Mois : octobre 2012

  • Algérie / ONU : M. Messahel reçoit le représentant du SG de l’Onu et chef de la Minurso

    Le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a reçu lundi à Alger le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission de l’Onu pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental (Minurso), M. Wolfgang Weisbro-Weber. 
    L’audience s’est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères. 
    APS, 22 octobre 2012
  • Maroc: L’accréditation d’un journaliste de l’AFP doit être rétablie

    (Rabat) – Les autorités marocaines devraient rétablir l’accréditation du journaliste de l’Agence France-Presse (AFP) Omar Brouksy, et cesser leurs représailles contre des médias étrangers suite à des informations qu’ils rapportent. Le 4 octobre 2012, les autorités ont retiré l’accréditation d’Omar Brouksy, citant une dépêche publiée le même jour sur une compétition électorale, où Omar Brouksy notait que le fondateur d’un parti politique était proche du palais royal.
    Le 29 octobre, cela fera exactement deux ans que les autorités ont fermé le bureau de la chaîne de télévision Al Jazeera au Maroc, en réponse à sa façon de couvrir les événements sur le territoire contesté du Sahara occidental. Dans un pays où les deux langues les plus utilisées sont l’arabe et le français, la chaîne Al Jazeera et l’AFP sont suivies de près.
    « Un pays qui respecte la liberté d’expression ne devrait pas confisquer de carte de presse parce la monarchie a été mentionnée dans le ‘mauvais’ contexte, ni fermer certains bureaux de médias d’information parce qu’il n’apprécie pas leur couverture », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
    L’article de l’AFP signé Brouksy traitait des élections partielles pour trois sièges parlementaires dans des circonscriptions où les résultats avaient été invalidés lors des élections législatives de novembre 2011. Son article décrivait la course électorale à Tanger comme axée sur une rivalité entre le Parti de la Justice et du Développement (islamiste), qui a remporté la majorité relative aux élections législatives, et « des candidats proches du palais royal se présentant sous la bannière du Parti authenticité et modernité (PAM), fondé en 2008 par Fouad Ali El Himma, un proche du roi Mohammed VI ». L’article évoquait aussi une « lutte de pouvoir entre gouvernement et palais royal ».
    Le ministre de la Communication Moustapha Khalfi, porte-parole du gouvernement, a déclaré dans uncommuniqué du 4 octobre que le gouvernement annulait l’accréditation d’Omar Brouksy à cause d’une « dépêche anti-professionnelle », contenant « des allégations mêlant l’institution monarchique à cette compétition électorale », et donc « portant préjudice à sa position de neutralité et à son rôle d’arbitre se situant au-dessus de toute concurrence électorale entre les formations politiques ».
    Le lendemain, Khalfi déclarait à l’AFP qu’Omar Brouksy n’avait pas tenu compte des dispositions régissant le travail des journalistes, notamment d’un article exigeant qu’ils « respectent la souveraineté nationale, les règles professionnelles et les lois en vigueur ».
    L’AFP a défendu l’article d’Omar Brouksy et justifié le passage en question, qui visait à décrire le contexte des élections.
    « Même si le journaliste avait réellement mis en doute la neutralité du palais dans ces élections, cela ne pourrait pas justifier une sanction du gouvernement, et encore moins une sanction aussi lourde que le retrait de son accréditation », a déclaré Sarah Leah Whitson.
    Sans accréditation, un journaliste risque de se voir interdire l’accès aux conférences de presse, de ne pas pouvoir obtenir de commentaires de la part des responsables gouvernementaux ou de ne pas pouvoir renouveler sa carte de presse. Le Maroc devrait revoir sa règlementation pour interdire au gouvernement d’utiliser des critères arbitraires – en particulier ceux pouvant être utilisés pour punir les commentaires politiques – afin de retirer l’accréditation de presse, a déclaré Human Rights Watch.
    En 2011, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, qui fait autorité pour interpréter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), a soutenu dans son Observations générale n°34 que « les régimes d’accréditation limitée peuvent être licites uniquement dans le cas où ils sont nécessaires pour donner aux journalistes un accès privilégié à certains lieux ou à certaines manifestations et événements. Ces régimes devraient être appliqués d’une manière qui ne soit pas discriminatoire et soit compatible avec l’article 19 et les autres dispositions du [PIDCP], en vertu de critères objectifs et compte tenu du fait que le journalisme est une fonction exercée par des personnes de tous horizons ».
    Le code de la presse prévoit des peines de prison pour un certain nombre de délits d’expression non violents, y compris, dans son article 41, pour toute « offense » envers le roi, les princes ou les princesses royaux, ou tout discours qui « porte atteinte » au régime monarchique, à la religion islamique ou à « l’intégrité territoriale » du Maroc. Cette dernière expression est généralement appliquée au fait de contester la souveraineté revendiquée par le Maroc sur le Sahara occidental.
    Le 29 octobre 2010, les autorités marocaines ont ordonné la fermeture du bureau d’Al Jazeeraà Rabat après avoir retiré l’accréditation de huit de ses correspondants basés au Maroc au cours des deux années précédentes. La chaîne avait, selon un communiqué officiel, « déformé gravement l’image du Maroc et nui manifestement à ses intérêts, plus particulièrement à son intégrité territoriale », apparemment une allusion au Sahara occidental.
    En janvier, un nouveau gouvernement dirigé par le Parti de la Justice et du Développement a pris ses fonctions suite à sa victoire aux élections législatives. Khalfi, le nouveau ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a déclaré à Human Rights Watch le 4 avril 2012 qu’il espérait résoudre le problème d’Al Jazeera pour qu’elle puisse à nouveau travailler au Maroc; Al Jazeera a confirmé qu’elle avait eu des discussions à ce sujet avec les autorités marocaines. Pourtant, six mois après, le bureau de la chaîne à Rabat est toujours fermé et Al Jazeera est obligée de préparer ses bulletins sur le Maroc depuis son siège à Doha, au Qatar.
    Ce n’est pas la première fois que les autorités refusent l’accréditation à Omar Brouksy, qui est un citoyen marocain. Lorsque l’AFP l’avait embauché pour travailler dans son bureau de Rabat en mars 2010, les autorités avaient refusé de l’accréditer, sans explication, pendant près d’une année. Des observateurs marocains ont avancé dans la presse que le ministère devait avoir des objections contre Omar Brouksy à cause de sa précédente activité journalistique en tant que rédacteur en chef et reporter du Journal Hebdomadaire, qui était le journal d’informations le plus audacieux du Maroc avant qu’il ne ferme. Il écrivait alors des articles critiquant les dirigeants politiques du pays, y compris le roiMohammed VI et ses proches.
    « Al Jazeera étant désormais autorisée à faire des reportages depuis la Tunisie et la Libye suite aux révolutions dans ces pays, le Maroc se retrouve dans le club réduit de gouvernements qui interdisent cette chaîne », a conclu Sarah Leah Whitson. « Le Maroc devrait plutôt sortir de ce club et cesser de contrôler la façon dont les journalistes couvrent des sujets sensibles tels que la monarchie et le Sahara occidental. »
    Human Rights Watch, 22 0ct 2012
  • Maroc : les espoirs fondés sur la crise malienne


    Le 25 décembre 2011, les autorités mauritaniennes ont procédé à l’expulsion du chef de Bureau de la MAP (agence de presse officielle marocaine) à Nouakchott, Abdel Hafidh el Baghali, sous les reproches de « se comporter d’une manière non conforme à sa profession ».

    Des sites mauritaniens avaient relevé, à l’époque,qu’il dirigeait un réseau d’espions dont des médias mauritaniens en vue « de mobiliser l’opinion publique en Mauritanie en faveur de la proposition marocaine d’autonomie au Sahara occidental” et de publier des billets hostiles au Front Polisario et à l’Algérie.

    Faute d’arguments légaux pour justifier son occupation du Sahara Occidental, et pour donner au peuple marocain une image de vainqueur dans ce conflit qui commence à fatiguer les marocains, le gouvernement de Rabat a recours aux magouilles.

    Cette méthode semble avoir donné ses fruits en Mauritanie. Cheikhna Ould Nenni, après son limogeage de l’agence de presse offiecielle en Mauritanie a élu domicile avec sa famille à Casablanca.

    Dans un pays ravagé par la pauvreté, la cherté de la vie et la sécheresse, et où l’agence de presse gouvernementale, AMI, manque cruellement de moyens, il est très étonnant de voir des agences privées d’information surgir au milieu de nulle part et dont les sources d’approvisionnements et accointances avec AQMI posent des multiples questions. Comme il n’est pas étonnant de voir le directeur de l’une d’elles, Sahara Media en l’occurrence, se présenter chez un journal espagnol comme expert en terrorisme pour accuser les sahraouis.

    Même son de glas au Mali, où la misère, le désordre, la corruption et le trafic de stupéfiants règnent en maître et où l’Etat est pratiquement inexistant.

    Au Mali, Serge Daniel, correspondant de l’AFP à Bamako s’est présenté aussi dans une interview avec la chaîne France 24 comme expert en terrorisme et n’hésite pas à déverser ses mensonges sur les sahraouis dans des dépêches citant toujours des sources officielles maliennes qui demandent l’anonymat. En particulier lorsque la communauté internationale s’apprête à déployer ses efforts de médiations pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré.

    Le 17 octobre 2012, le porte‑parole de l’ONU, Martin Nesirky a annoncé une nouvelle tournée de l’Envoyé Spécial pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans les pays du Maghreb, l’Espagne et la France. Trois jours après, l’AFP annonçait, dans une dépêche expédié par son correspondant à Bamako, Serge Daniel, l’arrivée « de centaines de jihadistes essentiellement de nationalité soudanaise et d’origine sahraouie, en renfort pour faire face à une attaque des forces maliennes et ses alliés ». Comme d’habitude, sans citer le nom de sa « source sécuritaire malienne ». Le lendemain, cette information a été démentie par le MNLA.

    « L’arrivée de convois de combattants jihadistes du Soudan et du Sahara occidental est une information archi-fausse. Nous démentons formellement », a déclaré Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, l’un des responsables du MNLA vivant à Ouagadougou.

    Il s’agit d’une « intoxication pour intimider les armées internationales qui veulent intervenir dans le nord du Mali », a poursuivi M. Assaleh.

    La trace des services secrets marocains dans ces fausses informations est perceptible, des services qui sont déjà accusés d’être derrière la création du MUJAO pour déstabiliser l’Algérie.

  • Nord-Mali: entre mensonges et désinformation

    Alors que la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée sous le chapitre VII de la charte de l’organisation donne 45 jours à la CEDEAO pour élaborer un plan clair d’une intervention militaire internationale au Nord-Mali, personne, ni à Bamako, ni à Alger et encore moins ailleurs dans la région ne sait quels sont les véritables objectifs de cette intervention.
    Pire, une source « sécuritaire » malienne, a lancé un petit pavé dans la mare en avançant que des « centaines de djihadistes Soudanais et Sahraouis » sont venus en renfort aux groupes armés radicaux établis dans l’Azawad. Or, il s’avère que la dite source sécuritaire malienne occupant un poste subalterne et connue pour ses très fréquentes visites à deux ambassades étrangères à Bamako (dont l’une représentant un pays maghrébin) n’a fait que propager un mensonge flagrant en échange d’un « »encouragement pécunier. Ce mensonge a été vite repris par des médias comme France 24.
    D’après nos sources, il n’y a eu aucun afflux de combattants étrangers au Nord-Mali et certainement pas des ressortissants soudanais ou des sahraouis.Cette information erronée soulève bien des questions quant aux motivations sous-jacentes de ceux qui sont en train de la relayer. De toute évidence, cette information est loin d’être neutre et confirme l’ingérence de plusieurs services de renseignement étrangers dans la crise malienne.
    Par contre, de très violentes dissensions armées ont éclaté au sein de ce que l’on appelle l’AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique) après la dissidence du chef algérien Mokhtar Mokhtar dit le borgne (né présumé en 1971 à Bennoura dans la wilaya de Ghardaïa en Algérie) et son conflit ouvert avec le chef de l’émirat du Sahara d’Aqmi, le dénommé Droudkel (natif de l’est algérien) au sujet de l’éviction du premier d’un poste de responsabilité au sein de l’organisation et subséquemment du contrôle d’une partie des ressources financières du réseau. Rien ne va plus également entre le groupe d’Ançar Edine d’Iyad Ag Ghaly et le MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) ou encore entre ce dernier et l’Aqmi.
    Sur le terrain, des membres des forces spéciales d’au moins deux pays occidentaux se faisant passer pour des djihadistes ont été signalés à Gao et à Tombouctou. Certains d’entre eux ont intégré les groupes locaux et sont en train d’établir la liste des cibles d’éventuelles frappes aériennes. Il est à rappeler que la France, l’un des pays les plus enthousiastes pour l’option militaire, a nié toute implication actuelle ou future de troupes au sol au Nord-Mali.
    Enfin, chaque pays a sa propre vision de la finalité et des objectifs d’une intervention militaire au Nord-Mali: Bamako escompte naïvement qu’une intervention militaire internationale vise en priorité à « libérer les trois gouvernorats du Nord et les rendre sous le drapeau et la souveraineté malienne »; Alger espère sans illusions que cette intervention visera la destruction des groupes terroristes établis au Nord-Mali; D’autres capitales africaines escomptent l’élimination du clan de Sanogo et un renforcement de leur influence au Mali, ou bien un soutien aux revendications identitaires de certaines populations du Nord…Mais pour Paris, les objectifs sont tout autres. Il s’agit de revenir en force dans une région où l’influence française a pris un sérieux coup après l’intrusion américaine et l’avancée chinoise. La sécurisation des gisements d’Areva au Niger voisin exige une présence accrue de la France au Nord du Mali.
    Mais au final, c’est Washington qui aura le dernier mot dans toute cette affaire. Surtout si la sous-région risque de devenir un foyer de tension permanent. Car dans ce cas, cette affaire prépare le terrain à d’autres interventions à long terme dont l’objectif s’insère dans la reconfiguration du Grand Nouvel Moyen-Orient et la césure entre le monde arabe et l’Afrique subsaharienne.
    Stratégika51, 22 oct 2012 
  • Le SNAPEST convié au 7e congrès de l’Union générale des travailleurs sahraouis

    Le Syndicat National Autonome des Professeurs de l’Enseignement Secondaire et Technique (SNAPEST) participera au 7e congrès de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) qui se tiendra à partir de demain dans les camps de réfugiés sahraouis avec la participation de syndicats de plusieurs pays. Ce congrès de trois jours permettra au SNAPEST de faire partager son expérience syndicale et de s’imprégner de la réalité de la vie dans les campements des réfugiés, ainsi que de la problématique du conflit du Sahara occidental, en général.
    En outre, il participera le 22 octobre prochain à la sixième Conférence internationale de solidarité avec les travailleurs sahraouis, organisée en parallèle avec les travaux dudit congrès.
    Le Jeune Indéppendant, 21 oct 2012
  • Au pays de Hollande, M6 n’est pas roi !

    Le roi du Maroc risque de ne pas être souverain dans son immense château de Betz dans la petite ville de Picarde dans le département de l’Oise, situé dans le nord de la France.
    Durant sa semaine de retraite qui s’étalera du 27 octobre au 2 novembre, dans cette paisible ville, des opposants marocains se sont promis de l’empêcher de dormir. Ces derniers dont la majorité vit en exil en Europe, ont décidé de camper non loin du château du roi et lui faire entendre ce qu’il ne souhaite pas.
    Ainsi ce groupe de trublions emmenés par l’ex-capitaine Mustapha Adib, vont organiser des conférences sur place pour sensibiliser la population locale et la presse régionale sur «la nature du régime marocain».
    L’ex capitaine de l’armée de sa majesté promet de «démontrer» à travers des ouvrages récemment publiés en France que le régime marocain «n’est pas si différent des autres régimes dictatoriaux maghrébins et arabes» selon le journal demainonline.com.
    Les opposants marocains ont déjà bien préparé leur coup puisque vendredi dernier, Mustapha Adib accompagné de Hicham Dlimi, le neveu du général Ahmed Dlimi l’ex-bras droit de Hassan II mort mystérieusement dans un «étrange accident de voiture en 1983», avaient été reçu par la maire de Betz, Mme Colette Thellier.
    Des opposants pour l’empêcher de dormir
    Dans un compte rendu de cette rencontre qu’il a publié sur sa page facebook, Mustapha Adib, a affirmé que la maire a souhaité que les «chahuteurs» du roi évitent la ville de Betz.
    L’opposant dit avoir expliqué Mme Thellier «qu’il fallait bien commencer par l’une des nombreuses résidences du Prédateur, le tour des autres, situées dans le monde entier et payées par l’argent des appauvris, viendra».
    A vrai dire, la maire de Betz a toutes les raisons du monde d’être inquiète de cette opération contre le souverain marocain, du fait qu’il soit le principal contributeur de sa ville. Mais Adib Mustapha a «rassuré» la maire de Betz que la population locale «changera d’avis très rapidement sur le «roi des pauvres», ou plutôt «le roi des appauvris», dés qu’elle sera mise au courant par nos soins de la vraie situation du pays de leur voisin Mohamed 6».
    Sa majesté n’échappera donc pas au tapage diurne et nocturne de ses «infidèles» sujets. Sa semaine de détente en France risque donc de ne pas être de tout repos. Eh oui, au pays de François Hollande, Mohamed VI n’est pas roi.
    Hakim Merabet
    Algérie1, 20 oct 2012
  • Une caravane humanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis

    Une caravane humanitaire a quitté vendredi après-midi Paris pour rejoindre, via Alger, les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf où elle doit prodiguer des soins médicaux et procéder à des interventions chirurgicales au profit notamment de personnes âgées et d’enfants, a-t-on appris des organisateurs. Forte de 24 médecins français de l’Ile-de-France, issus de la diversité, cette caravane humanitaire et médicale a été initiée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). Elle séjournera dans les camps de réfugiés jusqu’au 25 octobre et encadrera des soins à la population exilée grâce à un collectif de médecins pratiquant dans onze spécialités, dont deux imminents professeurs. 
    Selon le président de la CNASPS, Mahrèze Lamari, c’est la troisième initiative du genre prise à l’endroit des réfugiés sahraouis dans les camps après celles de 2009 et 2011. Outre des élus locaux issus de la diversité, étaient aussi au départ de cette caravane à l’aéroport Orly, le représentant du Front Polisario en France, Omar Mansour, le président du CNASPS, M. LAMARI, et le Consul d’Algérie à Pontoise, Tayeb Medkour.
    Cette action intervient également dans le cadre du réseau de citoyens français d’origine africaine solidaires de la République arabe sahraouie démocratique créé mardi dernier à Paris à l’initiative d’élus locaux, de responsables associatifs et de représentants de la société civile. 
    Comprenant un noyau d’une cinquantaine de personnes, ce réseau de coordination s’assigne comme principaux objectifs de mobiliser les Conseils municipaux et les parlementaires français autour de la  «justesse» de la cause sahraouie en proposant à des députés, sénateurs, représentants de la société civile et autres politiques d’aller dans les camps des réfugiés sahraouis pour « constater de visu leur vécu» et «leurs aspirations à l’autodétermination». 
    Messahel : «L’Algérie appuie les efforts de Christopher Ross» Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a déclaré vendredi à Washington que l’Algérie appuie les efforts de l’énvoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, soutenant que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui est une solution incontournable. Dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la première session du Dialogue stratégique entre l’Algérie et les Etats-Unis, en présence notamment de la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques, Mme Wendy Sherman, le ministre a affirmé que «l’Algérie appuie et encourage les efforts de l’énvoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans son action pour rapprocher les deux parties (Front Polisario et Maroc) afin de promouvoir une solution basée sur le plein exercice, par le peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination». 
    Sur la question du Sahara occidental, at-il insisté, «l’Algérie continue de croire, avec force, qu’il ne peut y avoir de solution sans l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, droit reconnu et réaffirmé par les Nations unies et le Conseil de sécurité». 
    Il est à rappeler que Christopher Ross se rendra en Afrique du Nord et en Europe à partir du 27 octobre jusqu’au 15 novembre, a annoncé mercredi dernier le porte-parole du chef de l’ONU, Martin Nesirky. Cette annonce intervenait deux jours après l’adoption par la Commission de l’ONU chargée des questions de décolonisation d’un projet de résolution sur le Sahara occidental, qui sera soumis au vote à l’Assemblée générale de l’ONU avant fin décembre 2012. 
    Ce projet de résolution affirme  «la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental» et souligne que l’Assemblée générale «appuie le processus de négociation initié par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le secrétaire général et son envoyé personnel». 
    Durant la prochaine mission de M. Ross en Afrique du Nord et en Europe, a fait savoir l’ONU,  «l’accent sera mis sur les échanges de vues avec les interlocuteursclés sur la manière d’accélérer les progrès vers l’objectif central énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, en d’autres termes, une solution politique mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». 
    Le Jour d’Algérie, 21 oct 2012
  • Le Front Polisario assure de sa pleine coopération avec l’ambassadeur Ross

    L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, se rendra prochainement dans la région, une visite saluée par le Front Polisario qui a assuré de sa «pleine coopération».
    M. Ross se rendra en Afrique du Nord et en Europe à partir du 27 octobre jusqu’au 15 novembre, avait annoncé mercredi dernier le porteparole du chef de l’ONU, Martin Nesirky, lors de son briefing quotidien au siège des Nations unies. 
    Cette annonce intervient deux jours après l’adoption par la Commission de l’ONU chargée des questions de décolonisation d’un projet de résolution sur le Sahara occidental, qui sera soumis au vote à l’Assemblée générale de l’ONU avant fin décembre 2012. Ce projet de résolution affirme «la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental» et souligne que l’Assemblée générale «appuie le processus de négociation initié par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son envoyé personnel». 
    Lors de son briefing, le porteparole de Ban Ki-moon a précisé que durant la prochaine mission de M. Ross en Afrique du Nord et en Europe, «l’accent sera mis sur les échanges de vue avec les interlocuteurs-clés sur la manière d’accélérer les progrès vers l’objectif central énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, en d’autres termes, une solution politique mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Il a également avancé qu’à son retour de cette visite de trois semaines, M. Ross devra informer le Conseil de sécurité des résultats de sa mission. 
    Suite à l’annonce de cette visite, le Représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a déclaré que la partie sahraouie «attend avec un intérêt particulier la visite de Christopher Ross qui aura, comme d’habitude, toute la coopération du Front Polisario».
    Néanmoins, a-t-il avisé, «il reste à savoir si l’autre partie, le Maroc, va mettre fin à sa stratégie d’obstruction, et si la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) et l’ONU vont récupérer la crédibilité nécessaire pour la réalisation de l’objectif primordial pour la décolonisation du Sahara occidental».
    Réitérant que «la coopération du Front Polisario, comme toujours, restera entière avec Christopher Ross», le représentant sahraoui a avancé que «nous attendrons la fin de cette visite régionale prévue et l’évaluation qui en sera faite au Conseil de sécurité». 
    Il est à rappeler que M. Christopher Ross devait se rendre dans la région à la mi-mai dernier, mais le gouvernement marocain avait décidé, unilatéralement, d’en retirer sa confiance, et ce, quelques semaines après la publication d’un rapport de l’ONU qui avait critiqué les autorités marocaines. Mais à plusieurs reprises, Ban Ki-moon a réitéré sa confiance et son total appui à son Envoyé personnel au Sahara occidental. 
    Dans ce rapport adressé en avril dernier au Conseil de sécurité, M. Kimoon avait dénoncé les obstacles posés par le Maroc à la Minurso, en citant les «entraves» qui empêchent cette dernière d’accomplir pleinement sa mission et de s’acquitter de son mandat de «manière crédible» dans les territoires sahraouis occupés. «La Minurso n’est pas dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d’observation, et ne dispose pas de toute l’autorité lui permettant d’empêcher l’érosion de son rôle», avait affirmé le chef de l’ONU. 
    La visite de Christopher Ross aura été précédée par celle du Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, qui s’était rendu la semaine passée à Laâyoune occupée (Sahara occidental) où il avait effectué une visite au quartier général de la Minurso. Cette visite a été la première effectuée à la Minurso par un Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, depuis 14 ans. M. Ladsous avait également rencontré, à Chahid El Hafed (camps des réfugiés sahraouis), le Président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz.
  • Dialogue stratégique Algérie-USA : La question du Sahara Occidental au menu

    Algérie-EtatsUnis : Ouverture des travaux du Dialogue stratégique
    Les travaux de la première session du Dialogue stratégique entre l’Algérie et les Etats-Unis se sont ouverts vendredi à Washington sous la co-présidence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et de la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques, Mme Wendy Sherman. 
    A l’issue des allocutions d’ouverture prononcées par M. Messahel et Mme Sherman, dans lesquelles ils ont salué, chacun, les avancées qualitatives des rapports entre les deux pays avec l’ambition de conforter davantage ces relations, quatre (4) groupes de travail, formés de représentants de plusieurs départements ministériels des deux pays, ont été mis en place. Il s’agit de groupes de travail, respectivement, des affaires politiques, la lutte contre le terrorisme, la coopération économique, ainsi que l’éducation, l’enseignement supérieur et la culture. 
    A travers ces groupes de travail, il s’agit d’examiner les questions liées à l’accroissement des investissements directs américains en Algérie et à la coopération dans les domaines du commerce, de l’agriculture, de l’habitat, de l’eau, ainsi que de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des sciences et nouvelles technologies. 
    L’ordre du jour comprend également l’examen de la situation au Sahel, en relation avec les efforts déployés pour un règlement de la crise malienne, la lutte antiterroriste, les questions de la paix et de la sécurité en Afrique, l’évolution de la question du Sahara Occidental, la situation au proche orient, le désarmement, la Méditerranée.
    Ghani I.
    Les Débats, 20 oct 2012
  • "la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara Occidental"

    L’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, se rendra prochainement dns la région, annonce faite quelques jours aprés l’adoption par la IV Commission de l’ONU, chargée des questions politiques et de décolonisation d’un projet de résolution réffirmant le droit du peuple sahraoui á l’autodétermination.
    Le déplacement de Ross en Afrique du Nord et en Europe s’étalera du 27 octobre au 15 novembre, selon l’annonce faite mercredi par le porte-parole du secrétaire général de l’ONU. Il a été question dans le projet de résolution adopté par la 4e commission de l’ONU de la réaffirmation de l’institution onusienne, notamment le Conseil de sécurité de «la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara Occidental».S’agissant de la visite précitée de Ross, le porte-parole de Ban-Ki Moon a fait savoir que celle-ci «mettra l’accent sur les échanges de vues avec les interlocuteurs-clé » et ce, «sur la manière d’accélérer les progrès vers l’objectif central énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, en d’autres termes, une solution politique mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental». Le droit international incontournable pour le règlement du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara Occidental, inscrit à l’ONU sur le registre d’un territoire à décoloniser et ce, avant 1975, date de l’invasion marocaine du Sahara Occidental. Le porte-parole du chef de l’ONU, Martin Nesirky, a par ailleurs indiqué que la visite de Ross dans la région de l’Afrique du Nord et en Europe sera sanctionnée par un compte rendu à l’adresse du Conseil de sécurité sur les résultats de sa mission. Ainsi, si pour sa part le Front Polisario a réagi par son représentant à l’ONU en soulignant que la partie sahraouie «attend avec un intérêt particulier la visite de Christopher Ross», qui «aura, comme d’habitude, toute la coopération du Front Polisario». Rabat, pour rappel, a eu à manifester son opposition à la perspective de voir Ross effectuer dans le cadre de sa mission et de ses prérogatives, une visite dans les territoires sahraouis encore sous occupation soumis à un blocus politico-médiatique. L’oppression et la répression exercées par les autorités coloniales marocaines contre les Sahraouis des territoires occupés sont telles que leur portée a pu franchir le mur du blocus imposé par Rabat. Le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari a par ailleurs avisé qu’«il reste à savoir si l’autre partie, le Maroc, va mettre fin à sa stratégie d’obstruction». Le rôle engagé par l’ONU depuis 1991, date du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario sous les auspices onusiens en vue de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, est à assurer et assumer pleinement en direction du peuple sahraoui. Ce qui a été au centre du message de M. Boukhari en déclarant «la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental et l’ONU» vont œuvrer à « récupérer la crédibilité nécessaire» et ce, à travers «la réalisation de l’objectif primordial pour la décolonisation du Sahara Occidental». Exprimant par la même occasion de voir le processus de négociations entre le Front Polisario et Rabat, sous l’égide de l’ONU par le biais de Christopher Ross, «doit non seulement reprendre, mais aussi s’accélérer» pour l’application du droit international.
    KARIMA BENNOUR