Mois : février 2014

  • Una mujer saharaui arrastrada por los cabellos por la policía marroquí ( video)

    Las imágenes son espantosas. Hablan por sí mismas. Sucedió el Lunes, 10 de febrero 2014 en la Avenida de Smara, en la ciudad de El Aaiún, capital del Sáhara Occidental ocupada por Marruecos.
    La asociación Coordinadora de Gdeim Izik acaba de organizar una manifestación pacífica para exigir la liberación de los presos políticos saharauis y solicitar que el Consejo de Seguridad encargue a la MINURSO de vigilar el respeto de los derechos humanos en el Sáhara Occidental, antigua colonia española invadida por Marruecos en 1975 con el apoyo de Francia.
    Unos minutos después, la policía marroquí en uniforme y de paisano interviene con una virulencia sin precedentes. Una de las chicas que participan en el evento es atrapada por los policías y brutalmente arrastrada por su cabello. Sus gritos están lejos de ser escuchados por esta banda de perros rabiosos. Mientras que los dos valientes policías la arrastraban por los cabellos por el suelo, otro le asentaba patadas.
    Es una escena cotidiana en el Sáhara Occidental, donde un pueblo es esclavizado y martirizado desde hace más de 22 años con el consentimiento del Consejo de Seguridad y el Secretario General de la ONU, los principales responsables de esta tragedia humana. Todo por el interés de Francia!

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=SGPrWNLdZtc&w=560&h=315]

    NO OLVIDE DE FIRMAR LA PETICION DIRIGIDA AL SG DE LA ONU PARA PEDIR LA AMPLIACION DEL MANDATO DE LA MINURSO A LA VIGILANCIA DE LOS DERECHOS HUMANOS QUE FRANCIA BLOQUEA EN EL SAHARA OCCIDENTAL

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  • Partenariat de mobilité UE-Maroc : le contrôle des frontières aux dépens de vies humaines?

    Copenhague, 11 février 2014 – Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) publie aujourd’hui un Document d’analyse du Partenariat de Mobilité entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.
    Si ce Partenariat est présenté par l’UE comme un outil pour promouvoir la mobilité, l’analyse du REMDH souligne les risques sérieux qu’il pose quant au respect des droits des migrants et des réfugiés.
    La mort insupportable de 9 migrants qui ont tenté d’entrer à Ceuta par voie de mer le 6 février dernier ne constitue qu’un exemple de plus de la priorité donnée au contrôle des frontières aux dépens des vies humaines. Le REMDH s’inquiète que le Partenariat représente, à nouveau, un nivellement vers le bas des droits des étrangers, au Maroc comme au sein de l’Union européenne.
    Signé le 7 juin 2013, le Partenariat comprend quatre axes principaux : une meilleure organisation des migrations légales; une lutte efficace contre les migrations illégales; une maximisation de l’incidence positive des migrations sur le développement; la promotion et le respect des droits des réfugiés.
    Lors d’une table-ronde organisée par le REMDH, en partenariat avec l’Association marocaine des droits humains, le 13 décembre 2013 à Rabat, sur « Le Partenariat de Mobilité UE-Maroc dans le cadre de la « nouvelle orientation migratoire » du Maroc », plusieurs intervenants ont rappelé que le Maroc subissait des pressions réelles et constantes de la part de l’Union européenne et de ses États membres depuis plusieurs années.
    Le REMDH regrette qu’à ce stade, le Partenariat de Mobilité constitue la dernière manifestation de l’externalisation «déguisée» du contrôle migratoire par l’UE.
    A cet égard, l’accord de réadmission des ressortissants marocains et des étrangers en situation irrégulière dans l’UE – accord déjà signé bilatéralement par certains États membres européens -, constitue le projet le plus préoccupant.
    Car, malgré les signes positifs de la nouvelle politique migratoire marocaine, seulement une proportion limitée des migrants irréguliers actuellement au Maroc pourra bénéficier de la campagne de régularisation initiée au mois de janvier. Or, des évènements récents tels que ceux du 6 février rappellent les risques auxquels font toujours face les réfugiés et migrants dans le pays.
    Le REMDH s’inquiète de l’absence de prise en considération par l’UE des violations des droits des migrants et des réfugiés sur le territoire et aux frontières marocaines, et de l’extrême violence à leur encontre, notamment contre les plus vulnérables. De plus, le REMDH regrette que seule la mobilité des plus privilégiés soit traitée dans le cadre de ce Partenariat. Alors que les négociations autour des facilitations de visa se poursuivent, l’UE est encouragée à promouvoir la mobilité de tous les citoyens marocains et des étrangers résidants au Maroc.
    Le Maroc a la possibilité de développer une approche migratoire pionnière, ce qui constituerait un exemple positif pour d’autres pays de la région. De même, en soutenant activement la mise en œuvre d’une telle politique migratoire, l’UE entérinerait une coopération novatrice -promouvant réellement la mobilité-, qu’elle pourrait par ailleurs développer avec d’autres pays susceptibles de signer ses Partenariats.
    Dès lors, le REMDH demande à l’UE d’établir une coopération réaliste au regard des évènements en cours dans le Royaume chérifien, en s’assurant que toutes les activités garantissent pleinement le respect des droits des migrants et des réfugiés. Autrement, les « Partenariats de Mobilité » s’inscriront de nouveau dans une relation asymétrique, où les droits de l’Homme seront mis au rabais au profit de la prétendue “sécurité” des frontières européennes.
    Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
    Hayet Zeghiche (hze@euromedrights.net / +32 488 08 00 41)
    REMDH, 11/02/2014

    N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU BAN KI-MOON POUR DEMANDER L’ELARGISSEMENT DU MANDAT DE LA MINURSO A LA SURVRILLANCE DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL

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  • La mitomanía marroquí al descubierto. Marruecos no puede albergar un evento deportivo

    Desde que el mundo habla de Argelia llamándola potencia regional, Marruecos ve que el Sahara Occidental se desliza entre sus manos con sus fosfatos, su fósforo, su pescado, su uranio y su petróleo. Para Rabat y París, imaginar todos estos recursos bajo el control de sus legítimos dueños, los saharauis, es una pesadilla que deben evitar. ¿Cómo? Con la guerra de los medios de comunicación! Franceses y marroquíes creen de verdad en la eficacia de estos medios!
    Desde que se empezó a decir que Argelia es una potencia regional porque dispone de medios militares, Marruecos también quiere demostrar que los tiene, que Argelia no tiene la supremacía en armamento. La MAP, agencia oficial de noticias, se encarga de anunciar compras imaginarias de satélites, submarinos, fragatas y un falso aumento en el presupuesto de defensa.
    Según el proverbio saharaui, « el que se vista con el tiempo está desnudo ». En otras palabras, las mentiras siempre acaban al descubierto. Marruecos, que quiere mostrarse como potencia económica y militar, fue rápidamente atrapado por la triste realidad.
    Se supone que debía abrigar la próxima Copa Africana de Naciones de Rugby femenino del 2 al 8 de marzo. Pero Marruecos dió marcha atrás, alegando que problemas financieros le impiden llevar a cabo la organización de este evento. Por lo tanto, la Confederación de Rugby (RCA ) busca un nuevo lugar par la competición continental.
    Así que, parece ser que Marruecos tiene para comprar satélites de espionaje, pero no tiene para albergar un campeonato de rugby. 
    Los embustes del Majzén seguirán mientras siga caida abismal en la cuestión del Sahara.

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  • Une femme sahraouie traînée par ses cheveux par la police marocaine (vidéo)

    Les images sont épouvantables. Elles parlent d’elles-mêmes. Cela s’est passé lundi 10 février 2014 à l’Avenue de Smara, dans la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    La Coordination de Gdeim Izik vient d’organiser une manifestation pacifique pour revendiquer la libération des prisonniers politiques sahraouis et demander que le Conseil de Sécurité charge la MINURSO de veiller sur le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 avec le soutien de la France.
    Au bout de quelques minutes, la police marocaine en tenue et en civil intervient avec une virulence inouïe. Une des jeunes filles qui participent dans la manifestation est attrapée par des policiers et sauvagement traînée par ses cheveux. Ses cris sont très loin d’être écoutés par cette bande de chiens enragés. Pendant que deux braves policiers la traînent par ses cheveux sur le sol, un autre lui assit des coups de pied.
    C’est une scène quotidienne au Sahara Occidental où un peuple est esclavagé, martyrisé depuis 22 ans avec le consentement du Conseil de Sécurité et du Secrétaire Général de l’ONU, les premiers responsables de cette situation. Pour les beaux yeux de la France !
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=SGPrWNLdZtc]
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  • Le Makhzen rattrapé par ses mensonges

    Depuis que le monde parle de l’Algérie la considérant comme puissance régionale, le Maroc voit le Sahara Occidental glisser entre ses mains avec ses phosphates, son phosphore, ses poissons, son uranium, son pétrole. Pour Rabat et Paris, imaginer toutes ses ressources sous contrôle de ses propriétaires légitimes, les sahraouis, est un cauchemar qu’il faut absolument empêcher. Avec quelle arme ? La guerre des médias ! Ils y croient vraiment !
    Depuis qu’on dit que l’Algérie est une puissance régionale parce qu’elle a les moyens militaires, le Maroc veut aussi prouver qu’il en a, que l’Algérie n’a pas la suprématie en armement. La MAP s’en charge avec des achats imaginaires de satellites, de sous-marins, de frégates et une fausse nette augmentation du budget de la défense.
    Selon l’adage sahraoui, « celui qui s’habille avec le temps est nu ». En d’autres termes, les mensonges finissent toujours par être découverts. Le menteur finira toujours par être dévoilé.
    Le Maroc qui se veut une puissance économique et militaire, le voilà rattrapé par la vérité. 
    Censé accueillir la prochaine Coupe d’Afrique des nations de rugby féminin du 2 au 8 mars, le Maroc a fait marche arrière, arguant des problèmes financiers qui l’empêchent de mener à bien l’organisation de cet évènement. La Confédération Africaine de Rugby (CAR) cherche donc un nouvel hôte pour la compétiton continentale.
    Ainsi, le Maroc peut s’acheter des sattélites, mais ne peut pas accueillir une championnat de rugby. Ah, mythomanie, quand tu nous tiens!

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  • Marruecos: abuso de migrantes del África subsahariana

    Persisten maltratos en operativos en la frontera entre Marruecos y España, a pesar de reformas en Rabat



    (Rabat, 10 de febrero de 2014) –Miembros de las fuerzas de seguridad marroquíes habitualmente propinan golpizas, cometen diversos abusos e incluso, en algunas ocasiones, roban a migrantes originarios del África subsahariana en la región noreste del país, señaló Human Rights Watch en un informe divulgado hoy. Estos abusos persisten, a pesar de que mejoró en algunos aspectos el trato impartido a migrantes luego de que el gobierno anunciara una nueva política sobre migración y asilo, en septiembre de 2013. Desde entonces, parecen haber cesado las expulsiones sumarias de migrantes en la frontera con Argelia.
    El informe de 79 páginas, “Abusados y expulsados: maltrato de migrantes del África subsahariana en Marruecos”, concluyó que estos atropellos ocurrieron en casos en que las fuerzas de seguridad tenían bajo su custodia a migrantes subsaharianos que habían fracasado en su intento por llegar al enclave de Melilla, o —antes de septiembre de 2013— cuando estas fuerzas organizaban redadas sin respeto al debido proceso para luego expulsarlos a Argelia. Sin embargo, investigaciones realizadas a fines de enero y comienzos de febrero de 2014 en Oujda, Nador y Rabat indican que miembros de las fuerzas de seguridad marroquíes aún continúan empleando la violencia contra migrantes expulsados de Melilla.
    Marruecos debería precisar muy claramente a sus fuerzas de seguridad que los migrantes tienen derechos”, manifestó Bill Frelick, director del programa sobre refugiados de Human Rights Watch. “Marruecos debe poner fin a las golpizas y otros abusos contra los migrantes”.

    Miembros de las fuerzas de seguridad españolas también aplican la fuerza excesiva cuando expulsan en forma sumaria a migrantes de Melilla, comprobó Human Rights Watch.España debería detener todas las deportaciones sumarias hacia Marruecos en la frontera con Melilla y suspender el retorno forzado a Marruecos de migrantes que lleguen a Melilla, hasta tanto Marruecos demuestre que estas personas ya no corren riesgo de sufrir golpizas y otros abusos al regresar, y que sus derechos son garantizados.

    La nueva política de Marruecos en materia de migración y asilo se desarrolló a partir de recomendaciones formuladas por el Consejo Nacional de Derechos Humanos (CNDH), que fueron avaladas por el rey Mohammed VI. Las reformas incluyen el otorgamiento de residencia legal a migrantes a quienes el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) haya reconocido como refugiados. Una vez completado el trámite ante la Oficina Nacional para los Refugiados y las Personas Apátridas, que comenzó a funcionar de nuevo recientemente, los refugiados reciben tarjetas de residencia que los habilitan a trabajar y recibir otros beneficios sociales.
    Marruecos también ha adoptado un procedimiento de regularización “excepcional”, que estará vigente durante 2014 y permitirá a migrantes indocumentados que reúnan ciertos criterios solicitar la residencia por un año, con posibilidad de renovarla. No hay certezas con respecto a cuántos de los 25.000 migrantes subsaharianos que se estima que habría en Marruecos cumplirán los requisitos. Una breve encuesta informal indicó que solo unos pocos de quienes viven en campamentos improvisados en Nador y Oujda reunirían las condiciones.
    El gobierno informó a Human Rights Watch que también está trabajando en la formulación de nuevas leyes sobre asilo, trata de personas y migración.
    El informe de Human Rights Watch se elaboró sobre la base de entrevistas mantenidas con 67 migrantes subsaharianos en las ciudades de Oujda y Nador y en zonas próximas, durante noviembre y diciembre de 2012. Human Rights Watch también entrevistó a funcionarios, agencias internacionales y organizaciones no gubernamentales, e incluyó en el informe las respuestas ofrecidas por el gobierno a una serie de preguntas enviadas por escrito. En enero y febrero de 2014, Human Rights Watch entrevistó a otros 14 migrantes en Nador, Oujda y Rabat.
    Los migrantes del África subsahariana abandonan sus países por distintas razones, como pobreza, problemas familiares y sociales, inestabilidad política y conflictos civiles, o, en algunos casos, temor a ser perseguidos. En el noreste de Marruecos, muchos aspiran a llegar a Europa. Numerosos migrantes entrevistados para este informe vivían en refugios improvisados en las afueras de grandes ciudades, y sobrevivían con ínfimos recursos y bajo el temor constante de las redadas policiales.
    Según información aportada por organizaciones no gubernamentales, en diciembre de 2011, las autoridades marroquíes intensificaron las redadas en campamentos clandestinos de migrantes ubicados en zonas boscosas de las afueras de Oujda y Nador. Gendarmes y miembros de las Fuerzas Auxiliares de Marruecos destruyeron refugios de migrantes y, en ocasiones, robaron sus pertenencias durante estas redadas, según indicaron migrantes a Human Rights Watch. Las fuerzas de seguridad arrestaron a migrantes de sexo masculino, los trasladaron en autobuses a la frontera con Argelia y les ordenaron que siguieran caminando, y eludieron así los procesos judiciales y administrativos de deportación correspondientes conforme a las leyes nacionales y las normas internacionales.
    “Nicolas”, un hombre de 39 años originario de Camerún, contó que fue empujado hacia el lado argelino por miembros de las fuerzas de seguridad, al grito de “¡Yallah! [¡Vamos!]”. “Me trataron muy mal, y me propinaron patadas con tal violencia que, a causa de eso, orino con sangre”, dijo. Los nombres de los migrantes entrevistados han sido modificados para su seguridad.
    En entrevistas a migrantes y organizaciones no gubernamentales realizadas en el noreste de Marruecos en enero de 2014, Human Rights Watch recibió información de que las expulsiones sumarias en la frontera con Argelia habían cesado, y que las redadas policiales de migrantes que vivían en Oujda y las proximidades de esta ciudad habían mermado desde octubre de 2013. No obstante, la policía aún realiza requisas en la región de Nador. Los migrantes se refirieron a redadas que ocurrieron en fechas tan recientes como el 29 de enero de 2014, cuando policías destruyeron campamentos improvisados de migrantes y arrestaron y golpearon a personas que intentaban llegar a Melilla. Las autoridades que detuvieron a migrantes durante redadas en Nador en los últimos meses, dispusieron su traslado en autobús a Rabat y otras zonas costeras, en vez de a la frontera con Argelia, como se hacía hasta entonces, según indicaron migrantes y organizaciones no gubernamentales a Human Rights Watch.
    Con respecto a las expulsiones documentadas en el informe, el gobierno marroquí dijo a Human Rights Watch que no expulsaba a estas personas sino que efectuaba actos legítimos de “retorno a la frontera”. No obstante, la frontera entre Argelia y Marruecos continúa formalmente cerrada, y diversos migrantes indicaron a Human Rights Watch que funcionarios de seguridad marroquíes los habían llevado a sitios aislados y allí habían aplicado la fuerza o la amenaza de fuerza para coaccionarlos y lograr que se dirigieran a pie hacia Argelia.
    Algunos migrantes expulsados que se encontraron con fuerzas de seguridad argelinas sufrieron abusos adicionales. Los migrantes indicaron que algunas autoridades fronterizas de Argelia los obligaron a regresar a Marruecos, en ocasiones con métodos violentos, tras robarles sus pertenencias.
    Cada uno de los migrantes entrevistados que había logrado regresar a Oujda o Nador describió expulsiones que se llevaron a cabo sin tener en cuenta requisitos básicos de debido proceso.
    El artículo 23 de la ley de inmigración de Marruecos contempla el derecho a solicitar la asistencia de un abogado o un intérprete antes de la expulsión. El artículo 22 de la Convención internacional sobre la protección de los derechos de todos los trabajadores migratorios y de sus familiares, de la cual es parte Marruecos, establece que las decisiones de expulsión deberán comunicarse por escrito y que se deberá conceder a los interesados la posibilidad de oponerse a esa decisión.
    Si bien Human Rights Watch reconoce aspectos positivos en la nueva política sobre migración de Marruecos, considera preocupante las nuevas denuncias de violencia policial contra migrantes cerca de la frontera con Melilla. Como parte de sus reformas, el gobierno marroquí debería asegurar que las fuerzas de seguridad se abstengan del uso excesivo de la fuerza contra migrantes y respeten las garantías de debido proceso de cada migrante que esté bajo su custodia.
    El gobierno español debería poner fin al retorno sumario a Marruecos de los migrantes que ingresan a Melilla. La legislación española exige a las fuerzas de seguridad y fronterizas cumplir los procedimientos de deportación al expulsar a migrantes que ingresan a España ilegalmente. Estas expulsiones también contravienen la normativa internacional y de la Unión Europea (UE), que prohíbe a los países enviar a las personas forzadamente de regreso a territorios donde estarían expuestas a un riesgo genuino de trato inhumano o degradante. Las autoridades españolas deberían además asegurar una investigación diligente de los señalamientos sobre el uso excesivo de la fuerza por sus propios agentes del orden y presionar a Marruecos para que renuncie al uso de la fuerza injustificada contra migrantes.
    Human Rights Watch evaluó el trato que reciben los migrantes en Marruecos en relación con el objetivo anunciado por la UE de controlar sus fronteras con la colaboración de terceros países que limitan con la UE. Marruecos y la UE han adoptado una política conjunta que apunta a prevenir la migración de personas indocumentadas hacia la UE, entre otras medidas, a través de la cooperación financiera. Human Rights Watch exhortó a la UE a asegurar que no se brinde asistencia a programas o fuerzas marroquíes que vulneren derechos de migrantes garantizados por las normas internacionales de derechos humanos.
    “Aparentemente, Marruecos ya no abandona a migrantes en la frontera con Argelia, pero eso no es suficiente”, aseveró Frelick. “Marruecos debe establecer procedimientos rigurosos que garanticen el respeto de los derechos de debido proceso de los migrantes y les permitan solicitar asilo”.

    Para conocer detalles de las entrevistas efectuadas en enero de 2014, ver a continuación. 

    Información adicional tomada de entrevistas llevadas a cabo en 2014Dos investigadores de Human Rights Watch realizaron entrevistas individuales a nueve migrantes en Gourougou y Nador, y a cinco en Rabat. Todos los entrevistados eran hombres; diez de ellos de Camerún, dos de Mali y dos de Gabón. Los nombres de los migrantes han sido modificados para su seguridad.

    En entrevistas mantenidas con Human Rights Watch en Nador el 29 y 30 de enero, y en Rabat el 3 de febrero, los migrantes indicaron que las fuerzas de seguridad a menudo realizaban redadas en los campamentos donde residían en Gourougou, una zona montañosa en las afueras de Nador, que mira hacia Melilla, y durante estos operativos destruían e incendiaban sus pertenencias y refugios improvisados.

    Nador es un punto de acceso para numerosos migrantes que aspiran a llegar a Melilla, y que intentan el cruce ya sea con botes inflables o trepando el vallado que rodea este territorio, a veces en grupos de varios cientos por vez. Varios migrantes que lograron ingresar a Melilla indicaron que, en su mayoría, fueron expulsados en forma sumaria por la Guardia Civil española y entregados a patrullas marroquíes en la frontera. Señalaron que las autoridades marroquíes a menudo propinan golpizas a quienes cruzan la frontera, incluidos menores bajo su custodia que no muestran resistencia ni intentan huir.

    La frontera con Melilla
    Cinco migrantes entrevistados por Human Rights Watch en Rabat señalaron que, al intentar escalar el vallado perimetral de Melilla en las primeras horas del 2 de febrero, miembros de la Guardia Civil española y las Fuerzas Auxiliares de Marruecos respondieron con un uso excesivo de la fuerza contra ellos.

    Joseph, un hombre de 31 años de Camerún, que presentaba cojera y un ojo hinchado, contó:

    Nos aproximamos al vallado para cruzar a Melilla e intentamos entrar. Algunos logramos ingresar a Melilla, pero la Guardia Civil nos detuvo. Nos golpearon con porras. La fuerte golpiza duró entre 5 y 10 minutos. Nos esposaron [con precintos plásticos], y luego abrieron el portón del vallado y nos entregaron a las Fuerzas Auxiliares [marroquíes].
    Luego las Fuerzas Auxiliares nos golpearon con ba
    stones. Mientras nos golpeaban, también nos palparon. Me robaron 250 dírhams [US$ 30] y mi teléfono celular. Nos obligaron a recostarnos boca abajo en el suelo, sin quitarnos las esposas. Permanecimos en el suelo durante una hora mientras nos golpeaban. Me golpearon con un palo en el ojo. Solamente se detuvieron cuando llegaron algunos superiores.
    Martin, un joven de 22 años de Camerún, contó lo siguiente:
    Llegamos a la valla y comenzaron a sonar las sirenas… Pude ver a mis amigos al otro lado [de Melilla]. La Guardia Civil golpeó a mis amigos con palos grandes. No porras policiales, sino palos. Te golpean hasta que te desmayas… yo retrocedí al lado marroquí. Cuando volví, [las Fuerzas Auxiliares marroquíes] me golpearon. Me sujetaron las manos, y luego me obligaron a permanecer boca abajo en el suelo. Me palparon y me quitaron el dinero que llevaba, mi teléfono e incluso los zapatos.
    Martin, un joven de 24 años de Camerún, contó la siguiente experiencia:
    En la noche del 24 de diciembre [de 2013], 15 de nosotros intentamos avanzar hacia la valla. Cuando nos estábamos acercando, las Alit [Fuerzas Auxiliares marroquíes] nos vieron y comenzaron a arrojarnos piedras y palos. Fuimos interceptados por nueve Alits; me llevaron a un rincón apartado y, junto a otros migrantes, nos golpearon durante 30 ó 40 minutos, y luego nos llevaron a la comisaría. Yo logré que me trasladaran a un hospital. Recibí atención médica por las lesiones y regresé al día siguiente a Gourougou, con ayuda de varias ONG.
    Ahmed, un joven de 22 años originario de Camerún, también estaba en este grupo:
    Todos fuimos interceptados y arrestados en el primer vallado. Mis pies sangraban debido los cortes provocados por el alambre de púas, y las fuerzas auxiliares me detuvieron. Me sujetaron las manos por la espalda con una cuerda y me dieron golpes en todo el cuerpo con sus porras. Algunos me saltaban en la espalda para que no me diera vuelta. A las 8 a.m., nos llevaron en un vehículo hasta la dependencia policial en Nador. No nos pidieron que mostráramos nuestros documentos. Simplemente nos preguntaron, como siempre, nuestro nombre y nacionalidad. Se negaron a trasladarme a un hospital, a pesar de que estaba sangrando. Durante la noche, nos llevaron en un autobús a la estación de autobuses de Rabat.
    http://www.hrw.org/es/news/2014/02/10/marruecos-abuso-de-migrantes-del-africa-subsahariana 
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  • Le Maroc épinglé encore une fois par Human Rights Watch

    Maroc : Abus à l’encontre de migrants subsahariens
    Les mauvais traitements persistent dans le cadre d’opérations le long de la frontière avec l’Espagne en dépit de certaines réformes entamées par Rabat
    (Rabat, le 10 février 2014) – Les forces de sécurité marocaines soumettent régulièrement les migrants subsahariens dans le nord-est du pays à des passages à tabac ou à d’autres mauvais traitements, et parfois les volent, a indiqué Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Ces exactions persistent malgré quelques améliorations dans le traitement des migrants depuis que le gouvernement a annoncé une nouvelle politique de migration et d’asile en septembre 2013. Depuis lors, la pratique d’expulser sommairement les migrants à la frontière avec l’Algérie semble avoir cessé.

    Selon le rapport de 79 pages, intitulé « Abused and Expelled: Ill-Treatment of Sub-Saharan African Migrants in Morocco » (« Abus et expulsions : Les mauvais traitements infligés aux migrants d’Afrique subsaharienne au Maroc »), ces exactions se sont produites alors que les forces de sécurité appréhendaient les migrants subsahariens qui avaient tenté en vain de rejoindre l’enclave espagnole de Melilla, ou – avant septembre 2013 – alors qu’elles rassemblaient les migrants sans un semblant de procédure régulière afin de les expulser vers l’Algérie. Cependant, les recherches menées à la fin janvier et début février 2014 à Oujda, Nador et Rabat indiquent que les forces de sécurité marocaines font encore usage de la violence contre les migrants expulsés de Melilla.

    « Le Maroc devrait clairement indiquer à ses forces de sécurité que les migrants ont des droits », a déclaré Bill Frelick, directeur du programme Réfugiés à Human Rights Watch. « Le Maroc doit mettre un terme aux passages à tabac et autres mauvais traitements des migrants. »

    Les forces de sécurité espagnoles font également un usage excessif de la force lorsqu’elles expulsent sommairement les migrants de Melilla, a constaté Human Rights Watch. L’Espagne devrait cesser toutes les expulsions sommaires vers le Maroc à la frontière de Melilla et suspendre les retours forcés vers le Maroc de migrants arrivant à Melilla jusqu’à ce que le Maroc démontre qu’ils ne sont plus en danger de passages à tabac et autres exactions à leur retour et que leurs droits sont protégés.

    La nouvelle politique de migration et d’asile au Maroc est basée sur les recommandations du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et approuvée par le roi Mohammed VI. Les réformes comprennent l’octroi de la résidence légale aux migrants que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a décidé de considérer comme réfugiés. Une fois traités par le Bureau national pour les réfugiés et les apatrides nouvellement réactivé, les réfugiés obtiennent des cartes de résident qui leur donnent le droit de travailler et de bénéficier de certains services sociaux.

    Le Maroc a également mis en place une procédure de régularisation « exceptionnelle » jusqu’en 2014 afin de permettre aux migrants sans papiers qui répondent à certains critères de faire une demande pour un statut de résident d’un an renouvelable. On ne sait pas combien des 25 000 migrants subsahariens estimés au Maroc répondront aux critères. Un bref sondage informel a indiqué que peu de ceux qui vivent dans des camps de fortune à Nador et Oujda seraient admissibles.

    Le gouvernement a déclaré à Human Rights Watch qu’il est également en train d’élaborer de nouvelles lois sur l’asile, la traite des êtres humains et la migration.

    Le rapport de Human Rights Watch s’appuie sur des entretiens menés auprès de 67 migrants subsahariens à l’intérieur et aux environs des villes d’Oujda et de Nador en novembre et décembre 2012. Human Rights Watch a également interrogé des fonctionnaires, des agences internationales et des organisations non gouvernementales et a inclus dans le rapport les réponses du gouvernement à des questions écrites. En janvier et février 2014, Human Rights Watch a interrogé 14 autres migrants à Nador, Oujda et Rabat.

    Les migrants d’Afrique subsaharienne quittent leur pays en raison de la pauvreté ; de problèmes familiaux et sociaux ; de bouleversements politiques et de la guerre civile ; et, dans certains cas, la crainte de la persécution. Un grand nombre dans le nord-est du Maroc cherchent à atteindre l’Europe. Un grand nombre de migrants interrogés pour ce rapport vivaient dans des abris de fortune en dehors des grandes villes, survivant avec de maigres ressources et dans la peur constante de descentes policières.

    En décembre 2011, selon les rapports d’organisations non gouvernementales, les autorités marocaines ont intensifié la pratique de descentes dans les camps de migrants non officiels situés dans les zones forestières à proximité d’Oujda et de Nador. Les gendarmes et les Forces auxiliaires marocaines ont détruit les abris des migrants et parfois volé leurs objets de valeur au cours de ces descentes, ont expliqué les migrants à Human Rights Watch. Les forces de sécurité ont arrêté les migrants de sexe masculin, les ont transportés par autobus jusqu’à la frontière algérienne et leur ont ordonné de continuer à pied, en contournant les exigences administratives et judiciaires de procédure régulière pour les déportations en vertu du droit international et national.

    « Nicolas », 39 ans, du Cameroun, a déclaré avoir été poussé vers l’Algérie alors que les forces de sécurité criaient « Yallah ! [Allons-y!]. » « Ils m’ont vraiment mal traité, ils m’ont donné tellement de coups de pieds que j’urine du sang à cause de ça », a-t-il affirmé. Les noms des migrants interrogés ont été modifiés pour assurer leur protection.

    Les entretiens que Human Rights Watch a menés dans le nord-est du Maroc en janvier 2014 auprès des migrants et des organisations non gouvernementales travaillant sur ​​place ont déclaré que les expulsions sommaires à la frontière avec l’Algérie avaient cessé et que les descentes de police chez les migrants vivant à l’intérieur et aux environs d’Oujda avaient diminué depuis octobre 2013. Cependant, la police fait encore des descentes dans la région de Nador. Les migrants ont décrit des descentes qui ont eu lieu aussi récemment que le 29 janvier 2014 quand la police a détruit des campements de fortune de migrants, et ont arrêté et battu les individus qui tentaient d’atteindre Melilla. Les autorités qui ont rassemblé les migrants à Nador ces derniers mois les ont transportés par autobus à Rabat et d’autres villes côtières, plutôt qu’à la frontière algérienne, comme précédemment, ont indiqué les migrants et les groupes non gouvernementaux à Human Rights Watch.

    En ce qui concerne les expulsions documentées dans le rapport, le gouvernement marocain a déclaré à Human Rights Watch qu’il n’avait pas expulsé les gens, mais plutôt effectué des retours à la frontière « légitimes ». Cependant, la frontière algéro-marocaine reste formellement fermée et les migrants ont confié à Human Rights Watch que les agents de sécurité marocains les ont emmenés dans des endroits isolés et ont fait usage de la force ou de menaces de la force pour les contraindre à marcher vers l’Algérie.

    Les migrants expulsés qui ont rencontré les forces de sécurité algériennes ont été confrontés à d’autres exactions. Les migrants ont affirmé que certaines autorités frontalières algériennes les ont obligés à retourner au Maroc, parfois violemment, après leur avoir volé leurs objets de valeur.

    Chaque migrant expulsé interrogé qui avait réussi à revenir à Oujda ou Nador a décrit des expulsions qui ont ignoré les exigences de base d’une procédure régulière.

    L’article 23 de la loi marocaine sur l’immigration prévoit le droit de faire la demande d’un avocat ou d’un interprète avant expulsion. L’article 22 de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, à laquelle le Maroc est un État partie, prévoit une décision d’expulsion par écrit et la possibilité de contester cette décision.

    Tout en notant les caractéristiques positives de la nouvelle politique de migration du Maroc, Human Rights Watch reste préoccupé par de nouveaux rapports de violence policière contre des migrants près de la frontière avec Melilla. Le gouvernement marocain devrait veiller, dans le cadre de ses réformes, à ce que les forces de sécurité s’abstiennent de recourir à la force excessive envers les migrants et respectent les droits à une procédure régulière pour tous les migrants qu’ils appréhendent.

    Le gouvernement espagnol devrait arrêter de renvoyer sommairement vers le Maroc les migrants qui atteignent Melilla. La loi espagnole exige que les forces de sécurité et des frontières suivent les procédures d’expulsion lorsqu’elles renvoient les migrants qui entrent illégalement en Espagne. Ces refoulements sont également contraires au droit international et aux lois de l’Union européenne (UE), qui interdisent aux pays de renvoyer de force une personne vers un endroit où elle serait exposée à un risque réel d’être soumise à un traitement inhumain et dégradant. Les autorités espagnoles devraient également assurer des enquêtes diligentes sur les allégations de recours excessif à la force par ses propres forces et faire pression sur le Maroc pour qu’il mette fin à l’usage de la force injustifiée contre les migrants.

    Human Rights Watch a examiné le traitement des migrants au Maroc par rapport à l’objectif annoncé par l’UE de contrôler ses frontières grâce à l’aide des pays tiers voisins de l’UE. Le Maroc et l’Union européenne ont adopté une politique commune de prévention des migrations clandestines vers l’UE, grâce à une coopération financière, par exemple. Human Rights Watch a exhorté l’UE à veiller à ne pas fournir de soutien aux programmes ni aux forces marocaines qui violent les droits des migrants, tel que garanti par le droit international des droits humains.

    « Le Maroc a apparemment cessé de refouler des migrants à la frontière algérienne, mais ce n’est pas suffisant », a conclu Bill Frelick. « Le Maroc a besoin de procédures fermes pour s’assurer que les droits des migrants à une procédure régulière soient respectés et pour leur permettre de demander l’asile. »

    ——————-

    Informations supplémentaires tirées des entrevues de 2014
    Deux chercheurs de Human Rights Watch ont mené des entretiens individuels auprès de neuf migrants dans la forêt de Gourougou, près de Nador, et cinq à Rabat. Toutes les personnes interrogées étaient des hommes – dix originaires du Cameroun, deux du Mali et deux du Gabon. Les noms des migrants ont été modifiés pour assurer leur protection. Lors des entretiens avec Human Rights Watch à Nador, les 29 et 30 janvier, et à Rabat le 3 février, les migrants ont déclaré que les forces de sécurité font encore des descentes fréquentes dans les camps de Gourougou, la montagne boisée à proximité de Nador, donnant sur Melilla, au cours desquelles ils détruisent et brûlent les biens et les abris de fortune des migrants.

    Nador est un point de départ pour de nombreux migrants qui tentent de rejoindre Melilla, soit par bateau gonflable ou en escaladant en grand nombre les clôtures qui l’entourent, parfois plusieurs centaines de migrants à la fois. Les migrants qui ont réussi à entrer à Melilla ont déclaré que la Guardia Civil espagnole a sommairement renvoyé la plupart d’entre eux et les a remis à la police des frontières marocaines à la frontière. Ils ont affirmé que les autorités marocaines battent fréquemment ceux qui traversent la frontière, y compris des enfants, qui étaient sous leur garde effective et ne résistaient pas ni ne tentaient de fuir.

    A la frontière de Melilla

    Human Rights Watch a interrogé cinq migrants à Rabat, qui ont expliqué que lors d’une tentative d’escalade de la clôture du périmètre de Melilla aux premières heures du 2 février, la Guardia Civilespagnole et les Forces auxiliaires marocaines ont fait usage d’une force excessive contre eux.

    Joseph, 31 ans, originaire du Cameroun, qui boitait et avait un œil enflé, a déclaré :

    Nous sommes allés vers la clôture pour entrer à Melilla et nous avons essayé d’y rentrer. Quelques-uns d’entre nous ont réussi à entrer à Melilla mais la Guardia Civil nous a arrêtés. Ils nous ont frappés avec des matraques. Ils nous ont frappés très fort pendant 5 à 10 minutes. Ils nous ont menottés [avec des liens en plastique], puis ils ont ouvert la porte de la clôture et nous ont remis aux Forces auxiliaires [marocaines].
    Les Forces auxiliaires nous ont frappés avec des bâtons. En nous frappant, ils nous ont également fouillés. Ils m’ont volé 250 dirhams [30 $ US] et mon téléphone portable. Ils nous ont fait allonger à plat ventre sur le sol, toujours menottés. Nous sommes restés sur le sol pendant une heure tandis qu’ils nous frappaient. Ils m’ont frappé à l’œil avec un bâton. Ils ne se sont arrêtés de nous frapper que lorsque d’autres officiers supérieurs sont venus.
    Martin, 22 ans, originaire du Cameroun, a déclaré :
    Nous sommes arrivés à la clôture et les sirènes se sont mises à hurler … Je pouvais voir mes amis qui étaient à l’intérieur [de Melilla]. La Guardia Civil a frappé mes amis avec de gros bâtons. Non pas des matraques de police, mais des bâtons. Ils vous frappent jusqu’à ce que vous vous évanouissiez … j’ai battu en retraite vers le côté marocain. Quand je suis redescendu, ils [les Forces auxiliaires marocaines] m’ont frappé. Ils m’ont menotté, puis m’ont fait m’allonger sur le sol, à plat ventre. Ils m’ont fouillé et ont volé mon argent, mon téléphone et même mes chaussures.
    William, 24 ans, originaire du Cameroun, a déclaré :
    Dans la nuit du 24 décembre [2013], nous étions 15 à avancer vers la clôture. Alors que nous arrivions près de la clôture, les Alit [Forces auxiliaires marocaines] nous ont vus et ont commencé à nous jeter des pierres et des bâtons dessus. Neuf membres des Alit nous ont attrapés, ils m’ont emmené dans un coin caché et m’ont frappé là ainsi que d’autres migrants pendant 30 à 40 minutes, puis ils nous ont emmenés au commissariat. J’ai pu aller à l’hôpital au lieu de ça. J’ai reçu des soins médicaux pour mes blessures et je suis revenu le lendemain à Gourougou, avec l’aide des ONG [organisations non gouvernementales].
    Ahmed, 22 ans, originaire du Cameroun, faisait également partie de ce groupe :
    Nous avons tous été interceptés et arrêtés à la première clôture. Mes pieds étaient en sang à cause des fils de fer barbelés et les Forces auxiliaires m’ont arrêté. Ils m’ont attaché les mains derrière le dos avec une corde et m’ont battu sur tout le corps avec des matraques. Certains d’entre eux ont sauté sur mon dos pour me forcer à me mettre à plat ventre. À huit heures du matin, ils nous ont conduits au poste de police de Nador. Ils ne nous ont pas demandé de présenter nos papiers. Ils nous ont demandé, comme toujours, nos noms et notre nationalité. Ils ont refusé de me conduire à l’hôpital même si je saignais. Dans la soirée, ils nous ont conduits dans un bus jusqu’à la gare routière de Rabat.

    http://www.hrw.org/fr/news/2014/02/10/maroc-abus-l-encontre-de-migrants-subsahariens 

    N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU BAN KI-MOON POUR DEMANDER L’ELARGISSEMENT DU MANDAT DE LA MINURSO A LA SURVRILLANCE DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
  • El Aaiun : violenta intervención marroquí contra manifestantes pacíficos saharauis

    El Aaiún (Sáhara Occidental ocupado por Marruecos), 10 de Febrero 2014 -. Las fuerzas de represión en Marruecos intervinieron hace escasos momentos contra manifestantes saharauis en la ciudad de El Aaiún, capital del Sáhara Occidental ocupada por Marruecos. 
    Las fuerzas de represión marroquíes reprimieron violentamente una manifestación convocada por la Coordinadora de Gdeim Izik organizada en la Avenida de Smara Avenue. Decenas de saharauis participaron coreando eslóganes por la independencia del Sáhara Occidental, la libertad de los presos políticos y la ampliación de las competencias de la MINURSO para la supervisión de los derechos humanos. 
    Según Equipo Mediático, la agresión de la policía marroquí se soldó de varias víctimas entre los manifestantes. Entre ellos: Layla Lili, Mahfoudha Lafqir, Salha Boutenguiza, Hamma Alqotb, Elghalia Joumani, Bouchraya Abbahi.
    Fuente : Equipe Mediático, 10.02.2014
  • El Aaiun : manifestation vient d’être violemment réprimée par la police marocaine

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé par le Maroc), 10 février 2014.- Les forces de répression du Maroc sont intervenus il y a quelques instants contre des manifestants sahraouis dans la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Les forces de répression marocains ont violemment réprimée une manifestation convoquée par la Coordonnatrice de Gdeim Izik organisée dans l’Avenue de Smara. Des dizaines de sahraouis y ont participé scandant des slogans revendiquant l’indépendance du Sahara Occidental, la liberté des prisonniers politiques et l’élargissement des compétences de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme.
    Selon l’Equipe Media, l’agression de la police marocains s’est soldée par plusieurs victimes parmi les manifestants. Parmi eux  : Layla Lili, Mahfoudha Lafqir, Salha Boutenguiza, Hamma Alqotb, Elghalia Joumani, Bouchraya Abbahi.
    Source : Equipe Media, 10/02/2014
    N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU BAN KI-MOON POUR DEMANDER L’ELARGISSEMENT DU MANDAT DE LA MINURSO A LA SURVRILLANCE DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL
  • Con un par de tránsfugas, Marruecos quiere resucitar el tribalismo

    Hace más de 60 años, el pueblo del Sáhara Occidental era un pueblo nómada. La sequía acabó con el modo de vida saharaui en el desierto y le obligo a refugiarse en las ciudades que el colonizador español acababa de fundar.
    Durante el período colonial español, los saharauis trabajaban en el sector público, el transporte, la empresa de fosfatos, el ejército español, etc. Los niños iban a la escuela y los primeros contingentes de estudiantes universitarios ya estaban en España para seguir sus estudios.
    La sedentarización y la alfabetización se profundizaron gracias a la política cultural llevada a cabo por el Frente Polisario en los campamentos de refugiados saharauis. Miles de jóvenes saharauis se especializaron en España, Cuba, Rusia, Libia, Argelia …
    Sin embargo, Marruecos y sus aliados de la AFP y consortes continúan calificando al pueblo saharaui de « nómada » para negarle su derecho a existir. En este contexto, en la agenda política de Marruecos en el Sáhara Occidental, la división tribal siempre ha sido siempre un eje principal, además de hacer que todos los ciudadanos dependan de lo poco que la ocupación les da como medio de presión. 
    La administración colonial marroquí considera al tribalismo como un arma primordial para acabar con la resistencia saharaui. El último reajuste administrativo (que más bien es un desajuste) llevado a cabo por el gobierno marroquí viene en este contexto. Parece que Marruecos no ha aprendido la lección. Sigue poniendo su esperanza en los desertores. Lo cual delata sus intenciones. Y eso que el nombramiento de r Ahmedou Souilem como embajador en España no dio nada. Al contrario, desde su defección, su ciudad natal, Dajla, se unió a las manifestaciones contra la ocupación. Un intento condenado al fracaso. En 38 años, los saharauis han aprendido a adivinar las intenciones de las autoridades marroquíes que siempre balancearon la carta tribal para socavar la sagrada unidad del pueblo saharaui. Y seguro que no es un tránsfuga quien va a realizar los designios de Marruecos.