Mois : décembre 2013

  • Territoires : L’UE en flagrant-délit de mensonge, au Sahara et à Chypre

    Une occupation peut en cacher au moins deux à trois autres, qui ne posent aucun problème de conscience (élastique) à l’Union Européenne.
    Pourquoi cette “occupation” serait-elle aussi différente de toutes les autres occupations ?
    L’UE insiste sur le fait que ni les Turcs à Chypre, ni les Marocains au Sahara Occidental , ne peuvent être comparés aux Israéliens en Judée-Samarie/Cisjordanie. Deux juristes de haut statut universitaire mènent une bataille perdue contre cette hémiplégie, qui en demandent raison.
    Beaucoup d’Israéliens ressentent avec amertume que l’Union Européenne tord les faits à leur détriment. Deux universitaires Juristes – un ancien ambassadeur d’Israël et un Professeur juif-américain de droit international – pensent avoir enfin trouvé le cas parfait pour le démontrer : unnouvel accord de pêche, signé entre les Européens et le Maroc , qui s’applique au-delà des frontières internationalement reconnues du Maroc, prend effet dans le territoire du Sahara occidental, même si le Maroc a envahi cette région en 1975 et l’occupe donc, depuis lors.
    Ces deux universitaires mettent donc la responsable des affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, en demeure d’expliquer pourquoi cet accord, en n’excluant nullement les territoires occupés par le Maroc, ne suffirait pas à prouver que l’UE observe, à l’encontre d’Israël des « double-standards » (un deux-poids-deux mesures »), qui relèvent alors de la discrimination.
    L’Union Européenne insiste pour que tout accord qu’elle signe avec Israël, mentionneexplicitement l’exclusion des implantations, en « Cisjordanie occupée », remarquent ces universitaires, dans une lettre envoyée le mois dernier aux bureaux d’Ashton à Bruxelles.
    Aussi, pourquoi donc les mêmes restrictions ne sont-elles pas appliquées, dans le cas du Maroc ? Cette incohérence flagrante démontre : « les pratiques de double-standard de l’Union Européenne », accusent le Professeur Eugène Kontorovich de l’Université du Nord-Ouest et l’ex-Ambassadeur israélien au Canada, Alan Baker.
    La semaine dernière, l’UE a répondu à la lettre, en disant, essentiellement, que l’”occupation” israélienne est « différente », mais sans jamais détailler ni en quoi, ni comment.
    L’UE maintient que la présence israélienne dans la “bande occidentale” (Judée-Samarie/Cisjordanie) et l’Est de Jérusalem est « unique », sur le plan juridique, mais refuse constamment d’expliquer exactement pourquoi et comment elle diffère d’autres situations, l’occupation turque du Nord de Chypre et la présence marocaine du Sahara Occidental ; alors que Rabat revendique la propriété de ce territoire, aucun autre pays ne reconnaît cette revendication.
    Dans leur lettre à Ashton, ces juristes postulent que l’Accord de Partenariat surla Pêche , entre l’UE et le Maroc, approuvé ce mois-ci par le Parlement Européen, apparaît « en parfaite contradiction avec ce que l’UE a appelé les « obligations en matière de droit international dans ses accords commerciaux avec Israël ». « En fait, l’UE a négocié cet accord avec le Maroc, alors même qu’elle impose, à l’encontre d’Israël des directives de financement sans précédent et des règles sur l’origine des requêtes qui disent exactement le contraire », ont écrit Kontorovich et Baker, en référence aux directives très controversées qui interdisent, au 1er janvier, tout financement européen en direction d’entités israéliennes au-delà de la « Ligne Verte » ou celles ayant des relations au-delà de la ligne verte.
    L’opposition féroce de Jérusalem à ces directives, ont d’abord sapé la participation d’Israël au projet Horizon 2020, un programme de coopération scientifique hautement lucratif ; ce partenariat à Horizon 2020 a, ensuite, été maintenu.
    La réponse de l’UE, dont l’auteur, au nom d’Ashton, est le directeur exécutif pour le service d’action extérieure de l’UE, département du Moyen-Orient et dans le Sud-Est asiatique, Hugues Mingarelli, expose que : « En ce qui concerne les allégations d’usage de double-standards, qu’il s’agisse d’Israël ou du Maroc, notre analyse est que les deux dossiers sont « différents » et ne peuvent pas être comparés ». Aucune autre explication n’a été apportée.
    “Quoi qu’ait pu relever leur “analyse”, ils n’en sont, de toute évidence, pas très fiers. Si elle avait comporté la moindre substance, ils n’auraient certainement pas hésité à en fournir plus de détail », a souligné Kontorovich au Times d’Israël, cette semaine.
    La cheffe de la politique étrangère de l’UE, Catherine Ashton et le Président de l’AP, Mahmoud Abbas à Ramallah, Juin 2013 (photo credit : European Union)
    “Le laconisme de la déclaration d’Ashton reflète la supériorité morale générale que les responsables de l’UE se sentent avoir sur Israël, à laquelle j’ai été confrontée dans toutes mes tentatives pour discuter de ces sujets avec eux », ajoute t-il. « Leur attitude est celle des Juges, dont nous sommes les suspects. Comment osent-ils nous accuser ou nous juger ? Comme l’a dit un officiel de première ligne, dans l’UE, quand j’ai soulevé ces thèmes devant lui pour en parler : « Nous sommes là pour parler de vous [Israël] et pas de nous [qui sommes blancs comme neige]. Voilà pourquoi ils n’éprouvent aucun besoin d’en donner la raison. Ils n’ont pas besoin de s’expliquer. C’est pourtant ce que nous faisons ».
    La délégation de l’UE en Israël a décliné tout commentaire, au sujet de cet article. En privé, des sources locales de l’UE ont dit au Times of Israel, que, selon les Nations-Unies, le Sahara occidental est un « territoire disputé sans auto-juridiction et de facto sous administration marocaine. Cela diffère de la situation légale appliquée en Judée-Samarie et dans la Bande de Gaza ».
    Toute situation est différente de toute autre, admet Kontorovich, “La question est de savoir s’il existe les moindres différences juridiques qui puissent avoir la moindre pertinence”.
    Selon sa propre analyse des lois internationales, telles qu’elles s’appliquent aux occupations lors de conflits, dit Kontorovich, les revendications d’Israël sur la « Bande Occidentale de Judée-Samarie » sont, en réalité, bien plus fondées que celles de beaucoup d’autres pays gouvernant des territoires conquis, essentiellement pour des raisons historiques. En outre, le dossier du Sahara Occidental est, en réalité, très similaire à celui de la Judée-Samarie, parce que dans les deux cas, il n’existait aucun état souverain, sur ces territoires disputés, avant qu’ils ne soient « occupés ».
    La réponse de Mingarelli constitue la première fois que l’UE avoue, effectivement, qu’il traite le dossier d’Israël selon des normes différentes, soutient Kontorovich. « Cependant, ils gardent le plus total silence, concernant ces « différences » qu’ils prétendent relever de leur « analyse » -qu’ils ne sont absolument pas capables de restituer par des arguments logiques, rationnels – Evidemment, notre position est que, de toute évidence, l’UE traite bien Israël comme un cas particulier – mais que ce traitement n’est basé sur aucun critère reconnu ni légitime. Jusqu’à présent, ils ont plutôt contribué à confirmer notre hypothèse et sont incapables de la démentir ».
    Alan Baker (photo credit : courtesy ambassadoralanbaker.com)
    Kontorovich, actuellement professeur invité à l’Université Hébraïque de Jérusalem, dit que les postures juridiques de l’UE, sur lesquelles elle a basé ses directives de financement pour la « Bande Occidentale » et d’autres décisions politiques au Moyen-Orient, s’enracinent dans uneinterprétation des Conventions de Genève, qui présente l’activité des implantations d’Israël comme « illégale dans le cadre des lois internationales » et comme « crime de guerre ».
    L’Article 49, paragraphe 6, de la Quatrième Convention de Genève déclare qu’une puissance occupante « ne déportera pas ni ne transférera sa propre population civile dans le territoire qu’elle occupe ». Les violations de la convention sont considérées comme des crimes de guerre, dans le cadre des lois internationales. Israël a signé cette convention et, par conséquent, y reste lié.
    “L’argument fondamental de l’UE serait que la présence d’Israël en Judée-Samarie correspondrait à une « occupation », selon la Quatrième convention de Genève, et donc, elles tirent de nombreuses conséquences de cette interprétation de la loi internationale. Mais, selon la Convention de Genève, il n’y a pas 36 façons de mener une occupation », argumente Kontorovich. « Aussi en quoi l’occupation de la « Bande Occidentale » est-elle si différente de toute autre occupation ? ».
    Cet investigateur et juriste affirme que ses recherches ont révélé qu’aucun autre pays n’a jamais été accusé, au niveau international, d’avoir violé la Convention 49.6 de Genève”. « L’ONU a condamné le Maroc [pour l’occupation du Sahara occidental], mais n’a jamais prétendu que ce paysaurait commis un crime de guerre », en transférant une partie de sa population à cet endroit. Selon Kontorovich et Baker – qui, en plus d’avoir été diplomate, a l’habitude d’être conseiller juridique pour le Ministère des affaires étrangères – Rabat, après l’invasion, en 1975, a poursuivi une « politique agressive d’implantation, dont la conséquence est qu’aujourd’hui, les résidents des implantations représentent actuellement la majorité sur ce territoire ».
    Le statut juridique exact du Sahara Occidental fait l’objet de nombreux débats universitaires ; certains considèrent que le Maroc est simplement « une puissance administrative de facto », alors que d’autres le perçoivent comme un occupant à part entière. L’UE ne considère pas que le Sahara Occidental soit « occupé », et Israël n’a pas de politique formelle à ce sujet.
    Le professeur de Droit Eugene Kontorovich (photo credit : courtesy)
    Une autre situation, souvent comparée à la “Bande Occidentale » de Judée-Samarie est celle duNord de Chypre, que l’UE ne considère pas, non plus, comme « occupé » par la Turquie. Et pourtant, affirme Kontorovich, cet organisme européen soutient les « colons » turcs de ce territoire.
    “L’UE offre, en toute connaissance de cause et d’objectifs pleinement partagés , des récompenses, des financements, etc. au Nord de Chypre, occupé par les Turcs », selon un article que Kontorovich a co-rédigé en Octobre. La politique officielle de l’UE affiche que la Turquie doit mettre un terme à son occupation, et l’invasion turque a été condamnée par toute institution internationale existante, jusqu’au Conseil de Sécurité. Quoi qu’il en soit l’UE maintient un programme tout entier visant à attribuer des fonds directs aux Turcs du Nord de Chypre ».
    Cela pourrait être une chose que l’UE dise que les Israéliens ne devraient pas construire d’implantations en Judée-Samarie, pour quelque raison, bonne ou mauvaise, que ce soit, mais à partir du moment où l’Union prétend que sa position s’ancre dans le cadre des lois internationales, cet organisme doit répondre à la question épineuse, pour savoir en quoi l’occupation israélienne différerait de celle de tout autre pays, insiste Kontorovich. La position de l’UE d’interdire le versement du moindre dollar qui puisse bénéficier aux institutions israéliennes basées au-delà de la Ligne Verte vise à « assurer le respect des positions de l’UE et ses engagements, en conformité avec les lois internationales », selon la déclaration des directives de financement.
    L’affirmation que l’Europe applique des double-standards est monnaie courante, dans l’appareil politique israélien, particulièrement à droite. « L’UE devrait aussi se demander » si Israël bénéficie d’un traitement équivalent et équitable à celui des autres Etats », a déclaré l’adjoint au Ministre des Affaires étrangères, Ze’ev Elkin (Likoud), en novembre, en présence de l’Ambassadeur de l’UE à Tel Aviv, Lars Faaborg-Andersen, dans une session de la Knesset, consacrée aux relations européo-israéliennes.
    « Il y a un manque patent d’égalité, s’agissant du conflit d’ici et comparé aux autres conflits dans le monde », s’est plaint Elkin.
    L’UE « se permet d’investir à Chypre, une région en conflit, mais exige de nous que nous nous interdisions d’investir le moindre argent en Judée-Samarie ! ».
    Mais le mois dernier, Faaborg-Andersen a prétendudevant le Times of Israel que si cette critique de l’usage de double-standards survenait dans une de ses discussions avec des responsables israéliens, il la rejetterait en soulignant l’Unicité du conflit palestino-israélien. Le Nord de Chypre, par exemple, ne peut pas être comparé, parce que c’est « une situation totalement différente » [lire l’autoritarisme du petit fonctionnaire pointilleux : « parce que c’est comme ça et pas autrement »].
    L’Ambassadeur de l’UE en Israël Lars Faaborg-Andersen (photo credit : Yossi Zwecker)
    “Il n’y a aucun parallèle légal entre la situation des territoires occupés et aucune autre situation au monde, que ce soit le Nord de Chypre ou le Sahara Occidental”, a t-il continue de marteler. Le seul parallèle qui pourrait, éventuellement, exister selon les juristes de Bruxelles, concerne le conflit duNagorno-Karabagh », a-t-il ajouté, faisant référence à une région au cœur d’un conflit territorial entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. L’UE a, récemment, conclu un autre accord avec l’Arménie, qui occupe le Nagorno-Karabagh, mais, a, cette fois, veillé à ce qu’il spécifie l’exclusion de cetteenclave disputée ».
    PAR RAPHAEL AHREN 25 Décembre 2013, 7:26 am 92
    Raphael Ahren Raphael Ahren is the diplomatic correspondent at The Times of Israel.
    Adaptation : Marc Brzustowski
  • El Frente POLISARIO pide a la ONU una fecha determinada para la celebración del referéndum de autodeterminación

    Chahid El Hafed, 26/12/2013 (SPS).- El Secretariado Nacional del Frente POLISARIO, pidió este miércoles a las Naciones Unidas que determine « de forma rápida una fecha para la celebración del referéndum libre, justo y transparente para la autodeterminación del pueblo saharaui ».
    En un comunicado emitido al término de su séptima sesión ordinaria, el Secretariado Nacional del Frente POLISARIO reiteró su disposición de seguir cooperando con la ONU « para la descolonización del Sáhara Occidental ».
    Asimismo, el SN del Frente POLISARIO subrayó que « la presencia del Sáhara Occidental, última colonia en África, bajo el peso de una ocupación ilegal es una mancha en la frente de la comunidad internacional y de toda la humanidad ».
    El Frente POLISARIO indicó que « la mayor amenaza a la seguridad y la estabilidad en la región la constituye la política del Estado marroquí basada en la violación de la legalidad internacional, la expansión y ocupación de territorio vecino y las violaciones de los derechos humanos, además de ser el mayor productor y exportador de cannabis indio en el mundo, que contribuye a la financiación del crimen organizado y los grupos terroristas. (SPS)
  • Maroc : Des cellules terroristes trop dormantes

    Sans le soutien de la France et des Etats-Unis d’Amérique, le Maroc n’aurait jamais osé envahir l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental. Pour attirer ce soutien, Rabat avait rendu beaucoup de services dans le contexte de la Guerre Froide. Avec la fin de celle-ci, la « menace terroriste » était le meilleur alibi devant le Maroc pour donner une continuation aux services rendus à ses amis et pouvoir exiger un soutien dans le conflit du Sahara Occidenal. 
    Le plan Baker, soutenu par Washington, a convaincu les marocains que les USA sont prêts à défendre une solution basée sur la légalité internationale dans le conflit qui oppose, depuis plus de trois décennies, marocains et sahraouis. Depuis, le Maroc cherche à tout prix à convaincre ses amis américains de son efficacité dans la lutte contre le phénomène du terrorisme qui menace les USA en premier lieu. Ainsi, la lutte contre le terrorisme au Maroc est devenu non seulement le moyen pour s’assurer du soutien de l’Occident, mais aussi pour réduire une certaine opposition politique ou sociale au silence et pour se débarrasser des opposants. A ces fins, un instrument a été créé sous le nom de loi antiterroriste qui vient d’être dénoncée par le Groupe de Travail de l’ONU contre la détention arbitraire. Le président-rapporteur de ce groupe, le Norvégien Mads Andenas a estimé que « la loi anti-terroriste adoptée à la suite des attentats de Casablanca de 2003 qui est toujours en vigueur, est le cadre légal de nombreuses violations des droits de l’homme », considérant que « cette loi doit être modifiée pour rendre les incriminations plus précises, réduire les délais de garde à vue et instituer une procédure qui garantit un procès équitable » .
    Le Maroc, acculé dans la question du Sahara Occidental, a instrumentalisé au maximum la question de la lutte contre le terrorisme. La question sahraouie semble se trouver présente même dans l’affaire Belliraj. Selon certaines sources, l’arrestation de celui-ci revêtait aussi un caractère de règlement de comptes entre les services de sécurité marocains et belges. Une première tension a été enregistré entre les deux services lorsque la DGED marocaine a organisé une manifestation devant l’ambassade d’Algérie à Bruxelles, selon une déclaration du patron de la Sûreté belge Alain Winants. Les marocains protestaient contre le soutien de l’Algérie au peuple sahraoui. 
    La deuxième collision entre les sécuritaires belges et marocains aura lieu lors des attentats de Casablanca en 2003. Suite à une rumeur qui courrait selon laquelle les auteurs auraient été formés en Belgique et qu’ils avaient tout préparé depuis la Belgique, le gouvernement belge a demandé à la Sûreté de vérifier l’information tandis qu’André Jacob, un inspecteur qui était chargé du maintien des contacts avec les autorités marocaines à Bruxelles, se rend, en compagnie d’un collègue des services de renseignement français, à Rabat. Non seulement ils ont constaté que l’hypothèse belge était fausse, mais leur passage a conduit à de graves tensions entre la DGED marocaine et la Sûreté belge. Des tensions qui allaient s’approfondir, plus tard, avec l’arrestation du ressortissant belgo-marocain Belliraj en janvier 2008. En effet, le 8 juillet 2008, Alain Winants demande à Mohamed Yassine Mansouri, chef de la DGED, de rappeler trois agents marocains repérés en Belgique. « ‘Cette mesure n’était pas liée à l’affaire Belliraj. Dans le passé, il y a déjà eu des problèmes répétées avec les agents de la DGED. Ils avaient par exemple organisé une manifestation devant l’ambassade d’Algérie à Bruxelles », avait déclaré Alan Winants. Les accusations de la Sûreté belge étaient tellement graves que la DGED a non seulement rappelé les trois agents démasqués mais a également décidé de fermer carrément sa représentation à Bruxelles en rappelant tous ses agents. 
    Le cri d’innocence de Belliraj sera appuyé par un rapport rédigé par les services de sécurité de l’État Belge reconnaissant le manque de preuves contre l’accusé. « Sur le dossier Belliraj, du nom de ce Belgo-Marocain jugé au Maroc pour terrorisme en réseau et soupçonné d’avoir été un informateur de la Sûreté, cette dernière souligne que les éléments avancés par le Maroc n’ont pas permis de démontrer de manière indiscutable l’existence d’un réseau et l’implication de celui-ci dans six meurtres en Belgique. Le rapport ne fait qu’évoquer la majeure partie des champs sur lesquels se focalise l’institution et se borne très souvent à des rappels factuels concernant les dossiers d’extrémisme religieux, d’espionnage, etc », souligne le rapport. De son côté, le Parquet Fédéral de Bruxelles, après avoir analysé les deux rangées de cartons (24 000 pièces) résultant de l’enquête des juges d’instruction Daniel Fransen et Berta Bernardo-Mendez, a estimé qu’il n’y a pas de « charges suffisantes » à l’encontre de Belliraj et de ses complices présumés (Le Vif) .
    Depuis plus de dix ans, des dizaines de communiqués officiels ont fait état de démantèlements de « cellules terroristes dormantes qui préparaient des attentats contre des intérêts du pays ». A l’occasion du dixième anniversaire des attentats de Casablanca, le ministère de l’intérieur marocain a déclaré que les services de sécurité marocains ont réussi à démanteler pas moins de 113 cellules terroristes et à arrêter 1256 présumés terroristes « soupçonnés de préparer une trentaine d’actes ». Pourtant, après Casablanca 2003, le seul attentat enregistré est celui du café Argana, à Marrakech en 2011 en plein cœur du Printemps Arabe. Une opération qui a soulevé beaucoup d’interrogations sur son véritable auteur.
    Aujourd’hui, l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU s’apprête, selon des sources marocaines, à organiser des rencontres décisives entre le Maroc et le Front Polisario en vue de mettre fin au contentieux sahraoui. A l’occasion, le ministère de l’intérieur nous annonce le démantèlement d’une cellule terroriste. Encore une cellule qu’au lieu de « faire son travail » ne faisait que « dormir ».
  • Marroquíes se querellan contra el Banco Mundial por manipular un estudio para justificar su política

    Un grupo de expertos e investigadores marroquíes han presentado una querella ante la justicia marroquí contra el Banco Mundial por falsificar los resultados de un estudio que efectuaron sobre Marruecos para esta institución financiera internacional.
    El abogado Abderahim Jameai ha indicado en un comunicado ayer martes que ha depositado la querella en el tribunal de la capital Rabat y que fue aceptada. El objetivo es denunciar las maniobras del Banco Mundial por falsificar y manipular los resultados de estudio encargado por la misma institución a un grupo de investigadores y expertos del Instituto Agronómico y Veterinario Hassan II en Rabat.
    Los tres expertos que son Najib Akesbi, Dris Benatya y Mohamed Mehdi realizaron el estudio titulado RuralStruc sobre “Las implicaciones estructurales de la liberalización de la agricultura y el desarrollo rural”. Y posteriormente, fueron sorprendidos por la manipulación efectuada por el FMI a los resultados de este estudio. Exigieron al Banco Mundial de no publicar el estudio con los resultados manipulados porque se trata de un fraude científico y es inaceptable éticamente.
    Sin embargo, esta institución financiera desatendió esta exigencia y publicó el estudio con los resultados manipulados con el fin de justificar las recomendaciones ofrecidas al gobierno de Marruecos acerca de la liberalización del sector agrícola.
    Este grupo de investigadores recurrieron a la justicia después de que el Banco Mundial no quiso resolver este asunto, incluso el gobierno de Marruecos que necesita los préstamos de este banco no quiso abordar el tema con esta institución.
    Uno de los expertos Najb Akesbi aclara que se trata de una batalla por “la verdad y la ética”. Subrayando también que la opinión pública debe tener en cuenta cómo se manipulan los informes y los estudios por ciertas instituciones financieras internacionales con el fin de imponer o justificar ciertas políticas económicas en algunos países.
  • Christopher Ross en visitas discretas a Londres, Paris y Madrid

    Christopher Ross visita Londres, Paris y Madrid para elaborar nuevas fórmulas de negociación entre Marruecos y el Frente Polisario

    El Enviado Personal del Secretario General de las Naciones Unidas en el conflicto del Sahara Occidental, Christopher Ross visita discretamente los miembros del Consejo de Seguridad de la ONU y también España con el fin de elaborar las propuestas que tienen como objetivo agilizar las negociaciones entre Marruecos y el Frente Polisario.
    Ross realizó una visita a París el lunes de la semana pasada, en la cual tuvo encuentros con diplomáticos franceses encargados especialmente en la cuestión del Sahara. La diplomacia de París no anunció la visita, sin embargo dos días después, el portavoz del ministerio de exteriores reconoció en una rueda de prensa que Ross estuvo en París pero no facilitó ninguna información sobre las negociaciones que llevó a cabo.
    Según informaciones que obtuvo Alifpost de fuentes cercanas a este dossier, Ross realizó negociaciones con los responsables de la administración estadounidense sobre el conflicto del Sahara Occidental tras la visita del rey Mohamed VI a la Casa Blanca el pasado 22 de noviembre. Posteriormente, Ross visitó las capitales más influyentes tales como Londres, París y Madrid para elaborar las nuevas fórmulas de las negociaciones entre Marruecos y el Frente Polisario.
    En cuanto a España, las fuentes consultadas por Alifpost sobre la posible visita de Ross a Madrid ni confirman ni desmienten su visita. Hay que resaltar que los enviados de la ONU en el conflicto del Sahara Occidental siempre visitan España porque era la potencia colonizadora hasta 1975, y esta vez el papel de España es más notable porque a partir de enero próximo va a ser miembro no permanente en el Consejo de Seguridad de la ONU.
    No obstante, Christopher Ross desveló en su informe presentado al Consejo de Seguridad a finales del pasado mes de octubre que mantendrá encuentros secretos con Marruecos y el Frente Polisario, para transmitir las propuestas a ambas partes desembocando en unas negociaciones oficiales cuando se dieran las condiciones oportunas.
    Por otro lado, Ross con sus visitas no anunciadas pretende desarrollar y con la garantía de los países influyentes propuestas para presentarlas a Marruecos y al Frente Polisario para evitar el actual bloqueo producido como resultado de la insistencia de Marruecos sobre la propuesta del Plan de Autonomía y la insistencia del Frente Polisario en que se realice un referéndum.
    Alif-Post, 26/12/2013
  • Sahara Occidental : Faits marquants de l'année 2013

    L’année 2013 a été décisive pour le conflit du Sahara Occidental. L’ONU a signifié au Maroc que la communauté internationale a l’intention de résoudre ce problème, mais non au détriment de la légalité internationale. 
    Le conflit du Sahara étant un problème de décolonisation, l’autodétermination doit être la base de toute solution tel que souligné dans toutes les résolutions de l’AG, du CS de l’ONU, du Parlement Européen et de l’Union Africaine. C’était aussi la revendication de la Cour Internationale de La Haye dans son avis de 1975.
    Après 38 ans, l’ONU a bien compris que tout réglement qui ne tient pas compte des aspirations du peuple sahraoui est voué à l’échec. La longue attente du référendum a créé une mal-être parmi une jeunesse sahraouie pauvre et frustrée qui ne voit aucune sortie à sa situation malgré les ressources dont regorge son territoire. Les violations continues des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental sont susceptibles d’empirer la situation devenue déjà explosive à cause des évènements qui connaît la région du Sahel.
    Dans un rapport adopté par le PE, le rapporteur européen Richard Tannock, avait souligné que l’autodétermination, au même titre que les droits de l’homme, est au centre du débat pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental. Une vision qui semble être partagée par la délégation des Etats-Unis au Conseil de Sécurité. Raison pour laquelle, Washington a présenté au mois d’avril 2013 une proposition suggérant l’élargissement des compétences de la MINURSO à la surveillance de la situation des droits de l’homme dans le territoire sahraoui et dans les camps des réfugiés sahraouis dans l’Ouest de l’Algérie. L’agressivité qui a caractérisé l’attitude du Maroc envers l’Algérie voisine témoigne du malaise provoqué par l’initiative américaine.
    Un autre fait marquant de l’année a été le réveil algérien. Les événements du dit printemps arabe que la région a traversée ont rendu le Maroc arrogant, agressif et insolent. Dans le conflit du Sahara Occidental, le soutien français au Maroc au Conseil de Sécurité a éloigné toute perspective de solution du conflit sahraoui. Au palais royal, ils étaient convaincus d’avoir mis l’Algérie à genoux. Les actions de pression se sont multipliés en vue de forcer la réouverture des frontières entre les deux pays. 
    Dans cette année 2013, l’Algérie a réagi. Des tranchées ont été réalisées le long de la frontières en vue de mettre fin à la contrebande qui fait vivre toutes les villes de l’Est marocain. Les réseaux de trafic de cannabis tombent l’un derrière l’autre. Les actions de solidarité avec le peuple sahraoui ont redoublé en quantité et qualité. La lettre envoyée par le président Bouteflika à la conférence d’Abuja en est la preuve vivante. Dans la réaction algérienne, il y a un message subliminal : le peuple sahraoui n’est pas seul.
  • Mauritania registra un crecimiento económico de un 26,9%

    El inicio de las exportaciones del petróleo en Mauritania, con 75.000 barriles diarios, prevé conllevar para la economía mauritana un crecimiento de un 26,9 en 2006, según el informe « Perspectivas Económicas en África 2005-2006 », elaborado por la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), dado a conocer este fin de semana.
    Según el estudio realizado por la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), presentado este fin de semana en París, Mauritania deberá registrar un crecimiento económico de un 26,9 por ciento en 2006, debido en su mayor parte al inicio de las exportaciones de petróleo, indicando además que la subida en el precio del petróleo en el mercado internacional generará beneficios billonarios para la economía mauritana.
    Con una producción diaria de 75.000 barriles de crudo, esta cantidad puede multiplicarse por cuatro en un plazo de tan sólo un año y medio, según algunas previsiones. 
    Woodside Mauritania, la sociedad responsable de la extracción de petróleo y gas natural durante los próximos 10 años, en estima que las reservas de crudo en Mauritania se sitúan entre los 300 y 500 millones de barriles, de los que unos 123 millones se hallan en el yacimiento de Chinguetti.
    Desde el 24 de febrero, la compañía ha realizado cinco exportaciones desde el yacimiento de Chinguetti, principalmente, a países de Oriente Medio. Paralelamente a la extracción de crudo, Woodside continúa el programa iniciado en 2001 de exploración y prospección, a través del cual han descubierto los yacimientos petrolíferos de Walata, Tiof, Tevet y Labeidna.
    Afrol News
  • Marruecos, Turquía y México, países de tránsito de los flujos migratorios

    Países tan lejanos entre sí como Marruecos, Turquía y México, comparten una historia como países de tránsito de los flujos migratorios que buscan llegar a naciones desarrolladas, como Estados Unidos, Alemania o España.
    Las primeras tres naciones enfrentan el endurecimiento de las políticas migratorias de los países más ricos, al igual que los peligros que deben encarar los migrantes. Grupos de la delincuencia organizada o la necesidad de cambiar las rutas tradicionales de la migración hacia territorios cada vez más hostiles, hacen que ese flujo de trabajadores en busca de mejores opciones de vida que las que les ofrecen sus países de origen, opten por quedarse en esos países de tránsito.
    De acuerdo con un estudio del Instituto de Política Migratoria de Estados Unidos –uno de los principales grupos no gubernamentales de análisis del fenómeno migratorio en el mundo- “la naciente clase media en varios países de ingresos medios fuertemente creciente, junto con la más estricta aplicación de políticas antinmigrantes en la frontera en muchos destinos de inmigración establecida, están reestructurando el paisaje de migración”.
    El análisis señala que México y Turquía han aumentado su ingreso nacional bruto per cápita (PNB) más del doble en los últimos diez años y junto con el aumento de ingresos, se incrementa la demanda de mano de obra inmigrante para servicios de limpieza o cuidando de personas y más ampliamente, para el trabajo estacional, como sucede en la frontera de México con Guatemala.
    Esto se refleja en el hecho de que la población extranjera en México ha crecido 6 por ciento anualmente, desde el año 2000. Mientras que en Turquía, este crecimiento de población no nativa es de 3 por ciento cada año.
    Ambas naciones, añade el estudio, han reconocido la necesidad de una gestión más integral de la movilidad y sus gobiernos han comenzado a tomar medidas para poner en marcha nuevas prospectivas y marcos legales para regular la inmigración. En abril del de 2013, Turquía adoptó una nueva ley sobre protección internacional, como un “cambio comprensivo” para gestionar la migración.
    La ley no sólo establece los procedimientos para la concesión de visados y protección internacional, también establece una nueva Dirección General de gestión de la migración dentro del Ministerio del Interior con autoridad para aplicar la nueva ley. “Lo más importante, la ley crea una tabla de políticas de migración que reúne a los subsecretarios de los ministerios pertinentes y el Director General de gestión de la migración para monitorear la implementación de la política migratoria y desarrollar nuevas estrategias y procedimientos a través de legislación secundaria”.
    Así, se determina además el número de trabajadores extranjeros que necesita anualmente por el mercado laboral turco, en coordinación con organizaciones no gubernamentales, universidades, organizaciones internacionales y los gobiernos locales.
    México también ha tomado medidas para crear un marco más amplio de la gobernanza de la migración. En 2011, el Congreso mexicano aprobó por unanimidad una ley que busca desarrollar una política de migración que, entre otras cosas, respeta los derechos humanos de los migrantes, facilita el movimiento internacional de personas, satisface necesidades laborales del país, garantiza la igualdad entre mexicanos nativos e inmigrantes y facilita el retorno y la reintegración de los emigrantes mexicanos.
    Mientras tanto, en Marruecos se ha presentado un plan para legalizar a entre 25 mil y 40 mil inmigrantes irregulares. Pretende regularizar su situación migratoria sobre una base caso por caso.
    La Jornada En Linea, 25 Dic 2013
  • Plantean legalizar la marihuana en Marruecos

    El Partido nacionalista Istiqlal (PI, opositor) ha presentado hoy ante el Parlamento una proposición de ley para legalizar el cultivo y la comercialización del cannabis o kif, tras otra propuesta similar que fue presentada el pasado mayo por un grupo de asociaciones marroquíes.
    « El objetivo es aprovechar este producto en la economía agrícola para promover el desarrollo local y regional », dijo Nuredin Mediane, presidente del grupo parlamentario del Istiqlal en la Cámara de Representantes, quien añadió que el partido se inspiró en su elaboración en la reciente experiencia uruguaya.
    El diputado marroquí explicó que se trata de un intento de « hacer resurgir » una ley que existía durante la época colonial cuando se toleraba el cultivo del kif antes de criminalizarlo tras la independencia de Marruecos, en 1956.
    La propuesta de ley estipula la creación de cooperativas agrícolas de cannabis, y de una agencia nacional como única institución competente para supervisar el cultivo, producción y comercialización de esta planta, así como contempla sanciones para toda producción ilícita del cannabis que no sea para fines terapéuticos o industriales.
    La Red Noticias, 24 de diciembre de 2013. 
  • ONU busca aumentar apoyo militar a Sudan del Sur

    (UPI) — El Secretario General de la Organización de Naciones Unidas (ONU) Ban Ki-moon alertó sobre la situación en Sudán del Sur, la cual ha venido empeorando en los últimos días.
    Ban aseguró que se ha comunicado con líderes de toda la región africana para fortalecer el apoyo militar a la misión de la ONU en el país (UNMISS en inglés), independizado en 2012. “Estoy determinado en asegurar que la UNMISS tenga todos los recursos necesarios para continuar con su objetivo central de proteger civiles”, indicó.
    Unas 6.800 tropas militares y policiales apoyan a la ONU en Sudán del Sur en donde el pasado 15 de diciembre se inició un conflicto presuntamente por un intento de golpe de Estado de tropas leales al ex Vicepresidente Riek Machar, según denunció el actual Presidente Salva Kiir.
    Este lunes el Consejo de Seguridad mantuvo reuniones a puerta cerrada con el Asistente del Secretario General para Operaciones de Mantenimiento de Paz, Edmund Mulet, para discutir las propuestas del Secretario General para enviar 5.500 pacificadores más al país. Este martes el Consejo tiene previsto reunirse para tomar una resolución sobre el conflicto en Sudán del Sur.