Mois : mars 2013

  • Sahara Occidental : La position de la France est décisive

    Il est clair que l’interminable conflit du Sahara Occidental ne souffle plus le statu quo. L’Envoyé Spécial de l’ONU l’a souligné dans sa dernière tournée : le statu quo est « insoutenable » et « très dangeureux » vu les nouveaux éléments sur le plan régional et international et la détermination du peuple sahraoui à arracher ses droits coûte que coûte.
    L’ambassadeur american Christopher Ross semble déterminé à mettre fin à ce conflit qui empoisonne les relations intermaghrébines et empêche la mise en peuvre d’un plan de développement économique et de coopération en matière de lutte contre la mouvance terroriste qui menace la région.
    Jusqu’à présent, le Maroc a tiré profit de la position de la France qui a toujours affiché un décalage clair par rapport à la position dominante dans la communauté internationale qui est favorable à la tenue d’un referendum juste et démocratique qui permette au peuple du Sahara Occidental de se prononcer sur son destin conformément aux résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité. Un référendum exigé, il y a 37 ans, par la Cour Internationale de Justice et objectif à la base de la création de la MINURSO (Mission des Nations pour le Référendum au Sahara Occidental). La mission de l’Envoyé Spécial s’inscrit dans la perspective d’une solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    La force de Ross se trouve dans le soutien dont il jouit de la part de la communauté internationale, y compris la France. Ce qui devrait donner un nouveau souffle aux efforts de cet inlassable diplomate. La visite du président François Hollande au Maroc en avril lui donnera l’occasion à nouveau de se prononcer sur une affaire qui a largement nui aux intérêts français en Algérie dont le marché peut encore offrir de nombreux avantages aux entreprises françaises.
    Le Parlement Européen, qui est pour la solution référendaire, a mis de la pression sur le Maroc en refusant de renouveler un accord de pêche qui ne prévoit pas la participation des sahraouis dans les bénefices engendrés par cet accord. Paris fera-t-elle de même?
    Source : La Tribune du Sahara, 11/03/2013
  • «En 1976, le Maroc tirait au napalm sur les Sahraouis et l´Espagne regardait !»

    La condamnation à de très lourdes peines des 24 indépendantistes sahraouis et l´expulsion mercredi de Casablanca des quatre eurodéputés qui voulaient se rendre à Al Ayoune pour se solidariser avec leur cause donnent lieu, régulièrement en Espagne, à des témoignages sur la tragédie que vit le peuple sahraoui depuis l´occupation de son territoire par le Maroc.
    L´un de ces témoins est le lieutenant-colonel à la retraite, Tòfol Fuster, actuellement âgé de 71 ans. Il a effectué entre 1965 et 1970 une mission d´information à Mahbes, la «Mer intérieure» du Sahara occidental, non loin de la frontière avec l´Algérie, le Maroc et la Mauritanie. C´est la plus belle page de la vie de cet ancien officier supérieur qui était le seul Européen du contingent de méharis qu´il commandait. Des liens puissants sont nés avec la société nomade sahraouie.
    Il se souvient que son affectation dans l´ancienne colonie espagnole avait pour objectif de surveiller cette partie de la province espagnole de l´époque, peu de temps après «l´invasion, en 1963, de Tindouf et Béchar», par l´armée marocaine, deux villes de l´extrême sud-ouest de l´Algérie qui venait à peine d´accéder à son indépendance. «Il y avait un cessez-le-feu, mais les incidents étaient fréquents dans la zone», dit-il, ce qui avait conduit l´Espagne à renforcer sa vigilance dans sa colonie.
    Il raconte à la presse des Baléares comment s´est déroulée, à partir de 1976, l´occupation militaire par le Maroc de l´ancienne colonie espagnole, et les violations des droits de l´homme qui s´en sont suivies à ce jour. «Le Front Polisario avait été créé en 1973 pour réclamer l´indépendance du Sahara occidental vis-à-vis de l´Espagne. Au moins 28 attaques avaient été enregistrées entre 1973 et 1976 contre des intérêts de l´Espagne dans la zone, notamment ses activités de pêche», dit-il. Mais la vraie tragédie du peuple sahraoui est à venir. «Après la mort du général Franco, le gouvernement de Navarro Arías a cédé la colonie espagnole au Maroc sous la pression du puissant lobby économique marocain.
    Les Sahraouis ont commencé alors à fuir massivement leur territoire envahi militairement après la «Marche Verte». Il se souvient : «Les enfants, les femmes et les vieillards qui se dirigeaient vers Tindouf ont été bombardés au napalm, alors que l´Espagne regardait de l´autre côté.»
    «J´ai très mal vécu la situation de ces 170 000 Sahraouis qui étaient encore des citoyens espagnols. Ce fut pour mois (et pour tous les Espagnols, un choc très fort.» Depuis, cet ancien officier supérieur s´était converti en sympathisant et activiste pro-sahraoui. «Un peuple avec lequel j´ai vécu des moments extraordinaires qui me donnaient le sentiment que je vivais dans la peau de ‘ ‘Laurence d´Arabie’’.»
    Ses souvenirs ont été ravivés par le dernier film «Enfants du Désert» qui vient d´obtenir le prix Goya, produit par le double Oscar du cinéma Javier Bardem, un autre militant de la cause sahraouie, comme lui et comme l´eurodéputé Willy Meyer qui vient d´être expulsé par les autorités marocaines. 
    Hania A.
  • Sahara Occidental : Les parlementaires européens indésirables

    Les députés européens sont-ils indésirables au Sahara Occidental? C’est ce que donne à penser l’expulsion par le Maroc d’une délégation de quatre parlementaires, refoulés mercredi dernier depuis l’aéroport de Casablanca. 
    Les autorités marocaines ne souhaitaient pas que ces quatre représentants du Parlement européen aillent enquêter sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Ainsi la mission des quatre députés européens a été purement et simplement empêchée par le royaume chérifien alors même qu’il est avéré que la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental est devenue un motif d’inquiétude pour les puissances occidentales, et à leur tête les Etats Unis, ainsi que les instances de l’ONU compétentes en la matière. 
    Le Maroc, en dépit des réserves exprimées sur sa conduite au Sahara Occidental campe sur ses positions. Les protestations qui s’élèvent contre les atteintes aux droits de l’homme au Sahara Occidental semblent de pure forme tant la communauté internationale ne parait pas en mesure d’agir sur une question de décolonisation qui entre dans sa trente huitième année? 
    L’expulsion des quatre parlementaires européens aurait ainsi pu paraitre anecdotique si elle ne confirmait pas l’embargo imposé par les autorités marocaines sur les informations en provenance des territoires occupés. 
    Les chancelleries occidentales restent passives devant cet état de fait et les gouvernements semblent vouloir donner le temps au temps et se satisfont du statu quo qui prévaut au Sahara occidental. 
    Pour la puissance occupante, ce silence a toutes les apparences d’une caution. Les quatre députés européens auront au moins tenté d’en savoir plus. Ils savent maintenant à quoi s’en tenir.
    Par Djamel Eddine Merdaci
    http://www.lactualite-dz.info/Sahara-Occidental-Les-parlementaires-europeens-indesirables_a5395.html
  • Lettre du PCF au ministre des AE français, Laurent Fabius

    Pierre Laurent                                                                                                                                                      

    Secrétaire national du PCF

    Sénateur de Paris                                                                                    

    Monsieur Laurent Fabius
    Ministre des Affaires étrangères                                                                                                                37, Quai Orsay
                                                                                                         75351 Paris Cedex 07

                                                                                                                  Paris, le 4 mars 2013

    Monsieur le Ministre,
    J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur la sentence rendue par le Tribunal militaire de Rabat le 18 février dernier à l’encontre de 24 militants sahraouis, suite aux graves incidents provoqués par le démantèlement du camp de Gdeim Izik en octobre 2010 par les forces marocaines.
    Les condamnations sont particulièrement lourdes puisqu’elles vont de la perpétuité à 20 ans de prison pour les militants de la cause sahraouie.
    Ce jugement à caractère politique a provoqué consternation et indignation des observateurs, des associations de droits humains, et de tous ceux et celles attachés au respect du droit des peuples à disposer d’eux-êmes.
    En effet, ce procès pose une fois encore la question du statut du Sahara Occidental, qui, aux yeux de la Communauté internationale et de l’ONU, est considéré comme un territoire sur lequel le Maroc ne peut exercer aucune souveraineté.
    Hors, c’est un tribunal marocain, qui plus est militaire, qui s’est trouvé chargé de ce procès en dehors de tout respect du droit international.
    La France ne peut rester indifférente à cette situation dont les autorités marocaines portent l’entière responsabilité.
    Les rapports entre nos deux pays devraient nous permettre d’être entendus.
    Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ne peut continuer à être ainsi bafoué. Les condamnations à l’encontre de ces militants doivent être reconsidérées. La demande de leur libération est légitime.
    Je vous remercie, Monsieur le Ministre, de me faire part de quelle suite vous comptez donner à ce jugement.
    Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes respectueuses salutations.
    Pierre Laurent

  • L’ambassadeur marocain à Bruxelles "doit être interdit d’accès" au Parlement Européen

    BRUXELLES – Des eurodéputés ont demandé jeudi d’ »interdire » à l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles l’accès au Parlement européen, en réaction au refoulement la veille par les autorités marocaines d’une délégation de parlementaires européens, devant se rendre à El Aaiun (capitale du Sahara Occidental occupée).
    Cette demande a été formulée lors d’une conférence de presse animée par les quatre eurodéputés refoulés mercredi dernier par les autorités marocaines dès leur arrivée à l’aéroport de Casablanca.
    Il s’agit notamment du député slovène du groupe ALDE (centre droite), M. Ivo Vajgl, de la député du groupe socialiste européen, M. Vincent Ramon Gorles (Espagne) et de la Suédoise Isabella Lavin, du groupe des Verts européens, ainsi que de Mme Willy Meyer.
    Réagissant à la déclaration de l’ambassadeur marocain à Bruxelles dans laquelle il affirme avoir adressé un message aux eurodéputés en partance pour El Aaiun via Casablanca, les eurodéputés concernés ont indiqué qu’ils étaient déjà embarqués dans l’avion au moment où l’ambassadeur leur avait envoyé ce message.
    Les eurodéputés ont qualifié la missive du représentant diplomatique du Maroc à Bruxelles d’ »un chef-d’oeuvre de mauvais comportement diplomatique », demandant à ce que « le diplomate soit interdit d’aller au Parlement européen ».
    La délégation refoulée est composée de quatre députés, représentant chacun un groupe parlementaire à savoir les socialistes, la gauche unie, les libéraux et les verts, et de cinq assistants parlementaires.
    Les eurodéputés devaient effectuer une visite à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et prendre contact avec les défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental en application des résolutions adoptées par le parlement européen en janvier de cette année.
    La résolution du Parlement européen exigeait « la libération des prisonniers politiques sahraouis » et « le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
    Cette résolution a été élaborée suite aux « graves violations » des droits de l’homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d’Amnesty internationale et d’autres organisations de défenses des droits de l’homme.
    Des eurodéputés accusent le Maroc de vouloir dissimuler ses violations des droits de l’homme au Sahara Occidental
    BRUXELLES– Les eurodéputés, Daniel Cohn-Bendit (France) et Isabella Lôvin (Suède) ont fustigé, jeudi à Bruxelles, la décision des autorités marocaines de les refouler de l’aéroport de Casablanca, affirmant, dans ce cadre, que le gouvernement marocain veut cacher ses violations des droits de l’homme dans le Sahara Occidental occupé.
    Ainsi, le co-président du groupe des Verts/ALE, M. Cohn-Bendit a qualifié, lors d’une conférence de presse, de « totalement inacceptable » la décision du gouvernement marocain de les refouler, précisant que les quatre députés voulaient « obtenir des informations de première main sur la situation sur le terrain ».
    Il a souligné que la question du Sahara Occidental « ne peut-être résolue qu’à travers un débat ouvert avec un accès direct aux faits ».
    Pour sa part, l’eurodéputé Isabella Lôvin a déclaré que le régime marocain « a quelque chose à cacher car il veut m’empêcher de rencontrer des Sahraouis ».
    « Ce voyage a été annoncé à l’avance, mais nous avons reçu une lettre indiquant que nous n’étions pas les bienvenus qu’après notre départ », a-t-elle indiqué.
    Elle a ajouté que des réunions étaient prévues avec « tous les intervenants de la région, y compris des représentants des droits de l’homme et des délégués de la mission de l’ONU au Sahara Occidental », soulignant que les eurodéputés avaient aussi demandé une réunion avec les autorités marocaines « afin d’avoir un programme équilibré ».
    La visite de la délégation européenne entre dans le cadre de l’application de la résolution du Parlement européen (PE) de janvier 2013 qui exigeait « la libération des prisonniers politiques sahraouis » et « le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental », rappelle-t-on.
    Cette résolution a été élaborée suite aux « graves violations » des droits de l’homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d’Amnesty internationale et d’autres organisations de défenses des droits de l’homme ».
    APS CONSTANTINE, 8/03/2013
  • Rabat prise à son propre piège

    Le Maroc continue d’exercer ses pratiques de répression de type colonial dans les territoires occupés du Sahara occidental, au vu et au su du monde entier. Le gouvernement marocain est allé jusqu’à prendre la décision d’interdire l’installation de tentes au Sahara occidental. Une décision des plus offensantes aux droits de l’Homme.
    Désormais, les citoyens sahraouis n’ont pas droit d’installer des tentes, sur tous les territoires occupés par l’occupant marocain, qui continue de violer leurs droits fondamentaux. En effet, le ministère de l’Intérieur marocain vient d’interdire l’installation de tentes sur les territoires occupés du Sahara occidental. Une mesure qui montre le degré de répression menée par le Maroc envers le peuple sahraoui qui aspire à son autodétermination.
    Une décision scandaleuse pour le Maroc, au moment où il est de plus en plus critiqué, notamment depuis le déroulement du procès des 24 prisonniers du camp de Gdeim Izik, jugés en février dernier par le tribunal militaire de Rabat.
    Selon l’agence de presse sahraouie (SPS), la décision d’interdire l’installation de tentes au Sahara occidental «a été motivée par les incidents qui ont eu lieu dans le camp de Gdeim Izik, près d’El-Aâyoune occupée».
    Cette décision a été prise afin d’empêcher l’installation de nouveaux camps de réfugiés dans les territoires occupés, mais aussi, précise SPS, elle s’inscrit dans le prolongement de la campagne d’exclusion orchestrée par le Maroc contre la culture sahraouie.
    Les forces d’occupation marocaines font tout pour conquérir le Sahara occidental. Il est évident de rappeler que le camp de Gdeim Izik était l’objet d’une attaque en novembre 2010, d’où il a été démantelé par les services de sécurité marocains, qui ont procédé à l’arrestation de 24 militants sahraouis.
    Après une détention, qui a duré plus de deux années, ces détenus ont été jugés par le tribunal militaire de Rabat, en février dernier. Leur procès a suscité la réaction de plusieurs responsables et associations du monde entier, qui ont condamné cet acte, le qualifiant de «violation des droits de l’Homme et de la réglementation internationale concernant la détention provisoire des prisonniers».
    Smaïl I.
    Le Courrier d’Algérie, 06/03/2013
  • Un cercle du silence sahraoui

    On ne le sait guère : poussées à l’exil par un Etat marocain qui leur rend la vie impossible par une répression jugée sans merci et qui ne leur reconnaît pas le droit à l’autodétermination (contrairement à l’Onu), plus d’une centaine de familles originaires du Sahara occidental ont trouvé refuge sur le territoire des Deux-Sèvres, dont une bonne soixantaine dans le Bocage bressuirais.
    Alors que l’association Culture Sahara a justement été créée récemment pour aider à l’intégration, ici, de ces nouveaux arrivants sahraouis et pour faire connaître leur culture (1), l’Arddib (Association pour la reconnaissance des droits et la défense des immigrés dans le Bocage) a, elle aussi, été amenée à se pencher sur ce problème, nouveau pour elle : « Les jours derniers, nous avons monté trois dossiers de demande d’asile politique », précise le président, Norbert Béalu. « Deux ont d’ores et déjà été refusés, mais nous allons préparer un recours. »
    «  Arrestations arbitraires et tortures  »
    Et samedi matin, lors du traditionnel cercle du silence organisé par l’Arddib chaque premier samedi du mois sur la place Notre-Dame, un représentant de la communauté sahraouie a été invité à venir s’exprimer : « Le Maroc, pays occupant le territoire des Sahraouis, bafoue chaque jour de plus en plus les droits de l’Homme », a expliqué Salem Mahmoud. « Les arrestations arbitraires, les procès de civils devant des tribunaux militaires, les tortures sur les femmes et les prisonniers, nous amènent à réagir, malgré notre exil. Mais malgré nos différentes actions, l’Etat français ferme les yeux », a regretté l’intervenant.
    (1) Une exposition et une conférence-débat s’est ainsi déroulée samedi après-midi, à la salle des fêtes de Courlay.
    repères
    Hommage à Stéphane Hessel
    Lors de son cercle du silence samedi matin, place Notre-Dame (lire ci-dessus), l’association pour la reconnaissance et la défense des droits des immigrés dans le Bocage (Arddib) a tenu à rendre hommage à Stéphane Hessel, décédé il y a quelques jours. « Impliqué dans toutes les grandes œuvres sociales de l’après-guerre, c’est un grand humaniste, un très grand bonhomme qui nous a quittés », a regretté le président Norbert Béalu, saluant chez l’homme récemment disparu « sa simplicité, sa jeunesse d’esprit, son engagement, son humour et sa poésie ».
    X.L.R.
  • Une légende est née …

    Ils voudront te faire taire mais ils ne pourront pas. Ils voudront te tuer et ils ne pourront pas. Ta voix sera toujours un fusil dans les bras des millions de cœurs qui proclament l’amour, la vérité, la justice et la dignité.
    Commandant Hugo Chavez,
    Toi tu as a enseigné le mode de vie d’un révolutionnaire, le sacrifice d’un homme pour l’amour de la patrie et dans le parcours de ton destin, aujourd’hui tu remontes vers le panthéon des dieux accompagné des cris des peuples.
    Le chagrin tuera tes ennemis en voyant qu’ils n’ont pas pu tuer les idées d’un homme, qu’ils ne pourront pas tuer tes idées anti-impérialistes et révolutionnaires. Qu’ils sachent que ton regard et ta main ferme parcourent l’Amérique latine et le monde pour libérer l’homme des griffes criminelles du capitalisme et de l’injustice. Pour démonter que la véritable démocratie existe. Les opprimés sont plus près de toi en vue de poursuivre ton combat pour l’unité, la liberté et la souveraineté des peuples.
    Certains voudront t’enfoncer dans l’ignominie mais ils ne pourront pas cacher ta loyauté envers ton peuple. Ils voudront semer la peur et le mensonge mais ils ne pourront pas éteindre la flamme de ton image guide. 
    Tu nous as quittés, mais tes traces sont plausibles dans les grands changements connus dans tous les aspects de la vie de ton pays, ainsi que de l’Amérique latine. Tu es parti, mais ton amour restera dans les coeurs de tes compatriotes. Tu as bâti ton pays et tu en as fait une puissance économique dans un temps record et tu as tracé les lignes de la dignité, la liberté et le partage comme doctrine suprême.
    Seuls les lâches comme Netanyahou et Mohamed VI se réjouiront de ta mort comme ils se sont réjoui de la mort de ton ami Kadhafi. 
    Depuis là où tu es maintenant, tu peux reposer en paix. Les sahraouis et les peuples opprimés du monde entier auront toujours une pensée pour toi.
  • Entre missive fielleuse et danse du ventre au palais royal marocain

    DÉCIDÉMENT, ON SE DIRIGE VERS UN NOUVEAU MODE DE COMMUNICATION À DESTINATION DES DIRIGEANTS ALGÉRIENS ET DONT LES MESSAGES SONT EXPÉDIÉS DEPUIS PARIS. NICOLAS SARKIS, DONT LE «RAB» OU LE DIEU SUPRÊME DOIT CERTAINEMENT ÊTRE CELUI DU QATAR ET DE LA FRANCE, VIENT DE PUBLIER UNE LETTRE (ENCORE UNE !) REJOIGNANT OFFICIELLEMENT DE CE FAIT LE CLUB MED DE MALTI AND CO, QUE JE SURNOMME «LA PARADE DE PARIS».
    Puisque tout le monde écrit à tout le monde, j’ai décidé d’écrire une lettre ouverte à mes ancêtres, les Almohades. En mon âme et conscience, en tant qu’Algérien patriote dont la famille a donné à l’Algérie les meilleurs de ses enfants sponsorisé par personne et mû uniquement par mon devoir de résistance, ce devoir pour lequel s’est sacrifié mon grand-père, un martyr qui a rejoint l’Olympe des immortels. La légitimité du sang de mon grand-père m’interpelle pour éclaircir les zones d’ombre et surtout mettre hors d’état de nuire les forces nuisibles à ma patrie quelle que soit leur nature et leur provenance. 
    Pour revenir à Monsieur Sarkis qui se permet de parler à la place du peuple algérien, sur commande bien évidemment, et qui réclame même un passeport algérien , je lui conseille personnellement de s’adresser à Ferhat Mehenni qui s’empressera de lui en fournir un ou plusieurs. Nous répondons à Monsieur Sarkis que nous avons obtenu ce passeport grâce au sacrifice de millions de martyrs que vous ne connaissez pas, vous qui vendez des expertises comme on vend des brioches au petit matin. Après cette ingérence insolente, je m’interdis le droit de vous respecter, Nicolas Sarkis. 
    Aux amateurs de lettres ouvertes et autres missives vénéneuses, nous répondons par ceci : Cessez de perturber la tranquillité du peuple algérien qui n’a pas de leçon à recevoir de vous, contentez-vous de conseiller les émirs du pétrole, ces sacs de dollars et barils de pétrole enturbannés, dont vous êtes tellement appréciés. Cessez de nous sortir des âneries à chaque moment et occupez-vous de vos oignons qui, nous n’en doutons pas, doivent être juteux. Nous sommes tous appelés à éradiquer la corruption et les corrompus quel que soit leur rang, c’est cela le patriotisme. Le peuple algérien et nos dirigeants intègres, et Dieu sait qu’il y en a encore à tous les niveaux de décision, doivent s’impliquer davantage, car de nombreuses forces maléfiques nous guettent pour semer le désordre et la fitna. Soyons dignes de notre révolution en construisant une ère nouvelle et accédons à l’ultime étape qualitative dans l’édifice de la nation algérienne. Clouons le bec à ces mercenaires sans patrie ni honneur, telle est la dialectique du défi et de la résistance face aux monstres de l’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Il faut mettre hors état de nuire la bourgeoisie compradore et ses coopérants techniques sans foi ni loi, c’est un devoir pour tous les Algériens honnêtes qui croient encore à un avenir rayonnant pour eux et leurs enfants. Jadis, de la boue on a fait de l’or, nous avons combattu la France et l’Otan qui ont été brisés par la volonté du peuple algérien. Nous pouvons y croire à nouveau malgré les tempêtes du temps et les aléas de la conjonctures. 
    Peuple algérien, reste debout comme le firent Ali La Pointe et les millions de martyrs dont les noms restent gravés dans les quatre éléments. Grâce à leur sacrifice, nous respirons l’air libre de notre patrie. A ceux qui ont oublié le code de l’indigénat et les deux collèges, qui ont renié tout ce qui est positif dans notre histoire, nous leur disons : seul l’âne bâté renie son origine et d’où il vient. Notre révolution est la sève de notre Algérianité ! Nous ne demandons pas des yachts et des privilèges ni des comptes off shore, nous n’avons rien sauf l’essentiel : notre fierté et notre dignité qui n’ont pas de prix. La nébuleuse séparatiste qui sévit au nord du pays par les actes de trahison du MAK de Mehenni sponsorisé par la France et le Makhzen marocain, voire Israël, et ceux du sud menés par les énergumènes Yacine Zaid et le MJIC labellisés par Front line Defender, se nourrissent de l’inertie et de l’absence de vision stratégique de notre classe politique qui vit une désertification monstrueuse et qui laisse le champ libre à des usurpateurs sans projet politique clair. Nos partis politiques de tous bords passent leur temps à se redresser de partout en utilisant un mystérieux viagra politique, malheureusement non concluant. Seule l’ANP, véritable rempart de notre nation en se battant contre nos ennemis intérieurs et extérieurs, mérite notre respect. Nous devons bâtir un nouveau barrage vert contre les criquets de la trahison et du déshonneur. Entre ces lettres pour le moins indécentes et les appels, ou plutôt les aboiements, d’un certain parti politique qui demande – excusez du peu – la destitution du président Bouteflika – élu par le peuple ! – pour raison de santé, c’est à croire que tout le monde est devenu médecin dans mon pays ! 
    Ces irresponsables politiques, aussi néfastes que les terroristes assassins et les mafieux pourris planqués dans l’administration, veulent nous ramener à une déstabilisation précoce, qu’on peut appeler crise institutionnelle. Ce parti dont le chef est actuellement à Paris, y faisant des affaires avec les sionistes BHL et Cie, et qui a perdu toute crédibilité chez les Algériens, au lieu d’offrir des solutions et un projet de société solide, progressiste et moderne, nous propose l’impasse ou la crise institutionnelle. 
    Il est vrai que chez nous, on ne sait pas s’opposer, la preuve en est que plus de quarante partis figurent aux abonnés absents à tous les niveaux et sont difficilement localisables, même avec Google Mapp. L’univers de la médiocrité n’a pas de limite. Par ailleurs, une organisation fantoche à la solde de l’ONG Front line Defender du trafiquant et délinquant Denis O’Brien m’accuse d’être un agent du DRS. Quelle belle trouvaille ! Chaque Algérien patriote ne cache pas forcément un agent, contrairement à vous qui servez les intérêts étrangers. Et quand bien même, ce n’est pas une tare de servir son pays en étant un agent du DRS ou de n’importe quelle institution sécuritaire, c’est plutôt un honneur ! Mais décidément les fantasmes sur notre service de renseignement, digne héritier du MALG, et sur notre Armée issue de la glorieuse ALN, qui protègent nos frontières et garantissent la souveraineté territoriale de notre pays, continuent à sévir chez ces groupuscules de Ouargla, Laghouat, qui veulent la sécession du sud algérien, un vieux rêve des colonisateurs. 
    Ces agitateurs professionnels sont le prolongement biologique des mercenaires algériens qui ont vendu leur pays pour un statut de réfugiés et qui se planquent à Paris, Londres, en Suisse et ailleurs, et dont on connaît les donateurs, en l’occurrence le gros lard du Qatar. Donc, un peu de décence, petits morveux, ça ne vous tuera pas, bien au contraire. Quant à ma personne, et comme le dit bien l’adage algérien, «quand on n’a pas d’avoine dans le ventre, on n’a pas peur du feu». On apprend qu’une campagne sur les réseaux sociaux est menée contre La Nouvelle République et le site d’information Algérie Patriotique. 
    A ces petites frappes du MJIC, du Rachad ou d’Al Magharibiya, je réponds comme suit : vous êtes des cas pathologiques qui relèvent de la psychiatrie, vous avez été formés comme bloggeurs chez Otpor et ailleurs pour déstabiliser l’Algérie mais le résultat est négatif, vous avez échoué comme ont échoué tous les chiens qui aboient dans le désert infini, en appelant en vain le peuple algérien à brûler son pays, à l’instar de l’Egypte, la Libye, la Tunisie, la Syrie. C’est raté, personne ne vous suit chez nous. Par contre, en ce qui me concerne, si mon pays est en danger par rapport à vos agissements, vous les traîtres, les renégats de la nation, je n’hésiterais pas à prendre les armes comme l’ont fait mon grand-père et mes ancêtres face au colonialisme barbare pour vous combattre et vous éradiquer de notre sainte terre l’Algérie. Au lieu de vous agiter fiévreusement sur les réseaux sociaux, si vous avez un projet, portez-vous candidats, et vous obtiendrez quelques zéros, comme vos amis de certains partis qui se sont reconvertis aux affaires parce qu’ils étaient hors champ. 
    Ajoutons à ces turpitudes, la sortie culottée et issue de nulle part du réalisateur Malek Bensmail sur TSA, qui a qualifié l’Algérie de pays autoritaire et dictatorial. Lui dont le dernier film a été financé par l’ENTV, c’est à dire par l’Etat algérien ! On bouffe et on oublie, Monsieur Bensmail ! Vous qui dénigrez notre pays, ne méritez pas l’argent du peuple algérien. Voilà donc un autre ingrat du ventre, qui mange avec le loup et pleure avec le berger. Nous sommes bien loin du cinéma du brave Zinet, ou celui de mon ami Ammar Laskri qui continue malgré tout sa «patrouille vers l’est». 
    Sur un autre chapitre très grave, le Premier ministre marocain Benkiran, «le fils de deux fesses» en dialecte marocain, qui, à défaut de nous offrir une regada, vient de nous faire une danse du ventre en léchant la botte des Français par rapport à leur intervention au Mali et en attaquant l’Algérie sur sa position concernant le dossier du Sahara Occidental, sujet qui entre dans le cadre de la décolonisation d’une des dernières terres occupées par un royaume corrompu. Si vous aviez eu un peu de courage, vous auriez dû la réclamer à l’Espagne, même au prix du sang, et non pas selon votre lâcheté légendaire en écrasant le peuple sahraoui sans défense. 
    De plus, on vient d’apprendre que le royaume de M6 a emprisonné le jeune Islam, un athlète algérien de 14 ans, qui participait à une compétition d’aviron et qui s’est vu accusé d’agression sexuelle à l’encontre du fils d’un officier de l’armée royale marocaine. Tiens donc ! On n’a pas hésité à fabriquer un dossier. Du Makhzen pur jus ! Je lance donc un appel pour la libération du petit Islam détenu par le Makhzen et je demande aux Algériens patriotes d’exiger sa libération immédiate ! Combattez les traîtres de notre nation et sortez les portraits de nos martyrs qui ont fondé l’épopée algérienne. Sortez nos couleurs, le Vert, le Blanc et le Rouge qui ont figuré sur nos premiers drapeaux fabriqués avec des bouts de tissu par nos parents et grands-parents et déployés fièrement dans nos rues. Nous sommes Algériens par choix et non par défaut, nous appartenons à cette terre et à rien d’autre ! 
    En tant que fier descendant de la dynastie Almohade et du grand Abdelmoumen , bâtisseur et grand stratège, érudit de l’islam dont j’assume la filiation, j’adresse le message suivant aux Marocains, peuple et dirigeants : Cessez d’agresser ma patrie ! Lors de notre révolution, le premier détournement d’avion en 1956 constitue un acte de piraterie inédit initié par la France avec votre collaboration qui a visé six de nos chefs révolutionnaires, et qui n’a pu aboutir que par votre trahison. Ce sont les historiens qui l’affirment. Vous avez voulu ensuite envahir notre territoire en 1963 alors que nous saignions des plaies béantes du colonialisme et ce fut la Guerre des Sables. Après, vous avez tué nos cadets de la révolution, des enfants, lors de votre attaque à Amgala en 1976. Puis, vous avez continué de nous combattre lors de notre tragédie nationale alors que mon peuple se faisait égorger par une horde de monstres fanatiques. Vous avez essayé d’isoler l’Algérie après l’attentat de Marrakech et aujourd’hui vous continuez ce jeu perfide en finançant des chaînes comme Al Magharibiya où siège le fils du traître Abassi Madani (ce dernier qui a sacrifié des milliers d’Algériens en les endoctrinant mais qui a construit pour ses deux fils un paradis doré en les convertissant aux affaires entre Londres et Doha). Le Qatar… toujours le Qatar ! Ainsi, Cheikh Hamed et sa cheikha Moza donnent des ordres aux chefs d’Etat arabes ! Triste monde arabe… Vous financez maintes organisations dont le MAK (organisation séparatiste) de Ferhat Mehenni à qui vous avez offert des centaines de milliers d’euros contre votre unique et seul ennemi, l’Algérie. Je conteste à votre roi le titre d’émir des Croyants. Celui dont vous embrassez la main sans honte et qui, à défaut d’offrir des perspectives d’avenir à son peuple, continue sur la trace de son père en créant un ennemi imaginaire pour faire diversion et couillonner le peuple docile du Maroc. Ce roi est juste un pion des Occidentaux et d’Israël et ce n’est un secret pour personne qu’il a comme conseiller les Azoulay, nommés de père en fils. et dont André Azoulay est administrateur du centre Shimon Peres pour la paix. Quelle paix ? Celle du massacre de Sabra et Chatila ? celle des crimes sionistes à Ghaza, lorsque vous n’avez pas hésité en 2009 à expulser l’ambassadeur du Venezuela parce qu’Hugo Chavez avait remballé l’ambassadeur de l’Etat sioniste d’Israël ? Vous êtes décidément plus royalistes que les rois ! N’est pas émir des Croyants qui veut, car ce statut exige une ligne de conduite exemplaire, ce qui n’est pas le cas de votre Momo6, réputé aux Pays-Bas et dans toute l’Europe pour ses frasques et sa débauche. 
    En outre, les islamistes, qui ont fait de la cause palestinienne un fonds de commerce inépuisable durant des années, se sont mis à nu aujourd’hui qu’ils sont au pouvoir au Maroc et dans d’autres pays arabes. Ils ont montré leur véritable visage, non celui de victimes opprimées mais bien celui de fanatiques régnant par la terreur sur les rues et les peuples arabes. Que ne versent-ils leur venin sur Israël avec la même énergie dévastatrice qu’ils déploient à l’égard de l’Algérie, de la Syrie, etc.! Où sont leur djihad et leurs fatwas face aux Israéliens, eux qui sont financés par le bras armé des USA, le Qatar qui abrite la plus grande base militaire US du monde ? Ils n’ont jamais été dans le combat pour la Palestine et aujourd’hui, l’impérialisme américain les place au pouvoir pour les récompenser d’avoir renvoyé le monde arabe dans des ténèbres profondes. Voilà le «deal» entre l’impérialisme américain et les cellules cancérigènes islamistes ! 
    Vous inondez mon pays l’Algérie avec des tonnes de cannabis, votre seule production agricole, dans le but inavouable d’anéantir notre jeunesse par cette substance nocive, notre belle jeunesse que vous aimeriez voir ressembler à votre troupeau de moutons soumis à votre monarchie archaïque. 
    Dans tous les cas de figure, vous êtes perdants, et la preuve, c’est que vous nous courez derrière pour la réouverture des frontières, tant votre économie s’est effondrée. Vous espérez que le peuple algérien va venir, comme avant, commercer avec vous et renflouer vos caisses. Celui qui doute de mes propos n’a qu’à aller voir l’état de vos populations frontalières qui prospéraient et bâtissaient de nouvelles villes, devenues des cimetières pour un peuple misérable et sans avenir. 
    Vous vivez dans la pauvreté absolue et dans la déchéance au point de dépasser la Thaïlande dans le tourisme sexuel, en n’hésitant pas à proposer vos propres gamins aux bas instincts des vieux pervers d’Occident. Mon message, qui me vient de mes racines profondes dans tout le Maghreb où mon aïeul a régné pendant un siècle sur vous et vos semblables et dont le royaume s’étalait de la Sicile à Poitiers, ne souffre d’aucune ambigüité. 
    Mon approche n’est pas commanditée comme les vôtres par réseaux sociaux interposés, c’est un cri de dignité et une exigence de réparation envers le sang de mes ancêtres. Libérez donc Ceuta et Melilla, deux villes espagnoles au cœur de votre territoire, ainsi que le Détroit de Gibraltar détenu par les Anglais. Si vous aviez un courage que vous n’avez jamais connu, vous verseriez votre sang pour libérer vos territoires avant de vous attaquer à un pays qui a fait l’une des plus grandes révolutions de l’Histoire. 
    Vous nous enviez et on le comprend : pas d’avenir, pas d’argent, pas de ressources naturelles, vous qui vous surnommez vous-mêmes «Khorotos». Bien sûr il est plus facile de jalouser son voisin, quitte à y perdre son âme et son honneur, mais sachez, vous les fidèles serviteurs de la France, que celle-ci ne sert ni l’intérêt du peuple algérien, ni celui du peuple marocain, mais bien son propre intérêt. Otez-vous de notre vue et laissez-nous tranquilles. Nous n’avons plus rien en commun avec vous. Préoccupez-vous de régler vos problèmes économiques au lieu d’occuper le Sahara Occidental qui ne vous appartient pas et de réduire en esclavage le pauvre peuple sahraoui. Vous êtes lâchés de partout et de nombreuses organisations ont dévoilé votre visage hideux dont la Fondation Kennedy et même l’envoyé de l’ONU, Denis Ross, dont plusieurs rapports vous accablent. Même le Parlement européen, la semaine dernière à Bruxelles, a entendu les cris de souffrance et de dignité des prisonniers politiques sahraouis, torturés par les sbires du Makhzen marocain. Les plaintes des suppliciés de Gdim Isik ont rempli le ciel de la capitale européenne. Vous pouvez construire des milliers de murs de la honte, ça vous perdra, Monsieur «les Deux fesses». L’aboiement des chiens n’arrête pas l’évolution des nuages (proverbe algérien)
    MOHSEN ABDELMOUMEN
  • Idriss Déby et Mohamed VI, les négriers de la France

    La CEDEAO piétine en quête d’un argent que personne ne veut donner pour une guerre dont tout le monde se lave les mains. Pourtant, le Tchad qui, on le sait tous, n’est pas membre de la CEDEAO ni n’a les moyens pour cette intervention au Mali, a déjà dépêché plus de 2000 soldats pour affronter les djihadistes en première ligne dans le macif des Ifoghaas et des dizaines de familles tchadiennes portent le deuil de leurs enfants pour la seule raison que le dictateur Idriss Déby veut racheter les faveurs de la France. Celles d’avoir sauvé son régime en 2010 lorsque l’opposition armée tchadienne était aux portes du palais présidentiel.
    Ainsi, Idriss Déby avance les fils du Tchad pour minimiser les pertes des fils de la France. Un véritable travail de négrier. Et dans une tentative désespérée de cacher la servitude se trouvant derrière son initiative, Déby a parlé en premier annonçant des victoires imaginaires de l’armée tchdienne. Selon lui, les troupes tchadiennes ont tué plus de 50 terroristes et récupéré 60 voitures de l’ennemi. Selon d’autres informations, le Communiqué de l’Etat Major est mensonger et loin de la réalité et que les tchadiens sont tombés dans un piège savamment élaboré par les djihadistes, maîtres du terrain. C’est une région montagneuse, à accès très difficile en véhicules. Les djihadistes ont entrainé les tchadiens dans un col qui finit par une impasse et dont les abords sont truffés de mines à détonation télécommandée. 
    D’autre part, une source sous couvert d’anonymat a déclaré au site mauritanien Sahara Media qu’Abou Zeid a bien été tué mais « par un bombardement aérien français dans les montagnes » des Ifoghas (nord-est du Mali) « et non pas par les Tchadiens » qui se trouvaient « à plus de 80 kilomètres » au moment du bombardement.
     
    Le Maroc, pour sa part, aurait rendu le même service à la France. Paris est habituée à la présence des troupes marocaines à ses côtés dans ses incursions en Afrique. Mohamed VI, le négrier des marocains, aurait envoyé avec plaisir ses soldats se battre à côté des légionnaires français s’il n’y avait pas le veto algérien. Eh oui, l’Algérie aurait refusé toute coopération avec la France en cas de présence militaire marocaine à ses frontières avec le Mali.
     
    Le Maroc aussi a des dettes à payer à la France pour ses multiples interventions au Conseil de Sécurité dans le dossier du Sahara Occidental. C’est à cause de la France que l’ONU se trouve dans ce bourbier appelé « solution durable et mutuellement acceptable » qui a tendance à pérenniser le statu quo au Sahara Occidental conformément à la volonté du Maroc.
    C’est grâce aussi à la France que le Conseil de Sécurité s’est abstenu de mandater la MINURSO pour surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Et enfin, c’est grâce aux interventions de la France au niveau de l’Europe que le Maroc a pu obtenir le statu d’associé privilégié de la Comunauté Européenne. Sans parler des armes livrés par l’Elysée pour soutenir le Maroc dans sa guerre au Sahara Occidental contre les combattants sahraouis.