Mois : juin 2012

  • Le Comité de décolonisation adopte deux projets de résolution portant sur les questions des Tokélaou et de la Nouvelle-Calédonie

    Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a achevé ce matin les travaux de sa reprise de session de l’année 2012, au cours de laquelle il a entendu des représentants de puissances administrantes et plusieurs pétitionnaires.
    Au cours de la dernière séance de travail de cette reprise de session, le Comité spécial a examiné ce matin la question des Tokélaou et celle de la Nouvelle-Calédonie, l’examen de ces deux points de son ordre du jour donnant lieu à l’adoption de deux résolutions portant sur la situation de ces territoires non autonomes.
    Aux termes du texte* relatif à la question des Tokélaou, présenté par les délégations des Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et adopté sans vote par les membres du Comité spécial, l’Assemblée générale constaterait que les Tokélaou ont adopté leur plan stratégique national pour 2010-2015 et que l’engagement commun en faveur du développement pris par les Tokélaou et par la Nouvelle-Zélande pour la période 2011-2015 portera essentiellement sur la mise en place de dispositions viables en matière de transports, de développement des infrastructures, de mise en valeur des ressources humaines et de l’amélioration de la gouvernance.
    Dans ce contexte marqué par de nombreuses réalisations à Tokélaou, Aliki Faipule Kersiano Kalolo, Ulu (Chef) des Tokélaou, a remercié la Nouvelle-Zélande pour son appui continu au développement des Tokélaou et s’est félicité que « les relations ne cessent de se renforcer » entre les Tokélaou et la puissance administrante. 
    Mme Bernadette Cavanagh, de la Nouvelle-Zélande, a pour sa part annoncé que son pays allait accorder 25 millions de dollars cette année aux Tokélaou, fonds qui seront investis dans les secteurs du transport et de l’énergie renouvelable et qui apportera un soutien budgétaire à l’administration tokélaouane.
    Le Comité spécial a en outre adopté, sans vote, et tel qu’oralement amendé, un second texte présenté également par les représentants des îles Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et relatif à la question de la Nouvelle-Calédonie**. Si elle suivait les recommandations que lui a fait le Comité spécial dans ce projet de résolution, l’Assemblée générale engagerait vivement toutes les parties concernées, dans l’intérêt de tous les Néo-Calédoniens, à poursuivre leur dialogue, dans le cadre de l’Accord de Nouméa, dans un esprit d’harmonie et, dans ce contexte, se féliciterait qu’un accord unanime ait été conclu à Paris, le 8 décembre 2008, sur le transfert de compétences à la Nouvelle-Calédonie en 2009.
    En dépit du fait que la question des Îles Turques et Caïques ait été examinée le 20 juin dernier, le Comité spécial a entendu un pétitionnaire de ce territoire non autonome, M. Benjamin Roberts, qui a dénoncé ce qu’il a qualifié de « mesures discriminatoires », qui seraient appliquées par le Royaume-Uni, puissance administrante, à l’encontre des populations locales des Îles Turques et Caïques. Le pétitionnaire a invité le Comité spécial à se rendre en mission aux îles Turques et Caïques afin d’y évaluer la situation. 
    Dans sa déclaration de clôture, le Président du Comité spécial, M. Diego Morejón-Pazmino, de l’Équateur, a souhaité que le nombre des territoires non autonomes encore inscrits sur la liste de décolonisation des Nations Unies diminue, « afin que la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020) ne soit pas une décennie perdue pour la décolonisation ».
    Il a indiqué que, dans le processus de décolonisation, l’examen des situations des territoires non autonomes devrait se faire au cas par cas, ceci dans un esprit de coopération avec toutes les puissances administrantes, tout en reconnaissant les aspirations et intérêts des populations et des gouvernements des territoires non autonomes, et en respectant les résolutions pertinentes adoptées par l’Organisation des Nations Unies sur la question de la décolonisation.
    Le Comité spécial est chargé d’examiner la situation politique, économique et sociale de chacun des territoires non autonomes inscrits sur la liste de l’ONU. Il présente des propositions et met en œuvre les mesures approuvées par l’Assemblée générale.
    Question des Tokélaou (A/AC.109/2012/L.15)
    M. ALIKI FAIPULE KERSIANO KALOLO, Ulu(Chef) des Tokélaou, a rappelé qu’à la suite des deux référendums de 2006 et 2007 concernant l’autodétermination des îles Tokélaou, sur la base d’un projet de Constitution et d’un projet de traité de libre association entre les Tokélaou et la Nouvelle-Zélande, puissance administrante, consultations qui n’ont pas permis aux votants d’avoir la majorité des deux tiers requise, le Fono (assemblée traditionelle des Tokélaouans) a décidé de différer l’examen de cette question. Depuis, la priorité est accordée par les Tokélaou et la Nouvelle-Zélande à l’amélioration et à la consolidation des services essentiels et de l’infrastructure des îles afin de garantir une meilleure qualité de vie aux Tokélaouans. Le Chef des Tokélaouans a indiqué que cet engagement se traduira notamment, dans les six mois qui viennent, par l’ouverture de nouvelles écoles et d’un nouvel hôpital, ainsi que par la réalisation d’un projet d’énergie renouvelable qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année. Ce projet devrait assurer l’autosuffisance énergétique des Tokélaou, a précisé l’Ulu. S’agissant de la question des transports et des télécommunications, l’Ulu a expliqué que les autorités locales souhaitaient avoir des systèmes opérationnels dans ces deux domaines avant de poursuivre la quête qu’ils mènent pour l’autodétermination des Tokélaou. À cet égard, il a salué l’engagement continu du Gouvernement de la Nouvelle-Zélande en matière de développement du système de transport dans les îles, en rappelant, entre autres, que la puissance administrante a mis à la disposition des Tokélaou un navire neuf, et que la Nouvelle-Zélande participe à la mise en place d’un service maritime et aérien qui sera opérationnel à moyen terme.
    L’Ulu des Tokélaou a également abordé la question de la décolonisation et des aspirations que le peuple des Tokélaou a, concernant son avenir. Il a remarqué que les Tokélaouans continuent le processus de consolidation de leur nation. Dans le cadre de ce processus, l’option de libre association entre les Tokélaou et la Nouvelle-Zélande et toutes les autres options possibles seront analysées avant d’envisager l’organisation d’un référendum de plébiscite de la population. Nous espérons alors pouvoir obtenir la majorité des deux tiers requise pour un changement de statut, a indiqué l’Ulu. Des efforts seront menés afin de mieux informer la population, afin qu’elle puisse prendre une décision éclairée sur son avenir. Pour cela, il faudra envisager des programmes de formation pour susciter la prise de conscience de la population en matière d’éducation politique, a-t-il souligné. En conclusion, l’Ulu a remercié la Nouvelle-Zélande pour son appui continu au développement des Tokélaou.
    Mme BERNADETTE CAVANAGH, représentante de la Nouvelle-Zélande, a rappelé que depuis 2008, suite aux deux référendums, la Nouvelle-Zélande, en tant que puissance administrante des Tokélaou, entretient une relation avec la population de ces îles et atolls axée sur la satisfaction des besoins exprimés par les responsables locaux. Elle a rappelé que, d’un commun accord, il a été décidé qu’il fallait laisser passer une période de temps suffisante avant que les Tokélaou ne réexaminent la question d’un possible changement constitutionnel et de leur autodétermination. Entretemps, l’accent est mis sur le développement dans les trois atolls, ce qui passe par des solutions concrètes pour faire face aux problèmes qui découlent de l’isolement géographique des Tokélaou, qui ne compte que 1 400 habitants en tout. La question du transport est essentielle pour cette population et, par conséquent, c’est l’une des priorités des efforts de la Nouvelle-Zélande, a dit Mme Cavanagh. 
    L’Administrateur a récemment signé un contrat de 12 millions de dollars néozélandais pour promouvoir un service de transport maritime entre la ville d’Apia, aux Samoa, et les Tokélaou au cours des deux prochaines années, en attendant de trouver une solution à plus long terme. De plus, la Nouvelle-Zélande va accorder 25 millions de dollars cette année aux Tokélaou dans les domaines du transport, de l’énergie renouvelable et du soutien budgétaire, a encore indiqué Mme Cavanagh. Au cours des dernières années, les efforts ont été concentrés sur des grands travaux d’infrastructures et sur la construction de deux nouvelles écoles. De plus, la Nouvelle-Zélande a investi 7 millions de dollars dans un projet d’énergie solaire photovoltaïque qui devrait contribuer à réduire la dépendance des Tokélaou envers les énergies fossiles. Mme Cavanagh a insisté sur le fait que la sécurité de la population des Tokélaou reste une préoccupation majeure pour la Nouvelle-Zélande, et qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer les services de base à la population des trois atolls composant les Tokélaou avant de réunir les conditions permettant d’organiser un nouveau referendum.
    Tout en notant que les besoins essentiels de la population des Tokélaou sont essentiellement satisfaits par la Nouvelle-Zélande, la représentante a tenu à saluer les efforts de la communauté internationale, et en particulier ceux du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) et de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) sur le terrain.
    Adoption du projet de résolution sur la question des Tokélaou
    Aux termes du projet de résolution adopté sans vote portant sur la question des Tokélaou (A/AC.109/2012/L.15), l’Assemblée générale constateraitque les Tokélaou ont adopté leur plan stratégique national pour 2010-2015, et que l’engagement commun en faveur du développement pris par les Tokélaou et la Nouvelle-Zélande pour la période 2011-2015 portera essentiellement sur la mise en place de dispositions viables en matière de transports, le développement des infrastructures, la mise en valeur des ressources humaines et l’amélioration de la gouvernance. Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale constaterait en outreque les Tokélaou ont besoin du soutien continu de la communauté internationale. Elle rappellerait avec satisfaction la création et le fonctionnement du Fonds international d’affectation spéciale pour les Tokélaou destiné à appuyer les besoins permanents des Tokélaou, et inviterait les États Membres ainsi que les organismes internationaux et régionaux à contribuer à ce fonds. Par ce texte, l’Assemblée inviteraitla puissance administrante et les institutions des Nations Unies à continuer de prêter assistance aux Tokélaou, à mesure qu’elles continuent de se développer.
    Îles Turques et Caïques
    En dépit du fait que la question des Îles Turques et Caïques ait été examinée le 20 juin dernier, le Comité spécial a consenti à entendre un pétitionnaire de ce territoire non autonome.
    M. BENJAMIN ROBERTS, pétitionnaire des Îles Turques et Caïques, a dénoncé les mesures discriminatoires que la puissance administrante, le Royaume-Uni, applique à l’encontre des populations locales des Îles Turques et Caïques. Il a pris pour exemple la lutte contre la corruption dans le territoire, qui semble cibler exclusivement les personnalités et autorités natives du territoire, tandis que dans le même temps les responsables et autres dirigeants qui viennent de la métropole ne sont pas du tout inquiétés. 
    Il a ensuite regretté que la puissance administrante ait unilatéralement décidé d’organiser des élections dans le territoire des Îles Turques et Caïques, le 9 novembre prochain, sans consulter les populations locales. Il a également décrié le fait que la couronne britannique ait annoncé que le responsable financier britannique, désigné par Londres, devrait rester en poste, quel que soit l’issue des consultations d’autodétermination, et ce jusqu’au remboursement complet de la dette de 260 millions de dollars que les Îles Turques et Caïques « doivent » à la puissance administrante.
    Concernant les consultations électorales, le pétitionnaire a relevé que la puissance administrante envisage d’octroyer le droit de vote à tout étranger installé depuis un certain temps sur les territoire des Îles Turques et Caïques. Alors que, dans le même temps, les natifs du territoire qui vivent en dehors des Îles Turques et Caïques ne pourront participer au référendum d’autodétermination. Il a expliqué que cette entorse à l’esprit et à la lettre du droit international, relatif à la question de la décolonisation, conduirait à une situation où les populations autochtones seraient minoritaires face aux résidents britanniques récemment installés aux Îles Turques et Caïques.
    M. Roberts a par ailleurs invité le Comité des Vingt-Quatre à effectuer une mission aux Îles Turques et Caïques, afin d’évaluer les activités qui y sont menées par la puissance administrante. Il a en outre souhaité que le Comité spécial puisse adopter une résolution spécifique aux Îles Turques et Caïques, en plus de la résolution omnibus adoptée le 20 juin dernier, et qui évoquait la question de ce territoire et d’une dizaine d’autres territoires non autonomes.
    Adoption de résolution
    Question de la Nouvelle-Calédonie (A/AC.109/2012/L.12)
    Le Comité spécial a, ce matin, adopté sans vote, et telle qu’oralement amendée, une résolution présentée par les Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée relative à la question de la Nouvelle-Calédonie.
    Si elle suivait les recommandations du Comité spécial, l’Assemblée générale engagerait vivement toutes les parties concernées, dans l’intérêt de tous les Néo-Calédoniens, à poursuivre leur dialogue, dans le cadre de l’Accord de Nouméa, dans un esprit d’harmonie et, dans ce contexte, se féliciterait qu’un accord unanime ait été conclu à Paris, le 8 décembre 2008, sur le transfert de compétences à la Nouvelle-Calédonie en 2009.
    Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale noterait également qu’à la suite de la décision prise par le Comité de suivi en 2010, le comité de pilotage sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie a été mis en place et chargé de préparer les questions fondamentales devant être tranchées par référendum, à savoir: le transfert des compétences régaliennes, l’accès à un statut international de pleine responsabilité et l’organisation de la citoyenneté en nationalité.
    UN NEWS CENTER, 21/06/2012
  • Nostalgie coloniale

    PAR VINCENT HUGEUX 
    J’ai d’abord cru à une boutade. Au reflet d’une saine propension au second degré et d’un sens aigu du titre accrocheur. Las !, le contenu de l’article du Général (CR) Claude Le Borgne, intitulé « Mali : Vive la Coloniale », tel que publié dans la dernière livraison de la revue Défense nationale, eut tôt fait de dissiper cette illusion.
    Seul, assène d’emblée ce Saint-Cyrien, un « anticolonialisme primaire » -il en existerait donc d’autres ?- « empêche qu’on reconnaisse les bienfaits de l’empire africain de la France ». Suit une référence à la « décolonisation douce » qui, « sauf en Algérie » concède l’auteur, aurait « présidé au démembrement » dudit empire. Comment diable un officier supérieur, fut-il retraité, ancien auditeur du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, auteur de maints ouvrages, peut-il avoir la mémoire si courte ? Ou à ce point sélective? Aurait-il, pour s’en tenir à cet exemple, oublié la féroce guerre de l’ombre, certes escamotée par l’histoire officielle, menée de 1955 à 1971 contre l’Union des populations du Cameroun (UPC), et relatée par le menu dans « Kamerun ! », ouvrage paru chez La Découverte en janvier 2011. Que fait-il des dizaines de milliers de morts et des assassinats ciblés de leaders de l’UPC, à commencer par Ruben Um Nyobé, Félix Moumié puis Ernest Ouandié ? 
    Son passé de méhariste aguerri, qui vécut une décennie durant parmi les nomades du Sahara occidental, de para qui servit en Indochine, en Mauritanie, en Algérie ou à Madagascar, aurait dû prémunir l’intéressé contre les raccourcis essentialistes. Mais il n’en est rien. « Les Touareg, lit-on plus loin, aiment bien la guerre. » Et toc ! L’oscar, en la matière, revient pourtant à cette perle : « Le putsch est, on le sait, la façon africaine de pratiquer l’alternance ». Que le coup d’Etat, militaire ou institutionnel, apparaisse trop souvent comme le mode de dévolution du pouvoir le plus efficace sur le continent noir, soit. Doit-on pour autant, par goût de la formule-choc, fermer les yeux sur le primat de la loi des urnes dont le Sénégal, le Ghana ou la Zambie ont été voilà peu le théâtre ? Au royaume des aveugles, Le Borgne est roi.
  • Le gouvernement espagnol interpellé sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis

    MADRID – Les partis espagnols de gauche ont interpellé mercredi le gouvernement espagnol sur les violations des droits de l’homme du peuple sahraoui par l’occupant marocain, rapporte l’agence de presse sahraouie SPS.
    Lors d’une séance d’audition du gouvernement au parlement sur les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, les partis espagnols de gauche ont soulevé des interrogations sur les arrestations et les actes de torture auxquels se livre l’occupant marocain contre le peuple sahraoui, ajoute la même source.
    « Des chaînes de télévision ont retransmis en direct du parlement espagnol des images du jeune sahraoui Lefkir Keziza, qui a mis fin à une grève de la faim de 17 jours devant l’ambassade du Maroc à Madrid », a encore indiqué SPS.
    A ce sujet le journal « El Mundo » a fait savoir dans un article intitulé « des militants sahraouis dans la chambre des représentants » que les partis de gauche ont demandé à l’exécutif espagnol de « s’impliquer davantage et d’intervenir auprès du gouvernement marocain pour l’amener à cesser d’attenter aux droits de l’homme dans les territoires occupés ».
    APS
  • Le Front Polisario appelle l’ONU à assumer ses responsabilités dans la défense des droits de l’Homme

    CHAHID EL HAFED (camps de réfugiés sahraouis) – Le Front Polisario a appelé l’organisation des Nations Unies (ONU) à assumer ses responsabilités dans la défense des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, a rapporté jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Selon la même source, le Front Polisario a examiné lors de sa réunion mercredi présidée par son secrétaire général, Mohamed Abdelaziz, la situation « dangereuse » dans les territoires occupés suite à la « répression » pratiquée par les forces de l’occupation marocaine contre les citoyens sahraouis désarmés appelant les Nations unies à assumer leurs responsabilités dans la défense des droits de l’Homme.
    Le communiqué issu de la réunion a rappelé par ailleurs les « persécutions » de citoyens sahraouis dans la ville de Laayoune occupée soulignant son soutien à tous les prisonniers sahraouis détenus dans les geôles marocaines.
    La réunion a porté également, selon la même source, sur les préparatifs des échéances nationales dont la célébration l’année prochaine du 40e anniversaire de la fondation du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance ainsi que la préparation au congrès des travailleurs en octobre prochain.
    Le programme prévoit en outre les préparatifs de la participation de cadres sahraouis à l’université d’été en Algérie et le programme de l’été 2012 pour les étudiants et les jeunes sahraouis dans les territoires libérés.
    Par ailleurs, les participants ont passé en revue des exposés sur les différentes festivités organisées dont le séminaire des secrétaires et des commissaires, le séminaire des communautés du nord, la conférence sur les droits de l’enfant et la manifestation militaire organisée à la région libérée d’Amhiriz.
    Des exposés sur la participation de l’équipe nationale sahraouie de football qui a participé au tournoi des équipes non représentées à la FIFA organisé récemment au Kurdistan irakien, ont été présentés lors de cette rencontre.
    A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés (20 juin), les participants ont dénoncé la situation des réfugiés sahraouis, a encore ajouté la même source.
    Le communiqué a appelé les Sahraouis à l’unité nationale et à rester unis autour du front Polisario, représentant légitime et unique du peuple sahraoui.
    APS
  • France Libertés défend les droits des peuples sur leurs ressources à Genève.

    France Libertés participe à la 20ème session du Conseil des droits de l’Homme à Genève du 18 juin au 6 juillet
    A cette occasion, France Libertés réclame un renforcement de la protection des droits humains, alors que se tient au même moment au Brésil la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, placée sous le signe de l’ « économie verte ». 
    France Libertés témoigne de la situation des droits humains au Sahara occidental et au Brésil
    France Libertés s’est investie dès la fin du mois de mai dans la préparation du Conseil des droits de l’Homme de juin : des délégations de la Fondation ont assisté aux sessions de l’Examen Périodique Universel du Maroc et du Brésil, c’est-à-dire à l’évaluation de la situation des droits humains dans ces pays. 
    Le 22 mai a eu lieu l’examen du Maroc, auquel a assisté une délégation de France Libertés : la Fondation travaille depuis plusieurs années sur la question du respect des droits humains au Sahara occidental. France Libertés a présenté un rapport conjoint avec des partenaires internationaux faisant état de violations flagrantes des droits humains au Sahara occidental de la part du Royaume du Maroc. Bien que le Maroc ait vanté les mérites de sa nouvelle Constitution, de nombreux Etats ont émis plusieurs recommandations. Il a été demandé au Maroc de renforcer le respect des droits et libertés au Sahara occidental, face aux constats d’actes de tortures et d’entraves à la liberté d’expression, entre autres. En outre, les Etats ont demandé à la MINURSO, mission des Nations Unies au Sahara occidental, d’élargir son mandat à la protection des droits de l’Homme et du droit à l’autodétermination. 
    Le 25 mai, une autre délégation de France Libertés a pu assister à l’examen du Brésil : l’Etat brésilien a estimé que de nombreuses avancées avaient été réalisées depuis 2008. Cependant, les avancées constatées, notamment en terme de création d’emplois et de démarcation des terres indigènes, n’ont pas suffi à certains Etats. Ils ont ainsi demandé au Brésil d’améliorer ses processus de consultation des peuples, de ne pas imposer de déplacements forcés, de veiller à la sécurité des défenseurs des peuples indigènes… Les Etats visaient notamment les situations concernant la construction de grands barrages tels que Belo Monte, contre lequel France Libertés s’est mobilisée. Cette session a mis le doigt sur un des problèmes actuels du Brésil : les bonnes volontés de valorisation des peuples indigènes se retrouvent limitées par la rapide croissance économique. Celle-ci engendre une exploitation des ressources naturelles toujours plus intense, souvent au détriment des droits humains. Ces contradictions seront sûrement exacerbées lors de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable à Rio.
    France Libertés dénonce des violations des droits humains dues aux activités des entreprises 
    Les délégués de France Libertés à Genève ont participé le 14 juin aux réunions organisées entre les ONG et les rapporteurs spéciaux des Nations Unies. Nous avions envoyé plusieurs lettres à différents rapporteurs spéciaux et cette réunion a permis d’appuyer nos demandes. Une des lettres concernait le barrage de Belo Monte au Brésil et était destinée à James Anaya, rapporteur de l’ONU sur les droits des peuples autochtones. Une autre lettre, envoyée au rapporteur spécialisé sur l’impact de la gestion des déchets toxiques sur les droits humains, défendait la communauté de Caimanes au Chili. Cette lettre a d’ailleurs été suivie d’une déclaration écrite présentée par France Libertés à ce Conseil des droits de l’Homme de juin.
    En effet, France Libertés a présenté plusieurs déclarations écrites dans le cadre de cette 20ème session du Conseil des droits de l’Homme. Deux d’entre elles concernent la thématique du respect du droit à l’eau face aux activités des entreprises minières.
    Une de ces déclarations concerne la communauté de Caimanes au Chili, subissant les impacts d’un des plus importants dépôts de déchets toxiques miniers d’Amérique latine. Cette installation pollue l’eau du village et met en danger la vie des habitants en raison de la sismicité du terrain. Nous relayons leur témoignage au moment où s’ouvre un procès très controversé au Chili, accusant les défenseurs des droits de cette communauté d’association illicite. France Libertés soutient plus que jamais ces habitants et leurs avocats en agissant pour eux au sein du Conseil et en relayant leur appel à l’aide. 
    Une autre déclaration concerne Cajamarca au Pérou, communauté subissant également les activités d’une mine à ciel ouvert sur leur territoire sacré. La population est mobilisée contre ce projet démarré sans un réel consentement préalable de leur part et limitant la disponibilité et la qualité de l’eau. Dans ces deux cas de figure, le droit à l’eau et à l’assainissement tel que reconnu par la résolution de 2010 de l’Assemblée générale de l’ONU n’est pas respecté. Une déclaration orale est prévue aujourd’hui auprès du Conseil des droits de l’Homme pour aborder ces deux cas. La Fondation y dénoncera l’impact des industries minières sur le droit à l’eau, pendant que se tient la Conférence des Nations Unies sur le développement durable « Rio+20 ».
    La défense des droits humains fondamentaux au cœur de nos actions
    D’autre part, France Libertés a souhaité présenter une déclaration écrite sur les restrictions à la liberté d’expression subies au Sahara occidental et dénoncées aussi lors de l’examen du Maroc. Une déclaration orale sera présentée également sur ce thème durant la 20ème session. 
    La situation des résidents du camp d’Ashraf a également été portée devant le Conseil, via des déclarations écrites et orales : France Libertés et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) dénoncent le transfert de ces opposants iraniens vers le « Camp Liberty » en Irak, sans que ne soient respectés leurs droits humains de base tels que le droit d’accès à l’eau.
    Enfin, des ateliers seront organisés en lien avec d’autres organisations mobilisées sur ces thématiques : Hier, s’est tenu un panel sur la liberté d’expression au Sahara occidental et le 27 juin un autre atelier sera organisé sur les droits de l’Homme au Sahara occidental, en lien avec le MRAP. 
    Alors que les négociations officielles de « Rio+20 » sont en cours, France Libertés porte la voix des peuples concernés par ces politiques et souffrant de violations de leurs droits humains fondamentaux. La surexploitation des ressources naturelles est souvent à la base de violations graves des droits humains tels que le droit d’accès à l’eau, à la terre, le droit à l’autodétermination… 
    « L’économie verte » prônée à Rio ne doit pas revenir sur les acquis des peuples. Les négociations devraient partir de ces droits humains pour élaborer les politiques environnementales mondiales et non l’inverse, et c’est ce que France Libertés défendra dans cette autre instance de l’ONU à Genève.
  • García Margallo corteja a Marruecos (Perejil pasó)

    El ministro español de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, proclamó el “espléndido” estado de las relaciones bilaterales entre España y Marruecos, cada vez más marcadas por los intereses económicos, en su primera visita oficial a Rabat.
    Un día después de que el príncipe heredero de la corona española, Felipe de Borbón, inaugurase en Casablanca el séptimo Foro español de Inversiones, García-Margallo llegó a la capital marroquí para seguir con los contactos.
    Allí, realizó la habitual ronda de visitas de los huéspedes extranjeros (Mausoleo Real, Primer Ministro, Parlamento) y terminó proclamando a su homólogo marroquí, Saadedín Otmani, que “siempre estáis en nuestros corazones”.
    Ninguna nube -ni el conflicto del Sáhara occidental, ni Ceuta y Melilla, ciudades autónomas españolas en el norte de África, ni otros problemas- cambiaron el afectuoso tono de la rueda de prensa conjunta de los dos ministros con que concluyó la visita de García Margallo.
    Es más, Otmani agradeció a Madrid “el apoyo prestado en muchas ocasiones, la última de ellas durante la discusión de la última resolución del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara”, antigua colonia española.
    A este respecto, su homólogo español insistió en que España, “como gobierno amigo”, quiere “una solución estable, justa, duradera, pacífica, aceptable por las partes y en el marco de las resoluciones de la ONU”.
    García Margallo eludió una pregunta sobre el plan de autonomía para el Sáhara de Rabat -que se niega a un referéndum de autodeterminación-, pero lanzó un mensaje coincidente con la postura marroquí.
    Concretamente, y en referencia a la reciente “retirada de confianza” que Rabat ha expresado sobre Christopher Ross, enviado especial para el Sáhara del Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, el ministro español expresó por vez primera una crítica al trabajo del primero.
    “Sería bueno que el enviado personal del Secretario General avanzase en el dosier más rápido y se centrase en los temas centrales de ese dosier en vez de perderse en temas accesorios”, dijo García-Margallo en coincidencia precisamente con las críticas expresadas por el gobierno de Rabat.
    El titular de la diplomacia española no ahorró, además, elogios para el vecino, “probablemente el país más estable del norte de África, que puede servir de ejemplo”, en línea con lo expresado, palabra por palabra, por los responsables españoles que han visitado Marruecos en los últimos meses.
    La presencia de las empresas españolas en Marruecos fue puesta de relieve por ambos ministros: mientras que Otmani alabó la tecnología y la experiencia que aportan, García Margallo resaltó el nivel de las empresas españolas que han obtenido las últimas licitaciones “con absoluta transparencia”.
    El martes, la compañía española Assigma anunció que ha ganado las licitaciones públicas por 87,5 millones de euros para construir dos tramos de la vía de alta velocidad que unirán Tánger con Casablanca en 2015.
    Además, otras empresas españolas parecen estar muy bien situadas en la carrera para llevarse las próximas licitaciones sobre energías solar y eólica.
    Uno de los problemas bilaterales que más preocupa en Marruecos es la subida de tasas universitarias españolas, que afecta a miles de estudiantes marroquíes en toda España, concentrados sobre todo en Granada.
    Otmani evocó este caso ante García Margallo, quien respondió: “Intentaremos encontrar una solución dentro del contexto de restricciones presupuestarias”.
    En el tono optimista de la rueda de prensa, los dos ministros aludieron a la consideración con que cada uno mira al otro país como “puente”, en el caso de España hacia América Latina, y en el de Marruecos hacia África subsahariana.
    En este sentido, García Margallo recordó que Marruecos está invitado (como observador) a la próxima Cumbre Iberoamericana que se celebrará en Cádiz el 16 de noviembre.
    Pero antes, se celebrará la reunión de alto nivel (RAN) entre los gobiernos marroquí y español que tendrá lugar en Rabat el 12 de septiembre, una cumbre que no se celebra desde hace tres años y sobre la que esta vez se presentan los mejores augurios. 
    Noticias 999, 22/06.2012
  • Sáhara Occidental: Las legítimas razones del pueblo saharaui

    Versión revisada, actualizada y ampliada con notas y referencias bibliográficas, del artículo « Sáhara Occidental: La legalidad internacional no es una utopía », disponible en Internet, entre otros sitios web, en los que se citan en el Anexo final del presente trabajo. 
    Han transcurrido ya más de 3 decadas desde que Marruecos expulsara a España del Sáhara Occidental y la sustituyese, a sangre y fuego, en su papel de potencia colonial y país ocupante. 
    Esta maniobra fue llevada a cabo con el asesoramiento estratégico y el visto bueno de Henry Kissinger, ex secretario de Estado de Estados Unidos, y se instrumentó mediante la tristemente célebre Marcha Verde, con la que el Rey de Marruecos empujó a 350.000 súbditos civiles sobre la frontera noroccidental del Sáhara Español (noviembre de 1975). Simultáneamente, y sin publicidad alguna, las tropas militares marroquíes penetraban en el territorio por la frontera nororiental(I).
    Hassán II hizo un aprovechamiento abyecto del hecho de que Francisco Franco estaba agonizando (moriría el 20 de noviembre de 1975) y su régimen caduco se hallaba extremadamente debilitado por la larga lucha de las fuerzas democráticas contra la Dictadura.
    Enfrentado a la tesitura una más que posible matanza de civiles (los integrantes de la Marcha Verde) y la amenaza cierta de una inminente guerra con Marruecos, el Gobierno español –paralizado por la agonía de Franco- optó por retirarse y dejar paso libre a las tropas marroquíes, abandonando a los saharauis (en aquel entonces, ciudadanos españoles) a su suerte.
    Tras la Marcha Verde, la invasión y la ocupación del Sáhara Occidental se formalizó, el 14 de noviembre de 1975, mediante unos ilegales “Acuerdos Tripartitos de Madrid”, en virtud de los cuales España cedía temporalmente la administración (no la soberanía) de su provincia africana a Marruecos (las dos terceras partes del territorio) y Mauritania (el tercio restante del Sur), comprometiéndose a abandonar su provincia africana antes del 28 de febrero de 1976 (II).
    A partir de esta última fecha estallaría la guerra de Marruecos y Mauritania contra el Frente Polisario (III). Los militares marroquíes, ebrios de delirio, persiguieron y bombardearon a la población civil saharaui, tanto en sus asentamientos como en su huida en desbandada a través del desierto, perpetrando una horrible masacre dirigida a eliminar a todo un pueblo, y obligando a la población superviviente a traspasar la frontera de Argelia y refugiarse en la zona más árida del desierto (los campamentos de Tinduf), donde sobrevive ejemplarmente desde entonces la mayor parte de la población autóctona, que ha creado su propio Estado en el exilio: la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) (IV).
    Desde entonces, la ONU (tanto la Asamblea General como el Consejo de Seguridad) ha adoptado decenas y decenas de resoluciones sobre el Sáhara Occidental, reconociendo reiteradamente el derecho del Pueblo saharaui a su autodeterminación y exhortando a Marruecos a abandonar un territorio que no le pertenece y sobre el que no ostenta ningún título de soberanía (V).
    En España, tras la muerte de Franco, los primeros gobiernos de la etapa de transición a la democracia, incluyendo la totalidad de los partidos políticos de la oposición, apoyaron clara y rotundamente al Frente Polisario y al Pueblo saharaui en su lucha contra el invasor y en apoyo de un referéndum de autodeterminación.
    En 1991, tras 16 años de guerra, la mediación de la ONU y la OUA logró el cese el fuego, acordándose en contrapartida la celebración de un referéndum de autodeterminación, compromiso que fue aceptado por Marruecos. Pero desde esa fecha, en que España y Marruecos firmaron un Tratado de Amistad y Cooperación (VI), se inició un giro en la posición oficial española, que se mantiene hasta hoy y que resulta inexplicable para la mayor parte de la sociedad española, ampliamente solidaria con la causa saharaui (VII).
    Tras diversos intentos de solución al conflicto, siempre desbaratados por las élites gobernantes en Marruecos (VIII), finalmente, el Consejo de Seguridad de la ONU adoptó, el 30 de abril de 2007, la Resolución 1754, emplazando a Marruecos y al Frente POLISARIO a entablar negociaciones directas para lograr una solución política definitiva a la cuestión del Sáhara Occidental. En el marco de dicha Resolución, el Secretario General de la ONU invitó a las partes a una primera ronda de negociaciones, los días 18 y 19 de junio de 2007, en Manhasset, cerca de Nueva York. La segunda ronda tuvo lugar los días 10 y 11 de agosto. Una tercera ronda tendría lugar probablemente en enero de 2008. Esta vez, se hablaba de celebrarla en la ciudad europea de Ginebra, sede del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH) y también del Alto Comisionado para los Refugiados (ACNUR), organismos a los que tantas veces han tenido que recurrir los representantes legítimos del Pueblo saharaui para denunciar las reiteradas tropelías del régimen marroquí (IX). Pero la celebración de dichas negociaciones en una ciudad europea como Ginebra hubiera atraído la atención de toda Europa; y no es descartable que Rabat, Washington y París hayan presionado para que, finalmente, se celebren en New York, lejos de Europa y de África, en el propio campo de juego de los poderosos, influyentes y multimillonarios grupos de presión (lobbies) marroquíes de que hablan Frank Ruddy y Tomás Bárbulo en la bibliografía referenciada en este artículo.
    El presente trabajo nació por una imperiosa necesidad de rebatir los argumentos de un artículo publicado en el diario español EL PAÍS, que confundió a la opinión pública española y colmó las iras del amplio movimiento de solidaridad con el Pueblo saharaui. En las líneas que siguen se refutan, punto por punto, los principales argumentos expuestos en dicho artículo.
    LA TESIS MARROQUÍ
    Precisamente, el mismo día en que el Consejo de Seguridad de la ONU adoptaba su –hasta entonces- última resolución sobre el Sáhara Occidental (30 de abril de 2007), el diario EL PAÍS publicaba, en sus páginas de Opinión, un artículo de Bernabé López García (BLG) titulado “Aplazar la utopía, defender la dignidad”, que, en esencia, trataba de justificar la posición del Gobierno marroquí sobre el futuro del Sáhara Occidental. Argumentaba el autor que la oferta (X) marroquí (el plan de autonomía presentado por Marruecos en abril de 2007) constituye hoy una oportunidad histórica única para que el Pueblo Saharaui y su territorio del Sáhara Occidental se integren en Marruecos, en una región de autonomía limitada bajo soberanía marroquí. Para afianzar su argumentación, el mencionado autor equiparaba las concesiones que el Partido Comunista de España (PCE) hubo de hacer al inicio de la transición de España a la democracia (XI), a las que -en su opinión- debería hacer ahora el Frente Polisario, abandonando así su derecho a la autodeterminación y a la independencia (por utópica, según el Sr. BLG). En opinión de nuestro autor, si el Pueblo saharaui y, en definitiva, la RASD, se doblegasen a aceptar esas “concesiones”, ello permitiría a los saharauis acabar con la diáspora, el exilio, el sufrimiento y vivir con dignidad. En caso contrario, concluía BLG a modo de sutil amenaza velada, el Pueblo saharaui se vería obligado a continuar en el exilio, un largo y penoso exilio que dura ya más de tres décadas.
    En mi opinión, este planteamiento, además de ser un mero exponente de las tesis marroquíes, elude cuestiones fundamentales y contiene argumentos que no se ajustan a la realidad, desvirtuándola totalmente, como señalo a continuación.
    1. Es una falacia comparar la situación de España y del PCE, al inicio de la transición española a la democracia, con la del Frente Polisario y la de un Marruecos invasor que ha pretendido anexionarse de facto un territorio sobre el que no ostenta ningún título de soberanía (XII). Entre otras diferencias relevantes (un Frente de Liberación Nacional es bastante más que un partido político y tiene unos fines mucho más amplios), el PCE pertenecía a una misma y única nación, mientras que Marruecos invadió y ocupó, ilegal e ilegítimamente, un territorio ajeno. Son dos situaciones que nada tienen que ver y cuya comparación, por tanto, no se sostiene.
    2. La credibilidad de los gobernantes marroquíes en el contencioso del Sáhara es nula (XIII). El Ejército marroquí ametralló y bombardeó a los saharauis con napalm, fósforo blanco y bombas de fragmentación (lanzadas desde cazas de fabricación francesa de última generación y Phantom F-15) (XIV), obligando a la mayor parte de la población superviviente al genocidio -todavía hoy impune(XV)- al éxodo y al refugio forzoso en las zonas más duras e inhóspitas del desierto argelino. En la todavía entonces provincia española(XVI), Marruecos impuso una segunda colonización -¡en el último tercio del siglo XX!-, abortando con ello el proceso descolonizador español, requerido por la ONU ya en la década de 1960. Desde un principio, los dirigentes marroquíes han desafiado la legalidad internacional y han obstruido de manera torticera y sistemática la solución internacionalmente reconocida para estos procesos (el referéndum de autodeterminación) (XVII). Y después de una guerra de 16 años contra el pueblo saharaui y de haber desbaratado todos los planes propuestos por Naciones Unidas, el Majzén marroquí hace ahora la oferta unilateral, al Frente Polisario –representante legítimo del pueblo saharaui-, de negociar una autonomía limitada sobre la base, innegociable, de la marroquinidad (XVIII) del territorio saharaui, sin cabida, por supuesto, para la autodeterminación ni, en su caso, la independencia (XIX). 
    ¿DIGNIDAD…, O RENDICIÓN ANTE LOS HECHOS CONSUMADOS? (XX)
    3. Después de tanto tiempo (32 años) de ocupación y exilio, de tantos compromisos incumplidos, de tantas zancadillas al proceso descolonizador, Marruecos sigue apostando por su política de hechos consumados: una vez ya invadido y ocupado manu militari el Sáhara Occidental, y masacrada y desterrada su población, lo que se negociaría entre las Partes sería, como máximo, algunas condiciones (XXI) de la pretendida autonomía y del proceso correspondiente; el pueblo saharaui tendría que aceptar y padecer, de entrada, la sumisión y la anexión a Marruecos, cuyo régimen político ha sido recientemente rechazado en las urnas y es objeto de severas críticas incluso en el propio seno de la familia real alauita (XXII). ¿Es esto lo que BLG llama “defender la dignidad”? ¿No está establecido en la Carta y en las múltiples resoluciones de las Naciones Unidas que la solución a los problemas de descolonización es el referéndum de autodeterminación con todas las opciones abiertas? (XXIII).
    4. ¿Qué haríamos los españoles en un supuesto similar, es decir, si “ellos” (los saharauis) fuesen los españoles y “nosotros” (los españoles) fuéramos los saharauis y estuviéramos en su situación? ¿Qué hicimos cuando nos invadieron las tropas napoleónicas? ¿Renunciamos acaso a nuestra independencia? ¿Dejamos pisotear nuestra dignidad? No; el pueblo español se levantó, combatió y expulsó al invasor (XXIV), con las horribles consecuencias inmortalizadas por el genial pintor Francisco de Goya en Los fusilamientos del tres de mayo (de 1808) (XXV). Hoy, algunos de aquellos miles y miles de patriotas que se sublevaron contra el invasor son honrados como héroes en el cementerio de La Florida, en Madrid.
    LA RASD Y EL REFERENDUM
    5. Precisamente porque Marruecos negó a los saharauis –primero, con la invasión y la ocupación y, después, con la trasgresión sistemática de la legalidad internacional- la realización de lo que ahora el Sr. BLG y otros corifeos del Majzén pretenden calificar de utopía, el pueblo saharaui no tuvo otra salida -para defender su dignidad y su supervivencia como tal pueblo- que proclamarse República Árabe Saharaui Democrática (RASD) en el exilio, habiendo sido reconocida por más de ochenta países y por la OUA, actual UA, de la que es miembro fundador de pleno derecho (XXVI). Y, desde la declaración de cese el fuego en 1991, auspiciado por la ONU y la OUA, la RASD ha optado por la vía pacífica para proporcionar a su pueblo un futuro legítimo y digno, que pasa necesariamente por el inalienable derecho a la autodeterminación.
    6. Ahora bien, el referéndum de autodeterminación era la contrapartida acordada a cambio del cese el fuego en 1991. Si Marruecos no cumple sus compromisos y la comunidad internacional no presiona firmemente a los dirigentes marroquíes para su cumplimiento efectivo, ¿debemos esperar que el Frente Polisario y el Pueblo saharaui vayan a quedarse eternamente cruzados de brazos, sentados sobre la arena del desierto, contemplando impasibles cómo pasan delante de sus ojos las cenizas de su República y los cadáveres de generaciones y generaciones de saharauis? (XXVII). Además, si no se reparara la enorme injusticia perpetrada contra el Pueblo saharaui, ello podría no sólo dejar muy maltrecha la máxima institución internacional para la preservación de la paz, sino también sembrar el odio en la población ultrajada y ser fuente de inestabilidad futura en el Magreb, si es que no, además, en otras partes del mundo (XXVIII).
    DOS PROYECTOS MUY DIFERENTES
    7. No “hay encima de la mesa dos proyectos coherentes que reconocen el derecho al autogobierno del pueblo saharaui”, como sostiene BLG. El documento presentado, en abril de 2007, por el Frente Polisario al Secretario General de la ONU, para su debate en el Consejo de Seguridad, lleva por título « Propuesta del Frente Polisario para una solución política mutuamente aceptable que asegure la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental » (XXIX). En cambio, el título del presentado por los dirigentes marroquíes es otro bien diferente: « Iniciativa de autonomía para la región del Sáhara » (XXX). Sobran comentarios. La propuesta del Frente Polisario afirma y defiende la legalidad internacional avalada por las resoluciones de Naciones Unidas, mientras que el proyecto de Marruecos la niega o, cuando menos, la mutila considerablemente. Ya en abril de 2006, en su Informe al Consejo de Seguridad, el Secretario General de la ONU decía textualmente (XXXI): “[…] Mi Enviado Especial […] había hablado de negociaciones sin condiciones previas con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permitiera la libre determinación de la población del Sáhara Occidental. El Consejo de Seguridad no podía invitar a las partes a negociar sobre una autonomía del Sáhara Occidental bajo soberanía de Marruecos, ya que ello implicaría el reconocimiento de la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental, cosa que estaba fuera de cualquier consideración, dado que ningún Estado Miembro de las Naciones Unidas había reconocido dicha soberanía”. Y en la Resolución ya citada del Consejo de Seguridad, de 30 de abril de 2007 (XXXII), nuevamente se “exhorta a las partes a que entablen negociaciones de buena fe sin condiciones previas […], con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que conduzca a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”. Pero hay que añadir que Marruecos sí ha puesto condiciones previas (nada se negociaría fuera de su “proyecto de autonomía”, en palabras del propio Mohamed VI) y que en absoluto ha obrado de buena fe, sino todo lo contrario, desatando una feroz represión contra la población saharaui de los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental y del propio Marruecos (XXXIII).
    LEGALIDAD INTERNACIONAL, UTOPÍA Y LAISSEZ FAIRE
    8. La legalidad internacional es –con todas sus deficiencias- el conjunto de normas que los humanos nos hemos dado como marco de convivencia, para vivir en paz y resolver los conflictos por vía pacífica. Pero es preciso respetarla y aplicarla. Marruecos no la respeta (conforme a lo dispuesto en el Capítulo VI de la Carta de las Naciones Unidas) y la comunidad internacional no presiona suficientemente para aplicarla (conforme al Capítulo VII) (XXXIV). Como señala correctamente el propio BLG, “la legalidad internacional es un marco para asegurar el respeto de los derechos de los pueblos”. Pero, ¿es que acaso se respetan los legítimos derechos del pueblo saharaui? Y por contra, ¿acaso han violado los saharauis los derechos del pueblo marroquí? Si la RASD hubiera invadido y ocupado Marruecos, ¿cómo habría reaccionado la comunidad internacional? Los casos de Kuwait y de Timor Oriental (XXXV) están bien cercanos en el tiempo. Sobran especulaciones al respecto.
    9. Si Marruecos ha obstruido sistemáticamente un referéndum transparente y justo es porque sus gobernantes más recalcitrantes temen perderlo (XXXVI). Niegan así, de antemano, suprimiéndola de la realidad, la pretendida utopía (la legalidad internacional y, en su caso, la independencia) de que habla BLG, al tiempo que mantienen al pueblo saharaui en la más indigna de las condiciones de vida, el destierro y la miseria. Esperan así ganar tiempo, agotar y desmoralizar a los saharauis, alienar la memoria histórica de las jóvenes generaciones, vencer por extenuación a todo un pueblo, con la vana esperanza de que, finalmente, sucumbirán y aceptarán lo que les echen, hundidos en las contradicciones que los obstáculos torticeros generan (XXXVII).
    10. Marruecos no ha estado durante más de 30 años practicando la política del avestruz, como sostiene BLG, sino la política de tierra quemada, de los hechos consumados, violando impunemente la legalidad internacional ya desde la tristemente célebre Marcha Verde (de población civil enardecida y manipulada, por un lado, y de tanques, aviones y tropas, por otro), urdida bajo el asesoramiento estratégico de Henry Kissinger (XXXVIII). Y España y la comunidad internacional han dejado hacer, mirando para otro lado, absortas en otros negocios más rentables y con una visión miope, de corto plazo, que dura ya demasiado y que ha devenido insoportable (XXXIX). 
    11. De acuerdo con el Derecho Internacional de la descolonización, la autodeterminación no significa otra cosa sino la posibilidad de que el pueblo colonizado pueda elegir libre y democráticamente entre varias propuestas: plena integración en la metrópoli, libre asociación con la misma, asociación con otro Estado o independencia (XL). Así pues, pese a los temores y argucias de los dirigentes marroquíes, el derecho de autodeterminación –establecido por Naciones Unidas- no presupone, obligatoria y necesariamente, la independencia, a la que legítimamente aspiran los saharauis. Como recoge explícita y textualmente el punto 8 de la Propuesta saharaui, con generosidad y amplitud de miras: “El Frente Polisario se compromete también a aceptar los resultados del referéndum, sean cuales fuesen, y a negociar ya con el Reino de Marruecos, bajo los auspicios de las Naciones Unidas, las garantías que está dispuesto a otorgar a la población marroquí residente en el Sáhara Occidental durante 10 años, así como al Reino de Marruecos en aspectos políticos, económicos y de seguridad, en caso de que el referéndum de autodeterminación culmine con la independencia”.
    12. Como señalaba recientemente CEAS-Sáhara, “la lucha por hacer valer su derecho sobre una tierra que les fue arrebatada en 1975, la paciencia y la resistencia, la fe en la justicia y la confianza en su razón, es lo que ha hecho que los saharauis, a pesar de las promesas reiteradamente incumplidas (XLI), hayan sido capaces de vivir todo este tiempo en una de las zonas más inhóspitas del planeta” (XLII). Si ahora, en estos momentos (diciembre de 2007), soplan vientos nuevos, es porque a la élite gobernante en Marruecos se le han ido agotando sus cartas; porque el pueblo saharaui ha sabido resistir dignamente, una y otra vez, frente a todo tipo de humillaciones y penalidades, manteniendo su firme compromiso con la legalidad internacional (que no utopía), tejiendo una densa red de solidaridad entre todos los pueblos y llevando su causa a todos los rincones del mundo. Y porque la sociedad civil –que no siempre los gobernantes- reclama, cada vez más, el respeto y la aplicación de la legalidad internacional.
    Notas:
    I- Tomás BÁRBULO, La guerra prohibida del Sáhara Español, Destino, Barcelona 2002. Carlos RUIZ MIGUEL, Sáhara Occidental: independencia, paz y seguridad, Cuadernos de Pensamiento Político nº 12 (2006), p. 151-179, http://www.gees.org/pdf/3237/
    Cronología del conflicto del Sáhara Occidental:
    http://www.cnnplus.com/codigo/noticias/ficha_noticia.asp?id=165383
    http://www.elmundo.es/elmundo/2007/06/18/internacional/1182187167.html
    http://etimologias2004.blogspot.com/2005/06/cronologa-del-conflicto-del-shara.html
    http://www.solidaritat.ub.edu/observatori/esp/sahara/recursos/direcciones.htm
    http://elguanche.net/Ficheros/treintaaniversariorasd.htm
    http://www.solidaritat.ub.edu/observatori/esp/sahara/analisis/cronologia.htm
    http://freesahara.unblog.fr/2007/03/28/chronologie-du-conflit-au-sahara-occidental/
    II- Los Acuerdos de Madrid, de 14 de noviembre de 1975, contienen una Declaración de Principios y una serie de acuerdos marco de cooperación económica. El texto fue firmado por el presidente del Gobierno, Carlos Arias Navarro, por España, el Primer ministro, Ahmed Osman, por Marruecos, y el ministro de Asuntos Exteriores, Hamdi Ould Mouknass, por Mauritania. (« Décolonisation », ONU, n° 17, octobre 1980, p. 77 – United Nations Treaty Series). http://www.arso.org/ac3madrid.htm
    Los Acuerdos de Madrid nunca fueron publicados en el Boletín Oficial del Estado (B.O.E.), siendo, por tanto, ilegales: Carlos RUIZ MIGUEL, Los Acuerdos de Madrid, inmorales, ilegales y políticamente suicidas. La Ilustración Liberal, Num. 26, Invierno 2005-2006, http://www.libertaddigital.com/ilustracion_liberal/articulo.php/647, http://www.gees.org/articulo/2344/
    Resolución S/2002/161 del Departamento Jurídico de Naciones Unidas: « Los Acuerdos de Madrid [de 1975] no han transferido la soberanía del Sáhara Occidental ni han otorgado a ninguno de los firmantes el status de potencia administradora, status que España no puede transferir unilateralmente ».
    AFAPREDESA, Conclusiones de la Jornada Jurídica Internacional sobre el Sáhara Occidental, Madrid, 24/09/2007. http://www.afapredesa.org/index2.php?option=com_content&task=view&id=71&pop=1&page=0&Itemid=2 
    III- Mauritania firmó la paz con el Frente Polisario en 1979 y abandonó el territorio ocupado, que fue inmediatamente anexionado por Marruecos, cuyos gobernantes incumplieron así incluso los propios “Acuerdos de Madrid”, ilegales en cualquier caso.
    IV- Carta de Proclamación de la Independencia de la República Árabe Saharaui Democrática, Bir Lehlu, 27 de Febrero de 1976, http://www.arso.org/03-1s.htm
    Constitución de la RASD, http://www.arso.org/03-const.99.htm 
    V- Todas las Resoluciones adoptadas por la ONU entre 1965 y 2004, relativas al Sáhara Occidental, así como los Informes del Secretario General, pueden consultarse en http://www.arso.org/index.htm.
    Elí RODRÍGUEZ MARTÍNEZ, El derecho a la libre determinación de los pueblos – El caso de la República Árabe Saharaui Democrática, analiza las Resoluciones más importantes: http://www.rebelion.org/noticia.php?id=55275
    Carlos RUIZ MIGUEL, Una documentación esencial para conocer el Sahara Occidental, Um Draiga, Amigos del Pueblo Saharaui en Aragón, mayo 2007, ofrece la compilación más exhaustiva y actualizada de documentos de la ONU y otros, http://www.umdraiga.com/tienda/cdsahara/cdsahara.htm
    VI- El Tratado de amistad, buena vecindad y cooperación entre España y Marruecos, firmado en Rabat el 4 de julio de 1991, estipula, en sus Principios Generales: “1. Respeto a la legalidad internacional: Las Altas Partes Contratantes se comprometen a cumplir de buena fe las obligaciones que hayan contraído según el Derecho Internacional, tanto las dimanantes de los principios y normas de Derecho Internacional generalmente reconocidos, como aquellas que deriven de tratados u otros acuerdos, en conformidad con el Derecho Internacional, en los que son parte”.
    http://www.boe.es/g/es/bases_datos/doc.php?coleccion=iberlex&id=1993/5422&codmap=
    VII- Tomás BÁRBULO, op. cit.: “La solidaridad de la sociedad española choca con la postura oficial” (p. 34). “Los diplomáticos de Rabat saben bien que una de las causas fundamentales por las que han fracasado sus maniobras para anexionarse definitivamente el territorio es el apoyo de la opinión pública española al Frente Polisario” (p. 29).
    VIII- Frank RUDDY, Sáhara Occidental: La última colonia en África, Juneau – Anchorage, oct. – nov. 2007,
    http://arso.org/RuddyAlaskaspeech2007s.htm
    Carlos RUIZ MIGUEL, Sáhara Occidental: independencia, paz y seguridad, Cuadernos de Pensamiento Político nº 12 (2006), p. 151-179, http://www.gees.org/pdf/3237/
    John BOLTON, Surrender Is Not an Option: Defending America at the United Nations and Abroad. Threshold Editions, November 2007, Chapter 9, pp. 246-247 y Chapter 13, pp. 367-369.
    IX- AFAPREDESA, Sáhara Occidental. ¿Hasta cuándo?, Tercera Prensa, Bilbao – San Sebastián, 2005,
    http://www.afapredesa.org/index.php?option=com_content&task=view&lang=es&id=49
    AFAPREDESA.org: http://www.afapredesa.org/
    Jean-Paul LE MAREC, La represión en el Sáhara Occidental es un hecho cotidiano, 
    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=58546
    Poemario Por Un Sahara Libre, http://poemariosahara.blogspot.com/
    Joaquín VIDAL, En las mazmorras de Hasán. Las torturas a los saharauis que investiga el juez Garzón. Revista INTERVIÚ (Madrid) Nº 1.647, 19-25 Nov. 2007, pp. 34-38.
    http://www.interviu.es/default.asp?idpublicacio_PK=39&idioma=CAS&idnoticia_PK=46521&idseccio_PK=547&h 
    X- ¿En virtud de qué legalidad la potencia ocupante puede permitirse el descaro de “ofrecer” una autonomía bajo su propia soberanía a un territorio ocupado que no le pertenece? Véase, más adelante, el punto 7 del texto del presente trabajo.
    XI- Durante el período que siguió a la dictadura de Franco, los partidos de izquierda (y en particular, el PCE), para poder ser legalizados y aceptados en el juego de la democracia parlamentaria, se vieron obligados a hacer determinadas concesiones, tales como aceptar el retorno de la Monarquía y renunciar al restablecimiento de la República, legalmente constituida antes de la Guerra Civil española de 1936-1939.
    XII- Tribunal Internacional de Justicia de la Haya: “Caso relativo al Sáhara Occidental. Opinión consultiva de 16 de octubre de 1975”, http://www.icj-cij.org/. Véase también la Nota 2 supra.
    Frank RUDDY, Sáhara Occidental: La última colonia en África, Juneau – Anchorage, oct. – nov. 2007,
    http://arso.org/RuddyAlaskaspeech2007s.htm
    John BOLTON, op. cit.
    XIII- Así lo atestigua el reiterado incumplimiento, por parte del Gobierno de Marruecos, de las resoluciones de la ONU y de los planes de arreglo acordados, incluso el incumplimiento de la celebración del propio referéndum de autodeterminación, ante la pasividad o indiferencia de la comunidad internacional. Esta ausencia de credibilidad del Gobierno marroquí es señalada por la mayor parte los autores citados en este trabajo.
    XIV- Tomás BÁRBULO, op. cit., p. 284. La venta de armas por parte de Estados Unidos, Francia y España al Gobierno de Marruecos ha proseguido desde 1975; como también, los grandes negocios por parte de corporaciones de esos mismos países.
    I. CEMBRERO, El Pentágono vende a Rabat 22 aviones de combate, EL PAÍS, 21/12/2007, p. 10.
    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Pentagono/vende/Rabat/22/aviones/combate/elpep
    uint/20071221elpepiint_11/Tes
    XV- Carlos JIMÉNEZ VILLAREJO, “Genocidio en el Sáhara”, El Periódico de Catalunya, 2/4/2007,
    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=49253;
    Tomás BÁRBULO, “La historia prohibida del Sáhara Español”, op.cit.
    El 29 de octubre de 2007, y por primera vez en la historia, la Justicia española, a requerimiento de ciudadanos saharauis, admitió a trámite –de modo similar al caso Pinochet- una querella criminal por presunto genocidio, asesinatos, lesiones y torturas contra trece altos cargos de la Gendarmería Real, el Ejército y la Seguridad marroquíes:
    “Garzón abre diligencias por un delito de genocidio de Marruecos contra el Sáhara Occidental”, EL PAÍS, Madrid, 30/10/2007.
    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Garzon/abre/diligencias/delito/genocidio/Marruecos
    /Sahara/Occidental/elpepuint/20071030elpepuint_9/Tes?print=1 
    Joaquín VIDAL, op. cit.
    Juzgado Central de Instrucción nº 5, Madrid, Diligencias Previas Proc. Abreviado 362/2007 A,
    http://www.elpais.com/elpaismedia/ultimahora/media/200710/30/internacional/20071030elpepui
    nt_1_Pes_PDF.doc 
    EFE, Garzón admite una querella contra militares marroquíes acusados de genocidio, Diario PÚBLICO Madrid, 17-12-2007
    http://www.publico.es/028873/garzon/admite/querella/militares/marroquies/acusados/genocidio
    Terra Actualidad – Europa Press, Sáhara-Familiares de desaparecidos saharauis confirman ante Garzón una querella por genocidio contra cargos de Marruecos,
    http://actualidad.terra.es/internacional/articulo/sahara-familiares_garzon_marruecos_2128840.htm
    N. JUNQUERA, “Hijos de desaparecidos declaran ante el juez Garzón”, EL PAÍS, 18-12-2007,
    http://www.elpais.com/articulo/espana/Hijos/desaparecidos/Sahara/declaran/juez/Garzon/elpepu
    nac/20071218elpepinac_13/Tes
    XVI- Sobre la política africana del régimen de Franco puede consultarse Anne DULPHY, La guerre d’Algèrie dans les relations Franco-espagnoles. Enjeux spécifiques et éléments de comparaison avec l’Italie, CAHIERS DE LA MEDITERRANÉE, Vol. 71 – 2005 (Tome 2).
    “Franco desoyó las llamadas de la ONU (constantes a partir de 1965) e ideó varias artimañas para aferrarse al territorio [del Sáhara]. En 1961 convirtió el Sáhara en una provincia española; en 1967 creó la Yemaá o Asamblea General, un manipulado e inútil parlamento saharaui, y en 1973 ideó un estatuto de autonomía, que la Yemaá aprobó en julio de 1974 pero que no llegó a promulgarse por las presiones de Hassan II. (Tomás BÁRBULO, op. cit. P.42).
    XVII- Frank RUDDY, op. cit., señala bastantes casos de obstáculos torticeros de Marruecos al referéndum de autodeterminación.
    Francisco José ALONSO RODRÍGUEZ, Sáhara Occidental: ¿el principio del fin?, Diario PÚBLICO, Madrid, 13/11/2007,
    http://blogs.publico.es/dominiopublico/115/sahara-occidental-%C2%BFel-principio-del-fin/ 
    XVIII- Résolución S/2002/161 del Departamento Jurídico de Naciones Unidas, citada en la Nota 2 supra.
    Larosi HAIDAR, La imposible marroquinidad del Sáhara Occidental, Telde Actualidad, 19/08/2007,
    http://www.teldeactualidad.com/hemeroteca/hemeroteca_secciones.php?id=15&seccion=cartas
    Stephen ZUNES, El futuro del Sáhara Occidental, Foreign Policy in Focus (FPIF), 20/07/2007,
    http://arso.org/Zunes200707s.htm , http://www.fpif.org/fpiftxt/4410
    Véase también el punto 7 de nuestro artículo. 
    XIX- La racionalidad, legitimidad y los beneficios de la independencia han sido objeto de estudio por el catedrático de Derecho Constitucional Carlos RUIZ MIGUEL, “Sáhara Occidental: Independencia, paz y seguridad”, op. cit. Una relación más amplia de los trabajos de este catedrático sobre el Sáhara Occidental está disponible en http://web.usc.es/~ruizmi/.
    XX- Precisamente, “rendición” es la expresión que utiliza John BOLTON, en el título de su último libro, en el que trata la cuestión del Sáhara Occidental: Surrender Is Not an Option, op. cit.
    Ignacio CEMBRERO, Bolton lamenta que EE UU no le ayudase a pacificar el Sáhara, EL PAÍS, Madrid, 22/11/2007.
    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Bolton/lamenta/EE/UU/le/ayudase/pacificar/Sahara/
    elpepuint/20071122elpepiint_14/Tes 
    XXI- Frank RUDDY, op. cit., señala, en particular, el artículo 6 del proyecto de autonomía marroquí, que especifica aquellas áreas en las que no habría autonomía alguna; y concluye: “In other words, the Moroccans are offering autonomy, except in everything that counts” (p. 24).
    XXII- Según los datos oficiales marroquíes, en las elecciones legislativas celebradas el 7 de septiembre de 2007, la abstención fue del 63 por ciento, sin contar otro 19 por ciento de votos en blanco o nulos. 
    Abdellatif IMAD, Élections marocaines : Haj Moussa – Moussa Haj…, Bakchich.Info, samedi, 15 septembre 2007 – Tribune
    http://www.bakchich.info/article1636.html
    Ignacio CEMBRERO, Marruecos sigue sin facilitar los votos obtenidos por cada partido, EL PAÍS, 15/09/2007.
    http://www.elpais.com/articulo/internacional/Marruecos/sigue/facilitar/votos/obtenidos/partido/el
    pepiint/20070915elpepiint_15/Tes 
    Moulay HICHAM, Las elecciones marroquíes, inicio de explicación, EL PAÍS, 11/10/2007
    http://www.elpais.com/articulo/opinion/elecciones/marroquies/inicio/explicacion/elpporopi/2007
    1011elpepiopi_6/Tes?print=1 
    XXIII- http://www.un.org/spanish/ 
    XXIV- El pueblo español se alzó espontáneamente contra las tropas invasoras. Iniciado en Madrid el 2 de mayo de 1808, el proceso revolucionario se extendió por toda España, en una guerra de guerrillas que duró tres años y con la que se logró expulsar al invasor. Este mismo episodio de 1808 también es señalado por Fernando GUIJARRO ARCAS, Carta abierta a Raimon OBIOLS, euro-parlamentario ante la Unión Europea, http://www.arso.org/guijarro2.htm 
    Sobre los acontecimientos del 2 de mayo de 1808 y la Guerra de Independencia (1808-1812) contra las tropas napoleónicas, véase:
    Benito PÉREZ GALDÓS: El 19 de marzo y el 2 de mayo; Bailén, S.A.P.E., Madrid 2005, et
    Arturo PÉREZ-REVERTE, Un día de cólera, Alfaguara, Madrid 2007. 
    XXV- El mundialmente famoso cuadro de Francisco de Goya “Los fusilamientos del tres de mayo” [de 1808] está expuesto en el Museo del Prado, Madrid. 
    XXVI- Thabo MBEKI, Presidente de la República de Sudáfrica, dirigió una carta (de fecha 1 de agosto de 2004) muy dura al Rey de Marruecos, Mohamed VI, exponiéndole las razones por las cuales se veía en la obligación de reconocer a la RASD, ante el incumplimiento de sus propios compromisos por parte de Marruecos y en aplicación de la legalidad internacional. Dicha carta puede leerse en http://arso.org.site.voila.fr/MBK.htm
    La Organización para la Unidad Africana (OUA) fue fundada en mayo de 1963 bajo el impulso de dos importantes líderes del Tercer Mundo, el ghanés Kwame Nkrumah y el egipcio Gamal Abdel Nasser, con los fines de promover la unidad y solidaridad de los Estados africanos, servir de voz colectiva del Continente, erradicar el colonialismo y promover la cooperación internacional. En 2002 contaba con 54 Estados miembros, incluida la RASD. Marruecos se retiró de la Organización en 1985 con motivo del reconocimiento e incorporación de la RASD. La OUA fue una de las principales promotoras del boicot y las protestas diplomáticas y políticas contra el régimen del apartheid en Sudáfrica, que fue finalmente admitida en la Organización en junio de 1994, una vez erradicado el apartheid. En julio de 2002, la OUA fue reemplazada por la Unión Africana (UA), Organización supranacional del Continente, inspirada en la Unión Europea y dedicada a incrementar la integración económica y política y a reforzar la cooperación entre sus Estados miembros. Marruecos es el único país del Continente que se mantiene fuera de la UA, debido al reconocimiento de la RASD por esta Organización regional. 
    Un total de 82 países han llegado a reconocer a la RASD, aunque actualmente son unos 70, debido a las fuertes presiones de Marruecos sobre algunos de los países más pequeños para que retiren o congelen su reconocimiento (Frank RUDDY, op cit., p. 25 y http://www.spsrasd.info/sps-s231106.html).
    XXVII- Cada vez son más numerosas y frecuentes las advertencias saharauis sobre un posible retorno a las armas si Marruecos continúa obstinándose en no respetar sus compromisos con la legalidad internacional y si la comunidad internacional no ejerce presiones económicas y/o militares sobre Marruecos:
    REUTERS, Polisario extends W.Sahara policy meeting, (Editing by Charles Dick), Wed 19 Dec 2007, 14:10 GMT, http://africa.reuters.com/country/DZ/news/usnL19110073.html
    Agencia EFE, El Frente Polisario amenaza con librar una nueva guerra contra Marruecos, Libertad Digital, 21/05/2005, http://www.libertaddigital.com:83/php3/noticia.php3?fecha_edi_on=2005-05-21&num_edi_on=1453&cpn=1276252017&seccion=MUN_D
    Fernando ÍÑIGUEZ, El Polisario amenaza con volver a la guerra contra Marruecos, EL PAÍS, 22/05/2005, http://www.elpais.com/articulo/internacional/Polisario/amenaza/volver/guerra/Marruecos/elpepui
    nt/20050522elpepiint_11/Tes
    J. AMENGUAL DOLÇ, El Frente Polisario amenaza con volver a la lucha armada en el Sáhara; Diario de Mallorca, 23/11/2007, http://www.diariodemallorca.es/secciones/noticia.jsp?pRef=1723_2_310501__Mallorca-Frente-Polisario-amenaza-volver-lucha-armada-Sahara
    Beatriz MESA, El Polisario discutirá en su próximo congreso el retorno a las armas, Libertad Digital, 28/11/2007, http://www.libertaddigital.com/noticias/noticia_1276318398.html 
    XXVIII- Carlos RUIZ MIGUEL, La propuesta marroquí de autonomía de 2007: demasiados agujeros negros, Grupo de Estudios Estratégicos GEES, Análisis nº 196, 15/06/2007 (disponible también en inglés), http://web.usc.es/~ruizmi/ 
    Carlos RUIZ MIGUEL, El proyecto marroquí de “autonomía” para el Sáhara de 2003: Análisis y consecuencias para el futuro, Grupo de Estudios Estratégicos GEES, Análisis nº 146, 6 de Octubre de 2006 – http://www.gees.org/articulo/3083/
    Carlos RUIZ MIGUEL, Sáhara Occidental: independencia, paz y seguridad, Cuadernos de Pensamiento Político nº 12 (2006), p. 151-179, http://www.gees.org/pdf/3237/
    Stephen ZUNES, El futuro del Sáhara Occidental, op. cit. 
    XXIX- Propuesta del Frente Polisario para una solución política y mutuamente aceptable que proporcione la autodeterminación para el Pueblo del Sáhara Occidental
    http://www.umdraiga.com/noticias/2007/propuestaFPabril07.htm
    http://www.arso.org/PropositionFP100407.htm
    XXX- Iniciativa marroquí para la negociación de un estatuto de autonomía para la región del sahara, http://www.maec.gov.ma/Initiative/Es/Default.htm
    Véanse los comentarios al plan de Marruecos de Stephen ZUNES, op. cit., Frank RUDDY, op. cit., y Carlos RUIZ MIGUEL, op. cit.
    XXXI- Informe del Secretario General sobre la situación relativa al Sáhara Occidental (S/2006/249), de 19 de abril de 2006, página 11, punto 37, http://www.arso.org/N0631054s.pdf
    XXXII- Resolución 1754 del Consejo de Seguridad adoptada el 30 de abril de 2007 (S/RES/1754)
    http://www.arso.org/S-RES-1754-2007s.pdf 
    XXXIII- Véase la bibliografía indicada en la Nota 9 supra.
    XXXIV- La ONU, los Organismos Internacionales y la propia UE disponen de instrumentos suficientes para imponer y hacer respetar la legalidad internacional. Recuérdese, entre otros casos, cómo se presionó y se consiguió acabar con el régimen del apartheid en Sudáfrica.
    XXXV- “Morocco’s crime was contemporaneous with and as flagrant a crime as Indonesia’s seizure of East Timor” (Frank RUDDY, op. cit., p. 23). En el caso de Timor Oriental, antes llamada Timor Portugués, los portugueses realizaron una descolonización irregular, muy parecida a la que el último Gobierno de Franco llevó a cabo en el Sáhara. La ex colonia portuguesa fue invadida por Indonesia en 1975, que la ocupó hasta 1999. Veinte años después, los portugueses volvieron y organizaron un referéndum de autodeterminación, patrocinado por la ONU, que alumbró un nuevo país, la actual República Democrática de Timor Oriental, República Democrática de Timor Oriental, que obtuvo la total independencia el 20 de mayo de 2002. (Tomás BÁRBULO, op. cit., p. 23, http://es.wikipedia.org/wiki/Timor_Oriental). 
    XXXVI- Tomás BÁRBULO, op. cit., p. 220. Frank RUDDY op. cit., pp. 12 et 24. y Carlos RUIZ MIGUEL, Sáhara Occidental: independencia, paz y seguridad, Cuadernos de Pensamiento Político nº 12 (2006), p. 151-179, http://www.gees.org/pdf/3237/.
    XXXVII- No sólo nos referimos aquí a los diversos obstáculos de que hablan Frank RUDDY y Carlos RUIZ MIGUEL, sino también a las contradicciones que la larga espera generan en el propio Frente Polisario, en la población saharaui y, muy particularmente, en las jóvenes generaciones que no vivieron la masacre y el horror de la huída.
    XXXVIII- Sobre la participación de Henry KISSINGER en la preparación de la Marche Verde y la financiación de la misma por Kuwait y Arabia Saudita, véase Tomás BÁRBULO, op. cit., páginas 212-234.
    Luis PORTILLO, Marruecos y el Sáhara Occidental: lo que Bernabé y Chaui callan y EL PAÍS no dice, http://www.larepublica.es/spip.php?article7177, http://www.pensamientocritico.org/luipor1007.html
    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=57052 , http://www.saharalibre.es/modules.php?name=News&file=print&sid=1515 
    XXXIX- EUROPA PRESS, La Fedissah, preocupada por la abstención de España en la ONU respecto al Sáhara, LUKOR, 26/10/04, http://www.lukor.com/not-esp/internacional/0410/26181136.htm
    Afifa KARMOUS, Les ressources naturelles d’un territoire non autonome: le Sahara Occidental, Colloque des Juristes sur le Sahara Occidental, Paris le 28 avril 2001, http://www.arso.org/colljupa.karmous.htm
    Suso DE TORO, Ana ROSSETTI y Ricardo GÓMEZ, El Sáhara y los intelectuales marroquíes, EL PAÍS, 25/07/2005, http://www.almendron.com/politica/pdf/2005/spain/spain_2784.pdf
    Abdellatif LAÂBI, Marruecos, enfermo del Sáhara, EL PAÍS, 04/07/2005 http://www.elpais.com/articulo/opinion/Marruecos/enfermo/Sahara/elpporopi/20050704elpepiopi
    _8/Tes/
    Alberto CARNERO y David SARIAS, Sáhara Occidental: deslealtad, dejación… o responsabilidad, Papeles FAES, Nº 46, 22/05/2007, disponible también en inglés en:
    http://documentos.fundacionfaes.info/es/documents/show/00336-00
    Javier PEROTE, Aniversario socialista, Espacios Europeos, Nº 42, 02/11/2007,
    http://www.espacioseuropeos.com/visor.aspx?NewsID=1998
    XL- Carlos RUIZ MIGUEL, Sáhara Occidental: independencia, paz y seguridad, op. cit., p. 151. 
    XLI- Sobre las promesas incumplidas de España al Pueblo saharaui:
    José VIDAL-BENEYTO, “El Sáhara y la MPC”, EL PAÍS, 21/07/2007, http://www.elpais.com/articulo/internacional/Sahara/MPC/elpepiint/20070721elpepiint_15/Tes http://www.rebelion.org/noticia.php?id=54247
    Lo que el líder del PSOE, Felipe GONZÁLEZ (posteriormente presidente del Gobierno de España), dijo a los saharauis, en su visita a los campamentos de refugiados de Tindouf (Argelia), el 14 de noviembre de 1976, primer aniversario de la firma de los Acuerdos Tripartitos de Madrid, está reproducido textualmente en: Fernando GUIJARRO ARCAS, Carta abierta a Raimon OBIOLS, euro-parlamentario ante la Unión Europea, http://www.arso.org/guijarro2.htm :
    « …Hemos querido estar aquí hoy, 14 de noviembre de 1976, para demostrar con nuestra presencia nuestra repulsa y nuestra reprobación por el Acuerdo de Madrid de 1975…
    « El pueblo saharaui va a vencer en su lucha. Va a vencer, no sólo porque tiene la razón, sino porque tiene la voluntad de luchar por su libertad.
    « Quiero que sepáis que la mayor parte del pueblo español, lo más noble, lo más bueno del pueblo español, es solidario con vuestra lucha. Para nosotros, no se trata ya del derecho de autodeterminación, sino de acompañaros en vuestra lucha hasta la victoria final. (…) 
    « Como parte del pueblo español, sentimos vergüenza de que el Gobierno no haya sólo hecho una mala colonización, sino una peor descolonización, entregándoos en manos de gobiernos reaccionarios como los de Marruecos y Mauritania. Pero debéis saber que nuestro pueblo también lucha con ese Gobierno que dejó en manos al pueblo saharaui de los Gobiernos reaccionarios. A medida que nuestro pueblo se acerca a la libertad, será mayor y más eficaz el apoyo que podamos prestar a vuestra lucha. 
    (…)
    « Sabemos que vuestra experiencia es haber recibido muchas promesas nunca cumplidas; yo quiero, por consiguiente, no prometeros algo, sino comprometerme ante la Historia: nuestro Partido estará con vosotros hasta la victoria final ».
    Esas mismas palabras de Felipe GONZÁLEZ están recogidas, en audio y vídeo, en http://www.rasd-tv.com/, y también pueden leerse en http://www.espacioseuropeos.com/visor.aspx?NewsID=1962 
    XLII- CEAS-Sáhara: Coordinadora Estatal de Asociaciones de Amistad y Solidaridad con el Pueblo Saharaui,
    http://www.saharaindependiente.org/
    Luis Portillo Pascual del Riquelme
  • Hackeada La Guarura por grupo marroquí a favor de la ocupación colonial del Sahara Occidental

    Desde esta madrugada la pagina web de la palabra libre y militante laguarura.net ha sufrido un ataque cibernético de un grupo denominado “Las Águilas Marroquies” el grupo en un mensaje en ingles manifiesta que: “ El equipo de águilas Marroquíes está de vuelta, vamos a tomar el mundo! Somos las águilas Marroquíes”. Al parecer el grupo es defensor del Sahara Marroquí y se han dedicado a hackear diferentes páginas en el mundo a favor del movimiento saharaui.
    Si bien laguarura.net no es una página dedicada a la lucha saharaui, en varias ocasiones nos hemos hecho eco de las denuncias producidas desde ese territorio en lucha y hemos mostrado solidaridad abierta a la causa saharaui. Desconocemos que otros motivos pueden haber detrás de este ataque dirigido por este grupo dedicado a la piratería en la web.
    En estos momentos estamos trabajando para solucionar este altercado, y estar en la web lo más pronto posible, para seguir caminando la palabra de los pueblos en lucha.
    Estamos atentos.
    La Guarura, Sistema de la Palabra Libre y Militante.
    Volvemos por todos los Caminos !!!
    Laclase.info, 21/06/2012
  • Descolonizacion y Tercer Mundo : El Sahara Occidental

    (…) La descolonización en la región del Magreb 
    El Sahara Occidental Sahara rap Primero fue una colonia y después se convirtió en una provincia más de España (en contra de la ONU que estaba a favor de la autodeterminación) En 1973 se creó el Frente Polisario (guerrilla contra las tropas españolas) La ONU programó un referéndum sobre la independencia para el 1975 pero no llegó a celebrarse La presión marroquí aprovechó la debilidad del gobierno español cuando Franco esta´muy enfermo (la “Marcha Verde”) DOC. 21 Obligó a España a ceder el territorio a Marruecos y a Mauritania, 
    El proceso de independencia era imparable, pese a que España intentó retener la colonia disfrazándola de provincia autónoma, otorgándole su propio «parlamento », la Yemaa (1967), con procuradores en Cortes, consejeros nacionales y sellos propios (1968). Esta situación fue rechazada por la ONU, que había reconocido «el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación» en 1965. Por entonces se gestaban los primeros movimientos independentistas, de los que se derivaría el Frente Polisario, fundado en 1973, que se presentó súbita y ruidosamente ante la opinión pública con la colocación de varios petardos [bombas] en El Aaiún y el asalto a algunas patrullas militares a comienzos de 1974. Simultáneamente, Marruecos reclamaba formalmente el territorio, pero sus posibilidades parecían remotas, sobre todo, tras el informe favorable a la autodeterminación de una Comisión Internacional de las Naciones Unidas que visitó el Sahara en 1974. 

  • Le Maroc tente de cacher son isolement

    Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, vient d’annoncer la nomination de l’allemand Wolfgang Weisbrod-Weber représentant spécial des Nations Unies au Sahara occidental et chef de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental. Weisbrod-Weber a auparavant été directeur de la Division Asie et Moyen-Orient du Département des opérations de maintien de paix et a travaillé dans la mission onusienne pour le Timor Oriental qui a dirigé le réferendum qui donnera lieu à l’indépendance de cette ex-colonie espagnole. 
    Maroc a essayé d’opposer son veto sa nomination, ce qui signifie un  sérieux revers infligé par l’ONU à la puissance occupante du Sahara occidental. Il a travaillé au Timor oriental, un territoire qui avait une histoire d’annexion illégale similaire et un processus qui a conduit vers l’indépendance de cette ex-colonie portugaise.
    Maintenant, le gouvernement marocain tente de cacher au peuple marocain son isolement en suppliant au ministre des affaires étrangères espagnol de faire une déclaration de soutien à la décision du Maroc de retirer sa confiance en l’Envoyé Spécial Christopher Ross et de lui interdire l’accès au territoire sahraoui. Hillary Clinton et les responsables espagnols sont habitués à ces pratiques marocaines. Ainsi, Garcia Margallo a déclaré dans une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain que « Il serait pertinent que l’émissaire spécial sur le dossier, s’intéresse aux thèmes centraux et non aux thèmes accessoires ». 
    Au mois de mars dernier, la chef de la diplomatie marocaine avait fait signe d’un amour passionné pour le Maroc. Il a y lieu de se demander pourquoi ne vole-t-elle pas au secours de ses amis marocains maintenant que Rabat en a le plus besoin.