 18 janvier dernier, mène une médiation pour trouver un terrain de convergence entre Bamako et les groupes rebelles du Nord. Cette question se pose d’autant plus que le MNLA, qui n’a pas fait le déplacement effectué récemment à Alger par les autres groupes rebelles, demeure jusqu’à preuve du contraire sur une position de distance vis-à-vis des efforts algériens de médiation. 
    Des observateurs voient dans les déclarations et réactions de ce groupe l’expression d’une attitude tiède, voire inamicale à l’égard de l’Algérie, sans doute nourrie par le fait qu’Alger, depuis qu’il intervient dans les efforts de rapprochement entre les groupes touaregs du Nord-Mali et Bamako, n’a jamais admis ni voulu entendre parler de ses thèses ouvertement indépendantistes et menaçant l’intangibilité du territoire malien et de ses frontières depuis son indépendance de la tutelle coloniale française en 1960. Va-t-on alors vers une convergence stratégique entre Rabat et le MNLA pour saper les efforts diplomatiques algériens, sinon leur trouver une alternative ? La réponse n’est pas aisée, dans la mesure où le Maroc ne peut pas se permettre de donner de la visibilité à un groupe en perte de vitesse au Nord-Mali, indépendantiste qui plus est, sans risque de se faire rappeler qu’il rejette tout dialogue avec le Polisario, qui milite pour la souveraineté du Sahara occidental. 
    L’hypothèse la moins risquée dans ce cas est d’avancer l’idée que le Maroc, sans doute avec l’assentiment de la France, dont les relations avec le MNLA se sont dégradées, selon certains observateurs maliens, entend faire de ce groupe rebelle une carte pour se placer dans un jeu dans lequel l’Algérie revient en force. La supposition vaut aussi pour le MNLA qui, visiblement isolé, cherche un soutien auprès du Maroc et d’acteurs diplomatiques régionaux ou internationaux susceptibles de l’aider à rebondir dans un contexte où il affiche une hostilité à l’égard de l’Algérie, qui semble avoir bien des atouts en main, dont celui du soutien du chef de l’Etat malien élu et de son gouvernement.
    Reporters.dz, 03/02/2014

    ALGERIENNES, ALGERIENS, FRANCAISES, FRANCAIS, AMIS DU PEUPLE SAHRAOUI, SIGNEZ LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL

  • Lhaqed en met plein la gueule à tout le monde : du Palais au Sahara occidental

    Le jeune rappeur Mouad Belghouat, alias Lhaqed, qui a passé un an derrière les barreaux pour son opposition au régime, vient de rendre public son dernier travail artistique.
    Sa dernière chanson, « Waloo » (Rien) postée sur Youtube, est tout un « programme politique » qui a des airs de slogan anarchiste.
    Lhaqed s’en prend à tout le monde : le Palais, l’armée, les partis politiques, les associations, etc… C’est-à-dire à toutes ces « institutions » et organismes qui donnent l’impression que le Maroc fonctionne normalement alors que la situation socio-économique du pays empire chaque jour.
    Dans sa chanson, Lhaqed assure qu’il n’a pas peur, qu’on ne va pas lui faire peur et égratigne au passage l’affaire du Sahara que le Maroc veut récupérer alors qu’il est incapable de faire la même chose avec Sebta et Melilia.
    Voilà une chanson qui va embêter la bien-pensance makhzenienne marocaine.
    Badr Soundouss

    DEMAIN, 03/02/2014
  • Marruecos, único pais que no apoya al embajador Ross

    Esta mañana, al portavoz del ministerio de exteriores francés se le preguntó si “en su gira por la región, Christopher Ross, fue recibido también por Francia”. Su respuesta fue : « El Sr. Christopher Ross, Enviado Personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, no hizo escala en París con motivo de su visita a la región. Apoyamos los esfuerzos del Sr. Christopher Ross y mantenemos un diálogo regular con él ql igual que con las principales partes interesadas « .
    El 29 de Enero, Ross fue recibido en España por el Secretario de Estado para Asuntos Exteriores, De Benito quien “ha reiterado a Christopher Ross el apoyo de España a una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de acuerdo con la doctrina de Naciones Unidas”, según informó el sitio oficial de la diplomacia española.
    Un dia antes, Argelia hacía lo mismo en un comunicado conjunto con Etiopia sancionado desde Addis-Abeba.
    Durante su estancia en los campos de refugiados saharauis, los responsables del Frente Polisario y de la RASD expresaron su apoyo al diplomático estadounidense.
    Marruecos es el único país que no se pronuncia de la misma manera. Al contrario, en 2012 retiró su confianza al embajador Ross.
  • Une grande fête pour le mariage et une autre pour le divorce !

    Ils ne dramatisent jamais. Les Sahraouis, femmes ou hommes, ne font pas une histoire du divorce. Ils se contentent d’organiser une fête «de dignité» pour la femme devant toute la famille et les connaissances afin qu’elle puisse se remarier la tête haute pour la 2e ou la 3e fois. 
    Les Sahraouis ne dramatisent jamais la séparation d’un couple. La femme est informée par son mari afin qu’elle se prépare à quitter définitivement son foyer, surtout si elle vit chez sa belle-mère.
    Selon l’hebdomadaire sahraoui Esahra el-Hora, l’homme commence à préparer «Amisfate» de la femme. C’est une sorte de dot composée d’une somme d’argent, de chameaux, de troupeaux de moutons et de chèvres, de mobilier et même d’une tente. Mais si le mari habite chez la belle famille, il ne récupère que ses objets personnels avant de partir. Après la période «d’el-idda», la famille de la divorcée organise une fête. «Cette fête ne veut, en aucun cas, minimiser la dignité de la femme divorcée. Au contraire ; c’est pour marquer la place de la femme dans la société afin qu’elle soit respectée au même titre que l’homme dans sa dignité», cite l’article du même journal. 
    Ainsi donc, la femme se fait belle en revêtant son plus bel habit traditionnel sahraoui authentique, en se parant de ses bijoux, en soulignant ses yeux de «khôl» et en s’enduisant les mains de henné. Elle s’assoit sur un tapis qu’elle roule pour en faire un tabouret. Installée au milieu de sa tente «sa kheima», la femme est entourée de ses amies qui dansent, applaudissent, chantent tout en poussant des «youyous». 
    Elles veulent lui prouver qu’elle peut se remarier avec l’homme qui lui plaira, mais pas avec n’importe lequel. Ce qui interpelle lors de cette fête de 3 jours où des moutons ou des chameaux sont égorgés, c’est que les dépenses aussi sont généralement à la charge du prétendant qui attendait la fin de la «idda» afin de se marier avec cette divorcée. 
    Cette étape est dite «el tahriche» chez les Sahraouis. Mais chez la femme qui n’a pas encore de prétendant, ce sont ses frères et ses cousins qui se chargent de la fête pour préserver la dignité et la réputation de cette femme qui peut encore se remarier dignement si elle divorce encore une fois. «Une femme divorcée plus d’une fois est prisée par les hommes car elle a plus d’expérience dans la gestion de son foyer», cite le journal. 
    Quand aux causes du divorce chez les Sahraouis, elles ne diffèrent pas de celles connues dans d’autres sociétés. On retrouve la mauvaise entente entre le couple après le mariage, la différence des mentalités ou encore le non-respect du mari des conditions établies avant le mariage (les études, le logement, le travail ou les vacances en Algérie, en Mauritanie…). Ces causes donc, peuvent être à l’origine de plusieurs cas de divorce dans les camps de réfugiés sahraouis à la demande de l’homme ou de la femme non satisfaits de leur situation ou conditions de vie.

    3 jours pour le divorce, 7 pour le mariage
    Tradition ■ Si pour la divorcée sahraouie une fête de 3 jours est dédiée, le mariage pour la 1re fois est célébré par une fête de 7 jours.
    La femme sahraouie reçoit une dot très spéciale selon E-hadj Mohamed pour qu’elle puisse se marier«tat-khayeme». L’homme doit lui remettre sa dot de la azba (la célibataire). Soit entre 25 à 35 objets différents avant le mariage. Par exemple, il doit lui remettre 35 habits tous types confondus, 25 paires de souliers et babouches «chengala», 25 couvertures «manta», 35 «melhfa» (voile) de toutes les couleurs, 35 types de maquillage et un lot de 3 valises toutes formes confondues ainsi que des bijoux en plaqué-or. «On ne donne jamais de bijoux en or. Mais des bijoux dits «elgarenti».
    Le mari s’achète un nouveau chech, deraa, nayel et l’them «ces mêmes habits «siyani» sont achetés pour être offerts par la mère de la mariée à son mari en guise de cadeau de la part de son gendre. Elle doit lui dire : «Ceci est un cadeau pour vous.» Idem pour le grand-père qui reçoit la même chose que son fils. Pour sa part, la mère et la grand-mère de la mariée ont également leurs cadeaux. La kheima est obligatoire. C’est le mari qui doit l’acheter. La mariée invite ses amies à manger sous la kheima après avoir égorgé des chèvres, des moutons ou des chameaux , selon le nombre d’invités «redjline» (el-ghachi). L’homme a son wazir. «C’est son proche ami qui doit s’occuper de lui durant toute la période du mariage», nous dit El-hadj Mohamed. La mariée a, elle aussi, sa wazira. «Elle doit se replier sur elle-même et s’éloigner de ses proches et de sa famille tout au long de la fête. C’est pour éviter le mauvais œil et les mauvais sorts dont elle peut être victime», nous dit Oum el-mouminine, une jeune fille de 19 ans qui se mariera bientôt. Le jour «j», la mariée qui est déjà en contact avec le mari, est rejointe pour être conduite chez elle à bord d’une voiture «el-wetta». Une cinquantaine de chameaux sont regroupés pour faire une cour le lendemain selon un autre citoyen sahraoui « de nombreux invités affluent chez les mariés. Les vieilles sont vêtues de khelkhal et melhfa blanche. Le chameau est égorgé», nous dit-il déplorant le fait que de nouvelles traditions «sont importées par nos jeunes. Ils nous ramènent des traditions des pays où ils étudient (Algérie, Libye et autres ). Par exemple notre mariée doit mettre «chgiga» qui est la melhfa légère de nos aïeux. Mais aujourd’hui elle se maquille, ce qui était banni chez nous auparavant». La mariée, selon Fatimatou, met sa melhfa blanc et noir pour être vue par ses invités qui sont conviés à «ardate el- zeb» (l’invitation du célibataire) après la célébration du mariage. La mariée invite toute sa famille à prendre un repas.
    Par : Souad Labri
    Info-Soir, 03/02/2014
  • La doble moral de la UE con el Sahara

    Estrasburgo ratificó el día de los Derechos Humanos el ansiado acuerdo de pesca entre la UE y el reino alauí, un acuerdo que faena a los pescadores, que no enriquece a nadie y que afianza el lazo político.
    Un acuerdo que para el socialista europeo Hannes Swoboda no tenía “ninguna contradicción entre los acuerdos pesqueros y los intereses de los saharauis”, además dejó entre bambalinas la necesidad de que el acuerdo pesquero repercuta sus beneficios entre la población del Sahara Occidental, acción que según el socialista debe de jugar España y que todavía no se ha determinado.
    Ese mensaje caló entre sus eurodiputados que finalmente votaron a favor del acuerdo que permite la pesca en aguas en proceso de descolonización y que perjudica a su legítimo dueño, los refugiados saharauis. Los saharauis aún no han tenido la oportunidad de decidir sobre los asuntos que le atañen, sobre todo por la nefasta acción exterior que ha llevado a cabo estos últimos años los diplomáticos del Frente Polisario atrapados en las telarañas de Naciones Unidas.
    Pero esa doble moral de la UE se ha reflejado estos días en Andalucía, donde decenas de solidarios con el pueblo del Sahara Occidental recolectan alimentos para la Caravana Andaluza por la Paz, con destino a los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia), y compuesta por todo tipo de vehículos cargados fundamentalmente con alimentos no perecederos, material escolar y sanitario.
    Entre sus alimentos muchas veces se encuentran productos curiosos, en muchos casos hasta azucarillos fabricados en Marruecos, o las latas de pescados del Sahara que comercializan los supermercados Mercadona.
    En esta ocasión ha llamado la atención algunas partidas de alimentos del programa de la Unión Europea para las personas más necesitadas, y es que muchos kilos de alimentos donados en distintos lugares de Andalucía llegarán a esos refugiados gracias a la solidariad del pueblo andaluz.
    Pero la doble moral que juega la UE que ha luchado firmemente para que sus ciudadanos puedan comer pescados de los caladeros saharauis mientras estos siguen apresados en el desierto del Sahara a la espera de una salida política al conflicto y alimentándose de arroz con aceite una noche sí y otra también debe conocerse, sobre todo de cara a la próxima reunión del Consejo de Seguridad que volverá a ratificar la acción de la MINURSO en el territorio en disputa.
    Entre Fronteras, 02.02.2014
  • Le Maroc échoue dans sa tentative de provoquer l’Algérie

    Le Maroc se trouve isolé et sans défense dans la question du Sahara Occidental, acculé par la communauté internationale qui s’applique dans la recherche d’une solution au conflit sahraoui basée sur le droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination. 
    Le Maroc, jusqu’à présent, a échappé aux pressions internationales grâce au soutien de la France. 
    Les dernières provocations contre l’Algérie visent à détourner l’attention du peuple marocain vers le pays voisin afin de simuler les pressions subies par l’ambassadeur Ross et les Etats-Unis.
    Les autorités algériennes, conscientes des manœuvres marocaines, ne semblent pas prêtes à tomber dans le piège marocain qui veut « bilatéraliser » le conflit sahraoui et faire de l’Algérie un bouc émissaire.
    Ainsi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal s’est montré « conciliant » avec les autorités marocaines suite aux allégations faites par ces dernières au sujet d’une pseudo-expulsion par l’Algérie des réfugiés syriens vers le territoire marocain. 
    Interrogé à ce sujet, hier en marge de la clôture de la session d’automne de l’APN, il a minimisé l’ampleur des attaques du Maroc contre l’Algérie. Il a estimé que tout va bien entre le Maroc et l’Algérie, une manière de dire que tout est rentré dans l’ordre.
    ALGERIENNES, ALGERIENS, FRANCAISES, FRANCAIS, SIGNEZ LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL