Mois : juin 2012

  • Marruecos compra 200 tanques Abrams M1A1

    La Agencia de Cooperación para la Seguridad y Defensa (DSCA) de Estados Unidos notificó al congreso de su país, este 18 de junio, sobre una posible venta de 200 tanques de combate M1A1 Abrams al gobierno del Reino de Marruecos, a través del programa de Ventas Militares al Extranjero. La transacción de compra-venta incluye el overhaul y mejora de los tanques, partes, equipos, soporte logístico, municiones y entrenamiento a un costo estimado de 1.015 millones de dólares.
     
    Los tanques M1A1 Abrams serán entregados, o más bien vendidos, como Artículos de Defensa en Exceso bajo la configuración M1A1 Special Armor (SA – Blindaje Especial). La venta potencial incluye la provisión de 150 sistemas de radio AN/VRC-87E y 50 AN/VRC-89E SINCGARS, 200 ametralladoras M2, 400 ametralladoras M240 de 7.62-mm, 12.049.842 municiones para el cañón principal (1.400 proyectiles C785 SABOT, 1.800 CA31 HEAT y 5.400 AA38 SLAP-T), 200 lanzadores de granadas de humo M250, equipos de soporte, repuestos, equipo de entrenamiento, entrenamiento de personal, publicaciones y data técnica, asistencia técnica por parte de contratistas estadounidenses estatales y privados.
    El lote de tanques de combate M1A1, entregados sin las capas de uranio integradas entre capas de la aleación de metales en su blindaje, contribuirá definitavemnte a la modernización de la flota de tanques del Ejército de Marruecos, permitiendole disuadir y de ser necesario, enfrentar, amenazas actuales y futuras. La compra de estos pesados vehículos blindados se enmarcan dentro del plan de modernización de capacidades militares del gobierno de Marruecos y fortalecerá la interoperabilidad con las fuerzas armadas de EEUU y países aliados.
    La DSCA anota en un comunicado de prensa que la venta potencial de estos equipos militares a Marruecos no alterará el balance militar báscio de la región.
    El contratista principal es General Dynamics Land Systems. Los trabajos de reacondicionamiento de los tanques Abrams será realizado por el Depósito Militar en Anniston, Alabama y el Centro de Manufactura de Sistemas Conjuntos en Lima, Ohio. Se desconocen acuerdos offset relacionados a esta venta potencial.
    La implementación de esta transacción requerirá viajes anuales a Marruecos de hasta 64 contratistas estatales y 13 representantes de contratistas privados por un período de hasta 5 años para gestionar el desarrollo y actividades de entrenamiento asociadas al programa Abrams en el reino africano.
  • Le département d’Etat stigmatise le Maroc sur l’étendue du trafic humain

    WASHINGTON – Le département d’Etat a épinglé le Maroc sur l’étendue du trafic humain qui touche hommes, femmes et enfants marocains victimes de travail forcé et de trafic sexuel non seulement dans leur pays mais aussi en Europe et dans le Moyen-Orient.
    Dans son rapport mondial 2012 sur la traite humaine, le département d’Etat souligne que le Maroc est, triplement, « une source, une destination et un pays de transit pour les hommes, les femmes et les enfants qui sont soumis au travail forcé et au trafic sexuel ».
    Plus encore, relève le rapport, « les hommes, les femmes et les enfants marocains sont exploités pour le travail forcé et le trafic sexuel dans les pays européens et du Moyen-Orient ».
    Il précise, particulièrement, que « les femmes marocaines sont également contraintes à se prostituer dans les pays du Golfe et d’autres pays du Moyen-Orient ainsi qu’en Europe ».
    Même les enfants, dont des fillettes, ne sont pas épargnés par la traite humaine : « Certaines filles marocaines des zones rurales sont recrutées dès l’âge de 6 ou 7 ans pour travailler comme domestiques dans les villes et vivent souvent dans des conditions de travail forcé, comme le non-paiement des salaires, les menaces et les agressions physiques et sexuelles, ainsi que les interdictions de sortie », constate le département d’Etat.
    « Soumis au travail forcé, les enfants sont contraints de quitter leur campagne natale pour aller travailler dans les villes comme petites bonnes, ouvriers, mendiants ou pour se prostituer », précise le rapport. Quant aux petits garçons, « ils sont forcés à travailler comme des apprentis dans les secteurs de l’artisanat, du bâtiment ou dans des garages comme petits mécaniciens ».
    L’autre phénomène relevé par le département de Hillary Clinton est « le tourisme sexuel des étrangers dans les grandes villes du Maroc » en citant également la pédophilie pratiquée par ces touristes étrangers avec des enfants marocains.
    Par ailleurs, le rapport note que des hommes et des femmes ainsi qu’un nombre croissant d’enfants, originaires principalement de l’Afrique sub-saharienne et de l’Asie du Sud, entrent au Maroc volontairement, mais illégalement, avec l’aide de passeurs.
    Une fois au Maroc, décrit-il, « certaines femmes et filles sont contraintes à la prostitution ou, moins fréquemment, forcées au travail domestique ».
    Le département d’Etat signale que parfois, ces femmes migrantes sont « acheminées vers d’autres villes, dont notamment Casablanca, puis vendues dans les réseaux de prostitution ».
    Abordant la traite de la gent masculine marocaine dans la région du Moyen-Orient, le rapport souligne que certains hommes marocains, à qui il a été promis du travail dans les pays du Golfe, « se voient confisquer les passeports et sont contraints à la servitude par leurs dettes » dans ces pays.
    Quant au rôle qui échoit aux autorités pour lutter contre la traite humaine, le département d’Etat note que ’’le gouvernement marocain ne se conforme pas aux normes minimales pour l’élimination de ce fléau ».
    A ce propos, le département d’Etat recommande au Maroc de « promulguer une loi globale de lutte contre le trafic humain qui interdit toutes les formes de la traite humaine tout en prévoyant des sanctions sévères, d’initier des actions avec les pays de destination de la traite des Marocains afin de poursuivre en justice ceux qui les soumettent au travail forcé et à la prostitution, d’améliorer la protection des enfants et de mener des campagnes de sensibilisation du public sur toutes les formes de la traite dont le tourisme sexuel dont sont victimes notamment les enfants ».
    APS
  • Riche programme commun algéro-sahraoui pour la célébration du cinquantenaire de l’indépendance

    ALGER – Un riche programme commun a été arrêté entre l’Algérie et le Sahara occidental dans le cadre de la célébration du 50eme anniversaire de l’indépendance, a annoncé le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mehrez Lamari.
    Ce riche programme commun prévoit notamment l’organisation d’une université d’été du 2 au 17 juillet dans la wilaya de Boumerdès avec la participation de 420 cadres sahraouis, a précisé M. Lamari lors d’une conférence de presse animée avec le président du conseil national sahraoui, Khatri Addouh à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés.
    Cette université d’été baptisée du nom du défunt Ahmed Ben Bella, portera sur la question sahraouie et l’édification de l’Etat indépendant.
    Par ailleurs, ajoute M. Lamari, quelque 50 militants sahraouis des droits de l’Homme se rendront prochainement en Algérie pour débattre de la situation du peuple sahraoui sous l’occupation marocaine.
    Ce programme commun porte également sur un jumelage entre Alger et la ville de Laayoune occupée, la signature d’un accord de jumelage entre les villes de Boumerdes et de Boujdour ainsi que l’organisation d’une semaine culturelle de solidarité du 5 au 17 juillet prochain.
    Dans le cadre des aides humanitaires destinées aux réfugiés sahraouis, une caravane algérienne de 50 à 70 camions se rendra de Boumerdès aux camps de réfugiés à Tindouf.
    A cette occasion, M. Lamari a réitéré le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination dans le cadre de l’organisation d’un référendum conformément à la légalité internationale.
    De son côté, M. Khatri s’est félicité de ce riche programme de solidarité que « l’Algérie a l’habitude d’organiser au profit des réfugiés et du peuple sahraouis ».
    Il a tenu a cette occasion à saluer « les positions de l’Algérie en faveur de la cause sahraouie ». Des positions qui émanent, a-t-il dit, « des valeurs d’un peuple qui a combattu jusqu’à son indépendance le 5 juillet 1962 ».
    APS, 21/06/2012
  • Le Comité de l’ONU de décolonisation adopte des résolutions de protection des intérêts des territoires non autonomes

    NEW YORK – Le Comité spécial de l’ONU chargé de la question de décolonisation, ou Comité des 24, a adopté, mardi, 3 projets de résolution qui concernent la protection des intérêts économiques des territoires non autonomes, dont notamment la protection de leurs ressources naturelles au profit de leurs populations.
    Ces textes, qui seront adressés à l’Assemblée générale de l’ONU au titre de projets de résolutions de cette instance, concernent 16 territoires non autonomes dont le Sahara occidental.
    Ainsi, aux termes du texte portant sur l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance, l’Assemblée générale de l’ONU prierait les institutions spécialisées et les autres organismes des Nations Unies, ainsi que les organisations internationales, d’examiner la situation dans chaque territoire de façon à prendre des mesures appropriées pour y accélérer les progrès dans les secteurs économique et social.
    Par ce texte, elle engagerait les institutions spécialisées et les autres organismes des Nations Unies qui ne l’ont pas encore fait à fournir une aide aux territoires non autonomes et à élaborer des programmes d’assistance propres à y accélérer les progrès dans les secteurs économique et social.
    Elle les prierait de fournir des informations dont notamment les moyens d’aider ces territoires à mettre fin à l’exploitation illégale de leurs ressources marines et autres ressources naturelles, et la nécessité d’utiliser ces ressources au profit de la population de ces territoires.
    Le deuxième texte adopté par le comité souligne que l’Assemblée générale de l’ONU demanderait à tous les Etats, en particulier les puissances occupantes, ainsi qu’aux institutions spécialisées et aux autres organismes des Nations Unies, de donner effet aux recommandations du Comité spécial relatives à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance et des autres résolutions de l’ONU.
    Par ce texte, l’Assemblée générale demanderait aux puissances administrantes de veiller à ce que les activités économiques menées dans les territoires non autonomes ’’ne nuisent pas aux intérêts des peuples mais, au contraire, favorisent le développement, et d’aider les peuples de ces territoires à exercer leur droit à l’autodétermination’’.
    Le troisième projet de résolution adopté porte, quant à lui, sur les activités économiques préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes.
    Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale réaffirmerait qu’il incombe aux puissances administrantes, en vertu de la Charte des Nations Unies, d’assurer le progrès politique, économique et social, ainsi que le développement de l’instruction dans les territoires non autonomes.
    Elle demanderait de nouveau, par ce texte, à tous les gouvernements ’’de prendre des mesures à l’égard de leurs ressortissants et des personnes morales relevant de leur juridiction qui possèdent ou exploitent, dans les territoires non autonomes, des entreprises préjudiciables aux intérêts des habitants de ces territoires, et ce, afin de mettre fin aux activités de ces entreprises’’.
    Elle demanderait aussi aux puissances administrantes ’’de veiller à ce que l’exploitation des ressources marines et autres ressources naturelles des territoires non autonomes qu’elles administrent n’enfreigne pas les résolutions de l’ONU et n’aille pas à l’encontre des intérêts des peuples de ces territoires’’.
    Le Comité des 24 a été créé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1961 afin d’étudier et d’émettre des propositions sur l’application de la Déclaration sur la décolonisation.
    APS
  • Maroc : le Sahara occidental et le cas Christopher Ross

    Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
    Christopher Ross ne retournera pas au Sahara occidental. Ni à Tindouf. Trois ans après sa nomination comme envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, le diplomate américain ne remettra pas le pied dans le territoire vaste de quelque 260 000 km2 que se disputent le Maroc et le Front Polisario depuis 1976. Ross a même perdu tout espoir de se rendre sur le terrain avant la fin de sa mission depuis que celle-ci a été écourtée par le coup d’éclat de Rabat. Le 17 mai, un communiqué du ministère des Affaires étrangères a annoncé que le Maroc retirait sa confiance à l’émissaire onusien, pointant, de sa part, une « méthode déséquilibrée et partiale ». Sans détailler les raisons de ce désaveu, le communiqué de la diplomatie marocaine mettait en avant « les comportements contrastés de M. Ross [qui] s’écartent des grandes lignes tracées par les négociations au Conseil de sécurité ».
    Coup de sang
    Dès cette annonce, les communiqués des partis politiques et d’autres associations ont commencé à pleuvoir sur le fil de dépêches de la MAP, l’agence de presse officielle, pour dénoncer la partialité de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon et exiger son remplacement. Loin de cette fièvre patriotique, à New York, siège de l’institution, le porte-parole de l’ONU, Martin Nesirky, indique que le secrétaire général maintient « toute sa confiance à Christopher Ross ». Mais le blocage est réel, alors que dans les pays réunis au sein du groupe des « Amis du Sahara occidental » (États-Unis, France, Espagne, Russie et Royaume-Uni) on s’interroge sur les raisons de ce coup de sang de Rabat.
    En retirant sa « confiance » à l’envoyé spécial du secrétaire général, le Maroc a pris le risque de se mettre à dos l’administration de l’ONU et de susciter l’incompréhension des États-Unis, un allié précieux. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton l’aurait apparemment fait comprendre à son homologue Saadeddine El Othmani, en marge de la réunion du groupe des « Amis de la Syrie », le 6 juin, à Istanbul.
    Surtout que cette décision est intervenue moins d’un mois après la résolution prolongeant d’une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). Première conséquence du retrait de confiance, un porte-parole onusien a indiqué, le 18 mai, que Ross « ne prévoyait pas de voyage [dans la région du Sahara] ». Un revirement par rapport au dernier rapport du secrétaire général sur la situation au Sahara occidental, daté du 5 avril, mais publié dans sa troisième (et dernière) version le 17 du même mois, qui évoquait une visite au Sahara de l’émissaire onusien « en mai ».
    Lire l’article sur Jeuneafrique.com : Maroc : le Sahara occidental et le cas Christopher Ross 
  • Rabat rappelé à l’ordre par la célébration de la Journée mondiale des réfugiés

    La célébration de la journée mondiale des réfugiés a été célébrée, hier, dans le monde. La non-application du droit international fait que les souffrances du peuple du Sahara Occidental, sous occupation marocaine depuis 1975, continuent avec la bénédiction de certains.
    Le Comité spécial de l’ONU chargé de la question de décolonisation, le Comité des 24, a adopté, à la veille de la Journée mondiale des réfugiés, trois projets de résolution liés à la protection des intérêts économiques des derniers territoires occupés au nombre de seize, dont le Sahara Occidental, qui seront adressés à l’Assemblée générale de l’ONU. Si le Maroc compte dans son occupation du Sahara Occidental sur ses soutiens dont la France, un membre permanent au Conseil de sécurité, le Comité des 24 rappelle la primauté de la force du droit sur la realpolitik. L’ONU est sommé par le Comité des 24 d’exiger de tous les Etats, en particulier les puissances occupantes, des institutions spécialisées et aux autres organismes des Nations unies, «de donner effet aux recommandations du Comité spécial relatives à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance et aux autres résolutions de l’ONU». C’est ce qui est mentionné dans l’un des trois projets de résolutions adoptés par le Comité des 24. 
    A cela, vient s’ajouter le troisième projet portant sur les activités économiques préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes. Ce texte demande à tous les gouvernements «de prendre des mesures pour mettre un terme aux activités des entreprises» relevant de leur juridiction qui « possèdent et exploitent dans les territoires non autonomes». 
    La conférence de presse animée, hier à Alger, par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a porté sur les conséquences gravissimes sur le peuple sahraouie et les risques qu’encourt la région. M. Khatri Addouh a soutenu que la décision de retrait de confiance à Christopher Ross, prise par Rabat, a été dictée par l’annonce de Ross «d’effectuer une visite aux territoires sahraouis encore sous occupation marocaine». Le blocus politico-médiatique imposé par Rabat dans les territoires sahraouis occupés «depuis l’éclatement, en 2005, de l’Intifada de l’indépendance est lourd», relève M. Khatri. Il est temps que la communauté internationale «se saisisse amplement des violations marocaines des droits de l’Homme dans les territoires occupés». Ce qui l’amène à rappeler que l’expérience vécue par le Maroc en 1975, lors de la visite officielle de la mission onusienne au Sahara Occidental, «est omni-présente dans la pensée coloniale marocaine». 
    Pour rappel, la délégation onusienne a vu les Sahraouis, en 1975, clamer leur attachement à l’indépendance et au Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraouie. A cela vient s’ajouter le rapport, non publié sous la pression de Paris, de la commission onusienne des droits de l’Homme dépêchée en 2006 dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine. Un rapport sanctionné par des recommandations dont celle portant «sur l’urgence de tenir un référendum d’autodétermination du peuple sahraouie, seule voie à même de mettre un terme aux violations des droits de l’Homme et aux souffrances du peuple sahraouie». Pour l’intervenant, les acteurs de la scène internationale, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité, doivent «exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il se conforme à la légalité international», d’autant plus que les voix s’élèvent, appelant au respect des droits des peuples. 
    Rabat, pour sa part, accentue sa répression contre les Sahraouis dans les territoires occupés. Parallèlement la mobilisation des forces de sécurité marocaines, les autorités coloniales s’appuient sur les colons marocains dans leur politique d’oppression et de répression contre les Sahraouis, en réponse à une revendication légitime relative au respect et à l’application du droit du peuple sahraouie à un référendum d’autodétermination selon l’esprit et les textes de la charte de l’ONU.
    KARIMA BENNOUR
    La Nouvelle République, 21/06/2012 
  • Un « neveu du roi du Maroc » au domicile du rabbin Ovadia Yossef du Shass

    par Badr Soundouss

    Rabat.- Un « neveu du roi du Maroc », accompagné d ’un proche conseiller (royal ?), se serait rendu, lundi dernier au soir au domicile du rabbin Ovadia Yossef à Jérusalem, rapporte le site internet ultra-orthodoxe Kikar Hashabbat, repris par d ’autres sites israéliens. 
    Selon ces Web, l’émissaire marocain aurait transmis une invitation du roiMohamed VI au rabin chef spirituel du parti Shass, de se rendre au Maroc, proposant même de mettre à disposition d’Ovadia Yosef l’avion privé du souverain chérifien.
    Le même site rapporte que le « prince marocain » s’était rendu dans la journée à la résidence du président israélien Shimon Pérès qui lui a accordé un entretien.
    Ovadia Yossef est un raciste fini. Le quotidien israélien Maariv avait publié il y a quelques années un échantillon de quelques unes de ses déclarations fracassantes.
    Après l’ouragan Katrina qui a frappé La Nouvelle-Orléans en 2005, il avait déclaré : “Là-bas, ce sont des Nègres. Les Nègres ont-ils apporté la Torah ? Yallah, un ouragan s’est abattu sur eux et les a noyés, parce qu’ils n’ont pas de dieu.”
  • Journée des réfugiés : une petite pensée pour le peuple sahraoui

    Aujourd’hui, 20 Juin 2012, à l’occasion de la Journée des réfugiés, souvenons-nous que, bientôt, 37 ans se sont écoulés depuis que le gouvernement espagnol a abandonné la colonie africaine du Sahara occidental, ancienne province n° 53 et qui, jusqu’à présent, se trouve encore en attente d’un processus décolonisation quasi éternelle. 
    Nous insistons sur les enfants sahraouis dans les camps de Tindouf (Algérie), où ils sont nés réfugiés et en exil, parce que ses parents ont dû fuir leur pays, le Sahara occidental, occupé par le Maroc par la force en 1975 après le retrait espagnol et l’invasion marocaine, à travers le coup d’effet connu sous le nom de « Marche Verte ». 
    Depuis lors, le peuple sahraoui vit divisé entre l’occupation et la colonisation (et ce qui en découle de violation constante des droits humains, torture, enlèvements, disparitions) et de l’exil et du refuge sur le territoire algérien, le pays qui pour éviter l’extermination des sahraouis par le Maroc, a offert la possibilité à la population sahraouie qui a réussi à fuir des villes occupées de lever quelques camps, provisoires au début, qui allaient être démontés une fois le conflit résolu. 
    Près de 37 ans après, au cours desquels au moins deux générations sont nés dans les camps de réfugiés de Tindouf, le conflit perdure encore. 
  • De bonnes nouvelles sur Rosella Urru, selon le MAE italien

    Le Ministre des Affaires Etrangères italien, Giulio Terzi, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement italien est proche de la résolution du cas de Rosella Urru, travailleur humanitaire italienne enlevée à Rabouni, centre administratif du Front Polisario entre le 22 et 23 octobre 2011. 
    « Le gouvernement italien a suivi de très près le cas de Rosella dès le premier jour et j’ai des raisons de croire que l’on se rapproche d’une solution », a déclaré aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères à l’émission de radio «Radio trop. Tiers a également déclaré que la coopérante italienne est « en bon état ». 
    Le ministre a ajouté que le gouvernement italien suit la « plus stricte discrétion » dans la gestion d’une affaire si délicate et a dit qu’il était désolé pour la circulation, dans les derniers mois, de rumeurs non fondées sur la libération de Rossella, qui a « créé un choc émotionnel aux membres de la famille » de la jeune italienne. 
    Rossella Urru, Ainhoa Fernandez et Enric Gonyans travaillaient pour des ONG’s de solidarité avec le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979. Actuellement, ils se trouvent entre les mains du MUJAO, une organisation apparue récemment au Mali se revendiquant dissidente d’Al Qaida.
    Source : direttanews.it, 20/06/2012
  • Journée des réfugiés : "Intensifions notre soutien auprès de ces populations"; exhorte Ban

    Des réfugiés maliens dans le camp de Mbera, en Mauritanie. Photo UNHCR 
    New York, Jun 20 2012.- La Journée mondiale des réfugiés, observée mercredi, est l’;occasion de se souvenir de ces personnes et d’;intensifier notre soutien auprès deux, a déclaré le Secrétaire général de l’;ONU dans un message adressé au lendemain d’;une étude du Haut Commissariat pour les réfugiés qui concluait que 2011 avait été la pire année du siècle en termes de déplacements forcés.
    « Plus de 42 millions de personnes dans le monde ont été contraintes de fuir leur domicile et leur communauté. Rien qu’;au cours de ces 18 derniers mois, plus d’;un million de personnes ont fui leur pays en raison d’;une série de conflits en Côte d’;Ivoire, en Libye, au Mali, en Somalie, au Soudan et en Syrie. Loin de n’;être que des statistiques, ces chiffres représentent des individus et des familles dont la vie a été bouleversée, les communautés détruites et dont l’;avenir est incertain. »
    Quatre réfugiés sur cinq, a poursuivi Ban Ki-moon, se trouvent dans des pays en développement et bénéficient de l’;extraordinaire générosité des pays d’;accueil, eux-mêmes en butte à de graves privations. « À eux deux, le Pakistan et l’;Iran abritent le plus grand nombre de réfugiés au monde, soit plus de deux millions et demi. La Tunisie et le Libéria font également partie des pays qui, malgré leurs propres difficultés internes, ont ouvert leurs frontières et partagé leurs maigres ressources en eau et en terre et leurs autres ressources avec les victimes de la violence armée. »
    La troisième plus grande ville du Kenya est un camp de réfugiés qui abrite plus d’;un demi-million de Somaliens, dont beaucoup s’;y trouvent depuis plus de 20 ans, a relevé M. Ban. « Le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso –;frappés par la famine et la sécheresse–; accueillent actuellement quelque 175.000 réfugiés fuyant le conflit au Mali. Ces pays ne peuvent être laissés seuls face à ce fardeau. »
    Le système des Nations Unies –;et en particulier le HCR–; s’;emploie à résoudre ces problèmes, tout en fournissant protection et assistance à 15,5 millions de personnes déplacées dans leur propre pays, a assuré le Secrétaire général. Nous mettons également l’;accent sur la prévention et la réduction des cas d’;apatridie. Toutefois, l’;assistance humanitaire ne suffit pas.
    Il ressort du récent rapport du HCR que le nombre de personnes déplacées augmente plus vite que les mesures prises, note Ban Ki-moon. Selon lui, « nous devons travailler ensemble pour mobiliser la volonté et le leadership politiques afin de prévenir et d’;arrêter les conflits qui jettent les réfugiés sur les routes ». Là où la sécurité est rétablie, il faut s’;attaquer aux causes profondes du conflit, de façon à permettre le retour durable des réfugiés en leur donnant accès à des moyens de subsistance et aux services et en rétablissant l’;état de droit, a-t-il préconisé.
    « Malgré les contraintes budgétaires observées partout, nous ne devons pas abandonner les personnes dans le besoin. Les réfugiés quittent leur pays parce qu’;ils n’;ont pas le choix. Nous n’;avons pas le choix non plus: nous devons les aider. »
    Centre d’Actualités de l’ONU