Mois : février 2014
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Le silence assourdissant de Ban Ki-moon
Processus de paix et violations de droits de l’homme. Deux faits incompatibles, peuvent-ils aller ensemble ? L’observateur le plus avide ne saurait hésiter dans la réponse. C’est non, impossible. Dans un processus visant à établir la paix dans un territoire ou une région, toute violation des droits de l’homme contribuerait automatiquement à l’anéantissement de ce processus de paix ou du moins à l’affaiblir considérablement, voire à le dépourvoir de toute efficacité.Pourtant, c’est ce qu’il se passe au Sahara Occidental. L’ONU a instauré, en 1991, un cessez-le-feu et un processus de paix visant à organiser un référendum d’autodétermination permettant la population de ce territoire de s’exprimer librement sur leur avenir. Un droit fondamental contenu dans la Charte des Nations Unies. Le processus de paix continue, mais le référendum stagne. Le cessez-le-feu continue, les violations des droits de l’homme aussi.Au Sahara Occidental, non seulement le référendum n’a pas eu lieu dans six mois ni dans 22 ans, mais le Maroc poursuit ses sorties musclées contre la population civile sahraouie sans être inquiété par l’ONU. Au contraire, le Secrétaire Général Ban Ki-moon, au lieu de condamner les exactions marocaines, vantent les « progrès » du Maroc en matière des droits de l’homme et la création du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), l’instance qui a déclaré morts en prison huit citoyens trouvés dans une fosse commune au mois de juin 2013 dans la région d’Amgala.Les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental par le Maroc se succèdent. Les lettres du président adressées au Secrétaire Général Ban Ki-moon aussi. Mais celui-ci reste sourd face aux cris de secours de la plus haute autorité sahraouie. Au risque de sa crédibilité auprès de la partie qui souffre le plus de cette situation de ni guerre ni paix, cette situation de statu quo imposé par le silence de l’ONU face aux agissement du Maroc contre le processus onusien et contre la population locale.Le peuple sahraoui subit une torture double. Une de ses parties est réfugiée dans un désert des plus arides, et l’autre soumise à un régime d’une violence inouïe et une politique d’appauvrissement qui dure plus de 38 ans. Et Ban Ki-moon ne semble s’en émouvoir.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Mali : Médiation et rapport de force
Au Mali, il n’est pas sûr, en effet, que Rabat cherche à faire jouer ses atouts uniquement pour l’intérêt de ce pays. Il y a des soupçons, en revanche, qu’il déploie ses efforts actuels uniquement dans le seul but de « contraindre » ceux fournis par l’Algérie, qu’il perçoit comme la seule source de ses problèmes au Sahara occidental. Une telle perception des choses est dommageable. Elle n’a pas d’autre effet que de créer un nouveau foyer de tension dans un Sahel déjà fortement fragilisé par l’impact du désordre libyen.Le Sahel est aujourd’hui un espace géopolitique où s’expriment des luttes géostratégiques entre pays de la sous-région, d’une part, et entre des puissances internationales, d’autre part. Au milieu de ces acteurs, l’Algérie, de par sa position, ses frontières et ses capacités militaires supposées, occupe une place particulière. Elle n’est cependant ni la mieux placée ni la seule à être présente dans un terrain où les menaces sont légion et le jeu pas aussi clair qu’on veut le faire croire.En face d’elle, des pays proposent leur médiation pour ce qui concerne la crise malienne et participent aux côtés de puissances occidentales à la lutte antiterroriste et à la chasse aux islamo-gangsters qui évoluent entre le vortex libyen et le septentrion malien. Ils agissent sans doute dans le sens collectif et commun aux décisions prises par les Nations unies pour un Sahel politiquement apaisé et débarrassé au plan sécuritaire des groupes armés qui continuent de l’investir depuis des années.Cependant, ils poursuivent aussi des logiques d’Etat auxquelles il faut prêter attention en raison de l’esprit de concurrence et de leadership qui les anime et qui peut avoir des conséquences regrettables tant au niveau de l’objectif immédiat recherché – gagner la guerre contre le terrorisme – que pour la perspective d’une région politiquement et économiquement intégrée.Parmi ces pays, le Maroc, dont il faut suivre l’action politique et diplomatique actuelle en direction du Mali. Son initiative de prendre langue avec les dirigeants indépendantistes du MNLA indique son intention de prendre part à un dossier dont il s’est, du moins publiquement, éloigné jusqu’ici. Elle semble répondre, à première vue, à une intention individuelle, mais néanmoins bien vue par des partenaires français et américains de contribuer à une solution à la crise au nord du Mali. C’est du moins ce qui est affirmé publiquement à Rabat et dans toutes les places mondiales où la diplomatie marocaine s’exprime au sujet du Sahel.Dans la réalité, il est toutefois des éléments qui appellent à d’autres lectures, pas toujours rassurantes par ailleurs. Au Mali, il n’est pas sûr, en effet, que Rabat cherche à faire jouer ses atouts uniquement pour l’intérêt de ce pays. Il y a des soupçons, en revanche, qu’il déploie ses efforts actuels uniquement dans le seul but de « contraindre » ceux fournis par l’Algérie, qu’il perçoit comme la seule source de ses problèmes au Sahara occidental. Une telle perception des choses est dommageable. Elle n’a pas d’autre effet que de créer un nouveau foyer de tension dans un Sahel déjà fortement fragilisé par l’impact du désordre libyen.Reportersdz, 17/02/2014A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Sahara : Des scandales qui risquent de rendre la situation encore plus explosive
La femme dans la société arabe et musulmane a une place particulière. Surtout en Mauritanie et au Sahara Occidental où elle est chouchoyée et dirige les affaires domestiques. Par conséquent, le traitement réservé par le Maroc aux femmes sahraouies est considéré comme un énorme scandale. La colère suscitée par les images du policier marocain en train de tirer Layla Lili par ses cheveux resteront à jamais gravées dans la mémoire de chaque sahraoui. Il est difficile d’imaginer les sahraouis en train de rester calmes pendant que leurs femmes sont humiliées, torturées et insultées.Non sans raison, le président sahraoui s’est adressé au Secrétaire Général de l’ONU pour exprimer son indignation face à ce qu’il se passe dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Il l’a invité à «intervenir d’urgence pour mettre fin aux violations des droits de l’homme commises par les autorités d’occupation marocaines et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis».La fuite en avant du régime marocain en matière de violations des droits de l’homme est traduite par le président sahraoui comme un acte qui reflète «une volonté agressive de la part des autorités d’occupation marocaines à poursuivre leurs violations des droits de l’homme».Abdelaziz n’a pas hésité à responsabiliser l’ONU de “ ces pratiques odieuses qui se perpétuent sur un territoire international, toujours sous la responsabilité directe de l’ONU représentée par sa mission pour le référendum au Sahara occidental, connue sous le nom de la MINURSO»Le président de la RASD est allé jusqu’à mettre en doute la bonne volonté dans le processus onusien au Sahara Occidental qui dure depuis 22 ans. «Nous ne saurons parler d’efforts onusiens sérieux et responsables, alors que l’occupant marocain persiste dans son mépris du droit international et à accentuer la férocité de sa répression et de ses violations des droits de l’homme à l’encontre de civils sahraouis sans défense», a-t-il ajouté.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Sahara Occidental: L’Uruguay revendique la surveillance des droits de l’homme par la MINURSO
Le ministre des Affaires étrangères de l’Uruguay, Luis Almagro, a demandé de doter la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’une composante pour surveiller les droits de l’homme, a rapporté dimanche l’agence de presse sahraouie (SPS).A l’issue d’une réunion à Montevideo avec l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Cheibani Abbas, au siège du ministère des Affaires étrangères, M. Almagro a regretté que la MINURSO demeure la seule mission de paix dans le monde sans composante de surveillance et de rapports sur la situation des droits de l’homme, à l’instar des autres missions onusiennes.Il a également réitéré la position ferme de son pays en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, déplorant les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Délégation britannique décide de participer aux manifestations sahraouies en tant qu'observateur
La délégation parlementaire britannique, qui se trouve actuellement en visite dans les territoires occupés du Sahara Occidental a confirmé son intention de participer dans les manifestations sahraouies en tant qu’observateur « pour s’enquérir de près du degré de liberté dont jouissent les sahraouis dans leur droit à se manifester et exprimer librement leurs opinions ».M. Jeremy Corbin, député parlementaire du Parti travailliste et président de la délégation a exprimé à la Coordination des associations sahraouies Gdeim Izik sa satisfaction de se trouver au Sahara Occidental et pouvoir discuter avec les activistes sahraouis de la situation.«Nous sommes venus pour voir la situation du peuple sahraoui sous occupation « , a déclaré pour sa part , M. John Hilary , directeur de l’Association » War on Want » . «Nous sommes au courant des graves violations des droits de l’homme, du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental et nous savons que le Maroc refuse au sahraouis leur droit à l’autodétermination », a-t-il ajouté.La délégation avait prévu mettre fin à sa visite dans les territoires occupés le 17 Février et un rapport détaillé sur la visite sera transmis à la Chambre des communes.Source : Sawtalintifada, 16 fév 2014A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Delegación británica confirma su participación como observadora en manifestaciones saharauis
Confirmaron ayer los miembros de la delegación parlamentaria británica, que se encuentra actualmente en visita a los territorios ocupados del Sáhara Occidental, su objetivo de hacerse una idea de la medida en la que el pueblo saharaui ejerce sus derechos inalienables y legítimos bajo la ocupación marroquí, en particular, el derecho a manifestarse pacíficamente y a expresar su opinión libremente. La declaración fue hecha al Centro Saharaui para la Información y la Comunicación durante el encuentro con la Coordinadora de asociaciones Gdeim Izik en El Aaiun ocupado.El Sr. Jeremy Corbin, diputado parlamentario del Partido de Trabajo, y presidente de la delegación declaró su intención de participar como observadores en las manifestaciones organizadas por los saharauis.« Espero ver hasta qué punto puede el pueblo saharaui expresar su opinión en condiciones normales y democráticas… y el derecho a la vida es uno de los derechos fundamentales citados en la Declaración Universal de los derechos humanos de 1948 « .El Sr. Jeremy Corbin, presidente del grupo del Sáhara Occidental en el Parlamento británico calificó su encuentro con los activistas saharauis de « muy importante » en el que pudieron discutir todo lo relacionado a los derechos humanos en todas sus dimensiones, centrándose en los temas de los derechos de los presos de conciencia, los derechos de la mujer, así como los derechos culturales y el derecho a la autodeterminación.“Llegamos para ver la situación del pueblo saharaui bajo la ocupación” dijo por su parte, el Sr. John Hilary, Director de la asociación “War On want”. « Estamos al tanto de las violaciónes graves de los derechos humanos, del saqueo de los recursos naturales del Sáhara Occidental y también sabemos que Marruecos niega el derecho del pueblo saharaui la autodeterminación”, añadió.Los miembros de la delegación expresaron su satisfacción por su presencia en El Aaiun, su encuentro con los saharauis y confirmaron su apoyo al pueblo saharaui en su lucha por la libertad que tanto tiempo lleva esperando. « Estamos orgullosos de apoyar al pueblo saharaui y volveremos llevando este mensaje a Gran Bretaña para dufundirlo con el fin de reforzar la campaña », dijo John Hillary al Centro Saharaui de Informacion y Comunicacion.La delegación ha previsto finalizar su visita a los territorios ocupados el 17 de Febrero. Un informe detallado sobre la visita será remitido a la Cámara de los Comunes.Conviene recordar que en el Reino Unido tuvo lugar a principios de este año el lanzamiento de una campaña internacional similar a la del año pasado con el fin de ampliar las competencias de la MINURSO para incluir la vigilancia de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.Fuente : Sawtalintifada, 16 FEB 2014
La MINURSO (Misión de la ONU en el Sáhara Occidental) es la única misión de la ONU que carece de un componente encargado de informar sobre la situación de los derechos humanos en la antigua colonia española. El veto de Francia en el Consejo de Seguridad impide a éste resolver esta anomalía. Si usted cree que la MINURSO debe vigilar los derechos humanos, haga clic aquí y firme la petición dirigida al secretario general Ban Ki-moon y cuelgue esta petición en su página. Muchas gracias
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Declaración de John Hillary, miembro de la delegación británica*
Mi nombre es John Hillary, director ejecutivo ONU de « War on Want », que es una ONG británica y llegamos al Sáhara Occidental como británicos y como organización no governemental para ver la situación del pueblo saharaui bajo ocupación. Sabemos de las violaciones graves de los derechos humanos, sabemos del saqueo de los recursos naturales saharauis y sabemos que el derecho a la autodeterminación es negado por las autoridades marroquíes y formamos parte de muchos grupos en Europa y en Bruselas que están luchando en solidaridad con el pueblo saharaui para su autodeterminación, por los derechos humanos y su afán de ser libre en el futuro. Por lo tanto, estamos muy orgullosos de estar aquí, es un orgullo para nosotros estar con el pueblo saharaui y vamos a llevar este mensaje a Gran Bretaña y difundirlo para que la campaña adquiera más intensidad.*Declaración de John Hillary, miembro de la delegación británica
La MINURSO (Misión de la ONU en el Sáhara Occidental) es la única misión de la ONU que carece de un componente encargado de informar sobre la situación de los derechos humanos en la antigua colonia española. El veto de Francia en el Consejo de Seguridad impide a éste resolver esta anomalía. Si usted cree que la MINURSO debe vigilar los derechos humanos, haga clic aquí y firme la petición dirigida al secretario general Ban Ki-moon y cuelgue esta petición en su página. Muchas gracias
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy -
Médiation algérienne au Mali – L'obsession de Mohammed VI
Dans la diplomatie marocaine, tous les gestes et toutes les initiatives sont basés sur un objectif : réaliser la colonisation du Sahara Occidental d’une manière définitive et faire du Maroc la première puissance économique et militaire en Afrique grâce aux nombreuses richesses naturelles de l’ancienne colonie espagnole et permettre à la France d’en profiter.Par conséquent, c’est dans ce contexte que rentre la mini-tournée programmée par Mohammed VI au Mali, Côte d’Ivoire, Gabon et Guinée. Ainsi, le roi du Maroc n’a pas changé la liste de ses destinations africaines. Toujours les mêmes. Ils se comptent avec les doigts d’une seule main et ils partagent avec le Maroc un point commun : la survie de leurs régimes ne dépend que des faveurs de la France et ils constituent les derniers vestiges de la Françafrique où se trouvent encore des bases militaires françaises pour « sauvegarder les intérêts de la France ». Tous des régimes corrompus qui ont contribué au financement illégal des campagnes présidentielles françaises, le point faible de tous les dirigeants français. Selon un câble américain publié par Wikileaks, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, ainsi que le Parti socialiste français, auraient bénéficié de l’ argent Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour financer leur activité politique. « Majesté, je dois beaucoup à votre père » avait déclaré Jacques Chirac au roi Mohammed VI en signe de reconnaissance pour l’argent que le roi Hassan II lui avait offert pour ses campagnes électorales.A Abidjan, le président Alassan Ouattar a carrément été intronisé par les troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire qui avait organisé un raid contre le palais de Laurent Gbagbo pour le remettre à La Haye.En Guinée Conakry, le Lieutenant Dadis Camara a été soigné au Maroc après sa blessure pour ensuite se rendre au Burkina Fasso, un autre satellite de la France au Sahel.A l’instar des marocains, les dirigeants de ces pays sont des marionnettes de la France. Ils ne vivent que pour réaliser les desseins de la France en Afrique. Leurs relations avec la France est basée sur le chantage et la corruption.Le voyage du souverain marocain n’a qu’un seul but : saper la médiation de l’Algérie au Mali. Cette médiation qui suscite la jalousie et la colère des gouvernants marocains qui veulent plier les bras des géographes du monde pour qu’ils inclussent le Maroc dans la liste des pays du Sahel.Dans ses efforts pour comploter contre l’Algérie, le palais royal compte avec le soutien de ses maîtres à Paris qui ont fait pression sur le MNLA pour qu’ils boycottent l’appel que l’Algérie a lancé aux parties pour une rencontre exploratoire à Alger. Pourtant, l’initiative algérienne a été sollicitée par le président Boubacar Keita.En soutenant une médiation marocaine au Mali, la France récompense le Maroc pour sa participation dans la force de pacification de la République Centrafricaine.Le reste du progtramme royale, sa visite en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Gabon n’est qu’un complément visant à dissimuler le véritable objectif de cette mini-tournée du roi Mohammed VI : torpiller la médiation algérienne, déstabiliser les frontières sud de ce pays et s’offrir un protagonisme perdu à cause de ses velléités expansionnistes.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Médiation algérienne au Mali – L’obsession de Mohammed VI
Dans la diplomatie marocaine, tous les gestes et toutes les initiatives sont basés sur un objectif : réaliser la colonisation du Sahara Occidental d’une manière définitive et faire du Maroc la première puissance économique et militaire en Afrique grâce aux nombreuses richesses naturelles de l’ancienne colonie espagnole et permettre à la France d’en profiter.Par conséquent, c’est dans ce contexte que rentre la mini-tournée programmée par Mohammed VI au Mali, Côte d’Ivoire, Gabon et Guinée. Ainsi, le roi du Maroc n’a pas changé la liste de ses destinations africaines. Toujours les mêmes. Ils se comptent avec les doigts d’une seule main et ils partagent avec le Maroc un point commun : la survie de leurs régimes ne dépend que des faveurs de la France et ils constituent les derniers vestiges de la Françafrique où se trouvent encore des bases militaires françaises pour « sauvegarder les intérêts de la France ». Tous des régimes corrompus qui ont contribué au financement illégal des campagnes présidentielles françaises, le point faible de tous les dirigeants français. Selon un câble américain publié par Wikileaks, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, ainsi que le Parti socialiste français, auraient bénéficié de l’ argent Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour financer leur activité politique. « Majesté, je dois beaucoup à votre père » avait déclaré Jacques Chirac au roi Mohammed VI en signe de reconnaissance pour l’argent que le roi Hassan II lui avait offert pour ses campagnes électorales.A Abidjan, le président Alassan Ouattar a carrément été intronisé par les troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire qui avait organisé un raid contre le palais de Laurent Gbagbo pour le remettre à La Haye.En Guinée Conakry, le Lieutenant Dadis Camara a été soigné au Maroc après sa blessure pour ensuite se rendre au Burkina Fasso, un autre satellite de la France au Sahel.A l’instar des marocains, les dirigeants de ces pays sont des marionnettes de la France. Ils ne vivent que pour réaliser les desseins de la France en Afrique. Leurs relations avec la France est basée sur le chantage et la corruption.Le voyage du souverain marocain n’a qu’un seul but : saper la médiation de l’Algérie au Mali. Cette médiation qui suscite la jalousie et la colère des gouvernants marocains qui veulent plier les bras des géographes du monde pour qu’ils inclussent le Maroc dans la liste des pays du Sahel.Dans ses efforts pour comploter contre l’Algérie, le palais royal compte avec le soutien de ses maîtres à Paris qui ont fait pression sur le MNLA pour qu’ils boycottent l’appel que l’Algérie a lancé aux parties pour une rencontre exploratoire à Alger. Pourtant, l’initiative algérienne a été sollicitée par le président Boubacar Keita.En soutenant une médiation marocaine au Mali, la France récompense le Maroc pour sa participation dans la force de pacification de la République Centrafricaine.Le reste du progtramme royale, sa visite en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Gabon n’est qu’un complément visant à dissimuler le véritable objectif de cette mini-tournée du roi Mohammed VI : torpiller la médiation algérienne, déstabiliser les frontières sud de ce pays et s’offrir un protagonisme perdu à cause de ses velléités expansionnistes.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
La Haute Cour espagnole auditionne des témoins sur les fosses communes découvertes au Sahara occidental
Le juge de la Haute Cour espagnole, Pablo Rafael Ruz Gutierrez a pris, mercredi, les déclarations de deux experts espagnols, Carlos Martin Beristain et Francisco Etxeberria, qui avaient exhumé en juin 2013 deux fosses communes contenant huit cadavres, dont ceux de deux enfants sahraouis, indique samedi l’Agence de presse sahraouie (SPS). Ces cadavres sont ceux de Sahraouis exécutés par arme à feu par des éléments de l’armée marocaine le 12 février 1976, lorsque l’Espagne exerçait encore officiellement comme puissance administrante du territoire, précise la même source.Selma Daf Mahmud, fils et frère de deux des disparus trouvés a témoigné également devant le juge. Cependant, deux autres parents n’ont pas pu le faire, n’ayant pas obtenu de visas auprès du consulat d’Espagne à Alger.L’Association des Familles des prisonniers et disparus sahraouis a exprimé, dans un communiqué cité par SPS, son souhait que cette mesure ne soit pas liée à la décision du gouvernement espagnol de mettre fin à la compétence de la « justice universelle espagnole ».L’association a critiqué la conduite du consulat d’Espagne et l »‘indifférence » avec laquelle il a traité les demandes de visas de victimes, souhaitant que le gouvernement espagnol facilite les démarches pour que les témoins et les familles de victimes de disparitions forcées puissent être entendues par le juge.La MINURSO est la seule mission onusienne qui ne surveille pas le respect des droits de l’homme. S’il vous plaît, votre signature de cette pétition aidera à atténuer les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, dernière colonie en AfriqueSIGNEZ LA PETITION!