Mois : octobre 2012
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MAROC- PAYS DU GOLFE : Mohamed VI n’est pas le bienvenu
Selon un ambassadeur arabe en poste à Rabat, cité par le journal marocain Demain , le voyage de Mohamed VI dans les pays arabes du Golfe persique est malvenu par les temps qui courent. « Nous l’avons souvent invité dans le passé, mais c’est seulement maintenant, quand il y a une grave crise régionale, qu’il décide de venir. Ce n’est pas le moment », a précisé à Demain ce diplomate. Les taïfas du Golfe persique, qui savent que le royaume du Maroc a rompu il y a quelques années ses relations diplomatiques avec l’Iran sur ordre de l’Arabie saoudite (selon des documents divulgués par Wikileaks), ne veulent apparemment pas que cette virée pour discuter « investissements », en fait pour tendre la main, vienne compliquer des choses qui le sont déjà.L’Iran est sous la menace d’une attaque israélienne imminente et le pays des ayatollahs risque de répliquer non seulement contre l’Etat hébreu, mais aussi contre les pays du Golfe qu’il accuse souvent d’être de mèche avec les Etats-Unis et Israël. D’autre part, le makhzen pourrait céder une participation dans la compagnie « Royal air Maroc » aux détenteurs des compagnies aériennes du Golfe afin de favoriser l’achat de nouveaux appareils pour doper son activité touristique. Une proposition en ce sens pourrait être faite par le roi Mohammed VI lors de la tournée qu’il doit entreprendre dans les Etats du Golfe. « Nous allons écouter leurs idées sur la manière dont ils perçoivent ce partenariat. De notre côté, nous pourrions proposer de vendre une part pouvant atteindre 44% de la RAM au partenaire sélectionné », a déclaré à une source gouvernementale marocaine.Avec une flotte aérienne relativement modeste, de quelques 40 appareils moyens et longs courriers, la RAM cherche à transformer l’aéroport de Casablanca en hub régional connectant les pays d’Afrique de l’Ouest à l’Europe et à l’Amérique du Nord. Elle n’a pas pu, toutefois, concrétiser cette ambition, faute de liquidités suffisantes pour acquérir les appareils capables d’augmenter son trafic passagers. La RAM a bénéficié l’année dernière d’une injection de 1,6 milliards de dirhams d’argent public destinée à assainir ses finances. Les 44 % que le Makhzen souhaite céder correspondent à cette somme.M. B.Le Courrier d’Algérie, 17 oct 2012 -
La nouvelle provocation marocaine
Le Maroc est en train de mobiliser tout son potentiel pour parvenir à une exploitation à grande échelle des réserves en hydrocarbures sur le bassin de Zag, situé sur les territoires du Sahara occidental et non loin des frontières avec l’Algérie.Dans le prolongement de ce bassin, les opérations de recherche et d’exploration sont très timides et Sonatrach tarde à exploiter un gisement estimé à 800 milliards de mètres cubes, découvert en association avec des sociétés étrangères. Une expertise élaborée en ce sens s’est révélée accablante sur les provocations marocaines par rapport à l’exploitation des richesses des territoires sahraouis, au mépris du droit international. De même qu’elle évoque la passivité de Sonatrach et de sa tutelle face à cette exploitation du bassin de Zag, en l’absence de stratégie pour contrecarrer l’hégémonie marocaine.La légalité contournéeLors de l’invasion du Sahara occidental en 1975, la «marche verte» marocaine avait pour objectif l’exploitation de l’énorme potentiel minier dont dispose ce pays. Pendant plus de trois décennies, le Maroc a encaissé des dizaines de milliards de dollars, résultant de l’exploitation des phosphates situés sur les territoires occupés du Sahara occidental. Mais depuis quelques années, l’appétit devient grandissant avec la découverte de pétrole et de gaz sur les territoires sahraouis. Le bassin de Zag, partagé entre les trois pays (Algérie, Maroc et Sahara occidental), fait l’objet d’un intérêt particulier de Rabat et des compagnies pétrolières qu’il a attirées pour cette opération. Avec les phénomènes de migration des richesses souterraines, le Maroc entend ainsi exploiter une bonne partie du bassin situé sur les deux côtés de la frontière.Par ailleurs, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) continue de proposer des licences pour l’exploitation des hydrocarbures sur les territoires occupés du Sahara occidental et mène une vaste campagne de relevés sismiques 3D. Afin de réussir cette opération, le Maroc a eu recours à de petites sociétés peu connues à l’international. Car les grandes sociétés pétrolières refusent de s’aventurer sur les terrains marécageux du Sahara occidental et préfèrent ne pas s’exposer à d’éventuelles sanctions de la part de la communauté internationale. C’est la raison pour laquelle les autorités du royaume chérifien ont opté, dans la plus grande discrétion, pour la société australienne Longreach Oil and Gas pour l’exploitation du site de Zag. Cette société exploite également un site offshore baptisé Tarfaya, situé toujours sur les territoires sahraouis. Le site de Tarfaya est convoité également par une autre société australienne, Tangiers Petroleum, qui a récemment prouvé, grâce aux relevés sismiques 3D, que les côtes maritimes de ce territoire recèlent des richesses énormes en hydrocarbures.Et comme le gouvernement marocain ne s’investit jamais dans les dépenses pour l’exploration, Tangiers Petrolium a demandé son admission à l’Alternative Investment Market du London Stock Exchange afin de lever les capitaux nécessaires au développement de ses projets au Maroc. Du coup, le gouvernement de Rabat engage indirectement les investisseurs britanniques dans l’aventure sahraouie et obtient par conséquent leur soutien indéfectible lors des batailles politiques. Il faut retenir le fait que jusqu’à ce jour, le gouvernement marocain n’a fait aucune déclaration officielle sur ces découvertes et entend maintenir ce cap jusqu’à la concrétisation de contrats avec des sociétés influentes sur les gouvernements des grandes puissances à l’image d’Anadarko (USA), BP (Grande-Bretagne), Total (France) et ENI (Italie). Ces sociétés ne veulent, pour l’heure, en aucun cas frustrer Alger pour s’engager dans une aventure pareille. D’ailleurs, la société allemande Siemens, partenaire stratégique de l’Algérie, a été sérieusement ébranlée à la suite de son implication, pour le compte de Rabat, dans un projet d’éoliennes sur les territoires occupés du Sahara occidental. Mais, au-delà de cette expérience, le Maroc ne désespère pas de voir les grandes compagnies débarquer sur ces champs pétroliers, à l’image de Genel Energy, la société de l’ancien patron de BP, Tony Hayward, qui vient d’acquérir une part majoritaire (60%) du bloc offshore de Sidi Moussa. L’ex-président de British Petrolium a engagé la somme de 1,3 million de dollars pour concrétiser cette transaction, avec en sus l’engagement de 50 millions de dollars pour couvrir les frais des forages.Jeu de flambeursAu Maroc, la question de l’énergie ne relève pas seulement de l’ONHYM, mais de la stratégie d’Etat. De la propagande gouvernementale à la spéculation boursière, tout est orienté vers la mobilisation de toutes les ressources pour attirer les grands investisseurs et aboutir à une exploitation optimale des hydrocarbures, aussi bien sur le sol marocain que sur les territoires occupés. Au début de l’année, les autorités marocaines avaient forcé en quelque sorte le cabinet international d’intelligence économique Oxford Business Group à confirmer, à travers la publication d’un rapport, l’intérêt croissant des grandes compagnies pétrolières pour le potentiel pétrolier marocain. La propagande est allée plus loin lorsque la société australienne Pura Vida Energy a déclaré avoir revu à la hausse ses évaluations des réserves de Mazagan. Le champ offshore Mazagan, situé au large des côtes marocaines, censé produire 3,2 milliards de barils au départ, a vu son potentiel augmenter à 7 milliards à la suite des études annoncées par Pura Vida. Le gouvernement marocain ira jusqu’à faire des concessions inimaginables à travers la délivrance de ce permis à Pura Energy au premier trimestre 2012, en partage de production. 75% de la production reviendra à la compagnie alors que l’Etat marocain devra se contenter de 25% seulement.Une stratégie offensiveL’attachement du Maroc aux ressources énergétiques a dépassé le seuil d’une politique de bon voisinage, allant jusqu’à créer des tensions avec des pays voisins, comme l’Espagne, et empêcher l’exploitation de sites susceptibles d’avoir des prolongements en direction des territoires marocains. A ce titre, la société espagnole Repsol a été confrontée, au début de l’année en cours, à une multitude d’attaques marocaines lors de la mise en œuvre du projet offshore aux îles Canaries. Le Maroc a mobilisé non seulement une bonne partie des habitants des îles Canaries, mais également la puissante et influente organisation Green Peace. Rabat voulait faire savoir à Madrid que la zone délimitée pour ces recherches empiète sur le territoire marocain et rappeler que les frontières maritimes hispano-marocaines n’ont toujours pas été définitivement fixées. Leur tracé est encore à l’étude au niveau d’une commission de l’ONU. Le lieutenant général César Muro Benayas, chef du Commandement militaire des îles Canaries, est alors sorti de son mutisme pour suggérer que les Forces armées de son pays se préparent à gérer un regain de tensions entre l’Espagne et le Maroc suite à la découverte de gisements de pétrole et de gaz au large du Sahara occidental. Pendant plus d’une décennie, Repsol et le gouvernement espagnol ont été empêchés par Rabat d’aboutir à l’exploitation des richesses pétrolières offshore des îles Canaries.La faillite de Chakib KhelilAlors que l’agitation marocaine commence à porter ses fruits et jeter les bases d’une industrie pétrolière dans le bassin de Zag, Sonatrach est pratiquement absente sur la rive algérienne du bassin. Pourtant, les réserves prouvées sur le bassin de Reggane-Nord (800 milliards de mètres cubes) prouvent que le sous-sol de la région est très riche. Mais Chakib Khelil considérait toujours que cette région ne constituait pas une priorité pour l’Algérie. Du reste, après la maturation du gisement Reggane-Nord, le projet du gazoduc GR5 (Reggane-Hassi R’mel) a été sciemment retardé et, par conséquent, sa mise en service ne sera pas possible avant 2015. Et même si Sonatrach devait rattraper le retard accusé sur les explorations dans la région de Tindouf, il faudra attendre encore une dizaine d’années avant d’exploiter les premiers puits. Pendant ce temps, les Marocains auront déjà aspiré une bonne partie de nos réserves. De même, le potentiel géologique des gisements de Mecheri Abdelaziz et de Gara Djebilet (Tindouf) avec ses 3,5 milliards de tonnes à 57% fer est resté à l’abandon, alors qu’en termes de richesse, il représente 4 fois Hassi Messaoud. Au lieu de lancer une industrie minière sur place, Chakib Khelil avait lancé des appels à manifestation d’intérêt pour l’exploitation de ces gisements et suggéré le transport des minerais sur une distance de 1 500 km. Pendant des années, aucun investisseur n’a répondu favorablement à l’appel, car considéré comme irréalisable.Mokhtar BenzakiLe Soir d’Algérie, 17 oct 2012 -
Lubie d’empire d’une féodalité, par Ahmed Halfaoui
Il n’a fallu que quelques heures pour que la résolution 1973 de l’ONU soit mise en œuvre et encore de quelle manière ! Le tirage du texte et sa diffusion n’étaient pas terminés que l’armada de l’OTAN larguait des bombes, qu’aucune disposition légale n’autorisait, sur un pays souverain, la Libye. Dans la foulée, la «communauté internationale» est prise d’une catharsis irrépressible.Des «amis du peuple libyen» se réunissent, sans rechigner sur le temps consacré, comme ils vont le faire pour la Syrie, sans résolution de l’ONU. Mais cette agitation n’est pas valable partout et tout le temps. On le sait pour la Palestine qui connaît 60 résolutions, sans que cela fasse bouger un cil du côté des organisateurs des réunions d’«amis» des peuples.On le sait, aussi, pour le Sahara occidental occupé par une caricature de colonialisme. Dans ce pays, une institution de l’ONU, la Minurso est à pied d’œuvre depuis plus de 20 ans. Depuis septembre 1991, quand elle a été déployée pour surveiller le cessez-le-feu et organiser un référendum sur l’autodétermination des Sahraouis. Minurso veut justement dire «Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental».Elle n’a pas été dissoute et n’a pas changé d’intitulé ni de mission. Pourtant le Makhzen, qui fait de plus comme si elle n’existait pas et a décidé qu’il n’était plus question de référendum, ne dérange pas du tout les gardiens habituels des droits des peuples et de la légalité internationale. Nous sommes en 2012 et, d’après la décision onusienne, le vote aurait dû avoir lieu en janvier 1992. Il faut dire que la royauté chérifienne, toute archaïque qu’elle est, a de sérieux sponsors, qui sont ceux qui font et défont le droit. En bon nervi, elle doit être préservée le temps qu’il faut, tant pis si elle est fort peu recommandable.Fort de ce statut, le roi peut jouer à l’arrogant et se permettre de faire croire qu’il peut, peut-être à l’instar d’Israël, défier le monde. Sans pour autant être entièrement aussi rassuré que son modèle sur sa position et sur sa puissance. Preuve en est qu’il est très susceptible et peut paniquer pour un rien, concernant tout ce qui touche à sa «souveraineté sur les territoires du sud».Dernièrement, le lundi 8 octobre, son consul général à Marseille s’est déplacé en personne à l’aéroport d’Avignon, avec pour mission de bloquer le rapatriement de la dépouille mortelle, d’Abachikh Hmatou, à Lâayoune. Hmatou était un jeune Sahraoui réfugié politique en France. Le diplomate s’est justifié en invoquant un «télex urgent» qui lui a été adressé par le gouvernement marocain. En réalité, le consul, qui avait donné son visa pour le transfert, sans réfléchir aux conséquences, a dû, tout simplement, se faire tirer les oreilles.Sur le fond, force est de conclure que le cessez-le-feu de l’ONU a bien profité au Makhzen, dont l’armée se faisait étriller par la guérilla du Polisario, qui se trouve piégé dans des procédures où il joue au dindon de la farce. En 2008, l’envoyé spécial de l’ONU, Peter Van Walsum, déclarait, avant de se dédire, que l’indépendance du Sahara occidental «n’est pas un objectif accessible». D’après lui, «si le Polisario continue à exiger un référendum pour l’indépendance, le Maroc le rejettera de nouveau et le Conseil de sécurité (de l’ONU) va insister pour trouver un accord consensuel. Et rien ne changera». Comme si ce n’était pas l’ONU qu’il représentait qui exigeait et exige toujours ledit référendum.Les Débats, 17 oct 2012 -
Sixième session des Nations-Unis : Violents échanges verbaux entre délégations algérienne et marocaine
Les travaux de la sixième Commission (chargée des questions juridiques) des Nations-Unis ont été marqués par le déclenchement d’une polémique qui a opposé les représentants de l’Algérie et du Maroc. Tout a commencé lors la prise de parole jeudi, du représentant de l’Algérie M. Farid Dahmane, qui a plaidé en faveur de la réforme du Conseil de sécurité. Il a notamment proposé un examen de ses méthodes de travail, un élargissement de sa composition pour accueillir les pays en développement et une représentation plus importante de l’Afrique, en rappelant que ce continent n’était pas représenté parmi les membres permanents.Le délégué de l’Algérie a ensuite déploré le fait que le droit à l’autodétermination ne s’appliquait pas dans certains cas, en faisant référence notamment à la question de la Palestine et à celle du Sahara occidental. Des déclarations qui n’ont pas plu au délégué du Maroc. Ce dernier, selon l’agence de presse des Nations-Unis, a tenté de détourner les débats en déclarant : « Je sollicite l’indulgence envers mon collègue algérien, qui a confondu les salles, pour préciser que la question du Sahara occidental n’a pas sa place au sein de la Sixième Commission. » « Il s’est permis de comparer la question palestinienne à la situation du Sahara marocain dans ce contexte spécifique et je lui laisse la responsabilité, devant son peuple, de cette assertion », a-t-il ajouté. S’agissant de la politique des « deux poids, deux mesures », il a fait observer que l’Algérie avait établi un record en la matière. « Je n’ai jamais entendu l’Algérie évoquer l’autodétermination dans un autre contexte que celui-ci », a-t-il soutenu. Intervenant à son tour, le représentant de l’Algérie a déploré que l’autodétermination ne s’applique pas dans certains cas.Pour sa délégation, elle s’applique à la Palestine et au Maroc. Dans toutes les instances, tous les textes associent dans une même phrase « les peuples sous occupation et ceux sous colonisation », a-t-il rappelé. Il a donc estimé que l’association faite par l’Algérie dans sa déclaration était bien assise sur des textes internationaux. Il est clair, a-t-il affirmé, que cette question qui traite de l’Etat de droit au niveau international a bien sa place dans cette enceinte. La mise en œuvre du principe de l’Etat de droit au niveau national est essentielle, a-t-il poursuivi. Enfin, il a rappelé que l’Algérie a connu de grands mouvements démocratiques, n’a eu de cesse d’approfondir les principes de la démocratie et ces efforts ont permis d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement avant 2015, a-t-il assuré. « L’organisation cette année d’élections législatives fructueuses a permis aux femmes d’occuper un tiers des sièges au sein du Parlement, s’est-il félicité, en soulignant par ailleurs que l’Algérie ne cessait de travailler à rendre compatible sa législation nationale avec les traités internationaux », lit-on dans la dépêche de l’agence de presse des Nations-Unis. Par la même occasion l’Algérie, a réitéré l’appel pour que le système de sélection et de nomination du Secrétaire général soit transparent, inclue tous les États Membres et permet à l’Assemblée générale d’y participer sous une forme plus active et plus efficiente, conformément à la Charte des Nations Unies.Par Rachid Chihab
Les Débats, 13 oct 2012 -
SaharaOccidental : Une séance du conseil de sécurité le 8 novembre prochain pour évaluer l’état d’avancement du processus des négociations
Le conseil de sécurité tiendra le 8 novembre prochain une séance pour évaluer l’état d’avancement des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et les difficultés rencontrées par la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans l’accomplissement de sa mission.L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Wolfgang Weisbrod-Weber, présenteront au conseil de sécurité le 8 novembre prochain un rapport détaillé sur “le déroulement des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et sur les difficultés rencontrées par la Minurso pour effectuer ses missions au Sahara occidentale”, a rapporté samedi l’agence de presse sahraouie (SPS).Le Maroc avait retiré en mai dernier sa confiance à Christopher Ross, prétendant que les décisions de ce dernier étaient “partiales et déséquilibrées” dans le traitement du dossier suite au rapport qu’il avait présenté au secrétaire général de l’ONU en mois de mai dernier et dont lequel il avait noté que la confidentialité des communications entre le quartier général de la MINURSO et New York (siège de l’organisation onusienne) était “compromise”, précisant que la Minurso n’est pas en mesure “d’exercer pleinement ses fonctions dans la région à cause du Maroc”.Dans son rapport présenté devant la 67e session de l’assemblée générale de l’ONU sur les développements de la question sahraouie et le processus des négociations entre le Polisario et le Maroc, le secrétaire général de l’ONU avait affirmé que son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross présentera dans les prochaines jours un rapport détaillé au conseil de sécurité, soulignant que l’avancement du processus nécessite davantage de négociations”.Le rapport a souligné que des informations de sources crédibles et indépendantes sur les derniers développements au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés “sont nécessaires pour l’ONU et la communauté internationale afin de trouver les meilleurs moyens à même d’optimiser le règlement de la question” à travers l’intensification des rapports présentés par la mission et les visites de plusieurs diplomates et journalistes dans la région et les camps de réfugiés”.(Aps) -
Sahara occidental : Après RFK center, Clinton enfonce le Maroc
Une fois de plus, le royaume chérifien vient de recevoir un cinglant rappel à l’ordre pour ses violations systématiques des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Facteur aggravant, la claque lui a été assénée par ses amis américains.Qui aime bien châtie bien, comme le dit l’adage ! Le département d’Etat américain a en effet adressé au Congrès un rapport accablant sur la violation des droits de l’homme par le Maroc au Sahara occidental . La situation soulève «de sérieuses inquiétudes», relève globalement le rapport du département d’Etat.
Ce rapport intervient à la suite de la demande express du Congrès américain qui avait adopté une loi en décembre 2011 exigeant du département de Mme Clinton de faire chaque année l’état des lieux des droits de l’homme dans les territoires occupés. Mieux encore, le Congrès avait même conditionné toute aide accordée au Maroc par le strict respect des droits de l’homme.
Et il faut croire que le rapport présenté par les services de Mme Clinton, inquiète plus qu’il ne rassure «notre ami le roi». En parcourant ce document dont une copie a été diffusé aujourd’hui par l’APS, on s’aperçoit que le Maroc est pris en flagrant délit de dépassement.
Le département d’Etat a eu de prime abord à souligner que «le Sahara occidental est un territoire non autonome sur lequel le Maroc revendique la souveraineté, une position qui n’est pas acceptée par la communauté internationale». Une façon bien claire de signifier au royaume que sa revendication d’annexion est nulle et non avenue.
Un belle claque au makhzen
Il y est appelé aussi que le Conseil de sécurité de l’ONU avait créé en 1991 la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) «pour permettre au peuple du Sahara occidental d’opter soit pour l’indépendance soit pour l’intégration au royaume du Maroc».
De fait, le plan d’autonomie marocain tombe en contradiction de cette affirmation américaine. Ceci d’autant plus que le département de Mme Clinton note que «les Etats-Unis ont récemment renouvelé leur soutien à la MINURSO à travers l’adoption de la résolution 2044 du Conseil de sécurité de l’ONU en avril dernier».
Le document constate que ce fameux référendum «n’a jamais eu lieu et le Sahara occidental demeure, de facto, sous l’autorité administrative marocaine, et ce, bien que le Maroc ne soit pas reconnu par l’ONU comme puissance administrante du Sahara occidental.»
Conclusion, les Etats unis ôtent implicitement toute couverture politique au makhzen dans sa vaine tentative de légitimer sa colonisation. Concernant la situation sur le terrain, le royaume se fait encore une fois tapé sur les doigts par «l’allié» américain.
Rabat pris en flagrant délit
Le département de Hillary Clinton a ainsi informé le Congrès que «la situation générale des droits de l’homme dans les territoires sahraouis soulèvent un certain nombre de sérieuses inquiétudes, dont les limitations à la liberté d’expression et de réunion, le recours à la détention arbitraire et les abus physiques et verbaux contre les détenus lors des arrestations et emprisonnements».
Quid de la liberté d’expression des sahraouis ? Le rapport pointe le fait que le Maroc considère que les revendications prônant l’indépendance du Sahara occidental constituent «une atteinte grave à la sécurité».
«A ce titre, il existe des restrictions continues, en particulier pour les droits de réunion pacifique et les publications qui appellent à l’indépendance ou à un référendum qui inclurait l’indépendance comme option», constate le département d’Etat. Et de préciser dans le même ordre d’idées, que «les grandes manifestations sur les droits de l’homme ou toute manifestation en faveur spécifiquement de l’indépendance des territoires sahraouis sont strictement interdites par la loi au Maroc».
Ce brûlant document souligne en outre que «les personnes arrêtées pour avoir protesté contre l’intégration du Sahara occidental au Royaume du Maroc n’ont pas toujours bénéficié d’un procès public équitable». Il y est écrit également que la distribution de tracts appelant à l’indépendance du Sahara occidental ou à un référendum qui inclurait cette option (indépendance), est interdite».
Le réveil brutal des américains
Le rapport US signale aussi que «la loi marocaine interdit aux citoyens d’exprimer leur opposition à la position officielle du gouvernement à l’égard du Sahara occidental». A ce titre, le rapport signale que «la plupart des médias et des blogueurs pratiquent l’autocensure sur cette question», tandis que «les blogueurs, qui suspectent être étroitement surveillés par les autorités marocaines, sont amenés alors à occulter leur identité».
Le département d’Etat a rappelé le constat fait par la délégation du centre Robert F. Kennedy pour la justice (RFK Center) qui a fait état dans son rapport «des graves violations des droits de l’homme commises au Sahara occidental». Le département d’Etat signale enfin que le gouvernement marocain applique des «procédures strictes qui limitent considérablement la capacité des ONG et des militants de rencontrer les journalistes».
De la même manière, le département de Mme Clinton a informé le Congrès que le Maroc «refuse» une présence permanente d’un bureau du Haut-Commissaire de l’ONU des droits de l’homme ou un mécanisme des droits de l’homme dans le cadre de la MINURSO.
Il faut préciser que c’est à la lumière de ce rapport que la chambre des représentants et le Sénat décideront s’ils vont oui ou non accorder des aides financières au gouvernement marocain. Force est de constater en lisant ce rapport accablant que le royaume a clairement grillé son «joker».
Par Hakim MerabetAlgérie1.com, | 05/10/2012 | -
Les Etats-Unis dressent un rapport accablant sur le Maroc
Un rapport accablant a été dressé par le Département d’Etat américain sur la violation des droits de l’homme au Sahara occidental par le Maroc. Le même document souligne aussi que «le Maroc n’est pas reconnu par l’ONU comme puissance administrante du Sahara occidental». La position des Etats-Unis va appuyer à plus d’un titre la lutte des Sahraouis qui aspirent à l’indépendance depuis 37 ans.Le rapport, dont une copie a été obtenue par l’APS, dévoile, en effet, les dépassements et les pratiques des autorités marocaines. Le département d’Etat américain a affirmé que la situation au Sahara occidental soulève «de sérieuses inquiétudes». Elaboré par le département de Hillary Clinton en application d’une loi adoptée en décembre 2011 par le Congrès américain, qui exige du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’homme au Sahara occidental avant l’octroi de toute aide financière militaire au Maroc.Le Congrès avait déjà conditionné l’aide financière militaire américaine fournie au Maroc par «le droit d’accès au Sahara occidental, sans aucune entrave, des organisations des droits de l’homme, des journalistes et des représentants des gouvernements étrangers».Dans son rapport établi afin de se mettre en conformité avec ces nouvelles dispositions législatives du Congrès américain, le département d’Etat a noté, tout d’abord, que «le Sahara occidental est un territoire non autonome sur lequel le Maroc revendique la souveraineté, une position qui n’est pas acceptée par la communauté internationale».
Le Département américain a rappelé que «le référendum n’a jamais eu lieu.Le Sahara occidental demeure, de facto, sous l’autorité administrative marocaine, et ce, bien que le Maroc ne soit pas reconnu par l’ONU comme puissance administrante du Sahara occidental».Le Département a informé le Congrès que «la situation générale des droits de l’homme dans les territoires sahraouis soulèvent un certain nombre de sérieuses inquiétudes, dont les limitations à la liberté d’expression et de réunion, le recours à la détention arbitraire et les abus physiques et verbaux contre les détenus lors des arrestations et emprisonnements».Concernant les droits des individus à exprimer leur opinion sur le Sahara occidental, le rapport américain note également que le Maroc considère que «les revendications prônant l’indépendance du Sahara occidental constituent une atteinte grave à la sécurité».«A ce titre, il existe des restrictions continues, en particulier pour les droits de réunion pacifique et les publications qui appellent à l’indépendance ou à un référendum qui inclurait l’indépendance comme option», relève le Département d’Etat qui a rapporté que «les grandes manifestations sur les droits de l’homme ou toute manifestation en faveur spécifiquement de l’indépendance des territoires sahraouis sont strictement interdites par la loi» au Maroc.Des restrictions à grande échelle
Pire encore, ajoute le rapport, «les personnes arrêtées pour avoir protesté contre l’intégration du Sahara occidental au Royaume du Maroc n’ont pas toujours bénéficié d’un procès public équitable». Aussi, «la distribution de tracts appelant à l’indépendance du Sahara occidental ou à un référendum qui inclurait cette option, est interdite», poursuit le département d’Etat qui précise que le gouvernement marocain «refuse également l’accès à des sites Web à controverse, comme ceux prônant l’indépendance du Sahara occidental».Le rapport n’a pas manqué de signaler que «la loi marocaine interdit aux citoyens d’exprimer leur opposition à la position officielle du gouvernement à l’égard du Sahara occidental».Le Congrès américain a été également informé par le département d’Etat que «les organisations qui sont considérées par le gouvernement marocain comme non soumises à la souveraineté marocaine ont des difficultés pour obtenir un agrément ou pour activer librement».Le rapport a cité le cas de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme (ASVDH) et du Collectif des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental (Codesa). La visite effectuée au Sahara occidental, en août dernier, par une délégation de la Fondation américaine Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme (RFK Center) a été citée dans le rapport. Cette fondation avait dressé un rapport accablant sur le Maroc pour sa violation des droits de l’homme des Sahraouis.A. M. -
Stop à la dictature du Maroc sur le Sahara occidental
Depuis le démantèlement du camp de Gdeim Izik en novembre 2010, la répression s’est poursuivie dans les territoires occupés du Sahara occidental.Actuellement, il y a plus de 80 prisonniers politiques saharouis. 23 d’entre eux, pour la plupart défenseurs sahrouis des droits de l’Homme, sont en prison depuis novembre 2010 sans procès ni jugement au mépris du droit internatonal.
Leur procès a été fixé au 24 octobre devant un tribunal militaire.
Pour protester contre ce procès devant un tribunal militaire et exiger leur libération, un rassemblement se tiendra le samedi 20 octobre suivi d’une manifestation jusqu’à l’Ambassade du Maroc (sous réserve d’autorisation).
SAHARA OCCIDENTAL : ASSEZ DE REPRESSION !
LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
En octobre 2010, plus de 20 000 Sahraouis ont quitté El Aaiun pour installer à Gdeim Izik dans le désert un camp de 8000 tentes pour défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux. Depuis l’assaut des forces de sécurité marocaines le 8 novembre 2010 pour démanteler ce camp, les manifestations se succèdent au Sahara occidental. Toujours pacifiques, elles sont réprimées, avec de nombreux blessés et de nouvelles arrestations. Une délégation internationale du « Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme », qui s’est rendue en août 2012 au Sahara occidental, a « demandé au gouvernement du Maroc de mettre un terme à la situation de violence qui affecte la population sahraouie qui soutient l’indépendance du Sahara occidental ».
Le 18 avril 2012, le Parlement européen a « dénoncé la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés et demandé la libération des prisonniers politiques sahraouis ». Le rapport 2012 d’Amnesty international constate : « Cette année encore, des Sahraouis partisans de l’autodétermination du peuple sahraoui ont été emprisonnés ». L’ACAT (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture) a jugé que la détention des 23 de Salé était « arbitraire ». En mission officielle en septembre 2012, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan E.Mendez, a souligné, après avoir reçu des témoignages crédibles de victimes sahraouies de la répression : « On observe une augmentation du nombre d’actes de torture et des mauvais traitements lors de l’arrestation et de la détention ».
Actuellement, plus de 80 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines. 23 d’entre eux sont détenus à la prison de Salé depuis 22 mois au mépris des règles les plus élémentaires du droit international comme du droit marocain. Victimes de tortures, ils ont mené plusieurs grèves de la faim. Leur procès est fixé au 24 octobres devant un tribunal militaire d’exception en dépit de leurs qualités de civils et ils risquent de lourdes peines de prison.
Nous condamnons la violente répression des forces de sécurité marocaines contre la population sahraouie et nous appelons à
UNE MANIFESTATION
SAMEDI 20 OCTOBRE de 15h à 18h
ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME
PLACE DU TROCADERO
puis devant l’Ambassade du Maroc
SAMEDI 20 OCTOBRE de 15h à 18h
ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME
PLACE DU TROCADERO
puis devant l’Ambassade du Maroc
CONTRE LA TENUE DU PROCES DES 23 PRISONNIERS DE SALE DEVANT UN TRIBUNAL MILITAIRE D’EXCEPTION et pour exiger du gouvernement français, de l’Union européenne et des Nations unies d’agir pour : – la libération des prisonniers politiques sahraouis
l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés
l’instauration d’un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental
Signataires : ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, APSO, ARAC, ASEI, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF),Association des Sahraouis en France (ASF), CEDETIM, CLSPS, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPL, Le Mouvement de la paix, MRAP, Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui, Sortir du colonialisme, SURVIE
Avec le soutien de : CGT, Solidaires, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FASE, Les Alternatifs, NPA, Parti de gauche, PCF, PCOF
Parti de Gauche Pirinées, 4 oct 2012 -
Sahara occidental : la LDH de La Seyne-Sur-Mer exprime sa vive inquiétude
Communiqué LDH Paris, le 3 octobre 2012Le Maroc doit cesser de poursuivre les militants opposés à sa politique au Sahara occidental.
La LDH exprime sa vive inquiétude face à la multiplication des procès intentés à des opposants politiques qui réclament l’indépendance du Sahara occidental. Cette revendication n’a pas à être criminalisée, sauf à transformer une opinion politique en crime. Le renvoi de plusieurs militants devant la juridiction d’exception qu’est le Tribunal militaire atteste, s’il en était besoin, du caractère politique des poursuites.
La LDH dénonce ces procès devant une juridiction qui n’offre aucune garantie d’équité et d’indépendance.
Elle relève que, si le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture s’est félicité d’une amélioration de la situation et du rôle joué par la société civile et le Conseil national des droits de l’Homme marocain, ce dernier a néanmoins souligné la persistance de mauvais traitements et de tortures et le peu de sanctions constatées. Les allégations de torture, dont auraient été victimes les militants poursuivis, doivent être entendues et prises en considération, tant par les juges que par les autorités marocaines qui doivent les réprimer.Ligue des Droits de l’Homme de La Seyne-Sur-Mer, 3 oct 2012
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Espionnage contre la représentation sahraouie et les mouvements de solidarité
Le gouvernement allemand dévoile l’implication du MarocLe gouvernement allemand a dévoilé hier l’implication du Maroc dans des activités d’espionnage contre la représentation du Front Polisario et des associations d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui en Allemagne, a-t-on indiqué dans une déclaration de la représentation du Front Polisario à Berlin. C’est le Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement allemand, Max Stadler, qui a confirmé les soupçons qui pesaient déjà sur les services secrets marocains, indiquant que ces activités d’espionnage ont porté principalement sur la collecte d’informations sur les activités des membres de la représentation du Front Polisario.Le 15 février dernier, un Marocain de 56 ans a été arrêté à Berlin, soupçonné d’avoir espionné pour le compte des services secrets marocains des membres du Front Polisario résidant en Allemagne, avait indiqué le Parquet fédéral, cité par plusieurs organes de presse allemands et internationaux.«En plus de l’appartement de la personne interpellée, les locaux d’une association et les locaux et appartements de deux autres inculpés ont été perquisitionnés», au cours d’une opération à laquelle ont participé 60 policiers, avait précisé le Parquet de Karlsruhe (Sud-Ouest), compétent en matière de terrorisme et d’espionnage.Mohammed B. est «fortement soupçonné» d’avoir livré des informations sur des Marocains résidant en Allemagne, en particulier des sympathisants du Front Polisario, ont indiqué les mêmes sources.La presse allemande avait également publié l’arrestation d’un autre Marocain et d’autres citoyens d’Afrique du Nord accusés d’espionnage non seulement pour les activités de la représentation du Front Polisario en Allemagne, mais aussi pour les diverses activités entreprises par les membres de la communauté marocaine dans ce pays.Le Maroc et le Polisario ont entamé une série de négociations sous l’égide de l’ONU depuis juin 2007 après un conflit armé qui a duré 16 ans suite à l’annexion du Sahara par les FAR. Plusieurs blocages ont conduit l’ancien médiateur, Peter Van Walsum, à la démission. Remplacé par l’Américain Christopher Ross, le Maroc a tenté en mai dernier un retrait de confiance à celui-ci. En vain, puisque le secrétaire général de l’ONU avait renouvelé sa confiance à M. Ross.