Mois : février 2014

  • " Police, justice, prisons au service du pouvoir marocain,pour briser la résistance sahraouie ! "

    Les newsletter « ecrire pour les libérer » sont souvent, trop souvent répétitives comme l’est la répression marocaine qui tente d’empêcher toute expression publique sahraouie dans le Sahara occidental occupé. Mais cette information est indispensable ! Sera-t-elle entendue par les membres du Conseil de sécurité qui vont statuer en avril prochain sur le mandat de la MINURSO ?

    Cette Mission de paix au Sahara occidental pourra-t-elle enfin protéger les Sahraouis et permettre leur liberté d’expression ?
    Aux dernières nouvelles, le procès de M’Barek Daoudi, programmé le 30 janvier, a été reporté sine die et ne pourra pas se tenir avant trois mois, au motif que le fusil de chasse qui a servi de prétexte à l’arrestation de M.Daoudi, était resté à la caserne de Goulimine ! Une justice militaire aux ordres qui traîne volontairement pour tenter d’ épuiser les prisonniers, leurs familles et leurs avocats ainsi que tous les observateurs présents, européens, sahraouis, marocains !
    Mais tout le monde tient bon et d’abord Daoudi qui n’a pas manqué de clamer son choix pour l’autodétermination quand il est arrivé au tribunal.
    Les observateurs sahraouis présents étaient nombreux à Rabat ! De retour rapidement au Sahara ou au Sud Maroc, cinq d’entre eux, responsables associatifs, Mohamed Daddach sans doute le plus connu, ont été arrêtés dès leur arrivée à Goulimine et gardés au commissariat un long moment, plus d’une heure, sans raison, juste pour leur signifier que la solidarité avec d’autres militants restait dangereuse ! Arbitraire d’un pouvoir qui peut tout se permettre
    Les nouvelles dans les prisons ne sont très bonnes non plus. Plusieurs grèves de la faim ont été engagées fin janvier, dans les prisons d’El Aïoun et d’Aït Melloul. Dans chaque cas il s’agit de la violence des gardiens, de privations non justifiées du droit de visite ou d’arrestation non justifiée avec des plaintes refusées et des instructions qui traînent.
    Pour les Sahraouis qui osent manifester publiquement leur volonté de s’autodéterminer et d’être indépendants, c’est une parodie de justice aux ordres du Palais, moyen politique supplémentaire pour faire taire les résistances.
    Le Premier Ministre français, Jean-Marc Ayrault qui s’est déclaré il y a peu, en Algérie, en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui, ne doit pas manquer de tout mettre en œuvre pour que cette déclaration se concrétise, dans une position française renouvelée, en faveur de l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’homme pour tous les Sahraouis. 
    Rendez-vous en avril à New York au siège des Nations unies !
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris ^
    N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy 
  • Fracassantes révélations !

    Le makhzen, qui ne s’encombre d’aucun scrupule quand il s’agit de viser la stabilité de son voisin de l’Ouest, a multiplié les coups bas et les tentatives d’infiltration dont la plupart ont fini par se retourner contre lui. Chronique d’une «complotite» dont ne sont même pas exclus les actes terroristes.
    L’activité souterraine de la DGED (direction générale d’études et de documentation, les services du contre-espionnage marocain) continue dans les pays voisins dont la position compte dans la recherche d’une solution au conflit sahraoui-marocain. C’est ainsi qu’en janvier 2011, deux marocains amazighs sont arrêtés par l’agence libyenne de sûreté extérieure. Ils exécutaient un plan concocté par la DGED et le Mossad dans le but « de briser l’unité territoriale del’ Algérie, la Libye et la Tunisie «. Les complots visant à déstabiliser l’Algérie et à y déclencher des émeutes factices dans le but de l’affaiblir, et même d’en morceler le territoire, ne sont donc pas qu’une simple vue de l’esprit. Le Maroc, aidé en cela par les éléments du redoutable Mossad sioniste, a toujours comploté contre l’Algérie. À Nouakchott, un agent qui agit sous couvert de correspondant de la MAP en Mauritanie (cette agence de presse marocaine qui, très souvent, a servi de couverture bidon à des agents secrets en mission d’espionnage, de sabotage et même d’éliminations physiques à travers le monde), Abdelhafid El Bakkali, a été sommé, en décembre 2011, de quitter le territoire mauritanien dans un délai de 24 heures à cause de son activité visant, entre autres, à dénigrer le Polisario et l’Algérie dans les médias mauritaniens. Pire encore, certaines sources accusent les services marocains d’être derrière la tentative d’assassinat du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. Si aucune preuve n’a pu être sortie à l’appui de ces dires, la thèse paraît en revanche particulièrement plausible pour qui connaît le manque de scrupule dont font preuve les agents secrets marocains. Non contents de jouir d’un impressionnant budget de un milliard de dollars par an (au regard de la taille du royaume chérifien et du faible PIB), ils n’hésitent pas non plus à arrondir de manière très substantielle leurs «fins de mois» en se livrant à un très vaste trafic de drogue au niveau de toute la vaste bande sahélo-saharienne, ainsi que vers la plupart des pays du Vieux continent. Cette activité, qui relève du secret de Polichinelle, a été dénoncée à maintes fois par plusieurs capitales étrangères, mais aussi par les instances spécialisées de l’ONU.
    En mai 2013, le Centre national d’intelligence espagnol (CNI) a ordonné l’expulsion de Nour-Eddine Ziani, un marocain accusé d’être un «agent» de la DGED, et de mettre en danger la sécurité de l’État à cause de ses «relations» avec l’islamisme radical. Car il faut signaler que la DGED n’hésite même à se fourvoyer avec ces milieux extrémistes et criminels, étant entendu que le Maroc avait déjà soutenu les criminels du GIA durant les années 90, quand le défunt roi Hassan II voulait faire de l’Algérie un « laboratoire à ciel ouvert « et que c’est également lui qui se trouve derrière la création du MUJAO (mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest).
    Dans la ville algérienne de Tindouf, des ressortissants algériens, dont certains sont d’origine du sud du pays, ont été recrutés pour mener des activités subversives dans les camps des réfugiés sahraouis et un vaste trafic de cannabis est organisé en vue de saper le moral des sahraouis, tout en accusant les dirigeants du Polisario «de collusion avec le trafic de drogue et les organisations terroristes», alors que c’est bien entendu l’inverse qui est vrai. Des officiers de l’armée marocaine installés dans les Zouérate vont fournir la drogue aux trafiquants. Dans les camps, d’autres agents vont attiser le feu de la rébellion contre la direction du Front Polisario. La dernière en date a trait à une manifestation devant le siège de la présidence sahraouie contre les mesures prises par le Front Polisario pour combattre la contrebande de carburants.
    Trafic de drogue, activité terroriste et corruption tous azimuts…
    Déjà, la DGED a réussi, en 1990, à infiltrer le ministère des Affaires étrangères espagnol. Son agent lui a transmis un rapport confidentiel sur le contenu d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Francisco Fernandez Ordoñez et un responsable du Front Polisario. Selon Mondial Niews, en Belgique, le 8 juillet 2008, le patron de la Sûreté belge Alain Winants demanda à Mohamed Yassine Mansouri, chef de la DGED, de rappeler trois agents marocains repérés en Belgique. «Cette mesure n’était pas liée à l’affaire Belliraj. Dans le passé, il y a déjà eu des problèmes répétés avec les agents de la DGED. Ils avaient par exemple organisé une manifestation devant l’ambassade d’Algérie à Bruxelles», déclare Alan Winants. «Les allégations de la Sûreté belge étaient tellement graves que la DGED a non seulement rappelé les trois agents démasqués mais également décidé de fermer carrément sa représentation en rappelant tous ses agents», a ajouté la même source. En 2008, les services secrets marocains ont réussi à recruter Redouane Lemhaouli, 42 ans, un policier hollandais d’origine marocaine qui avait accès à la base de données du ministère de l’Intérieur des Pays Bas, qu’il transmettait aux officiers de renseignement exerçant à l’ambassade marocaine sous couverture diplomatique. Au mois de juin 2010, l’ex-policier sahraoui Mustapha Salma Sidi Mouloud se rend dans la ville occupée de Smara où se trouve son père. Mustapha appartient à la même tribu que le transfuge Omar Hadrami. Celui a été désigné par Rabat comme chef du budget alloué aux subventions appelées communément «cartilla», une aide destinée aux plus démunis. Hadrami mise sur deux axes pour attirer ses proies : le tribalisme et les 2 000 Dirhams mensuels. Mustapha est vite contacté par Hadrami. Ils passeront trois mois ensemble à Rabat pour préparer l’opération du retour de Mustapha en Algérie pour louer les «bienfaits» de la proposition marocaine d’autonomie. Deux mois avant son retour, les médias marocains vont relayer son histoire. Le coup médiatique est réussi, mais inefficace parce que Mustapha, après avoir embrassé les thèses marocaines, n’a plus le droit de revendiquer le statut de refugié en Algérie.
    Le succès médiatique du recrutement de Mustafa Salma Sidi Mouloud a encouragé les services secrets marocains à redoubler leurs opérations dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Dans ce but, les marocains ne rechignent pas sur les moyens. Selon le site Bladi, se basant sur des informations rapportées par le journal libanais Addiyar, le budget de la DGED avoisine un milliard de dollars par an, auquel il faut ajouter les très conséquents dividendes récoltés grâce au trafic de drogue.
    Un mois après le feuilleton de Mustapha, deux coopérants espagnols et une italienne sont kidnappés de Rabouni, siège des
    principales administrations de la RASD. Al-Qaïda nie toute implication dans cette opération. Une semaine après, un mystérieux mouvement revendique l’enlèvement. Il se fait appeler MUJAO. Les conséquences auraient pu être néfastes pour les sahraouis. Mais les soupçons des sahraouis sont vite portés sur les services secrets marocains. En plus, le MUJAO, au lieu de diriger ses opérations vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, ne vise que le Polisario et l’Algérie, puisqu’il se trouve derrière les deux attentats qui avaient touché les postes de gendarmerie de Tamanrasset et Ouargla. L’Algérie, on s’en doute bien, est visée non pas seulement parce qu’elle soutient les principes du droit international en ce qui concerne la cause sahraouie, mais aussi pour saper sa position de partenaire numéro 1 des USA dans la lutte antiterroriste au Sahel contre Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
    Kamel Zaïdi
  • Les grandes menaces pesant sur les pays du Sahel émanent du Maroc (Président Sahraoui)

    AGHOUINIT (Territoires sahraouies libérés) – Les grandes menaces et l’instabilité qui guettent les pays de la région, notamment ceux du Sahel, émanent principalement du Maroc à travers la politique d’exportation de drogue, a affirmé mardi à Aghouinit « territoires sahraouis libérés », le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz.
    « Les pays du Sahel et les pays voisins sont exposés a de grandes menaces qui proviennent principalement du Maroc » a indiqué M. Abdelaziz lors de la cérémonie de clôture des festivités marquant le 40ème anniversaire de la création du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée.
    Il a précisé que le Maroc et le premier pays au monde producteur et exportateur de drogue installant ainsi toute la région dans l’instabilité, l’insécurité et le désordre.
    « Le Maroc a toujours a adopté une politique expansionniste en faisant fi des lois internationales », a-t-il soutenu.
    S’adressant à l’ONU, le Président sahraoui a réitéré sa disponibilité à une coopération constructive, appelant encore une fois, à l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour la décolonisation du Sahara occidental.
    Il a soutenu que son peuple restait déterminé à continuer la lutte pour son indépendance en dépit des multiples exactions du Maroc.
    « La torture, le kidnapping, l’emprisonnement et les procès inéquitables ne nous feront pas renoncer à notre idéal d’indépendance, a-t-il clamé.
  • Acorralado en el Sahara, Marruecos intenta invitarse en Mali

    El mundo califica Argelia de potencia regional. Incluso Nicolas sarkozy lo reconoció públicamente. Es una realidad que vale su peso en oro en el equilibrio de fuerzas en el Magreb. En particular, desde que África del Norte está afectada por esta ola de inestabilidad que amenaza con atravesar el Mediterráneo hacia la Ribera norte.
    Túnez, Libia, Malí, todos cuentan con la ayuda de Argelia para acabar con la amenaza terrorista. Las delegaciones de los tres países se suceden en Argel para solicitar su apoyo militar y económico. Esta realidad cuenta mucho en el resultado del conflicto del Sáhara Occidental.
    Para mantener su control en el Sáhara Occidental, Marruecos intenta a cualquier precio de aparecer como potencia a la altura de Argelia. Pero resulta que Rabat no tiene los medios económicos ni militares para ello. Marruecos tampoco tiene fronteras con todos estos países para poder vender su apoyo. El país de Mohammed VI solo puede contar con la mentira, el engaño y la tergiversación.
    En este contexto, Rabat intenta imponer una presencia ilusoria en Malí la víspera de la visita a Bamako de una delegación del Consejo de Seguridad conducida conjuntamente por Francia y Chad para tratar de reactivar el proceso de paz en aras de encontrar una solución a la situación en el norte del país.
    La visita de los jefes tuareg del MNLA pretende dar a Marruecos el lugar que le falta para igualar a Argelia y así imponer sus ambiciones colonialistas en el Sáhara Occidental.
  • Mobilisation à Paris pour commémorer l’anniversaire du mouvement marocain du 20 février

    PARIS – Des associations de défense des droits de l’homme au Maroc se mobilisent en Ile-de-France pour commémorer le 3e anniversaire du mouvement du 20 février 2011, prévoyant notamment un rassemblement devant l’ambassade du Maroc à Paris, des débats publics sur le mouvement et une campagne internationale de solidarité avec le monde ouvrier dans le Royaume.
    Dans un communiqué parvenu mardi à l’APS, le Mouvement marocain du 20 février Paris/Ile-de-France a appelé à un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris, le 22 février, pour « la libération des détenu(e)s politiques dans les prisons de l’Etat marocain », « rendre hommage aux martyrs » et exiger « la vérité et le jugement des responsables de leurs assassinats ».
    Selon ses initiateurs, ce mouvement s’inscrit dans la « contestation de l’ordre despotique établi au Maroc » et représente à la fois « le ras-le-bol populaire qui touche la région du Maghreb et du Machreq ainsi que la continuité des luttes qu’a connues le Maroc à travers son histoire contemporaine : de la résistance contre le colonialisme et ses alliés locaux jusqu’aux luttes pour la démocratisation en passant par les ‘années de plomb’ ».
    « Le mouvement a trois ans. Il continue de résister à un régime qui tente de revenir, par tous les moyens, à l’avant 20 février 2011. Une brèche est ouverte. Le mur de la peur est brisé. Les voix s’élèvent de partout. Elles touchent même aux ‘lignes rouges’ imposées par le régime : la Bey’a (cérémonie humiliante d’allégeance), le budget pharaonique de la monarchie, la grâce royale, l’absentéisme royale, etc… », estiment-ils.
    Aux yeux des contestataires de « l’ordre établi », cette commémoration est pour « réaffirmer (un) engagement indéfectible à lutter aux côtés du peuple pour l’instauration d’une réelle démocratie politique, sociale, économique et culturelle ».
    Par ailleurs, cinq associations travaillant sur les droits de l’Homme au Maroc et dans l’immigration marocaine en France se sont retrouvées récemment à Nanterre, pour échanger autour de sujets qui les préoccupent et qui sont en lien avec les « luttes démocratiques pour un Etat de droit au Maroc ».
    Partant du même constat de la situation générale au Maroc, l’Association des Marocains de France (AMF), l’Association des Amis et Parents des Disparus au Maroc (APADM), l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), l’Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) et le Forum Marocain Vérité et Justice (FMVJ-France) se disent « conscients que les réponses à apporter aux différents questionnements et interrogations qui traversent toutes les structures ne peuvent être que dans le cadre d’un travail collectif « .
    Ces organisations proposent des campagnes de solidarité avec les « mouvements de protestation populaire et pacifique » qui se développent au Maroc, ainsi qu’un cycle de débats pour pouvoir allier « réflexion et action.
    Deux actions ont été retenues : Organiser un débat public à l’occasion du 3ème anniversaire du mouvement 20-Février. Selon l’Asdhom, ce débat intitulé « Réalités des libertés publiques et démocratiques au Maroc à l’aune du mouvement 20-Février », se veut une sorte d’évaluation des luttes démocratiques au Maroc et ailleurs depuis ce mouvement populaire.
    Une campagne internationale de solidarité avec les ouvriers marocains qui sont en mouvement de grève ou de protestation à Ait-Melloul (région d’Agadir) et à Imider (région d’Ouarzazate), a été également retenue.
  • Dossier – Ces millions de Marocains qui vivent sous le seuil de pauvreté et frôlent la famine (II)

    Se basant sur des informations livrées par Amazing Maps, un site spécialisé dans les cartes statistiques, la presse marocaine a fait part ces derniers jours de la situation de pauvreté dramatique qui sévit dans le royaume, notamment dans les régions rurales où le dénuement semble avoir atteint des proportions considérables. 
    Parmi les chiffres les plus révélateurs de ce désastre humain, on note, notamment, ces sept millions de Marocains vivant avec moins de 20 dirhams par jour, ce que la presse marocaine qualifie de situation d’extrême pauvreté, sachant que le revenu quotidien d’un bon nombre de Marocains ne dépasse pas les 20 DH, comme le précise le quotidien arabophone Al-Massae. Autre chiffre significatif, trois millions de Marocains souffrent de malnutrition. 
    Le site spécialisé Amazing Maps estime, en effet, que le taux de malnutrition au sein de la population marocaine a atteint 9%, alors que la FAO le situe à 5,5%. S’appuyant sur ces chiffres, Al-Massae estime que la pauvreté continue de gagner du terrain au Maroc. Sommes-nous devant une situation critique ? Pour le journal, la réponse du gouvernement marocain à cette question est évidemment par la négative. «L’Exécutif a pris l’habitude de remettre en cause les conclusions des enquêtes internationales et nationales pour ne citer que celles du Haut-Commissariat au plan (HCP). 
    Les mesures impopulaires prises par le gouvernement Benkirane ne font que compliquer la tâche aux ménages marocains. D’où cette inquiétude de voir le taux de pauvreté prendre des proportions importantes dans les années à venir», commente le journal Al-Massae. 
    Si le gouvernement de sa majesté se borne à donner une image positive de la situation sociale du royaume, les statistiques de plusieurs organisations internationales, à l’image de la Banque mondiale, sont là pour révéler toute l’ampleur du dénuement qui frappe de plein fouet la société marocaine. Livrant des chiffres qui se rapprochent de ceux d’Amazing Maps, mais plus détaillés, l’institution internationale a en effet souligné dans un rapport récent que le revenu de 10% des Marocains ne dépassait pas les 4 dirhams par jour. 
    D’après la Banque mondiale, 15% de la population marocaine, soit près de 5 millions de personnes, vit en situation de pauvreté, alors que 25% de la population, soit près de 8 millions de personnes, vit en dessous du seuil de pauvreté. Selon l’institution internationale, 50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté dans le royaume est considérée comme «économiquement vulnérable» aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d’un emploi. 
    Autre chiffre qui fait froid dans le dos, 40% de la population marocaine, soit 13 millions de personnes, «fait face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour». 
    D’après la même source, 2,5 millions d’enfants, principalement des filles du monde rural, ne vont pas à l’école et 83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes. Ces chiffres font que l’indice de développement humain, défini par les Nations unies pour le Maroc, a dégringolé du 117e rang en 1995 au 130e rang en 2013.
    Amine Sadek
    Demain : Selon un rapport récent de l’Unesco, 50% des Marocains ne savent ni lire ni écrire
  • Mbarka Bouaida, le nouveau chouchou du Maroc

    Mbarka Bouaida est originaire de Legsabi, de la region de Guelmim, au sud du Maroc, le bled siba qui échappait au contrôle du Makhzen à une époque déterminée. Elle est la fille d’Ali Bouaida, ancien consul du Maroc à Nouadhibou et patron du groupe Holsatek dont dépend Pétrom, la société leader sur le marché marocain des produits noirs et produits chimiques.
    Député Membre du bureau politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Mbarca Bouaida a été élue en 2007 pour la première fois à la Chambre des représentants dans la ville de Guelmim où elle a concurrencé son cousin germain, le Dr Abderrahim Bouaida, professeur de droit à l’Université de Marrakech. Ayant gagné grâce à l’argent distribué aux électeurs, son élection est à l’origine d’une profonde rupture au sein de la famille Bouaida.
    Abderrahim Bouaida n’a pas digéré sa défaite et le fait que la fille de son oncle paternel, Mbarca n’ait jamais fait un geste envers sa famille. Depuis la bataille électorale de Guelmim, il s’est découvert une virginité sahraouie. Il remplie la toile avec ses écrits dénonçant la politique de marginalisation des sahraouis pratiquée par le Makhzen, l’attaque contre le camp de toile de Gdeym Izik. Sa dernière sortie était pour dénoncer un article publié par l’ancien porte-parole du palais royal, Hassan Aourid, où il fait la comparaison entre Tindouf et Israël. 
    Comme tout colonialiste, le Maroc avance à chaque fois un pion originaire du Sahara Occidental pour la réalisation de ses desseins. Après l’échec cuisant de la nomination d’Ahmedou Souilem ambassadeur à Madrid et son limogeage, le voilà en train de promouvoir son nouveau chouchou, Mbarca Bouaida. Au même temps, deux transfuges sont désignés à la tête des régions sahraouies de El Aaiun et Smara.
  • Mali : le MNLA et le Maroc tentent de court-circuiter l’Algérie

    Alors que le gouvernement malien et les rebelles Touaregs du nord Mali doivent trouver un médiateur, pour le moment la situation reste bloquée. Si Bamako préfère l’Algérie pour ce rôle, le MNLA a décidé de frapper à la porte du Maroc.
    C’est un nouvel épisode de la sempiternelle guerre entre le Maroc et l’Algérie et c’est désormais sur le terrain diplomatique qu’elle se joue. Le roi Mohamed VI, après avoir reçu Bilal Ag Acherif, le chef du MNLA, a brouillé les pistes concernant la résolution de la crise malienne et la mise en place d’un processus de réconciliation entre Bamako et le nord Mali. Selon les accords de Ouagadougou de juin 2013, gouvernement malien et rebelles doivent s’entendre sur le choix d’un médiateur mais à mesure que le temps passe, le MNLA s’est montré de plus en plus méfiant à l’égard d’Alger qui pourtant à toujours tenté de trouver une solution politique, même au plus fort du conflit. Si le président malien préfère que ce soit Alger qui prenne la tête des opérations de médiation, le choix du MNLA de se rapprocher du Maroc est un nouveau coup dur pour l’exécutif malien. Non content de jouer les prolongations dans le conflit nord-sud, le Mouvement national de libération de l’Azawad a décidé de jouer avec les vieilles rancœurs existantes entre Rabat et Alger. L’organisation touarègues a d’ailleurs refusé de se rendre en Algérie il y a deux semaines pour une série de rencontres à but uniquement exploratoire.
    Le MNLA laisse pourrir la situation
    Mais à ce jeu de dupes le MNLA pourrait bien perdre des plumes. Déjà décrédibilisé par ses actes qui ont mené à la guerre au nord Mali et à la prise de pouvoir des djihadistes en 2012, ce nouvel épisode pourrait bien avoir pour effet de l’isoler un peu plus du processus de réconciliation nationale qu’il prétend vouloir. D’autre part la population malienne commence à s’impatienter de la lenteur de la mise en place du dialogue. Si au départ Ibrahim Boubacar Keïta était considéré comme trop conciliant, l’attitude des Touaregs pourrait avoir paradoxalement pour effet de renforcer le chef de l’Etat qui lui souhaite rapidement mettre un terme aux divisions du pays. Dans le même temps Rabat qui a pour ambition de prendre une place plus large au niveau de la politique régionale cherche à influer sur les discussions entre Bamako et les rebelles quitte à provoquer la colère de l’Algérie. Reste désormais à savoir si le Maroc prendra le risque de mécontenter le Mali en rencontrant à nouveau les dirigeants du MNLA.
    Pour le moment les discussions piétinent et la situation reste la même. Le dialogue intermalien est à l’arrêt et si le choix du médiateur devait trop tarder cela pourrait avoir des conséquences. Outre la colère des uns et des autres, l’ONU prendrait les choses en mains. Un scénario qui n’est désormais plus impossible.
    Louise Diallo
    Afrique Inside, 04/02/2014
  • La diplomatie Française dans l'embarras. Le maroc, tremble.

    par Mounir Benmaamar
    Dans un communiqué laconique et quelque peu résigné, le porte parole du ministère Français des affaires extérieures, se rend à l’évidence que, la politique de son pays envers la cause du SAHARA OCCIDENTAL occupé par le maroc, est sur une voix de garage.
    Ce dernier, avoue que, M. Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, n’a pas effectué d’étape à Paris à l’occasion de sa tournée dans la région.
    « Nous appuyons les efforts de M. Christopher Ross et entretenons un dialogue régulier avec lui comme avec les principaux partenaires intéressés ».
    En damant le pion à Paris, M Ross est-il entrain de faire un pied de nez à la France (berceau de droits de l’homme selon affinités…), ou est-il simplement, un vaillant diplomate qui ne veut plus se faire dicter son emploi du temps, et ses choix quand aux étapes qu’il juge nécessaires, au bon déroulement de sa mission ?
    En tout état de cause, il est encore temps que le maroc comprenne enfin, que son mauvais choix expansionniste, arrive à échéance !
    Nous savons tous que, la diplomatie Française est en berne. Un gouvernement Français affaibli par les affaires en haut lieu, un président volage et incapable de tenir une seule promesse électorale, ne peuvent plus se permettre de bafouer les droits de l’homme, en soutenant aveuglément les crimes du makhzen envers les SAHRAOUIS.
    VIVE LE SAHARA OCCIDENTAL, VIVE LES SAHRAOUI !
    http://appablog.wordpress.com/2014/02/03/sahara-occidental-quai-dorsay-declarations-du-porte-parole-3-fevrier-2014/
  • Les citoyens français malmenés dans le pays de Mohammed VI

    Par FABRICE LORILLO
    Bonjour,
    Je suis ressortissant français vivant au Maroc depuis près de 10 ans et souhaiterais attirer votre attention sur un fait d’actualité : 
    le 30 janvier vers 11H dans le cadre de son travail à notre showroom un de nos salariés à été violemment frappé par une membre de l’autorité locale mokedden de la municipalité d’ Oulad Azzouz nommé Mr. SAHBI, et cela sans aucune raison, hormis le fait que nous ne cédions pas à la pression afin d’extorquer une somme d’argent de ce fonctionnaire. Il lui a infligé une violence physique avec un coup de poing au niveau du visage à la mâchoire inférieure gauche, et une violence morale qui touche l’orgueil de cette personne âgée de 55 ans, le tout en présence des agents de la municipalité et de force auxiliaires du CAID.
    Notre salarié, muni d’une attestation d’un médecin qui lui a donné un premier arrêt de travail de dix jours, a déposé une plainte pour coups et blessures et abus de pouvoir avec le témoignage de plus de six personnes.
    Nous subissons depuis un certain temps de fortes pressions et des abus de pouvoir des autorités locales, car nous avons ouvert notre nouveau show-room sur la route d’Azzemour en toute légalité, car nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais suivant l’autorité locale, les autorisations que nous avons attendues plus de 8 mois ne sont pas valables, dès lors que nous développons notre espace de vente. Le Caid et toute sa troupe débarquent, comme si nous vendions de la drogue, pour démolir nos installations, alors que nous avons une autorisation d’exploiter qui stipule que nous sommes autorisés à exercer notre activité et équiper notre show-room d’espace de vente sans dalles de béton. Nous avons monté une pergola en paille et le lendemain ils sont venus la détruire; nous avons monté un mur pour nos compteurs électriques, il sont venu le détruire; nous avons créé une fosse septique pour les WC, ils ont venu nous la détruire; nous avons créé un réseau électrique de distribution, ils nous ont tout arraché. À chaque débarquement ils nous saisissent notre matériel, le coût des dégâts est énorme et nous ne pouvons pas exploiter notre showroom.
    Que vont penser nos voisins, clients et salariés des ces débarquements musclés avec plus de vingt personnes ainsi que les forces auxiliaires, que nous sommes des vendeurs de drogue, d’armes ou je ne sais quoi encore ?
    Que doit-on faire afin que la justice soit juste au Maroc ?
    Quel recours efficace avons-nous ?
    Je ne demande pas d’argent, je ne souhaite que pouvoir travailler librement pour ma survie et celle de mes salariés qui ne cessent d’abandonner mon entreprise.
    Je ne comprends pas ces attitudes qui donnent envie de quitter ce pays de corrompus ! Comment faire pour faire appliquer nos droits, je suis désespéré et anéanti de cette situation et ne sais plus vers qui me tourner…
    J’espère qu’une communication via les médias et les sites spécialisés permettra de faire instaurer un climat sain de confiance pour les investisseurs marocains et étrangers qui subissent des pressions énormes des autorités.
    Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir. Stop à la corruption.
    Cordialement 
    FABRICE LORILLO
    fabrice.lorillo@me.com
    Notre show-room est situé:
    Showroom de DAR BOUAZZA, KM19 Route d’AZZEMOUR R320
    Solidarité Maroc, 04/02/2014