Mois : juin 2012

  • Ould El Bouhali accuse Ould Chavi et le Maroc d’avoir créé le MUJAO

    Le ministre de la défense Sahraoui Mohamed Lamine Ould El Bouhali a accusé les services secrets marocains et le ressortissant mauritanien Limame Ould Chavi, installé au Burkina Faso, d’être derrière la création du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, branche d’Al-Qaida, qui a enlevé les deux coopérants espagnols et l’italienne du centre d’accueil de Rabouni, siège  de l’administration des camps des réfugiés qui ont fui l’invasion du Sahara Occidental par le Maroc en 1975 et 1979. 
    « Nous avons des renseignements faisant état que ce mouvement a été créé par des parties marocaines et françaises » a révélé Ould El Bouhali au site Internet Mauritanien « Al-Bayan Essahafi». Avant d’ajouter : « je crois que l’ex-président français, Nicolas Sarkozy a voulu exercer une pression sur l’Algérie du côté sud et nous savons que le Maroc considère toute action contre le Polisario est admissible même si elle est exercée par des terroristes ». 
    « Moustapha Ould Chavi et les généraux marocains ont formé et créé un des groupes terroristes, en l’occurrence le MUJAO, mouvement pour le jihad et l’unicité de l’Afrique de l’Ouest et ce n’est nullement surprenant que sa première opération cible le peuple sahraoui en enlevant les étrangers solidaire avec sa cause et qui sont venus aider les enfants Sahraouis. Ce groupe est également l’auteur des attentats de Tamanrasset dans le sud de l’Algérie et de l’enlèvement du consul de l’Algérie à Gao et de ses collaborateurs. 
    Le ministre de la défense Sahraoui Mohamed Lamine Ould El Bouhali s’est enfin exclamé comment se fait il qu’aucun des groupes affiliés à Al-Qaida ni ceux d’Ansar Dine ne se sont attaqués, auparavant, au siège du consulat de l’Algérie à Gao. Ce qui confirme que ce groupe est une création des renseignements marocains. 
    Les sahraouis sont convaincus que le Maroc est prêt à tout pour s’offrir le territoire du Sahara Occidental, riche en ressources naturelles. Dans le passé, Rabat a accepté la sous-traitance de la torture pour le compte de la CIA et des liens incestueux avec l’entité sioniste. 
  • Algérie-RASD : Des relations étroites

    De nombreux officiers sahraouis de divers grades étaient dans les files de la 15ème promotion de commandement et d’Etat major, la 41ème promotion de perfectionnement et la 44ème de la formation spécialisée étaient présents hier lors de la cérémonie de sortie de trois promotions à l’Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdes). 
    En plus de la promotion de la RASD (Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979), il y avait des officiers de la République islamique de Mauritanie et de la Palestine. 
    D’autre part, près de 180 colons de la République sahraouie sont attendus dans les tout prochains jours pour passer des vacances au bord de la mer au centre de colonies de vacances de l’Analj de Oued Gseb situé à quelque 4 km à l’ouest de la ville côtière de Ténès. Ils seront hébergés au lycée ‘Ed-Daikhra’ situé en plein centre de Ténès. Pour permettre à ces colons sahraouis de passer d’agréables vacances, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Chlef a élaboré un programme d’activités culturelles dont des animateurs chevronnés auront la charge d’exécuter.
    Source : Presse algérienne
  • Cannabis du ramadhan, fléau ravageur

    Attendu chaque année avec appréhension ! : Cannabis du ramadhan, fléau ravageur
    Les services de sécurité sont «guerre» contre les milieux de trafic de drogue, et cela à quelques semaines seulement du mois sacré. Une période privilégiée par les trafiquants de cannabis qui propulsent leurs revenus en réussissant à vendre autant de plaquettes de 100 grammes devant des consommateurs «intéressés» à défaut d’indisponibilité des boissons alcoolisées. Le dernier coup «préventif» réussi par les policiers a été exécuté, mardi passé, à Dar El Beida, lorsqu’un réseau composé de six trafiquants a été démantelé et 8 000 boîtes de psychotropes saisies.
    Le mois de ramadhan est à nos portes et comme à pareille période, le prix de la drogue connaît une augmentation dans les milieux des stups. Pour cette année, le prix du cannabis sera triplé par les fournisseurs et les trafiquants. Pourquoi ? La réponse est simple. Les dernières opérations menées avec succès par les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale, en saisissant 40 tonnes de kif traité sur les frontières sud-ouest et nord-ouest sont des raisons suffisantes ayant joué en faveur de la hausse du prix de cannabis dans l’Algérois et dans les autres grandes villes du pays. Faut-il le signaler, une partie de ces grosses quantités de drogue étaient destinées au marché local, c’est-à-dire, pour être consommées par les dealers algériens. Toutefois, ce n’était pas le cas car les GGF ont intercepté les drogues et c’est ce qui a, en outre, influé sur le prix de cette drogue. On s’attend, durant le prochain mois sacré, à des opérations inopinées des services de sécurité ciblant les milieux des stups dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation de drogue. Mais avant, des opérations «préventives» sont en train d’être menées actuellement dans l’Algérois, à l’instar des autres villes du pays. Ces opérations visent à faire diminuer la consommation de cannabis durant le prochain ramadhan, car faut-il le souligner, la plupart des jeunes qui consomment des boissons alcoolisées se rabattent, généralement, sur la drogue. Si on prend à titre d’exemple le bilan de la lutte contre la consommation de drogue enregistré durant les trois derniers mois de l’année en cours, ici, une centaine de kilos de cannabis a été récupérée par les services de sécurité, alors que plus de 10 000 boîtes de comprimés de psychotropes ont été également saisies, cela sans compter les milliers de cannettes de bières interceptées durant la même période. Ces résultats obtenus par les brigades anti-stups témoignent de la volonté des services de sécurité d’anéantir le maximum de réseaux avant le ramadhan. Toutefois, d’autres réseaux  » dormants  » continuent à exister, malgré ces coups «préventifs» portés aux milieux des stups. 
    En 2011, avant le ramadhan, 60 réseaux avaient été démantelés
    Comme à l’accoutumée, les services de sécurité opèrent à chaque arrivée du ramadhan des opérations ciblant les trafiquants de cannabis. C’était le cas en 2011, où des centaines d’opérations s’étaient soldées par la mise hors d’état de nuire de près de 60 réseaux de trafic de cannabis, dont certains internationaux. Durant le premier semestre de l’année passée, les services de sécurité combinés, entre gendarmes et policiers, avaient lancé plusieurs opérations préventives dans les milieux urbains algérois, et ce, contre les poches des réseaux de trafic de cannabis, l’objectif étant de tenter de diminuer la consommation de kif traité avant et pendant le mois de ramadhan passé. Parmi ces réseaux, certains sont dirigés par des chefs d’origine marocaine, comme c’était le cas de cette bande démantelée le 28 avril 2011 à Aïn Naâdja par la brigade des stups. Le chef du réseau composé de neuf trafiquants avait des liens établis au Maroc, et c’est ainsi qu’il alimentait son organisation par des quantités de cannabis revendues dans les milieux urbains de l’algérois. A Zéralda, un autre réseau conduit par un jeune marocain a été éliminé au mois de mars 2011 par les éléments de la Gendarmerie nationale.
    Appartements chics et carcasses de maisons, des lieux de planque
    Les trafiquants de drogue ont diversifié leurs tactiques durant ces dernières années. Il fallait à tout prix le faire car aujourd’hui la quantité de drogue à écouler est tellement importante qu’il est indispensable pour ces réseaux de réfléchir à d’autres modes pour accroître la vente. Le durcissement des mesures de contrôle dans les pays européens a poussé ces réseaux à prospecter d’autres marchés. De nombreux trafiquants, étrangers et nationaux, ont fait de l’Algérie un pays de choix où ils ont pu écouler plusieurs tonnes de drogue. La location d’appartements dans des quartiers non surveillés par la police est le nouveau mode adopté par les trafiquants. Il s’est avéré très payant, aucun réseau n’a été démantelé par la police durant des mois. Toutefois, les efforts déployés par les policiers sur le terrain ont permis de mettre hors d’état de nuire plusieurs trafiquants. Mais le plus important, reste d’identifier ce nouveau mode opératoire. En effet, l’année dernière, des centaines de kilos de résine de cannabis ont été découverts dans différents appartements de la capitale. Du jamais vu, déplorent les policiers. Il s’agit souvent de logements loués par les trafiquants, qui utilisent de faux noms pour tromper la vigilance des voisins, mais aussi des policiers et des notaires. Ces lieux sont bien protégés par les trafiquants qui cherchent souvent des appartements dans des quartiers qui ne sont pas souvent visités par la police. Une tactique qui a très bien fonctionné pour ces réseaux de trafic de drogue en 2009, mais qui a été découverte par la police grâce aux investigations menées par des enquêteurs aguerris. A Alger-Centre, un groupe de six jeunes a loué un appartement haut standing, utilisant le nom d’une femme décédée. Le propriétaire de cet appartement, aujourd’hui en fuite, est également impliqué dans cette affaire. Ce réseau était spécialisé dans la vente de drogue en grande quantité, d’ailleurs, la résine de cannabis était stockée dans l’appartement. L’affaire a été élucidée lorsque la police a mis la main sur une des personnes faisant partie du groupe, arrêtée en possession d’une quantité importante de cannabis. Durant l’enquête, ce dernier a indiqué à la police l’endroit où une grande quantité de drogue était entreposée. Pour la Sûreté d’Alger, il s’agit d’un important réseau qui alimente plusieurs quartiers de la capitale. Une affaire similaire a été élucidée par la police judiciaire de BMR. Il s’agit d’un groupe de trafiquants de drogue qui a recouru à la location d’un F4. Un nouveau mode opératoire qui permet une parfaite connexion des réseaux.
    Des plaquettes de 100 grammes faciles à dissimuler
    En plus de la location d’appartements chics, les trafiquants de drogue agissent avec une grande vigilance lors de leurs déplacements d’un quartier à un autre. Pour cela, les trafiquants usent de tous les subterfuges. En effet, au cours des transactions avec d’éventuels acheteurs, dans un endroit discret, les trafiquants vendent des plaquettes de cannabis de 100 grammes maximum sous forme de pièces plastifiées, faciles à cacher sous les vêtements. Au cas où la police arrive sur les lieux, il est également aisé de jeter la plaquette pour ne laisser aucune preuve matérielle. Sans les plaquettes, les policiers ne peuvent pas procéder à l’arrestation des trafiquants, même le procureur de la République exige des preuves matérielles. Mieux, durant le mois de juin 2011, un vaste réseau de trafic de cannabis avait été démantelé par la Police Judiciaire de la Division Centre. Composé de quatre jeunes trafiquants, la bande a été décimée dans un luxueux appartement sis à Alger-Centre, et 140 kilos de kif traité, sous forme de plusieurs plaquettes de 100 grammes ont été découverts par les enquêteurs. Cela sans compter une somme de 400 millions de centimes (représentant le revenu de la vente de la drogue) retrouvée en possession des quatre trafiquants ainsi que trois véhicules de luxe, des Peugeot 407.
    S. A.
    Les Débats, 24/06/2012
  • Le Conseil Constitutionnel abroge la constitution

    L’invalidation de l’élection de certains parlementaires du PJD risque d’opérer des changements profonds dans le fonctionnement des institutions démocratiques du Maroc, à commencer par l’institution du Palais elle-même. En effet, la plus haute juridiction de notre pays a jugé qu’un tract électoral photoshopé comportant en arrière plan un minaret porte atteinte au bon déroulement du processus électoral, au point d’avoir influencé sensiblement le résultat du suffrage. Cette subite rigueur du Conseil Constitutionnel, que de très mauvaises langues expliquent par des coups de téléphones judicieusement administrés, est la preuve que cette institution fonctionne de manière indépendante, comme cela a été d’ailleurs relevé par le journal des élèves d’un lycée technique de la banlieue de Nouadhibou cité par la MAP. 
    Mais les Sages ne comptent pas s’arrêter là et veulent assumer toutes les conséquences constitutionnelles de leur décision. Ainsi, dans son arrêt 12/856bis, le Conseil Constitutionnel constate l’utilisation “à outrance” de la religion pendant la campagne référendaire : le Roi avait en effet conclu son discours du 17 juin par un verset coranique, sans oublier le ministère des affaires barbues qui avait instauré un prêche unique dans les mosquées du pays appelant à voter OUI à la constitution. Ces deux incidents justifient pour les Sages l’invalidation de la campagne référendaire et l’abrogation pure et simple de la constitution de 2011 avec effet immédiat.
    Mais bien que cette décision n’ait pas de répercutions majeures sur la vie politique du Royaume puisque c’est le Roi qui décide de toute façon, ce sont surtout les mandats de parlementaires et d’élus locaux qui sont désormais menacés. La corruption en soi est largement tolérée au Maroc car faisant partie des fondamentaux de la Nation. En revanche, l’utilisation de l’argent liquide pendant les campagnes électorales paraît violer l’article 118 de la loi 57-11, attendu que les billets de banque comportent pour la plupart des dessins de mosquées ou de minarets. Cela pourrait se traduire par l’invalidation de toutes les élections ayant eu lieu au Maroc depuis l’indépendance, affirme en off un haut magistrat constitutionnel. Cette décision, si elle est adoptée, pourrait être à l’origine d’un vrai drame social pour tous les élus qui perdront leurs indemnisations et surtout leurs sources de pots-de-vin. Le militant Hamid Chabbat, réagissant à cette rumeur, a affirmé être personnellement visé après les soucis judiciaires de ses enfants. Après ma famille, on veut s’en prendre à mon argent ! C’est trop ! A-t-il déclaré à des agences de presse, même si plusieurs partis politiques ont minimisé la portée de cette décision qui peut-être facilement contournée par l’utilisation de chèques certifiés.
    Lire la suite sur CJDM, 23/06/2012
  • Francia estrena Parlamento multicolor

    “Un Hemiciclo menos blanco”, titulaba el pasado martes la edición digital del diario Le Républicain Lorrain. “La diversidad progresa en el Hemiciclo”, informaba Le Monde. “Más mujeres y diputados “salidos de la diversidad” en el Hemiciclo”, completaba francetv. Aludían al hecho de que, dos días antes, en las elecciones legislativas, los franceses habían enviado a su Asamblea Nacional a un puñado de diputados surgidos de la inmigración. Una docena de señorías con apellidos de indudable raíz magrebí o africana se sientan ahora en la sede de la soberanía popular de la República Francesa junto a los europeos de toda la vida.
    ¿Vuelve el black, blanc, beur, ese lema positivo de negro, blanco y árabe que, a fines de los años noventa, proponía la aceptación por parte de Francia de su carácter multirracial, que defendía que, lejos de ser un problema, eso suponía un capital para el siglo XXI? Es difícil aseverarlo con rotundidad. Por un lado, la ultraderecha del Frente Nacional obtuvo un buen resultado en la primera ronda de las presidenciales y consiguió el pasado domingo introducir dos diputados en la Asamblea Nacional. Millones de franceses siguen viendo a los inmigrantes, y también a los franceses hijos de inmigrantes no europeos, como el chivo expiatorio de su inseguridad y su angustia por el paro, el deterioro del sistema de protección social y la erosión del peso internacional de su país. Pero también algo muy reseñable se mueve en la otra dirección.
    Todos han ganado sus escaños individualmente, no en listas cerradas, y bajo la etiqueta del Partido Socialista
    Esta Asamblea Nacional es más multicolor, más próxima a la realidad del país que nunca. En el Palais Bourbon se sientan ahora diputados de origen magrebí y africano, gente de piel oscura de las regiones de ultramar (DOM-TOM) y hasta uno nacido en Brasil y otro en Irán. Todos ganaron sus escaños individualmente, no en listas cerradas, y bajo la etiqueta del Partido Socialista (PS) francés.
    Decir que Nicolas Sarkozy y su UMP han perdido las presidenciales y las legislativas a causa de la crisis económica es quedarse en un primer nivel de análisis. Es cierto, pero no lo es menos que, en los últimos dos años, los socialistas franceses han hecho muy bien sus deberes, abriéndose al peuple de gauche, al conjunto del electorado de izquierda, a través de primarias abiertas, y refrescando su programa en una dirección claramente progresista. Ahí están sus propuestas a favor del crecimiento y la subida de la presión fiscal a los más ricos, ahí está el nuevo aliento a favor de la paridad de géneros y ahí está la apuesta por la diversidad racial.
    La tasa de paro entre los franceses descendientes de inmigrantes no europeos es del 24%, tres veces superior a la de los franceses nacidos de padres franceses
    Francia ganó el Mundial de fútbol en 1998 con un equipo black, blanc, beur. Liderado por Zinedine Zidane, nacido en Marsella de padres argelinos, y Lillian Thuram, nacido en Guadalupe y crecido en un suburbio parisiense, aquella selección encarnaba una Francia joven, multirracial y triunfadora. “¿Qué mayor ejemplo de nuestra unidad y nuestra diversidad que este magnífico equipo?”, declaró Lionel Jospin, entonces primer ministro socialista de Francia. Un millón de franceses de todos los colores celebraron fraternalmente la victoria en los Campos Elíseos.
    Fue un espejismo. “Francia es un melting pot que se niega a aceptarlo”, escribió The Economist en 1999. Esta vez, ese semanario tenía razón. La integración no estaba tan conseguida. Muchos de los adolescentes y los jóvenes de origen magrebí y africano que vibraron en 1998 con losbleus de Zidane estaban pocos años después, en 2005, quemando coches en los suburbios franceses. La derecha había vuelto a recuperar todo el poder político –el presidencial y el parlamentario- y daba por terminado el sueño black, blanc, beur. Jacques Chirac vivía en el Elíseo, pero iba siendo desplazado por un muy derechista e hiperactivo Nicolas Sarkozy, que hacía de ministro del Interior, cultivaba al electorado de Le Pen y no ocultaba su sede de poder. Francia no acababa de aceptar a sus hijos de pelo crespo y piel oscura; el lema de Liberté, Egalité,Fraternité quedaba reservado a los escudos.
    La integración sigue sin producirse. La tasa de paro entre los franceses descendientes de inmigrantes no europeos es hoy del 24%, tres veces superior a la de los franceses nacidos de padres franceses (8´7%), según acaba de informar L´Express citando un reciente estudio. “Aunque hayan cursado estudios en Francia y tengan la nacionalidad francesa, los descendientes de inmigrantes no europeos encuentran más dificultades para acceder al empleo”, sentencia el informe.
    O sea, el dominio de la lengua francesa, la aceptación de las leyes de la República y de los usos y costumbres del país no son suficientes para este colectivo. Ni tan siquiera lo es un alto nivel de titulación. Entre los titulados universitarios, la tasa de paro de los descendientes de inmigrantes no europeos (14,1%) es muy superior a la de los franceses nacidos de padres franceses (4´6%). Francia tiene un serio problema de sociedad, uno que afecta a varios millones de sus ciudadanos.
    En este y otros terrenos, el PS francés ha optado en estas legislativas por la autenticidad progresista. Mientras Sarkozy se iba escorando más y más a la ultraderecha, en un vano intento por hacerse con los votos de un electorado del Frente Nacional que, como todos, prefiere el original a la copia, y mientras perdía así la simpatía de los conservadores ilustrados, los socialistas presentaron en muchas circunscripciones a candidatos surgidos de la inmigración.
    Los resultados han sido muy interesantes. George Pau-Langevin, una abogada nacida en Guadalupe, que ya fue la única diputada negra elegida en 2007 en la metrópolis, revalidó el domingo su escaño por una circunscripción de París. Seybah Dagoma, abogada de 34 años, nacida en Nantes de una familia procedente del Chad, consiguió el 70´1% de los votos en la quinta circunscripción de París. Y Kheira Bouziane, profesora de Economía nacida hace 58 años en Orán (Argelia), ganó en la tercera circunscripción de Côte d´Or.
    Entre los hombres, Malek Boutih, ex presidente de SOS Racismo, nacido hace 47 años en Francia en una familia procedente de Argelia, consiguió lo que no consiguió en 2007: hacerse con un escaño, por una circunscripción de L´Essonne, en la Asamblea Nacional. Kader Arif, nacido en Argelia y llegado a Francia a los 4 años de edad del brazo de sus padres, fue elegido en la décima circunscripción de la Haute-Garonne.
    Hay unos cuantos más. Entre ellos, uno nacido en Brasil, Eduardo Rihan Cypel, de 36 años, conocido por su combate tenaz contra las políticas de inmigración de Sarkoz y elegido ahora en la octava circunscripción de Seine-et-Marne. Y otro nacido en Irán, Pouria Amirshahi, que llegó a Francia a los 5 años, se crio en un suburbio obrero de París y es ahora diputado de los franceses residentes en el extranjero.
    Por el contrario, “no hay una solo diputado surgido de la diversidad en las filas de los grupos parlamentarios de la derecha”, señala el Consejo Representativo de las Asociaciones Negras de Francia (CRAN), Como los franceses le dan varias vueltas a las cosas, algunos analistas apuntan a que, una vez más, se ha confirmado la capacidad de la izquierda para anticipar los movimientos profundos de las sociedades y la tardanza de la derecha para identificarlos y, aún más, aceptarlos.
    El Pais, 24/06/2012
  • Des centaines de tonnes de cannabis marocain inondent le marché algérien

    La Tribune d’Algérie, 22-06-2012
    Le cannabis est très répandu en Algérie. Il est cultivé dans certaines régions du pays mais la majorité des quantités saisies sont introduites à travers les frontières ouest du pays. La lutte permanente des services de sécurité contre sa culture, sa consommation et sa commercialisation, permet annuellement de saisir près d’une centaine de tonnes de cannabis en provenance majoritairement du Maroc selon les chiffres communiqués par les différends corps de sécurité. D’ailleurs pas plus tard que le 31 mai dernier, les services des Douanes algériennes ont saisi plus de 4 tonnes de cannabis à Maghnia sur le chemin de wilaya reliant le village frontalier de Sidi M’barek à la commune de Sidi M’djahed. Un mois auparavant, vers la fin du mois d’avril, 10 autres tonnes de cannabis ont été saisies à dix kilomètres des frontières marocaines. En mars dernier, les services de la Sûreté de wilaya de Naâma ont saisi 40 quintaux de résine de cannabis. 
    En avril, ce sont 50 quintaux de résine de cannabis qui ont été saisis par les éléments du groupement de la wilaya de Saïda de la Gendarmerie nationale. Il y a sûrement lieu de rappeler la saisie record de 1 400 quintaux de drogue près d’Adrar, en provenance du Maroc au début de l’année en cours par les éléments de l’ANP. Les plus grandes quantités saisies sont dans la région ouest notamment dans la wilaya de Tlemcen qui semble devenue une plaque tournante du trafic de drogue. Uniquement dans cette wilaya, près de 250 tonnes de cannabis en provenance du Maroc ont été saisies depuis janvier dernier. En fait, une dizaine de tonnes de cannabis est pratiquement saisie chaque mois en Algérie et selon les premiers responsables de la lutte contre la drogue, les quantités saisies ne représentent que 40% des quantités introduites. Ce qui démontre l’ampleur prise par le trafic de stupéfiants qui vient des frontières ouest. 
    H. Y. 
    Saisie de la gendarmerie nationale durant 2011

    La gendarmerie nationale a résolue durant l’année 2011, 2 548 affaires liées à la consommation, vente et culture de différentes drogues, impliquant 4 413 personnes. La quantité de kif saisi aux frontières est de 31,5 tonnes et plus de 14 autres tonnes sur le sol algérien.La plus grande quantité de kif a été saisie aux frontières de Tlemcen avec 1,8 tonnes, Béchar (plus de 23 tonnes) et Tindouf (6,7 tonnes). Près de deux kilos de cocaïne, 355,6 gr d’héroïne et 40 864 comprimés de psychotropes ont également été saisie. La gendarmerie a réussi à détruire par ailleurs 1 240 plants. 
    H. Y. 
  • Département d’Etat US : le Maroc, principale source de drogue transitant par l’Algérie

    Rapport du département d’etat américain sur la drogue :
    Une quantité croissante de cocaïne sud-américaine transite par Alger
    Le département d’Etat note qu’avec des «frontières longues et poreuses avec le Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et la Tunisie, il est difficile, pour les forces de sécurité algériennes, de débusquer et d’arrêter les contrebandiers»
    23 Juin 2012, La Tribune
    Dans son rapport publié en mars dernier, le département d’Etat américain a affirmé que «l’Algérie est davantage un pays de transit, en particulier de haschich à destination de l’Europe, qu’un lieu de production ou de consommation » de drogue. La plus grande partie de la drogue transitant par l’Algérie se compose de cannabis d’origine marocaine, en particulier la résine de cannabis, ou haschich, et d’une quantité croissante de cocaïne sud-américaine», souligne le département d’Etat.
    Ainsi donc, le rapport confirme que «l’Algérie est devenue, malgré elle, une plaque tournante du trafic de ces poisons», et que «la cocaïne sudaméricaine arrive en Algérie. Mieux encore, il confirme la hausse de consommation des drogues dures «la consommation de la drogue n’est, généralement, pas un problème significatif en Algérie, bien qu’elle connaisse une certaine hausse».
    Reconnaissant à l’Algérie sa lutte active contre ce fléau, le département américain a indiqué, dans ce rapport annuel sur la Stratégie internationale de contrôle des stupéfiants (incsr), où les politiques nationales antidrogues de 115 pays sont examinées, que «la majeure partie des drogues transitant par l’Algérie se compose de cannabis d’origine marocaine».
    Le département d’Etat observe que «bien que les forces de sécurité algériennes concentrent principalement leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme. Les responsables sont de plus en plus préoccupés par le lien qui existe entre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et les trafiquants de drogue».
    Il constate également que «la majorité de ces drogues sont transportées, par voie maritime, vers l’Europe, tandis qu’une autre partie passe en contrebande par voie terrestre, jusqu’au Moyen- Orient, Soulignant que «es frontières de l’Algérie s’étirent sur 6 000 kilomètres, dont la plus grande partie se compose de «zones larges et peu gardées au Sahara», le département d’Etat note qu’ «avec des frontières longues et poreuses avec le Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et la Tunisie, il est difficile, pour les forces de sécurité algériennes, de débusquer et d’arrêter les contrebandiers».
    Le département d’Etat souligne, par ailleurs, que «le gouvernement algérien a renforcé le nombre de structures pour le traitement de la toxicomanie et projette des traitements ambulatoires dans chaque wilaya du pays». Le rapport indique que « des drogues sont produites en Algérie, principalement la culture du cannabis dans le sud-est et autour d’Alger, mais pas en grandes quantités.
    «Le gouvernement algérien a pris un certain nombre de mesures pour lutter contre le problème de la drogue, dont une augmentation des effectifs chargés de lutter contre ce fléau, une meilleure formation et l’acquisition d’équipements plus modernes», note-t-il, rappelant que «l’Algérie a élaboré une stratégie quinquennale (2011-2015), pour traiter plus efficacement le problème de la drogue».
    Concernant le dispositif législatif, il souligne que «l’Algérie a des lois sévères contre les infractions liées aux drogues, avec des peines allant jusqu’à deux années pour la consommation de drogue et de 10 à 20 ans pour le trafic et la vente de drogue».
    Rappelant que «l’Algérie fait partie des trois Conventions de l’ONU de lutte, respectivement, contre le trafic illicite de stupéfiants, la corruption et la criminalité transnationale organisée», le département d’Etat observe que «la politique du gouvernement algérien n’encourage pas et ne facilite pas la production ou le transport des drogues». Il affirme également, dans son rapport, que «l’Algérie dispose d’un appareil de sécurité important, compétent et aguerri par près de deux décennies de lutte contre le terrorisme».
    Outre l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), qui coordonne la politique gouvernementale de lutte contre la drogue et élabore des rapports y afférents, la Gendarmerie nationale, les Douanes et la Dgsn sont responsables de la mise en oeuvre de cette politique», ajoute-t-il, en citant les opérations de démantèlement des réseaux de trafic de drogue et les saisies menées par les services algériens concernés en 2011.
    Abordant le volet de la coopération, le rapport rappelle qu’ un traité mutuel d’assistance juridique (Malt) a été signé entre l’Algérie et les Etats-Unis, en avril 2010 et attend la ratification du Sénat américain.
    Selon le département d’Etat, «l’Algérie gagnerait à intensifier la formation de ses forces de sécurité, afin d’améliorer leurs capacités de lutte contre les stupéfiants.» Sur ce point, il souligne que «le gouvernement algérien a été, généralement, réceptif aux offres de formation et d’assistance proposées par les Etats-Unis, au profit des agents des services concernés, et ce, avec l’organisation de plusieurs sessions de formation réussies, durant l’année écoulée».
  • Le Polisario appelle l’ONU à assumer ses responsabilités dans la défense des droits de l’Homme

    CHAHID EL HAFED (camps de réfugiés sahraouis) – Le Front Polisario a appelé l’organisation des Nations Unies (ONU) à assumer ses responsabilités dans la défense des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, a rapporté jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Selon la même source, le Front Polisario a examiné lors de sa réunion mercredi présidée par son secrétaire général, Mohamed Abdelaziz, la situation « dangereuse » dans les territoires occupés suite à la « répression » pratiquée par les forces de l’occupation marocaine contre les citoyens sahraouis désarmés appelant les Nations unies à assumer leurs responsabilités dans la défense des droits de l’Homme.
    Le communiqué issu de la réunion a rappelé par ailleurs les « persécutions » de citoyens sahraouis dans la ville de Laayoune occupée soulignant son soutien à tous les prisonniers sahraouis détenus dans les geôles marocaines.
    La réunion a porté également, selon la même source, sur les préparatifs des échéances nationales dont la célébration l’année prochaine du 40e anniversaire de la fondation du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance ainsi que la préparation au congrès des travailleurs en octobre prochain.
    Le programme prévoit en outre les préparatifs de la participation de cadres sahraouis à l’université d’été en Algérie et le programme de l’été 2012 pour les étudiants et les jeunes sahraouis dans les territoires libérés.
    Par ailleurs, les participants ont passé en revue des exposés sur les différentes festivités organisées dont le séminaire des secrétaires et des commissaires, le séminaire des communautés du nord, la conférence sur les droits de l’enfant et la manifestation militaire organisée à la région libérée d’Amhiriz.
    Des exposés sur la participation de l’équipe nationale sahraouie de football qui a participé au tournoi des équipes non représentées à la FIFA organisé récemment au Kurdistan irakien, ont été présentés lors de cette rencontre.
    A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés (20 juin), les participants ont dénoncé la situation des réfugiés sahraouis, a encore ajouté la même source.
    Le communiqué a appelé les Sahraouis à l’unité nationale et à rester unis autour du front Polisario, représentant légitime et unique du peuple sahraoui.
    APS, 22/06/2012
  • Malgré la crise, Rabat poursuit sa politique d’armement

    Par Mourad Arbani 
    Malgré le chômage et la crise sociale qui touchent de larges pans de la société marocaine, le roi Mohammed VI a décidé de poursuivre sa politique d’armement. Cette fois, c’est l’armée de terre qui va bénéficier des retombées d’un contrat d’un montant de 1,015 milliard dollars et de la livraison de 200 chars américains de combat de type Abrams. L’acquisition de ces chars a été faite en avril 2011.
    Elle devrait être complétée, par un contrat de renforcement et de remise en état du matériel de 1,015 milliard de dollars, a annoncé, lundi 18 juin, l’Agence américaine de Coopération en Sécurité et Défense (DSCA) au Congrès américain. Ce dernier contrat, devrait également comprendre la livraison de nouveaux équipements, un soutien logistique et la formation de soldats marocains à la nouvelle version des chars Abrams, ainsi que la fourniture de munitions dont notamment 1800 projectiles anti-chars de type HEAT.
    A signaler tout de même que le contrat en question ne sera appliqué que lorsque le Congrès américain aura donné son feu vert. Et il se trouve que ce fameux quitus est, pour le moment, loin d’être acquis pour les autorités marocaines. La raison tient essentiellement au fait que le Département d’Etat américain aurait décidé de couper momentanément les vivres à son allié dans la région tant qu’il n’y aurait pas d’évolution dans le dossier du Sahara occidental.
    Hillary Clinton n’a, à ce propos, pas caché le fait qu’elle est extrêmement remontée contre Rabat qui continue à violer massivement les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et à mettre les bâtons dans les roues de la Mission de l’ONU pour le référendum pour le Sahara occidental (MINURSO). Washington n’a pas du tout apprécié également que le Maroc ait décidé dernièrement de retirer de manière unilatérale sa confiance à l’envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, l’américain Christopher Ross.
    Algérie1, 22/06/2012
  • Ban défend le travail de Ross pour le Sahara et lui réitère  » tout son soutien »

    Nations Unies, 22 Juin 22 -. Le Secrétaire général Ban Ki-moon, a défendu aujourd’hui le travail de son Envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et lui a réitéré « tout son soutien » après que le ministre des Affaires étrangères espagnol, Jose Manuel Garcia Margallo, a critiqué publiquement son travail. 
    « Je réitère tout le soutien et la confiance du Secrétaire général en l’envoyé spécial pour le Sahara occidental », a déclaré le porte-parole de Ban, Martin Nesirky, lorsqu’on lui a demandé lors de sa rencontre quotidienne avec les journalistes sur les déclarations de Margallo à Rabat, où il a exprimé pour la première fois une critique aux efforts de médiation de Ross. 
    Le ministre espagnol des Affaires étrangères a déclaré mercredi au Maroc qu’il souhaite que l’envoyé spécial avance « plus vite » dans le travail de médiation et a signalé que Ross devrait se concentrer « sur les questions fondamentales de ce dossier au lieu de se perdre dans des sujets accessoires ». 
    « Le secrétaire général souligne que son envoyé a donné aux parties des grandes occasions pour débattre des questions centrales au cours des rounds de négociations informelles et que, à ce jour, les parties n’ont pas bougé de leurs positions d’origine », a déclaré vendredi Nesirky. 
    Source : Diario Vasco, 22/06/2012